[RP] - A la gloire de Peter Pan !

Le mot du jour « Peterisme » ..

Bah rien à faire, il ne rentre pas ce mot, sur le vélin, il y a des P qui s’accumulent, des E à n’en plus savoir que faire, le « isme » bien écrit, parce que le Nihilisme, ça vous marque une gosse de six ans, mais il y a surtout des ratures, plein de ratures.. Alors le papier est chiffonné, oui, le gaspillage ne compte pas quand on ne compte pas tout court, et l’Infante se tourne en soupirant pour observer un instant, les occupants de la pièce.

Ce n’est pas une maison à proprement parler, ce n’est ni plus, ni moins qu’une aile accolée à la maison d’Ella Durée, une aile sans chambre, sans rien, une pièce vaste qui a été rempli d’une grande table ronde, de plusieurs petites chaises et dont le foyer a été allumé par Titi Pierre qui s’applique à faire la conversation à Prune, Prune qui rappelons le, n’est autre que le lombric femelle neurasthénique de Yolanda Isabel. Alors l’infante angevine considère le normand assis non loin, le Normand, mais pas n’importe lequel, Son normand, son N’amoureux avec un grand N ! Car croyez-vous que ce soit un signe que son prénom à elle finisse par un a et que le sien commence par la même lettre – si on met de côté, les goûts déplorables communs de leurs parents en matière de prénoms – non, c’est la volonté de Dieu.. Non pas de Dieu, de Peter Pan !

Car s’ils sont là, c’est bel et bien pour cela. Revenons en arrière, voulez-vous..

Une auberge en Alençon, à Mortagne plus précisément, une chambre dans cette auberge, et trois individus dans cette chambre, trois et demis, si on considère qu’à eux deux, Hizabelle-Albert et Prune font une demi-personne. Dans cette chambre, donc, trois personnes, Yolanda Isabel, Arutha et l’infortunée secrétaire de la première, Naelhy. Infortunée, puisqu’après une histoire lue par Arutha, une idée germe dans l’esprit des deux enfants.. Et si.. Même si c’est fou, il faut l’admettre.. Et si, disais-je, les enfants avaient été crée dans le seul but d’être les sauveurs de l’humanité. Et si Dieu qui est un vieux rabougri n’était pas Dieu, et que le Très-Haut était un enfant, un enfant qui serait resté enfant toute sa vie, et s’il s’appelait Peter Pan ! Avec des si, on pourrait mettre Paris en bouteille, et Yolanda aussi.. Quoique Paris, ça reste encore faisable.. Lors, l’infortunée secrétaire se retrouve donc dans cette chambre d’auberge entrain de rédiger sous la dictée des deux enfants le Dogme du Peterisme et les Dix Commandements y afférant.

Ce qui nous amène dans cette bâtisse parisienne où lesdits Dogme et Dix Commandements sont accrochés à l’un des murs. Et là, la voix s’élève saisie d’un doute.

-« Une religion à deux, c’est un peu nul, non ? »

Tu l’as dit Bouffie ! V’là l’illumination qui saisit l’Etoile, et ladite Etoile d’abandonner « Les Etincelants » qui trônent devant elle pour gagner la porte de la bâtisse, l’un d’eux en main, avisant un gosse des rues, la distinguée, ravissante et adorable Infante Angevine de .. Siffler.

-« Psssst ! Psssst ! Viens là Petit Gens ! »
-« C’pour quoi ! »
-« Un macaron et un droit d’entrée à vie chez Maman Durée si tu fais tourner un secret ! »
-« Chiche ! »
-« Une religion qui se crée ! »
-« Ah ! »
-« Que des enfants ! Et des macarons ! Pour la vie et toujours ! »
-« Oh ! »
-« Chiche ? »
-« Chiche ! »

Alors le macaron change de main, et le gosse se faufile entre les ruelles, tandis que la grosse, elle, rentre dans la bâtisse ravie.

-« Au fait, Mon N’amoureux.. Comment on leur dit qu’ils ont le droit ou pas d’entrer ? Ils ont des gages ? »

Cruelle enfance ..
_________________

[Dogma]

Un jour comme un autre, à Paris. Le Premier Maitre d'Hôtel avait décidé d'emmener son nouveau joujou, une enfant albinos de 8 ans, voir Ella Durée, patissière renommée de la capitale, afin de lui faire découvrir les merveilleuses sucreries.

Mais comme toute expedition en plein jour pour la fillette, cela requérait quelques aménagements, celle-ci ne supportant pas le soleil. Plutôt qu'une lourde cape, Eilinn avait fait acquérir une petite ombrelle pour Alice, afin que celle-ci puisse se promener sans souffrir de la luminosité.

Elles étaient donc parties du Louvre, direction la boutique d'Ella Durée, en profitant du paysage parisien. Le Premier Maitre d'Hotel expliquait consciencieusement à Alice les bâtiments qu'elles voyaient, ainsi que les divers quartiers de Paris.

A l'approche des Galeries Lafayotte, Eilinn prit la main d'Alice pour ne pas la perdre dans la foule, lui demandant de rester près d'elle, et elles s'engouffrèrent dans les halles bondées de monde. Le pas sur, l'officier du Louvre trouva vite la boutique, et au moment ou il allait entrer dans le saint des saints, remarqua le manège d'une enfant blonde non loin de là, parlant de macarons.

Retenant toujours la main d'Alice dans la sienne, Eilinn s'approcha de la porte, tentant d'intercepter la conversation.
_________________

Les Tweets du Peterisme

[ Retour vers le passé. ]

Mortagne, en Alençon. L'Auberge des Lombrics. Un nom bien à chier, dans une ville bien à chier, dans un Duch... Non, y'a peut-être des Alençonnais dans la salle. Si tout le décor est à chier, les personnages, eux, sont trop géniaux.

Trois individus et demi.
Arutha, le le plus beau des garçons blonds. Compte 1 individu.
Yolanda Isabel, la plus gr... la plus belle des filles blondes ! Compte 1 individu.
Naelhy, elle, c'est un peu dur à décrire. Elle n'a plus l'air trop consciente. Compte 0.5 individu (elle est aussi intelligente que le lombric et le pigeon !).
Prune, le lombric de Yolanda. Mais c'est une femelle. Lombric fou, qui se déplace un peu partout. Tentatives d'écrasement par Arutha : 5, toutes ratées. Compte 0.5 individu.
Hizabelle-Albert. Le pigeon de Naelhy, aussi stupide qu'elle. Compte 0.5 individu.

1+1+0.5+0.5+0.5 = 3.5. CQFD. Trois individus et demi dans la chambre de l'auberge.

Et c'est ainsi que sont nés... Les sauveurs de l'humanité. Yolanda et Arutha, Arutha et Isabel, dictaient avec avidité les règles, et l'histoire de PP, à Naelhy. Si elle fait des fautes, on la tue !

L'idée avait germé, l'idée avait été développée, l'idée avait été écrite... Et Yolanda, déjà, foutait des tonnes de paillettes sur le Dogme. Pas trop, hein ! Mais c'est beau quand même.

[ Bâtisse Parisienne ]

Il convient toutefois de préciser que le gaspillage de papier ne saurait être imputé à Arutha, ni à Peterisme & Cie, filière de Yolanda et du sus-nommé.

Yolanda était là. Son Infante. Son Bonbon Rose. Son N'amoureuse, aussi, mais fallait pas le dire. Elle était un peu grosse, mais dans les yeux d'un môme de 8 ans, y'avait que les qualités qui ressortaient. En plus d'être belle, elle était trop intelligente.

Peter Pan les avait réunis. Peter is back !

-« Une religion à deux, c’est un peu nul, non ? »

Grosse bouffe a raison. Et là, la merveilleuse Infante se décidait à prendre tout en main. Recrutement, persuasion, corruption.

-« Au fait, Mon N’amoureux.. Comment on leur dit qu’ils ont le droit ou pas d’entrer ? Ils ont des gages ? »

Ça, il savait faire ! Oui, je sais, je sais ! Écoute.

Et, avec une éloquence farpaite (parce que devant Yolanda, c'est "Yolanda-bul, la fille qui vous donne des ailes"), il commençait.

Cérémonie pour deviendre Peteriste.

Dans un premier temps, tu devras trouver, parmi un choix de 10 macarons, celui qui ne vient pas de chez Ella Durée. Si tu trouves pas, tu jartes.
Dans un deuxième temps, tu devras manger 25 macarons en 30 secondes, sans vomir. Si tu n'y arrive pas, tu jartes.
Dans un troisième temps, tu devras savoir sauter à cloche pied sur 10 mètres et faire une révérence dans la foulée, sans se vautrer ! Si tu ne sais pas le faire, tu jartes.
Enfin, dans un quatrième temps, tu devras dire : "Vive le Grand Pape Peteriste, Vive la Grande Papesse Peteriste, Vive moi !". Ça, tu dois savoir le faire, sinon, t'as le QI d'une poule morte.

T'es Peteriste, maintenant. On bouffe les macarons ?

Il était fier. Tu vois, c'est pas compliqué, hein ? Et pour qu'il devienne Cardinal, il doit faire un bisou à Prune ! Et au Pigeon !

On frappe ! Hiiiiiiiiiii ! On frappe !
_________________
[img*]http://nsm05.casimages.com/img/2011/03/06/1103060503201052247767826.jpg[/img]
Peu présent et pas d'humeur les prochains jours. Si urgence, MP.

Il est beau hein ?!

Son Prince, pas le macaron qu’elle tient à la main ! Quoique le macaron se pose niveau beauté aussi. Il est beau, donc, ce Prince qu’elle dévore des yeux avec admiration, son N’amoureux à elle, pas de baisers d’adultes entre eux, juste des baisers sur la joue, des sourires, des macarons et des regards tendres, voilà leur relation, une relation toute en douceur enfantine. Et quand il parle, elle avale toutes ces paroles, comme autant de macarons délicieux. Dieu qu’il est intelligent ce Prince, jamais, elle n’aurais pensé à tout cela, et lui, il le fait et se fend même d’un discours et d’un air emprunté qui donne du comique à la situation pour quiconque mais pas pour elle, qui le trouve grandiloquent et tellement solennel.* Pas pour rien qu’il est le Grand Pape et elle, la Grande Papesse !

Et soudain..

-« On frappe ! Hiiiiiiiiiii ! On frappe ! »

Et d’ailleurs, on entre aussi ! Un visage d’enfant, trop bien ! Un visage de fillette de son âge, double trop bien ! Un visage de fillette de son âge qui s’enquiert du Peterisme, triple trop bien ! Et je fais feu de deux pouces pour la nouvelle arrivante !

-« Euh... C'bien ici le "Peterninismechéplusquoi ?" . On m'a dit qu'on mangeait des macarons ici... Pour la vie ! J'veux en être... J'suis Anaell. »

La main potelée vient se saisir de celle de la nouvelle arrivante pour l’entraîner à l’intérieur avec un sourire en accompagnement.

-« Le Peterisme ! Et oui, on a des macarons, pour la vie et toujours ! Moi, c’est Yolanda Isabel ! Et lui, c’est Arutha, le Grand Pape ! »

A peine le temps de refermer la porte qu’une autre enfant passe le seuil et l’inonde de paroles, elle est grande elle, il lui semble l’avoir déjà aperçue à travers les fenêtres du Louvre. Infante recluse du grand Château de la Reyne, Etoile filante des couloirs du palais royal, les jardins sont loin derrière les fenêtres, il y a un monde derrière ces fenêtres, et pourtant, la presque filleule royale sillonnait elle, les couloirs, la salle du Trône, les chambres des Pairs, les cuisines, mais jamais les jardins, car revenir crottée auprès de sa Marraine lui vaudrait certaines remontrances qu’aucun sourire enfantin ne saurait atténuer, alors de loin, elle la connait, de derrière ces fenêtres, et le sourire qu’elle avait rêvé de lui offrir un jour éclot sur les lèvres roses sucrées. Un bébé loup ? A peine étonné du ridicule de la chose, n’a-t-elle pas un ver ? Il est normal d’avoir des animaux qui tiennent compagnie, c’est ce que Marraine a dit, et si elle le lave régulièrement, il n’est pas sale.

-« Entre mais tu fais de l’attention, qu’il mange pas Prune ! Moi, c’est Yolanda Isabel ! »

Alors le museau rond et joufflu sort de l’embrasure pour guetter s’il n’y a personne, et en parlant d’une personne, en voici deux, dont une connue. Eilinn, à qui elle fait de grands signes pour la faire venir par ici. Et voilà qu'une autre arrive, encore et encore, c'est que le début d'accord, d'accord.

-« B'jour j'mapelle morgane de carpadant, c'est ici le truc du peterisme ? »
-« Oui ! Moi, c'est Yolanda Isabel de Josselinière. »

Et de se tourner vers l'intérieur, pour montrer les boîtes de macarons attendant sur la table ronde, ainsi qu'une carafe de vin aux épices apportée plus avant par Titi Pierre, et des gobelets de terre cuite n'attendant que d'être remplis.

-« Vous pouvez vous servir ! Vous croyez qu'il y en aura d'autres, c'est plus marrant une religion quand on en est plein ! »
_________________

[Une journée ensoleillée*]

Eilinn avait voulu faire sortir Alice. De jour ! Je vous raconte le malaise. Elle avait bien du mettre deux heures à la rattraper, et environs deux pièces avaient été dévasté dans l'affaire. Il fallait qu'elle savait s'y prendre, la gamine, pour fuir. Pour sûre. Tout y passait; Sous les tables, les chaises, les fauteuils, sur les tables, pendues à un lustre, derrière une étagère, sur une étagère... Même la domesticité avait eu sont lot de mésaventure. Finalement, en s'y mettant à trois, ils avaient réussi à la coincer dans un coin et à la faire habiller. Essoufflée, décoiffée, elle ne s'était même pas encore laissé. Jusqu'à ce que la vicomtesse sorte sa trouvaille. Une ombrelle ! Elle était trop intelligente ! Avec ça, le méchant Soleil allait plus pouvoir lui faire mal ! Pour un peu, elle lui en aurait sauté dans les bras; Elle allait peut-être même pouvoir s'amuser avec les autres enfants ! Trop bien !

Et la voici donc se pavanant toute fière dans les rues de Paris, sa belle robe blanche et bleue revêtue, dans l'ombre de son ombrelle, un grand sourire sur son visage, sa poitrine gonflée de manière suffisante. Elle aurait envie de courir à droite à gauche, de montrer à tout le monde comme elle est belle, comme elle mignonne comme ça. Et qu'en plus, maintenant, elle peut même sortir le jour ! Le monde ne pouvait plus lui résister maintenant ! C'était sûr, tout allait lui appartenir. Mais Eilinn lui tenait solidement la main. La messante ! Elle voulait pas qu'elle puisse se montrer au gens. Elle voulait la garder toute pour elle ! Enfin, ça la dérangé par vraiment puisqu'elle était toute à Eilinn, mais c'était méchant envers les autres !

Petites remarques bien vite oubliées. Maintenant, elle lui disait plein de choses intéressante. Elle lui montrait plein de bâtiment et lui disait à quoi il servait. Elle était trop forte Eilinn. Elle savait plein de chose. Elle connaissait même le Livre des Vertus par coeur ! Et en plus, elle savait tout ce qui se passait dans la ville et connaissait tout le monde ! Y avait qu'à voir comment elle saluait tout le monde. Elle était bien, son Eilinn !

Et puis elles arrivèrent au but de leur voyage. Elle lui avait dit qu'elles allaient à un magasin de sucrerie. Maintenant, elle savait ce que c'était les sucreries Alice. C'était que des bonnes choses. Mais il fallait pas en manger tout le temps, sinon, on avait plus faim pour les repas. Pourtant, quand on commençait à en manger, on pouvait plus s'arrêter. Bref les sucreries, c'était le bien. Mais, juste avant qu'elles puissent rentrer (Alice regardait déjà le bâtiment bouche bée et avait oublié tout ce qu'il se passait autour), quelque chose attira l'attention d'Eilinn. Elle resserra son emprise sur la main et s'approcha d'une porte sur le côté. Elle regarda une porte; Devant, il y avait une enfant, et elle parlait avec une autre enfant à l'intérieur. Et puis il y en eût une autre. Pis une autre. Et encore une autre. Se concentrant, sa guide un peu desserrer sa main.

Il n'en fallut pas plus à Alice. Maintenant qu'elle était toute jolie, toute belle, peut-être que les autres enfants allaient être gentille (c'est beau l'innocence). Elle se dégagea et, tenant bien son ombrelle, alla frapper à la porte. Elle avait réussi à entendre le mot "péterisme" quand elle écoutait les conversation. Quand on lui ouvrit, elle fit son plus beau sourire en disant :

« Bonjour ! C'est ici pour le péterisme ? C'est quoi exactement ? »

****************

Un traduction des paroles ? :p (désolée, je n'ai pas trouvé de version française ^^')

Regaaarde môa ça ! C'est de la belle robe hein ? Avec tous les fleurs dessus, et tous les ... OOOOoooooOOoooooOOOoo [...] OOh ! Et là ! C'est le magasin de Ella Durée !

Alwenna, Marie-Pomme, Paris, ça donne ça. Les deux fillettes qui courent de partout, Jean Clément qui, au bout d'un moment, n'en peut plus, il abandonne et les laisse gambader entre les bâtiments. Mais là ce n'est plus une ballade, c'est un combat, pour trouver l'endroit tant recherché. La Maison des Macarons, la source du sucre et du bonheur. La petite bouche qui s'approche de l'oreille de sa cousine pour lui chuchoter :"Regarde le garçon là bas, il nous observe, tu crois qu'il est amoureux de nous ?". Oui, rêvez mes enfants.

Hey vous deux là !
Je t'avais dis, il va nous faire du charme, si Naonou l'était là, il l'aurait tapé fort. Oui kesskiya ?
Euh ... C'est quoi déjà ? Ah oui ! Vous aimez les macarons ?
Grave.
T'es sûre ?
Trop.
Alors faut rejoindre la nouvelle religion, à la dernière mode ! T'as tes entrées chez Ella Durée, et t'as tout beaucoup de choses trop géniales aussi.
Où que c'est ?
A côté là !

En effet, il y avait rassemblement de nains non loin de là, ils entraient tous dans une bâtiment, les yeux brillants. Lys prit la main de Pom'Potes et courut à travers la rue pour arriver devant la porte.

Bonjour ! Moi c'est Alwenna Wolback de Montfort-Laval, tu m'appelles Lys si tu veux, c'est plus bien. Et elle, c'est ma cousine, Marie-Pomme Wolback, c'est ici que y'a la religion et les macarons ?
_________________

Les Doigts d'Or, j'Adore !

Elizabelle retourna son sourire à Yolenda, les faucettes en prime, un sourire adorable, à faire craquer les adultes, et qui promettait quelques coeurs brisés quand elle serait assez grande pour s'appercevoir que les garçons, ben c'est pas juste les chevaliersqui sauvent les princesses quand on joue aux aventures. Oui, pas de doute, le BoNbon Rose présente un excellent TdC... Autrement dit, Taux de Copinage. Bref, une future meileure copine, si aucun macaron ne vient se mettre sur leur chemin... Quoi qu'elles pourront toujours le manger toutes deux et l'ignorer.

Et puis voilà que le seul garçon de la pièce lui parle. Il jette à Yolenda des regards digne d'un affamé contemplant un gros gateau... Et elle le lui rend en plus. Cela ne peut être qu'un Namoureux avec un grand N, celui qu'on rencontre qu'une seule fois dans sa vie. Et que lui demande-t-il ?

Hein... Mais il est fou ? Kael mangeant Yolenda ? Elizabelle jetta un regard à la fillette tout de rose vêtu. Heu.... Ce serait un coup à mourir avant d'avoir fini son repas... Y en a beaucoup trop... Le manger lui ? Aucun risque... C'est un loup, même bébé, pas un idiot... Et puis quitte à manger un enfant autant prendre le plus tendre. Quand à Prune, solidarité oblige entre animal de compagnie de fillette noble, il n'y touchera pas... Par contre pour les macarons c'est pas dit....

Alors répondre calmement aux questions... Sans vexer... Parce que ce serait idiot de vexer le Bonbon Rose avec son TdC si important... Et véxer le petit blond reviendrait à vexer Yolenda.

Je suis Elizabelle de Castelnau de Montmiral, j'ai 9 ans. Je suis la fille de la cousine de Reyne. Promis, Kael sera sage. Il ne mangera pas prune et il ne mange pas les enfants. Par contre pour les macarons, c'est pas dit.... Parce que lui aussi il a envie de changer de religion... Lui non plus il veut pas aler chez les nonnes....


D'ailleurs aussitôt dis, le louveteau tire sur sa laisse et se jette sur une pile de macarons... Et hop ! 10 macarons en une bouchée ! Il pulvérise littéralement le reccord de degustation de macarons ! C'est limite un loup de compètition, digne de participer au plus grands concours de manger de macarons... Un instant déconcentrée, Elizabelle finit par se reprendre.

Heu.. Sinon... Qu'est-ce qu'on doit faire ? Enfin à part manger des macarons j'entends...

Surtout que pour manger des macarons, Kael a unenlongueur d'avance sur tout le monde... Enfin sauf sur Yolenda.. Elle, elle a des années, et des kilos, d'avance sur tout le monde.
_________________

Elizabelle fut un bref instant dépassée par les évenements, ce qui n'est pas difficile me direz-vous vu sa taille... Mas bon, Kael était encore plus petit et à lui seul il mettait une pagaille digne d'un serviteur qui se prend les pieds dans le tapis et s'étale sur la table à banquet de la Reyne, autrement dit c'est le boxon...

Mais voilà qu'une autre fille arriva à son secours et apprivoisa le fauve en un instant à coup de macaron violet de Ella Durée. Lui, s'il était pas destiné à faire une longue et brillante carrière au sein du Peterisme, Elizabelle voulait bien y entrer au couvent elle.... Et même porter l'habit des bonnes soeurs...

Et la fille qui lui parlait... Le baromètre de PdC, entendez-là Possibilité de Copinage, c'est pareil que le TdC à quelques détaille près, bref son Baromètre à la brune s'emballa et atteignit des sommets ! Anaell, qu'elle s'appelait, en plus sont prénom il est joli, et il finit par -elle, comme son prénom à elle ! Bon sans le -e à la fin pour Anaell par rapport à Elizabelle, mais quand on le prononce ça revient au même. Si c'est pas un signe ça ?

Par contre la fillette tiqua en l'écoutant parler du....chien... Petit coup d'oeil à la boule de poil noir et blanche qui secoue joyeusement sa queue, assis aux pieds de l'autre gamine... Limite qu'il ressemblerait presque à un toutou à sa mèmère.... Mais où est passé le féroce fauve qu'il est censé être ? Soupire de la petite noble... Et en plus s'il se mettait à manger des macarons à la pelle, il allait finir par concurrencer Yolenda... Autant par la gourmandise que sur la balance...

Bon, concentrons-nous sur le reste du discours, certes cours mais entrainant bon nombre de pensées personnelles. Pas noble la fillette... et alors ? Son nouveau papa, celui qui l'a adopté n'est pas noble non plus. Et puis Julia non plus, et puis son Breton adoré non plus, ça ne l'empèchait pas de les aimer fort... Et puis au pire, si le baromètre de PdC ne s'était pas gourré et avait mis dans le mille, le fait de pas être noble ne poserai pas de soucis, Elizabelle sachant être généreuse avec ces amis, préférent tout partager, voir même tout donner plutôt que de se retrouver toute seule.

Mais du coup, l'autre lui annonce qu'elle vit chez Ella Durée, LA Ella Durée, la Reyne au royame des Macarons, comme Beatriz est Reyne au Royaume de France. Wahou la chance... Notes bien lecteur que le Wahou est intérieur à la tête aux boucles brunes parce qu'une future Dame quand elle a 9 ans ne s'exclame pas Wahou en public... A la rigueur dans l'intimité de son boudoir et encore...

Bref, le discours est fini et une mimine se tend...

...

Que faut-il faire ? Panique dans la tête de la fillette ! Que convient-il de faire ? Elle est plus habituée à se comporter bien devant les adultes qu'à se comporter normalement avec les enfants, qu'ils soient nobles ou pas... Les seuls qu'elle connait son son petit frère et sa petite soeur... Et eux ils sont à part, elle peut les traiter différemment.

Moi c'est Elizabelle... Kael c'est pas un chien, c'est un loup. Et je vis chez ma maman et mon papa... Enfin les deuxième parce que les premiers sont devenus des Anges d'Aristote.

C'est donc hésitante et bravement que notre Elizabelle imite l'autre et tend sa main à son tour, pas sûre du tout de le faire comme il faut. Par contre le sourire est sincère, rayonnant même, faisant resplendire son visage si sérieux d'ordinaire en présence des adultes... Sourire, elle le fait peu, rire encore moins, mais quand cela arrive, on dirait presque que les Anges sont descendu sur terre pour repeindre le monde fade avec des couleurs chatoyantes.

Tu veux voir Susie ?

Proposer de faire la connaisance de sa poupée Susie, c'est comme une offre en bon et du forme de copinage.
_________________

« Pourquoi tu te caches du soleil ? Pourquoi t'es blanche ? Et oui, c'est ici pour THE Peterisme. En fait, on aime Peter Pan, on mange des macarons, et tout ! Si tu veux, tu peux venir, et même que tu te feras pleins de cop...ines. »

Ah oui, ça c'était sûr, elle avait que des filles entrer là dedans. Mais bon, il y avait plein de question bien plus importante, là. Par exemple : c'était qui Peter Pan ? Et puis il savait que le soleil ça faisait mal ? Et plus important encore : ils sont où les macarons ? Fallait tout d'abord décider de l'ordre. Très important ça, l'ordre. C'est toujours ce que lui disais Eilinn. Mettre de l'ordre ici, ranger là. Tout était dans l'ordre ! Bien heu...

Mais à peine avait-elle commencer à réfléchir et à organiser toute ces questions de la plus haute importance que le garçon fut pris de tous les côtés. Ah non, et comment elle allait savoir elle maintenant. Sans se soucier d'être vue, elle se retourna et jeta un grand regard désespéré à Eilinn. Elle savait toujours ce qu'il y avait à faire Eilinn. Elle pourrait l'aider, là, c'était sûr. Elle saurait comment faire entendre ses questions à tout ce monde.

Et puis Eilinn entra et la poussa à l'intérieur. Trébuchant, elle passa la porte et faillit se manger le sol bien joliment. Enfin, ça, elle avait connu, tomber, alors qu'elle cavalait à travers les champs enneigés. Et même qu'elle avait faim à ce moment. Alors c'était de la rigolade de de tomber le ventre plein. Bon, il faut avouer que sa manière de se rattraper ne fut quand même pas très élégante. Mais j'aimerais bien vous y voir, VOUS, à tomber avec une ombrelle dans les mains, que vous ne pouvez pas lâcher sinon le méchant soleil il vous brûlait. Bon, bref, c'est bien beau les digression, mais il doit commencer à être temps de passer à autre chose que l'entrée, nan ? D'autant que bon, elle fait que franchir la porte, quoi.

A l'intérieur, c'est grand. C'est peut-être même plus grand que la salle de dans d'Eilinn, c'est dire. La gamine albinos a jamais vu un truc aussi, à part peut-être le dehors. Et encore, c'est pas sûr. Ses yeux accroche tout de suite la table remplie de friandise. Sauf qu'il y a bine vite un espèce de chien noir qui se jette dessus et commence à dévorer les macarons. Mais ! C'est pas normal ! Faut l'empêcher ! Elle allait faire un pas pour attraper la corde qui pendait à son cou, mais une fille bien ronde toute vêtue de rose vient tout de suite vers elle. D'ailleurs, derrière il y a Celui A Qui Elle Posera Des Questions. Elle lui sourit en disant :

« Moi, c’est Yolanda, et je trouve que ta robe est jolie. »

Ah ! Elle était pas la seule à sourire. Alors elle en fit aussi un très bon en lui répondant :

« Moi c'est Alice. Merci, moi aussi je l'aime beaucoup ! »

Mais déjà elle s'éloignait. Bon, ben... Elle regarda autour d'elle. Eilinn s'était faite coincée dans la salle à priori. Elle alla bien vite se mettre à ses côtés. Elle était toute intimidée au milieu de tous ces enfants de son âge. Habituellement, il lui avait toujours voulu du mal. Là ils semblaient soit être gentil, soit ne pas faire attention à elle. Du coup, elle ne savait pas du tout comment faire. Alors elle prit le bras d'Eilinn et commença un peu à regarder la salle autour d'elle pour voir ce qu'elle pourrait. Et puis, la Yolanda qu'elle avait croisée avant énonça fortement :

« Nous, on est le Grand Pape et la Grande Papesse, et pour faire partie du Peterisme, il faut faire les gages ! Arutha, tu ‘spliques ? »

Eh ? C'était pas censé être un homme le Pape ? Et puis... On pourrait manger des friandises après ça ?

Un grand sourire dédié à Elizabelle, je m'approche et l'écoute. Ce qu'elle avait l'air sympa...
Je tape contre ma jambe et hop, le loup rapplique tout en sautant sur sa propriétaire.
Celle-ci, habituée, ne le remarque pas et me propose de rencontrer Susie. Tout de suite, j'acquiesçe.Pourquoi pas, après tout !

- Je veux bien ! C'est qui ?

Et un grand sourire. Je suis heureuse, car je sais que je suis en train de me faire une amie. Une amie qui m'aimera, et que j'aimerai aussi. Une amie, une confidente...
Oui, il est beau de rêver !

-« On va commencer ! C’est pas trop dur, je crois.. Alors vous lisez bien qu’est-ce qu’on a écrit sur les parchemins sur le mur ! C’est l’histoire du Peterisme et les Dix commandements importants ! »

Yolanda avait grimpé sur la table et nous appelait tous. Sans hésiter, j'attrapai la main de ma nouvelle amie et m'élançai vers les textes.
Dans ma tête, je les lisais puis tournait la tête vers Yolanda.


- C'est fait !

-« Nous, on est le Grand Pape et la Grande Papesse, et pour faire partie du Peterisme, il faut faire les gages ! Arutha, tu ‘spliques ? »

Oui, explique, j'ai pas trop compris... Longue explication. Epreuves. j'y arriverai ! Sûre.
Puis, doucement, je tire Eli avec moi, et m'approche du bonbon rose et de son n'amoureux.

- Moi je veux être cardinale.

Logique, non ?...

"Alors, déjà, il faut quand même que tu passes les épreuves. Parce que tu sais, ce n'est pas facile de faire le saut à cloche pied. Moi, des fois, j'y arrive pas ! "

Réflexion intense. Tant pis, elle tente, la tête brûlée.

- J'vais y arriver ! Chui sûre !

"Et tu es sûre que tu veux être cardinale ? Parce que Prune, ça va encore, mais Albert, il a une sale tronche."

Nouvelle réflexion. Va-t-elle abandonné...

- Nan mais moi chui pas une chochotte ! T'inquiètes, j'aurais qu'à fermé les yeux...


Oui, c'était ridicule, mais à mon âge, on s'en fou du ridicule ! On en rit, et c'est finit.
Le seul petit détail qui tue... C'était qui, la Prune et l'Albert...? Des gueux ?!
Pas pleins de boue, j'espère... Mais je le ferai, parce...
1 : je suis un peu folle (surtout, ne le dites à personne !)
2 : Ca avait l'air cool, d'être cardinal.

Mais bon, dans le doute... Je me penche sur le Pape, et lui murmure :


- Mais euh... c'est qui la Prune et Albert ?...


Puis, plus sérieusement.


- Par contre, vous l'dites pas à Ella, hein !

Pas sûre qu'elle soit trop d'accord...

-« Moi, c’est Yolanda Isabel de Josselinière. C’est ici le Peterisme oui ! Les macarons pour la vie et toujours. »

Elle hôche la tête doucement, la dévisage, et se mord doucement la lèvre. Paris. Elle s'en souvient, elle est gênée, elle lui sourit, elle préfère oublier. Se concentrant, Lys écoute, et se tourne vers sa cousine.

C'est du sérieux tu vois.

Elle sourit largement, et se précipite vers les fiches à lire, toujours tenant la main de Pomme. Fronçant légèrement les sourcils, parfois butant sur les mots, lisant à haute voix, elle a 6 ans la chouquinette, pardonnez.

Vala ! C'est trop bien ! Peter Pan il va venir pour manger les macarons ? Ce serait giga !

Giga oui. Les deux fillettes se regardent, sourient, et se retournent vers Le Grand Pape. Buvant les paroles, les yeux écarquillés, Alwenna hoche bêtement la tête, murmurant "Ca doit être compliqué ...". Mais elle ne se laisse pas décourager, et hoche vigoureusement la tête. Observant l'autre petite fille qui veut devenir cardinale, elle lève d'un coup la main.

Moi aussi ! Moi aussi !

Elle doit réussir les épreuves, et faire un bisou à Prune et .. Albert ? Albert ! Oh le pigeon !! La secrétaire de Yoli ? MAIS NOM D'UN MACARON !

Je connais ! Je connais ! C'est ma cousine même ! Et à Albert j'lui faisais tout le temps des bisous, quand je voyais Nana' !

On s'en fiche ?
_________________

Les Doigts d'Or, j'Adore !

Ya des moments ou on se demande dans quoi on vient de tomber. Eilinn assistait à une scène surréaliste, qui ne serait sans doute pas plus tard sans inspirer "Sa Majesté des Mouches", ou ici plutôt "Sa Gracieuseté des Macarons". Parce que le macaron ça reste quand même plus glamour qu'un diptère.

Et parfois dans certains moments, Eilinn se retrouvait à dire des phrases sans aucun sens, dépourvue de toute intelligence, comme "une bombarde ça rentre pas dans une chambre à coucher", ou ici :

De toute façon, ça sera moi le Prophète !

Bah oui, en tant qu'élève et fille spirituelle d'Ella Durée, dans le cadre d'une religion ou on vénérait des macarons, le Premier Maitre d'Hotel du Louvre, à défaut d'être Dieu, ne pouvait être que Prophète.

Eilinn se pencha ensuite vers Alice.

Tu peux aller manger des macarons si tu veux.

Puis quelques connexions neuronales se firent, et Eilinn faillit aller chercher un garde du Louvre pour escorter les 2 papes vers leurs familles respectives. Avant de se dire qu'une surveillance "relativement" adulte, ça n'était pas plus mal. Après tout, voir des mômes se chamailler pour des gâteaux devait être drole.
_________________

Les Tweets du Peterisme

Morgane sourit en coin le grand Pape avait l'air de se méfier d'elle, pourtant elle ne représentait aucun danger du moin pas pour la secte en tous cas l'etais pas bien méchante la rouquine juste bon ok parfois c'était une vrai catastrophe ambulante. Mais l'heure n'étais pas a se poser des questions mais plutot l'heure de s'amuser de manger des tas et des tas de macarons ! Mmmh les macarons quelle decouverte elle qui jusque la se nourissait d'araignée enrobée au miel(sisi c'est bon) et de sucette a l'armagnac et de temps en temps lors de grandes receptions ou elle devorait le buffet a chouquettes. Les macarons c'etais différend et tellement bon !

Le grand pape se mit a parler ce qui eut pour effet de la tirer de sa reverie, devenir cardinal hmmm interressant ! quoi faut embrasser un pigeon et un lombric ? Moi j'veux bien si albert il se brosse le bes j'suis sur qu'il a une haleine de chacal, je tente je tente pas ?

euh j'peu poser une question ? y'a quoi d'autre comme grade a part etre cardinal ?
_________________

Morgane s'approcha de quelques macarons et s'en enfila quelques uns puis arriva dans le dos du grand pae a une vitesse fulgurante, comment que il a ecrit mon nom ? c'bien un blond rhaaaa catastrophe, quelle infamie ! je me meurs je suis morte je suis enterrée, que horror ! Elle lui piqua sa plume et corigea l'enooooorme faute et y ecrivit Carpadant tout en epelant le mot au blond C A R P A D A N T, aaaaah sa va mieu ! Elle sourit histoire de s'escuser de l'avoir un peu bousculé.
Puis elle s'en fut a pas de loup reprendre un macaron et en profita pour en proposer a tout l'monde.
_________________

« De toute façon, ça sera moi le Prophète ! »

Ce fut les yeux ronds de la fillette qui accueillirent cette déclaration. Hein que quoi ? Nan mais c'était elle qui était ici pour rencontrer des gens et s'amuser, pas Eilinn ! Elle était juste là pour les surveiller ! C'était pas juste ! Prenant un air grognon, elle allait répliquer quand sa sauveuse la poussa vers la table en lui disant d'aller prendre des macarons. Bon, en même temps, si elle la prenait par les sentiments... Sa moue se changea en sourire et elle se dirigea prestement vers la table soutenant les sucrerie. Il y a des fois où on pardonne vite. Elle essayait quand même de garder une oreille sur ce qu'il se passait autour d'elle.

Elle avait pas tout compris ce qu'il s'était passé avant. On lui avait dit de lire un papier, mais elle était pas arriver à comprendre les signes qui était marqué dessus. Mais elle avait pas voulu non plus paraître bête devant ses nouveaux amis. Ça le faisait pas d'avoir l'air bête. Alors elle avait fait comme si elle comprenait tout. Elle arriverait bien à improviser. Elle était forte pour improviser ! Bon, et il y avait aussi plein de discours ennuyeux. Elle pas trop compris non plus. Y avait des histoires d'épreuves et tout ça. Elle avait à peu près compris les premières. Mais elle se demandait un peu comment elle allait faire. Elle avait goûter qu'une fois des macarons. Ça allait être suffisant ? Bah, on va dire que oui, hein. Et puis... C'était qui Albert et Prune ? En essayant d'entendre un peu tout ça, elle mangea quelques unes des sucreries. La réponse vint. Un lombric et un pigeon. Elle avait connu pire. Mais en même temps, si on pouvait éviter maintenant. C'était quand même pas très agréable...

Et pis une question fusa :

« euh j'peu poser une question ? y'a quoi d'autre comme grade a part etre cardinal ? »

Ah ben ça c'était une question intéressante. Parce qu'elle voulait pas embrasser un vers de terre ou un oiseau. Alors si on était pas cardinal, on était quoi ? Elle se rapprocha pour savoir s'il y aurait un réponse. Mais, alors qu'elle avançait, la fille en rose lança juste la première épreuve et sembla les toiser à la recherche d'un volontaire. Alice regarda un peu paniquée autour d'elle. y avait pas quelqu'un qui voulait lui montrer comme faire, là ?

Et ben ça valait le coup d'attendre. Elle aurait même pas à dire qu'elle avait pas réussi à lire les caractères de Yolanda. En même temps, elle se demandait comment les autres avaient réussi. Elle avait beau essayer, elle arrivait pas à mettre un sens sur ces traits tantôt rond, tantôt carré... Elles étaient fortes, elles aussi. Elle en serait presque jalouse, tiens.

Bon, toujours est-il qu'il y en a une qui a décidé de subir la première épreuve. Alice la regarde attentivement. Elle se dirige vers une boîte sur la table. La petite albinos se faufile au premier rang, et, se dressant sur la pointe des pieds, essaient de voir ce qu'il y a dedans cette mystérieuse boîte. Des macarons ! Encore. Mais l'autre semble s'en approcher très sérieusement. C'est quoi ? Faut tous les manger ? Ça s'est facile. Mais alors pourquoi est-ce qu'elle les touche comme ça ? Elle les regarde avec un drôle d'air d'ailleurs. On dirait qu'elle va les tuer. Mais ils sont pas vivants les macarons, non ?

Et puis, au final, elle les mange bel et bien. Une dizaine de macarons. Pouf. Tous mangé. Mais en même temps, sur les premiers, elle faisait une tête bizarre. Comme si elle voulait réfléchir en mangeant. C'était bizarre. Quand tu mange des macarons, c'est pour manger des macarons, nan ? Ça fait pas réfléchir les macarons. Et puis soudain, elle dit, l'air victorieuse :

"Alors, le macaron qui n'est pas d'Ella Durée, c'était le 4ème... Celui à l'abricot. Déjà il est trop craquant et pas assez fondant, mais surtout il est trop sucré... Alors que ceux de Ella Durée sont parfait, juste comme il faut."

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiin ! Alors c'est ça ! Faut deviner quel macaron ne vient pas de chez Ella Durée. Euh... Ça va être plus dur que prévu là. C'est pas qu'elle a jamais mangé de macaron, la gamine, mais elle en a mangé que des Ella Durée. Ils ont quel goût les autres ? Tous les macarons, ils se ressemblent ? Pourtant, ils avaient pas l'air différent sur la table... L'enfant à la peau blafarde lance un coup d'oeil à Eilinn, qui semble pas le moins du monde décidée à agir. Puis elle reregarde la candidate. Peut-être qu'elle pourrait lui apprendre à différencier les macarons. Et puis, ça pourrait être une amie. A petit pas, elle se dirige vers elle.

"Tu connais bien les macarons, toi, dis donc ! lui dit Alice en se positionnant à côté d'elle."

Elle oublie un truc là... Heu... C'est quoi déjà qu'on doit dire dans ces cas là ? Elle essaie de se remémorer ce que lui a dit Eilinn. Euh... Pas être méchante. Nan, l'approche semble pas agresser l'autre. Alors, heu... C'est quoi déjà ? Ah oui. Elle fait un grand sourire avant d'ajouter :

"Mon nom c'est Alice. Et toi, c'est quoi ?"

Six ans, cela veut dire l’enfance et les rires, pourtant le visage de l’Infante est teinté de sérieux quand la première candidate s’avance. Un silence religieux troublé par le rougissement qui gagne les joues peu à peu quand elle quitte la postulante du regarde pour observer Arutha, il l’aime, c’est sur et elle l’aime aussi. Tout est bien.

De nouveau, elle se concentre sur Elizabelle, l’azur guette l’abricot depuis le début, il est moche, cela se voit non ? Enfin, elle l’annonce et d’un hochement de tête approbateur, elle confirme la chose, c’est bien lui l’intrus.

-« C’est ça ! Suivant ! »

A la blanche, elle offre un sourire encourageant en montrant du regard un des boîtes garnies des dix.
Yes, you can !
_________________

Un silence gênée. Heureusement qu'elle avait pensé à se présenter, parce que vu comme l'autre l'avait dévisagé quand elle lui avait la remarque sur les macarons, elle lui aurait sûrement pas répondu. En même temps, c'était quoi cette remarque ? Qu'est-ce qu'elle aurait répondu, elle, si on lui avait dit « tu es forte en... »... En quoi d'ailleurs ? Qu'est-ce qu'elle connaissait vraiment bien ? Pas les macarons en tout cas. Enfin, bon, c'était pas vraiment le moment de réfléchir à des trucs comme ça.

Voilà, donc, heureusement, l'autre se présente quand même en retour. Elle a un beau sourire d'ailleurs. Alice est sûre que le sien, il est pas aussi jolie. Elle a des belles dents et tout. Et puis elle a un nom tellement compliqué aussi. y a plein de truc qui suive le prénom. C'était pas un seul mot normalement le nom de famille ? Et puis à quoi ça servait de le donner comme ça à des amies ? On s'appelait entre prénom, entre amies, nan ? Les yeux ronds elle répondit donc :

« Il est loooooooong ton nom. Tu dois être une grande noble pour avoir tant de choses dans ton nom de famille. »

Elle savait que Eilinn, elle était noble. Et elle avait un seul « de » dans son nom. Enfin, c'était un « d' », mais c'était presque pareil, nan ? Et elle, elle en avait deux. Alors elle devait être encore plus forte qu'Eilinn.

« Dis je peux t'appeler juste Elizabelle ? Ça risque d'être dur quand je voudrais t'appeler, sinon. »

[L'art de faire des entrées remarquées...ou presque.]

Peu de temps avant, deux enfants, une fillette aux cheveux bruns bouclés et un garçon aux cheveux tout aussi brun mais bien raide, visitait le si beau jardin de la Reyne...Tant convoité. Parce qu'il était toujours beau peu importe la saison. Aussi beau que l'était le Château Royal. Oui pour des enfants tout ça c'était bien beau! Alors il n'y avait rien de tel pour Nathan et sa soeur Elizabelle que de rêvasser de chevaliers et de princesses dans un décor Royal! Quand on est enfant on veut y mettre tout le paquet! Avec le soucis du détail et toussa!

Pensant que rien ne viendrait les déranger pendant la petite ballade improvisé, voilà que le Kael partait à courrir sans aucune raison apparente...peut être vers un ennemi qu'Eli ne semblait pas avoir vu. S'inquiétant pour la sécurité du louveteau trop curieux, Eli partie à toute jambe à la poursuite de Kael, tel une sprinteuse convoitant la médaille d'or.

Nathan ne sachant trop que faire, se mit à réfléchir à la question actuelle...Rester là ou partir aussi ? Mais au bout de la laisse que tenait le garçon, Drago frémissait sur place. Pour lui, la question était déjà bien réfléchit et la réponse bien choisie...Partir aussi. Et en courant surtout! Drago partit donc à la poursuite de son frère à poil, entraînant Nathan dans la course folle.

Retardé par la lenteur de Nathan, bien que le garçon avait une détermination énorme il était quand même aveugle, une grande distance séparait les deux louveteaux l'un de l'autre. Drago gardait quand même un regard attentif sur le trajet de la petite boule de poil noire et de sa maîtresse.

Ainsi, la course folle conduisit Nathan dans une bâtisse où avait visiblement lieu une réunion d'enfants et où Eli participait déjà à la conversation. Le garçon de quatre ans aux yeux d'un vert bien pale, arriva au moment où Eli parlait de macarons avec une autre fille et Drago rejoignant Kael, son ami à quatres pattes. De...de macarons ? Mais où était-il? Et c'était pour qui les macarons? Et surtout, avec une arrivée surprise comme celle là, c'était sûr que tout le monde avait remarqué la présence soudaine de Nathan! Ce n'était pas son genre de rougir mais là...C'était bien dur de résister!

Le genre de Nathan est plutôt de faire comme si...Comme si rien ne s'était passé...Mais là c'était plutôt mission impossible!
Il tenta tout de même un "Bonjour" à la fillette qui parlait à Elizabelle.
_________________

Suivant ! Te. Oui, suivante.

Oui, la fille-avec-un-loup avait réussi la première épreuve, c'était désormais aux autres filles (car il n'y avait presque que ça) de passer l'épreuve. Vous êtes mous mous mous ! Comment attirer plus vite les candidats ? Euh... Plus vite vous serez passés, plus vite vous serez Peteriste, et plus vite vous mangerez des macarons ! Allez, vite vite vite ! Oui, il avait la dalle.

Ah, un garçon venait d'arriver. T'es à la bourre. Ou comment l'afficher.

EDIT : Balisage.
_________________
[img*]http://nsm05.casimages.com/img/2011/03/06/1103060503201052247767826.jpg[/img]
Peu présent et pas d'humeur les prochains jours. Si urgence, MP.

Le petit garçon aveugle qu'était Nathan, tentait, ce coup-ci, d'être courtois tout en essayant de cacher cette gêne soudaine et inhabituelle...Parce que non, ce n'était pas dans ses habitudes d'être timide.
En plus, la fille qui parlait à Eli ne faisait soit pas attention à lui ou soit qu'elle était gênée par la présence nouvelle du garçon.
La deuxième raison était plus valable...Fallait corriger le tir ! Mais comment ?
Et puis, quelqu'un d'autre s'apperçût bien vite de sa présence. Un autre garçon, plus vieux que lui on dirait.

-T'es à la bourre !

Fallait donner une explication le plus vite possible et sans avoir l'air trop ridicule !

-Euh...Oui désolé ! C'est juste que...je jouais avec ma soeur da.... *Pfff non, pas besoin de dire ça! C'était l'explication parfaite pour paraître ridicule ! Ces enfants ne connaissait même pas Nathan alors ils n'avaient pas besoin de savoir sa vie ni de savoir qu'il jouait avec sa soeur juste avant de se ramasser ici ! Il reprit alors avec une excuse un poil différente...* Elizabelle c'est ma soeur et mon bébé loup voulait juste suivre le sien...et pis je cours pas aussi vite qu'elle et toussa, alors elle est arrivée ici avant moi.

Voilà la meilleure explication qu'il pouvait trouvé...
Et puis c'était la vérité ! Mais sans les détails...La vérité pure et dure !
Après ça il n'avait plus rien a ajouté...Ah si ! Peut-être une chose, tout compte fait ! Y'avait cette histoire incompréhensible de macarons donc il avait manqué la majeure partie.

-Et pis c'est pourquoi votre histoire de macarons ? Vous fêtez quelque chose ? Y'en a ici ?

Nathan mit assez vite fin aux questions multiples qui fusait de sa bouche, s'apercevant qu'elles seraient plutôt mal placé...Et Maman avait toujours dit que c'était impoli de poser trop de question aux adultes et surtout quand ça ne nous concernait pas ! Mais là c'était pas des adultes mais des enfants...Alors peut être que ça ne faisait rien s'il posait trop de question ! Ou peut être que oui...Hum...Mais après tout il avait eu le culot de débarquer au beau milieu de la conversation alors... Et puis peut être qu'avec un peu de chance, Eli allait lui murmurer quelques explications...
_________________