Afficher le menu
Information and comments (2)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 16, 17, 18   >   >>

[RP] Maison Ella Durée.

Cl0e
Elle regarde avec ravissement - autant que la gosse - la fiole de liqueur. Voilà bien longtemps qu'elle n'en avait plus bu, sa filleule et elle avaient fini la dernière. Elle trempe les lèvres avec délectation dans le liquide framboise, pendant que la pâtissière demande avec une sainte patience à la môme son choix. Laquelle peine à choisir, se tait, et continue de papillonner en bavant devant les macarons.

- Bien, en attendant que cette jeune demoiselle se décide, je vais vous régler. On va finir par m'attendre.
En tout cas ce fut un plaisir, et soyez assurée que vous me reverrez très certainement.

_________________
--Ella_duree


Un regard à la fillette, un haussement d'épaules aussi, et un sourire complice à la blonde attablée, pour qui elle lève son godet et avale une gorgée de liqueur en soupirant d'aise. La nostalgie a un goût amer, sauf quand les souvenirs sont doux comme la liqueur de framboise, et elle a bon goût cette nostalgie qu'elles partagent.

Et la blonde se lève pour rejoindre le comptoir. Dénégation de la tête, avant de sourire de plus belle d'un sourire malicieux.

On ne fait pas payer les muses dans mon établissement, laissez donc, j'avais dit gratuite. J'espère vous revoir, ils sont rares les clients qui connaissent sa liqueur de framboise.

Elle la raccompagne en passant dans la salle, laissant la gosse à son indécision, les mains assurées viennent ramasser la fiole de framboise et le panier vidé de moitié pour venir les ranger sur le comptoir.

Rentrez vous bien.

Un coup d'oeil dehors et Ernest seul dans la rue. Seul.. Et Anaell ? Lasse des enfants qu'elle veut aimer et qui ne savent jamais vraiment bien le rendre, alors tandis qu'elle sourit encore à la lectouroise, d'un sourire d'excuse, de ce sourire qu'elle sert à tous ceux qui rencontrent Ernest, elle entoure les épaules de l'adolescent et le ramène contre elle dans la boutique.

Nous te trouverons une autre amie mon amour.


Une autre, ou pas.. Ou nous resterons seuls comme avant.
______________
Alwenna
Hôchant la tête doucement, laissant la femme disparaitre, la petite parait peturbée. Un petit instant de réfléxion, juste pendant l'absence d'Ella Durée, Alwenna réfléchit. Choix compliqué, les macarons, le teint, le goût, coffret ou pas, c'est une situation intense pour Lys, qui ne comprend plus où mettre la tête. Mais elle sait qu'elle prendra un coffret, c'est obligé, elle a frémi en entendant "des simples macarons ". Elle ne voulait pas la simplicité, mais la surprise, l'originalité, l'exclusivité. Petit sourire, elle murmure sa réponse, ne voulant pas déranger la femme devant elle.

J'vais prendre les "Madame Royale". S'il vous plait.

[Désolée pour le retard]
_________________

Talent + Classe = DTC
Cl0e
Non ? Mais pourquoi elle secoue la tête comme ça, la célèbre pâtissière.

- Gra...tuite ? Mais ... quel honneur ! Oh, je vous l'ai dit, vous me reverrez, ne vous en faîtes pas.

Elle sourit à la femme, direction la porte, et son précieux assortiment dans les mains.
Le ranger dans sa besace ? Non sacrilège, ils risqueraient de s'abîmer ! Alors elle les garda en main.


- Merci beaucoup, bonne fin de journée à vous de même.

Elle regarda la môme tourner le dos aux macarons et qui admiraient finalement les coffrets. Elle sourit, fit un dernier salut, et la sonnette tinta de nouveau.
Toutes les bonnes choses ont une fin, paraît-il.

_________________
--Ella_duree


Son fils près d'elle, elle écoute sagement la requête de la fillette, et opine du chef en entraînant Ernest à l'arrière.

Va dans la chambre.

Oui, va et elle, elle continuera à faire rentrer l'argent pour qu'il puisse vivre à son aise. L'avantage d'être bourgeois, c'est de pouvoir s'offrir une bâtisse digne de ce nom, aussi la maison Durée possède-t-elle deux chambres, comble du luxe. Et de revenir dans la boutique, un coffret bleu tenu à deux mains, puis déposé sur le comptoir.

Cela fera trente écus, mignonne.

Un sourire rendu triste par l'épisode Ernest, mais un sourire quand même.
______________
Alwenna
Les yeux se dirigent vers l'enfant qu'Ella Durée accompagne. Petite mine curieuse, mais elle n'insiste pas. Pourtant, lorsque la femme revient, Alwenna ne peut s'empêcher de demander.

D'accord. C'est votre fils ?

Et en patientant, la petite fouille dans son sac pour en sortir des écus, en se demandant si elle aura ou non une réponse, beuh, tant pis, elle n'en attendra pas forcément. Des milliers de questions de précipitent dans la tête de Lys, attristée également, de voir la mine de l'artiste. Les écus sont déposés, et Alwenna sourit timidement.

Tu veux un macaron "Madame Royale" ?
_________________

Talent + Classe = DTC
--Ella_duree


Elle s'ouvre la bouche, pour répondre quoi ? Occupe toi de tes oignons ? Foutez moi la paix et mangez mes macarons ? Ce n'est qu'une enfant, doit-elle faire les frais des moqueries de leurs voisins à propos de l'état d'Ernest ? Non.


Oui, c'est mon fils.


Point à la ligne, cette tirade est finie, ouvrez d'autres guillemets. Les écus sont réunis et glissés dans un petit coffret en bois sous le comptoir.

Non merci mignonne, tu devrais aller rejoindre ta mère, elle va s'inquiéter.

Les mères s'inquiètent toujours, c'est bien connu.

______________
Alwenna
Il a l'air gentil.

Elle n'en dira pas plus, elle voit bien que ce n'est pas le moment, la petite phrase est douce, gentille, comme un pardon insouciant, donné pour réchauffer le coeur, au hasard, une réponse innocente.

Je vais y aller. Merci beaucoup. Je vais revenir, promis !

Sourire timide, les macarons emportés, tenus contre le coeur, et Lys sort, après s'être retournée une dernière fois, pour agiter la main, et le tutu blanc qui s'éloigne, pour tourner au coin de la rue.

En chantonnant, encore, toujours.

_________________

Talent + Classe = DTC
--Ella_duree


La Semaine de la Mode est passée, et elle, elle est retournée à sa boutique. La narratrice aurait pu dire : à sa triste boutique, mais ce n’est pas le cas, non. Depuis la semaine de la mode, la boutique ne désemplit plus, plongeant la bourgeoise dans un étonnement de grande envergure et une fatigue hors du commun. Ernest ne sort plus de la cuisine, apeuré par les bruits, et elle, elle n’a plus assez de mains. Alors, une pancarte sur laquelle, elle a griffonné quelques mots.

Citation:
Fermé en attendant.
Recherchons aide pour tenir en salle et en cuisine.ED


Oui, la porte est fermée pas à clé, juste fermée, mais cela dissuade puisque d’ordinaire, elle est toujours ouverte. Et tandis qu’elle pourrait se reposer, elle époussette les étagères, range des bocaux, réfléchit à d’autres recettes un bout de bois calciné en guise de plume pour noter des idées sur un vélin en cuir de veau mort-né. Elle rajuste ses coffrets chéris sur les étagères, le « Coffret des Doigts d’Or » au safran et à la pêche, invention délicieuse de la petite Melani. « Les Magnifiques » de la Marquise de Nemours au Coquelicot, « Les Délicats » de la petite Bretonne qui renchérissent avec leur fragrance de jasmin. De la déférence quand elle rajuste la mûre en cire au devant de « Madame Royale », ses fétiches « Etincelants ».

Mais pas que, à ses enfants terribles viennent s’ajouter les deux petits nouveaux qu’elle caresse avec tendresse et du bout des doigts, « Les Innocentes » à la mandarine et à la cannelle, mais aussi « Double Jeu » à la rhubarbe. Oui, décidemment, s’il n’y avait personne, qu’elle et ses macarons, elle serait bien plus heureuse.. Et pourtant.. Business is business.

______________
Maxime..
Le petit blond aimait bien se balader dans Paris , surtout que c'était une ville belle , très belle même , il aimait surtout aller chez Ella Durée qui faisait les macarons les meilleurs de l'univers , il avait parcourut tout Paris avec sa camériste ( Hé oui , elle le lâche pas celle là ! ) Il était allé faire un tour au Galeries Lafayotte avant , il allait passer par Elle Durée pour lui acheter un coffret dont elle seule connaissait le secret .
C'étais une journée ensoleillée , tout allais bien quand le petit blond remarqua que la porte du magasin était fermée , ce n'étais pas banal , puis il remarqua qu'une pancarte était posée sur la porte .
Il ne savait pas lire et ni écrire , il demanda alors à sa camériste de lui lire , quand il entendit cela , il n'en pu pas en croire ses oreilles .

-«QUOI !!!?»

Il cria tellement fort que tout les pigeons de Paris s'envolèrent en un éclat .

-«C'est pas possible ! , c'est la fin du monde ! , le magasin d'Ella Durée fermée ! Z'en crois pas mes yeux , plus de macarons , plus rien ? . Mais si ze travaille cez z'elle , sa va réouvrir et ptêtre que z'aurais des macarons gratuit ! Mais elle est ou ?»


Le petit blond était pas bête , il fit un petit sourire
--Ella_duree


Un soupir, voilà tout ce qu’elle peut faire derrière son comptoir. Oh bien sur, elle pourrait fermer la boutique pendant un moment, prendre quelques jours pour elle, pour s’occuper d’Ernest, partir en Bourgogne pour aller voir Attia. Mais voilà, elle ne peut pas, car elle s’acharne à chercher de nouvelles recettes pour faire débourser encore plus d’argent aux gens, car elle s’acharne à vouloir ce qui se fait de mieux en vêtements pour Ernest, faute d’avoir une vie normale, il peut au moins avoir ce qu’il désire ou ce qu’elle croit qu’il désire. Alors, elle a fermé, mais reste là.

Jusqu’à ce qu’elle aperçoive à travers les fenêtres un môme et une femme, alors elle se lève la bourgeoise, quitte son comptoir pour rejoindre la porte qu’elle ouvre pour passer la tête.


C’est fermé mon chou. Vouliez quoi ?


Ca se voit pas qu’elle désespère là ? Mince, hein ! Si on peut même plus se faire une petite dépression dans son coin tranquillement, où va le monde !?
______________
Maxime..
Il n'en crut pas ces yeux , il avait devant lui la grande , la belle , la majestueuse Ella Durée , il la regarda avec des yeux tout rond , il s'inclina alors car c'était comme même Ella Durée et que le garçon était courtois .
Il se tourna vers sa camériste et lui dis trois quatre petits mots concernant sa tenue . La camériste alors s'inclina à son tour .
Il rajusta ses habits puis , tout timidement , il lui dis ces quelques mots

Heu ...... Bonjour , madame Durée , en fait au début on étaient venus pour manger des macarons mais comme z'ai vu que vous cherchiez du personnel , hé ba ze suis là ! Pis ze suis votre plus grand fan et en plus z'ai une idée de nouveaux macarons !»

Il lui sourit alors timidement . Le petit était timide , c'est vrai mais il savat tout de même jouer de ses atouts comme son sourire étincelant , sa grande beauté et son intelligence .
--Ella_duree


Ils sont rares ceux qui l'appellent comme cela. Ils sont si rares que pour le coup, la diatribe du gosse lui arrache un sourire en coin.

C'est mi-gnon ! Alors la main de la bourgeoise vient caresser la joue du gamin en souriant, alors qu'elle regarde avec amusement qui ses vêtements, qui la femme à côté qui, au vu des rapports existants, semble être une domestique. Et qui dit domestique, dit noble ou au moins bourgeois.


Sont où tes parents mon chou ? Parce que je pense pas qu'ils voudraient que tu travailles pour moi alors que t'es juste censé acheter d'quoi grignoter.

Histoire de pas s'foutre des nobles à dos, ça serait bien ça comme optique, hein.

Mon plus grand fan.. C'est de l'anglois, ça ? Ca veut dire.. Attends.. Admirateur !

Bien la vieille, t'es pas si défraîchie que ça !

Y en a pas mal d'autres, comment tu peux savoir que t'es le plus grand mon chou ?
______________
Maxime..
Ces parents , il ne savaient pas qui étaient ses parents , il avait était adopter par une baronne , il baissa alors la tête essayant de se souvenir de ses parents lointains , il sait qu'il avait été abandonner tout petit dans les rues de Paris , c'est pour cela qu'il aimait tant revenir ici .
Il releva alors la tête , moins joyeux qu'au début , il la regarda comme pour lui dire " Vous zavez toucer un point sensible" .

-«Hé ba mes parents heu .... ze les ais pas connus , ze sais zuste que c'était de riche nobles et qu'ils ont confier à ma camériste de me garder zusqu'à ma mazorité»

Pis surtout qu'il avait une idée de macarons qui pourrait révolutionner la France .

-«Ze suis le plus grand car ze connais tout vos coffrets pis ze les adores vos macarons pis aussi vous z'etes la meilleure dans ce domaine.»

Ba vi ,qui pourrait contredire un enfant ?
--Ella_duree


Elle, elle pourrait le contredire. Car des admirateurs qui pensent comme le gosse, elle en connaît, et tous mériteraient d'être le plus grand, Attia, la petite Melani, la gosse Josselinière, la blonde aux violette, la petite en blanc de la dernière fois, l'Amahir. Mais parce que c'est un gosse, elle se retient de l'embêter, et lui sourit.

Bon, si tu le dis, je te le crois ! T'es mon .. fan !

Et elle sourit très fière la bourgeoise. Elle est toujours dans le coup.

Allez, rentrez donc, z'allez pas rester devant la porte, encore plus si tu veux travailler pour moi. Tu as quelque part où loger à Paris ?


Bien oui, s'il veut travailler pour elle, il faut qu'il loge à Paris, et il est si jeune. Il y a bien la mezzanine de l'arrière-boutique, puisque cela devait être là que devait dormir leur fils quand Louis et elle avaient acheté la boutique, puis Louis était mort, et depuis Ernest dormait avec elle dans le grand lit.

______________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 16, 17, 18   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)