Gila
Gila marchait d' un bon pas, ses bottes claquaient sur les pavés de la chaussée, et c' est bien ce détail qui lui avait soufflé le nom de Stradum pour la taverne qu'il ouvrait. Ces pavés lui rappelait l' avenue principal de sa douce Raguse, la rêverie l' aurait emporté s'il n' avait vus se dessiner la bâtisse qu'il avait acquit. Une bien belle façade de pierres blanches, comme au pays. Elle ne lui avait que trop peu coûtée étant donner sa situation, une rue pas bien large, étroite même et éloignée du centre ville. Quelques branches de lierre enlaçaient la façade couleur craie, le bucolique inspirait toujours le Dalmate. La maison avait deux étages comme ses voisines, elle ne se différenciait des autres que par sa pâle enveloppe. Si proche et différentes des autres. Un toit en tuiles orangées couvrait le tout, le fait que la maison soit en pierre indiquait une certaine richesse de son bâtisseur. Une balustrade en bois s' avançait sur la rue, Gila se promit de réserver cette chambre pour son confort.
Il s' activa jusqu' à son seuil et y entra poussant la massive porte de bois....de chêne surement....toutes les portes sont en chêne! L' emménagement intérieur n' avait pas requis beaucoup d' efforts, les murs étaient blancs avec de légers reflets jaune, cela convenait tout à fait. Seul l' ameublement avait été plus recherché.....une taverne pensez-vous....on avait fait venir les meilleurs bois d' Italie, un marchand éloquent de Pise en avait garantit la qualité. Gila s' installa à la place d' un futur client, son regard circula d' un bout à l' autre de la pièce, du comptoir à la cheminée, il n' y voyait toujours rien à redire, le balais ne serais pas de trop....la tavernière s' en chargerait avec empressement. Rien ne devait retarder l' ouverture...C' est derrière le comptoir, ou il se faufila entre chaises et tables, qu'il poursuivit son examen. La vaisselle y était en ordre n' attendant qu' alcool brûlant et mets fumants. Les bouteilles pleines de liqueurs et autres alcools furent débouchées une à une, il s' imprégnait de leurs parfums enivrant..... La Slivovica promettait de longues nuits d' ivresses
Il se dégagea du comptoir, la chaleur de saison l' accablait. A la droite du comptoir se trouvait la petite porte, pas bien haute qui donnait sur le patio, il s' y engouffra. Un air frais, libérateur, vint lui caresser le visage. Le patio était de taille modeste, mais lumineux au contraire de la pièce principale. Venir s'y rafraichir le gosier et la carcasse entre amis ne ferait pas de mal. Ici le Lierre grimpait sur les quatre murs fermant la petite place. Le mobilier y était plus léger, tout en somme invitait à la détente. Après cette visite minutieuse et dans l' attente de l' employée qu'il avait embauché Gila ne se fit pas prier pour profiter de son nouveau domaine et somnola sur une chaise en osier.
Il s' activa jusqu' à son seuil et y entra poussant la massive porte de bois....de chêne surement....toutes les portes sont en chêne! L' emménagement intérieur n' avait pas requis beaucoup d' efforts, les murs étaient blancs avec de légers reflets jaune, cela convenait tout à fait. Seul l' ameublement avait été plus recherché.....une taverne pensez-vous....on avait fait venir les meilleurs bois d' Italie, un marchand éloquent de Pise en avait garantit la qualité. Gila s' installa à la place d' un futur client, son regard circula d' un bout à l' autre de la pièce, du comptoir à la cheminée, il n' y voyait toujours rien à redire, le balais ne serais pas de trop....la tavernière s' en chargerait avec empressement. Rien ne devait retarder l' ouverture...C' est derrière le comptoir, ou il se faufila entre chaises et tables, qu'il poursuivit son examen. La vaisselle y était en ordre n' attendant qu' alcool brûlant et mets fumants. Les bouteilles pleines de liqueurs et autres alcools furent débouchées une à une, il s' imprégnait de leurs parfums enivrant..... La Slivovica promettait de longues nuits d' ivresses
Il se dégagea du comptoir, la chaleur de saison l' accablait. A la droite du comptoir se trouvait la petite porte, pas bien haute qui donnait sur le patio, il s' y engouffra. Un air frais, libérateur, vint lui caresser le visage. Le patio était de taille modeste, mais lumineux au contraire de la pièce principale. Venir s'y rafraichir le gosier et la carcasse entre amis ne ferait pas de mal. Ici le Lierre grimpait sur les quatre murs fermant la petite place. Le mobilier y était plus léger, tout en somme invitait à la détente. Après cette visite minutieuse et dans l' attente de l' employée qu'il avait embauché Gila ne se fit pas prier pour profiter de son nouveau domaine et somnola sur une chaise en osier.