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[RP] Au 30 rue du Port, chez Zakarine de l'Etoile bleue

Zakarine
Zakarine partit comme une furie en direction de la cuisine, les poings sur les hanches. Elle grognait: Comment se permet-il? Il va voir de quel bois je me chauffe, lui!

La Rouquine fouilla dans tous les tiroirs et les refermait tous, un à un, dans un bruit fracassant. Il fallait bien être réaliste dans son énervement, bien qu'elle le fut un petit peu. Ce réveil-là, elle ne l'avait tout de même pas digéré.


Mais où peut-il bien être, celui-là!!! Ahhhhhhhhhhh! Voici mon rouleau magique!

Triomphante, elle revint dans la chambre, l'arme en main, le bras levé. Elle voulait le menacer de lui fracasser le crâne quand elle s'aperçut qu'il était allongé, dans son lit, ayant laissé la moitié du matelas de libre.
Elle poussa un énorme soupir et baissa la garde. Zakarine le voyait, là, étalé de tout son long et hocha la tête.


Mais que vais-je bien faire de toi.... pffff
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Emericbr
Mais que vais-je bien faire de toi.... pffff

Emeric s'était levé à 4h, ce matin. Bon, 6h. Un grand fénéant comme lui a bien besoin de sa grasse mat' quotidienne, non ? Il fallait bien finir sa nuit, c'est pas parce que Zak avait demandé un concert matinal qu'il fallait faire une exception.

ZZZzzzzzzzzzzzzzzzz...
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Zakarine
Comment frapper un homme qui dort? Zakarine ne savait pas. Il était si mignon, on aurait dit un enfant endormi... Elle se mit à sourire bien malgré elle, la colère était retombée depuis longtemps déjà.

La rouquine regarda le rouleau à pâtisserie et le posa sur la table de chevet. Il était encore très tôt. Elle regarda par la fenêtre, il faisait encore nuit noire dehors. Elle le regarda ensuite. Zakarine souleva l'édredon et s'engouffra dessous, tout à côté d'Emeric. Elle lui tourna le dos après avoir attrapé une de ses mains qu'elle avait posée sur son ventre et s'endormit, heureuse ..

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Zakarine
Entre ses longues journées dans son bureau à la mairie, ses études qu'elle essayaient malgré tout de poursuivre en parallèle et ses gardes de nuit, Zakarine avait bien du mal à s'octroyer des moments de liberté. Aussi, dès le pouvait, elle prenait sa barque et s'en allait pêcher seule au large. Elle avait cette grande chance. Avec Emeric, son compagnon, ils habitaient une ravissante maisonnée près de la mer. Le cadre changeait chaque jour selon la météo et l'heure de la journée. Tantôt la mer était calme, le soleil se reflétant sur l'onde, tantôt la mer était grise et blanche à cause des embruns et du vent qui la faisait se déchaîner et des nuages noirs qui grondaient.
Ces jours-là, elle préférait rester à la maison, près d'un feu à lire ou bien à la fenêtre voir la nature montrer qui était le vrai maître du monde. Elle tremblait toujours lorsqu'elle voyait quelques pêcheurs imprudents partis sur l'océan pour pouvoir gagner les quelques écus nécessaires à la survie de leur famille. Pour la Rousse, la pêche n'était qu'un loisir mais pour d'autres non..

Son métier à elle, ça toujours été meunier. Mais comme il y en avait beaucoup à Tréguier, elle avait détruit son échoppe. Elle n'arrivait plus à vivre de son métier, autant agrandir sa maison pour en faire... elle ne le savait pas encore, en fait. Une chambre d'amis pour des voyageurs?

Sa Baronnie de Kerborzh devait être aménagée également. Elle avait engagé des gens pour s'activer mais il était coûteux et long de construire un véritable domaine digne de ce nom.
Zakarine de l'Etoile Bleue, Baronne de Kerborzh. C'est vrai que ça sonnait bien à l'oreille! La cérémonie d'anoblissement s'était déroulée le 21 juin 1462... Au bout de presque une année, elle s'était enfin décidé à demander les deux blasons dont elle avait besoin pour la représenter dans les différentes manifestations bretonnes. Elle avait accroché le premier, celui qui représentait son fief, dans la salle commune, et le second, plus intime puisque c'était celui de sa famille dans sa chambre. Il lui faisait penser à ses parents, au nom qu'elle porterait à vie, et surtout d'où elle venait. L'hermine qu'elle avait fait rajouter, était aussi sentimentale que son nom provençal. Elle était le symbole du Clan de l'Hermine qu'elle avait vu naître et disparaître avec une certaine nostalgie des beaux jours de Tréguier.
Baronne n'était, pour elle, qu'un titre honorifique qu'elle portait avec fierté et qu'elle ne voulait en aucun cas trahir, mais ses origines modestes faisaient qu'elle avait toujours gardé les pieds sur terre et la tête entre ses épaules.

Pour devise familiale, et comme elle avait adopté la Bretagne pour vivre et finir sa vie, il était naturel qu'elle en choisît une en Breton. Celle qu'elle avait choisie la caractérisait parfaitement. L'ancienne guerrière, éternelle amoureuse ne pouvait que prendre : "Pe brezel pe karantez" (Ou la guerre ou l'amour)



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Cira
[ 10 septembre 1465 - dans une chambre ]

Ils étaient arrivés la veille et c'est avec angoisse qu'elle avait passé la porte d'une taverne. Instinctivement elle s'était dirigée vers lui, s'installant tout prêt pour sentir sa présence et sa force. Comment allait-elle être accueilli ? Elle n'en avait aucune idée. Elle avait écrit mais n'avait eu aucune réponse, de quoi l'angoissait sur les prochains évènements. Peut être lui en voulait-on encore, même après 13 ans d'absence.
La petite tornade avait bien grandit depuis le temps et qui avait connu la mère pouvait voir en la fille son double. Cira était le portrait craché d'Esmeira si l'on remplacait les yeux verts de la défunte par les azurs de la jeune fille.

Toute fois, au contraire de ce qu'elle avait pensé, la soirée s'était plutôt bien déroulée. Elle avait retrouvé une tante et se retrouvait maintenant chez elle, hébergée pour la semaine avec son compagnon de route.

Allongée dans son lit, la jeune fille s'était blottit entre les bras du brun endormi, tête au creux de son épaule, main posée sur son torse à ressentir chaque battement de son coeur. La situation était inconvenante, indécente mais elle s'en moquait, elle avait besoin de lui, de sa chaleur, de la sécurité de son étreinte.
La situation était compliquée. Elle ne se souvenait pas de tout, n'arrivait pas à se repérer, n'avait pas réussit à retrouver la maison de son enfance et surtout n'avait pas encore eu le courage de demander où se trouvait la tombe de sa mère.

Le regard perdu vers le ciel noir, Cira se serra un peu plus contre le jeune homme qui referma son emprise sur elle comme s'il pouvait deviner ce qui la tracassait. Le temps passa puis elle finit par s'endormir. Demain serait un autre jour et il faudra bien affronter les fantômes du passé.

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Zakarine
La veille, Zakarine avait gardé sur les remparts. Elle avait vu des visages connus et inconnus arriver. Le groupe principal qui l'avait interpellé, par sa joie et sa bonne humeur, avait été celui de la famille de Rohan. Les retrouvailles avaient été joyeuses et riches en papotages en tout genre, comme d'habitude. Elle n'avait fait que très peu attention au jeune couple qui entrait dans Tréguier et qui, de plus, avait été contrôlé par un milicien.

La journée de dur labeur achevée, la rousse alla se détendre en taverne retrouver ses amis afin de partager les chopes de l'amitié. Les présentations des nouveaux venus furent faites en trinquant. Le jeune homme qui se présentait comme étant Gauttier fit une très bonne impression. Les Trégorrois le trouvèrent de suite sympathique. Il leur expliqua qu'il voyageait avec une jeune femme qui venait retrouver sa famille. Ce n'est que quand il prononça le nom de cette dernière que Zakarine retourna subitement plus d'une décennie en arrière. Cira.... L'enfant d'Esmeira et que Robin avait adopté et élevée comme la sienne propre.

Le malheur avait frappé cette famille: la maman était décédée avec le petit frère et Robin ne s'en été jamais vraiment remis. Depuis, il avait erré dans les méandres qui s'approchaient de la folie et avait perdu tout sens des réalités et avait fui ses responsabilités. Malheureusement, abandonnée à son triste sort, c'était la petite Cira qui avait trinqué le plus dans cette histoire.

La jeune fille qui entra dans Le Moulin de la Galette était le portrait craché d'Esmeira. Choquée, la Trégorroise n'eut aucun doute quant à l'identité de cette personne. Elle fit comme si rien n'était, de peur de se tromper mais quand elle se présenta, le doute s'estompa aussitôt. Il s'agissait bel et bien de Cira! Zakarine ne put s'empêcher de la prendre dans ses bras, tant d'années s'étaient écoulées depuis qu'elle s'étaient vues la dernière fois! Elle s'en voulait atrocement de ne pas avoir pris de ses nouvelles plus souvent mais la vie étant ce qu'elle est, une chose chassant l'autre l'autre, elle avait eu tout juste le temps de penser à ce qu'elle devait faire dans la journée.

Heureuse de la voir en bonne santé, malgré la morosité qui semblait s'être emparée de la jeune fille, elle insista pour que Gauttier et Cira vinrent dormir chez elle. Zakarine savait que Emeric comprendrait la situation et qu'il ne lui en voudrait pas. Robin était au monastère. Elle écrivit un mot qu'elle lui fit parvenir afin de le prévenir que sa fille était là.




À Robin....

Demat mon fils

J'espère que tu vas bien et que mon courrier te fera plaisir tout de même. En effet, j'ai une nouvelle à t'annoncer. Cela te fera sans doute un choc, comme cela a été pour moi, mais il faut que tu sois au courant.

Cira, ta fille, est à Tréguier pour quelques jours. Je l'ai accueillie, elle et son ami, à la maison. Elle fait partie de la famille, après tout. Il était inconcevable qu'elle dorme ailleurs.

Pourrais-tu sortir de ton couvent afin de la voir ? Elle voudrait te revoir et ne t'en veut plus, même si tu as refait ta vie: ce sont ses propres mots.

Je t'aime mon fils, pense que Cira est aussi ta fille et qu'elle a besoin de toi, même si vous avez coupé le cordon qui vous reliait autrefois.

Bisous

Ta maman, Zak


Tôt le matin, Zakarine rentrait de sa garde de nuit. Un homme attendait près la porte, endormi à même le sol. Elle reconnut le coursier qu'elle avait embauché plus tôt dans la journée de la veille. Il se leva d'un bond en entendant les pas de Zak. Il avait une réponse pour elle. La Rousse récupéra la missive qui lui était tendue. Elle le remercia, entra chez elle et se réfugia sans bruit près du feu pour lire son courrier.



De Robin....

Demat ma mère,

Je suis content d'avoir de tes nouvelles. La maladie m'a saisi, pour le moment je ne peux sortir des murs qui m'entourent. La nouvelle dont tu m'as fait part me surprends beaucoup. Et m'émeut également. Cira fait partie effectivement'de la famille. Tu es toujours dans la bonté qu'on te connaît de la recueillir pour son séjour. Dis lui qu'elle peut aller à la maison de sa mère, elle est toujours sur pieds, je l'ai toujours entretenu et que si elle le souhaite, elle peut prendre des affaires qui lui appartenait... qu'elle n'hésite pas.

Je ne sais si je pourrais sortir de ma léthargie, ces quelques lignes sont minimalistes par rapport à ce que je ressens, ce que je pense, et ce qu'en j'aimerai dire.

Je sortirai si si je peux... pour le moment' c'est compromis. Prends soin d'elle, je n'ai jamais su le faire, elle doit être aussi belle que sa mère...

Mes pensées t'accompagne ma mère.

Ton fils, Robin.


Son fils était malade. Elle espérait que ce n'était pas trop grave cependant, tout en se demandant si ce n'était pas, encore une fois, une manière d'échapper à son destin. Le décès d'Esmeira l'avait vraiment éprouvé. Zakarine se demanda si elle allait montrer le courrier de Robin à Cira ou pas. Elle verrait bien le matin, à son réveil, selon l'état psychique de la jeune fille.

Toutes les vieilles histoires remontèrent à la surface, l'empêchant de trouver le sommeil réparateur auquel elle aspirait. Pour passer le temps, elle se mit à la cuisine et prépara un petit-déjeuner gargantuesque pour tout le monde et que son compagnon allait certainement apprécier. Emeric était toujours aussi gourmand. Elle jetait de temps en temps un oeil vers la porte de la chambre où les jeunes gens dormaient en réfléchissant: montrer ou pas. Elle craignait la déception de Cira de ne pas voir son père. Zakarine rangea la missive dans sa poche. Elle verrait plus tard...

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Emericbr


A la forge d'Emeric, en fin de journée.

Comme tous les hivers à Tréguier, il faisait froid. Ce froid ne dérangeait pas le vieux Troll, lorsqu'il travaillait dans la chaleur de sa forge. Mais dès lors qu'il en sortait, c'était une autre affaire. Passer d'un extrême à l'autre, c'était un coup à choper la crève. Aussi, avant de sortir, Emeric avait enfilé des vêtements chauds. Son mantel de fourrure et son nouveau col ne seraient pas de trop.



30 rue du port


Le trajet jusqu'à la maison fut rapide. Sitôt rentré, le forgeron alluma un bon feu. Zak n'était pas encore là. La mairie lui prenait beaucoup de temps... Qui sait combien de temps il pourrait l'attendre ? Il s'installa dans un fauteuil après s'être coupé une tranche de pain, puis se perdit dans ses pensées en grignotant près du feu.
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Zakarine
Le froid piquait les yeux et les mains. Zakarine regardait le petit qui n'était pas très bien vêtu par un temps pareil. Elle lui passa sa cape dans laquelle elle l'enroula aussi bien qu'elle le pouvait, pour qu'il ait un peu plus chaud. Lui tenant la main, elle marchait vite en direction de chez elle. L'air salin prenait les narines. La mer déchaînée par le vent apparaissait au fur et à mesure de leur marche. Le rousse souriait en voyant la fumée qui s'échappait de la cheminée de sa maison.

Nous y sommes presque. Ton papa est déjà arrivé. Tu vois la maison, là-bas?!

Elle lui signala le bâtiment du doigt.

Emeric a fait le feu dans la cheminée. Il nous attend.

Enfin, c'était surtout elle qu'il attendait. Zakarine ne savais pas comment il allait réagir à la vue de ce petit garçon. Sur le seuil, elle s'arrêta un moment et regarda le petit Robin. Se baissa à sa hauteur et lui fit un baiser sur le front en soupirant.

Tout va bien se passer.

Cric-crac, la clé dans la serrure tourna au ralenti. Elle ouvrit la porte. Emeric était là, dos tourné à l'entrée, face au feu de la cheminée. Elle l'interpella doucement.

Demat Mamour. Je... nous... sommes là.
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Robin_beaur
L'air était plus que frais et le petit Niortais frissonnait en suivant Zakarine, fermement accroché à sa main pour ne pas la perdre. Il ne connaissait pas la ville et aurait été incapable de se retrouver. Il suivait le rythme aussi vite que ses petites jambes lui permettaient. Lorsque la maire l'enveloppa dans sa cape, il lui adressa un sourire reconnaissant, les yeux brillants. C'est alors qu'elle lui désigna une maison au loin qui se découpait dans la nuit. Des lumières brillaient aux fenêtres et une fumée prometteuse s'échappait de la cheminée.

Nous y sommes presque. Ton papa est déjà arrivé. Tu vois la maison, là-bas?! Emeric a fait le feu dans la cheminée. Il nous attend.

-Il nous attend?


Un regain d'énergie gagna le petit garçon qui accéléra le pas, le coeur battant dans sa poitrine. Son papa était là, plus très loin, à l'attendre..

Arrivés devant la porte, il fut surpris d'entendre la rousse lui adresser des mots réconfortants et encore plus de recevoir ce doux baiser, presque maternel. Robin lui sourit en retour, un peu inquiet tout de même de la réaction de son père. Après tout, les soeurs ne voulaient plus de lui parce qu'il n'avait pas été sage. Son papa risquait d'être fâché.. Il regarda Zak ouvrir la porte, avant de la suivre d'un pas hésitant


Demat Mamour. Je... nous... sommes là.

Le coeur du petit bonhomme rata un battement en apercevant la silhouette de son père. Baissant les yeux, il lui dit d'une petite voix:

- Bonjour papa...
Emericbr
Le regard contemplatif et perdu dans les flammes, Emeric chantait tout bas un chant marin, contant le sort des prisonniers à Brest, et les coups de canons tirés du fort : le trop fameux tonnerre de Brest. Son chant s'interrompu soudain lorsqu'il entendit le bruit familier de la serrure. Un sourire s'afficha alors sur ses lèvres.

Demat Mamour. Je... nous... sommes là.

Nous ? Emeric tourna la tête, aperçu sa rousse dans un premier temps, puis...

- Bonjour papa...

Il fallu bien un instant pour le Troll, d'abord pour apercevoir le gamin, puis pour percuter la situation. Robin ? Robin ? Il l'observa un court moment, puis sa rousse, puis lui à nouveau. Mais qu'est-ce qu'il faisait là ? Un sentiment coupable le traversa alors, et dès qu'il eut repris ses esprits, il se leva, et s'approcha de son fils.


"Robin ? Mais... Qu'est-ce que tu fais là ?", dit-il en s’accroupissant et en prenant le petit dans ses bras. Puis, sans vraiment lui laisser le temps de répondre, il se releva en le soulevant.

Hé ben mon gars, c'est que t'as grandis !

Il l'inspecta alors de la tête au pied. Il mangeait, au moins, ce petit ?

T'as l'air gelé... Viens près du feu, je vais te trouver un vêtement plus chaud. Tu as mangé ?


En installant Robin sur le fauteuil près du feu, Emeric adressa un regard interrogateur à Zak.
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Zakarine
Le père et le fils enfin réunis à la lueur rougie de l'âtre qui chauffait la pièce. Restée légèrement en retrait, Zakarine les regardait tous les deux, attendrie. Elle croisa ensuite le regard interrogateur de son compagnon. Elle s'approcha d'eux et lui tendit le courrier que lui avait remis l'enfant un peu plus tôt.

Je ne sais pas comment il a fait pour venir seul de Niort jusqu'à Tréguier. Il est venu à la mairie et a demandé son papa.

Elle lui laissa le temps de lire la missive avant de poursuivre.

C'est honteux! Mettre un enfant de cet âge à la rue et par ce froid!
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Emericbr
Tout en lisant la lettre, Emeric écoutait sa rousse lui résumer la situation. Il dû tout de même faire un effort pour ne pas se montrer grossier devant son fils. Pas question de lui montrer si vite un mauvais exemple. Après tout, ce n'était pas parce que c'était un mauvais père qu'il fallait se comporter comme tel.

Tout seul de Niort ? C'est pas vrai... Elle aurait au moins pu me prévenir, je serais allé le cherché...

Puis en s'adressant de nouveau au petit :

Bienvenue à Tréguier, p'tit gars. Tu es ici chez toi. On va t'installer dans la pièce principale, en attendant de trouver une solution.


Il lui adressa un grand sourire.

On a beaucoup de temps à rattraper. Ah, et fait attention... Il vaut mieux ne pas faire de bêtise, ici. Sinon, Zak elle se fâche, et elle sort le rouleau à pâtisserie.

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Zakarine
Tout seul de Niort ? C'est pas vrai... Elle aurait au moins pu me prévenir, je serais allé le chercher...

Zakarine ne put qu'approuver en hochant positivement de la tête en soupirant. Elle aussi trouvait cette histoire abracadabrante. Comment avait-elle pu? Elle se tut jusqu'au moment où elle entendit Émeric chuchoter au garçonnet une petite phrase la concernant.

Ah, et fait attention... Il vaut mieux ne pas faire de bêtise, ici. Sinon, Zak elle se fâche, et elle sort le rouleau à pâtisserie.

Oh! Mais! Tu vas arrêter de lui faire peur, dis?! J'ai toujours menacé et je n'ai jamais frappé! Et puis... c'est destiné aux adultes mâles qui ne se tiennent pas bien.. ou qui disent de grosses bêtises. Surement pas aux enfants! Pffff

Elle s'approcha de Robin, lui sourit tendrement, s'accroupit et le prit dans ses bras.

Tu ne crains rien ici, je te le promets. Tu seras choyé et aimé....

Zakarine le serra très fort contre elle et lui fit un bisou sur la joue. Elle l'aimait déjà, ce pitchoun.
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Zakarine
C'était la préparation de la fête de Nowel. Zakarine aux fourneaux, Emeric s'occupait du petit Robin. C'était la première fois qu'ils allaient passer ce réveillon en famille, tous les trois. La rousse était un peu anxieuse: allait-il l'accepter. Son cadeau allait-il lui plaire? Elle avait fait faire un joli habit du dimanche par son ami le Tisserand.
Cette année, le repas allait prendre une tout autre saveur. La joie d'un enfant dans la maison, chose qu'elle savait qu'elle n'aurait jamais pu donner elle-même à son compagnon.

Elle s'activa à préparer une belle table pour le gros souper, juste avant la messe, n'oubliant pas la tradition d'empiler les trois nappes blanches et le bougeoir à trois chandelles.



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Robin_beaur
Quelques jours s'étaient écoulés depuis son arrivée à Tréguier. L'inquiétude et la méfiance des débuts laissaient petit à petit place à la détente pour le garçonnet. Son papa avait été heureux de le revoir, il l'avait même accueilli à bras ouverts. Et Zakarine, elle était comme une mère pour lui, enfin une belle-mère, depuis le premier jour. Pour ce petit n'ayant pas connu la sienne, cela lui faisait chaud au coeur. Il se sentait bien dans leur maison.

Robin jouait avec son père avant la messe. Qu'est-ce que c'était agréable pour lui de retrouver une vie de famille! Son attention fut tout de même dissipée par une douce odeur qui envahissait la demeure, fruit du travail de belle-maman.


-Hmm Papa.. ça sent bon!

Son estomac se finit entendre pour ponctuer cette phrase. Il sourit à son père, mi-gêné, mi-amusé, ayant déjà l'eau à la bouche.


-Tu penses qu'on peut aller voir?
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