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[RP] Maison Ella Durée.

Leodorine
Intriguée l'enfant regarde sa mère qui semble bien préocupée. Mais cela léodorine ne le comprend pas elle le ressends c'est tout et les seules paroles qu'elle pouvait prononcer était de long gémissements. Alors qu'elle essayait de s'attraper les pieds un courant d'air balaya la salle et leodorine éternua,

-atchiii

Qui était donc cette femme a coté de maman ? pourquoi maman ne me regarde plus et la regarde elle ? Alors elle pousse un petit cri indigné de plus la faim commencait a se faire sentir... Elle ouvrit donc et referma la bouche plusieurs fois afin de demander a sa mère l'allaitement.
Blanche_elisabeth
Qu' est-ce qui peux déplaire un peu plus à la Blanche ? Des maccarons roses. Hiiiii ! Nan, Marylune n' est pas dans l' histoire. La jeune femme a le regard porté sur les choses quand une voix dès plus douce l' interpelle.

« Escusez-moi demoiselle, vous me trouverez sans doute impudante, mais ne nous sommes nous pas déjà croisées ? Votre visage m' est étrangement familier..

Un sourcil s' arque, signe d' étonnement en l' occurence et l' émeraude de gauche se fixe sur la blonde. Tandis que son corps se tourne vers elle, le vert étincelant se plante dans les azurites, brouillant de plus le regard de la jeune louve..Encore des cheveux d' Or, encore ce regard d' un ciel sans nuages. L' évocation du Saint-Pierre, Théodoric, est évidente mais elle, la brune, si ressemblante à la jeune mêre. Le regard se fait plus dur, les émeraudes se cristalisent alors que la Valten considère. Â la limite de la colère, parce que oui elle n' aime guère qu' on lui rapelle de vieux souvenirs enfuis, elle s' apprête à répondre à son double quand une petite se fait remarquer.

Le regard est posé et s' adouçit en voyant le petit être. Une main délicate est posée sur une des joues, douce rose et potelée et celle de libre essuie délicatement le petit nez. Un sourire qui se veut rassurant et la Blanche en revient à la Mère.
« Dans un miroir...je dois être votre reflêt...Je m' escuse, je ne me suis point présentée : Blanche de Valten, enchantée Dame. »
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Blanche30
Léodorine éternuait, et commençait à s'agiter. Blanche essuya doucement sou petit nez :

- Chuut ma chérie, tu as mangé juste avant de partir ! Tu as vraiment l'appétit de Papa. Patiente encore un peu, nous n'allons pas tarder, promis.

Elle releva les yeux vers son vis à vis :

- Veuillez m'excuser, elle est née il y a peu et j'ai tendance à ne plus m'occuper que d'elle. Il est vrai que nous avons une ressemblance tout à fait étonnante. Je suis la comtesse Blanche Mirolis.

Oui, cela faisait longtemps, exactement six ans, qu'elle ne se présentait plus sous son nom de jeune fille.

- N'auriez vous pas.... Jamais elle n'aurait cru reposer ce genre de questions un jour... n'auriez vous pas un lien de parenté avec la famille Wolback ?

Il y avait de ces coïncidences parfois ! Blanche avait justement cru voir Ailvin Wolback dans les rues, le seul à lui ressembler autant, et voilà qu'elle se retrouvait face à son sosie. La blonde remit correctement le bonnet sur la tête de Léodorine. Ce n'était pas parce que sa Maman était troublée que son petit amour devait prendre froid.

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Blanche_elisabeth
On peut être une jeune femme bien née, connaître les convenances sur le bout des doigts et parfois, avoir le desir d' envoyer tout paitre, d' être sourde au monde qui nous entoure. Un «Votre Grandeur» est marmoné, plus par respect que par envie.« Je ne connais pas de Wolback. Je suis une Valten...D' où viens cette famille ? »
C' est une certitude mais en toute vérité, elle ne sait rien de son père. Lui qui, marié, avait pris le nom de famille d' Éléïce, qui se prétendait orléanais de naissance. Non, elle ne le connait pas.
« Mon Père est en Bretagne mais...il n' a jamais parlé de sa famille. Il s' appelle Liobart. »

Liobart Wolback...peut-être. Perdue une fois de plus la Brune, elle n' aime pas les mensonges, encore moins les histoires de famille.« Vous croyez que...que nous sommes de la même famille ? »
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Blanche30
D'où vient cette famille ? De l'Enfer sans aucun doute et de la Créature Sans Nom ! Mais comment répondre ça à une douce jeune fille ? Impossible.

- Cette famille vient d'un peu partout. Il me semble que certains membres sont en Bretagne, mais ils sont très éparpillés.

Inutile d'être trop précise. Quant au nom de Liobart, elle était partie depuis trop longtemps et avait fait en sorte de tout oublier. Elle se souvenait de peu de monde. Remontant sa fille sur sa hanche, elle regarda à nouveau son interlocutrice.

- Être de la même famille c'est très possible. Les Wolback sèment tellement d'enfants... N'avez vous aucune autre information sur votre père ? A t il des frères, de soeurs ? Il y a des années que j'ai rompu tout contact avec cette famille, aussi ne suis je sans doute pas la mieux placée pour vous renseigner. Votre père ne vous a jamais donné des informations sur sa famille ?

La brune avait l'air si avide d'en savoir plus sur sa famille paternelle, Blanche avait bien juré de ne plus prononcer ce nom honni, mais l'espoir lu dans ses yeux l'empêchait de s'enfuir. Devait elle envoyer la demoiselle Valten au domaine des Wolback ?

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Louis.arthur
Oui, il l'avait fait, oui, il l'avait suivit, six ans plus tard, il avait retrouvé sa trace, et était bien décidé à la pister jusqu'à ce que ses desseins soient assouvis.
Perdue, là bas, loin au Nord, en Flandres, le Comté au Lion, le Comté des lions ? Il n'en était pas sûr, du moins celle qui désormais était la Comtesse de Douai, le Wolback l'avait appris aussi, était toujours une louve, même si elle s'en cachait, car jamais la meute ne vous oublie et jamais vous ne pouvez pleinement l'oublier, Ailvin en était la preuve, lui qui avait disparu quinze longues années avant de reapparaître, dans le Maine, à Laval, auprès de sa soeur, cette soeur qu'il chérissait, l'une des seule qu'il estimait.
Six ans, c'était si peu mais si long à la fois, la jeune adolescente était devenue femme et s'était entichée d'un mari.
Le Blond aussi, avait changé, et le fougueux enjambeur s'était assagis, louée soit la Princesse de Bretagne qui fut la seule, même si le Wolback se refusait à l'admettre, à remplacer Blanche en le coeur du Baron.
Cette soif charnelle ne s'était apaisée que de longs temps après cette nuit, cette illégitime nuit qui resta si douce en son esprit et qui à n'en point douter ne s'en effacerait jamais.

Sa folie l'avait donc mené, une fois encore, en la Capitale, il risquait sa vie en s'aventurant de cette manière en Paris, le siège du pouvoir de ses ennemis, ses chers ennemis sans qui il aurait déjà rejoint le Très Haut, car s'il est bien une chose qui le retenait sur cette terre, vile et grossière, c'est la vengeance, et le châtiment Wolback s'abattrait bien assez tôt sur ceux qui l'avaient réclamé.
Sillonnant les plus poisseuses des ruelles et les plus mal famés des faubourgs, le Baron démontrait là toute son ingéniosité, toujours appliquée à des fins pernicieuses, du moins en partie. Car s'il voulait retrouver celle qui fut son amante d'une nuit, c'était aussi pour la ramener en le giron de la cohorte, de cette famille au sang maintes fois souillé mais pourtant si pur, de par ses membres, de par son fonctionnement, refaire d'elle une Wolback.

D'un bond il s'engagea dans la boutique, après avoir observé la Comtesse, qui portait un jeune enfant dans ses bras, et semblait mener une discussion avec une de ses proche, le Baron, à cet instant, n'y porta pas plus d'attention.
Et c'est épée sortie du fourreau qu'il surgit sous les regards inquiétés de l'assemblée, il la brandit alors pour affirmer sa supériorité en le lieu et vint brutalement retirer l'enfant à sa mère, qu'il porta d'un bras, pointant Blanche, la mère, de l'autre.


« Je suis Ailvin Wolback ! »
Déclara-t-il, à pleins poumons.
« Rappelez vous de ce jour car il restera à jamais gravé en votre conscience comme celui où vous aurez rencontré la mort. »
Il demeurait l'épée hérissée en direction de sa semblable féminine et porta, l'espace d'une seconde, un regard sur l'enfant qu'il tenait en ses bras, une telle ressemblance... elle aurait pu être le fruit de sa propre chair.
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Louis Arthur Carsenac, 16 ans.
Blanche30
- Je crois avoir eu un oncle du même nom que celui de votre père, cependant...

Blanche allait continuer à renseigner la jeune Valten quand une tornade blonde déboula dans la boutique. Le sang se retira complètement de son visage en reconnaissant Ailvin. Mais elle n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage qu'il lui enlevait violemment son bébé des bras. Un hurlement sortit de la gorge de Blanche. La Louve qu'elle s'était efforcée de dissimuler, la Louve qu'elle avait tenté de faire disparaître était de retour. Elle n'était jamais vraiment partie, la Bête était restée tapie dans l'ombre toutes ces années, guettant le bon moment pour ressortir. Et lui ôter Léodorine était le seul moyen capable de la faire renaître.

- Léodorine !

Blanche voulut se jeter sur son cousin quand celui ci pointa vers elle son épée. Une véritable haine jaillit des entrailles de la blonde. Si elle n'avait jamais reproché à Ailvin ce qui s'était passé il y a 6 ans, lui prendre son bébé ne pouvait que lui attirer la plus implacable des aversions de la part de la jeune comtesse. Elle n'était plus une petite fille, mais une mère, et une Louve devenue mère était la plus impitoyable des protectrices.
Ses poings se serrèrent de fureur, elle ne pouvait rien faire. Elle ne savait pas ce qu'il ferait de Léodorine si elle agissait, et elle refusait que son amour court le moindre risque.
Sa bravade augmenta sa colère et elle l'interpella, les dents serrées.


- Ailvin ! Rends moi ma fille immédiatement. Si tu lui fais quoi que ce soit, je t'assure que mon époux te poursuivra où que tu ailles et tu n'échapperas pas à la mort dont tu parles. Et je t'assure que je réussirai à te faire souffrir au plus haut point, plus que tu ne l'as jamais imaginé.

Dans un même temps, il était extrêmement bizarre de contempler Ailvin tenant Léodorine dans ses bras. Léodorine était bien la fille de Skal, il n'y avait nul doute possible. Elle avait d'ailleurs exactement son nez, c'en était attendrissant de les contempler lorsque le père soulevait sa fille au niveau de son visage pour la câliner.
Mais hormis ce détail, Léodorine était le double physique de sa mère. Et, par conséquent, celui d'Ailvin.
S'il savait que...mais non. Jamais elle ne le dirait. Ce secret là resterait enfoui à jamais.
Il fallait qu'il lui rende Léodorine. Elle était l'amour de sa vie, celle pour qui elle serait toujours là, la personne qui, avec Skal, comptait le plus pour elle.

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Leodorine
Elle n'avait rien vu venir, les évènements s'étaient enchainé si vite. D'abord elle eut froid car quelqu'un venait d'entrer, puis elle hurla a plein poumon quand l'inconnu la retira violemment a sa mère.
Elle ne comprenait pas ce qui était en train de se passer mais sa mère avait peur et si elle avait peur c'est qu'elle était en danger. La peur, la faim, la fatigue du voyage jusque paris firent que léodorine ne retint plus ses larmes et hurla de chagrin pour appeler son père, il viendrait c'est sur ! son père était très grand il rassurerai sa mère et reprendrai leodorine. Lancant des regards furtifs entre celui qui la tenait et la porte elle pleurait, voulant que son père arrive.


L'homme était dangereux a présent elle percevait de la colère chez l'homme mais il y avait autre chose...non il ne serait jamais capable de faire du mal a sa mère ou a elle. Alors leodorine tenta le tout pour le tout, elle leva ses yeux bleu embués de larmes sur l'homme et lui lanca un long regard de détresse, son regard visait a attendrir l'homme afin qu'il la rende a sa mère et s'en aille.
Blanche_elisabeth
* Il est l' heure...l' heure pour la Rose de révèler ses épines. *

Les émeraudes sont déjà au loin, vers cette Bretagne qu' elle ne connait point mais qu' elle déteste de plus en plus chaque jour qui passe. Revoir son géniteur et le tuer, voilà une bonne initiative. Laisser le fil de sa lame parcourir la peau, sentir le coeur qui s' accélère et doucement, petit à petit, la pointe qui écarterait la chair pour rejoindre le palpitant...Le palpitant d' un Wolback soi-disant...Et le liquide carmin de quitter l' organe qui, goutte par goutte, laisse échapper la vie. Et le Liobart, d' être obligé de demander pardon à sa fille, pour elle pour sa Mère pour sa famille, pour tout..Enfin les émeraudes seraient plus seraines et apaisée, pour un
temps, la Valten retournerait tranquilement en Bourgogne...comme si rien ne s' était passé.

Les émeraudes restent interdites, la brune muette fixant la blonde comtesse n' a rien vu ni entendu..du moins avant qu' IL n' arrive. Car c' est bien connu, les hommes font tout pour se faire remarquer et le blond ne déroge pas à la règle. Et la Blanche, pourtant rapide, n' a rien compris à la situation, à la scène, trop ambuée par sa possible révélation. Mais un mot réveille la Valten, cette «mort» que promait l' homme. D' un geste brusque, la Grandeur est éloignée.
« Du calme....Cousine »Tout en délicatesse la Brune. Elle aurait dû le dire aussi pour la petite, qui choisi le bon moment pour se faire remarquer.

L' homme est dévisagé alors que Blanche s' avance
inéxorablement vers la pointe de l' épée. Les émeraudes
brillent, elle en sourit presque la Valten de voir un homme si pétendant lui ressembler autant. La gorge blafarde est offerte, chair lézardée par des veines de plus en plus visible.
« Ma vie contre la leur...»La lame se fait sentir sur la peau et la Rose n' en ai plus que sûr d' elle.« La gorge ?...mais je ne pourrai plus crier quand vous m' agresserez...Ma poitrine ? oui, aucuns hommes ne voudra de moi après votre petit « passage » »La gorge est un peu plus à découvert quand la jeune femme penche légèrement la tête.

« Tuez-moi...»de sa voix toujours aussi grave.
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Skal
Les deux femmes de sa vie avaient quitté le domicile pour partir quelques temps à Paris. Il aurait du partir en même temps qu'elles mais il devait rester encore quelques jours en Flandres pour régler des affaires urgentes avec les Forces spéciales Flamandes.
C'est donc à contre cœur qu'il laissa sa femme et sa fille loin de lui.

Heureusement, le comte de Douai put se défaire de son urgence plus rapidement que prévu et c'est à dos de son cheval qu'il prit la route seul en direction de la capitale.
Les routes étaient dangereuses en ce moment et c'était d'ailleurs le sujet de la dernière dispute du couple Mirolis. Skal ne comprenait pas que Blanche ne l'attende pas quelques jours de plus avant de partir et la blonde n'approuvait pas le fait que son époux ne pensait pas qu'elle était assez forte pour se défendre toute seule. En tant que capitaine des Flandres à plusieurs reprises, elle avait largement les compétences pour se protéger et protéger sa fille.

Le point de rendez vous était la " boutique de macarons ella durée" et c'est donc à cet endroit précis qu'il s'arrêta. Pour se protéger du froid, il portait une longue cape qui recouvrait une partie de son visage et qui traînait légèrement au sol.
Quand il leva les yeux en direction de la boutique, une horrible scène était en train de se dérouler. Son enfant dans les bras d'un inconnu et une épée pointée en direction d'une jeune femme se trouvant non loin de sa douce épouse.
Il bouillait voulant se jeter sur l'homme qui ne se trouvait maintenant plus qu'à quelques mètres de lui mais il risquait de blesser sa fille en faisant cela.
Il décida donc de se rapprocher doucement et calmement.
Après tout qui pourrait deviner que derrière cette silhouette camouflée sous une cape se trouvait l'ancien comte des Flandres?
La concentration des spectateurs de la scène était si grande que personne ne l'avait encore remarqué et il pu donc se faufiler derrière l'homme qui menaçait sa famille.
Il sortit rapidement son épée et posa le tranchant délicatement au niveau du cou de l'agresseur.
L'ombre formée par la capuche cachait pratiquement la totalité de sa figure et ça n'est que quand il releva lentement la tête qu'on pouvait observer les premiers traits de son visage.


Si tu tiens à la vie, tu devrais poser doucement cette enfant.

Des paroles calmes mais très menaçantes au vu de la situation.
L'impatience du comte était devenue légendaire en Flandres, cette mascarade ne devait donc pas trop durer...


édit pour forme

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Ella_duree
Contrairement aux apparences, elle était là dans la boutique. Seulement, elle était éprouvée par la maladie qui ne lui laissait guère de repos ces derniers temps et sans les décoctions de sa voisine parisienne, cela aurait été insoutenable. Le visage moins rond qu'à l'ordinaire, les yeux cernés de violet et injectés d'un trop plein de fatigue et de belladone, voilà la grande Ella Durée qui était revenue en sa boutique, et qui se reposait à l'étage. Enfin, qui essayait puisqu'elle avait oublié de fermer ce verrou posé par Trann quelques mois auparavant, et certains en avaient profités.

Alors elle descendit de sa chambre, chaque pas plus tremblant que le précédent, pour passer dans la cuisine et se saisir d'une poele en fonte, avant que de rejoindre la salle commune, épuisée et irritée. L'ustensile levé bien haut d'une main rendue forte par les travaux de toute une vie, mais vacillante par la maladie.


SORTEZ DE MA BOUTIQUE !


Il y a une enfant dans l'histoire ? Mais la souffrance rend bien égoïste, le sien d'enfant trouve son compte à la succursale de Douceurs, Toiles et Coutures. puisqu'elle doit fermer la boutique. Et finalement la poele se pose sur l'homme portant la fillette.

Et vous posez cette enfant ou j'appelle le guet.
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Louis.arthur
    « Chuck Norris peut encercler ses ennemis. Tout seul. » Chuck norris facts

Le Wolback aussi était cerné, mais lui l'était par une une foule de personnages, beuglant tous, brandissant épées et poêles, allant même jusqu'à se sacrifier pour autrui, car oui, le Wolback en était capable, capable d'occire la Brune cadette.
Cette jeune femme qui vint lui offrir sa gorge, d'abord, puis cet homme qu'il ne pouvait voir, qui, pendant que le Baron regardait le nourrisson, ce nourrisson qui -du moins c'est ce que croyait le Blond, cherchait à l'adoucir et faisait appel aux bribes d'humanité qui scintillaient encore en sa conscience, appuya la lame froide d'une épée bien forgée sur sa glotte, de la mort le Wolback avait déjà été maintes fois plus proche, mais il ne pouvait pas, pas maintenant, il ne pouvait se permettre de périr, surtout pour un enfant dont il se souciait bien peu.
Enfin arriva la maîtresse des lieux, qu'il avait déjà aperçu en quelques lieux dont il n'avait plus souvenir, casserole à la main, le menaçant de son arme improvisée, tremblante et visiblement affaiblie par d'insondables maux.

Pour seule réponse, le Baron grinça des dents.
Et mimant de déposer l'enfant sur le sol, atteint du pommeau de son épée la jeune inconnue, lui assénant un coup en pleine mâchoire, avec pour dessein de l'envoyer valser au loin, le libérant ainsi d'un premier gêneur. Cela fait il posa l'enfant du mieux qu'il put et se baissa à l'extrême, pliant genoux et bandant ses cuisses, pour se projeter de toute la force que purent lui donner ses jambes contre l'homme qu'il regardait désormais, blond, lui aussi.
Le Baron ne vit pas tout, car bien assez tôt sa vision fut troublée par les deux corps, le sien et celui de son adversaire, qui s'entrechoquèrent en un fracas de chair et d'os mais il escomptait l'atteindre au ventre, lui permettant -à lui- ainsi de lui faire face, et de livrer une lutte à arme égale.
De la peoleuse il ne se soucia point, espérant que ses frissons l’immobilisent ou aient raison d'elle avant qu'il n'ai à s'en occuper.

Prenant la posture adéquate, il attrapa son épée à la manière d'un fleuret, prêt à en découdre avec celui qui, maintenant il le savait, était noble, vu les armes -de noblesse, cette fois- qui ornaient ses vêtements.

« Qui êtes-vous, ennemi ? »
Cela dit, de sa bouche il retira le gant de sa main gauche, qu'il envoya au pied de l'adversaire, que puisse commencer le duel.
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Louis Arthur Carsenac, 16 ans.
Linien_lamora
Ce fut sur le poignet, à l'endroit ou les os joignaient l'avant-bras à la main, que s'abattit la garde d'Eithlenn, pour briser la position de garde du mainois, mais pas assez pour briser les os.

Une fois que l'attention fut concentrée sur la nouvelle arrivante, vêtue comme un homme, et portant épée et dague, la voix lasse d'Eilinn se fit entendre, très calme.


Sortez.
Vous venez de rompre l'hospitalité de ce lieu. Vous n'êtes pas les bienvenus. Plus jamais.


La lame irlandaise glissa dans le fourreau dans un stridulement métallique, et à pas mesurés, Eilinn s'approcha d'Ella Durée.

Maitre, vous ne devriez pas prendre tant de risques.

La poêle fut saisie des mains de la pâtissière, avec douceur et déposée sur une table, et Eilinn se retourna vers les fauteurs de troubles.

Et avant que l'un de vous ne tende son épée vers moi, je vous avertis que le guet est prévenu, et qu'il n'aime guère voir ravager les fleurons de son artisanat. Cette querelle est vôtre, et n'a pas à se dérouler ici.

Qui que vous soyez, et cela m'importe peu, sortez, je ne le répéterai plus.


[edit pour Skal : euh non, j'ai posté avant, tu bouges tes ptits doigts sur ton clavier et tu prends en compte mon intervention, merci. Je ne te demande pas de changer l'intégralité de ton post, mais au moins la fin, parce que j'ai pas posté juste pour la beauté du click sur "répondre".]

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Skal
Il avait apparemment choisit la meilleure des solutions. Son enfant maintenant au sol et par ce fait hors de danger. Il ne faudra pas longtemps avant que sa blonde épouse récupère son bien le plus cher.
Le comte était maintenant libre de laisser sortir sa colère.
Toucher à sa famille, il n'y avait rien de pire pour que le FSF* perde contrôle.
L'homme venait maintenant de se libérer de la pauvre propriétaire de ces lieux à en juger par ses paroles et du coup il s'était également libéré de la lame du comte.
Au vu de la suite des événements, il était clair que l'inconnu chercher la bagarre. Pour quel motif? Une raison spéciale? Il ne tarderait pas à savoir pourquoi ce vaurien oser lever la main sur les femmes de sa vie.

Corps contre corps, il regarda le gant tomber à terre et se décolla légèrement de son nouvel adversaire.
Il leva le regard et le posa sur l'homme qui l'ignorait tout.


Je suis l'homme qui te fera regretter de t'être levé ce matin.

Il regarda sa femme qui ne devait plus rien comprendre à la situation et d'un geste rapide, il repoussa sa capuche pour laisser apparaître entièrement son visage.

Mon nom est Skal..... Skal Mirolis.

Il leva ensuite son épée et la pointa en direction de l'inconnu.

Laisse moi te poser une question avant que ma lame transperce ton corps. Que veux tu à ma famille?

*fsf: forces spéciales flamandes


édit: posté en même temps que eilinn. Si on peut considérer mon rp avant qu'elle n'arrive.
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Blanche30
Blanche éprouva du soulagement en reconnaissant la voix de son époux masqué. Les événements suivants se passèrent très vite. Ailvin posa Léodorine au sol, et l'attention de la mère se concentra sur elle. Elle se précipita pour récupérer sa fille, et s'écarta rapidement afin de la protéger. Elle la berça pour la rassurer en lui murmurant des mots doux, tout en s'amusant en son for intérieure du manège de sa chérie. Elle l'avait bien vue tenter d'attendrir son blond cousin. Sa petite fille était déjà une artiste en ce domaine.
La blonde attrapa la brune de Valten pour l'éloigner des belligérants.

Pendant ce temps, Skal et Ailvin tentaient de se battre, mais Ella Durée, propriétaire du magasin, et une autre jeune fille interrompirent la bagarre naissante, fort heureusement.

Tout ce monde s'étant plus ou moins calmé, Blanche se pencha vers son interlocutrice initiale et murmura :


- Je vais essayer de faire sortir tout ce monde, voudriez vous nous suivre ? J'avais bien un oncle nommé Liobart, je m'en souviens maintenant et notre ressemblance est troublante... J'aimerai éclaircir ce point.

Puis elle s'approcha des autres, continuant à bercer doucement Léodorine et prit la parole.

- Maintenant ça suffit ! Dame Durée, je vous prie de nous excuser pour tout ce dérangement, si je puis faire quoi que ce soit pour le compenser, n'hésitez pas à me le dire.

La comtesse fit signe à sa suivante de déposer une bourse sur le comptoir, discrètement. Elle ne savait pas vraiment si Ella Durée en avait besoin, mais elle ne voyait pas quoi faire d'autres. Hormis faire sortir tout ce petit monde. Blanche se tourna vers la jeune fille brune.

- Demoiselle je vous remercie pour votre intervention, nous allons partir dans l'immédiat.

Un regard chaleureux en direction de Skal, tout en allant se lover contre lui. Et oui, si la maternité avait enfoncé un peu de plomb dans la tête du capitaine de l'ost flamand, son amour pour son époux n'avait pas faibli.

- Mon amour, tu es arrivé à temps ! Toutefois il vaut mieux aller nous expliquer dehors, je ne doute pas que tu seras d'accord.

Enfin, elle se tourna vers Ailvin. Son loup blond. Son ancien loup blond. Son Enfer personnel. Mais non, tout ceci était révolu et ses yeux bleus devinrent de glace.

- Ailvin, n'espère pas t'en tirer ainsi. Tu vas me suivre et expliquer à mon époux ce que tu voulais à sa femme et à sa fille ainsi qu'il t'en a prié.

Elle n'était plus la jeune vierge timide et troublée par son beau cousin. Blanche était une femme mariée, amoureuse de son époux, celui ci lui ayant permis de s'épanouir au mieux alors qu'Ailvin n'avait fait que la plonger dans un bouleversement complet. Et pourtant au fond d'elle, dans un petit coin de son être, elle restait cette jeune fille en fleur d'il y a six ans.

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