Lavania
Quelque part au sein de la forêt de Verdun, se trouvait une petit maison. Pas trop grande, pas trop petite. Pendant longtemps on l'avait cru abandonnée, mais ses occupants étaient revenu depuis peu et la petite demeure avait repris vie.
De la petite maison de bois, s'échappait souvent des cris de joie et de colère, des rires d'enfants heureux et des pleures aussi parfois. Cette maison avaient été témoin de nombreux événements, plusieurs premiers pas, plusieurs premiers mots. Elle avait été réveillée au beau milieu de la nuit par les pleures de plusieurs premières dents. Ses sens avaient été éveillés par l'odeur de fabuleux repas, de nombreuse fournée de pains et de desserts de toutes sortes. Cependant, elle avait aussi été témoin de la fortes disputes, qui heureusement s'étaient toujours réglées sans trop de conséquences. Elle avait observé les larmes coulés sur les joues des deux êtres l'habitant, des larmes de joie, de colère et de désespoir parfois même.
Cette demeure savait qu'un des membres quitterait sans doutes son douillet habitacle sous peu, contre son gré et au désespoir de sa douce moitié. Et pourtant, tout deux souriaient, profitant pleinement du temps qu'ils passaient l'un avec l'autre, n'ayant pas arrêter de s'embêter mutuellement, cela ne faisant que renforcer l'amour qu'ils se portaient et qu'ils portaient à leurs petits.
Les amoureux Ainsi les avaient t'on surnommer jadis. Et quiconque les regardaient pouvaient voir toute la complicité et l'amour de ces deux êtres. Jamais on n'avait vu couple plus amoureux et la petite maison était heureuse de les voir de retour.
Car lorsque l'un d'eux étaient rentré sans l'autre, sans les petits, son petit coeur de bois s'était serré. Elle savait Elle savait que l'un avait besoin de l'autre pour vivre, que l'un sans le second ne pouvait être parfaitement heureux Que la demi restante pleurerait chaque soir avant de s'endormir les joues trempé de ce chagrin qu'elle ne pouvait contenir.
Mais quelques jours plus tard, la seconde moitié était arrivée, amenant avec elle la troupe de petits fanfarons qui redonnèrent vie à la demeure. Quoique celle-ci se cru prise de la berlue lorsqu'elle se mit à compter un à un les petits rejetons.
Et de une, plus grande, plus belle, avec une nouvelle robe qui lui allait comme un gant. La petit Elendra mais bien sûr!
Deux et Trois, les deux petits pestes inséparables, le petit garçon timide qui une fois en compagnie de sa petit soeur, digne fille de son père, se retrouvait transformé en petite terreur pour sa maman. Ike le timide et Prunille la petite princesse venait compléter le trio.
Entra alors la petit dame qui avait porter chacun de ces enfants. Mais ho?! Que tenait-elle dans ses bras? Un petit paquet qui semblait respirer
Mais voilà que le barbu s'approchait! Haaaa! Elle allait enfin pouvoir voir ce qui se cachait dans cet intriguant paquet!
Le papa écarta doucement la couverture qui recouvrait la "chose", il avait ce sourire qui semblait faire craquer la belle dame. Et voilà! Elle allait enfin savoir ce qui se cachait dans ce paquet qui leur semblait si précieux! En effet, tout deux semblait y faire très attention, s'en approchant avec délicatesse, baissant la voix lorsqu'ils étaient à proximité.
On la découvrait, et ho! Une petit main se tendit vers le visage du barbu! Et ho! Deux petits yeux s'ouvrirent grand, deux petits yeux prêts à découvrir le monde.
Mais un instant?! Un autre?! Ils étaient donc rendu à quatre?! He bien dites donc! Ils vont bientôt se trouver à l'étroit entre mes quatre murs! se dit pauvre demeure.
Mais ils ne semblait pas y porter attention, car un lien trop fort unissait cette famille Un amour incroyable. Et Demeure était heureuse de pouvoir partager ces moments avec eux, même s'ils ignoraient que c'était le cas.
Car c'était eux qui lui donnaient son âme, et c'était en voyant toute la petite famille, parents et enfants, réunit autour du nouveau né pour tenter de la faire sourire qu'elle se rendait compte de la chance qu'ils avaient.
Ils devaient réorganiser les chambres avec l'arrivée du poupon et au grand bonheur de tous, même de la demeure, Ike et Prunille ne se retrouvèrent pas dans la même chambre, pour éviter des mauvais coups nocturnes sans doutes
Les jours passèrent, on continuait son petit train train quotidien, on regardait grandir les petits anges. Ils recommençaient à reprendre part à la vie du village, tranquillement.
On appris soudain que la dame retournerait à l'animation. Une passion qui l'avait fait vivre lorsque sa moitié l'avait quitté un moment. Une passion qui redonnait à ses yeux d'azur un éclat que rien ne pouvait le lui procurer, un éclat qui venait s'additionner à la brillance que ses yeux avaient en présence de son époux. Une petit étincelle qui venait raviver la vie qui commençait à s'éteindre tranquillement.
Un soir, et ce soir Demeure s'en souvenait, elle avait annoncer à son mari qu'elle passerait Noël auprès de lui et de sa famille. Ce soir, elle avait rangé la lettre qu'elle lui avait écrite, une lettre qu'elle avait écrite avec son coeur, les larmes coulant sur ses joues lors de la rédaction. Elle avait passé longtemps à écrire cette lettre, la relisant à voix haute et les craquements des lattes de bois lorsque la dame faisait les cent pas, témoignait de la douleur que demeure partageait avec cette femme.
Mais ces temps était repoussés Ils s'étaient enlacés, se murmurant des mots d'amour, le regard plein d'espoir, le coeur débordant d'amour et de joie, tant qu'on ne parvenait à exprimer ce que l'ont ressentait. Il la serrait dans ses bras, elle riait, les larmes coulant sur ses joues. Ils étaient heureux
Ce bonheur ne cessa pas depuis, le barbu annonça ensuite sa promotion au poste de Sergent, sa femme l'en félicitât, posant un baiser sur ses lèvres. C'était donc ça l'amour? Partager les petits bonheur de l'autre?
Elle avait de la difficulté à saisir ce concept d'amour, mais en voyant ces deux êtres, il était clair que c'était ce qui les unissaient, un lien extrêmement puissant, qu'ils avaient décidé d'enfermer dans deux anneaux qu'ils portaient à leur main gauche. Ils ne les enlevaient jamais Ou ne les enlèverait jamais plus du moins
Les petits bonheurs de la vie, les petits bonheurs du quotidien, c'est ce qui rendait cette maisonnée si vivante, si unique Ce n'est pas ici que leur histoire commencent, mais ici qu'elle se poursuis, ici qu'elle s'embellit, qu'elle se peaufine et ici qu'elle s'achèvera sans doutes Car toute bonne chose a une fin. Heureuse ou tragique, nul ne le sait, car le destin s'écrit un jour à la fois, mais si une chose est certaine c'est qu'un amour pur et inconditionnel liait Zeiss et Lavania.
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