Shaka
C'est par un beau jour d'hiver que Shaka se baladait sur le marché de Sémur, la petite Astride, fille de sa compagne, lui tenant la main.
Tous deux marchaient tranquillement au milieu des étals des marchands quand, alors qu'il ne s'y attendait pas, il se retrouva nez à nez avec une vieille connaissance, Aubepine, une Sémuroise vivant seule dans une petite cahute au bord du lac qu'il avait rencontré un jour où il s'y promenait.
La vieille femme n'eut point de mal à le reconnaitre et entama la conversation.
Oh! Shaka! Ya bien longtemps que j't'avais pas vu toi. Tu sais, j'habite toujours au même endroit hein, une ptite visite de temps à autres ça m'ferait bien plaisir.
Avant qu'il ne puis dire mot, la vieille femme posa ses yeux sur la petite Astride.
Et dis moi, c'est qui cte ptiote là? Ta fille?
Shaka sourit a Aubepine. Il est vrai qu'il y avait longtemps qu'il ne s'était pas rendu au bord du lac pour s'y ressourcer, au calme et qu'il n'était pas allé voir la vieille femme.
En effet, cela faisait longtemps. Je ne t'avais pas oublié mais disons que je suis pour le moins occupé en ce moment. Je siège au Conseil Ducal et avec le parti dans lequel je suis nous sommes en pleine préparation pour les prochaines élections.
Puis, regardant Astride.
Et bien non, ce n'est pas à proprement parler ma fille mais celle de ma compagne, je dois la garder pour la journée parce...
La vieille femme ne le laissa pas finir et reprit la parole. Seule dans sa maison, il est vrai qu'elle n'avait guère l'occasion de parler très souvent et trouver une tête connue pour discuter ne devait pas être pour lui déplaire.
Hum, je vois... Le Duché qu'tu dis... Jvais te raconter une ptite histoire que j'connais d'puis un sacré bout d'temps sur la Bourgogne. Ça date, jpeux te l'dire mais tu pourras la raconter plus tard à tes enfants.
Shaka s'attendait que la vieille femme continue, mais ce n'était pas le cas. Elle s'était arrêtée, comme ça, en plein milieu de l'histoire. La petite Astride ne semblait pas non plus trouver cela des plus normal puisqu'elle se mis à froncer les sourcils. Une histoire sans fin, c'était pas une vraie histoire.
Bah et la fin, il n'y en a pas? demanda Shaka.
Non! Justement, ya pas d'fin. La fin, c't'a toi d'l'imaginer mon grand. C'est ça qu'fait la beauté de c't'histoire, c'est qu'on lui donne la fin qu'on veut.
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Tous deux marchaient tranquillement au milieu des étals des marchands quand, alors qu'il ne s'y attendait pas, il se retrouva nez à nez avec une vieille connaissance, Aubepine, une Sémuroise vivant seule dans une petite cahute au bord du lac qu'il avait rencontré un jour où il s'y promenait.
La vieille femme n'eut point de mal à le reconnaitre et entama la conversation.
Oh! Shaka! Ya bien longtemps que j't'avais pas vu toi. Tu sais, j'habite toujours au même endroit hein, une ptite visite de temps à autres ça m'ferait bien plaisir.
Avant qu'il ne puis dire mot, la vieille femme posa ses yeux sur la petite Astride.
Et dis moi, c'est qui cte ptiote là? Ta fille?
Shaka sourit a Aubepine. Il est vrai qu'il y avait longtemps qu'il ne s'était pas rendu au bord du lac pour s'y ressourcer, au calme et qu'il n'était pas allé voir la vieille femme.
En effet, cela faisait longtemps. Je ne t'avais pas oublié mais disons que je suis pour le moins occupé en ce moment. Je siège au Conseil Ducal et avec le parti dans lequel je suis nous sommes en pleine préparation pour les prochaines élections.
Puis, regardant Astride.
Et bien non, ce n'est pas à proprement parler ma fille mais celle de ma compagne, je dois la garder pour la journée parce...
La vieille femme ne le laissa pas finir et reprit la parole. Seule dans sa maison, il est vrai qu'elle n'avait guère l'occasion de parler très souvent et trouver une tête connue pour discuter ne devait pas être pour lui déplaire.
Hum, je vois... Le Duché qu'tu dis... Jvais te raconter une ptite histoire que j'connais d'puis un sacré bout d'temps sur la Bourgogne. Ça date, jpeux te l'dire mais tu pourras la raconter plus tard à tes enfants.
Shaka s'attendait que la vieille femme continue, mais ce n'était pas le cas. Elle s'était arrêtée, comme ça, en plein milieu de l'histoire. La petite Astride ne semblait pas non plus trouver cela des plus normal puisqu'elle se mis à froncer les sourcils. Une histoire sans fin, c'était pas une vraie histoire.
Bah et la fin, il n'y en a pas? demanda Shaka.
Non! Justement, ya pas d'fin. La fin, c't'a toi d'l'imaginer mon grand. C'est ça qu'fait la beauté de c't'histoire, c'est qu'on lui donne la fin qu'on veut.
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