[RP] Tous aux abris….La chasse est ouverte...

Ouvert à tous, mais à vos risques et périls, sont pas nettes les deux

J’ose pas, j’assume pas…. Trop honte là

La fin de l’hiver est proche, elle le sent bien, chaque jour le printemps se rapproche un peu plus. Avec lui, la Trémouilloise espère que c’est la vie qui se prépare à revenir pour chasser la morosité qui est tombée comme une chape de plomb sur les rues du village.

Toujours aussi curieuse, parce qu’elle n’a aucune raison de changer, elle sait que depuis quelques jours, sa brune à elle, est de retour pour une escale.
Combien de temps ? Aucune idée… De toute manière, avec Kat, comment être sûr, même elle ne doit pas bien savoir. Elle n’est pas la « fille du vent », pour tout le monde et surtout « sa tornade » rien qu’à elle, pour rien hein.

Passés les premiers jours et dépassée encore plus sa dose de patience de ne pas la croiser, elle décide de passer à l’action. Elle avait rencontré la veille, l’amie qui voyage avec la brune et vite l’avait accepté comme éventuelle future complice…. Volontaire ou non !

Elle était décidée à séquestrer la rousse pour faire sortir la brune de sa cachette !

Et ben devinez quoi ?! Rien ! Pffff même pas le temps de mettre en œuvre son super plan diabolique ….. Le lend’main soir, c’est une Kat, insouciante et inconsciente de ce à quoi elle vient juste d’échapper qui entre à l’Ally…. Pour la plus grande joie de Zut, même s’il le cache bien.

On vous passera les bisouillages et léchouillages de rigueur, reconnaissant qu’ils ne sont pas de la plus haute importance actuellement.

De blabla en papotage, de souvenirs en fou rire, l’étrang-èr-e brune n’a pas tardé à apprendre les difficultés qui pèsent actuellement sur La Trémouille.

Oui ! L’heure est grave, il n’y a pas plus de viande !

Alors, n’écoutant que son courage, la voilà à fomenter un nouveau coup, qui sera sans aucun doute, fumant….

Entrainer la tornade pour une nouvelle partie de chasse….. visant cette fois un gibier plus gros, genre….. Une vache ou au minima…. Un cochon.

Trémouillois, voyageurs, protégez vos enfants… Éloignez-les, ce coup-ci, ça va saigner….
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Seigneurie de Maillezais

Heu… j’me mets au niveau, même pas honte !

Dans un vent d’est, la brune réapparaissait… visite prévue, amie prévenue ; un léger changement néanmoins, elle arrivait avec une rousse et du temps à tuer. Figurez-vous que ses compagnons de route s’étaient embarqués sur une coquille de noix, autant dire qu’elle avait manqué le départ consciemment !
Comme la brise légère, elle avait arpenté les quartiers de la ville ; habituée des lieux, elle eu la surprise de la trouver plongée dans une léthargie ambiante… quelques jours à souffler afin de récupérer de la longue chevauchée ; quelques jours à jouer les courants d’air jusqu’au soir des retrouvailles. Tourbillons de plaisirs et rafales d’informations pour que la tornade saisisse la morosité trémouilloise et là… le mot est lâché ! L’idée est lancée ! L’azurée enthousiasmée !

Une chasse !

Attention hein, pas d’la petite chasse de chochotte cette fois ! Non, non, du lourd, du gros, du musclé ! Pas question d’ramener des crap…heu, des lapins ; s’agissait d’nourrir la ville, fallait mettre le paquet… en deux mots :

AVIS DE TEMPETE SUR LA TREMOUILLE !!
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Lapin compris!?#!?

[L'aube d'un réveil en sursaut!]

Sa crinière rousse échevelée se soulève d'un bond, en la pénombre de sa chambre tout au fond. Et c'est ainsi qu'elle se retrouve assise sur le rebord de sa couche, se frottant les yeux pour y enlever les mouches... euh qu'elle n'a pas mais elle y croit!

Il fait froid.
C'est la fin de l'hiver quoi!

Et en ces temps difficile où victuailles rime avec pagaille.
Une chasse est annoncée...
Chasse à laquelle, il ne faudrait point se tromper de lapin!
A ce qu'on dit...

Elle sourit.

Mais Camille reste Camille.
Maladroite et timide malgré les apparences, elle ne sait faire la différence entre un renard, un lièvre et une belette...

Alors le lapin... y avait l'temps de rebrousser son chemin à sa croisée.

Léger bâillement, il était temps.
Nouvelle venue au village, il fallait bien qu'elle pointe son nez dehors.
Question de voir s'ils avaient tort!

On lui disait qu'il était charmant.
Qu'une seule promenade,
elle en tomberait sur son séant.
Mais était-ce que jérémiade?

Il lui fallait un coussin...

Qui sait, si ses pieds décollent...
Elle aurait de quoi amortir.
Voui voui voui! sans rire!
Le choc de ses petites fesses sur le sol.

Plus de temps pour réfléchir...
Elle avait hâte de faire connaissance avec le boisé trémouillois.

Allez on se grouille!
Direction dans les bois de La Trémouille!

Mais où était-ce donc?

En enfilant rapidement ses vêtements, elle réfléchissait sur la direction à prendre. Dur bataille l'insertion du coussin dans la culotte, mais elle ne s'appelait point javotte!
En silence, elle y arriverait...

Expire, respire, inspire, ne respire plus....
Il entre.
On referme et hop... le voilà bien emprisonné.
Et ma Camille rouge pivoine essoufflée.

Heureusement qu'on était en fin d'hiver... sous une pile de vêtements, rien n'y paraitrait...enfin... c'est ce qu'elle espère.

Voilà l'ultime de la préparation qui arrive... les bottes.
Pourquoi fallait-il qu'elles soient ainsi rigides?
Avec tout ce qu'elle avait dans la culotte.
Comment y arriver sans tomber dans le vide?

- Erf...

Toussa pour une chasse...

Camille quitta sa chambre à l'aveuglette.
Avec pour seule arme,... un coussin aux fesses.
Tête haute, portant fièrement ses bottes.

Toussa toussa...!
En espérant trouver l'endroit...
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Tout en astiquant son manche d'arbalète, Ducho se mit a penser au bon lièvre qu'il allait ramener et cuisiner avec soin. Il pourra s'en souci l'enfourner 45 minutes. Déjà son imaginaire l'emportait....

pensées honteuses et juteuses, tarbernacle

Et puis surtout pas une grande ébullition mais un bon "mijotage".
Bon essai de l'engin, suffisamment astiqué pour visé le clocher de l'église juste en face de chez moi.
Ah mince, Zutalors comme dirait le maire, j'ai bloqué les aiguilles. Bon on dira que c'est Davor, ou Jehan enfin un vicomte ou un truc comme ça , on n'ira pas leur chercher les noises à eux.

Paré pour retrouver la mère Allydou et ses comparses, c'est ma voisine alors pas loin à aller, enfin quoique parfois un peu bourré , je dis bien un peu, il m'est arrivé de faire le tour de La Trémouille après avoir jeté l'alcoolique chez elle.

Plus loin dans la pénombre matinale lorsque les songes restent embrumés du trop peu de la nuit et forcent l'imaginaire, une silhouette qui se dégage, une chasseresse enfin ce n'est pas ce qui se remarqua tout de suite...

Oh la vache quel popotin!
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V’la l’programme !

Préparatifs nocturne, parce que c’est toujours la nuit que se préparent les coups fumants, c’est bien connu…
Concert de fou rire entre les deux brunes. R’marquez, vaut mieux ça que de les entendre chanter… Quoi qu’on est pas à l’abri.

Après un repos d’une heure ou deux, surement pas la meilleure des idées non plus, mais le sommeil avait gagné la bataille malgré la résistance opposée, elle s’était préparée. Rapidement d’ailleurs, parce que le concours de beauté, coup de chance, c’est pas ce jour là.
Braies, chemise large pour pas être gênée dans ses mouvements et bottes montantes.

Parfait ! A l’attaque maint’nant !

Fin prête, la Trémouilloise tambourine à la porte de son invitée. Patiente Ally ? Pas vraiment non…

Kaaaaaaaat ! Tu t’secoues la carcasse ou j’aurai pas b’soin d’aller loin pour l’gibier ! J’suis en bas, ramènes tes fesses !

Il lui restait quand même encore les armes de destruction massive à regrouper. Et c’est là que ça se complique.
Hache, épée, dague, même la crosse, tout son attirail est là, sur la table sans qu’elle réussisse à se décider sur laquelle prendre.
Au final, trouvant qu’il est quand même bien trop tôt pour se faire des nœuds au cerveau, elle attrape le tout et s’équipe, rajoutant même un couteau de cuisine, on ne sait jamais, ça peut servir.
Puis, tant qu’elle y est, elle attrape les pics à brochette et les fourre dans sa besace.

Là… j’crois que j’suis parée !

Ce sont deux brunes sur le pied de guerre qui passent la porte, tombant presque sur Ducho, semble t-il tout aussi équipé qu’elles.
Oubliant que, peut-être, les autres voisins dorment encore, toute contente de la journée qui s’annonce, elle l’interpelle.

Hé l’voisin ! Tu te joins à Kat et moi armé comme t’es là ?! T’as d’la chance que j’t’ai reconnu… parce qu’on dégomme tout c’qui bouge à partir de maint’nant…

On est là pour faire du rendement nous ! Pas vrai Kat ?!

Montrant sa hache avec le sourire d’une démente…

Bon sont où les lapinoux ????

En avant toute ! Droit devant, direction les bois, les champs, peut importe en fait pour le moment… Elle saurait bien qu’il lui faut s’arrêter quand elle croisera la première pauvre victime innocente….
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Seigneurie de Maillezais

La rouquine ouvre un oeil livide dont la pupille nimbée des plaisirs éthyliques de la veille, s'habitue difficilement à la lumière blanche de ce matin d'hiver... Un brouhaha, un cataclysme se déroule plus bas dans la maisonnette de la brunette trémouilloise les ayant accueillies chez eux... Un bruit métallique d'armes monte aux oreilles de la castelroussine qui ouvre un deuxième oeil tout aussi auréolé... Mais qu'est-ce qu'elles peuvent bien traficoter les belles de si bonnes heures... Bouuuuh pas moyen de picoler et faire la grasse matinée tranquilou se dit-elle en ramenant la couverture sur la tignasse rousse emmêlée...

Étant tout de même d'une curiosité sans égal, la carminée s'étire sur la couche et attrape d'une main habile les vêtements tombés sur le sol, les enfilant nonchalemment tandis qu'un mal de tête lancinant lui vrille la caboche... Merdouille je serais mieux de rester sous la couette se dit-elle tandis que perdant presque l'équilibre, elle ramasse la lourde hâche qu'elle porte à sa ceinture... Descendant les escaliers tout en se tenant péniblement à la rampe, elle pointe son joli minoi dehors, là où la troupe est déjà réunie, sous un soleil bougrement trop éclatant pour une soiffarde oiseau de nuit dans son genre...

Ben dites donc zalliez pas chasser l'bestiaux sans moi!
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Ce que la nuit avait été longue… ou courte d’ailleurs ! Sitôt lancé, le projet prenait déjà forme dans les cerveaux surdimensionnés – ben quoi ? on la ramène pas les jaloux, namého !- et le duo infernal de préparer l’expédition ; quoique organisation est un bien grand mot quand on sait qu’elles ont plus rit qu’elles n’ont agit… pour finalement se reposer quelques heures, davantage pour cuver que pour récupérer d’une quelconque fatigue… ah ben si, c’est épuisant de lever le coude ; m’enfin, nous lancerons ce débat dans un prochaine épisode de « Ally, la chiante ! »

Gné ! C’est à quel sujet ? Qui me parle ?... Rhooo, action/réaction et la brune lève ladite carcasse non sans efforts ; battements de cils afin de s’accoutumer à la pénombre, désignation des frusques et l’artésienne rejoint sa complice au radar :

Dis… t’as pas un p’tit peu l’impression que c’est tôt là ? nan mais tu m’connais hein… si j’ai pas mon compte d’heures, j’suis orageuse moi !

Les saphirs se posent alors sur l’armement posé sur la table ; profonde réflexion suivie d’un large sourire tandis qu’elle émerge totalement… la trémouilloise est équipée pour partir à la guerre :

Arf, t’es sure que ça suffira ? Faudrait pas s’laisser surprendre quand même !

Comme son hôte arbore l’artillerie lourde, inutile de se charger bêtement ; aussi, se contente-t-elle de ses lames habituelles auxquelles elle joint, filets et autres collets. Parées, les ténébreuses –heu, c’est l’mot juste hein ; faut les voir au réveil- quittent la demeure... discrètement ? C’était sans compter la ganache de la poitevine qui, à peine passée la porte, ameute déjà le voisinage et justement, ledit voisin éveille son intérêt :

Le regard céruléen balaye alentours, cherchant la potentielle cible du prochain carnage…une vache ! C’est du lourd et d’la bidoche en perspective ; le visage angélique s’éclaire alors d’un sourire machiavélique comme elle trépigne :

Des lapinoux ? des lapinoux ! Namého… tu t’fous d’moi là !!! pas avec un foutu lapin qu’on f’ra bouffer la ville hein… nan nan, faut viser gros… ouaisss trèssss gros !! y’a bien d’la laitière dans l’coin ?

L’azurée, transcendée par leurs futures exactions, s’approche et murmure à sa « frangine » :

Si on trouve pas d’grosses vaches… on s’rabattra sur la morue, parait qu’ça nourrit bien !

Ricanement digne d’une dégénérée ; toute fière de sa brillante idée, elle accueille la flamboyante… heu, un peu défraichie pour l’coup… et, c’est bras dessus, bras dessous que la troupe prend le départ. (rien à voir mais ça flatte mon égo^^)
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Par Aristote que ces remparts peuvent être longs et combien de buissons les longeaient ! Pourtant elle en était presque sûre, c’est par là que la couverture avait été oubliée, par là à quelques centaines de mètres près oui. Faut dire que la nuit avait été longue, enfin pas assez à son goût quand même. C’est donc en ronchonnant qu’elle reprend ses recherches matinales, se croyant seule dans les parages, sifflotant dans l’air frais.

Sursaut soudain en entendant des voix, des cris, des discussions. Encore un nouveau groupe qui arrive à LT ? Non certaines des voix ne lui sont pas inconnues… et là voilà nez à nez avec l’équipée sauvage trémouilloise ou presque… à qui parle de lapinoux ou de gibier, de chasse ou de vaches…

Yeux écarquillés de la rouquine, peur rétroactive de passer pour du gibier, ce qui au vu de certains de l’équipe ne l’aurait guère étonnée après une nuit passée dans les futs.. coutume trémouilloise s’il en faut. Ses yeux passant de l’un à l’autre, souriant à l’équipement transporté par la brune cousine, elle s’arrête à leur hauteur en souriant

Bonjour tout le monde ! Se passe quoi ici ? L’ennemi est parti avec les tonneaux de chez Ally ou quoi ? On vous a fait boire de la tisane ? C’est la chasse à une cuisinière pour Ducho ?

Les regardant tour à tour, elle les trouve tout de même bizarres ce matin, et pas seulement à cause de son manque de sommeil…
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Elle marchait...
Si on peut le dire ainsi!

Au loin on aurait pu croire à une marche de génisse à défaut de la marche de l'empereur.
Mais ce n'était que Camille... la rousse timide malgré les apparences.

Elle soupira... enfin soupirer... cela ressemblait plus à un gémissement désespéré d'une génisse farouche... qui avait mal aux pattes. (vi ben...désolé j'ai pas trouvé mieux.. )

Dérangeant ce coussin tout de même puisqu'il ne semblait pas tenir la route.
Cherchant vainement à le retenir en place, elle ressentit l'énervement poindre à l'horizon.

Quelle idée de s'accoutrer ainsi pour une chasse aux lapins!!!

Tâtant la ceinture de ses braies... un regard en coin aux alentours afin de s'assurer que personne ne guette... elle soulève sa cape et baisse la culotte. Retirant de peine et de misère le fameux fardeau malgré sa légèreté. Elle rehaussa le tout, se tortillant tant bien que mal en laissant retomber le lourd tissu qui savait la tenir bien au chaud.

Voilà qui est fait!
Coussin sous le bras, elle passa une main sur sa fesse afin de s'assurer que tout était revenu à la normale...

Satisfaite, elle continua sa route lorsque... quelques bruits de voix en cette pénombre firent surface.

Légère grimace, elle pressa le pas vers les bois.
Ressentent une soudaine nervosité en son estomac...
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Killijo était arrivé depuis peu à La Trémouille. Il avait entendu parler de la taverne de son ami Ducho, qu'il espérait voir alors qu'il était en ville. Il s'y était donc rendu, pour attendre sa belle, espérant manger un peu de viande, histoire de reprendre des forces, surtout que les retrouvailles allaient certainement remuer dans la chambre de l'auberge. Il avait réussi à trouver un plat à base de viande, mais elle semblait cuite et recuite, rien de bien appétissant, surtout pour un voyageur affamé.

En errant dans la ville, à la recherche d'une tête connue, Kykyne, Ducho, quelqu'un d'autre ? Oo Il avait entendu parler d'une chasse pour remplir la cuisine de Ducho. Eh bien au moins, ils auraient une bonne viande à préparer, avec une bonne sauce au vin, et puis un beignet ou deux pour terminer le repas. Il s'était dit qu'après tout, s'il devait attendre Rod, autant le faire en s'occupant un peu, à défaut de trouver un joli jupon à retrousser. Il se dirigea donc vers les bois, à la recherche des chasseurs pour leur prêter main-forte.

Il écouta avec attention les bruits du bois pour entendre où les chasseurs se trouvaient, théoriquement, ils ne devaient point parler, pour ne point effrayer le gibier, mais il entendait des voix.

Il avança donc plus vite, en entendant cet appel retentir.
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Chez moi

Chasse aux lapins, chasses aux lapins!!!

Elle ne comprenait rien la rousse!
Pourquoi diable une chasse aux lapins?
Pourquoi pas le lièvre, le sanglier ou autre animal moins difficile à rencontrer...

En parlant de rencontre...

Groin..groin...groin!!!

Elle mit le frein à fond sur ses chausses et cessa de respirer... un pied levé prêt à faire craquer les herbes encore croustillantes de rosée sous ses pieds. Mais qu'est-ce que ce bruit?... Une tortue géante? Quand je vous dis qu'elle et les animaux de la forêt, c'est comme une marmotte, dans un clocher d'église... ça va pas ensemble ben voilà.

Elle cligne du regard et aperçoit de grosses narines roses.
Là juste là là!!!!
A ses presque pieds...qui dégoulinent presque sur sa chausse neuve..



Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii................ s'écrie t-elle comme un cri sourd d'une souris dans un boite d'allumette. J'avance ou pas? se demande t-elle.... Je me retourne et part en quart de tour?... Ah non je verrai pas derrière s'il me suit... Et si je pars à reculons? ....

Rusé mais... risqué?

-'Erff...'

Et cette paire d'yeux qui la reluque comme si elle portait une jupe.
Raaaaaaaaaaa va la-bas a-t-elle envie de crier!
Mais se retient hein... parce que... parce que la bé-bête c'est peut-être un sanglier sauvage?

Un regard vif tout autour, elle cherche un soupçon de vie... autre que l'animal on s'entend. Comme des chasseurs de lapins pit-être? C'était le jour non? Et dire qu'elle avait peur d'arriver en retard... pffff... c'est à se demander si elle n'était pas au contraire trop à l'avance.... Et si on chassait le lapin que la nuit? Ou au soleil tombant? En après-midi?

Mais peu importe pour le moment...
Le soucis est que là... son arme c'est un coussin...
Fort possible que le groin groin lui s'en fout d'un patapouf sur le museau...
Fort possible aussi qu'elle reparte sans ses chausses...

- 'Gniiiiiiiiiiiiiiiiii.......... va t-en! '

Grogne-t-elle entre ses dents....
Le regard louchant vers le bas...
Une envie de dire...

'Euh...
Mon mignon, (d'une sincérité convaincante)
...si je vous laisse une chausse...
On fait une pause genre 10 binious, le temps que je sors du bois?'

Cam à les pommettes roses, ses taches de rousseurs lui piquent.
Faut qu'elle réfléchisse...
Et surtout... surtout surtout!
Ne pas bouger.
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