Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Sauvegarde du RP suite à la fermeture de la ville de Verdun par Celsius.

[RP] Ainsi va la vie: Demeure de Zeiss & Lavania

Lavania


Quelque part au sein de la forêt de Verdun, se trouvait une petit maison. Pas trop grande, pas trop petite. Pendant longtemps on l'avait cru abandonnée, mais ses occupants étaient revenu depuis peu et la petite demeure avait repris vie.

De la petite maison de bois, s'échappait souvent des cris de joie et de colère, des rires d'enfants heureux et des pleures aussi parfois. Cette maison avaient été témoin de nombreux événements, plusieurs premiers pas, plusieurs premiers mots. Elle avait été réveillée au beau milieu de la nuit par les pleures de plusieurs premières dents. Ses sens avaient été éveillés par l'odeur de fabuleux repas, de nombreuse fournée de pains et de desserts de toutes sortes. Cependant, elle avait aussi été témoin de la fortes disputes, qui heureusement s'étaient toujours réglées sans trop de conséquences. Elle avait observé les larmes coulés sur les joues des deux êtres l'habitant, des larmes de joie, de colère et de désespoir parfois même.

Cette demeure savait qu'un des membres quitterait sans doutes son douillet habitacle sous peu, contre son gré et au désespoir de sa douce moitié. Et pourtant, tout deux souriaient, profitant pleinement du temps qu'ils passaient l'un avec l'autre, n'ayant pas arrêter de s'embêter mutuellement, cela ne faisant que renforcer l'amour qu'ils se portaient et qu'ils portaient à leurs petits.

Les amoureux… Ainsi les avaient t'on surnommer jadis. Et quiconque les regardaient pouvaient voir toute la complicité et l'amour de ces deux êtres. Jamais on n'avait vu couple plus amoureux et la petite maison était heureuse de les voir de retour.

Car lorsque l'un d'eux étaient rentré sans l'autre, sans les petits, son petit coeur de bois s'était serré. Elle savait… Elle savait que l'un avait besoin de l'autre pour vivre, que l'un sans le second ne pouvait être parfaitement heureux… Que la demi restante pleurerait chaque soir avant de s'endormir les joues trempé de ce chagrin qu'elle ne pouvait contenir.

Mais quelques jours plus tard, la seconde moitié était arrivée, amenant avec elle la troupe de petits fanfarons qui redonnèrent vie à la demeure. Quoique celle-ci se cru prise de la berlue lorsqu'elle se mit à compter un à un les petits rejetons.

Et de une, plus grande, plus belle, avec une nouvelle robe qui lui allait comme un gant. La petit Elendra mais bien sûr!

Deux et Trois, les deux petits pestes inséparables, le petit garçon timide qui une fois en compagnie de sa petit soeur, digne fille de son père, se retrouvait transformé en petite terreur pour sa maman. Ike le timide et Prunille la petite princesse venait compléter le trio.

Entra alors la petit dame qui avait porter chacun de ces enfants. Mais ho?! Que tenait-elle dans ses bras? Un petit paquet qui semblait respirer…

Mais voilà que le barbu s'approchait! Haaaa! Elle allait enfin pouvoir voir ce qui se cachait dans cet intriguant paquet!

Le papa écarta doucement la couverture qui recouvrait la "chose", il avait ce sourire qui semblait faire craquer la belle dame. Et voilà! Elle allait enfin savoir ce qui se cachait dans ce paquet qui leur semblait si précieux! En effet, tout deux semblait y faire très attention, s'en approchant avec délicatesse, baissant la voix lorsqu'ils étaient à proximité.

On la découvrait, et ho! Une petit main se tendit vers le visage du barbu! Et ho! Deux petits yeux s'ouvrirent grand, deux petits yeux prêts à découvrir le monde.

Mais un instant?! Un autre?! Ils étaient donc rendu à quatre?! He bien dites donc! Ils vont bientôt se trouver à l'étroit entre mes quatre murs! se dit pauvre demeure.

Mais ils ne semblait pas y porter attention, car un lien trop fort unissait cette famille… Un amour incroyable. Et Demeure était heureuse de pouvoir partager ces moments avec eux, même s'ils ignoraient que c'était le cas.

Car c'était eux qui lui donnaient son âme, et c'était en voyant toute la petite famille, parents et enfants, réunit autour du nouveau né pour tenter de la faire sourire qu'elle se rendait compte de la chance qu'ils avaient.

Ils devaient réorganiser les chambres avec l'arrivée du poupon et au grand bonheur de tous, même de la demeure, Ike et Prunille ne se retrouvèrent pas dans la même chambre, pour éviter des mauvais coups nocturnes sans doutes…

Les jours passèrent, on continuait son petit train train quotidien, on regardait grandir les petits anges. Ils recommençaient à reprendre part à la vie du village, tranquillement.

On appris soudain que la dame retournerait à l'animation. Une passion qui l'avait fait vivre lorsque sa moitié l'avait quitté un moment. Une passion qui redonnait à ses yeux d'azur un éclat que rien ne pouvait le lui procurer, un éclat qui venait s'additionner à la brillance que ses yeux avaient en présence de son époux. Une petit étincelle qui venait raviver la vie qui commençait à s'éteindre tranquillement.

Un soir, et ce soir Demeure s'en souvenait, elle avait annoncer à son mari qu'elle passerait Noël auprès de lui et de sa famille. Ce soir, elle avait rangé la lettre qu'elle lui avait écrite, une lettre qu'elle avait écrite avec son coeur, les larmes coulant sur ses joues lors de la rédaction. Elle avait passé longtemps à écrire cette lettre, la relisant à voix haute et les craquements des lattes de bois lorsque la dame faisait les cent pas, témoignait de la douleur que demeure partageait avec cette femme.

Mais ces temps était repoussés… Ils s'étaient enlacés, se murmurant des mots d'amour, le regard plein d'espoir, le coeur débordant d'amour et de joie, tant qu'on ne parvenait à exprimer ce que l'ont ressentait. Il la serrait dans ses bras, elle riait, les larmes coulant sur ses joues. Ils étaient heureux…

Ce bonheur ne cessa pas depuis, le barbu annonça ensuite sa promotion au poste de Sergent, sa femme l'en félicitât, posant un baiser sur ses lèvres. C'était donc ça l'amour? Partager les petits bonheur de l'autre?

Elle avait de la difficulté à saisir ce concept d'amour, mais en voyant ces deux êtres, il était clair que c'était ce qui les unissaient, un lien extrêmement puissant, qu'ils avaient décidé d'enfermer dans deux anneaux qu'ils portaient à leur main gauche. Ils ne les enlevaient jamais… Ou ne les enlèverait jamais plus du moins…

Les petits bonheurs de la vie, les petits bonheurs du quotidien, c'est ce qui rendait cette maisonnée si vivante, si unique… Ce n'est pas ici que leur histoire commencent, mais ici qu'elle se poursuis, ici qu'elle s'embellit, qu'elle se peaufine et ici qu'elle s'achèvera sans doutes… Car toute bonne chose a une fin. Heureuse ou tragique, nul ne le sait, car le destin s'écrit un jour à la fois, mais si une chose est certaine c'est qu'un amour pur et inconditionnel liait Zeiss et Lavania.
_________________
Zeiss
C'était le matin,les rayons du soleil avait commencé à réchauffer la forêt de Verdun,ainsi que la petite maison qui s'y trouvait.Malgré cela,il était encore tôt,et le froid matinal était toujours présent.

C'est à cette heure que Zeiss se levait,car il avait un départ à préparer.En effet,celui-ci devait se rendre en mission afin de défendre le duché contre une invasion de brigands,ce qui ne manquait pas d'inquiéter sa femme.Certes,il y avait des risques,mais c'était nécessaire pour la sécurité de la Lorraine,et donc de la famille du jeune homme.Et puis,il se débrouillait avec une épée,il ne laisserai personne le blesser si facilement.De plus,celui-ci avait fait l'acquisition d'une nouvelle lame,ce qui l'aiderai certainement.

Ainsi,il se glissa doucement hors des couvertures afin de ne pas réveiller Lavania et s'habilla tranquillement,posant de temps en temps un regard amoureux sur sa belle toute endormie.Le silence régnait dans la maisonnée,seuls les oiseaux chantants du matin et les quelques grincements provoqués par les mouvements du barbu se faisaient entendre,même si celui-ci faisait tout pour rendre ce silence absolu.

Une fois prêt,il posa un doux baiser sur les lèvres de son épouse et sortit de la chambre sans faire un bruit,refermant doucement la porte derrière lui.Il alla chercher son arme cachée dans un placard,et la posa sur la table,toujours dans son fourreau.En effet,il évitait toujours que les enfants tombent dessus.De peur qu'ils se blessent,mais aussi parce qu'il voulait les protéger du côté violent du monde le temps de leur enfance.D'ailleurs,il se dirigea vers la chambre de ses petits démons.Toujours avec cette délicatesse préservant la maison du moindre bruit,il pénétra dans la chambre où se trouvait deux des trois petites filles.Il posa un baiser sur les fronts de Elendra et de Prunille,puis ressortit de la pièce pour entrer dans la chambre du garçon et de la petite dernière,allant poser un baiser sur le front de Ike et sur celui de Marie-Erika.

Il ne restait plus qu'à préparer les provisions pour le voyage.Il en aurait certainement besoin pour tenir assez longtemps loin de chez lui,et le pain des autres villes serait certainement plus chère.Il rassembla les miches de pain qu'il avait mises de côté exprès sur la table et les enveloppa dans un sac.

Zeiss était occupé avec les préparatifs,alors il n'entendit pas une porte s'ouvrir dans la maison.Lorsqu'il tourna la tête,il vit Lavania qui venait de sortir de leur chambre.Il aurait préféré être parti avant son réveil,mais ça ne serait pas le cas.Tant pis,après tout,cela lui permettrait de lui dire au revoir.Ainsi,il lui sourit avec amour et tendresse alors qu'il serrait le noeud qu'il venait de faire pour refermer son sac de provisions.

_________________
Lavania
Lavania dormait paisiblement, bien emmitouflée dans ses couvertures, ne se doutant pas que c'était déjà le matin et que son mari se préparait à partir. Si elle l'avait su, elle aurait sans doutes tout tenté pour retarder son départ. Cacher sa chemise, cacher ses bas, lui voler une botte, l'embrasser faire semblant d'entendre un enfant pleurer, mais son mari avait été tellement silencieux que ce n'est que lorsqu'il posa un doux baiser sur ses lèvres qu'il la tira tranquillement de son sommeil.

Elle resta toute fois pendant un bon moment à somnoler au chaud sous les draps, essayant de se souvenir de ce rêve don telle avait été tiré, lorsqu'elle se souvint que son mari devait partir ce matin même pour une mission.

Peut-être était-il même déjà partie! Elle porta donc attention pour voir si elle pouvait entendre du bruit, et en effet, elle entendait quelqu'un à la cuisine, elle se glissa donc hors des couvertures. Sentant un frisson la parcourir lorsque l'air frais du matin remplacé la douce chaleur de ses couvertures, elle glissa ses pieds dans ses chausses et attrapa une couverture qui trainait par là pour s'abriller.

Tranquillement et silencieusement, elle sortie de la chambre, passant ses doigts dans ses cheveux pour leur donner un aspect un peu présentable en se dirigeant vers la cuisine.

Là, elle y trouva son mari en train de fermer son sac de provision, un sourire à la fois triste et fier se dessina sur le visage de la jeune femme. Encore une fois elle allait devoir laisser son mari partir, mais cette fois elle recevrait des lettres sans doutes... Cependant il risquait sa vie... Il pourrait être blessé dans cette mission, ou même pire...

Cependant le sourire tendre et amoureux qui lui était adressé chasse les pensées noirs de Lavania qui ne put s'empêcher de lui sourire à son tour, les yeux brillants de cet amour qu'elle éprouvait pour son époux.

Serrant la couverture autour d'elle, elle s'approcha de lui, ne le quittant pas des yeux, prenant une voix douce elle lui murmura:

Tu seras prudent n'est-ce pas mon coeur?

Elle savait depuis longtemps qu'elle ne pouvait le retenir de par sa nature de un, mais aussi car elle savait, pour avoir été dans l'ost quelques temps, qu'on ne désobéit pas aux ordres. Son mari faisait son devoir de Lorrain et elle faisait son devoir d'épouse en restant à la maison à s'occuper de leurs enfants en attendant son retour, tentant de ne pas trop s'inquiéter.

Doucement, elle s'approcha de son mari, se blottissant contre lui, encore un petit peu endormi.

Reviens vite mon amour... murmura-t-elle avant de poser un baiser sur ses lèvres.

Puis elle releva les yeux, plongeant son regard dans le sien et lui murmura:

Je t'aime

Elle ne pouvait le laisser partir dans le lui dire, si jamais il lui arrivait quelque chose, elle le regretterait toute sa vie. Mais il ne lui arriverait rien n'est-ce pas? Son mari était un bon soldat et savait se battre. C'est d'ailleurs cette pensée qui fit se dessiner un sourire sur les lèvres de la douce épouse du sergent.
_________________
Zeiss
Zeiss préférait toujours partir pendant que sa femme dormait.Peut-être la difficulté de la laisser.Ou peut-être la peur de voir toute la tristesse dans son regard.Mais cette fois,il était encore là lorsque Lavania s'était levée.Au fond,il était content de la voir avant de quitter sa demeure.Il pourrait profiter d'un dernier moment de douceur avant d'en être privé pendant toute la durée de cette mission,pendant laquelle il n'aurait droit qu'à la violence et la solitude.Bien sûr,il ne serait pas complètement seul,il serait accompagné de ses frères et soeurs d'arme,ses camarades de l'Ost.Mais ceux-ci ne combleraient pas le manque que le jeune homme allait subir,cette solitude que l'on ressent lorsque l'on se retrouve loin de celle qu'on aime.C'était simple en réalité,il allait être privé de sa moitié,incomplet.Mais de tout ça,il n'en montrerai rien.Comment allait se sentir son épouse,si lui même ne se montrait pas calme et serein?

C'est pour cela que ni son sourire ,ni son regard ne montraient ne serait-ce qu'une once de tristesse.Même lorsqu'elle s'approcha de lui,il garda tout ce qu'il ressentait au fond de lui,ne montrant que confiance et assurance.Après tout,il aurait certainement bien du temps à passer seul pour faire ressortir sa tristesse,et peut-être ses larmes.

Zeiss regarda sa belle avec amour et lui répondit d'un ton rassurant.


Oui mon amour,je ferai attention...

Alors qu'il venait de finir sa phrase,il l'enlaça tendrement,glissant avec douceur ses doigts dans ses cheveux.Elle voulait qu'il revienne vite...Lui aussi le voulait,mais malheureusement,cela dépendrait des brigands,et pas de lui.

Je reviendrais quand nous aurons expulsés ces brigands de Lorraine...Dit-il d'un ton qui,malgré la phrase,restait doux.

Il approcha ensuite sa bouche de son oreille et murmura avec amour ces quelques mots qui prenaient tout leur sens lorsque le jeune homme voyait sa femme.

Je t'aime.

Puis il saisit délicatement son visage,et l'embrassa avec tout l'amour qu'il ressentait pour elle.Il s'éloigna d'elle à contre coeur pour mettre son épée sur son dos et prendre son sac de provisions.Il se dirigea vers la porte et l'ouvrit,regardant une dernière fois Lavania et lui disant une dernière fois qu'il l'aimait avant de fermer la porte derrière lui.Le Sergent était parti défendre sa patrie.
_________________
Lavania
Ce n'était jamais facile de laisser partir son mari, et encore moins en mission. Elle regrettait presque d'avoir quitté l'Ost et de ne pas pouvoir partir avec lui, mais la pensée de ses enfants lui revint. Après tout, si sont mari allaient expulser les brigands de Lorraine comme il disait, c'était pour que leurs enfants vivent sans danger, en quelques sortes.

Elle profita donc du baisers de son mari, profitant de ses bras autour d'elle avant que celui-ci ne sen aille, lui disant une dernière fois qu'elle l'aimait. Ce ne serait sans doute pas pour très longtemps, se disait-elle pour se rassurer.

Elle le regarda s'éloigner d'elle, prendre ses choses. Le suivit jusqu'à la porte, posant doucement sa main sur la porte alors que son mari la refermait. Elle soupira doucement, et se rendit à la fenêtre, posant sa main sur la vitre, regardant son mari s'éloigner.

Elle resta là à le regarder jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus le voir et un peu plus longtemps encore, murmurant doucement: Faites qu'il ne lui arrive rien...

Elle serait resté là encore un moment, mais bien vite sa petite dernière se mis à chigner. La jeune mère se dirigea donc vers la chambre de sa fille, s'approchant doucement.

Bon matin ma puce... dit-elle tranquillement en se penchant au dessus de son petit berceau, la prenant doucement contre elle, posant un baiser sur son front.

Par chance qu'elle les avait ses petits coeurs...
_________________
Zeiss
Cela faisait peu de temps que le couple était enfin rentré à Verdun -car oui,la belle avait rejoins son mari- et Zeiss s'était empressé de rejoindre leur demeure avant sa femme,il avait prit les enfants et avait prifter de l'heure légèrement tardive pour les coucher.En effet,il avait prévu une petite surprise.Surprise dont Lavania était au courant...Mais elle savait pas c'était quoi,alors ça restait une surprise.D'ailleurs,cela faisait des jours que celle-ci l'asticotait pour savoir.Le seul indice qu'il lui avait laissé était "ciel".

Donc,il avait prit soin de préparer deux détail important à Nancy.

Le premier,récupérer un poulet.C'était pas franchement difficile,non,le plus dur fut de lui couper la tête,le déplumer,et le vider.C'est que ce truc s'était débattu...Et encore plus compliqué,l'amener à Verdun tout en le conservant en bon état.Il avait plutôt bien réussi,mais ce fut avec beaucoup de difficulté,surtout en le dissimulant pour ne pas que sa femme se doute de quoi que ce soit.

Le deuxième détail,et certainement le plus important...Le cuisiner.Ouai,faire entrer Zeiss dans une cuisine,c'était un peu comme narguer un lion avec un morceau de viande: Peu de chance que ça finisse bien.Mais là il avait fait un effort.Surtout qu'il avait appris sans personne pour l'aider.A part peut-être une tavernière qui n'avait certainement pas remarquer le regard du jeune homme sur sa cuisine.Donc,après quelques essais à Nancy,il avait réussi à cuisiner son poulet.D'ailleurs,il avait dû s'amuser à manger du poulet pendant un moment...A un point où décapiter un poulet en un coup sec et précis n'avait plus de secret pour lui,contrairement à la première fois où il avait dû s'y reprendre à plusieurs reprises.Le pauvre...

Donc,il sortit le poulet nu,vide et sans tête,et balança tout les glaçons qu'il avait du mettre avec l'animal pour le garder bien frais.Il aurait pu s'occuper du poulet à Verdun,mais Lavania aurait pu s'en apercevoir.D'ailleurs,celle-ci ne tarderai certainement pas à arriver,alors il avait intérêt à se dépêcher.C'est pour ça qu'il aurait préféré avoir plus de temps.Enfin...

Zeiss mit se mit à préparer son poulet pendant un moment,s'appliquant sur le moindre détail,il voulait que ce soit parfait.Et une fois que le plat (je sais,y a qu'un poulet) fut prêt,il prépara la table.Il l'avait recouverte d'une jolie nappe rouge,et avait déposé quelques bougies à plusieurs endroit de la table,et aussi un peu partout dans la maison.Un peu cliché certes...Même classique...Bon,totalement dépourvu d'originalité.Mais n'empêche que ça faisait toujours son petit effet.Et puis passer un petit moment avec sa femme faisait toujours plaisir.Il déposa deux assiettes sur la table,et le poulet dans à plat,au centre de la table.Il fouilla ensuite les placard à la recherche d'un élément indispensable...Et finit par trouver.La bouteille de vin de Bourgogne qu'Ana leur avait offert pour leur mariage.Ils n'en buvaient que pour certaines occasions,alors il en restait encore pas mal.Il posa donc la bouteille sur la table accompagnée de deux verres.

Le jeune homme s'éloigna de la table pour admirer le résultat.Il manquait quelque chose...Et ça revint dans son esprit.Il avait effectivement oublié quelque chose.Il se dépêcha donc de sortir et de courir dans la forêt.Il observa le sol,et eu la chance de trouver ce qu'il cherchait assez rapidement.Il cueillit quelques perce-neige,et retourna à la maison.Il les mit dans le premier truc vide qu'il trouva et le posa sur la table.Pourquoi des perce-neige?Certainement parce qu'après s'être renseigné,il avait découvert qu'à cette période de l'année,c'était tout ce qui poussait dans le coin.Et encore,il avait eu de la chance d'en trouver...

Donc,le dernier détail avait été ajouté,tout était prêt.Il ne restait plus qu'à attendre l'arrivée de la belle Lavania...Et aussi trouver un lien entre tout ça et le mot "ciel"...

_________________
Lavania
Dès leur retour à Verdun, Lavania avait vite été distancée par son mari qui s'était empressé de retourner à la maison semblait-il, amenant avec lui leur 4 enfants, ce qui surpris la jeune femme qui lui disait qu'elle pouvait prendre Marie-Érika un peu plus longtemps, même si elle était un peu fatiguée. Son mari avait refusé, la laissant terminer la route jusqu'à leur demeure toute seule.

Elle en profita donc pour ralentir le pas un peu, en profitant pour prendre une petite marche relaxante, ce qui n'avait pas été le cas lors de son voyage vers Toul ni de son retour vers Verdun. Il fallait toujours qu'elle soit vigilante et voyager avec ses enfants la rendait toujours nerveuse, s'il fallait qu'il leur arrive quoi que ce soit, elle aurait bien de la difficulté à s'en remettre.

Mais maintenant, elle n'avait plus à s'en faire, ils étaient de retour à Verdun et son mari prenait soin de leurs enfants. Elle trouvait tout de même étrange que celui-ci l'ai laisser toute seule... Ce n'était pas dans ses habitudes... Cependant elle ne s'en faisait pas trop trop, il devait avoir hâte de rentrer pour une raison connu de lui seul...

C'est alors que quelque chose lui revint en tête... Elle leva les yeux vers le ciel, un sourire au visage.

Ciel... murmura-t-elle doucement... C'est probablement ça...

Elle continua donc à avancer vers chez elle un sourire aux lèvres, se demandant bien ce que pouvait être cette fameuse surprise que son mari gardait si secrète. Elle ralentit doucement le pas, profitant du grand air, alors qu'elle aurait dû, normalement,
s'empresser de rentrer chez elle. Mais d'après les discussions, pas très fructueuse, avec son mari lorsqu'elle tentait de deviner la surprise, elle avait cru comprendre qu'il avait besoin d'un peu de temps... C'est pour quoi, en bonne épouse qu'elle était et ne souhaitant pas gâcher sa surprise en arrivant trop tôt, que la jeune femme pris son temps pour rentrer chez elle.

Au bout d'un moment, alors que la la fraicheur de la nuit lui avait rendu les pommettes rosées, la jeune femme mis les pieds sur le pas de la porte.

C'est donc doucement et avec le coeur battant assez vite, qu'elle mit sa main sur la poignée de la porte, retenant son excitation à l'idée de voir ce que son mari lui réservait.

Elle ouvrit donc doucement la porte. En l'ouvrant, la lumière vacilla légèrement dans la pièce, ébranlée par la brise.

La lumière ne fut pas la seule à vaciller, le coeur de la jeune épouse manqua certainement un battement ou deux, et dire qu'elle n'était pas au bout de sa surprise.

Là... se tenait son mari, éclairé doucement par la douce lumière des bougies et si celui ci avaient pu trouver cela cliché ou autre, jamais cela ne passa par la tête de son épouse, qui le regardait, émue, il fallait l'avouer, émerveillée et sans oublier charmée.

Jamais elle n'avait cesser d'aimer son mari, c'est pour quoi on ne pouvait dire que cette ambiance avait pu raviver sa flamme pour lui. Comment raviver une flamme qui n'avait jamais cesser de brûler? Mais cela avait su l'émouvoir et l'emplir d'une infini tendresse pour cette homme qu'elle aimait tant.

Le temps lui semblait s'être arrêté depuis qu'elle avait mit les pieds dans sa demeure, elle observait le décor, puis posa les yeux sur son mari, le regard brillant.

C'est un bien beau ciel étoilé que tu as créé là mon amour... dit-elle doucement, s'approchant de lui en ne pensant même pas à retirer sa cape.

Elle passa doucement ses bras autour de son cou, plongeant son regard dans le sien, un sourire aux lèvres.

Ça ne s'applique plus vraiment je crois... mais... Bon retour à la maison mon amour... ajouta-t-elle avant de poser un doux baiser sur les lèvres de Zeiss.

Décidément, son mari était rusé, jamais elle n'aurait songé à cela lorsqu'il lui avait dit ciel comme indice. Bien des choses lui étaient venu en tête, mais jamais elle n'aurait cru voir sa maison éclairé au bougies par les soins de son amoureux.

Elle éloigna doucement ses lèvres de celles de son mari, alors qu'une douce odeur lui parvint, elle regarda donc son mari, la surprise et l'incrédulité brillant dans son regard.

T'as cuisiner quelque chose?! demanda-t-elle, son ton démontrant à quelle point la situation était exceptionnelle... Jamais durant leurs années de mariage elle ne l'avait vu s'approcher du fourneau, sauf pour la fête de leur fille aînée alors que Lavania lui avait proposé de l'aider à faire un gâteau. Et encore...

Cela lui rappelait, un moment dans leur jeune temps, lorsque Lavania cuisinait un des souhaits de son mari qui était d'apprendre à cuisiner pour leur préparer des petits souper en amoureux. Cela avait charmée la jeune épouse de l'époque, ce qui ajoutait un peu plus de brillance au regard actuelle que posait Lavania sur son mari.

Il avait eu raison... Ne pas révélé les surprises pour que ce soit justement une surprise était beaucoup plus agréable.

Je t'aime mon amour...
lui murmura-t-elle doucement en posant un nouveau baiser sur ses lèvres.
_________________
Zeiss
Le jeune homme n'eut pas à attendre bien longtemps l'arrivée de sa belle,signe qu'il avait bien fait de se dépêcher.Mais malgré ça,il avait l'impression d'avoir attendu une éternité.D'ailleurs,il n'avait pas eu le temps de trouver le lien surprise/ciel.Il en trouverai certainement un au moment voulu.Et puis,peut-être Lavania en avait-elle trouvé un pour lui.

Les yeux de la jeune femme indiquèrent à Zeiss qu'elle n'avait pas deviner,ce qui lui fit plaisir.Et c'est avec un sourire doux et aimant sur le visage qu'il la regarda lorsqu'elle tourna la tête vers lui.

Elle s'approcha de lui et passa ses bras autour de son cou.Effectivement,elle avait interpréter l'indice à sa manière.Le jeune homme n'y avait pas vraiment penser,mais cela correspondait assez bien.Il sourit après avoir reçu un baiser sur les lèvres,et répondit à la question qui était venue ensuite.


Oui,j'ai cuisiné quelque chose...Peu habituel,hein.

Il sourit et passa rapidement sa main dans ses cheveux.Elle avait l'air d'adorer la surprise,et cela lui faisait plaisir.Il avait fait des efforts,entres autres en cuisinant.Non seulement ce qu'il avait fait était mangeable,mais en plus la cuisine était toujours en parfait état.Il avait eu du mal,mais toucher le coeur de sa douce épouse valait toutes les peines du monde.De plus,cela lui avait permis d'entendre ces mots qui faisait toujours battre son coeur.

Moi aussi je t'aime...Murmura-t-il à son tour,avant de lui aussi poser un baiser sur ses lèvres.

Il prit délicatement sa main dans la sienne et l'amena à la table,puis il tira la chaise.

Si madame veut bien se donner la peine...Dit-il avec un petit sourire.

Il attendit que sa femme s'installe puis passa doucement sa main sur la joue de celle-ci,avant de prendre la bouteille.


Un peu de vin?
_________________
Lavania
La jeune femme se laissa tranquillement guider vers la table, souriant en y voyant les fleurs, les petites bougies ainsi que la bouteille de vin. Il avait vraiment pris la peine de préparer quelque chose de spécial et cela touchait son épouse.

Un autre sourire se dessina sur ses lèvres alors que son mari lui tirait sa chaise, sur laquelle elle s'assit délicatement.

Merci mon coeur dit-elle doucement en lui adressant un sourire alors qu'il passait doucement sa main sur sa joue. Elle se sentait un peu comme une princesse et n'en avait pas vraiment l'habitude, mais cela n'était pas désagréable. Mais avant tout, elle était heureuse de passer un petit moment avec son mari, juste tous les deux dans un souper en tête à tête, que son mari avait planifié de A à Z semblait-il.

Elle fut tirer de ses pensées lorsque son mari lui offrit un peu de vin, pas question de refuser hein!

Avec plaisir! dit-elle avec un magnifique sourire. Prenant son verre par le fait même et le tendant à son amoureux.

Alors... qu'est-ce que tu nous a cuisiner mon chéri? demanda-t-elle curieuse. Mais elle devait avouer qu'après la longue route, elle avait vraiment très faim! Néanmoins, depuis qu'elle était entré dans leur maison et avait vu ce que son mari lui avait préparée, elle avait complètement oublié sa faim.

Et alors qu'il lui versait du vin, elle le regardait avec un sourire qui ne voulait pas décoller de son visage depuis qu'elle était entrée. Il pouvait être romantique quelque fois son mari après tout, ce qui prouvait que ce n'était pas parce qu'il était partie à Nancy près de deux semaines pour "massacrer" des brigands qu'il n'avait pas un petit côté tendre.

C'était aussi souvent dans ces moments que la jeune femme se remémorait le temps où elle l'avait connu, et qu'elle se rendait compte à quel point il était différent de celui qu'elle avait cru connaitre, mais tout cela avait changé brusquement, sans qu'elle n'en comprenne vraiment la raison, bien qu'elle s'en doutait un petit peu...

Car de son côté aussi, l'amour qu'elle éprouvait pour son mari avait complètement changé sa vie, pour le meilleure. Et les moments difficiles semblaient être passés une fois pour toute...

Je sais pas si je l'ai dit Zeiss... mais merci beaucoup... C'est vraiment une très bonne idée et ça me fait vraiment plaisir. dit-elle doucement en posant sa main sur la sienne.
_________________
Zeiss
Zeiss versa un peu de vin dans le verre que sa femme lui avait tendu.Le sourire qu'elle avait sur le visage au moment où elle acceptait d'être servie resterait certainement dans la mémoire du jeune homme un bon moment,si ce n'était jusqu'à la fin de ses jours.En effet,ce sourire l'avait marqué,car il l'avait vu sourire un nombre incalculable de fois,mais ceux de ce genre étaient tout de rares.
C'est pour cela qu'il l'embrassa avec douceur avant de répondre à sa question.

Il la regarda encore un court moment,puis alla dans la cuisine pour en revenir quelques secondes après avec son poulet,le déposant sur le plat.Ce n'était pas quelque chose d'extraordinaire,il n'y avait rien pour accompagner la viande,Zeiss ne savait vraiment pas cuisiner et avait déjà dû faire pas mal d'effort ne serait-ce que pour faire cuire correctement le poulet.Mais c'était l'intention qui comptait,et de ce côté là,le jeune homme avait dû être bien motivé pour réussir le peu qu'il avait fait.Et il ne le regrettait pas.Et si il avait plus de temps,il n'aurait pas hésité à en faire plus.Mais il était déjà très fier de ce qu'il avait fait.

Il se servit lui même un peu de vin et sourit à Lavania.


Du poulet.C'est pas énorme,mais j'ai réussi à faire en sorte que ce soit mangeable...

D'ailleurs,il avait oublié un détail important...Comme à chaque fois il mangeait ses "essais" seul,il n'avait jamais eu à partager...Alors comment allait-il couper celui-là sans le réduire en charpie involontairement?Bonne question,il verrait plus tard.Quand il devrait le faire.Maintenant,en fait...Sauf si il comptait ne servir qu'une cuisse à sa douce...

Ainsi,il alla chercher un couteau dans la cuisine et revins,prenant tout son temps afin de réfléchir à une méthode non-violente pour découper ce poulet.Il en avait aussi profité pour prendre deux fourchettes et deux couteaux pour que le couple puisse manger.Il déposa tout ça aux côtés des assiettes,et regarda le plat avec son gros couteau à la main,appuyé sur la table dans un moment de réflexion.Et au moment où il se dit que,tant pis,il improviserait,il sentit la main de Lava sur la sienne.


C'est fait avec beaucoup de plaisir,mon amour...Dit-il en lui souriant tendrement.

Il reporta son attention sur le poulet,et se mit à le couper aléatoirement.Finalement,ça allait,ce n'était un massacre.Il servit d'abord sa femme,puis se servit lui-même ensuite.Il s'assit et sourit à la belle en face de lui.


Bonne appétit!

Il commença à manger tranquillement,jetant de temps en temps des regards amoureux à Lavania.
_________________
Lavania
Si son mari ne trouvait pas qu'il avait cuisiner quelque chose d'extraordinaire, pour Lavania ce l'était. Car en plus de s'être donné la peine de lui garder le surprise et de tout préparer à son insu pour la surprendre, ce souper en tête à tête représentait pour elle une incroyable preuve d'amour.

Elle n'avait pas vraiment l'habitude de se faire servir, ce qui la déboussolait un petit peu tout de même... Que pouvait-elle faire? Autre que regarder son mari bien entendu... Mais c'est en le regardant qu'elle cru voir la fierté dans ses yeux lorsqu'il posa le plat sur la table. Et il n'était pas le seul... Elle aussi était fière de lui. Tout aussi fière qu'amoureuse.

Elle sourit alors qu'il lui tendit son assiette lui disant que ce n'était pas énorme. Ajoutant toute fois que c'était fait avec beaucoup de plaisir.

Hoo mais t'en fait pas mon coeur... Ça a pas besoin d'être énorme pour me faire plaisir... Je suis pas une duchesse on m'a pas habitué à manger des baquets tu sais. dit-elle avec un sourire.

Et puis, ce sera sans aucune doute le meilleur poulet que j'aurai mangé de toute ma vie... Le seule dont je me souviendrai vraiment... Car tu sais tous les poulets se ressemble quand on y pense... Et j'en ai déjà manger... Mais un poulet que mon mari a cuisiner spécialement pour me faire une surprise, ça j'en ai jamais mangé tu vois... Et ça le rend absolument unique. ajouta-t-elle avec un sourire.

Puis elle termina avec un Bon appétit! avant de gouter à ce fameux poulet. Et effectivement, elle ne s'était pas trompé.

Levant les yeux vers son mari elle murmura: Je crois bien que j'avais raison...

Et alors qu'elle continuait de déguster tranquillement son repas, elle sentit ses joues rougirent, comme celles d'une jeune fille, alors que son mari posait des regards amoureux sur elle.

Elle en avait de la chance tout de même. Car si on regardait sa vie depuis son arrivée à Verdun, les chances qu'elle tombe sur cet homme était très mince et les avec tous les obstacles qu'ils avaient dû surmonter, on aurait presque pu croire qu'il n'était pas fait pour aller ensemble. Mais c'est lorsqu'on voyait ce couple aux quotidien que l'on comprenait qu'ils était fait l'un pour l'autre.

Jadis on les avait appeler les amoureux, on avait d'ailleurs dit plusieurs fois à la jeune femme que l'homme qui se tenait en face d'elle à cet instant était son âme soeur. Si c'était vrai, personne ne pouvait le dire vraiment, mais chose certaine jamais elle n'avait ressentie quelque chose de la sorte pour un homme. Et même si la vie n'avait pas été facile au début de leur mariage, c'est probablement toutes ces épreuves qui ont rendu leur amour si fort.

Et alors qu'elle regardait son mari, la jeune femme lui sourit amoureusement, sentant tout l'amour qu'elle éprouvait pour lui. Elle déposa donc doucement se fourchette et se leva. Elle alla s'asseoir tranquillement sur ses genoux, prenant délicatement son visage entre ses mains, plongeant son regard dans le sien en lui murmurant: T'as pas idée à quel point je t'aime Zeiss...

Et finalement, elle posa doucement ses lèvres sur les siennes, l'embrassant tendrement tentant de lui montrer, de la meilleure façon qu'elle pouvait, tout l'amour qu'elle éprouvait pour lui et qu'elle ne parvenait pas à mettre en mot.
_________________
Zeiss
Le peu qu'il y avait dans l'assiette avait l'air de satisfaire Lavania.En effet,celle-ci appréciait l'intention plutôt que le contenu lui-même.Heureusement!Sinon,ça aurait été beaucoup moins bien pour Zeiss...Et puis...il était pas mauvais,son poulet,même si il n'était pas extrêmement bon non plus.C'était un poulet,quoi,banal et sans rien d'exceptionnel.Enfin,sauf le fait que c'était la seule chose que le jeune homme avait cuisiner dans toute sa vie,et surtout que ça avait été fait pour faire plaisir à son épouse,et elle semblait beaucoup apprécier ce dernier point,ce que confirmer ses paroles que Zeiss écoutait avec un sourire.

D'ailleurs,peu après qu'elle eut finit de parler,le jeune homme remarqua les joues quelque peu rougies de Lavania,ce qui ne manqua pas de le faire sourire.

Ils s'étaient mis au défi de se faire rougir tout les deux par le passé,alors qu'ils n'étaient encore que deux amis,et ce fut difficile pour eux.C'est qu'ils n'avaient pas les joues rouges facilement,ces deux là.C'est pour ça que Zeiss aimait voir sa douce épouse rougir.Surtout que c'était la jeune femme qui avait gagné ce défi...Mais bon,il avait apprécié la façon de perdre,ça il s'en souviendrait toujours.

Alors qu'il avait presque finit son assiette,il vit Lava s'arrêter de manger et se diriger vers lui pour s'asseoir sur ses genoux.Il lâcha sa fourchette et plongea ses yeux bleus dans ceux de sa jolie femme,qui avait elle aussi les yeux bleus d'ailleurs.Certainement plus beaux que ceux du jeune homme.Il écouta avec attention le murmure de la belle,un sourire aux lèvres.


Moi aussi je t'aime Lavania...Murmura-t-il à son tour,avant de répondre à son baiser avec tout autant de tendresse,passant ses bras autour d'elle.

Qu'est-ce qu'il pouvait l'aimer cette femme...Zeiss ne pouvait plus imaginer sa vie sans elle...Il avait dû le faire,et y penser le faisait apprécier encore plus les moments qu'il pouvait passer avec son épouse.

Il reprit sa fourchette et termina son assiette en peu de temps,puis il regarda sa femme avec amour.


Tu devrais finir ton assiette,ça va être froid...

Certes,ces paroles allaient éloigner la jeune femme de Zeiss,mais vu qu'il avait lui-même terminé son assiette,cela lui permettrait de se concentrer exclusivement sur l'observation de sa belle épouse,ce qui allait être très agréable,comme toujours.
_________________
Lavania
Des moments comme ceux là valait tout l'or du monde, pour la jeune femme. Car si comme toutes les petites filles, elle avait rêvé du prince charmant, des belles robes, des beaux bijoux, de la somptueuse demeure et de biens d'autres richesses, aujourd'hui quand l'idée d'une vie un peu mieux nantis, il lui suffisait de penser à des moments comme ceux là, de penser à ses enfants ou encore au jour de son mariage pour se rendre compte qu'elle n'avait pas besoin de tout ça. Et que ce qu'elle avait toujours voulu, son prince charmant... Elle l'avait trouvé, elle l'avait même épousé. Elle se rendait alors compte qu'un prince charmant pouvait prendre une apparence différente de celle des histoires.

Et alors que dans ses contes de fée, les princes et les princesses mangeaient dans de grand banquet, dans la grande salle d'un palais, elle mangeait dans sa maison, un peu trop petite pour six personnes, mais elle était sans doute beaucoup plus heureuse que bien des duchesses, des reines et des princesses dans leur belle prison doré.

Mais enfin bon ça c'était son opinion. Et rien au monde ne lui ferait changé d'avis même si elle avait tort.

Houlala, le nombre de truc qui peuvent passer par la tête de la jeune femme alors que son regard était plongé dans celui de son mari... On pourrait presque croire que celui-ci l'ensorcelait, tellement son esprit vagabondait sur des idées incongrues...

Elle aurait encore divaguer comme ça dans ces pensées un bon moment si ce n'était que la voix de son mari qui la ramena sur terre.

Hoo oui mon assiette bien sûr!
dit-elle en souriant se levant de ses genoux en s'appuyant sur l'épaule de son mari.

Tu as raison faut pas que ça devienne froid! ajouta-t-elle en reprenant place sur sa chaise face à son époux, un sourire aux lèvres.

Alors qu'elle recommençait à manger, elle sentit le regard de son mari posé sur elle, levant doucement les yeux, ses joues prenant de nouveau une petite teinte rosé, continuant de manger sans y porter attention. Portant la fourchette à sa bouche, en ne pouvant détacher son regard de son mari. Les merveilles de l'amour...

Lorsque soudain, eh bien oui ce qui devait arriver arriva. Car lorsqu'on ne porte pas attention quand on mange, on finit par s'étouffer...

Alors qu'elle contemplait toujours les magnifiques yeux bleus de son mari, elle avait sentit quelque chose obstruer sa gorge. Ses joues perdirent alors leur petite couleur rosé qui ajoutait quelque chose de charmant à son visage, pour prendre une teinte plutôt blanchâtre. Elle posa immédiatement sa fourchette plutôt brusquement, portant sa main sur sa gorge et se mettant à tousser.

Dès qu'elle réussit à tousser, son visage blanc devint aussitôt écarlate, tandis que des larmes, non pas de tristesse ou de joie, coulèrent de ses yeux. Elle tenta de ne pas regarder son mari, consciente qu'elle gâchait le beau souper qu'il lui avait préparer. Elle préféra donc posé son regard sur la table, constatant que son assiette était vide...

Il fallait bien qu'elle s'étouffe avec sa dernière bouché hein! Et si elle n'était pas aussi occupé à ne pas mourir étouffer, elle se serait fait un sang d'encre, ayant peur que son mari croit que le repas qu'il avait préparer était à ce point mauvais qu'elle s'était étouffer! Ce qui était plus faux que faux! Son poulet était vraiment délicieux!

Tout se passait à une lenteur folle dans la tête de Lavania, mais entre le moment où elle s'était étouffer, celui où elle avait baisser les yeux sur son assiette et celui où elle relevait les yeux vers son mari, c'est à dire à cet instant, il ne s'était écouler que quelques secondes.

Mais en relevant les yeux vers son mari, elle redoutait l'expression de son visage, continuant de tousser en tentant de produire un quelconque son ou de prononcer quelques mots pour le rassurer et s'excuser, mais c'est que ce n'est pas facile lorsqu'on tousse!
_________________
Zeiss
Le plan de Zeiss avait fonctionné.Sauf que cette fois,c'était pas un plan machiavélique.

Ainsi,elle retourna à sa place pour finir son assiette,regardant le jeune homme.Celui-ci fit comme prévu,il la regardait avec amour.Elle était si belle...Même si celle-ci avait tendance à insinuer le contraire,il ne cessait de lui répéter qu'elle était magnifique,et il le pensait.Certains diront que l'amour rend aveugle,mais il savait qu'elle était vraiment belle.Ses yeux pouvaient le voir,et son coeur pouvait le sentir.Oui,car la jeune femme était absolument sublime physiquement,mais Zeiss ressentait aussi cette beauté intérieur qui l'avait touché lorsqu'il avait apprit à la connaitre.Quand il y pensait,ça s'était passé tellement vite.Son esprit n'avait eu le temps d'agir,son coeur l'avait déjà entraîné.Tellement de choses...Tout un tas de choses,et pourtant,ils avaient été prit au dépourvu.Les soirées en taverne,la chasse aux oeufs,Zeiss le chat,ou encore les boutades de Valandrey et Marges...D'ailleurs,celles-ci avaient déjà tout compris,dés le début.Pourtant,les amis qu'ils étaient,et aussi le futur couple qu'ils étaient,niaient inlassablement.Malgré cela,le jeune homme avait des doutes.Il se posait des questions,mais il ne voulait pas se l'avouer.Mais il avait du mal à cacher ces sentiments.Il se souvenait très bien des moments où il évitait de la regarder dans les yeux,de peur qu'elle ne décèle ces sentiments dans son regard.Mais il y avait bien d'autre façon de le remarquer.La danse était un bon exemple.Il avait accepter de danser avec elle en taverne,alors qu'avec une autre il ne l'aurait pas fait,n'étant pas versé dans cet art.

Et voilà,il la regardait dans les yeux,et il se mettait à penser.Son esprit s'évadait,mais rester concentrer sur Lavania,il ne pouvait penser à autre chose alors qu'il avait ses yeux rivés sur les siens.D'ailleurs,elle le regardait toujours.Elle aussi,elle se perdait dans ses pensées?Ou alors avait-elle décelé dans son regard tout ce que son coeur lui rappelait à cet instant?Peut-être,peut-être pas.Peu importait,contrairement à cette époque où il avait peur qu'elle puisse lire en lui,il la laissait voir ce qu'elle voulait dans yeux,son "livre de l'âme" était toujours ouvert pour sa femme.

Zeiss fut brusquement sortit de ses pensées par le changement d'expression sur le visage de Lavania,puis par cette main portée à sa gorge.Il avait posé ses mains sur la table,prêt à se lever,mais il n'eut pas le temps de se décoller de sa chaise,que c'était déjà finit.Elle leva ses yeux vers lui,encore en train de tousser un peu,elle avait les larmes aux yeux,certainement à cause du fait qu'elle avait faillit s'étouffer.


Eh bien,il faut faire attention,on a encore besoin de toi mon amour...

Il se leva et alla à côté d'elle.

J'aime te regarder dans les yeux de cette façon,mais quand tu mange...C'est pas forcément une bonne idée!Dit-il en lui caressant les cheveux.

Il prit l'assiette de la jeune femme et la posa sur la sienne pour aller les mettre dans la cuisine.

Il revint et essuya doucement les quelques larmes encore sur ses joues.


Bon,c'était la dernière bouchée,t'as pas eu de chance.Par contre j'ai pas prévu de dessert non plus...Dit-il un peu déçu de ne pas avoir pu en faire un petit peu plus de ce côté.
_________________
Lavania
Il était vrai qu'elle n'avait pas eu de chance, s'étouffer avec sa dernière boucher quand même! Mais bon il y a un bon côté à tout non?

Regardez! Son mari c'était levé, s'approchant d'elle, il lui avait dit qu'il aimait la regarder dans les yeux, il avait doucement essuyer les larmes, non pas de tristesse, qui était restées sur ces joues. Il lui avait même caresser ses cheveux, ce petit geste qui avait le dont de faire s'emballer le coeur de la jeune femme. Un petit geste qui l'apaisait et qui réussissait toujours à dessiner un sourire sur son visage.

Le meilleure dans tout cela, c'est que son mari savait qu'elle appréciait ce geste... Elle le lui avait dit, à un moment donnée et il savait que cela pouvait calmer la jeune femme qui n'avait pas toujours un caractère très facile à vivre. Elle se surprenait d'ailleurs souvent qu'il puisse l'endurer comme ça.

Enfin, elle ne s'en plaindrait pas puisqu'elle était amoureuse de cet homme, encore après tout ce temps, sinon plus, et qu'elle ne voyait pas encore le jour où elle pourrait s'en séparer. Elle lui sourit alors qu'il revenait de la cuisine, juste avant qu'il n'essuie les larmes sur ses joues.

Alors qu'elle vit la petite mine déçue sur son visage tandis qu'il lui annonçait qu'il n'avait pas prévu de dessert, la jeune femme lui sourit tendrement, posant délicatement sa main sur sa joue.

C'est pas grave mon amour... C'était un merveilleux repas quand même et j'ai adoré passer un moment comme ça en tête à tête avec mon amoureux. dit-elle doucement.

Elle avait prit la peine de dire amoureux au lieu de mari ou époux, deux termes qu'elle utilisaient aussi parfois et qu'elle aimait utiliser, non seulement parce que chaque fois qu'elle les prononçait, cela lui rappelait ce merveilleux jour où ils s'étaient unis devant leur amie, et aussi que peu importe ce qui se produirait, cet homme là resterait à jamais son mari, son époux. Et personne ne pouvait rien y changer!

Alors qu'avant leur union, rien n'était moins certain, la jeune femme avait sans cesse la crainte de le perdre, toujours l'impression que le destin se jouait d'eux, qu'il trouvait amusant de mettre des obstacles sur leur chemin. Mais c'était peut-être ces obstacles qui avaient rendu cet amour si fort, car c'est bien connu que la facilité n'est jamais très amusante. Alors que quand on s'est donné corps et âme pour obtenir quelque chose, la récompense est toujours plus satisfaisante.

Et lors des moments plus difficiles, la jeune femme se rappelait à quel point ils s'étaient battu (ou alors c'était son mari qui le lui rappelait, la plus part du temps...) pour que ce mariage voie le jour, et que ce serait ridicule de laisser quoi que ce soit le détruire ou ne serait-ce que le ternir.

Quoi que la jeune femme ait fait quelques bêtises... Qu'elle regrettait amèrement d'ailleurs, mais bon ce n'était pas vraiment ce à quoi elle voulait songer en ce moment. Car elle avait choisis de dire : "amoureux" au lieu de mari ou époux, car en ce moment, elle se sentait comme la jeune fille qu'elle était lorsqu'elle c'était rendu compte qu'à la vue de ce jeune homme en compagnie d'autre femme, une envie montait rapidement en elle de prendre la place de la jeune femme... ou alors elle se mettait à détester cette femme qui s'adressait à ce soldat... À avoir envie de provoquer en duel celle qui lui touchait la main à l'abri des regards dans la forêt... Et Dieu sait que côté duel... On ne pouvait pas dire qu'elle était la digne femme de son mari.

Aujourd'hui, elle se sentait comme ce jour, où elle lui avait demandé si le jeune homme aimait quelqu'un... À l'entente du nom... Elle avait sentie son coeur se serrer... Pourquoi elle... Qu'avait-elle de plus qu'elle? Et c'était là que tout cela avait, non pas commencer... mais que tout avait été révélé... Ce jour là elle s'en souvenait encore... Ce jour là elle ne voulait pas l'oublier et ce dîner... à regarder son mari dans les yeux, ce dîner alors que son mari avait préparer ce repas pour elle seule... était presque aussi grand que ce jour, où il lui avait demandé s'il ne pourrait pas l'embrasser.

En lui accordant un baiser, elle n'en avait accorder qu'un seul... Mais bien vite, ses lèvres en redemandèrent d'autres. Et elle savait... depuis qu'il avait posé ses lèvres sur les siennes la première fois... que c'était le début d'une longue histoire.

Une longue histoire qui durait encore... après quatre enfants... de longues absences... quelques chicanes... quelques... écarts... mais surtout... beaucoup d'amour... de douceur et de malice.

Car la grande force de cette amour était qu'il n'était pas seulement mari et femme... Car Zeiss... fut avant tout son meilleur ami... celui sur lequel elle pouvait compter, celui avec lequel elle adorait se battre, s'amuser et rire. Un grand ami, devenu un grand amour, puis un grand mari et père... et un jour qui sait.. un super grand-père?

C'était en pensant à tout cela, qu'elle l'embrassa tendrement, à l'abri des regards indiscret dans leur maison, trop petit pour six... Mais jamais elle ne s'en plaignait... Car elle avait tout ce qu'elle désirait...

Je t'aime Zeiss... Et j'ai vraiment apprécié ce souper passé avec toi... Et moi aussi j'aime te regarder comme ça dans les yeux...

C'est probablement la plus belle surprise que tu aurais pu me faire, lui dit-elle Et je suis vraiment contente que tu m'es tenu tête et que tu ais insister pour me garder la surprise. finit-elle par dire en prenant les deux coupes posées sur la table, tendant celle de son mari à son mari, bien évidemment.

Santé mon amour... dit-elle tendrement en levant son verre pour le cogner doucement contre le sien.

Et ce soir... je fais le souhait de rester avec toi le plus longtemps possible... Même si ça implique que je vais devenir vieille et toute ridée... dit-elle avec un drôle de sourire.

Elle faillit ajouter que tant qu'elle était avec lui elle pouvait bien devenir la plus laide du monde, elle serait heureuse... Mais après elle s'était dit que si elle devenait la plus laide du monde... son mari ne voudrait probablement pas être avec elle... Et même si elle ne se qualifiait pas de super jolie, elle n'avait pas trop envie de devenir laide... Et puis, vieillir ne voulait pas dire s'enlaidir, n'est-ce pas?
_________________
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)