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[RP] Pique-nique entre amis

Inba
Inba entend l'espèce de vielle relique le regarde toujours à terre souffrant le martyr... Le voit boiter, bien fait na!!!!

Ohhhhhhhhh sinon quoi? hum?
Tu veux te battre de suite veille chose qui marche de traviolle hein????????????

Inba lui fais des petits yeux toute pleine de malice et garde la balle vraiment tout contre elle et la serre fort fort comme jamais, ah ça non, elle lui donnera jamais, c'est certain!!!!!!!

Elle entend même pas Alfred, et ne voit même pas Oce partir en cet instant précis....
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Oceaonix
Blanche l'avait appelé, Blanche voulait le suivre. Mais cette fois-ci c'était Alfred qui avait des soucis et il n'avait pas envie d'attendre peur que sa situation ne s'aggrave en attendant.
Il courra donc à travers les arbres, sautant par dessus les obstacles, en direction du lieu où il pensait qu'Alfred était tombé.
Des feuilles qui bougeaient et des petits cris l'aidaient à se diriger dans la bonne direction.

Il regardait par terre, à la recherche d'une tache bien blanche, mais rien ne montra la présence d'Alfred. Il s'arrêta quelques instants n'entendant plus rien. Derrière lui il entendait Blanche qui s'approchait, mais même les cris d'Alfred s'étaient arrêtés. Il fronça les sourcils et regarda autour de lui. Il faisait plus sombre malgré les filtrats de lumière qui percevaient à travers les nouvelles feuilles printanières des arbres. C'est en regardant en haut vers les feuilles qu'il aperçut Alfred, dans un arbre pas loin de lui.

Blanche l'avait rattrapé en attendant, il la regarda, se disant qu'il avait beaucoup de chance avec une femme aussi belle. Il sourit, malgré la situation déposa un baiser sur ses lèvres avant de se retourner et de se diriger vers l'arbre.

Il leva la tête et observa son oiseau. Celui-ci ne bougeait plus du tout, il devrait monter en haut. Les branches semblaient bien accessibles, il fallait grimper.
Avec un grand bon il attrapa de ses deux mains la branche au dessus de lui. Avec l'aide de ses pieds qui s'appuyaient sur le tronc il grimpa sur la branche. Et ainsi il grimpa de plus en plus haut, faisant bien attention à ne pas perdre prise, jusqu'à atteindre son oiseau.
Celui-ci était dans un état lamentable, il ne pouvait pas déterminer s'il était encore vivant ou pas, d'abord il fallait descendre de cet arbre.
Il prit son oiseau dans un bras et prit une branche au dessus de lui et leva un pied pour atteindre la branche en dessous..

Avait-il entendu un crack, ou étais-ce juste son imagination? Il avait encore une branche dans sa main, mais celle-ci ne le soutenait aucunement. Son pied lui, ne trouvait pas l'appui qu'il aurait du trouver et bien vite il se sentit tomber. Il heurta en plein milieu de son dos une grosse branche et se sentit plier en deux avant de continuer la "descente infernale". Tiens, quelle étrange idée que de penser à cet évènement alors qu'il se trouvait dans cette situation..

Il avait lâché la fâcheuse branche qui s'était cassée sous son poids mais tenait encore fermement Alfred dans ses bras. Il se trouvait par terre, incapable de bouger quoi que ce soit. Tout était noir devant ses yeux, un liquide visqueux sortait de sa bouche. Alfred se trouvait en dessous de lui. Sûrement que lui aussi était en train de mourir.
Il leva les yeux et vit brièvement une femme qui accourait vers lui. Bien que son regard le lâchait de plus en plus il aperçut encore clairement Blanche. Une image indescriptible d'une femme qui l'aimait et qu'il aimait. Une image gravée éternellement sur sa rétine alors que tout ses autres sens s'estompèrent pour laisser place à un sentiment de paix et de contentement. A croire que le bonheur avait réussi à le terrasser pour finir..
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The RP wasn't so bad.. It started badly, it tailed off a little in the middle and the less said about the end the better, but appart from that it was excellent
Balncheneige
Blanche éclata de rire en rejoignant son mari.

Aonix, ton oiseau va bien, il s'en remettra, il ...

Tsss ... mais il ne l'écoutait pas. Il l'embrassa et s'empressa de monter dans l'arbre. Blanche sourit et s'adossa à un autre arbre pour le regarder monter. La lumière était belle, et ce "sauvetage" l'amusait. Elle apercevait clairement les muscles de son mari saillir pendant qu'il grimpait l'arbre, tout constellé de taches de soleil.
Et voilà ... à présent Oce avait récupéré son oiseau sans encombre ... maintenant il allait le soigner, le ramener à la maison, ou du moins au pique-nique. Il est vrai que l'oiseau semblait mal en point. Elle se demanda si elle avait des torchons, ou quelque chose, pour soigner l'animal.

Mais soudain ... un bruit sec déchira la forêt. Elle tourna la tête, juste à temps pour apercevoir une cape blanche voler avant d'atterrir sur le sol. Elle voulut croire que seul l'oiseau était tombé, mais, clairement, ils avaient chu tous les deux. Son sourire s'effaça bien vite de son visage lorsqu'elle vit son mari se prendre une branche dans le dos, puis dégringoler sur l'herbe.

Aoniiiiiiixx !!!!!

Elle courut vers Oce, étendu par terre. Certes, il avait fait une mauvaise chute, mais sûrement qu'il allait se retourner en riant, et la prendre dans ses bras. On n'a pas idée de lui faire peur comme ça ... son sang se glaça dans ses veines. Elle le regarda étendu au sol, avec un reste de sourire aux lèvres, attendant qu'il se retourne et la prenne dans ses bras, s'musant de sa blague et de lui avoir causé une belle frayeur. Cependant rien ne se passait. Elle tourna tendrement la tête d'Oce vers elle, avant de pousser un cri.

Oh, mais pourquoi y avait-il du sang dans sa bouche ? Il devait s'être mordu la langue en tombant. Mais pourquoi ne lui parlait-il pas ? Elle dégagea son oiseau d'entre ses bras. Son corps avait une posture étrange. Elle approcha sa bouche de son oreille, un sombre pressentiment l'assaillant ...

Mon amour, réveille-toi ... ça ne m'amuse plus ... je t'aime ... oh, regarde-moi, regarde-moi !

Mais une dure vérité commençait à s'installer dans son esprit. Il semblait vraiment, vraiment mal en point. Mais elle ne voulait pas croire ce qu'elle avait vu. Ce pique-nique était parfait, elle s'était juste endormie et avait fait un sale cauchemar. A présent elle allait se réveiller, ou il allait se réveiller, et ils riraient ensemble.
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Inba
Inba dévisageait toujours la vieille branche, quand elle entend un cri perçant, et inquiétant mentionnant le nom de son ami... C'était la voix de Blanche...

Inba se relève toujours en tenant fort cette foutue soule contre elle, et les cherche du regard...

Ils ne sont plus là, ni l'un ni l'autre, c'était donc pas une blague pour récupérer le ballon....Elle le lâche, tout en portant son regard assez interrogatif vers Indi... Oubliant totalement le match, les revanches, la sournoiserie et bien autre....Comme pour chercher un soutien... Un rire qui dit mais non tu te trompe.. pas de cri...

Ce cri ne lui plaisait pas du tout, et l'amitié pour Inba était bien plus forte que tout, bien plus forte que la douleur elle même...Elle se remet à courir malgré sa cheville en direction de ce qu'elle a entendu, en espérant que rien n'était grave...

Elle se stoppe en voyant Blanche agenouillée à côté d'Oce...Elle avance lentement sur les quelques derniers mètres, en se disant que non c'était pas possible, elle pouvait le soigner, mais comment elle n'avait rien sur elle... Mais elle était infirmière, donc elle réfléchissait comment.... Un bout de bois, des feuilles... Sa houppe en petits bouts....

Mais plus ses pas la rapprochait, et plus elle voyait bien le visage de son ami... Le visage d'un ange croisant le chemin de la faucheuse... Le visage blanc qui annonce qu'il est déjà dans son dernier voyage accompagnée de celle ci... Le visage d'un ange de trop parmis les autres anges là haut.... Le visage ... Inba pleure de toutes ses larmes dans son coeur qui se déchire à nouveau...


Elle s'agenouille à leur côté, et les larmes coulent le long de son visage quand elle comprend que rien ne pouvait être fait à présent.. rien du tout...

Elle prend Blanche dans ses bras, tout en pleurant malgré elle, car il fallait pas qu'elle pleure pour elle, mais être forte, très forte pour la soutenir, elle et les enfants....

Elle la serre très très fort contre elle, et arrive à murmurer en arrêtant de pleurer.

C'est finit Blanche... on.. on.. devrait partir... pour que quelqu'un l'emmène....

Elle se tourne vers Oce et lui fais un énorme bisou sur le front....
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Balncheneige
Partir ? Partir où ? Pourquoi partir ?

Elle regarda Inba qui pleurait, qui la prenait dans ses bras, puis Oce. Son sourire semblait encore illuminer son visage. C'était tout simplement impossible qu'il soit mort ... non, quelqu'un comme lui ne meurt pas. Du moins pas si tôt. Pas en la laissant seule avec ses enfants. Pas quand elle l'aimait à ce point.

Elle ne pouvait pas pleurer. Elle ne pouvait pas croire ce qu'elle voyait. Tout avait été si rapide ... si brutal, si soudain. S'il n'avait pas déjà été mort, elle aurait tué l'oiseau qui avait tué son mari. Pourtant, elle adorait cet oiseau ... il lui manquerait, lui aussi ... elle posa sa tête contre la chemise de son mari. Mais le cœur ne battait plus comme d'habitude. Alors elle comprit enfin la vérité. Blanche déposa doucement un baiser sur les lèvres d'Oce, ignorant le sang sur ses lèvres. Une larme coula le long de son visage.

Elle aussi, il faudrait qu'elle soit forte, pour expliquer aux enfants, pour ne pas leur montrer son chagrin. Mais .... pas maintenant. Tout en serrant le corps de son mari entre ses bras, elle pleura autant qu'elle put, espérant peut-être que ses larmes le ramèneraient à la vie ... mais non, elle n'était pas un phénix. Les gouttes d'eau salée tombaient doucement sur la chemise blanche contre son visage.

Inba ... je ne pars pas ... vas-y, toi ... je ne peux pas le quitter ... il a besoin de moi ...
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Inba
Inba savait bien que Blanche ne partirai pas de là.. Seulement plus rien ne pouvait être.. Elle comprend aussi qu'elle ne veuille pas partir.. Alors se décide de s'éloigner juste un petit peu, le temps qu'elle réalise le drame... Le temps de lui dire aurevoir...Mais elle l'emmenerai de force ou de gré à un moment donné.. Elle ne pouvait pas les laisser là tous les deux ainsi...

Elle regardai où était passé Indi, il saurait peut-être mieux qu'elle la convaincre.. Et d'emmener Oce dans un endroit déçant pour que tout le monde puisse le veiller...

Elle n'avait pas le courage d'arracher Blanche de son mari, elle était bien trop sensible, et bien trop triste de ce qui venait de se passer.

Cependant il fallait trouver le courage, c'est alors que bizarrement et contre attente, Inba le trouve, et où ça? Ben avec son ami...Elle repense à tous les nombreux souvenirs passé avec lui, drôle ou moins drôle.. enfin cela dépend pour qui...

Elle revient près d'eux.

Bon Blanche maintenant on s'en va, tu as tes enfants là haut, ils ont besoin de toi!!!! Oce n'a plus besoin de toi pour le moment, alors tu le laisse avec Indi qui va l'emmener dans un endroit où il sera mieux!!!
Et écoute moi bien, ton mari hein? Il dirait quoi si il te voyait là comme ça? Tu crois qu'il souhaiterai ça? Non je ne crois pas!!!
Tu crois qu'il mérite de rester là ainsi, sans dignité à la vue de tout le monde, où alors comme il se doit?

Inba la regarde droit dans les yeux, en se disant qu'elle en revenait pas de l'engueuler ainsi.. surtout là dans cet instant précis.. C'était n'importe quoi.. Ou pas... Mais la colère avait remplacé surement la peine, pis c'était le seul moyen de la faire bougé de là...., elle s'en voulait déjà, mais lui tient tête, surtout que Blanche était la pire tête de mule qu'elle connaissait, et lâche pas son regard, et lui tend la main.
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Balncheneige
Les paroles d'Inba étaient justes. Très justes et sages. Mais elle s'en fichait royalement. Elle voulait rester contre ce corps, lui communiquer de la chaleur, de la vie. Le sentir une dernière fois contre elle.

Inba ... je ne le laisserai pas seul.

Certes, c'était idiot. Elles n'allaient s'absenter que quelques minutes, le temps d'aller chercher les hommes. Mais même .

Je ne ... je ne peux pas le laisser seul ... les autres vont arriver, de toutes manières ... ils vont l'emporter ailleurs que dans cette forêt . Je vais simplement les attendre.

A regret, elle se détacha du corps. Elle s'agenouilla près de lui dans une posture qui indiquait clairement qu'il faudrait un point d'appui et un levier pour la soulever de là, et elle jeta un regard de défi à Inba. Elle n'avait pas le courage de répondre à son accès de colère.
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Indifred
Le berger s'était arrêté dans sa course en entendant le cri de Blanche. Inba plus vive était parti devant et quand il découvrit la scène le visage de sa folle amie lui fit comprendre que c'était pire que sérieux... c'était définitif.

Il resta un moment quelques mètres en retrait, Inba essayait de convaincre Blanche, lui regardait le corps du chauve qui ne bougeait plus du tout et qui semblait garder sa bonne humeur.
Il s'approcha doucement de Blanche et posa une main sur son épaule.

Blanche, on va faire un brancard pour Océ, pour le ramener à l'église. Tu vas me laisser faire hein ? Et tes enfants vont avoir faim aussi...c'est dur à dire, mais tu sais c'est les vivants qui comptent dediou...

Il parlait machinalement, comme un gamin des rues de Tonnerre qui avait vu des cadavres dans la rue depuis petit, et d'autres sur les champs de bataille, et encore d'autres les nuits sans lune au bord des chemins...Pour une fois il n'y avait pas de coupables, pas de vengeance à entreprendre, rien qu'à pleurer mais ça il n'y arrivait pas, il était en colère contre son ami et son inconscience à grimper dans les arbres.
Machinalement, il se mit à ramasser des branches, à fouiller les poches de sa veste pour y trouver quelques cordelettes ou bouts de tissus.
Il fit signe à Inba de l'aider.
Theheroinadream
Hero s’était vite rendu compte que son plan était mauvais. Il gisait sur le sol, et chacune de ses côtes, chacune de ses vertèbres semblaient réduites en miettes. Les assauts d’Indi et d’Océ avaient fini par avoir raison de ses forces. Le 'preux guerrier' lâcha la balle de soule qu’il s’était tant obstiné à retenir, et la dernière chose que ses sens perçurent avant qu'il ne s'évanouisse fut un cri d’oiseau. Tout devint noir.
Quand il s'éveilla, les fers de l'Enfer martelaient les parois de son crâne. Sa léthargie n'avait du durer que quelques brèves minutes, mais lui se sentait complètement étranger au monde qu'il contemplait à ce moment. Beaucoup de choses avaient changé.
Plus personne sur le terrain. Incroyable, il aurait pu espérer un peu de soutien de la part de ses amis... Mais où étaient-ils tous à présent ? Il avait peut-être sombré plus longtemps que ce qu'il croyait.
Sa tête lui faisait horriblement mal. Il se leva en titubant, retrouvant petit à petit ses esprits. Le temps semblait s'être assombri. Même ce soleil éclatant lui semblait froid. Il était en fort mauvais état. Leur jeu avait pris une bien étrange tournure.
Rassemblant en ovale ses deux mains autour de sa bouche, il tenta de crier les noms de ses amis. En vain. Les chocs l'avaient secoué au point de le rendre aphone. Seul un râle rauque s'échappa de ses lèvres, et il maudit la stupide idée qu'il avait eu.
Ainsi, il se retrouvait seul sur cette colline. Seul, il s'était toujours senti l'être, mais cette fois-ci, c'était son cœur-même qui semblait à l'abandon. Il n'aurait su expliquer le profond sentiment de tristesse qui l'envahit alors.
Des bruits en contrebas le tirèrent de ses pensées. Ils provenaient du bois. Il se dirigea vers la source de ses sons saccadés, réguliers, qui l'emplissaient un peu plus d'angoisse à chaque seconde. Il accéléra le pas, avant d'apercevoir à quelques pas de là, au pied d'un arbre centenaire, des silhouettes agenouillées auprès d'une autre.
Tout lui apparut d'un coup, limpide. Il réprima un haut-le-corps, avant de laisser échapper un gémissement. Étreignant Blanche dans ses bras, les larmes se mirent à couler dans un flot continu, qui ne devait pas cesser avant l'aube.
Il s'en voudrait toujours de n'avoir pas été là. Il en voudrait toujours au destin de ne pas lui avoir laissé la chance d'y changer quoi que ce fut. Il était en rage contre la vie, en proie au désespoir le plus intense. Pourquoi ?
Les mots et les gestes perdaient leur sens. Plus rien en cet instant n'en possédait, face au désastre insensé qui s'était produit. Hero venait de perdre son meilleur ami, le seul avec qui il s'était senti frère. Étendu dans les fougères avec l'oiseau Alfred, un sourire d'apaisement s'était figé sur son visage. Tout cela dans une vision d'horreur foudroyante.
Il était trop tard. L'inconcevable s'était produit, et rien ne serait plus pareil.
Chancelant, Hero s'évanouit à nouveau dans un souffle de détresse.
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Strider, un Grands-Pas pour l'humanité !!
Inba
Inba laissa faire Indi, peut-être qu'il arriverait mieux à gérer qu'elle.. Elle était totalement éffobndrée et sans idée de la bouger de là, elle était si déterminée, et pis elle la comprenait tellement faut dire...Elle aurait fait pareil...

Inba va chercher les branches avec Indi pour faire le brancard, et à eux deux, ils le fabrique, tant bien que mal, Hero était arrivé pendant ce temps là, il soutenait Blanche, ce qui était bien.

Inba était paumée complet, ne sachant plus quoi faire... Surtout quand celui çi tombe dans les pommes....Elle ferme les yeux cherchant une solution en vain....
Comme d'habitude, elle les rouvre et regarde Indi, il fallait plus lui demander de choisir une solution à elle, mais juste elle ferait ce qu'on lui disait... la peine, la colère, l'effrondrement, avaient pris le pas sur la raison cette fois....Mais se répéte sans cesse dans sa tête... Ne pleure pas, ne t'effrondre pas, il aurait pas voulu ça, et si il avait su avant le petit chauve t'aurais fait promettre de ne pas pleurer, pas t'éffrondrer, mais continuer comme avant......
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Indifred
Le brancard avait pris forme, deux grosses branche en V et des petites en travers. Héro avait rejoint les fougères. Blanche immobile et Inba perdue dans son chagrin, ainsi il lui fallait continuer à parler.

Inba réveille Héro, je sais pas comment mais je vais avoir besoin de lui.

Indi s'agenouille ensuite près du corps inerte, glisse le brancard au plus près et délicatement fait basculer Océ dessus. Un regard vers Blanche anéantie.

Je vais le ramener au village Blanche, mais avant prend le temps que tu veux.

Indi fit quelques pas en arrière, l'après midi touchait à sa fin, le vent se faisait plus frais. Le pique nique n'était plus qu'une image lointaine qui semblait irréelle vu le dramatique évènement.
Inba
Inba regarde son ami prendre les choses en main.. heureusement d'ailleurs, pourtant Inba avait fort bien l'habitude en temps de guerre à soigner les blessés, évacuer les morts.. Gérer toussa toussa...

De nombreuses perte d'amis également, elle accumulait au fur et à mesure du temps qui passe...Mais c'était de plus en plus douloureux, et certaines pertes sont bien plus dur que d'autres....
Océ c'était plus que très difficile à encaisser, elle pouvait pas le soigner, même pas essayer, elle ne pouvait rien faire.. rien du tout.. elle était arrivé trop tard, pourquoi? Un ballon...Une rage de vaincre au jeu....Voilà pourquoi...
Inba s'en voulait terriblement, mais c'était ainsi...

Inba suit du regard Indi tout le long de ses pensées, un regard assez vide, mais essayant de comprendre ce qu'il fallait faire à présent, essayant de chercher le courage pour.. Pour.. Pourquoi d'ailleurs? Elle ne savait même plus à cet instant précis...

Heu le remettre en état oui ca je peux le faire...

Inba pouvait au moins en soigner un, être présente pour Blanche, oui voilà ce qu'il fallait faire, elle ferme les yeux un instant, se ressaisit, les rouvre et va vers Hero.

Mouarf, pas d'eau, pas d'herbes....En somme rien pour le soigner....Elle décide alors de regarder ses pupilles voir ce qu'il en était avant de faire quoique ce soit, rien d'anormal, cela devait être juste le choc à la vue d'Oce, avec tous les sentiments qui allaient avec, et non pas les durs coups qu'il avait reçu à la soule.

Elle lui tapotte les joues pour qu'il se réveille, et lui dit calmement:

Aller Hero, reprend courage, aller c'est maintenant que Oce a besoin de toi une dernière fois... C'est le dernier cadeau que tu peux lui faire, allez réveille toi!!!
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Indifred
Indi observait la scène, refoulant ses sentiments au plus profond. Son visage devait être figé, sérieux, absent. Il aurait aimé crier que la vie est une chienne et qu'Harri machin chose devrait pas laissé les gens mourir, ou encore que l'existence était une farce macabre à la fin écrite d'avance. Mais non il restait à regarder le vide, à repenser à sa première rencontre avec Océ qui accompagnait alors un baron de Megève venu trempouiller dans de sombres magouilles comtales. Le berger était arrivé à la taverne d'Espalion pour s'expliquer avec le triste sire et le pauvre Océ avait fait le diplomate, excusant son maitre de son arrogance, tournant avec brio la provocation de l'étranger en humour de noble. Océ était resté et le baron avait disparu...le passé était si vaste pour celui qu'Inba appelait "la relique d'Espalion".

Le temps était suspendu, Indi s'apprêtait à saisir la pointe du brancard pour ramener le corps de son ami au village.
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