Afficher le menu
Information and comments (2)
<<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 16, 17, 18   >   >>

[RP] Maison Ella Durée.

Cassandre_louna
" Vous avez 1 nouveau message"'

Une nouvelle missive parmi d'autres, ce n'était pas les invitations qui manquent en ce moment, il fallait bien l'avouer, l'été approchant, les nobles et villageois fourmillaient d'idée pour faire la fête ! Mais Cassandre ne pouvait pas répondre à toutes les invitations malheureusement, premièrement, car elle avait beaucoup de travail et deuxièmement, car elle ne supportait pas l'alcool et qu'après elle passait deux jours à décuver dans son lit !

Elle triée donc son courrier quand une nouvelle invitation arriva, mais la ce n'était pas n'importe quoi, c'était une histoire de macaron et l'ancienne pucelle répondait toujours présente à une histoire de macaron ! Bien relisons la missive une dernière fois :

Citation:

A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Que chacun sache que se tiendra ce septième jour du mois de juin, la réouverture de la Maison Durée et qu'aura lieu la présentation des nouveaux coffrets de macarons. Venez nombreux, profitez-en pour découvrir ou apprécier de nouveau les macarons Durée.

La Maison Durée,
Pâtisserie de Renom.


Léger regard pour voir la date, puis un sursaut avant de crier :

Faites sortir les chevaux !

Cassandre se mit à courir dans sa chambre, oui courir! Car elle venait de réaliser une chose très grave : nous étions le 7 aujourd'hui même !

Vidage de placard pour trouver LA robe à porter, bleu, bleu, bleu, bon ok tout le monde l'a compris, elle aime le bleu ! Elle choisie une des dernières robes qu'elle venait d'acheter, bizarrement une rouge, l'enfila en pressent ses domestiques et prit le temps, quand même, de bien ce coiffer et une fois prête monta dans son carrosse, non pas en direction de la Maison Durée, mais de chez son amie Hellina d'Acoma ! Elle entra dans le domaine de son amie, sans même se faire annoncer et dit :


Hellinnaaaaaaaaaa

Ouiiii?

Prépare toi vite , nous partons !

Mais euh.. ou ?

Pas le temps nous sommes en retard vite !

Elle la prit par la main et la conduisit dans la chambre, ouvrit son placard et lui sortie une robe .... rouge !

Tiens porte celle-ci, je la trouve très bien et nous serons pareils ! * petit sourire puis elle reprit* nous allons à la maison Durée pour les macarons c'est la réouverture et nous sommes déjà en retard !

Elle laissa son amie se préparer, quand même, puis elles partirent en direction de la maison Durée


*** Sur le trajet ***


Rolalalalala je suis tellement contente, tellement pressée de découvrir les nouveaux coffrets


Elle regarda à nouveau l'invitation

Tu penses qu'ils ressembleront à quoi ?!

Il fallait dire que Cassandre était devenue une dingue des macarons depuis quelques années maintenant. A cause de qui ? Ou plutôt grâce à qui ? Un seul nom comme réponse : Yolanda_isabel .
Elle l'avait connue à la cour de France, il fallait dire que cette jeune fille avait toujours des macarons sur elle, un jour Cassandre voulut y gouter et le coup de foudre eu immédiatement lieu ! Non pas le coup de foudre avec Yolanda_isabel hein , mais avec les macarons ! Et depuis, elle aussi , avait toujours une boite pas trop loin .

Le carrosse s'arrêta, elles étaient arrivées, la porte s'ouvrit et voilà les deux demoiselles à la Maison Durée. Un dernier coup, pour arranger sa robe , puis elle entra, à côté de son amie Hellina et salua timidement les personnes présentes d'un signe de tête.

_________________
Judas
A main tendue, main baisée, et Judas de suivre l'avancée souveraine d'une souffrante aux bras d'un fils. Il fallut se placer non loin, mais point trop près, juste en retrait derrière Ella , juste de quoi sentir son parfum sans être trop en lumière. Et tant mieux! Lorsque tout ce monde arrive. Alors non, on ne se présente pas, on ne se présente jamais, et ce n'est pas une question d'arrogance, d'orgueil ou de lassitude, simplement le besoin de voir sans être vu, de ne pas parler pour ne rien dire afin de mieux écouter. Têtes connues défilent, lui reste dans l'ombre de celle qu'il est venue regarder pendant qu'il est encore temps. Si Judas est volage, il n'en reste pas moins le volage d'une seule femme à la fois. Et si cette fois, sa lubie est la maitresse de maison, ainsi soit-il, il ne regarde pas les autres dames et leurs atours, il caresse des yeux l'épaule de La courtoise aux macarons.

D'ailleurs, de macarons, chez les Frayner personne ne fait d'éloges, bien que s'en laisse toucher le palais avec une infinie politesse. Rien ne vaut la cyprine et ses secrets qui ne seront jamais couchés sur une liste d'ingrédients aux couleurs bigarées, rien ne vaut de répondre à l'invitation du jour pour n'en savourer que l'aube. Si ceux qu'Ella a porté aux lèvres inconsistantes de Judas voilà de cela quelques mois ont été goutés et ont surpris, c'est sans doute que leur nom sonnait tant à l'amertume qu'à la lippe. Les macarons Malemortels auront sans doute le même attrait que ceux dédiés - au grand dam du seigneur - à la Della qu'il n'apprécie guère, du fait de quelques mots et bassesses dont seuls les hommes misogynes et les femmes libérées ont le secret.

Les enfants auront tout de même sa faveur, fait étrange, mais de deux blondes, le tout évoque tant. Une main coupée pour la petite De Josselinière et des nuits interminables près de la mère de la Kermorial. Faveur courte, car déjà on sonne l'annonce de l'officiel but de sa présence , de celles des autres. Ripailles douces, Judas n'est pas en appétit, de sa senestre se déloge les faveurs qu'il doit à Ella. Contre un coffret de Belladone, il faut rétablir l'équilibre, Judas reste un homme généreux quand il le désire. Et au creux de l'esgourde, pendant que l'on s'enchante d'un bout à l'autre de la pièce, l'homme dépose quelques mots à celle qu'il a choisit pour muse, hier ou encore un peu demain - puisqu'il le désire.


Ho bien sûr, ce n'est pas aussi noble qu'une fiole de parfum mais moins cavalier qu'un hanap de Bourgogne. Juste de quoi enchanter un macaron, à notre façon.

Au premier qui passera, Frayner fera le baptême de quelques gouttes, juste de quoi délester Ella de quelques maux lorsqu'elle sonnera son glas en un coup de dent bien senti.

_________________

IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!
Ella_duree
De sa place, elle les voit s'asseoir tandis qu'Ernest fait ce qu'il doit. Et maintenant qu'ils sont assis, elle voit bien mieux les visages et les sourires. Son autre là-bas accompagnée d'une pucelle et de la blonde Stilton, la petite Josselinière qui n'est plus si petite et n'en finit plus de surprendre le monde par sa taille aussi élancée qu'imposante, et qui est elle aussi flanquée d'une gamine.

Elle va pouvoir parler à Judas maintenant que les voilà seuls, tous les deux. Comme il lui semble qu'elle pourrait rester seule avec lui sans que jamais rien ne change et que la vie ne prenne pas plus d'emprise sur eux que nécessaire. Auprès de Judas, il lui semble qu'elle ne vieillira plus, qu'elle ne souffrira plus. Mais déjà, on la rejoint, Elle la rejoint et s'agenouille, manquant par la même craquer les coutures de sa robe, folie qui lui est offert, et mensonge en bonne et due forme, auquel elle répond par une main levée qui vient se déposer sur la joue de sa gitane. Le geste n'a rien de celui d'une mère à son enfant, Attia n'est pas une enfant, il n'en demeure pas moins tendre, et la main caresse la joue, cette main qui guérit petit à petit des brûlures occasionnées par ses trop nombreuses maladresses, puisqu'elle n'a plus à s'occuper de cuire les macarons. Et c'est un sourire doux qui est servi à l'italienne.


Tu m'as tant manquée, Attia. Où étais-tu quand tu ne me rendais pas visite ? Tu t'es mariée, je le sais mais après ?

Raconte moi Attia, tu es restée si longtemps loin de moi. Pourtant l'oreille est attiré par une voix contre elle, une voix mâle qui si elle ne trouve pas son écho dans les hormones de la Durée, trouve au moins son chemin jusqu'à son coeur. Et un instant, la tête se redresse pour considérer le Frayner. Dans un autre temps, à une autre époque, elle aurait pu se laisser aller à le séduire, à lui trouver quelques charmes et à lui expliquer par le menu la générosité de la Durée. Mais le temps est passé, et Judas lui offre plus que passion charnel et plaisir, il lui offre la paix et le calme, et pour cela, elle l'en apprécie encore plus qu'auparavant.

Restez avec moi Judas..

Ne me quitte pas. Et déjà le regard se pose sur la Des Juli, espérant secrétement que le satrape et ses charmes resteront à ses côtés au moins le temps que durera cette journée.
_________________
Attia.
La tendresse d'Ella lui fait du bien .
La question la terrifie.
Parler d'elle ?
Ce n'est pas ce qu'elle préfère faire ces derniers temps.
Pourtant pour une amie qu'on a pas vu depuis longtemps et qui semble moins enrobée de panache que la dernière fois, que ne ferait on pas ?

Elle sourit, passe le regard sur l'homme près d'Ella qui semble la couvrir d'une aura bienveillante.


- Ma fille est née, je me suis mariée... nous voyageons quand nous ne sommes pas en Bourgogne.

Elle ne dira pas pour l'autre enfant.
Elle sourit, profite de la caresse sur sa joue. Gestes tendres dont elle se délecte, d'abord Yolanda, puis Ella...


- Nous avons longuement séjourné chez ma soeur et son fiancé en Flandres... puis ensuite chez le frère d'Azkaban en Bretagne d'ou nous revenons.

Elle jetta un coup d'oeil en direction de Margot.

- j'y ai recueilli une jeune fille qui m'accompagne et m'aide, elle s'appelle Margonton mais je l'appelle Margot, ou Mignonne, comme toi.

Vois tu, en l’appelant ainsi , je penses a toi tous les jours.

- j'aurai du écrire...

Mais j'étais si fatiguée, épuisée du fardeau que j'ai porté pendant si longtemps.

- Tu m'a manqué aussi.

Les mains aussi usées a l'aiguille de la Gitane enveloppent doucement celle de sa soeur de coeur.

- Comment vas tu ? tu dois être si fière, ton fils est accompli, tu n'as plus de craintes à avoir...

Parle moi un peu de toi avant qu'ils ne reviennent te solliciter.
A cet instant la Des Juli rêve d'un moment avec la Durée, comme quand elle était venue parler Tomate et Cerise, enfants, orgueil, gloire et déchéance.

_________________

**********Je ne prend pas de commandes par MP/Commande=RP **********
Alice_liddell
Elle avait l'air de s'être un peu relevée. Sa maman qui était si triste quelques jours auparavant, sa maman qui avait l'air d'aller si mal qu'elle pouvait s'effondrer, sa maman qui semblait au bord de la rupture. Mais maintenant, elle avait l'air d'aller mieux Comme là. Elle était aimable, presque souriante. On aurait pu la dire heureuse. Elle allait d'un convive à l'autre, les saluant, offrant même un sourire particulier à certaines personnes qui lui était proche. Masque ou réalité ? La gamine était persuadée que, même si c'était en partie vrai, sa maman souffrait encore. Elle ne pouvait pas aller mieux si vite !

Alice n'était pas aussi forte que sa mère. Elle s'était préparée dans sa chambre. Mais depuis, elle y était restée. Même une fois habillée, aidée par les servantes. Même une fois coiffée. Elle restait assise là, le regard un peu vide. Depuis le "mariage", elle n'était plus comme avant. Elle avait perdue une partie de sa vitalité. Elle s'était déjà calmée, avant. Mais avant, ce n'était pas parce qu'elle n'avait pas envie. Elle essayé juste de rester sage, pour faire plaisir à Eilinn. Mais depuis le mariage, elle n'avait plus envie. Elle n'avait plus envie de courir partout, de jouer, de jouer avec l'ombre ou ce genre de chose. Sa maman l'avait ignorée quand elle avait fondu en larme. Elle savait bien pourquoi. La cérémonie ne devait pas être interrompue. Mais Alice était quand même triste qu'elle ne soit pas venue la consoler. Elle n'avait pas été méchante après. Elle avait bien essayé d'étancher un peu les larmes, bien qu'Alice, avec l'aide de Alénor-Marie, ait déjà bien réussi à atténuer les sanglots en amont. Mais Eilinn n'était pas venue tout de suite. Sur le coup, elle s'était sentie seule et abandonnée.

Et depuis, cela n'avait guère changé. Eilinn n'était pas plus distante que d'habitude. Elle avait son travail, elle ne pouvait passer son temps à s'occuper de sa gamine. L'albinos s'occupait comme elle pouvant, de son côté. Elle avait bien les leçons du précepteur, les entraînements martiaux qu'elle faisait, et tout autre chose, mais elle ne pouvait encore s'échapper de cette ambiance pesante. Mais sa maman, comme dit, semblait aller mieux. Elle avait beaucoup de choses à gérer avec la réouverture de la maison. Se plonger dans ce travail qu'elle aimait devait lui permettre d'oublier sa souffrance. La gamine n'avait pas cette liberté. Elle aurait voulu passer du temps avec sa mère, essayer de la consoler un peu, lui montrer qu'elle était quand même toujours là... Et puis surtout que elle, sa maman, lui montre qu'elle était toujours là pour elle.

Mais maintenant, elle ne devait pas le montrer. Elle devait être forte. Elle devait se vider la tête, ne plus penser à cela lors de la réception au moins. Mais c'était dur. Malgré le temps qu'il avait fallu pour adapter sa robe au port de son arme. Elle se sentait un peu plus forte, avec elle. Même si elle apprenait juste à la manier. Elle avait l'impression d'avoir une amie avec elle. C'était avec cette dague qu'elle s'entraînait. C'était avec cette dague qu'elle passait de nombreuses heures par jour à travailler. C'était peut-être au finale son amie la plus proche pour le moment. Si elle était avec elle, elle pourrait le faire ! Elle toucha un instant le pommeau de l'arme. Oui, elle était bien là.

La gamine descendit dans la salle de réception. Elle était déjà noire de monde. Plein de personne s'entassait ici, semblant attendre que les macarons n'arrivent. Il y avait plein de monde qu'elle ne connaissait pas. Ah si ! Il y avait bien une gamine qui ressemblait étrangement à Elizabelle. Peut-être sa soeur ? Elle lui avait dit qu'elle en avait une ! L'albinos ne l'avait jamais rencontré. Peut-être qu'elle devrait aller lui demander. En tout cas, elle semblait avoir à peu près son âge elle. Peut-être qu'elles pourraient même arriver à être amie ?

Mais elle n'avait pas vraiment envie d'aller la voir. Elle était là surtout parce qu'Eilinn le lui avait demandé. Si elle avait du choisir, elle aurait préféré rester en haut, à chercher comment elle pouvait vraiment aider Eilinn. Mais être ici participer à l'aider. Alors elle devait bien y être ! Mais ça serait mieux si elle pouvait être à ses côté, vraiment. Ainsi, elle pourrait au moins la soutenir par sa présence. Parce que elle, elle savait ce qu'il se passait derrière. Elle la chercha des yeux parmi les convives. Ah ! Là bas ! Souplement, comme lui avait appris quelques mois d'entraînement, elle se glissa entre les convives, marchant le plus vite possible. Puis, dans sa robe au vert pâle, tirant sur le jaune, elle tira doucement la manche de sa mère pour se faire remarqué et, sans dire une parole, lui fit juste le sourire le plus joyeux qu'elle put, en signe de soutien.

_________________
Linien_lamora
Ella Durée parla, et les invités s'installèrent. Ernest remplit son rôle, déposant des assortiments de macarons, permettant à certains de découvrir de nouveaux goûts, et Eilinn de son côté alla chercher les gâteaux, qui commençaient désormais à composer le catalogue de la patisserie, et qui étaient notamment servis pour des mariages.

Des Béatrice et des Aliénor furent ainsi déposés sur les tables, avec des cuillers pour que chacun puisse en déguster quelques morceaux. Les invités continuaient d'affluer, la vicomtesse d'Avize accueillant chacun d'eux en les invitant à s'installer.

Sa fille vint alors se réfugier dans ses jupons, et Eilinn lui adressa un sourire presque épanoui.


Veux-tu un morceau de gâteau ma chérie ?

Rien ne pouvait entacher cette journée. Ce n'était pas comme le jour de sa nomination en tant que Premier Maitre d'Hotel, un exploit alors qu'elle avait à peine quatorze ans, mais c'était l'aboutissement des sacrifices consentis.
_________________
Cl0e
~Il faut savoir se faire désirer ~


Et en bonne égérie, la veuve Albizzi fit son entrée, vêtue d'une belle robe qu'elle n'avait pas encore portée, et qui serait parfaite pour l'occasion. Aux couleurs de sa fleur fétiche, celle pour laquelle elle avait même son propre macaron dans la maison Durée.

Le voyage depuis le Limousin avait été court, bien plus court que si elle avait dû venir du Couserans, du reste, mais revenir ainsi en la capitale, lui rappelait toujours des souvenirs qui lui semblaient bien lointains.

A son arrivée - tardive certes -, était déjà présent du beau monde. Celui dont elle fut gouvernante, artistes aux doigts de fées, gourmandes en tout genre, et autre célébrité du Royaume. Beaucoup de jolies couronnes également. Elle ne comptait pas chercher mari en ce lieu, mais on lui avait toujours dit que c'est quand on cherche le moins que l'on trouve le mieux. Alors qui sait !

Enfin, elle se fit annoncer, et chercha des yeux les responsables de la boutique.
Elle repéra très vite Eilinn disposer quelques douceurs, et plus loin, l'auteur de l'invitation si prisée.

_________________
Ingeburge
Ses yeux pâles s'accoutumèrent à l'atmosphère particulière de la boutique d'Ella Durée et commencèrent à vagabonder çà et là. Aux taches indistinctes faites de couleurs et de formes se succédaient maintenant des visages et des corps parés d'atours. Elle reconnut ainsi le duc d'Orléans et la comtesse d'Igny, ainsi que le seigneur de Saint-Côme en train d'installer sa mère. Et elle vit tout aussi nettement l'entrée de la vicomtesse de Cauvisson qui se fraya aussitôt un passage vers son vassal. Instinctivement, elle fit quelques pas vers l'arrière, mettant Aelith entre elle et le monde, autant que faire se put. La certitude d'avoir été approchée la tira de sa lointaine observation, elle sentait avant même de la voir la moindre percée dans l'espace qu'elle estimait lui être vital et ses yeux se posèrent sur Charlemagne, c'était lui qui avait osé. Elle ne recula pas, il en avait le droit et elle répondit d'un ton égal :
— C'est bien, Votre Altesse.
Ce qui était la plus stricte vérité. S'il était venu, c'est qu'il avait été invité et il fallait qu'il apprenne à tenir son rang, en toute circonstance. Mais l'assentiment concédé ne sonna pas comme celui qu'un percepteur donne à son élève, c'était simplement une évidence et ce fut exprimé comme tel.

Une autre vague d'arrivée avait eu lieu, amenant dans le magasin la dame de Lusigny, Attia des Juli une fois croisée lors d'un autre événement mondain, la marquise de Nemours qui fila vers cette femme en zinzolin rencontrée à Cauvisson et qu'elle savait depuis lors être la mère d'Ernest et celle qui comblait les palais du tout Paris. La vicomtesse d'Avize fit alors son apparition avant de prendre la parole pour s'adresser à tous ceux s'étant déplacés pour la réouverture de la maison et Ingeburge s'entendit citer, avec deux autres noms. Zut. Pas à cause de l'identité des deux autres honorés mais zut parce que la première avait l'air d'être absente – ce que confirma la question d'Eilinn posée à Keridil – et que le second ne se présenterait pas. Hum. La duchesse d'Auxerre, néanmoins, inclina légèrement la tête vers la Melani, geste qu'elle réitéra pour Ella qui les invitait tous à prendre place et confirma ce qu'elle avait cru comprendre en lisant le carton d'invitation. Autre inclinaison du chef pour Ernest qui venait de l'accueillir courtoisement et auquel elle répondit tout aussi poliment :

— Merci à vous, Monseigneur, pour cette invitation.

Et puisque l'on pouvait désormais s'asseoir, Ingeburge se débarrassa de sa mante et s'assit, choisissant une table à une extrémité et s'arrangeant pour se trouver au milieu, entre sa vassale et le jeune duc du Nivernais : la première serait un rempart flamboyant sachant anticiper le moindre souhait de sa suzeraine, le second serait, avec sa mine dégoûtée, une autre sorte de défense. Dûment encadrée et dûment protégée par cette table devant elle, Ingeburge regardait maintenant Yolanda Isabel accompagnée d'une autre enfant se courber devant elle. La Prinzessin ne laissa rien échapper, la dernière fois qu'elle avait parlé à la blonde Josselinière, c'était pour faire savoir, et à sa manière, qu'elle ne goûtait ni l'outrage subi, ni le départ annoncé; elle était bien capable, surtout en entendant l'entrée en matière qui lui était servie, de lâcher une autre saillie atrabilaire. Mais dans le monde d'Ella, tout était pastel, fruité, doux, sucré et tout devait demeurer ainsi. Alors, à défaut de pouvoir être elle-même pastel, fruitée et douce, elle sacrifierait au sucre et elle se laissa tenter non pas par des macarons mais par un gâteau rond, moelleux et fourré d'une crème que sa première bouchée lui indiqua comme étant aux fruits rouges. Un second morceau lui révéla la framboise et elle la savoura, lentement, avec application. Tamponnant doucement ses lèvres avec son mouchoir tiré de la manche de sa houppelande de taffetas noir, elle dit tant à Aelith qu'à Charlemagne :
— Vous devriez goûter celui-ci.
Et elle désigna de sa petite cuillère le gâteau qu'elle venait de goûter, ignorant tout à fait qu'il avait été créé en l'honneur de la mère de son jeune voisin.
_________________
Ingeborg aka Ingeburge aka Montjoie aka chuipavotlarbin.
Armes qui seront refaites, un jour.
Roi d'Armes de France, duchesse d'Auxerre, bla bla bla bla bla.
HS.
Elina
La brune d'Acoma, était assise dans la nursery au milieux de ses deux enfants. Sa fille violette dessinait sur une toile, bah oui la petite voulait faire comme maman! Maman était peintre, violette aussi voulait être peintre! Lénaïc lui, qui ne restait jamais en place bien longtemps courait d'un bout à l'autre de la vaste pièce, non sans sauter au cou de sa mère toute les deux minutes, ce qui faisait rire au éclat la jeune mère. Elle profitait de cette douce journée près de ses enfants. Aujourd'hui elle avait décidé qu'elle ne travaillait pas! Le conseil Ducal et le Ministère pouvait bien se passer d'elle une journée non?!

Honorable?? pas de réponse.... Humm Demoiselle d'Acoma? Cette fois la tornade releva la tête vers la gouvernante. Oui venant tout juste de prendre ses fonctions de Minsitre, elle n'avait pas l'habitude qu'on s'adresse à elle par ce nom, et ne se reconnaissait pas. Va falloir t'y faire ma vieille!

Je crois que la Vicomtesse est.....

-Hellinnaaaaaaaaaa 

La brune sourit à sa gouvernante. En effet la Vicomtesse était là! Elle se leva donc pour descendre rejoindre son amie.

Ouiiii? 
-Prépare toi vite , nous partons ! 

Hein??? quoi?? Comment? Ah non, non et non, pas aujourd'hui hein! Qu'avez encore blondie comme idées farfelue derrière la tête!

-Mais euh.. où ? 
-Pas le temps nous sommes en retard vite ! 

La d'Acoma se fit emporter par la blonde, direction sa garde robe. Elle ne put s'empêcher de rire devant les agissement de Cassandre. Non mais c'était quoi se bordel là, de 1 elle se faisait kidnapper, et de 2 elle ne pouvait pas même choisir sa robe!
Heureusement, Cassandre sortie une des nouvelles robes d'Hellina, qu'elle adorait. Elle enfila la magnifique robe et écouta la blonde qui disait enfin le lieu de rendez vous.


Ah ouiiii j'ai reçus l'invitation moi aussi. J'hésitais à y aller, maintenant je n'ai plus le choix d'hésiter ou pas.

Elle ne put s'empêcher de rire, et une fois prête, monta embrasser ses enfants, et donner quelques consigne à la gouvernante. Puis c'était partie pour une journée gourmandise!

Le trajet fut long, très long. Bin oui les deux folles venaient de Lorraine, ce n'était pas la porte à côtés non plus. Mais ce n'était pas des plus pénibles, les deux amies discutant à tord et à travers, passant d'un sujet à un autre dans un bond, avec leur volubilité habituelle.


Tu penses qu'ils ressembleront à quoi ?!

Hummm aucune idées!! Mais j'ai si hâte. Mmmm je me vois déjà croquer dedans!
La brune éclata de rire, oui les macrons étaient son péché mignon, et elle ne pouvait pas résister bien longtemps devant eux...
La carrosse s'arrêta enfin. Elles étaient arrivées!!!! Oui bon du coup l'état d'excitation de la blonde avait déteins sur la brune. Elles sautèrent presque du carrosse pour pénétrer dans la maison d'Ella durée. La Vicomtesse et elle même se firent annoncer, et les deux amies se mêlèrent aux invités. Que du monde.... Oui en même temps pas très étonnant vue la réputé des macarons.


Vient blondie, rapprochons nous!

Elle prit la main de la blonde, et se faufila au milieux des invités, pour êtres au première loges. C'est qu'elle avait hâte de les voir ses fameux macarons. Avec amusement elle se pencha à l'oreille de Cassandre.

Je sens qu'au retour le carrosse va craquer sous la montagne de boite qu'on va acheter...
_________________
Della
Je n'aime pas les macarons, je n'ai jamais aimé les macarons.

Il arrivait quelques fois à la Mirandole de parler toute seule. A dire vrai, cela arrivait de plus en plus souvent. S'en rendait-elle compte ? Sans doute pas.
Il est vrai que les mois qui venaient de passer avaient été délicats et les événements qui s'étaient déroulés avaient mis ses nerfs à rude épreuve.
Mais Della est un peu comme un soufflé. Elle gonfle, elle gonfle, elle gonfle et puis...pouf, tout retombe.
Le jour qui nous intéresse, aujourd'hui donc, elle est même toute raplapla.


Mais qu'est-ce que j'irais faire là ?

L'invitation était entre les mains de la Duchesse qui la relisait pour la vingtième fois.
...nous aurons le plaisir infini de vous dédier une création gourmande que vous nous avez inspirée...

Et en plus, j'inspire des "créations gourmandes"...Suis-je donc si grosse que cela ?

Devant son miroir, elle tourna une fois encore, sur toutes les coutures, reluquant si devant, si derrière, elle avait pris de l'embonpoint.
Certes, son ventre, ses hanches et sa poitrine avaient pris des formes plus amples depuis Clément...mais pas au point qu'on la soupçonne d'être goinfre, quand même !


Pfff...même pas que je suis grosse !

Hum...et si j'y allais, rien que pour leur montrer que je ne suis pas grosse ? Ha ! Ils en feraient une tête, tous...


Evidemment, Kéri Chéri, lui, il y allait, c'était certain. Kéri et les macarons, c'était une longue histoire d'amour...
Après un dernier soupir, la décision tomba : Paris, tu me reverras !



Jour J.

Paris, ça pue.

Ca faisait longtemps qu'elle n'y avait pensé à cette phrase.
Autrefois, lorsqu'elle n'était encore qu'une toute jeune fille de bonne famille bourguignonne, elle avait horreur de Paris.
Depuis, différents événements, différentes fonctions l'avaient conduite en la Capitale.
Tant et si bien que son nez s'y était habitué.
Mais là...cela faisait un long moment maintenant qu'elle n'était pas revenue...et Paris, ça puait bel et bien, même quand on logeait à l'Hôtel de Bourgogne.


Trésor, partez devant, il faut que je change...Clément vient de rendre son repas sur mon épaule.

Les joies d'avoir des enfants...Mais pourquoi ne l'avait-elle pas laissé en Orléans, ce petit bout d'homme ?
Bah, sans doute parce qu'elle en était folle, de son fils, la Duchesse...et que le laisser loin d'elle était un déchirement.

Bref.
Elle se changea, s'habilla d'une superbe robe made by Clarinha qui soulignait sa silhouette, montrait bien qu'elle n'était point grosse. Elle fit vêtir l'enfant de son plus bel habit, car aujourd'hui, Clément ferait sa première sortie officielle à Paris. Na !


Maison Ella Durée.

Que de monde !
Et du beau...rholala...Tout d'un coup, Della fut heureuse d'être venue et d'être venue avec son fils, plus encore.

On la débarrassa de son manteau et elle se tint, à l'entrée de l'endroit, cherchant des yeux son époux ou Clarinha, voire les deux...ou encore d'autres personnes avec qui elle bavarderait bien un peu, tenant Clément tout contre elle, fardeau précieux.


Le bonjour !
Lança-t-elle, un peu à la volée, pour qui voudrait l'attraper.
_________________

- Et vot'blason, Duchesse ?
- Euh...il est là, quelque part dans les malles...'pouvez chercher. Attention à ne pas tout déranger !
Judas
L'Au revoir!

Mais non, il ne l'a pas dit. Frayner sait se tenir, quoi que. Alors que dans le dos d'Ella les doigts fins dessinent de fines arabesques cachées à la vue de tous, il regarde ailleurs s'il y est, réfléchissant à laquelle de ces petites choses l'on pourrait assimiler la blonde retardataire. D'Ella à Della, il se fait absent, dans le murmure d'un " Bien sûr que je resterai..." . L'acte de présence reste quiet, l'aura couve la mère de la maisonnée presque jalousement. Il a rendu son regard à la dénommée Attia comme on observerait un joli meuble, sans plus, plus préoccupé par l'envie de se faire servir un rasade digne de ce nom que par les converses d'outre temps.

_________________

IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!
Aelith
Elle connaissait sans connaître.

Attia, de réputation; Stilton, depuis le plaid orchestré par le Prince de Pontoise; Cauvisson, pour avoir été invitée sur ses terres; et la blonde Mirandole, pour avoir travaillé à ses côtés, à l'époque où la Flamboyante était installée à l'Ambassade. Mais aucune personnellement, aucune intimement; aucune, donc. La présence de la Prinzessin, sans qui elle ne serait d'ailleurs pas présente, avait donc cela de rassurant qu'Aelith la connaissait: sans rien savoir de ses pensées - la Froide ne quittant que rarement l'impavidité qui était la sienne -, elle pouvait deviner ce qui la poussait à agir, ce qui justifiait ses décisions. Elle savait ainsi pertinemment pourquoi elle l'avait laissé pénétré en première dans la boutique Durée, elle savait tout aussi bien ce qui l'avait fait s'asseoir entre Charlemagne et elle-même.

Et désormais, la Flamboyante appréciait avec délicatesse le gâteau qu'elle avait été invitée à goûter. La petite cuillère était maniée comme une arme, détachant avec précision et netteté les quelques morceaux de gâteau qu'elle portait jusqu'à sa bouche.


―Délicieux, commenta-t-elle, reposant la petite cuillère dans le même temps, ignorante également de l'histoire du macaron - novice encore en la matière, la Dame d'Augy ne connaissait, banalement, que les macarons aux fruits, simples. Simplistes.

D'ici peu, les nouveaux coffrets seraient dévoilés: il s'agissait de conserver l'appétit.

_________________
Mariealice
Tout le monde s'installait, s'asseyait à droite et à gauche, entre personnes de connaissance, histoire de deviser, de rien et de tout. Ou de choses intéressantes après tout elle n'en savait rien. D'autres encore entraient. Pouvait-on parler de retardataires? Et bien point d'heure sur l'invitation et en même temps la fête avait commencé. Alors allez savoir.

Les gens se croisaient, les gâteaux apparaissaient, on aurait dit un parfait ballet. Répété pendant des heures, dirigé par elle ne savait qui entre les trois possibles, réglé au millimètre près pour que rien ne puisse entacher cette journée. Elle, elle ne parlait pas, se sentant peu appropriée à cet endroit, si tant est qu'une personne puisse l'être à un lieu quelconque. Les gâteaux furent admirées sans être touchés, non qu'ils n'aient l'air bon mais parce qu'elle n'avait pas faim.

Silencieuse, elle restait là.

_________________
Blanche_
Bonjour.

Lui répondit une autre voix, derrière elle.
L'ombre s'était posée sur ses joues et son cou, hâle doré qu'elle attribuait au mois de mai passé à Valdecorneja aux fêtes de présentation de Liborio Borgia. Elle n'avait pas son fils dans ses bras, elle l'avait à la main, tenant sa paume dans une paire de gants blancs. Ou qui avaient été blancs un jour, parce que après ce long voyage...
Ils ne l'étaient plus vraiment.

Elle ne vit pas Clémence.
Elle vit seulement plein de gens. Et au milieu de ces gens, une femme. A peine arrivée, à hauteur de voix, à hauteur de bras. La bienséance lui interdit de lui tendre les siens. Elle s'autorisa cependant à la héler ainsi, sans commune douceur, protocole terni.
Poussant le vice jusqu'à imposer sa venue, sa surprise à Della comme une évidence. Ne nous sommes nous pas quittées hier? Ne nous sommes nous pas écrit des mots et nos maux? Della, ma chère... Tu es si Bel


Le petit bout d'homme-ci, ne serait-ce pas mon filleul? Qu'il est beau!

Son visage irradia un sourire maternel, alors qu'elle serait plus la paume de son propre enfant. Certes, il était bâtard.
On ne pouvait pas tout faire à la perfection non plus.

_________________
[Bannière en construction]
Della
Blanche...

Le nom fut soufflé plus qu'il ne fut prononcé, léger, presque irréel, tendrement.
Le visage de Della s'illumina tandis qu'elle se tournait vers la Colombe, si belle.


Si fait. C'est bien lui.

Si Clément n'avait pas été dans les bras de sa mère, celle-ci aurait tout bonnement enlacé sa Mie, sans trop se soucier des convenances, de ce qui était bien ou ne l'était pas. L'enfançon regardait déjà d'un air soucieux sa marraine juste avant de cacher son visage dans le cou de sa mère.

Allons, Clément. Dites bonjour à votre marraine.
La mère tourna l'enfant en direction de Blanche tandis que son regard se posait alors sur le rejeton de cette dernière.

Oh, mais qu'il est déjà grand... Une main se perdit dans la chevelure du gamin puis l'attention revint tout entière sur la Colombe.

Je ne m'attendais pas à te voir ici. Tu es donc en France...
Un rien de reproche dans la voix..."et tu ne m'as pas écrit pour m'avertir."

Comment va ton époux ? Celui-là qui t'a ravie.
Le mien doit être quelque part par là.
_________________

- Et vot'blason, Duchesse ?
- Euh...il est là, quelque part dans les malles...'pouvez chercher. Attention à ne pas tout déranger !
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 16, 17, 18   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)