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[RP] Maison Ella Durée.

--Ella_duree


Un maître doit-il se sentir spolié de voir son élève si bien apprendre ses leçons qu’il pourrait un jour le dépasser ? Elle sourit avec cette certitude qu’il ne peut y avoir qu’Eilinn pour offrir un sourire si doux à ses enfants, elle, la noble frayant avec la bourgeoisie sans souci des on-dit.

Un maître doit-il s’inquiéter quand son élève s’avère être plus imaginatif que lui et qu’il le distance quant à ses idées ? Le couvercle s’ouvre, laissant voir les macarons Ors, ceux dont elle rêvait, le doigt à l’ongle violet vient caresser de la pulpe la coque brillante avec un sourire amusé. Alors le deuxième doigt le rejoint pour soulever délicatement le macaron pour l’observer plus avant à la lumière et enfin croquer une bouchée. Comme le bon vin, on le garde en bouche, on en apprécie les caractéristiques, on le goûte et enfin.. Non, on ne le recrache pas ! On avale ! Un pli, il y a un pli plus amusé que réellement contrarié entre les sourcils de la bourgeoise.


De la pêche.. Mais pas que..

La langue claque dans la bouche de la bourgeoise, elle l’a sur le bout là, c’est .. Un épice, oui mais bon sang, ça ne veut pas venir, elle n’a pas la prétention de pouvoir se payer ces denrées si chères assez souvent pour pouvoir en connaître le goût par cœur.

De la pêche donc, et ?

Allez, fais moi rêver, mignonne.
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Linien_lamora
Eilinn attendait le verdict de la patissière non sans angoisse. Son choix serait-il le bon ? Le Premier Maitre d'Hotel avait passé une semaine horrible, cherchant la combinaison qui serait la bonne pour garnir ces macarons si précieux. Beaucoup de fruits, voire même des légumes, étaient passés entre les mains d'Eilinn, et l'officier royal avait été d'une humeur massacrante, jusqu'à ce que...

Pêche blanche oui.

Eilinn savoura ce bref instant ou la Durée donna sa langue au chat. C'était une épice rare, mais il fallait bien du luxe pour aller avec cette dorure. D'une aumonière, Eilinn sortit une petite fleur violette, aux pistils rouges et la déposa sur les macarons.

Du safran.

Maintenant que la patissière connaissait le mélange osé que le Premier Maitre d'Hotel avait élaboré, le défi était-il accompli pour autant ?

Qu'en dites-vous ? Ai-je réussi votre défi ?

Et si la Durée déclarait que c'était mauvais ? Que ça n'allait pas ? Que ce n'était pas assez original ni assez inventif ?
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--Ella_duree


Quelques secondes de surprise, quelques secondes qui lui font considérer la fleur délicate qu'elle récupère au creux de la main. Du Safran.. Ingénieux, et onéreux aussi, exactement ce à quoi, elle destine ce coffret, pourtant, elle retient le sourire fier qui manque de s'étaler sur le visage rond de la bourgeoise. Elle recroque dans la friandise un instant, pour y regoûter puis finalement, la sentence tombe.

Le défi est relevé haut la main.. C'est audacieux.. A la hauteur de ce à quoi ils serviront..


Parfaitement dorés, parfaitement ce qu'ils doivent être. Parfait comme la fierté qui inonde le visage de la veuve Durée.

Vous êtes parfaite, mignonne.
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Linien_lamora
Un court instant de félicité, comme rarement Eilinn en avait vécu, envahit le Premier Maitre d'Hôtel. Il était rare de voir son travail reconnu, encore plus lorsqu'on servait la Couronne. Et la Bouche du Roy était bien trop considérée pour qu'un jour l'Avize puisse espérer un quelconque remerciement pour son travail.
L'officier du Louvre n'avait même pas informé son mentor de la trahison qu'il faisait envers la recette de macarons qu'il lui avait transmis, de peur de voir s'éteindre chez le duc du Lavardin les quelques sentiments filials qui pouvaient l'animer envers la fille d'une défunte vassale.

Même si Eilinn n'en avait cure, préférant penser qu'elle servait la Cuisine plutôt que le Louvre, il était délicieusement agréable de voir qu'elle avait touché juste en voyant la fierté inonder le visage de la veuve. Car qui aurait pu en cet instant, excepté la Durée, reconnaitre le travail d'Eilinn ? Probablement personne.


Vous me faites trop d'honneur.

Saleté de manie à ne jamais accepter les compliments. "Je n'ai fais que mon devoir", "j'aurais pu mieux faire", "ce n'est rien, vous voulez 100 écus et une pâte de fruits aussi ?". Tu aurais pu être parfaite, tu aurais pu être un ange, t'approchant des saints que tu révères tant, mais un homme t'a coupé les ailes. Alors tu freines ta chute comme tu le peux. Et le sourire de la Durée ressemble presque à un parachute.

A quel usage les destinez-vous, si cela n'est pas indiscret ?
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Cl0e
La provinciale était montée sur la capitale pour fuir les tourments qui secouaient le royaume, toutes ces épidémies, ces catastrophes en séries qui rasaient des villes entières - était-ce la fin du monde ?? . Après la fuite de sa famille et d'elle même vers ses terres seigneuriales, et non sans s'être assurés qu'aucun de ses proches ou de ses gens n'étaient pas touchés par la lèpre qui sévissait à Lectoure, elle avait décidé d'emmener ses deux filles voir le monde et leur faire découvrir la capitale. Non qu'elle la connaisse sur le bout des doigts, mais elle connaissait les Galeries LaFayotte, et ça, c'était amplement suffisant. Y'a des priorités dans la vie, non ?
Alors pour se changer les idées face à de telles horreurs, rien ne valait mieux que mode et gourmandise. Et en parlant de gourmandise, elle avait épuisé ses réserves de fruits secs. Quoi de mieux que la capitale pour débusquer un nouveau péché mignon ?
Après avoir confié ses filles à sa bonne qui la suivait comme son ombre, elle partit découvrir de nouvelles saveurs, pas bourse en main mais presque. Trouverait-elle son bonheur ?
Et alors qu'elle passait devant des vitrines de fruits confits tous aussi semblables les uns que les autres - confiseries qu'elle n'aimait pas d'ailleurs -, elle fronça les sourcils. Impossible que Paris n'ait rien qui lui convienne, c'était impensable, impossible, inimaginable.
Elle ne piaffait pas mais presque. Mais ça, c'était avant d'arriver à hauteur d'une vitrine colorée, alléchante, attrayante, qui lui rappelait des souvenirs, à la fois lointains et proches, tristes comme joyeux. Des macarons. Les Étincelants. Son Opale. Elle poussa alors la porte, faisant tinter la petite cloche, et alors elle ne su plus où poser son regard. Enfin si, sur les macarons. Mais les coffrets étaient si beaux, si fins, qu'elle tomba amoureuse. Les coins de sa bouche s'affaissèrent cependant. Pas de coffret violet.
Elle regarda les autres personnes dans la boutique, en train de converser, ou marchander, ou bien les deux et lâcha discrètement :


- Bonjour.

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--Ella_duree


Elles sont femmes, de tout âges différents, de l'enfant de six ans, à l'adolescente en passant par la mère trentenaire, et le point commun entre toutes ces femmes ? Toutes les femmes ? La curiosité ! Alors elle rit d'un coup, faisant résonner des éclats, pas comme un gazouillis comme certaines, pas un rire qui tape sur les nerfs comme une crécelle, un rire qui a la franchise des bons fruits, un rire qui ne ment pas, un rire qui crie le bonheur à chaque fois qu'il se répercute contre un des murs de la boutique.

Bien sur que c'est indiscret, mignonne ! C'est un secret, n'est-ce pas ? Et je vous assure que vous serez bien vite au courant !

Et comme certains sont sauvés par le gong, la bourgeoise est sauvée par la clochette, et elle essuie une larme de joie au coin de la tempe ridée par les années de sourire.

Bonjour, ma dame ! Puis-je vous conseiller ?

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Cl0e
Un sourire se plaqua sur ses lèvre au son du rire, si communicatif et qui faisait du bien à la petite famille.
Très vite, enfin relativement vite, elle contrôla son rire et se tourna vers elle.


- Oui, volontiers. Je regarde vos coffrets tous plus alléchants les uns que les autres, et je n'en vois aucun de violet. Et vous ne me connaissez pas, mais je suis une fervente consommatrice de violette, de même que mon entourage. A tel point que j'en ai fait ma marque de fabrique, et beaucoup me connaissent comme la Dame aux Violettes. Alors en voyant vos macarons, je me suis demandé si vous en aviez de tels, puisque je vois que les parfums fleuris sont à l'honneur ici. Coquelicot, jasmin. Rose aussi peut-être ? Je ne les vois pas. Enfin peut importe, puisque c'est la violette qui m'intéresse au plus haut point. Un nouveau coffret fleuri pourrait compléter votre gamme fleurissante, qui sait.

Oui, parce que la blonde venait d'entrer, elle ne pouvait savoir que la questions quant à des macarons violets avait déjà été posée.


EDIT : Parce qu'on peut pas plaquer un sourcil sur les lèvres il paraît ... No comment.
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Linien_lamora
Le Premier Maitre d'Hotel du Louvre fut bon prince, et n'eut qu'un sourire amusé quand la Durée décida de garder le secret sur l'usage des macarons. Ce macaron Or, c'était un peu comme un enfant, on le couvait, on le mettait au monde, et après il fallait se résoudre à le voir vivre sa vie, s'échapper des bras parentaux.
Bah le macaron c'était pareil. Si jeune et déjà il faisait sa crise d'adolescence, "j'veux un canasson, j'arrête l'école et j'vais faire tatoueur aux galeries Lafayotte", bientôt il ferait des castings et voudrait devenir chanteur. Tous des ingrats ces macarons.


Et bien j'attendrai donc de savoir ce qu'il adviendra de cette création !

Une cliente entra alors dans la boutique, et l'officier du Louvre se leva tandis que la Durée reprenait son rôle de vendeuse pâtissière.

Maistre, à bientôt donc !

Et sur ces mots, Eilinn quitta la coquette boutique.
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--Ella_duree


Une résignation comme celle d'une mère, car c'est un peu ça être artiste, accepter d'ouvrir à d'autres, le travail de tant de nuits, le fruit du corps, du coeur et de l'esprit. Une résignation qu'elle connaît et dont elle compatit un peu mais sans plus puisqu'elle connaît la suite et l'espère à la mesure de la résignation de la vicomtesse, alors elle sourit tendrement. Et la tête aux macarons se penche en un dernier salut alors que la jeune fille quitte la boutique et que d'une oreille attentive, elle écoute le discours de la blonde.

Estomaquée bourgeoise qui n'en revient pas de tant de culot, venir lui réclamer un coffret ? Jamais encore on ne l'avait fait. Mais pire encore, c'est soudain, le fait qu'elle réalise qu'effectivement, elle qui porte le violet en hommage à la jeune fille qui vient de partir et son amie d'alors, elle, la Dame Violette n'a jamais fait de coffrets avec ces délicieux macarons violets. La langue passe un instant sur les lèvres pleines.


Vous vous dites Dame aux Violettes ? Je ne connais pas, j'ai connu une Dame aux Framboises, une amie de la jeune fille qui vient de nous quitter, c'est d'ailleurs à elle que je dois mon succès. Et vous venez de me mettre en faute, je n'ai pas de coffrets de macarons violets, ni à la violette d'ailleurs, ni même à la rose.. Non, ni même à la rose. J'ai les macarons mais pas de coffrets..

Elle la considère d'un drôle de regard la blonde en face d'elle, cette blonde qui soudain lui inspire une autre chevelure blonde et du rose.. Un sourire qui va en grandissant, et soudain.

Mais qu'à cela ne tienne ! Goûtez toujours l'un de mes coffrets et même mieux, une dégustation gratuite, pour trouver une compensation pour vos macarons à la violette !
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Cl0e
Curieuse, elle se demanda de quelle création la personne devant elle pouvait bien parler.
Sa demande semblait avoir fait l'effet d'une boule de neige en pleine figure, ce n'était certes plus la saison, mais la pâtissière la regardait avec un air de merlan frit qui la mit mal à l'aise. Si peu. Elle n'avait pourtant pas manqué de respect, ni n'avait été impolie, ni ... non vraiment elle voyait pas ce qu'il clochait. Faire part de son constat à la marchande et lui suggérer d'élargir davantage encore son panel de coffrets fleuris lui avait semblé naturel, logique. Mais dans son ton, elle sent bien qu'elle l'a froissée.


- En effet, c'est ainsi que l'on me nomme dans le Sud du Royaume, ou tout simplement Violette, tout dépend la personne. Plusieurs ne connaissent pas mon nom et me nomment ainsi parce qu'ils ont goûté de la liqueur que je produis. Quant à la Dame aux Framboises ... Oh que oui, je l'ai connue. Elle me manque terriblement. Mon Opale a rejoint les cieux bien trop tôt, comme trop de mes proches au même moment. Enfin. Je suis contente de savoir que par vous elle laisse une trace de plus d'elle, un souvenir supplémentaire. Qu'elle ait choisit les macarons ne m'étonne pas non plus, et cela prête même à sourire, voyez-vous. Gourmande comme elle était ... comme nous l'étions. Le même goût pour les étoffes, les petites douceurs en tout genre. Oui, ma grande amie me manque terriblement.
Ceci mis à part, une gamme florale gagnerait vraiment à être connue, une telle finesse dans les parfums, vous gagneriez encore davantage en renommée.


Comme si Ella Durée n'était pas assez connue ... la preuve, même dans son Armagnac elle en avait entendu parler. Bon certes, elle avait quelques connaissances dans le coin, mais tout de même.

- Sachez en tout cas que bientôt, vous aurez de fortes chances d'être connue dans d'aussi lointains Comtés et Duchés.
Toujours est-il que si vous avez déjà conçu la recette de ce macaron à la violette, c'est assurément une aubaine pour moi, car cette délicate fleur est trop souvent méconnue autrement que pour son parfum et ses tapis violets dans les coins ombragés des forêts.
J'accepte avec plaisir d'y goûter en tout cas. Un macaron à la violette ne peut être mauvais, par définition. C'est de la violette après tout.
Je reconnais ceci dit que coquelicot et jasmin m'était inconnus ...

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Alwenna
[Lors d'une discussion en taverne ...]

J'ai aucune idée de ce que je vais acheter pour l'anniversaire de Tata Mimi.
Grave.
C'est compliqué.
Grave.
Qu'est ce qui lui ferait plaisir ?
Gra.. Euh.
Moi je saiiis ce que je vais lui offriiiir !
*Tous en coeur* QUOI ?
Surpriiise ! Mais un indice ... CA SE MANGE !

On vous laisse deviner ce que c'est.

[Paris.]

Moi je sais moi je sais,
Ce que je vais donner,
A Tata Mimi adorée,
Pour sa nouvelle année,
Elle va la fêter,
Et je vais aller chez Ella Durée,
Pour des gateaux macaronés !


Nouveau tube de l'année, ça va faire un malheur, j'vous jure. Voici une Alwenna joyeuse, qui se ballade, c'est bannal, c'est normal, c'est presque une habitude, cette fois aussi elle a un but, cette fois aussi elle est à la recherche de quelque chose. Des macarons. Et des beaux, des bons, des mignons, des gentils, des p'tits choux, des chouquinets. Des Ella Durée. La petite entre dans la jolie boutique, regarde autours d'elle, les yeux brillants, observant avec délice, la bave au coin de la bouche, les macarons colorés.

Bonjour !

Un grand sourire collé au visage, elle fait quelques pas en avant, levant la tête, pour appercevoir qu'une grande blonde est devant elle. Lys patiente alors, salivant, choisissant déjà ce qu'elle allait prendre. Il y avait tellement de choix ...
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Talent + Classe = DTC
--Ella_duree


Elle sourit d’un sourire nostalgique alors qu’elle écoute d’une oreille la blonde évoquer les souvenirs de l’Etincelle, ou celle qu’elle appelle dans son esprit, l’Etincelante, comme les macarons à son image, acidulés. Oui, elle aimait les douceurs, et elle ne le sait que trop la bourgeoise, combien de fois après des courses auprès de ses tailleurs et fournisseurs, la jeune femme était venue la voir pour telle ou telle douceur. Elle tique à peine sur le surnom donné, on appelle les gens comme ils nous viennent, pour elle, elle brillait par sa noblesse et son raffinement, comme Eilinn brille par sa douceur et sa perspicacité, comme la Reine brille pour elle d’un halo divin, ces nobles qu’elle effleure du bout d’un rêve sans jamais vraiment les toucher qu’en cuisine. Babillage léger de la lectouroise qui trouve écho dans les gestes assurés de la veuve Durée qui attrape ça et là quelques macarons, piochant dans les coffrets pour l’occasion. Assortiment floral auquel vient se mêler pour le plaisir des Etincelants, pour les souvenirs. Le panier vient trouver sa place sur une des tables, à laquelle comme une vieille amie, elle conduit la blonde.

Désirez vous une tisane ? Ou mieux .. Savez-vous qu’elle me payait en liqueur, que diriez-vous de liqueur de framboise ?

Elle en a tellement bu pour se consoler de la perte de cette muse, et pourtant, pourtant, elle plonge encore certaines fois, et comme pour les couper dans cet instant volé à la bienséance, une petite voix se fait entendre à laquelle elle répond.

Le bon jour, mignonne.

Les yeux cherchent dans la boutique Anaell et Ernest, plus un enfant, ils ont du sortir en même temps qu’Eilinn, alors elle reporte son attention sur la gosse.
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Cl0e
Une môme, toute seule, entra dans la boutique. La blonde haussa un sourcil, de voir cette petite entrer dans une pareille boutique, non accompagnée. Les parents, c'est plus ce que c'était, à croire.
Elle reporta son attention vers la pâtissière qui compose un assortiment. Un frisson la parcourt quand elle la voit piocher dans les Étincelants et poser l'ensemble où elle la mène elle, la blonde.


- Une liqueur bien volontiers, ça me changera de la mienne, et la nostalgie, j'adore.
Elle m'envoyait aussi des fioles de liqueur, suite à son séjour chez moi. Ma filleule en est très friande aussi. Alors ça ne m'étonne pas qu'elle vous ait payé ainsi. C'était sa marque de fabrique à elle, c'était ainsi que beaucoup la connaissaient, la connaissent encore, et la connaîtront.

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Alwenna
Est ce que nos yeux reflètent ce que l'on aime, ce qui nous passionne ? Lys se pose justement la question lorsque son regard croise celui de la femme. La lumière de l'amour, c'est cette lumière qui l'éclaire, la petite sait immédiatement qu'il s'agit d'Ella Durée. Faut il se mettre à genoux ? S'incliner bien bas ? Des gens le font bien en présence de personne haut placées, pourquoi pas à une artiste renommée ? Alwenna fait alors une révérence, la plus belle de sa vie, intimidée, impressionnée.

Moi c'est Alwenna. Et toi ?

Si elle pouvait, elle se taperait le front, mais c'est idiot, encore plus que ce qu'elle vient de faire, et ça ne se fait pas en public, qu'elle a dit sa grande soeur. Alors elle se mord la lèvre, tout simplement, la mine désolée. Ne laissant même pas le temps de répondre, la petite ajoute, perdue.

Euh. Je ... Je ... Je viens pour des ... Macarons !

Elle le fait exprès, hein ? Fermant les yeux, elle respire un bon coup, inspire, soupire, et refait surface, un sourire large dominant sa petit tête.

Des macarons pour l'anniversaire de ma Tata ! Elle a jamais goûté des vrais, comme que vous faites, alors je veux lui montrer ! C'est les meilleurs. Vous êtes forte.

Reprenant peu à peu son air rassuré, Alwenna reprend.

Alors tu me conseilles quoi ? Faut m'aider Maman elle a dit, parce qu'elle dit aussi que je dois faire un bon choix hein ! Elle m'attend un peu plus loin, elle discute avec une amie.

Petit sourire, arrête de raconter ta vie, tu dois te concentrer.

Euh. Alors .. Tata elle aime les fruits, beaucoup, elle aime le bleu, le violet, le rose un peu aussi.

Et en attendant l'avie de l'experte, l'enfant se tourne vers la jeune femme blonde.

T'aimes les macarons toi aussi hein ?
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Talent + Classe = DTC
--Ella_duree


La nostalgie, grosse connerie de l’humanité que la nostalgie, et pourtant, elle sourit avec mélancolie aux dires de la blonde, acquiesce d’un soupir aux paroles sages que seuls ceux qui ont connu la dame aux framboises, peuvent apprécier à leur juste valeur. C’était après s’être enivrée à la liqueur de framboise que l’idée était venue, pas de simples macarons à la framboise, des macarons pour elle, et l’idée avait été réalisé, et à sa suite, les autres coffrets dédiés à des personnalités. Et alors que la nostalgie commence à l’emporter, l’oreille se tend vers les desiderata de la fillette, un soupir de remerciement.

Elle l’écoute avec un sourire maternel, se retient de rire devant l’emmêlement de pinceaux en bonne et due forme de la gosse, elle fait mine de réfléchir.


Je dirais qu’en bleu, je n’ai que « Madame Royale » et c’est un coffret. En violet, ce ne sont que des macarons sans coffret, rien que des simples macarons à la violette, et les roses, « Les Etincelants » à la Framboise. Tu permets ?

Et sans attendre de réponse, elle file à l’arrière pour en revenir peu de temps après avec deux godets et une fiole conséquente contenant un liquide rose foncée qu’elle dépose sur la table de la Blonde avant de s’en verser une rasade dans son godet, et finalement de se tourner vers la fillette.

Alors que veux-tu ?

Que je retourne à mon passé et à mes chimères.
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