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Information and comments (2)
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[RP] Maison Ella Durée.

Keridil
Le ventre du Duc d'Orléans commençait à gargouiller quand le vrombissement fut, par chance, recouvert par l'accent de Clarinha. Sa mise était surprenante. Elle avait troqué son habituel bliaud contre une tenue un peu plus riche, à tel point que l'Amahir commençait à se demander si la lusitanienne n'était pas la responsable d'un trou dans les caisses de Montpipeau. Néanmoins, comme il s'agissait de paraître, le jeune coq se félicita de montrer des serviteurs si richement vêtus, et toujours moins que lui ; ainsi montrait-il à chacun l'opulence et la bonne tenue de sa maison. On n'est pas miséreux à Orléans, moins encore à Montpipeau, et remercions là, entre autre, tout le trafic de cadeaux diplomatiques qu'une riche et belle carrière d'Ambassadeur vous permet de faire.

Bonjour Clarinha. Ainsi, vous sortez ?

Ceci n'était pas un reproche, mais une constatation des plus primaires.

La Duchesse sera bientôt là. Clément a fait des siennes avant que nous ne partions, aussi ai-je pris les devants.

Et puisque tout le monde s'inquiétait de Della, et non de lui, le Duc se renfrogna un chouilla quand il dut répondre à Eilinn.

Elle viendra, Vicomtesse, elle viendra.

Et là voici justement qui venait.

Alors après un clin d'oeil à Ella Durée en retour du sien et en souvenir d'un retour inopiné en enfance, Keridil s'en fut vers la blonde, sans s'occuper de Clarinha, auprès de laquelle il n'avait nul besoin d'excuser un départ - le rustre.

Ma Mie vous voici.

Constatation primaire, encore une fois.

Bonjour, jeune homme.

Ca, c'était pour Clément, qui était la fierté de son père, et la prunelle de ses yeux. D'ailleurs, Keri Keri aurait bien dit à la foule avec un air niais : "C'est mon fils. Huhu."

Votre Magnificence, quel plaisir de vous voir.

A Blanche, oubliant allègrement qu'il avait laissé une de ses lettres sans suite, et pour cause, icelle demandait des nouvelles d'une Della qu'il avait alors fait enfermer dans une Tour pour cause de parti pris un peu trop flagrant pour la Fronde.
Enfin, l'Amahir se sentait retrouver une position tenue un temps certain auparavant. Il était à Paris, entouré d'une certaine société, et des meilleurs, et s'il ne pouvait que regretter qu'une bourgeoise aie tant les attentions de la noblesse - et de lui-même d'ailleurs - il ne put s'empêcher cette remarque à haute voix, en avisant du regard la foule qui réunissait les égéries d'un passé pas si lointain.

N'avez-vous pas l'impression que notre chère Béatrice - paix à son âme - pourrait entrer d'un instant à l'autre et qu'alors, tous, nous nous plierions sous son regard bienveillant.

La Reine de France - une vraie, pas une rousse complètement idiote - lui manquait, et là se trouvaient tous ceux qui avaient été de ses amis, ou presque. Pour peu que l'on eut été fou, l'on aurait profité de l'occasion pour couronner Charlemagne.
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Jenifael..luna
La princesse,mit à déguster l'un des gâteau présenter,Anne avait récupérée le marron, - moche - avait déclarée la demoiselle,et laisser le rond à la jeune fille.Du monde entra,elle n'y prêta aucune attention,dégustant le gâteau,avec délice,puis elle regarda même avec envie celui d'Anne au final.Enfant,elle avait reçu une leçon de la part d'Axel : " Il faut soigner ses dents,sinon elles deviennent toutes noir,ne mange pas trop de sucre " et c'est sur cette pensée,qu'elle manga avec délice,l'une des pétales sucré sur son gâteau.Quelqu'un parla : " N'avez-vous pas l'impression que notre chère Béatrice - paix à son âme - pourrait entrer d'un instant à l'autre et qu'alors, tous, nous nous plierions sous son regard bienveillant. "
Aussitôt,la demoiselle posa son regard vert & marron mêlé,sur l'Altesse Royal présent.Un regard plein de souvenir,le souvenir d'une mère,vêtu de bleu et de blanc,à son mariage,de la belle jeune dame,qui n'était autre que sa témoin et cousine,de la vieille Jehanne et de son filet à cheveux ... De la même cousine,assise sur un trône,lorsque sa douce sœur était devenu pupille,des mots,laisser sous les tapis du Louvre,espérant convaincre l'ange de revenir,ne supportant pas d'être l'aînée ... Il paraissait,qu'elle avait également rencontré la cousine de sa mère petite,mais ça elle était trop petite pour s'en souvenir réellement.Puis,comme depuis un an,que sa mère était tomber malade,puis morte,elle se concentra sur le gâteau,ne regardant pour une fois,aucune des personnes présente,aucune des belles robes ... Si pour certains la première Reyne élu,évoquer une amie ou une mère,pour elle,cela évoquer son deuil,et la maladie qui s'en était suivit de sa mère,maladie,qui l'avait conduit à la mort,ainsi que les jumeaux,qui venaient de naître.
Puis,sa petite voix,se fait entendre :


"- Anne,je n'est pas de famille ... Il faudra que je quitte Axel bientôt,profitons de cette journée,pour manger des sucreries,une fois que nous aurons quitter Axel,nous n'en aurons plus,car il faudra que je soit une adulte,comme il faut "

Des paroles,réfléchit,depuis trop longtemps,pour la princesse,la princesse qui prend conscience,du nombre de deuil,mais aussi du besoin de grandir enfin réellement,pour mieux vivre.[/i]
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Gnia
[Faites comme si on n'était pas là. D'ailleurs nous ne le sommes plus. - Le matin, conclusion d'une visite piquante et sucrée.]


Un discret sourire accueillit la jeune Melani qui 'avait plus rien de la jeune fille qu'Agnès avait croisé quelques étés auparavant à Vergèze. Et bien plus qu'officiant derrière l'autel, elle semblait ici évoluer en parfaite harmonie avec cet univers, semblant même presqu'épanouie.
Pragmatique quant à la situation de ses visiteurs matinaux, la Vicomtesse disparut un instant pour revenir avec un bel et sobre coffret de bois qui s'ouvrit sur des pâtisseries aux couleurs sombres, presque menaçantes.

Le sourire se fit plus large, étirant la commissure des lèvres lorsque Eilinn annonça le nom donné à la nouvelle création et les parfums choisis pour incarner le caractère de son époux.
La main plongea dans le coffret ouvert, se saisissant de l'un des fragiles et éphémères objets d'art culinaire, lorsqu'une autre voix émergeant de l'arrière boutique les invita à y entrer.
Agnès fourra le macaron entier dans sa bouche, laissant fondre la fine croute sur sa lange et son palais, tandis qu'elle suivait son époux jusqu'à la matriarche.
Elle s'était enfin décidée à mâcher lentement le contenu de sa bouche lorsqu'Ella s'adressa à elle et lui confia les précieuses créations de la maison Durée.
L'oeil embué tant par le raifort que par la pointe d'émotion engendrée par l'attention simple et désintéressée, Agnès hocha lentement le chef, dardant son regard bleu sombre dans celui, fatiguée, de leur hôtesse et une fois le macaron avalé, elle lâcha un sobre


Soyez-en remerciée Maistre Durée.

Un dernier salut empreint de gravité à la trilogie Durée, et le couple s'éclipsa.
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Maria_evalenna
["Vous êtes Comtesse, il vous faudra agir comme telle." dixit Yolanda. Phrase qui résonnait dans la tête de la brune depuis des jours...]

Et comment sauter à pieds joints dedans? En recevant une invitation pour la présentation des nouveaux macarons de la Maison Durée.

Oui mais... la Comtesse-novice-brune ne savait même pas ce que c'était qu'un macaron. Enfin si, elle en avait entendu parlé, même déjà vu, dans une autre vie. Là, on l'invitait à se rendre dans la Prestigieuse Maison spécialiste du genre.... Le souci c'était qu'elle ne savait point comment se comporter dans ce genre d'évènements...

Eva avait revêtu pour l'occasion l'une des rares robes qu'elle possédait, simple, celle qui pouvait se porter en toute circonstance, et redéfinit correctement ses longues boucles brunes. Elle n'allait pas y aller en uniforme non plus, elle devait faire des efforts...

La route fut longue jusqu'à Paris. Le Maine ce n'est pas la porte à côté quand même. Et les voyages en carrosse... Hum... passons les détails...
La voilà donc devant la Fameuse Maison aux Macarons. Elle hésita un instant avant de descendre, pas vraiment encore prête à aller, seule de surcroit, dans ce genre d'endroit. Une grande première. Et elle ne connaissait personne...


Bon allez décides toi! Si tu n'y vas pas maintenant, tu n'iras jamais!

C'est bien vrai ça. Elle mit pieds au sol, et entra, non sans une timidité palpable, dans la Pâtisserie... Elle écarquilla les yeux d'émerveillement, comme une enfant devant un nouveau jouet -ou devant une vitrine de friandises, ce qui serait plus adéquat en fin de compte!. Elle qui n'avait jamais mis les pieds dans ce style de lieu, et toutes les personnes présentes étaient d'une élégance! Élégance qu'elle était bien loin d'avoir... La brune sentit ses joues rosirent, mal à l'aise pour le coup, adressant un sourire timide et un discret "Bonjour" à ceux dont le regard croisait le sien... tout en cherchant -ou priant, au choix- pour en croiser un de connu...

Alors qu'est-ce qu'on fait? On reste ou on part en courant?

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Maria-Evalenna de Réaumont Kado'ch di Campiglio // Bannière en cours de modif.
Ella_duree
Dans son dos, Judas.
Face à elle, Attia.

Deux pour une, deux moitiés d'elle-même, deux autres qui sont là et qui racontent une histoire, la leur, pas la sienne, plus la sienne, et quand bien même.. Il faudra raconter et dire à la Des Juli, en faire le récit et en gratifier Judas, puisqu'il est là. Dans ses mains, la sienne et il lui semble qu'à tout moment, une devineresse pourrait sortir comme un diable de sa boîte pour lire qui la ligne de vie, qui la ligne de coeur, toi, tu cries, toi, tu meurs.


Que de chemin pour toi, mon Attia. Tu me la montreras n'est-ce pas cette petite, est-elle jolie comme toi ? J'espère du moins qu'elle aura ton caractère..

Ainsi la relève sera assurée des deux côtés et nous n'aurons rien à craindre. Le regard se porte sur Ernest, un sourire tendre s'affiche. Fallait-il parler d'enfants ? Evidemment.

Oui, je suis fière. Qui aurait pu croire qu'un Durée serait vicomte et seigneur. Pas son père, pas moi. La roue tourne.

Ce n'est plus de la fierté, c'est de l'orgueil, en dépit de la maladie, la lippe se fait hautaine. Vengeresse, elle a sauvé la mémoire de leur amour. Leur fils vivra et regardera de haut ceux qui s'aviseraient de médire de lui. Et cette situation, il la doit à une jeune fille, à une jeune noble qui s'est affiliée à une famille de bourgeois pour financer sa liberté.

Ils sont beaux, n'est-ce pas.. Ernest, s'il te plaît, sers donc un verre à mes amis, mon Chaton. Et moi aussi..

Subjectivité toute maternelle qui s'adresse tant à Attia qu'à Judas, alcoolémie toute maternelle aussi, du reste. Mais au retour du fils prodige, déjà la main libre se lève en direction d'Ernest et Eilinn.

Procédons voulez-vous.

La chose est dite, les égéries sont rappelées à la mémoire. Et entre les mains d'Eilinn, et d'Ernest, les coffrets dansent qui rejoignent leur muse au fur et à mesure de l'exposé bien travaillé. Un sourire fin qu'elle leur sert, qui se veut léger comme ses protégés. Tenue, la voix tente de se faire une place dans la boutique surpeuplée, entrecoupée de silences et de soupirs.

Je m'en rappelle comme si c'était hier, une jeune femme a franchi la porte de ma boutique, personne ne connaissait la veuve Durée, votre humble servante, et cette jeune femme m'a offert une amitié et la gloire. Piteusement peut être, je lui ai dédié mon premier coffret. Je lui ai offert les Etincelants. Ce n'est pas la seule à m'avoir fait confiance, une autre femme m'a offert cette estime que toute bourgeoise rêverait d'avoir, et plus encore, que toute personne aurait voulu avoir.. Pour elle, j'ai créé Madame Royale. Et parce qu'une reine ne saurait se départir de son entourage de jeunes filles en fleurs, parce que le jasmin exotique se marie avec l'élégant coquelicot, et parce qu'elles allaient si bien à cette souveraine, je lui ai rajouté Les Délicats et Les Magnifiques. Je vous parle d'un temps où les jeunes filles étaient douces et protégées, d'un temps où la guerre n'avait pas pris cette ampleur, d'un temps dont nous aurions du profiter. D'un temps qui avait jusqu'alors épargné les pucelles et les damoiseaux, d'un temps qui m'a permis de rencontrer Les Innocentes. D'un temps qui a vu briller les jardins du Louvre lors de la Semaine de la Mode, illuminés de milles feux, et pour eux, sont nés du génie de ma bru, Les Doigts d'Or car ceux-là, sont les enfants d'Eilinn Durée. Et les Doigts d'Or que sont-ils sans leur idole.. Et c'est pour celle-ci qu'ont été conçu Les Sérénissimes.

Elle parle tant que sa gorge s'en irrite, que le souffle lui manque, une gorgée de vin et déjà, elle continue, voix éraillée, essoufflée.

Et que seraient les macarons sans gourmande digne de ce nom ? Je vous vois Gourmande, et Les Féériques sont tout à vous. On ne peut en dire autant du Faucon Noir qui avait été créé à l'attention d'un homme.. Jusqu'alors unique représentant de la gente masculine, mais nous avons appris que le récipiendaire n'était plus et que sa soeur, la jeune Jeneffe n'avait pu se libérer.. Et puisqu'il faut arriver à la fin, voici Les Améthystes, non point à la violette mais à l'eau de vie de violette et à la myrtille pour plus d'acidité et d'originalité. Vous m'avez offert la gloire et la richesse. Vous avez fait la Durée.. Bon appétit à vous.

Repos, soldats. Ah bon ? Non pas.

Sans oublier celle qui m'a appris quand je pensais lui offrir mes conseils, celle qui m'a soutenue et me soutient encore. Celle qui a été l'inspiratrice du Double Jeu

Décidément, c'est une manie qu'elle a cette chère belle-mère de mettre sa bru sans cesse au devant des regards. Peut être pour lui imposer une assurance qu'Elle n'a que quand Il est là. Allez savoir..
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Alice_liddell
« Veux-tu un morceau de gâteau ma chérie ? »

Et elle lui disait ça en souriant. En souriant ! C'était la première fois depuis des mois qu'Alice avait vraiment l'impression de voir Eilinn heureuse. On aurait dit que ces journées passées à faire de la cuisine, à confectionner des centaines de macarons, ainsi que des créations qu'elle ne devait présentée que ce jour-ci. Des gâteaux ! La gamine avait même était interdite de rentrée dans les cuisines. Elle pouvait même plus aller se chercher à manger quand elle avait. Bon, déjà qu'Eilinn n'appréciait pas vraiment qu'elle fasse ça avant. Mais il y avait toujours eu un gentil cuisinier pour lui donner un bout de pain avec de la confiture. Et puis de toute manière, il suffisait de leur faire un grand sourire et d'être toute excitée par la nourriture pour qu'ils vous en donnent un peu, alors l'albinos avait vite compris le jeu à jouer. Mais cette fois-ci, elle n'avait même pas pu entrer dans la cuisine. Eilinn s'était barricadée dedans, et c'était impossible d'y faire ne serait-ce qu'un pas.

Mais en même temps, cette bonne humeur faisait un pincement au cœur de la gamine. Elle avait essayé pendant des semaines d'apporter un sourire franc sur le visage de sa maman. Quand c'était la Volpillat qui le lui donnait, elle pouvait lui en vouloir, mais c'était moins dure. Là c'était juste de la cuisine et des gâteaux. Elle avait perdu face à des gâteaux. Alors qu'elle avait essayée dure pendant des mois. Alors qu'elle avait tout fait pour être utile à EIlinn. Même apprendre les armes, c'était pour elle, au début. Maintenant, elle s'amusait beaucoup à le faire, mais elle avait commencé pour pouvoir être proche d'Eilinn. Mais elle n'arrivait rien à faire. Elle était juste un poids pour Eilinn, hein. Elle ne pouvait pas l'aider.

Mais aujourd'hui, c'était la journée d'Eilinn ! Elle ne devait pas la lui gâcher. Alors elle devait prendre sur elle. Au moins pour quelques heures. Il fallait pas encore montrer à Eilinn qu'elle était triste. Et puis, comment elle aurait pu comprendre ? Elle allait lui dire qu'elle était pas un poids. Mais c'était juste pour faire plaisir à l'albinos que sa maman lui disait cela, hein ? Parce que c'est vrai, c'était juste un poids, elle pouvait rien faire pour aider Eilinn, et elle l'embêtait tout le temps. Elle pourrait peut-être en parler à Aliénor Marie. Elle serait peut-être ce qu'elle pouvait faire pour aider sa maman !

Bref, pour le moment, il fallait pas être triste. Relevant la tête vers le visage de sa mère, la face de l'albinos s'éclaira d'un grand sourire. Même si on pouvait sentir une pointe de tristesse dans les yeux, elle essayait de son mieux de la camoufler.


« OUI ! répondit-elle. »
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Clemence.de.lepine
Elle n'a pas le temps de lui répondre, de lui dire qu'on dit « Clémence », tout simplement, de froncer les sourcils et de rétorquer qu'elle n'en a pas vraiment, d'amies, que tout s'enchaîne, se délient des langues et s'agitent des mains. Elle glisse un regard vers le fils, l'héritier de la boutique, et savoir que le voilà Vicomte d'Avize l'étonne. Eilinn est mariée ? Eilinn reprend la boutique ? Voilà qu'Eilinn devient alors princesse des macarons et qu'elle donne à un petit bourgeois une couronne vicomtale. Les nouvelles sont foison.

Elle fait comme les autres, elle se dirige vers la table, y prend place et patiente. L'arrivée de Yolanda, et son enthousiasme, la prennent de court et elle se contente d'abord de la regarder, les yeux grands ouverts, sans prononcer un mot. Dans sa dernière lettre, elle était tellement... dépitée. Et la voilà au meilleur de sa forme. Enfin, Clémence se décide à sourire. Elle tend la main, attrape les doigts de Yolanda et y dépose un baiser aérien. Puis, elle la dévore des yeux, presque admirative de la voir aussi changée.


Mon Dieu vous voilà presque une femme.

C'est fou ce qu'en quelques mois, les enfants peuvent grandir.

Vous n'êtes pas en retard, cela commence à peine. Que signifie boudig ?

Et hop, de chiper un Féérique et d'y croquer délicatement en adressant un sourire mutin à sa jolie petite sœur et à cette nouvelle amie qu'elle lui présente. D'un œil, elle observe la tablée et remarque Charlemagne en compagnie de la Prinzessin. Si elle les a tous les deux avisés en entrant dans la boutique, elle n'a absolument pas saisi qu'ils pouvaient avoir fait ensemble le chemin jusqu'ici. Elle les observe, fronce le nez, avale sa première bouchée de macarons, et se demande s'il est trop tôt pour se réjouir de ne pas le voir aux côtés de Sancte von Frayner. Il faudra qu'elle aille s'enquérir du pourquoi de sa présence en ces lieux, alors qu'elle le croyait à des lieues de là. Elle s'étonne, d'ailleurs, de ce que son suzerain ne lui ait rien dit de son retour à Paris.

Tandis qu'elle continue son tour de table oculaire, elle distingue MarieAlice, qui ne mange pas, et c'est pêché que de ne point céder à la gourmandise quand on se trouve chez Ella Durée. Songeuse, elle l'observe un instant, tapotant de l'index sa lèvre supérieure. Et puis, elle sursaute et se réveille, parce qu'Ella a commencé son discours, et qu'à nouveau les souvenirs l'assaillent.

Et alors qu'elle parle du mariage parfait entre le jasmin et le coquelicot, Clémence frissonne et relève les yeux. Et entre tous les visages, c'est celui de Blanche qu'elle repère d'instinct. Elle manque défaillir, et puis se ressaisit, détourne le regard et reporte son attention fragile sur le discours d'Ella. Quoi ? Tu souhaitais qu'un jour, vous partagiez à nouveau le même monde ensemble. La voilà ici, et te voilà aussi, est-il besoin d'en être tellement stupéfaite, tellement troublée ?

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Lanceline
Et voilà que la Blonde avait réussi à convaincre tout le monde de venir. Plus tard, on aurait appelé ça « une sortie entre filles », là, c'était simplement une virée entre fans de macarons.
Le voyage s'était bien passé. Elles avaient parlé, trop, et les oreilles de Gaspard -le cocher- en avaient souffert. Mais bon, elles étaient entre filles, alors... C'était normal. L'équipée s'était arrêtée plusieurs fois, c'est qu'un voyage sud-Paris ça ne se fait pas en quelques heures. Et en plus, les routes sont mal entretenues – merci aux RMIstes.
La Valdesti regarde Shane, Asalaïs, Abri et Bee. Petit sourire, elle est contente de ne pas y aller seule. Au moins, si elle décide de piller le magasin, elle ne sera pas seule !
Le babillage ne s'interrompt pas. Elles parlent de tout, des voyages, des amours, de la vie en général, des nobles, tout y passe. Ce sont des filles.
Enfin elles arrivent et sont obligées de descendre, les rues de la capitale -celle-là même où elles sont venues assister à la pendaison d'un portier- étant trop étroites. La Balafrée les guide donc vers la succursale Durée. Elle en salive d'avance, rien que l'idée de savoir qu'il va y avoir des tas, et des tas, et des tas de macarons, et qu'il lui suffira de tendre la main... Un lui reste en mémoire, un macaron à la violette -ses préférés- donné par la Durée lors de la FW, pour lui donner du courage. Ça avait fonctionné. Mais arrivée devant la porte, elle tremble. La peur. Il lui en faudrait un autre, là, immédiatement, pour qu'elle entre sans broncher.
« Allez Line. »
Laguian se tourne vers la troupe. Petit sourire timide. « Ce n'est rien. Juste une présentation publique. » Et c'est bien cela qui panique la jeune femme, prompte à faire des bourdes devant beaucoup de monde. Il lui arrive d'en faire quand elle est toute seule, mais l'avantage dans ces moments-là, c'est que personne ne la voit et qu'elle peut réparer à son aise. « C'est moins pire que la FW -tu sais, la fois où tu as failli tomber devant le Royaume entier-, ou encore la fois où tu t'es trouvée devant la Reyne Béatrice, paix à son âme... Où tu étais malade et où tu avais lamentablement chu devant elle... » Oui, mais ça ne la rassure pas. Jamais deux sans trois, comme on dit. Et si la troisime fois était celle-ci ?


On y va... ?

« Poussez-moi à y aller, les filles, moi je ne rentrerai pas. Aidez-moi. » Une grande inspiration est prise. Avoir fait tout ce chemin...

Sinon, je connais un bon magasin d'étoffes, parfait pour faire de belles robes. Ça vous dit ?

A voir leurs regards réprobateurs, c'est non.

D'accord, d'accord, on y passera plus tard...

Tu parles. La Balafrée se tourne vers le panneau de bois, comme si par miracle il pouvait devenir transparent et lui révéler qui se trouvait derrière. Mais elle ne le saura que si elle entre. Bref soupir. Elle pousse la porte. « Fonce. » Grand sourire, révérence sur le pas de la porte, prendra qui voudra, ou qui sera concerné.

Adishatz à totz !*

*Salutations à tous !

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Asalais
Sa première « sortie entre filles ». Cela aurait du l'exciter, cependant, Blondie s'avérait plutôt stressée. Il faut avouer que l'espèce féminine lui était presque totalement étrangère. C'était les conséquences d'une enfance entourée de frères, ainsi que du manque cruel de présence féminine. Quelques heures avant le départ, elle se tenait devant un miroir à essayer toute sa garde robe sans se décider. D'après ce qu'elle avait entendu dire, les femmes considéraient leur toilette comme un fait de la plus haute importance alors même seule, elle tentait de jouer le jeu.

Le voyage fut rempli de babillages féminin dont elle était peu habituée. De plus, son retour du couvent était récent et toute cette agitation lui tournait légèrement la tête. Cependant, elle tint bon et réussit même à se mêler à peu près aux diverses conversations. Heureusement, sa cousine Lanceline était là et depuis toute petite déjà, Asalaïs était particulièrement à l'aise avec cette dernière qu'elle considérait comme « à part ». En lisant entre les lignes, on comprend qu'elle l'adore car elle la trouve totalement barrée, tout comme le reste de sa famille.

Lorsqu'elles arrivèrent face à la façade, le stresse tangible de Lanceline lui hérissa les poils des bras et elle secoua énergiquement sa petite frimousse aux traits encore enfantins afin de s'éviter la contagion. Un sourire moqueur étira le coin de ses lèvres lorsqu'elle s'aperçut qu'elle recommençait à parler toute seule. Elle trouvait cela hilarant à chaque fois. Sur sa demande, elle la poussa discrètement vers l'entrée en la suivant de près. Sa tactique du jour : ne pas lâcher ses compagnes d'un pouce. Le brouhaha qui émanait de la pièce annonçait un regroupement assez conséquent et Blondie ne se sentait pas d'affronter une foule d'inconnus seule.


Adishatz....

Son regard noisette embrassa la pièce et un petit soupir lui échappa.

Où se trouve l'échoppe dont tu parlais ?
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Cl0e
De nouvelles arrivées, et les célèbres coffrets de macarons sont présentés, avec tour à tour les hommages dû à la personne qui les a inspiré, enfin presque. Sinon Ella Durée y aurait passé un quart de siècle. Le meilleur pour la fin, se dit Cloé, un peu de violette aromatisée de myrtille pour réchauffer le cœur et ravir les papilles. Voilà d'ailleurs un moment qu'elle n'est point venue en acheter. Voilà aussi un moment qu'elle n'a plus posé le pied sur le sol parisien. Trop occupée à faire des recherches diverses et variées, à s'occuper de sa fille, à veiller sur un tel ou une telle. Et puis elle s'était octroyé un peu de repos, parce qu'elle l'avait bien mérité, depuis tout ce temps qu'elle donnait sans compter !
La présentation se termine donc, ponctué par des mâchouillages intensifs de macarons à droite et à gauche, mais aussi par l'entrée de retardataires supplémentaires. Il y a donc plus en retard que l'Albizzi. Qui plus est un visage qui ne lui était pas inconnu. Elle s'étonnait de ne pas voir sa filleule à la suite de la jeune Valdesti, mais peut-être était-elle au derrière.
Elle reporta son attention vers les macarons, attendant avec impatience la présentation des nouveautés.

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Tsampa
Le coche aux couleurs de Montgommery s'arrête devant la boutique. Et par la porte entrouverte, la vicomtesse aperçoit du monde. Beaucoup de monde. Un jour, peut-être sera t-elle en avance quelque part. Un jour où elle n'aura pas décidé de faire visiter le grand monde à son vassal et à sa damoiselle d'honneur. Parce que, oui... La brune n'est pas venue seule. L'invitation ne précisait rien, ou alors, elle n'avait rien vu. Et pour le coup, c'est à son vassal que revenait la responsabilité de ce retard. L'homme (le seul, le vrai, mesdames, attention, le voilà) avait pris plus de temps qu'un jeune pucelle avant son premier bal pour se préparer. Tsampa avait hésité à le trainer là, de même pour Zelha, ayant un peu peur que les deux jeunes comparses de misère ne se sentent pas à leur aise dans cet évênement. Mais il lui fallait bien aussi se faire pardonner de les avoir traînés avec elle dans le panier de crabe de la politique alençonnaise.
Un macaron ne ferait pas passer la pilule, mais au moins, tous deux seraient écartés, le temps de l'évênement, des mesquineries des imbéciles.

Prudente, Tsampa risque un pied à l'extérieur, puis descend de son carrosse telle une Cendrillon prête à exploser de sa citrouille, ventre en avant, tendu sous le poids d'un Héritier qui ne veut pas voir le jour aussi vite qu'elle l'aimerait.


Regard à l'intérieur du véhicule.
Zelhà? Je crois que vous pouvez réveiller Jakouille. Le bougre ne se satisfaisant pas de nous avoir mis en retard, il s'est endormis à peine Notre Dame passée. Et veillez à ce qu'il n'ai pas la marque de sa manche incrustée dans la joue, cela serait du plus mauvais effet!

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Alix_ann
On ne l'avait pas prévenu, pas du tout même, de cette folle envie qui viendrait un peu plus tard dans l'après-midi, qui la prendrait au ventre et qui...
Bien assise à coté de Molières, gage de sûreté dans ce petit monde qui chaque jour semblait lui faire une nouvelle fois la misère, à elle, la pauvrette venue de tout là-bas, si loin. De ses mirettes elle les dévisageait tous sans qu'aucun ne la remarque. Si il y avait quelque avantage à être si petit encore, c'était bien qu'on ne prêtait que peu d'attention à vos faits et gestes, même à ses regards acérés dont personne ne se méfiait et qui était la porte ouverte à tout pourtant. Comme là, alors que la grande Dame qu'elle avait déjà croisé en Anjou, au tout début de son voyage présentait tout son art. Jamais elle ne se serait douté de tous les trésors dont elle était l'auteure, jamais elle n'aurait songé que cette femme aux cernes si prononcés et qui paraissait trainer ce corps fatigué, usé, qui avait fait son temps quoi, était une bourgeoise réputée non pas que pour son caractère épicé qui l'avait frappé à leur rencontre, ni juste pour ses sous qui avait servit à l'habiller, mais était reconnue, adulée, célèbrisime pour ces petits gâteaux ronds, bien étranges qu'elle n'avait jamais connue avant Yolanda, surtout pas en Bretagne.

Elle se sent toute étrange devant ces coffrets, ces petites coques assemblées par de la génoise, ou de la confiture ou... elle n'en sait fichtrement rien. C'est une dame blonde qui la sortira de sa contemplation en interpellant Yolanda. Elle aurait aimé répondre à sa place, expliquer que Boudig c'était du breton, pour la désigné elle et transformer ce mot qui lui rappelait tant son pays en un surnom affectueux qui avait d'ailleurs toute son affection. Alix la dévisage aussi avec les mêmes mirettes que tout à l'heure, elle trouve qu'elle est jolie comme toutes ces dames qui lui faisait de l'ombre à elle, petite silhouette d'une gamine de six ans propulsée dans son monde de grand, essayant de saisir les moindres subtilités.

Minie Buze se tourne vers Molières, gage de sûreté, seule alliée dans ce monde inconnu qui lui faisait peur, beaucoup. Et tout ces gens qui avaient l'air de marcher à une autre vitesse que la sienne, de marcher sur un autre sol presque ou elle hésitait à poser ses pieds et où Yolanda l'obligeait à les ancrer, au final. Lui apprendre le monde, la noblesse, à se tenir, le comment du pourquoi mais surtout l'art et la manière. Ainsi, c'était aussi dur que ça !

-« Est-ce que... je peux? »

De pointer du bout du doigt une des oeuvre à l'honneur cette journée, et de demander une autorisation qu'elle détenait peut-être déjà mais, elle n'était plus bien sur maintenant. Entre tout ces gens, ces manières, la beauté de ces coffrets et l’appétit qu'éveillait en elle les macarons aux airs si précieux qu'elle doutait en être la destinatrice.
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Ernest_duree
De l'hypocras fait maison accompagnait ces friandises : vin coupé d'eau, mêlé d'épices et de miel, il accompagnait idéalement ces gourmandises. Il posa des pichets sur les tables et, appelé par sa mère, servit en personne Attia, Judas, et puis sa mère, sa belle et douce petite mère. Il lui apporta aussi quelques macarons dans une coupelle, c'était plus commode pour elle que du gâteau. Elle tremblait tant, ces derniers jours...

Ernest cherchait tellement à bien faire, au millimètre près, qu'il entrait dans une étrange danse où le monde n'existait pas : tout était fait, avec des mouvements mécaniques maîtrisés, dans un ordre impeccable. Pouvait-il donc être heureux dans cette marée humaine ? Ils étaient tant que finalement, ils n'étaient plus, ils n'étaient qu'un magma au milieu duquel le fils Durée évoluait avec la grâce d'une autre espèce, pas tout à fait animale.

Au fur et à mesure que sa mère parlait, il portait à chaque égérie son coffret de macarons :
    Les Étincelants, à la Comtesse d'Igny, mère d'une Aléanore partie dans son éternel voyage italien.
    Les Madame Royale au petit d'homme, proche de la glaciale et sombre Danoise : Charlemagne von Frayner-Castelmaure, fils d'une Reine dont le nom avait résonné quelques instants plus tôt dans la bouche du Duc d'Orléans.
    Les Délicats, les Magnifiques, il laissa à Eilinn le soin de les distribuer. Il ne connaissait pas vraiment le visage des deux Marquises...
    Les Innocentes, il eut tout le temps de les porter à sa suzeraine, Jehanne Elissa de Volpilhat, aussi rouquine que les macarons étaient ardents.
    Les Sérénissimes et les Doigts d'Or trouvèrent leur place dans les bras d'Attia Di Juli et Elisabeth Stilton, tout près d'Ella.
    Et puis les Féeriques volèrent presque seuls jusqu'aux mains potelées de la demoiselle Josselinière... Elle ne portait plus de rose, mais ce coffret en était une rémanence.
    Les Faucon Noir... Il hésita, puis laissa à Eilinn le choix de leur destinataire. Adrian Fauconnier n'était plus, sa mère venait de l'annoncer.
    Les Améthystes, enfin, il les porta à la Vicomtesse aux cheveux de neige. Plus blond, ce serait de la lumière à l'état pur.


Et puis après un regard à sa mère, sa douce petite mère, Ernest prit le coffret des Double Jeu et, bien en vue de tous, le tendit à Eilinn Durée. Son épouse. Ou plutôt... Sa partenaire.

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Vicomte et pâtissier
Jehanne_elissa
Résumé-éclair : Jehanne a fait un signe à Eilinn, qu'elle n'a pas osé déranger, elle était fort occupée. Clémence s'est trouvée non loin, et alors qu'elle s'apprêtait à la saluer, Yolanda arriva avec un petit bout de femme blonde, et les présenta toutes deux - non l'une à l'autre, mais l'une et l'autre à la petite Alix-Anne. Jehanne répondit :

- « Ella fait des miracles en nous réunissant tous ici ! C'est incroyable, je suis en plein rêves, mes amies ! »

Elle s'assit à la table de ces souvenirs - Yolanda, Clémence, non loin Ingeburge, le petit Charlemagne... Que de visages qu'on n'aurait pas imaginé voir rassemblés en un même lieu ce jour... Et quel lieu, une boutique ! Jehanne attrapa un macaron des assortiments, le croqua, bavassa, et eut l'occasion d'échanger encore quelques sourires avec Eilinn, alors qu'elle lui servait du gâteau. La Volpilhat donna un coup de cuiller enthousiaste dans un Béatrice.
C'est alors qu'Ella parla. Le rêve perdura dans le récit d'Aléanore, Béatrice, Blanche, Clémence... Déjà tous ces noms mettaient dans la tête de la Vicomtesse le visage de son fiancé, elle revoyait l'été à Cauvisson, si lointain déjà, où elle leurs yeux s'étaient rencontrés, dans la joyeuse ambiance de ces invités à foison.

Puis Ernest louvoya entre les tables pour l'atteindre et lui remettre les Innocentes. Elle murmura un "Merci" rêveur, se levant pour mieux l'attraper. Et puis...


- « ... peut en dire autant du Faucon Noir qui avait été créé à l'attention d'un homme... Jusqu'alors unique représentant de la gente masculine, mais nous avons appris que le récipiendaire n'était plus et que sa soeur, la jeune Jeneffe n'avait pu se libérer... »

Elle ne s'assit pas. Elle tangua un peu, et puis commença à battre en retraite. Son air rêveur se mua en anéantissement. Adrian était... mort ? Son fiancé était... parti, et elle l'apprenait des lèvres de la bourgeoise ? Eilinn le savait-elle depuis longtemps ? Pourquoi ne lui avait-elle rien dit ? Un mot, un... signe ? Jehanne Elissa marcha vers la sortie, la tête qui lui tournait. Sa robe, si délicate, avait une longue traine, dans laquelle elle se prit les pieds et manqua de trébucher. Alors, finalement, elle comprit qu'elle ne sortirait pas seule. Elle s'assit, là, à une table où il restait de la place, n'importe laquelle, au côté de femmes qu'elle ne connaissait pas*. Elle y laissa choir son coffret d'Innocentes et affaissa tout son corps. Plus envie. De rien.

*ça peut être n'importe laquelle d'entre vous, pour peu que votre perso ne connaisse pas encore Jehanne Elissa. Faites-vous plaisir !

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Jenifael..luna
Les macarons ça vole? La fillette,les voient voler de table en table,atterrissant,devant ceux-ci à qui ils sont destiné.Soudain,un coffret orange,atterrit,devant l'aigrit et la princesse.Les yeux émeraude & marron mêlé,se levèrent,pour découvrir la rousse,qui avait revêtu l'une des créations de la " tante Selena" comme elle était censée l’appeler.Sa petite voix douce,demanda alors,à la rousse,vêtu de vert et d'or :

"- Vous allez bien? "

Le ton était inquiet ... Qui manquer de se casser la figure,en public?Pour la princesse,le vouvoiement était de rigueur,contrairement aux moments qu'elle passer en compagnie d'Anne,d'Axel ou Elizabelle.Le mioche,oui c'est comme cela que l'aurait appeler sa tante Jenifael,lorgner déjà les macarons de la rousse.Elizabelle,elle se contenter de surveiller et son fils,et sa fausse petite sœur,vrai cousine.

"- J'en veut ! "

Ordonna le gamin,brun,les yeux gris,comme sa mère,haut comme trois pommes,à l'âge de 4 ans.Qui n'avait pour rêve que de devenir chevalier pour protéger sa mère ... Et de l'épouser également.Jenifael,toujours très aimable avec le bout,lui répondit,sèchement,sur le même ton qu'Anne :

"- C'est les princes,les princesses,les Roy et les Reynes qui disent,je veut "

Et voilà que le morveu,le sauvage,lui tira la langue.Aussitôt,Anne comme Jenifael firent les gros yeux à l'imprudent ...


post réalisé avec l'accord de JD Eizabelle & de JD Breval

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