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[RP] Mariage de McLegrand et Tsampa

Alizarine


Il tombait bien ce mariage.Pile avant les élections.Chevauchant jusqu'à Paris Alizarine arriva devant le parvis.Satenue un peu farouche.Mais après tout elle était le dragon.Les offices de la curia ne la verrait bientôt plus.Mais laissons cela lecteur le plus important étant l'histoire de la mariée et de son futur époux.Voilà bien longtemps qu'elle n'avait vu Tsampa.
Se présentant donc le jour dit elle entra dans l'église. Elle était plus phookaiste que aristolienne mais pour ses amies elle faisait l'effort d'entrer dans ses lieux. Un regard vers le transept et se tenant dans la nef principale, Lizie chercha une place et des visages connus.

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Chrystel
Connaissant bien sa Grasce d'Alençon, elle s'était plus que préparée à ce moment, elle savait que son amie éprouverait un grand stress en ce grand jour.
La Blonduchesse avait fait en sorte de garder le sourire durant ce moment précédent la cérémonie mais aussi il lui fallait trouver les mots pour la rassurer sans cesse.
Elle plaignait d'avantage les deux Dames qui les accompagnaient, elles avaient déjà supporté en premier l'habillement de la Blonduchesse , elle devait à présent assumer la suite bien pire avec Tsampa.
La Blonduchesse tentait de faire le maximum avec douceur et enthousiasme mais le regard de Sa Grasce d'Alençon en disait long.


Tout va très bien se passer Tsampa ! aujourd'hui est TON jour et avec une robe aussi resplendissante tu ne peux que te sentir bien et puis...si vraiment tu sens que ça ne va pas, pense à lui, uniquement à lui, fais abstraction du reste.

Elle finissait de fixer le voile à la chevelure brune avec le plus de délicatesse possible mais quelques tirages de mèches restaient inévitables.

Elle posa alors la couronne ducale sur la tête de la duchesse en guise de dernier geste, elle pouvait à présent prendre la route pour rejoindre Nostre Dame.

Dans le coche, l'état de la duchesse ne fit qu'empirer, surement que l'approche de la cathédrale en était la faute.
Elle prit alors sa main et la serra fort.


Je suis là ! ne t'inquiète pas et je le répète encore, pense à MC, uniquement à lui, de toute façon, je sais qu'une fois devant l'autel, tu ne penseras plus qu'à lui.

Petit sourire complice avant un regard au travers de la fenêtre du coche lorsque celui ci s'arrête devant Nostre Dame.
La blonduchesse aperçoit Jak à quelques mètres devant la porte, celui ci attendant surement leur arrivée.
Chrystel descend avec prudence et aide Tsampa à en faire de même pour la confier à son frère Colhomban.

Elle se précipita ensuite sur Jakarta qu'elle salua rapidement puis elle le tira à l'intérieur de la cathédrale pour entrer au plus vite et laisser l'allée principale libre à la marié ainsi qu'à son frère.

Alienor70
Alienor arrivait enfin devant Nostre-Dame ! Elle aurait aimé faire le tour de cette merveille, prendre le temps de l'observer, de faire connaissance... Oui mais voilà l'argentannaise n'était pas très en avance, voire même un peu en retard comme l'attestait la présence des coches devant le parvis !

Pour ne pas se faire remarquer, elle se glissa rapidement à l'intérieur et pris place au fond, à gauche de l'église. Elle n'était même pas sûre de pouvoir occuper ce siège... C'est vrai, qui était-elle pour oser venir en ce lieu, où probablement des grands du royaume se trouvaient déjà ?!
Elle avait bien conscience de cela mais la Porte-parole du conseil ducal, dicte PéPette II, avait une grande estime pour Sa Grasce d'Alençon. C'est pourquoi elle éprouvait le besoin d'être là et d'assister à ce qui promettait d'être un grand moment dans la vie de Tsampa...

Etre là, juste pour témoigner son respect et sa loyauté...

En attendant, elle parcourut des yeux le somptueux édifice : sa rosace monumentale, ses vitraux éclatants, ses voutes, ses croisées... Elle en avait le souffle coupé !
--Theodore.


Sifflement approbateur accueilli par une salve de jurons. Le jeune homme se fend d’un sourire devant la catin, et la salue, prenant bien soin de la déshabiller du regard. C’est que la chienne est peu docile… Allons voir ailleurs… Il joue des épaules et marque son allure. Il est beau que voulez vous ! On ne peut pas décrier ce don de la nature. Son don. Un clin d’œil coquin à une autre et déjà il récolte là un sourire timide. Hum… Il avance bien… Plus qu’une œillade envieuse et elle sera dans son lit pour trois fois rien ! Alors qu’il prend de l’élan, pensant déjà à la tirade tout en rimes qu’il va lui servir « Mignonne allons voir si la rose qui ce matin avait éclose sa robe pourpre au soleil… » (un brin surfait mais à tout les coups ça fonctionnait…) il entend au loin les cloches de Notre-Dame sonner. Dans son esprit une rupture. Euh… ? Il a quelque chose à faire ce matin… Il s’appuie sur la table à laquelle il boit un verre dans un tripot des profondeurs de Paris, et se ressert une rasade de l’infâme piquette placée devant lui (c’est que la période est trouble pour le jeune homme, et les écus ne remplissent pas ses poches, aussi on fait avec les moyens du bord…). Le liquide amer le ramène à la réalité. Sa réalité… Sa fichue réalité ! D’un coup sec il se frappe le front, balance un écu sur la table et déguerpit en courant.

Hé m.erde ! Ce matin sa sœur se marrie !

Théodore galope sur les pavés inégaux de la capitale. Il manque de se vautrer et d’atterrir dans un étal de choux rouges. Il redresse la barre avant l’inévitable et continue sa course vers le parvis de la cathédrale, là où Miss Perfection doit prendre pour époux Monsieur Je-n-ai-pas-de-défauts. Il a envie de vomir tiens… Piquette ou bien mariage ? Il éclate de rire tout seul en reprenant son souffle dans une des ruelles adjacentes. Non de dieu… Quelle famille ! A part tirer de l’argent à son aîné il n’en voit pas l’utilité. D’ailleurs c’est bien cela qui le motive : qui dit grande église, dit grosse quête. Et quand une duchesse convole avec un seigneur on peut espérer qu’il y aura de l’oseille !

Appuyé contre son mur le D’Eusebius joue des méninges. Il doit trouver la bonne combine pour récupérer des sous, et surtout éviter Zeji qui lui servira un sermon tiédasse sur son comportement. Zeji et Colhomban. Il soupire, lève le nez et s’arrête presque de respirer : devant lui c’est l’aîné qui se profile.

Théo le scrute, regardant avec une pointe de mépris ce grand frère qui traverse la rue talonner par un type à l’allure bizarre. Son valet peut-être ? Une moue de dégoût étire les traits du jeune homme. Il le déteste… Non pas vraiment en fait… Là, d’un coup une pointe d’envie lui vrille le ventre. Oui c’est cela… Il le jalouse. Il les jalouse tous : Colhomban, Zeji et Tsampa, ses aînés et sa cadette qui ont su trouver un chemin à suivre. Zeji parti s’enterrer en Normandie pour boucler un noviciat de misère, reconnu par Père et Mère pour sa profonde piété. Tsampa, disparue de sa vie si tôt et que l’on retrouve ici en tenue d’apparat au bras d’un puissant des royaumes. Et Colhomban… Colhomban qui a su se faire détester et déshériter par le Père pour au final hériter de tout le domaine à cause d’une Mère faible pour qui son aîné était tout. Et lui… ? Qu’a-t-il eu lui ? Rien. Du vent. De la misère. Des reproches. Ils l’ont laissé seul comme un pauvre quidam, aux mains d’un Père inflexible qui n’avait de cesse de lui rappeler tout ce qu’il n’était pas. Ho ça non il ne leur pardonnera jamais…

Le brun soupire.

Quand faut y aller…

Le parvis est baigné de soleil en cette heure matinale. Des oiseaux épars volètent autour des coches. C’est un brin tape à l’œil cette édifice quand même… Théo lève le nez vers les flèches monumentales qui percent le ciel. Les gargouilles le contemplent. En baissant les yeux il tombe à nouveau sur son aîné. Il a changé… Vieilli peut-être… Il a l’air fatigué… Théo sent ses yeux se fermer. Depuis combien de temps ne les a-t-il pas revu ? Serrant les poings il s’approche de la fratrie.


C’est ici qu’on peut enlever la mariée ?

Décidément l’humour des D’Eusebius n’est plus à faire…
Sorianne
Sur le banc près de la colonne, la jeune femme trépignait. Les secondes qui s'écoulaient semblaient prendre leur temps pour la torturer au mieux. Et s'il boudait le mariage de sa propre sœur? So avait presque honte. Elle ne devrait penser qu'à cette cérémonie, mais il en était tout autre. A vrai dire, elle ne pouvait s'empêcher de s'imaginer, remontant elle même la travée pour rejoindre le brun qu'elle avait perdu. Un coup de pied la sortit de sa rêverie et la demoiselle revint à la réalité. Elle porta une main à son ventre, au niveau du coup reçu en souriant. Il n'était pas bon laisser son esprit vagabonder, d'accord, elle l'avait compris.

Une femme passa non loin, au port de tête et à l'élégance peu commune. La richesse des tissus faisait penser à la brunette que la Dame devait être bien haut placée. Mais elle n'avait aucune idée de qui cela pouvait bien être. Assise au premier rang... Quelqu'un de la famille peut-être? Elle ne se souvenait pas que Col lui ait jamais mentionné une autre femme que Tsampa? Hmm... D'autres entraient, prenaient place, dont une femme non loin d'elle. Sorianne lui sourit avant de finir par se retourner vers les portes, impatiente. Son regard se porta ensuite sur Zeji, se demandant comment il gérait le moment...

N'y tenant plus, la brune finit par se lever et rejoignit les portes. Elle ne voulait que jeter un œil. Elle ne voulait que satisfaire sa curiosité, son envie, son impatience. Il y avait du monde qui entrait s'installer, et autant de monde sur le parvis. Peut-être même plus. La jeune femme s'effaça pour laisser passer un couple, et eut du mal à se réhabituer à la lumière du soleil après la pénombre de la cathédrale... Elle ne put toutefois manquer le coche de Tsampa qui venait d'arriver. Ni manquer celui qui s'en approcha, passant le nez à la porte.

Elle n'aurait pas dû se lever, et prendre son mal en patience. Maintenant il allait falloir refréner son envie d'y aller et de se manifester. Si près et pourtant si loin... So n'en pouvait plus d'attendre ni de ne pas se signaler alors qu'il était si proche. Sa main agrippa le bois de la porte derrière laquelle elle se tenait. Après la cérémonie. Pour le moment il devait penser à toute autre chose. Que c'était frustrant! La lèvre mordue, elle l'observait. Il avait changé, semblait fatigué... Il semblait avoir maigri par rapport au dernier souvenir qu'elle avait de lui. Qu'avait-il fait durant tout ce temps? Que lui était-il arrivé, qu'était-il devenu? Tant de questions auxquelles elle n'avait pas réponse...

Mc entra enfin, suivi d'une femme qui était inconnue à la petite Mie. Elle leur sourit, les salua, et finit par lâcher la porte en reculant de quelques pas. Pas encore. Mais le fait de voir son brun lui avait mit du baume au cœur, mais il fallait maintenant attendre que la cérémonie s'achève. Et la So dû s'arracher à contre cœur à sa contemplation quand elle vit la mariée approchée aux bras d'au moins un de ses frères. Les larmes aux yeux mais le sourire aux lèvres, elle partit à reculons, rejoindre les derniers bancs, voulant en profiter le plus que possible. Bientôt...
Zeji
"Par tous les saints! Qu'est-ce qu'y foutent nom d'un crabe?"

Le curé trépignait d'impatience, et la mariée se laissait traditionnellement désirer. Le marié, il l'apercevait tout au bout de l'Église. Il ne semblait pas vouloir avancer seul... il n'allait quand même pas mener lui-même la mariée à l'autel? Feu Père n'étant plus là, il y aura bien un feudataire pour lui prendre le bras, non? Il ne se contint plus. Prenant ses béquille, il descendit la nef à la rencontre de son futur beau-frère.

Clip-clop-clip-clop...

-Ah hem. Mon ami, tu peux approcher. La cérémonie va pouvoir commencer! lui dit-il en désignant les deux prie-dieu disposés devant l'autel.

Le sus-nommé se retourna vers lui, dégageant la vue sur ce qui se passait sur le parvis. Il distingua nettement Althéa descendant de son carrosse, un homme s'approcher d'elle... Colhomban, à en juger l'allure. Il avait plus ou moins saisit qu'ils étaient en froid, il n'avait pas cherché à en connaitre les raisons, bien qu'il en subît quelques fâcheuses conséquences. Ce jour était jour de liesse, bonne journée pour se rabibocher. Une foule bigarrée se pressait autour de la belle, parmi laquelle il distingua une ombre sale...

Nous vivons des temps étranges. A peine se remettait-il de la surprise de retrouver Sorianne -qu'il avait pourtant certifié avoir enterré lui-même!- bien en vie et... tiens c'est vrai, le ventre gros? Il n'y avait pas prêté garde sur le coup... bref! Voilà qu'apparait une nouvelle ombre du passé. Mais cette fois-ci, point de réjouissances. C'étaient de mauvais souvenirs qui remontaient à la vie de cette silhouette autrefois familière, qu'on aurait crue chassée de la mémoire par les ans, et qui réapparait soudain. L'athmosphère détestable qui régnait à la maison, et qui l'avait motivé à n'y plus remettre les pieds, après la disparition de leur sœur et la mort de l'ainé, s'expliquait aussi par la présence de leur frère. L'autre.

Ce ne furent pas les béquilles qui lâchèrent, c'est un esprit trop plein d'émotion qui s'écria tout-à-coup
"n'en jetez plus, la coupe est pleine!"

Le prêtre tomba, inconscient, aux pieds du futur marié.
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Thomasdeclerel
Invité par la mariée, le Roy d'armes de France qui n'avait pas où souper ce jour, se décida à venir honorer l'assemblée au mariage de son héraut d'Alençon, surtout pour profiter du banquet, il est vrai. Et si quelqu'un dans les prochains jours osait venir lui dire qu'il ne faisait rien, ou que l'Hérauderie était trop lente, ce serait encore la faute de Tsampa.

Mais ces hautes considérations mises à part, le Duc de Dun-le-Roy se présenta donc seul comme souvent, avec ses plus beaux habits comme rarement, au mariage de la Duchesse d'Alençon et de..il ne savait plus, il est ému, mais là n'était pas le propos.

Il alla se placer dans un coin de la grand cathédrale Notre dame, tout en se demandant combien coûtait la location des murs. Puis, une fois installé, sans se préoccuper des personnes présentent, le Pair de France se demanda : Plouf, plouf, est-ce que je fais la blague de celui qui s'oppose à l'union?

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François85
[Sur le parvis]

Le carrosse du marié arrivait enfin devant la bâtisse imposante qu’était Notre Dame. Il était temps car Mc commençait à l’inquiéter durant le court trajet. Ses compétences mathématiques s’étaient soudainement effacées. Et dire que François lui faisait confiance pour l’économie de son duché… Mais l’heure n’était pas au travail.

Lorsque le carrosse s’arrêta , un valet ouvrit la porte et François fur le premier à descendre. Galanterie oblige, il tendit sa main à Ju afin de l’aider à descendre. Le marié lui, il pouvait toujours courir. Il avait beau être une des vedettes de la journée, il devrait se débrouiller. Et puis, de quoi aurait il l’air si il donnait sa main à un autre homme ? Qui plus est , le marié !

Il avança de quelques pas et se retourna vers eux.


Il est temps pour moi de vous laisser et d’aller prendre place. Bien entendu, je te garde une place Ju.

Mc, détend toi et profite. Dans peu de temps, tu ne pourra plus faire ce dont tu as envie.


Eclat de rire de la part de celui qui était on ne plus détendu. On voyait bien que c’était pas lui qui allait se marié. Il ferait sans doute moins le malin si il était à sa place. Ce n’était pas très gentil, de sa part de se moquer comme ça et il aurait certainement un jour le retour de la médaille. Mais son futur beau frère se faisait un malin plaisir à contrôler sa relation avec Ju alors, il pouvait bien l’embêter un peu de temps en temps non.

François les laissa donc et entra dans l’édifice afin de prendre place et d‘en réserver une pour sa promise .
Evania
[On The Road]

La brune était enfermée dans le carrosse de la poupée.
Elle s’inquiétait et se demandait si elle allait être loin de son géant de fiancé bien longtemps.
Elle regardait tour à tour la poupée et le Messire à côté d'elle, son frère. La poupée l'avait averti à la dernière minute de cette excursion bien loin de sa nouvelle terre d’accueil, Bordeaux.
Elle se demandait si sa robe couleur cyan allait convenir. La bague d'émeraude de sa mère plongée dans son décolleté elle n'était pas à l'aise. Elle avait l'impression qu'avec son ventre de 6 mois faisait tâche et c'était un peu le cas.
Une fois arrivée elle fut sonnée par le lieu. Elle n'était venue qu'une fois à Paris pour son père à l'agonie et elle revenait pour un mariage.
Elle réajusta sa coiffe puis la retint après un coup de vent.
Elle marcha dans l'ombre de sa Dame puis vint s’asseoir à ses côtés.
Elle ne savait ce qu'elle faisait ici, loin de Bordeaux, loin de sa Bretagne, entourée d'étrangers, et de Sa Dame.
Elle n'était pas dans son élément ici, dans cette cathédrale, elle regarda la Dame d'un regard inquiet puis regarda l'autel sur lequel devait officier le prêtre.
Elle soupira longuement et pria avec ferveur pour son futur mariage, son enfant et sa vie à Bordeaux; pour offrir le meilleur à sa future famille.
Mclegrand
Hum, oui, bon, faut y aller.
"Détend toi et profite".
Tss. S'pas lui qui se marie, ça se voit.
Puis d'abord, je contrôle rien. Je *protège* Ju. S'pas pareil.

François qui part devant pour leur laisser le champ libre, Mc qui attrape le bras de sa soeur et se dirige, enfin, droit vers la cathédrale.

Sur le côté, plus loin, le carrosse Alençonnais. Mais c'est pas l'heure d'aller la voir, il doit aller l'attendre dans la cathédrale. Donc, se forcer à ne pas (ne pas trop) regarder dans cette direction. Ne pas tenter de La voir avant qu'Elle ne sorte de là. Plutôt essayer de regarder les gens autour et de les saluer. Certains admirent la cathédrale. Ne pas s'arrêter, et se diriger vers son centre.

Il entre... Petite pause, le temps de s'habituer à la lumière, plus faible qu'à l'extérieur.

Sorianne est là, au fond. Mc inclina la tête en sa direction avec un sourire...

Plus loin dans la nef, zeji, qui vient à leur rencontre.
"La cérémonie va pouvoir commencer!"
Parfait... encore un sourire de Mc, pour Zeji.
Toujours au bras de Ju, Mc s'avança vers lui, le temps de ...
de ...
...
...de le voir s'effondrer à ses pieds.

Mc, horrifié, stoppa net son avancée, et lacha la main de Ju... Il ne pouvait plus articuler un seul mot, n'était plus capable de bouger...

Zeji...

Enfin, après quelques longues demi-secondes, réaction du futur marié.
Il se penche vers le prêtre, le relève et tente de le secouer pour le réveiller

Zeji !
Regarde sa soeur, l'air de dire "mais je fais QUOI, là ? C'était pas prévu !!! "
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Beatritz
Au premier rang, quand on est Reine, on est seule. La Souveraine en vérité ne s'en plaignait pas - ni du premier rang, duquel elle ne voyait que les quelques personnes qui allaient dans le chœur, ni de la solitude, car si elle avait dû se faire aux bains de foule, elle gardait une nette préférence pour l'espace, l'absence de monde grouillant et oppressant. Du reste, au premier rang, on a le bon prétexte de regarder les vitraux plutôt que les autres invités, à saluer, enquérir, dans une danse mondaine où la Reine ne se trouvait que trop souvent plongée.

Elle eut toutefois plaisir à saluer les Ducs de Carrouges, au mariage desquels elle avait été conviée peu avant l'aboutissement des élections royales.

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-- Nobles, peuplez le Louvre ! Que ça vive !--
Blanche_
Prévenue à temps, quoique légèrement en retard quand on considérait le temps qu'il lui fallait pour se préparer, Blanche gagna la cathédrale avec une boule d'appréhension sous le sternum, comme un bouchon qui empêchait que l'oxygène ne gagne tout son ventre ; elle était oppressée, indésirable, faible, et c'était cela à chaque fois qu'il lui fallait marcher sans Béatrice.
A trop prendre l'habitude de n'être que dans le sillage d'une autre, l'autre devient indispensable à son être-même, et c'était cela, peu à peu, qui advenait de la présence de Blanche au coté de la Reine.
Elle était devenue, contre son gré, dépendante des paroles et gestes royaux ; elle les trouvait fort à propos, bienséants et beaux, et rien, ni ceux de ses égaux et surtout pas eux, en fait, ne pourraient un jour les supplanter.

Elle entra. Indubitablement, le regard aurait été attiré par la belle Della, mais Blanche était trop préoccupée à chercher la Reine pour y prêter attention.
La seule était au premier rang.
L'étrangère vint s'y greffer en s'inclinant profondément
. "Ma Reine..." trouva t'elle grâce de dire.
La voix était barbare, mais domptée. On avait appris à une hermine savante à parler comme les français le font.
Et, le front baissé dans sa direction, elle était heureuse de la retrouver.

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Riches, tenez bon !
Eilinn_melani
Dans sa bouderie, Eilinn Melani n'avait même pas remarqué que l'officiant du jour était l'un de ses élèves au sein du séminaire cistercien. Ce ne fut qu'en entendant une exclamation de Mc qu'elle sortit de ses songes, et constata... qu'il n'y avait plus de curé. Se levant à demi, Eilinn vit dans la travée le futur marié et le prêtre à ses pieds, et finit par reconnaitre le père Zeji.

Le Premier Maitre d'Hôtel se leva, et rejoignit le marié. Si tout le monde paniquait, Eilinn, dont ce n'était pas vraiment le genre, restait assez calme. L'officier royal s'agenouilla à terre pour tenter de redresser le prêtre recroquevillé.


Père Zeji ! Vous avez interet à vous réveiller ! Vous n'avez pas fini vos leçons à Noirlac !

Eilinn avait déjà été confrontée aux évanouissements émotionnels durant des offices à Noirlac, et avait noté une fois que la Grande Prieuse Eloin Bellecour, avait toujours un flacon contenant des sels à l'odeur forte. A sa demande, mère Eloin lui avait fourni un flacon pour elle, l'officier royal ne se ménageant pas toujours, et pouvant être sujet aux faiblesses.
Eilinn sortit d'une aumonière le flacon de sels, et le déboucha pour le passer sous le nez du prêtre, en espérant que l'odeur forte le réveillerait.


Mc, tu veux bien le gifler un peu ? Moi j'ose pas !

Porter la main sur un homme d'église, et un de ses élèves ? Pas question !
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Les Tweets du Peterisme
Colhomban
Le brun et Tsampa se regardait en chien de faïence depuis une bonne minute quand une voix fusa dans le dos de Colhomban. Il ne la reconnut que trop bien, et se mordilla les lèvres avant de faire face à son jeune frère. Pourquoi l’avait-elle invité ? Si elle l’avait fait bien sûr… Ce malandrin était capable de flairer les bons coups à des lieues à la ronde. Col n’aurait pas été étonné qu’une de ses connaissances lui ait appris le mariage de sa sœur, le poussant par la même à aller réclamer de l’argent de visu. Ainsi les courriers ne suffisaient plus…

Théodore… Ca en disait déjà long sur le rapport entre les deux hommes. Bonjour. Leurs regards aciers se rencontrèrent, se scellèrent et chacun leva le nez bien haut pour montrer à l’autre qui dominait. De vrais coqs…

Tandis qu’il ouvrait la bouche pour lui demander s’il venait directement piquer dans les troncs ou s’il attendait la fin de la messe, un brouhaha se fit entendre aux portes de l’église. Col se hissa sur la pointe des pieds pour regarder derrière son frère, et plissa les yeux. Que se passait-il encore… ? Une tentative de meurtre sur un notable peut-être ? Le parvis de la cathédrale en était plein, aussi l’assassin avait du avoir le choix… Le nobliau se faisait des plans sur la comète quand il entendit derrière lui la robe de sa sœur bruisser. Fichtre et si c’était Mc ?! Il se retourna d’un bloc vers sa cadette, la prit par les épaules et se fendit d’un mensonge, à raison d’être crédible il lui faisait gagner du temps.

Euh… Je vais voir ce qu’il se passe… Il semblerait qu’une des vieilles duchesses faisant le pied de grue devant l’autel ait disparu dans ses dentelles… Je crois qu’elle s’est pris le pied dans un pavé… Je… Je reviens ! Il pointa un doigt autoritaire vers Théodore qui n’avait pas bougé. Veille sur elle !

Il s’élança en courant vers l’entrée de Notre-Dame, talonné comme toujours par son valet. Là, devant les premiers bancs de la bâtisse un attroupement faisait cercle autour d’une personne allongée par terre. Col blêmit, et s’approcha encore, n’hésitant pas à pousser les badauds qui voyaient là une occasion de se rincer l’œil. Il espérait avoir tort quand il pensait à un assassinat, qui plus est dans la maison de Dieu, à l’extérieur ça passait encore, mais là c’était presque « devant » l’autel… Plus que quelques mètres pour avoir l’esprit tranquille… Il émergea derrière Mc pour constater… que Zeji était la victime !

Par Aristote ! Le brun se jeta à genoux à côté de son petit frère, et s’activa auprès de la dame qui lui appliquait un flacon dans la narine. A l’assassin ! On a tué mon frère ! Il dardait sur le sol un regard pénétrant, cherchant l’arme qui avait eu raison du prêtre ainsi qu’une flaque de sang. Mais il ne vit rien.

Euh… Il s’est évanoui ? Il tourna la tête vers le futur marié qui opina du chef. Col se frappa le front du plat de la main et se souvint d’un des traits de caractéristiques de Giovanni : petit la moindre émotion forte le clouait toujours au sol. Soupirant il leva la main et l’abattit sans remord sur la joue de son frère. Non vraiment… Ce n’était pas le moment !
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Tsampa
Entre deux équipages, Tsampa guette les allées et venues, tentant par la petite fenêtre du fiacre d'apercevoir son promis. Oui oui ... Faut pas, elle le sait bien. Mais... Elle est curieuse.
Chrystel la rassurait comme elle pouvait, mais qui a déjà réussi à convaincre une presque mariée que d'incident il n'y aura pas? Personne. Du moins, c'est ce que pense la Duchesse.
Elle commence à se sentir des impatiences dans les jambes, à attendre comme ça, assise sur la pointe d'une fesse pour ne pas froisser les étoffes et les broderies de sa tenue.

Au mille douzième pli imaginaire qu'elle lisse sur sa robe, n'y tenant plus, elle se penche à la porte tendant le cou vers le parvis, et là, après l'entrée de la Reine, l'arrivée de Jak, le boitillement de la Dauphine, et l'air tellement aimable du Roy d'Armes, elle Le voit.

Enfin, il lui semble.
Chassé croisé d'attelage.
Et et ... Mince! Perdu de vue.
Si là-haut, sur le parvis.
Non, pas sure.
Si .


C’est ici qu’on peut enlever la mariée ?


Arghhh!
Pas là, pas maintenant!
Des plombes qu'elle attends son frère.
Des plombes qu'elle attends de voir son promis.
Et là, dans l'encadrement de la fenêtre de sa citrouille, Col.


Althéa ... Depuis le temps qu'elle n'a plus entendu son prénom, il lui semble dissonant, comme si ce n'est pas à elle que son aîné s'adresse. Ce peut-il qu'elle ai donc tant changé ? cherchant une réponse qui soit appropriée, et surtout sincère, elle hésite. Au " tu es resplendissante" elle ne peut pas opposer un "tu as vieilli" au "tu m'as manqué" un mesquin mais surtout rancunier "pas toi" ...
Ce n'est qu'un pauvre et misérable murmure qui lui échappe.

Bonjour Colhomban, oui c'est bien ici que tu m'enlèves.

Penchant la tête vers la droite, tentant de glisser un œil sur le coté du visage de son frère pour porter son regard vers le parvis, elle sursaute quand le portrait au visage aussi lisse qu'une morille vient s'intercaler dans le seul espace disponible, et qu'une haleine avinée de mauvais breuvage arrive à ses narines.

Et là, face au frère tant haï de son enfance, elle oublie la rancœur qu'elle a contre l'ainé. La vieille alliance, "tous contre Théodore, à la vie, à la mort" ressurgit.


Col! Qu'est-ce qu'il fait là!

Mais Col ne répond pas. Col la plante là.
Il se barre. La laissant seule avec l'autre.


Veille sur elle !


Et tandis qu'il file vers le parvis, sans qu'elle n'ai rien compris à l'histoire des dentelles, elle regarde d'un air horrifié celui qui est censé veiller sur elle. Et ... lui prendre la bras pour remonter l'allée?
Oh que non. Jamais !
La porte du coche s'ouvre, bousculant Théodore.
La Duchesse est dehors, au pied des marches. Plutôt seule dans la travée que mal accompagnée!

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