Oane
[Surgères, le 11 août]
Oane, atteinte d'un mal insidieux avait été clouée au lit plusieurs jours durant. Elle se poussait tout de même à sortir de sous son édredon pour effectuer quelque tache mais son état ne lui permettait guère de faire tout ce qu'elle désirait. Cela la faisait bouillir. La De Surgères aimait à accroire que ce que femme veut ... mais voila son corps lui rappelait douloureusement que chacun dépend de son enveloppe charnelle lors de son séjour en ce bas monde et n'est pas toujours maître de son destin. Elle était encore faible ce jour et tous ses membres lui faisaient mal. La fièvre la faisait tour à tour grelotter ou suer à grosses gouttes le comble de la vulgarité- sans quaucune des infusions préparées par Jehanne ne fassent plus que la soulager quelques heures. En parlant de la fidèle dame de compagnie, la voilà qui pénétrait dans la chambre chargée dun plateau. Elle darda un regard réprobateur à la jeune baronne penchée sur un pli, ses sourcils noirs froncés en un pli studieux marquant la concentration.
Oh vous êtes déjà au travail !
Ce nest poinct ainsi que vous vous remettrez : vous devez vous reposer, garder le lit.
Oane arqua un sourcil et bougonna tandis que Jehanne déposait une tasse fumante et un en cas sur le bureau.
Au moins avalez quelque chose.
Elle planta son regard noisette sur la jeune femme toujours plongée dans la lecture dune missive. Oane releva la tête et lui rendit soin regard.
Merci Jehanne oui, vous avez raison. Je mangerai. Cela me donnera des forces.
Mais il me faut bien gérer mes affaires. Je ne puis rester au lit indéfiniment. Les lunes défilent tandis que je reste là à grelotter comme une.. comme une ...
Oane plissa ses lèvres cerises puis se pencha et apposa son scel sur une missive. Elle relut.
Oane, atteinte d'un mal insidieux avait été clouée au lit plusieurs jours durant. Elle se poussait tout de même à sortir de sous son édredon pour effectuer quelque tache mais son état ne lui permettait guère de faire tout ce qu'elle désirait. Cela la faisait bouillir. La De Surgères aimait à accroire que ce que femme veut ... mais voila son corps lui rappelait douloureusement que chacun dépend de son enveloppe charnelle lors de son séjour en ce bas monde et n'est pas toujours maître de son destin. Elle était encore faible ce jour et tous ses membres lui faisaient mal. La fièvre la faisait tour à tour grelotter ou suer à grosses gouttes le comble de la vulgarité- sans quaucune des infusions préparées par Jehanne ne fassent plus que la soulager quelques heures. En parlant de la fidèle dame de compagnie, la voilà qui pénétrait dans la chambre chargée dun plateau. Elle darda un regard réprobateur à la jeune baronne penchée sur un pli, ses sourcils noirs froncés en un pli studieux marquant la concentration.
Oh vous êtes déjà au travail !
Ce nest poinct ainsi que vous vous remettrez : vous devez vous reposer, garder le lit.
Oane arqua un sourcil et bougonna tandis que Jehanne déposait une tasse fumante et un en cas sur le bureau.
Au moins avalez quelque chose.
Elle planta son regard noisette sur la jeune femme toujours plongée dans la lecture dune missive. Oane releva la tête et lui rendit soin regard.
Merci Jehanne oui, vous avez raison. Je mangerai. Cela me donnera des forces.
Mais il me faut bien gérer mes affaires. Je ne puis rester au lit indéfiniment. Les lunes défilent tandis que je reste là à grelotter comme une.. comme une ...
Oane plissa ses lèvres cerises puis se pencha et apposa son scel sur une missive. Elle relut.
Citation:
A Phylogène,
Héraut d'armes royal.
Je vous remercie de vos condoléances quant au trépas de mon Infinie Grandeur de Père, feu le comte Faooeit de Surgères.
En labsence de Mnémosyne, le héraut en charge des affaires de nostre famille, vous vous chargez de l'ouverture de la succession de mon père. Vous êtes en possession de son testament et souhaitez savoir si je désire réunir quelques personnes afin de procéder à la lecture de ses dernières volontés. La réponse est oui, je souhaite y inviter ma mère, la comtesse Lady de Surgères ainsi que quelques proches de nostre famille. Certains dentre eux ne seront peut-être pas en mesure de se rendre à cette lecture mais je me dois de les y convier.
Je vous propose de nous retrouver en Surgères dans une dizaine de jours le temps que vous fassiez le voyage. Il va de soi que vous serez accueilli en nostre castel.
Que le Très Haut vous garde,
Surgères le onzième jour d'août de l'an de grâce MCDLIX.
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Héraut d'armes royal.
Je vous remercie de vos condoléances quant au trépas de mon Infinie Grandeur de Père, feu le comte Faooeit de Surgères.
En labsence de Mnémosyne, le héraut en charge des affaires de nostre famille, vous vous chargez de l'ouverture de la succession de mon père. Vous êtes en possession de son testament et souhaitez savoir si je désire réunir quelques personnes afin de procéder à la lecture de ses dernières volontés. La réponse est oui, je souhaite y inviter ma mère, la comtesse Lady de Surgères ainsi que quelques proches de nostre famille. Certains dentre eux ne seront peut-être pas en mesure de se rendre à cette lecture mais je me dois de les y convier.
Je vous propose de nous retrouver en Surgères dans une dizaine de jours le temps que vous fassiez le voyage. Il va de soi que vous serez accueilli en nostre castel.
Que le Très Haut vous garde,
Surgères le onzième jour d'août de l'an de grâce MCDLIX.
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La jeune femme saisit la tasse chaude et trempa ses lèvres cerises dans le breuvage aux senteurs de bouquets d'herbes. Elle fit claquer sa langue.
[color=blue]Vous vous améliorez Jehanne celui ci ne dégage pas cette atroce odeur de... poireaux en voie de décomposition si caractéristique des humiliation publique malheureusement fort peu prisées par nostre Justice.