Gin.
Gin désambulait dans une maison silencieuse. Elle occupait ses soirées à la couture ou la lecture et se couchait assez tôt. Plus vite couchée, plus vite levée, les jours passeraient plus vite ainsi.
Seule, ses angoisses reprenaient. Ces années passées à l'écart de ses proches l'avaient traumatisée plus qu'elle ne l'aurait pensé et la mort inattendue de son père avait fait ressurgir un sentiment d'abandon qu'elle tenait enfoui au plus profond d'elle depuis la mort de sa mère.
Ciel vivait avec une gorge serrée et une boule à l'estomac depuis le départ de ZAK...
Elle vivait aussi avec le chien de zak, Papouille, qu'elle faisait entrer dans la maison, uniquement quand elle devait rester seule plus d'une journée seule. Même s'il lui donnait plus de travail parce qu'il fallait effacer toutes traces de sa présence, il la rassurait et lui tenait compagnie. Papouille avait l'interdiction formelle de pénétrer dans la maison en tant normal.
Elle regarda par la fenêtre, le temps se préparait à la pluie. Elle se dépêcha de se préparer, il lui fallait récolter son champ avant qu'il ne pleuve et mettre le blé à l'abri.
Elle sortit de sa chambre, descendit les escaliers. Papouille l'attendait impatiemment. Après lui avoir fait des fêtes, il se posta devant la porte d'entrée, battant la mesure avec sa queue , suivant du regard le moindre de ses gestes. Gin eut juste le temps d'entre ouvrir la porte qu'il força le passage et commença à marquer son territoire dans le jardin. Reniflant de partout et tortillant ses fesses pour mieux balancer sa queue nerveuse, il fit son pipi du matin en au moins une dizaine de fois.
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Seule, ses angoisses reprenaient. Ces années passées à l'écart de ses proches l'avaient traumatisée plus qu'elle ne l'aurait pensé et la mort inattendue de son père avait fait ressurgir un sentiment d'abandon qu'elle tenait enfoui au plus profond d'elle depuis la mort de sa mère.
Ciel vivait avec une gorge serrée et une boule à l'estomac depuis le départ de ZAK...
Elle vivait aussi avec le chien de zak, Papouille, qu'elle faisait entrer dans la maison, uniquement quand elle devait rester seule plus d'une journée seule. Même s'il lui donnait plus de travail parce qu'il fallait effacer toutes traces de sa présence, il la rassurait et lui tenait compagnie. Papouille avait l'interdiction formelle de pénétrer dans la maison en tant normal.
Elle regarda par la fenêtre, le temps se préparait à la pluie. Elle se dépêcha de se préparer, il lui fallait récolter son champ avant qu'il ne pleuve et mettre le blé à l'abri.
Elle sortit de sa chambre, descendit les escaliers. Papouille l'attendait impatiemment. Après lui avoir fait des fêtes, il se posta devant la porte d'entrée, battant la mesure avec sa queue , suivant du regard le moindre de ses gestes. Gin eut juste le temps d'entre ouvrir la porte qu'il força le passage et commença à marquer son territoire dans le jardin. Reniflant de partout et tortillant ses fesses pour mieux balancer sa queue nerveuse, il fit son pipi du matin en au moins une dizaine de fois.
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