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[RP] Un chemin vers la lumière

Pygaer
Pygaer prit une troisième torche et s’enfonça résolument dans la grotte à la suite de Messire Noria et de Messire Louis. Une brûme blanchâtre stagnait dans la grotte et le groupe avançait lentement. Leurs pieds s’enfonçaient dans une mixture de fonges qui éclataient avec un bruit sinistre… Pygaer, qui tenait Ana par la main suivait lentement le Duc Louis. Il sentit une torpeur étrange l’envahir, ses pieds lui semblaient peser des tonnes. Des lumières multicolores commençaient à danser devant ses yeux, une lassitude le gagnant tout doucement. Il entendit à peine les paroles prononçées par Messire Noria


[quote]il y... a... des tr...ous ![/quote]

Des trous ? Quels trous ? Y a pas de trous... qué qui lui prend à Messire Noria?, pensa-t’il, et il commença à rigoler d’un air narquois. Sa tête commençait à lui faire mal il lui semblait que la grotte semblait tournait autour de lui.

Souriant toujours aux anges, il leva le regard vers la torche et constata avec stupeur que celle-ci avait laissé place à une fontaine d’étincelles de couleurs multicolores se déversant sur sa main. Fait étrange, il ne ressentait aucune douleur, mais plutôt une immense béatitude.

Il regarda devant lui en direction de Messire Louis. Celui-ci le dévisageait avec horreur, l’épée à moitié sortie du fourreau. Tout à coup, il tourna les talons et fonça droit devant lui, en hurlant comme un dément, en direction d’une lueur verdâtre.

Pygaer tenta de raisonner mais semblait avoir toutes les difficultés du monde à ordonner ses pensées. Il chercha Messire Noria mais ne le vit nulle part. Il se retourna vers Ana… et fut pris d’une immense panique. Ses cheveux se dressèrent sur sa tête : là, à la place d’Ana se tenait une horrible mégère au nez crochu et à la bouche édentée. Ses cheveux gris et sales pendaient le long de son visage et ses yeux éteints semblaient le dévisager. Pygaer tenta de libérer sa main de l’emprise de cette horrible apparition mais n’y parvint pas. Il regarda sa main et commença a hurler : la main de cette créature était osseuse, décharnée, ses longs doigts graciles aux ongles démesurément longs emprisonnaient sa main.

Comme elle serrait la main de Pygaer, ce dernier vit les ongles s’enfoncer profondément dans sa chair trouant celle-ci comme une simple feuille de parchemin. Les yeux sortant pratiquement de leurs orbites, le teint pâle comme un linge et pris d'une panique incontrôlable, Pygaer se retourna et commença à courir de toute la vitesse dont il était capable en direction de la lumière verdâtre, la créature à ses trousses. Se retournant régulièrement, il vit que l’horrible apparition le suivait et riait d’un rire horrible. Hurlant et criant pour cacher sa peur, Pygaer, toujours suivi de la créature, s’enfonça profondément dans la caverne, à la suite de Messire Louis et en direction de cette curieuse lumière….

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Christa
Christa laisse les Hauts Seigneurs et la jeune bien-aimée du Seigneur Puygaer entrer dans la grotte. Plaçant les soldats de l'escorte de chaque côté de l'entrée et une partie sur les hauteurs, bien que dans ce pays boisé on ne puisse pas voir arriver les gens de loin, un homme encore gardait les chevaux. La matinée s'avançait et le soleil montait de plus en plus. La forêt sentait bon. Christa avait pensé avant le départ de garnir les fontes des chevaux de l'escorte à tout hasard de larges tranchoirs de pain et de gibier rôti de la veille, elle sort quelques bouteilles de bon vin et s'apprête à chercher un ruisseau pour les mettre à fraîchir si les Seigneurs désirent en boire, lorsqu'elle entend une interjection et des cris venir de l'intérieur de la grotte.

- Mon Dieu ! Que se passe-t-il ? Les hommes proches s'assemblent à l'entrée de la grotte. Regardez ! On dirait une brume dans le fond, aucun des hommes n'est visible et voyez cette drôle de luminosité au fond. Bon sang ! La Créature Sans Nom a élu domicile au Grand Goulet !

Christa qui ne craignait aucun ennemi une épée à la main, tremblait devant le surnaturel malgré sa Foi dans le Très-Haut.

Laissant 4 hommes sur les hauteurs et 6 hommes pour garder l'entrée de la grotte, Christa dégaine son épée et fait signe à 2 des soldats, prenant soin de les choisir baraqués, de faire pareil et de la suivre. Ils s'engagent alors dans l'entrée de la grotte la peur au ventre.

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Louis1er


« Peu à peu, les autres guerriers s’approchent, se réunissant en constellations, avec leurs symboles et leurs mystères… »



L’homme encapuchonné assis sur un coffre regardait la scène en riant… il voyait arrivé vers lui en courant les beaux nobles et chevalier de l’empire tous dans un monde remplie d’imaginaire et d’hallucination… Les spores des champignons qui couvrait les murs de la caverne avait des vertus psychotrope capable de rendre fou n’importe quel humain. Pendant 15 jours dans l’année, il rendait l’air irrespirable et si un humain restait trop longtemps dans les dédales, il resterait sans aucun doute dans un monde imaginaire pour le restant de ses jours… Les compagnons seraient ils assez valeureux pour luter contre leur peur et ne pas s’entretuer ??? Pour arriver à la grande salle sans s’entretuer ??? Il se leva en continuant à rire… rire qui se répercutais dans toute la grotte, rire qui joint au craquement d’os qui juchait le sol se transformerait en cauchemar pour nos amis…

Je courais vers la source de lumière, je sentais sous mes pieds ses craquements étrange qui me glaçait le sang à chaque pas. Derrière moi le troll continuait de me courir après, j’était terrorisé… je n’avais plus conscience de moi-même, de qui j’étais, ma vu était troublé, je voyais double ou triple, parfois en rond, je sentais mon cœur battre de plus en plus fort dans tout mon corps… j’arrivais enfin dans une immense pièce… Un coffre et rien d’autre était là. Le rire continuais je n’en voyais pas la source…

L’homme avait vu le jeune blond entrer dans la salle, il l’avait quitté immédiatement tout en continuant à rire…

Le rire partait… Je me cachait derrière une pierre… et ne bougeait plus… Le troll (Pygaer) entra dans la pièce, je me fit de plus en plus petit, il tournait cherchant sa proie… Il fallait que je me taise et reste cacher…. Puis se fut l’arrivé de toute sa troupe … la scène dura pendant des heures… moi toujours caché… les autres je ne savais ce qu’il faisait, mais je voulais surtout pas les voir… surtout pas qu’il me voit… Le noir total…

Je me levais ma tête lourde et mes idées peu clair, Pygaer sur le sol blessé mais en vie, les autres je ne savais où… Au loin l’on pouvait entendre des bruits de pas et une espèce de rire, des paroles furent alors prononcer, d’une voix forte. La même de l’autre jour…

Dans le coffre un trésor plus important que l’or tu trouveras, seul lui tu prendra, sinon à la mort l’on te conduira.

Je m’approchais de Pygaer, une méchante entaille il avait dans le bras, fait par qui, comment… je la bandais, une fois le bandage fait, je vit Noria et la jeune écuyère de l’ODL surgir de je ne savais où… Nul trace de Eddo ou Anabase… Je m’approchais du coffre et l’ouvrit… dedans de l’or, des pièces précieuse, bracelets, argenterie, couronne, coupe,… un vrai trésor de guerre, on aurait pu en tiré une belle somme… mais nul trace d’un objet de plus grandes valeurs…

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Pygaer
Pygaer se réveilla lentement, des milliers de cloches tambourinant dans son esprit. Il tenta d’ouvrir les yeux mais ses paupières semblaient peser des tonnes. Une douleur lancinante lui taraudait le bras et il lui était impossible de le bouger. Il tenta de rassembler ses esprits et il se rappela alors vaguement ce qui s’était passé. La course folle avec la sorcière dans son dos, le nuage de vapeurs dans lequel il s’enfonçait, cette lueur verte qui semblait l’attirer comme un aimant. Et soudain, il se vit, lui Pygaer non comme un homme mais comme un.. un troll. Il furetait à gauche et à droite, avançant son museau pour mieux sentir la présence de … de quoi en fait ?. Il se voyait déplacer d’énormes rochers grâce à ses deux bras monstrueux terminés par des mains ressemblant davantage à d’énormes plats qu’à des mains.

Il se souvint de s’être retourné puis d’avoir senti une douleur effroyable au bras. Il se souvint d’avoir éructé un grognement terrible pour attester de sa douleur, lui Pygaer le Troll. Il se souvint…. de plus rien. L’instant présent était revenu

Il entendit dans une demi-inconscience, un homme débitant une phrase incompréhensible pour lui :

Citation:
Dans le coffre un trésor plus important que l’or tu trouveras, seul lui tu prendras, sinon à la mort l’on te conduira
.

"Coffre ? Trésor ? Quel coffre et quel trésor ? Il se passe quoi ici ? Où suis-je ?" se demanda-t-il. Il sentit que l’on manipulait son bras blessé. La personne le bougea un peu trop brusquement ce qui le fit gémir de douleur. Péniblement, il ouvrit un œil et vit le Duc en train de panser tant bien que mal sa blessure. Au loin, il entendait des cris…. Il crut reconnaître la voix de Messire Noria et de Dame Christa. Il tenta de se mettre sur son séant et pesta contre la douleur. Puis soudain : "ANA ? Où est Ana, Et Eddo, ils sont où". Il regarda Louis et voulut lui parler mais aucun son ne sortait de sa gorge nouée. D’ailleurs, le duc ne semblait plus s’occuper de lui. Il était attiré par le coffre et ne semblait plus voir que celui-ci. Rassemblant toute son énergie, Pygaer se mit sur ses jambes vacillantes et tenta d’attirer l’attention du duc. En vain. Pygaer se râcla la gorge et fit une nouvelle tentative pour parler. Il produisit un énorme râle

"Rhaaaaa, Messire, que faisons-nous là, Quel est ce coffre ? Où sont les autres ? OU EST ANA ? ET EDDO ? MESSIRE LOUIS ECOUTEZ MOI !!!"

Peine perdue, le duc semblait fasciné par le coffre. Se retournant alors, Pygaer chercha vainement dans la pénombre après leurs compagnons. L’angoisse le prenait à la gorge, l’inquiétude grandissait. Cependant, les voix de Noria et de son escorte se rapprochaient

Au prix d’un effort surhumain, Pygaer cria : "Messire Noria !!!! Par iciiii ! Nous sommes là !!!"

Il tituba vers ce qui semblait être l’entrée d’une grotte et se retrouva nez à nez avec un Messire Noria dont le regard trahissait l’inquiétude et une Dame Christa brandissant son épée.

Il eut le temps de leur dire
: "Ana, trouvez Ana, s'il vous plait Messire. Elle a disparu. Et Eddo aussi. Ils … ils ont tous les deux disparus. Trouvez Ana s’il vous plait". Il tomba dans les bras de Noria, brisé de fatigue. Son esprit s’embruma et il perdit connaissance..
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Christa
En entrant dans la grotte, après quelques pas, Christa les entendit ... elles sonnaient à toute volée. Les cloches de tout l'Empire résonnent en ce moment. C'est son mariage bien sûr. Faisant signe alors aux 2 soldats qui la suivaient de ne pas avancer plus et de garder la porte de la cathédrale, la cavalière redresse la tête, prend son fiancé sous le bras et avance alors au rythme de la marche nuptiale. Un petit nain devant elle ouvre la marche, tout blond avec des longs cheveux. Noria ? Tsss ! Comment confondre le Grand Maître avec un petit nain ? Souriant à son fiancé elle poursuit sa marche à pas comptés. La foule des invités est nombreuses. Ce jour de gloire, Christa allait épouser son unique amour : son épée. Le sacristain qu'elle apercevait au fond de l'allée à côté du curé se met soudain à hurler :

Citation:
"Rhaaaaa, Messire, que faisons-nous là, Quel est ce coffre ? Où sont les autres ? OU EST ANA ? ET EDDO ? MESSIRE LOUIS ECOUTEZ MOI !!!"


Ce cri la ramène ailleurs. Bon sang ! Se frottant les yeux et secouant la tête dans tous les sens, la cavalière essaye d'échapper aux illusions. Le nain, le curé et le sacristain se trouvent être le Grand-Maître Noria, le Duc de Bielle et le Seigneur Pygaer. Mais quelle est cette folie ?

Courant alors auprès du Seigneur Pygaer qui se lamentait de la disparition de sa compagne et du Duc Eddo :


Citation:
"Ana, trouvez Ana, s'il vous plait Messire. Elle a disparu. Et Eddo aussi. Ils … ils ont tous les deux disparus. Trouvez Ana s’il vous plait"


Pensant que les gardes devaient rester en renfort et surtout garder l'issue, la cavalière se met à chercher des indices. Mieux valait aussi que les gardes ne soient pas soumis aux maléfices de la Créature Sans Nom. Mais le sol pierreux ne laisse pas de traces visibles. S'enfonçant avec un peu de crainte dans un sombre couloir suintant, cherchant la trace du passage d'un des 2 disparu, elle ne voit rien qui semble l'indiquer.

Revenant de quelques pas en arrière, Christa interroge du regard alors le Grand Maître et le Duc Louis pour savoir comment organiser les recherches.

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Pygaer
Pygaer reprit lentement connaissance. Il entendait dans le lointain des bruits diffus de voix. Son bras le faisait souffrir et il avait du mal à ordonner ses pensées. Il ouvrit les yeux pour les refermer aussitôt tant la lumière des torches était brillante. Il reprit lentement ses esprits, respira lentement et profondément. Il voyait devant lui d'étranges images: un lutin, des trollls et autres être fantastique. Soudain les brumes s'envolèrent et il se rappela: le duc Louis penché sur lui en train de soigner son bras, les voix lointaines de Messire Noria et de Christa et surtout, surtout l'étrange et inquiétante disparition d'Ana et d'Eddo.

Cette dernière pensée le réveilla totalement. Il ouvrit les yeux une seconde fois, se mit sur son séant et regarda autour de lui. Un peu plus loin il vit Christa, Messire Noria et le Duc Louis en grande discussion. Oubliant sa douleur et résolu à faire tout ce qui était en son pouvoir pour retrouver les disparus, il se leva péniblement et rejoignit le groupe en quête d'informations et de directives
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Anabase
Anabase revenait lentement à la réalité, sa tête bourdonnait, son esprit était embrumé. Ouvrant péniblement un œil, elle vit de jolies arabesques irisées devant elle. La stupeur était grande ... à quoi cela était-il du ?
Elle ne se rappelait de rien sauf être entrée dans la grotte en tenant la main de Pygaer à la suite de Louis. Des cris des uns et des autres et puis, plus rien, sinon un trou qui l'avait happée à son passage.
Et voila qu’elle se retrouvait là, dans l'obscurité avec de drôles d'images dansantes, dans un endroit humide et à l’odeur fétide. Elle tenta de se repérer en tâtonnant autour d’elle mais ne trouva rien qui puisse l’aider. Elle se releva lentement, prudemment; son épaule était douloureuse. Sa tête cogna le plafond. Manifestement le goulot où elle se trouvait était étroit. Elle entendit des voix au loin et se dit qu'il fallait absolument qu'elle se dirige vers elles, mais sans céder à la panique, l'endroit était terrifiant; elle avait l'impression que l'air allait lui manquer.
Elle avança prudemment et son pied toucha un objet dur qui fit un bruit de métal en glissant sur le sol. Elle se baissa et à tâtons chercha avec sa main qui rencontra enfin quelque chose. Elle reconnût aisément un manche, un bâton, non ... une torche, éteinte certes mais bien réelle. Mais le bruit de métal ne venait pas de cet objet. Elle fouilla dans son pourpoint, trouva son briquet à silex et le battit près de l’étoupe de la torche. Son coeur battait à tout rompre:
pourvu qu'elle s'allume.. pourvu ...
Des petite flamméches firent une farandole mais le feu ne prenait pas, sans doute l'humidité. Anabase battit encore le briquet et une lueur vive s'accrocha enfin à la torche éclairant l’endroit où elle était: un goulot étroit où les parois suintaient d'humidité. Elle leva lentement la torche et la lumière se refléta sur un objet brillant au sol ... était-ce encore ces images dansantes ? Non, il s’agissait bel et bien d’une longue barre de métal jaune qui brillait doucement sous la lumière de la torche. Cette barre était terminée par une pointe aiguisée. Avançant doucement la main, Anabase dut se baisser et poussa un cri . Une douleur aiguë lui traversa l'épaule à nouveau, elle devait faire attention à ses gestes. Anabase la prit dans la main, étonnée par la légèreté de l’engin et par la chaleur qu’elle dégageait. Cet objet pourrait toujours lui servir en cas de mauvaise rencontre ... La lance dans une main, la torche dans l’autre, elle avança lentement et péniblement dans la direction des voix qu’elle commençait à reconnaître: là la voix de Louis, là celle de Noria et là encore celle de Pygaer. Les voix semblaient plus proches et au loin Anabase vit une lueur. Elle accéléra l’allure et tourna le coin… pour se retrouver dans une salle éclairée au milieu de laquelle elle vit trois hommes et une femme.
Elle lança un cri de joie qui les fit se retourner vers elle.

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Louis1er


Je suis réellement un homme quand mes sentiments, mes pensées et mes actes n'ont qu'une finalité: celle de la communauté et de son progrès.
Albert Einstein



Anabase venait d’arrivé elle aussi dans la salle, elle tenait en ses mains une Lance, une belle Lance avec le manche en métal doré, la pointe quand à elle était d’argent. Cette vision me fit penser à une chose, non loin de la pièce un trou était fait dans les pierre…

Je m’approchais de mon écuyère et lui prit la lance, machinalement j’allais la placer dans le trou. Elle descendit complètement et disparu, on entendit alors un déclic. Une petite trappe s’ouvrit. J’étais obnubilé par la découverte et ne faisais même plus attention à mes amis. En faisant bien attention, je glissait ma lame dans la trappe, une fléchette la frappa, j’avais bien fait.

Je glissais alors ma main et saisit un vieux morceaux de bois. Il s’agissait d’un tube, à l’intérieur un parchemin étai glisser. Je rangeais machinalement ma découverte sur moi. Prenant conscience à nouveau de l’extérieur ou un bruit sourd commençait à retentir…



Vite partons, ne touchez à rien d’autre… placez un tissus sur vostre bouche et vostre nez…


Je prenais la tête de la troupe, en chemin, nous vîmes Eddo dans un état second, je l’assommais d’un coup de coude bien placé et le portais avec l’aide de Noria et Christa jusque l’extérieur. C’est à se moment là que la galerie que nous venions d’emprunter s’effondra, bouchant à jamais ce passage…

De retour à la lumière du jour nous fûmes éblouie… je regardais mes bottes, couvertes de résidu de champignons elles étaient… C’est après avoir longtemps discuté tous ensemble, que nous nous séparions, promesse étant faite de transmettre les résultats de notre recherche sur le document découvert….

De retour à Bielle, directement vers Mélisende nous nous rendions, là nostre histoire nous lui racontions … L’histoire venais de commencer…

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Louis1er


Plus claire la lumière, plus sombre l'obscurité... Il est impossible d'apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres.


[Retour à Bielle]

Anabase, Eddo, Pygaer et moi rentrions à Bielle le baume au cœur de la découverte que nous venions de faire. Dincan fit ouvrir la herse à la vue de nos étendards, les trompettes furent sonner, Melisende, Aelis et Arthur nous attendais dans la cours du château. Je sautais de cheval et allait embrasser ma tendre épouse sur la main. Nous étions tous revenues sein et sauf…

Nos chevaux furent confié à Chartres, je convoquais alors le conseil de Bielle dans une salle du château. Là, chacun notre tour avons comptés aux absents notre aventure. Du voyage vers les échelles, du repas en compagnie de Noria et son épouse, suivit du voyage vers la grotte, puis l’épisode hallucinatoire, l’apparition de l’homme encapuchonné qui se concluaient par la découverte du parchemin et l’éboulement du passage qui menait au trésor…

Nous confiâmes alors le parchemin à Mélisende, qui essayera de comprendre ce qu’il y avait dessus.


[9 Juin]

Cela faisait un mois que nous étions rentrés, le parchemin oublié par la naissance d’Adrien qui avait eu lieu quelques jours après notre retour. Un soir, Mélisende entra dans ma chambre, elle avait le regard excité et tout son corps montrait la joie d’une grande découverte. Elle avait enfin trouvé une piste pouvant mener à la compréhension du parchemin. Je ne compris pas grand-chose à son explication, mais elle devait se rendre à Cluny, là un manuscrit l’aiderais à déchiffrer le texte. Il fut donc décidé de partir des le lendemain avec Nashia, une simple escorte (une lance) pour Cluny. Nous laisserions Pygaer et Anabase à Belley, puis passerions par Bourg pour filer ensuite directement vers l’abbaye.


[15 Juin]

Le voyage se déroulait parfaitement, nous venions de quitter nos terres de Savoie et entrions dans les bocages Bourguignons. Je voyageais de temps à autre dans le carosse avec Nashia et Melisende, le reste du temps, je profitais de monter fastidieux. L’été était presque là et la chaleur rendait la côte de maille et le casque difficile à supporter. Mon heaume d’ailleurs avait été retiré à l’instant. Je profitais du moment pour converser par la fenêtre avec mon épouse et notre nourrice, alors que mon fils dormait paisiblement.



Alors Mesdames, je suis heureux de vous annoncer notre entrée sur les terres de sa majesté Levan, tout ce passe bien pour vous ? Besoin de faire une halte ?



Ami Lecteur, la suite de ce RP se déroulera sur le forum de Bielle mais sera retranscrite ici lieu.

http://domaine.forumactif.com/a-l-exterieur-du-domaine-f64/un-chemin-vers-la-lumiere-suite-t222.htm

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Louis1er
Mélisende a écrit:
La seconde mission, l’excitation de la duchesse était comme le soir ou elle avait réussit à déchiffrer le parchemin. Femme de lettre et de latin elle était, pas de place pour les armes dans les mains. Seule la voix d’Aristote la guidait. A son sou pendant le médaillon de l’archange saint Michel, saint de Bielle.

Le voyage se déroulait simplement, au rythme des sabots. Des conversations féminines et masculines. Elles recevaient régulièrement la visite du duc qui venait s’enquérir de la santé des dames. Mélisende avait parfois le ventre qui la tiraillait, l’accouchement n’était pas très loin. Nashia s’occupait parfaitement du petit héritier.


Tout va bien cher duc, nous profitons du soleil, et des senteurs de la nature. Et vous ?

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Louis1er
Nashia a écrit:
Nashia était installée dans le carrosse. Les voyage elle avait l’habitude elle aimait ca. Mais dans un carrosse, c’était bien la première fois. Dans ses bras l’héritier de Bielle dormait comme un ange.
Le voyage se déroulais sans problèmes, la jeune nourrice était heureuse de retrouver les routes.

La jeune femme avais préférer laisser Juliette avec son père. Ca fille couvrait un petit mal. Elle était mieux a Belley. Pourtant l’absence de sa fille lui pesait. Mais elle savait aussi qu’avec Juliette et ses bêtises fréquente elle aurait eu du mal a se concentrer sur Adrien. Et un bébé de cet age demandait une attention de tout les instants.

La jeune femme regardais le paysage, le Duc passa plusieurs fois, elle écoutait les conversations si mêlant parfois. Nash tourna la tête, un sourire au lèvres et répondis au duc


Parfaitement bien messire le Duc.

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Louis1er
LeCadet a écrit:
[Quelque part, dans la même région]

Depuis bientôt 3 semaines, le géant visitait le Duché. Il en étudiait divers aspects autant que son maigre cerveau le pouvait, observait nature et villes, se demandant à quel point cela avait pu changer depuis le passage de Angel, il y a bien longtemps. A mesure qu'il rencontrait des personnes qui semblaient impliquées dans la vie du Duché, il comprenait tout doucement, ce qui avait poussé le beau Angel à devenir ce qu'il était devenu.

Dans certaines des tavernes qu'il visita, il croisa des gens de nature peu fréquentables, et ce qu'il entendit de leurs bouches était des plus intéressant : un espèce de nobliaux allait partir en voyage, et les ragots disaient qu'il aurait un énorme trésor, qu'il allait partir rechercher.
Il ne fallut pas bien longtemps à la brute pour se décider à partir à la rechercher de ce nobliaux : l'or qu'il ne manquerait pas d'avoir sur lui serait des plus utiles dans les projets à venir du Cadet...

Ainsi, lui et ses deux tout jeunes compagnons de voyage explorèrent la zone de la région où le nobliaux devait passer. Là, ils trouvèrent une espèce de petite forêt, de seulement quelques arbres, que la route traversait, et où ils s'installèrent pour camper, un peu en retrait de la route, en demeurant invisibles...

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Louis1er
Gaultier & Iseult a écrit:
[Quelque part, dans la même région]

Les deux mômes avaient toujours autant de mal à suivre leur protecteur, Gaultier traînait presque Iseult derrière lui, la tenant par la main alors qu'il tentait toujours de rester à hauteur de Deg'.
Les heures de marche parurent interminables : depuis quand donc avaient-ils quitté la ville? Et pourquoi Eddy ne voulait-il pas dire de quoi il en retournait? C'était vraiment bizarre...

Eddy somnolait, dos appuyé contre un arbre, alors que Iseult dormait profondément, la tête appuyée sur les jambes du géant, en guise d'oreiller. Enfin, Gaultier écrivait dans son petit carnet : il prenait note des évènements de la journée, comme dans un journal intime. Soudainement, des voix provenants de la route attirèrent l'attention du marmot. Jettant un regard vers ses compagnons de route, il fila discrètement, et chercha quelques petites pierres, avant de se cacher dans un bosquet, proche de la route.

C'est là qu'il la vit, cette petite escorte : quelques soldats, et un homme à cheval, ainsi qu'un carosse... Pff, encore des nobliaux coincé d'derrière. Alors, autant s'amuser un peu! Eddy n'en saura rien, il dort après tout...

Ni une, ni deux, le garnement attrape une de ses petites pierres, et la lance aussi fort que ses petits bras le peuvent en direction du casque de l'un des gardes. Pas le temps de regarder si le coup a atteint le but, que déjà le petit file vers un autre abri, d'où il pourra continuer à leur lancer des pierres...

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Louis1er
Louis1er a écrit:
De discussion en discussion, nous arrivions à l’orée d’une petite forêt. Le temps était depuis quelques moments à l’orage. D’ailleurs au loin l’on voyait quelques éclaires et l’on entendait le bruit du tonnerre. J’avais prit la tête de la troupe, lorsque tout dérapa.

Je ne sais pourquoi, l’un des chevaux qui tiraient le carrosse s’emballa. Un insecte sans aucun doute avait du le piquer, cela étant, il entraina le convoie dans une course un peu folle hors de la route. Les gardes et moi-même suivions donc l’engin hors de contrôle en espérant qu’il ne se renverse pas. Heureusement, le coche maitrisa bien vite et réussit à stopper l’engin qui malheureusement avait vu l’une de ses roues brisées.

Je me précipitais vers le carrosse, prenant des nouvelles de mon épouse, Nashia et mon fils. Tout allait bien, plus de peur que de mal. Les premières gouttes commençaient à tomber. L’orage serait terrible. C’est alors que j’entendis un cri. Un de mes hommes venait de se prendre une pierre en plein casque, et cela continuait. Ordre furent donner de se mettre en position de défense. Ecus levés, nous nous préparions au combat ne sachant d’où il viendrait.

Eclaire, Tonnerre, l’averse était désormais là. La situation devenait de plus en plus périlleuse. Je récitais alors un crédo et demandais à dieu de nous maintenir en vie ma famille, mes proches et moi-même…

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Louis1er
LeCadet a écrit:
Brusque cris, craquements et henissements qui font sursauter le géant, le sortant violemment de sa torpeur. Réflexe, son regard chercher les deux marmots : la petite est toujours allongée sur ses jambes, mais l'autre...

Gaultier? Gaultier!

Les cris s'intensifient alors que la brute se lève, écartant la petite et l'allongeant contre l'arbre, alors qu'il part à la recherche du morveux, son boucleir toujours accroché dans son dos et son épée pendant à sa ceinture, sa dague dissimulée à l'arrière de la ceinture, sous le bouclier...

C'pas d...drôle gamin!

A mesure qu'il avance, les appels s'intensifient : on demande des nouvelles, on crie après des bêtes et on ordonne, dans le cliquetis de métaux... Soudainement, le géant arrive sur ce qui semble être une clairière : là, il trouve des hommes, en armes, qui semble entourer une espèce de grosse charrette toute belle... A côté, y'a un espèce d'nigaud perché sur un ch'val...
Ni une ni deux, le maigre esprit du Deg' songe à un enlèvement...


Z'avez pris mon Gaultier!

L'épée est déjà dehors, la dague à la main et le bouclier accroché à l'avant-bras, ce qu'il a fait à une vitesse ahurissante à la vue de son gabarit. Mais déjà, il s'élance vers le soldat le plus proche, dont bien vite le regard se décompose...


Où qu'il est mon Gaultier!

La pauvre victime ne comprend sans doute pas ce qui lui arrive, alors qu'il a suffit une fraction de seconde à l'immensité musculeuse pour la traverser de part en part de son épée, laissant le corps sanguinolent chuter lourdement dans la boue.

[Quelques instants plus tard]

Il n'a pas falu longtemps avant que, continuant de beugler pour savoir où est Gaultier, persuadé que les hommes l'ont enlevé, le géant avance au milieu de la clairière. Son but est là, tout près à présent : cette espèce de charrette, ils ont dû le mettre dedans!
Mais la totale confusion laisse doucement place à une organisation militaire chez les gardes, après que l'un d'eux se soit empalé sur l'épée dressée du géant, le malheureux ayant glissé dans la boue...

Dressé entre deux cadavre, au milieu d'une clairière boueuse dont le sol commence à se teindre de sang, le géant avance à pas pesant vers la charrette : il n'est plus loin à présent...


J...j'arrive Gaultier... tiens l'coup g...gamin...

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
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