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[RP] Mi Nouche Mi Louche, Au loup!

Attila_caligula
- Arrête!
- Mais mon vicomte...
- Arrête Bourgogne!
- Je disais ça pour vous... vu vos projets.
- Faire ami ami avec la gueuserie? Jamais!
- Bordel vicomte... il vous faut des votes pour être élu.
- M'en fous!


Dialogue interminable entre un noble en brigandine et un homme d'armes vieillissant, marchant de concert sur les routes depuis l'Alençon. Et ça dure... et ça dure, jusqu'aux bornes de pierre qui indiquent l'entrée en limousin. Un octroi planté non loin qui leur demande, en plus du coutumier droit de passage, s'ils ont denrées de contrebande, s'ils trafiquent des femmes, ou ont l'intention nuisible et le projet batailleur.
- On est là pour la levée de ban, peigne cul, les femmes je les consomme sur place et la bataille assurément m'attire. Lève cette barrière avant que le poivre ne me monte à la truffe.
La barrière se lève, les Ysengrins sont maudits jusqu'à la 72ème génération par un gabelou maugréant dans le dos des voyageurs, et la route reprend, vers Guéret.
Bien plus tard.

- ...
- Eh bien parle vieux bouc, d'habitude tu ne te fais pas prier.
- Voyez, c'est ce que je disais. Je gage que ce perdreau là ne votera pas pour vous quand le temps sera venu.
- LA GUEULE DANS LA BOUE ET MA BOTTE SUR LEUR NUQUE, LES GABELOUS! J'exècre cette racaille tracassière!
- Vicomte... va falloir réviser votre conception de ce qu'est une campagne comtale.
- Je relirai les écrits de mes parents, Balrog et Bendalf ont bien réussi, en leur temps, à mener une liste au conseil. Et que je sache le castel de Droux n'a pas été transformé en hospice pour les gueux.
Et puis tu m'ennuies, ça sent la trahison et le complot par ici, occupons nous déjà de ça.


[Gueret, à l'aube]
Les deux silhouettes, harassées par une marche nocturne avec de courtes haltes dans l'humidité des forêts (Bourgogne plus que le vicomte, ayant assuré l'essentiel des gardes et n'ayant plus l'âge de ces conneries) font leur entrée dans une ville qui s'anime aux premiers rais du soleil hivernal. Le givre luit joliment sur les toits et les pierres nues, parachevant la vision réconfortante d'une auberge accueillante.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Vassilissa
- M'man ! Amor se gratte !
- Il se gratte tout le temps, nan ?
- Mais là, il se gratte là où il faut pas...
- ... Là où il faut pas ?
- Rhooo, fais pas celle qui comprend rien, m'man ! Il se gratte là où t'aimes pas que Tonton Attila s'gratte !
- Là où j'aime pas que quoi ?

Minouche, jusque là fort occupée à analyser le contenu de ses bagages, finit par relever la tête. La gamine, assise à même le sol, observait attentivement le cabot qui se léchait les bourses, ne perdant pas une miette du spectacle. Ses cheveux blonds, épars, avaient poussé pendant l'hiver, et tombaient maintenant sur ses épaules en cascades de nœuds indomptés. Elle avait grandi, et sur ses jambes d'oiselle le pantalon paraissait dérisoire. Quel âge avait-elle, au juste ? Sa mère ne savait plus très bien. Six ans, peut-être sept, maintenant ? Elle grandissait au gré des vents et au fil des guerres, trainée bien malgré elle sur les routes d'aventure.

- Tu veux pas plutôt préparer tes affaires, ma belle ?

La gamine ébaucha un haussement d'épaules, et sans quitter le chien des yeux désigna un vague tas de linge, roulé en boule dans un coin de la chambre d'auberge.

- Ma robe est là...

La Blonde ne put s'empêcher de sourire. Leur sac avait fondu, depuis le temps qu'elles étaient sur les chemins. Elle-même n'avait plus qu'une robe en plus de sa paire de braies, rapiécée de toutes parts. Elle l'enfourna dans son maigre bagage, avec celle de la petite.
Celle-ci l'observait maintenant :


- Tonton est en ville, tu sais ?
- Hein ?
- J'ai vu le vieux Bourgogne qui f'sait prendre l'air à ses doigts d'pied, c'matin...
- Il nous aurait fait prévenir, nan ? Tu es sûre que c'est Bourgogne que t'as vu ? Pas un aut'efflanqué du genre ? La ville est pleine de mécréants, en c'moment...

L'enfant plissa les yeux, vexée :

- Je savais que tu m'croirais pas. Mais ton Vic est ici, quelque part, et m'est avis qu'il doit pas êt'tout seul...

Elle sauta en arrière pour éviter la gifle, et fila vers la porte, suivie de peu par le chien qui avait cessé de se gratter. Les aboiements sonores s'égrenèrent dans l'escalier, tandis que la Blonde restait là, songeuse.
Le Vicomte était en ville... Et N3mo ? Et l'enfant ? Et l'avenir ?
Le cœur battant la chamade, elle se précipita vers la porte, courant sans réfléchir vers l'auberge la plus proche.

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Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
Attila_caligula
[Plusieurs jours plus tard]

Il y avait eu le temps des retrouvailles, elles avaient été chaleureuses et tendres, mais aussi courtes et interrompues. Minouche était de garde, bientôt suivie par Ysengrin qui pestait contre l'arrivée de vieux limousins venus renifler la gangrène des lieux.
Il y avait eu quelques journées, mais la jeune femme et sa fille étaient par monts et par vaux, invisibles. Il y avait eu de rares nuits, longues et fraiches, monotones et le plus souvent solitaires.
Enfin le vicomte avait aperçu l'improbable cabot du nom d'Amor, une collerette de cuir autour du cou pour l'empecher... Dode sait quoi. Le Leu l'avait suivi, au petit trot, constatant par la même occasion que sa forme était entièrement revenue, sinon sa bonne humeur.
Au bout de la piste suivie par le canidé de foire, une mini Nouche, aussi blonde et aussi échevelée, un peu plus sale mais aussi souriante.

- Clo!
- Tonton Gula!
- Pas encore au gibet? Les cognes limousins n'ont plus l'oeil aussi acéré que par le passé.
- J'vole pas! J'me nourris. Personne y veut rien donner.
- Ta mère te nourrit. D'ailleurs où est elle?
- Elle m'nourrit qu'le matin.
- Et le midi?
- Euh oui, aussi.
- Et le soir?
- Ben 'videmment, toujours. T'es bête Tonton.
- Groumpf. Où est Nouche morpionne!
- M'man est à l'auberge, elle prépare le départ.
- Quel départ? Qu'est ce que c'est que cette histoire?

La gamine hausse ses épaules rondelettes d'enfant bien nourrie et pioche une autre pâtisserie sur l'étal mal surveillé.
- Tu savais pas? J'dois apporter des provisions, j'goute.
Puis c'est l'hallali! Le pâtissier, moins engourdi qu'on le pensait, fait signe au guet de s'occuper de la gamine, qui n'a que le temps de prendre ses jambes à son cou, passer entre celles du vicomte, suivie d'un Amor aboyant du fond de sa collerette, tandis que les cognes comtaux se heurtent à un Ysengrin peu enclin à céder le passage.
Quelques deniers changent de main, le pâtissier regagne son commerce en maugréant à voix basse, l'Ysengrin range sa bourse en laissant une colère froide sourdre de ses yeux jaunes.
Nouche n'ayant pas jugé bon de le prévenir, c'est qu'il n'est pas du voyage. Inutile de lui demander des comptes.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Vassilissa
- Tu sais qu'j'aime pas rester à rien faire... Ce guet, là, nuit après nuit, soir après soir, c'est pas moi. C'est pas moi.

La voix vient de derrière lui, et il s'empresse de ravaler sa colère avant de se retourner pour la regarder. Elle est armée de pied en cape. Sa chemise blanche bouffe sur ses braies, la faisant paraitre plus grosse qu'elle n'est vraiment. Ses yeux sont cernés, que ce soit par les soucis qu'elle s'est faits ou par la succession de nuits blanches qu'on lui a imposées. Elle repousse nerveusement une de ses mèches blondes, elle n'aime pas les adieux.


- Tu sais, j'aurais trouvé ta chambre vide, j'aurais compris, hein...

Elle ne peut s'empêcher de grimacer, attendrie. Depuis le temps qu'elle le pratique, elle peut lire dans ses yeux comme dans un livre ouvert. Et les mots qu'il retient ne sont pas cachés loin. Mais il est bien trop fier.


- Je ne t'abandonne pas, je veux juste...
- Tu m'abandonnes ! Ne cherche pas d'excuse... Mais je ne te retiendrai pas.

Elle en reste sans voix. Elle s'attendait à tout, mais sans doute pas à ça. Partir sans goûter une fois de plus à ses bras, le quitter sans même un baiser.

- Adieu, Vic. Je te dirai si...
- Adieu. Et pas le bonjour à Dran...

Il tranche, abrège. Elle se mord les lèvres pour ne pas sourire, l'instant ne s'y prête pas. Mais de le voir si lui, jaloux et si puéril, elle sourit enfin. C'est dur de le quitter, il ne se rend pas compte. Mais elle ne s'amuse plus et c'est pire que la mort. Il finira bien par comprendre... Elle soupire et s'efface, le laissant seul en piste, froid comme une statue et fier comme Artaban.
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Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
Vassilissa
Quelques jours plus tard, le cheval mâchouillait toujours la même herbe trop sèche du Limousin en fleurs, et la petite Clotilde usait comme un seul homme tous les vendeurs de tartes des rues de la capitale.
Minouche, elle, déprimait, flottant entre deux bières et cherchant l'amour fou qu'elle ne trouverait jamais. Limoges, ville de passage, où tous les voyageurs ont bonne raison de fuir. Mais où, vers quel pays, vers quelle contrée lointaine qui serait mieux qu'ici ?


- J'ai un coup à te proposer...
- Pour quoi faire ?
- L'argent...
- J'en ai à plus savoir qu'en faire.

L'argent ne lui rendra pas tout ceux qu'elle a perdus, dans les guerres et ailleurs. Il ne lui rachètera pas ce passé de truande qu'elle traine derrière elle comme une couverture : douillette, confortable, mais tellement encombrante dans les dîners mondains...
Elle oublie les visages qui ont fait son bonheur, elle ne voit que les routes qui l'ont conduite ici.


- J'm'ennuie, Vic...
- Je veux être Comte.
- On pourrait aller ailleurs ?
- Tu sais bien qu'ailleurs, ce serait pareil.

Elle le sait. Elle a vogué trop longtemps de ville en ville et d'homme en homme, elle ne sait plus comment on fait pour s'arrêter. Changer de vie, se refaire un nom, une santé... Retourner à la terre, peut-être prendre une échoppe... Vivre, tout simplement. Au lieu de survivre.

Les yeux dans le vague, elle se perd dans son verre, la mousse reflétant les affres de ses pensées, maronnasses et amères. Autour d'elle, une poignée de filles, véritables harpies, crie à n'en plus finir... Elle ne les entend pas. Elle cherche, désespérément, quelque chose à quoi se raccrocher.


- M'man ! Amor a attrapé un rat !!!

Le nom du vieux cabot lui arrache un sourire, comme un bon souvenir. Et les belles boucles blondes l'entrainent loin des tavernes, vers la ville rayonnant du soleil vespéral. Il y a quand même une vie qui commence, ici. Un crieur public hurle de voter Vachette, c'est bientôt les Comtales...

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Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
Vassilissa
Tant est tendue la ficelle de ses braies qu'à la fin elle se rompt.
Les tavernes humides et remplies d'ombres amères l'amènent à ressasser les mêmes envies, toujours. Un feu craquant bien fort dans une cheminée, trois enfants sur le sol qui s'amusent aux billes, et un jardin, dehors, où poussent des carottes et quelques choux bien verts. Un chien qui gueule au loin.
Tout n'a pas toujours été si triste, bien sûr. Elle avait commencé par attendre le vicomte, au coin d'une chope d'abord, puis au pied des remparts... Il n'était pas venu. N'avait même pas écrit. À peine si elle croisait son nom, de temps en temps, dans les discours plein d'espérance d'une soit disant "cousine", qui se voyait déjà convolant à son bras, le bide rempli de louveteaux qui la mangeraient crue... Voila sans doute pourquoi il était venu là.
Au milieu de tout ça, elle ne comptait pas, ne comptait plus.
Alors, tout doucement, le cheval prend sa route pour fuir la capitale, vers le Sud, vers la mer.


- Pourquoi on s'en va ?
- Parce qu'il n'y a rien à faire, ici...
- Mais, et Tonton ?
- Il est occupé, tu vois bien, non ?
- Avec la dame au gros ventre ?
- Oui, voila...
- J'ai aussi remarqué une dame, une avec une bouche grande comme ça...
- Oui, avec celle-là aussi il est occupé...
- Il a beaucoup de dames, Tonton...
- ...

La gamine est songeuse, amarrée sur la croupe pour un nouveau voyage. Elle laisse derrière elle un blondinet rêveur, gamin des rues, poète, qu'elle reverra peut-être... Croise les doigts dans son dos.

- J'en ai marre des voyages...

Minouche hausse les épaules d'un air désabusé. Elle aussi voudrait se poser...

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Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
Attila_caligula
Le gamin a faim. L'étal de brioches est tentant.
Surtout qu'il a une belle pièce dans son sabot.
Mais le gamin a peur.
Y a des grandes personnes pires que son père ivrogne.
Pires que sa grande soeur qui fait les alentours de la caserne.
Pires que le collecteur d'impôt qui part avec la dernière poule.
Pires que le soldat qui moleste plus petit.
Pires que le Démon qui attend le soir sur le chemin du puits.
Pires que le diable.
Y a le vicomte!
Celui qui a des yeux de meurtrier, des poignards dans la gueule et du poil a faire frémir un ours.
Il a dit "Tu connais Minouche?"
Et lui pauvre gamin déjà terrorisé par la silhouette à cheval, fait "Oui da Vot'Seigneurie". Crétin qu'il est!
Evidemment qu'il connait Minouche. Elle est belle comme un ange, elle sourit tout le temps, même quand il lui a touché le postérieur pour savoir s'il avait des visions. Elle a le teint frais, pas comme les bouseux au teint gris des affamés. Elle sent bon la femme, pas comme sa mère qui sent le rance, même le dimanche. Minouche, il en est amoureux comme on est amoureux a son âge. C'est sa mère, sa soeur, sa peluche, mais pas les vraies, celles dont il rêve le soir sur sa paillasse. Minouche c'est celle qu'il épousera quand il sera adoubé par la reine, celle qu'il sauvera d'un dragon, des brigands, des loups!
Le leu!
Le leu a dit "Presse toi!" et pour lui faire gagner en rapidité, il lui a donné bon coup de botte. Porter la lettre.
Et après, une brioche en flottant encore sur le parfum et les chatoiement dorés des cheveux de Minouche.


- Dam'selle Minouche... pour vous... le Vicomte...


Citation:

Ma Nouche
Que de chemin depuis la Gascogne! Que de lieues parcourues, de villes qui se rappelleront longtemps notre passage! Que de projets, de rêves de grandeurs, de désillusions, d'espoirs toujours renaissants.
Te souvient il de nos veillées sur le port de Treguier, à attendre que le Grand Croe sit construit? Veillant jalousement sur notre nef indomptable?
De nos blessures en Périgord, Normandie, Alençon? Nous n'avons pas été avare de notre sang, pour la cause de la vie! Du frisson, de la rencontre opportune, de la surprise bonne ou mauvaise qui toujours nous ravit.

Vassilissa, Nitouche, Crochette, Vipère, Fantominette, Minouche, tu es la compagne qu'un homme attend parfois toute sa vie. Je t'ai trouvée, et comme le sable aussi blond que tes cheveux, je ne sais te garder pour moi quand le vent de l'ennui se met à souffler. Je vais perdre cette torche flamboyante qui me montrait de nouveaux horizons. Mais cette lueur brillera toujours, même de loin. Et je ne la quitterai pas des yeux, affamé de toi je resterai.
Où que tu sois, un mot et je te retrouverai.
Le malheur c'est pour les autres.
Ton Vic'
Attila

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Vassilissa
Songeuse, un brin désespérée, Minouche observe de loin la scène qui se joue à deux pas de sa lame. Il y a là un brun, odieux de son état, qui se targue de savoir tout de ce qu'est la femme.

- Un animal !
- Et qu'est ce que vous faites d'un tel animal ?
- On le trousse, pardi !

La conversation se perd dans des considérations diverses et offusquées. Un amoureux là-bas tente de défendre sa belle, tandis que l'imbécile s'emmanche de plus belle dans sa démonstration.

- Je peux payer !
- ...
- 5 écus, c'est plus que vous n'valez !

Sursaut de sa fierté qui ne dort que d'un œil, réflexe de chercher la lame sous la robe. Mais tout s'arrête bien vite, la cueillette de ouilles demandant trop d'efforts pour une fin de soirée aussi moche et tristouille. Et la gifle finit d'achever ses pensées. Ses menaces se dispersent dans l'air froid de la nuit tandis qu'il s'éloigne en jurant de revenir.
Minouche hausse les épaules et dégaine sa plume, celle des jours de brume :


Citation:
Vicomte,

les souvenirs que vous narrez font partie d'un passé lointain dont on ne peut plus dire s'il a été le nôtre. Je vous ai connu loin des vôtres, loin de ceux que vous aimiez et dont vous vous êtes bien gardés, bien sûr, de me causer tout au long de nos aventures.
Aujourd'hui, les voila, ces idiots bien pensants, ces rousses sauvageonnes, ces pleins d'idées sur tout, qui ont vite barbouillé ce qu'il restait de nous. Jusqu'à cette folle un soir qui m'a appris que noces il pourrait y avoir.
Ne cherchez pas, Vicomte, à retenir de nous ce qui ne sera plus. Nos routes se séparent là où a commencé la vôtre, au milieu de ceux-là qui n'seront jamais miens.
Nul regret il n'y a à avoir de tout ça, puisque depuis longtemps vous n'pensez plus à celle qui vint jusqu'en Limou pour profiter de vous. Et sur votre liste comme au fond de votre cœur, mille autres ont pris la place que vous lui donniez.
Profitez, vicomte, de ce que la vie va vous offrir.
Je m'en vais, moi, chercher, ce qu'elle peut me donner.
Je ne vous embrasse pas, vous oublie simplement.

Minouche, pour la dernière fois.

PS : dépêchez vous d'épousailler la folle aux mille tartines, car si elle ne le sait pas encore, elle ne tardera pas à découvrir que son appétit d'ogre provient d'une vertu qu'elle a du laisser trainer quelque part où elle n'aurait pas du... vous connaissant, sans doute s'agit-il de votre couche...

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Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
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