Imagine
Ginnnnnnnnnn ! Que fais-tu encore??? Bouge-toi! Tu sais combien certains ont bon appétit.... allez zou, au boulot Damoiselle "je rêve toute éveillée"!
Gin regarda Ninnoz dans les yeux et lui fit un clin d'oeil :
. c'est qui certains ? Ninnoz ou toi, zak ?
Zak portait le pain qu'elle venait de mettre sous la souche d'un arbre.
. Héeeeeee mais fais voir ton pain un peu ? hummmmmmmm ! il est beau ! allez, je me mets aux patates, ton pain m'a donné faim aussi.
Gin mit les patates dans un torchon. Elle s'apprêtait à s'installer auprès de Dao (question de faire un brin de causette, cela faisait un bon moment qu'ils ne s'étaient plus retrouvés seuls tous les deux) quand elle entendit zak :
Gin ? Tu ne saurais pas où est Dao des fois? Ça fait un moment qu'on ne l'a pas vu....
Gin se retourna et jeta un rapide coup d'oeil dans les environs mais elle ne le vit pas non plus.
. Ben il était là, il y a deux minutes ?? Il ne peut pas être bien loin !
Pensant qu'il avait du s'éloigner pour un petit besoin urgent comme arroser le gazon, elle s'avança avec ses patates dans les mains, là, où elle avait vu Dao pour la dernière fois en train de chouchouter ses armes.
A peine arrivée, elle aperçut plus loin, entre les hautes herbes, un pied de Dao qui dépassait à un endroit déserbé.
Elle se mit à sourire :
. Daoooo , tu dors ?
Pas de réponse.
Gin lève les yeux au ciel et, se rappelant un certain rêve qu'il connaissait, crut comprendre :
. Ha d'accord, Monsieur est encore figé ? Ca ne marche pas à tous les coups , tu sais ! j'ai des patates à éplucher si on veut manger un jour.
Gin s'assied en tailleur et ouvre le torchon de patates sur le sol. Devant le silence de Dao, elle se mit à rire.
. Arrêteeeeee ! Je te dis que je ne viendrai pas... Zak m'a déjà reprise parce ce que soi-disant... Gin lève les yeux au ciel... j'étais en retard et que je rêvassais les yeux ouverts... pense un peu ce que ça pourrait être si elle me voit me rouler dans l'herbe pendant que les patates attendent d'être cuites....
Gin commença à éplucher une patate.
- Au fait....alors comme ça, je ne suis pas la beauté que je prétends être ??? hummmmmm trèèèèès bien, je prend note et je fais une énooooooorme croix à coté.
Le silence complet.
. Allez, arrête un peu Dao....pfff ... quand tu t'y mets !
Gin était bien décidé à ne pas bouger. Elle lança un regard à ZAK voir s'il la regardait . Non ? chouette ! Elle choisit une petite patate et la lança à peu près à l'endroit où devait se trouver Dao.
Aucune réaction.
Etonnée, elle se demanda s'il ne s'était pas réellement endormi. Encore un regard vers ZAK et elle se leva, rejoignit Dao et se baissa derrière les hautes herbes.
Dao était étendu sur le coté, dos face à elle et dormait réellement. Elle sourit. Elle souleva sa tête par dessus les hautes herbes pour s'assurer que zak était toujours occupée. Elle l'était. Elle se mit à genoux, arracha une petite herbe et caressa la joue de Dao avec, en lui chuchotant :
. Tu dors mon coeur ?
Il ne bougea pas. Elle le regarda de tout son long, comme elle le faisait assez souvent .....quand son regard fut intrigué par le poignard dont la position clochait....et très lentement, elle ramena Dao sur le dos en le tirant vers elle par l'épaule. Sans quitter le poignard du regard.
Du choc, elle se propulsa en arrière. Assise par terre, le coeur affolé, effrayée, elle poussa très fort sur ses jambes, se reculant, s'éloignant de cette vision d'horreur ! Immédiatement elle se sentit assiégée de très forts tremblements. Ses mains et ses jambes furent envahies par des picotements, comme anesthésiées. Son corps fut traversé par une vague de frissons glacés. le son n'arriva pas à sortir tout de suite mais elle s'entendit pousser un hurlement à glacer les sangs.
- ZAAAAAAAAAAAAAAAK !
Elle se mit la main à la bouche, complètement affolée, choquée, submergée par les larmes qui arrivaient, elle ne croyait pas ce que ces yeux voyaient.
. Dao, qu'est-ce que tu as fait ?
Gin réussie à se lever, dépassant ainsi les hautes herbes.Dans un état second.
- ZAAAAAAAAAK, JE T'EN SUPPLIE, C'EST DAO, VITE! Gin fondit en larmes. Et s'adressant au ciel : Mon Dieu, c'est pas possible. pas ça ! pas ça ! Non... c'est pas possible.
Gin se cacha le visage dans ses mains, tremblant de la tête aux pieds.
Il y avait un silence de mort dans sa tête. Il lui semblait que ce n'était pas elle qui hurlait. Une impression de dédoublement. Comme si elle se cachait dans sa tete, dans son corps et que son corps agissait sans son controle. De l'intérieur, elle se voyait agir, hurler, crier sans avoir conscience que ce fut elle.
Dao était étendu, les bras en croix, le ventre ensanglanté, le poignard planté au milieu, le visage tourné de l'autre coté.
Gin se précipita vers le corps, s'agenouilla à ses cotés. Ses pensées reprenaient dans son esprit :
. Enlève lui le poignard.non il ne faut pas.peux pas..tire d'un coup sec...oh non ..Oh mon dieu....je ne vais pas y arriver.s'il ne fallait pas le faire ?.zak arrive.NON, ne touche à rien.
Le temps que ZAK mettait pour arriver, lui paraissait interminable ! Quelques secondes seulement s'étaient écoulées.
Gin osa regarder le visage de Dao. Délicatement, elle passa sa main sous sa joue et mit sa tete droite. Il semblait dormir paisiblement. Du sang sortait de sa bouche fermée. Elle réalisa l'inconcevable pour elle.
.Oh, Dao, ne pars pas, je t'en supplie. Ne pars pas !
Désemparée, elle lui prit la main et s'y accrocha.
Gin regarda Ninnoz dans les yeux et lui fit un clin d'oeil :
. c'est qui certains ? Ninnoz ou toi, zak ?
Zak portait le pain qu'elle venait de mettre sous la souche d'un arbre.
. Héeeeeee mais fais voir ton pain un peu ? hummmmmmmm ! il est beau ! allez, je me mets aux patates, ton pain m'a donné faim aussi.
Gin mit les patates dans un torchon. Elle s'apprêtait à s'installer auprès de Dao (question de faire un brin de causette, cela faisait un bon moment qu'ils ne s'étaient plus retrouvés seuls tous les deux) quand elle entendit zak :
Gin ? Tu ne saurais pas où est Dao des fois? Ça fait un moment qu'on ne l'a pas vu....
Gin se retourna et jeta un rapide coup d'oeil dans les environs mais elle ne le vit pas non plus.
. Ben il était là, il y a deux minutes ?? Il ne peut pas être bien loin !
Pensant qu'il avait du s'éloigner pour un petit besoin urgent comme arroser le gazon, elle s'avança avec ses patates dans les mains, là, où elle avait vu Dao pour la dernière fois en train de chouchouter ses armes.
A peine arrivée, elle aperçut plus loin, entre les hautes herbes, un pied de Dao qui dépassait à un endroit déserbé.
Elle se mit à sourire :
. Daoooo , tu dors ?
Pas de réponse.
Gin lève les yeux au ciel et, se rappelant un certain rêve qu'il connaissait, crut comprendre :
. Ha d'accord, Monsieur est encore figé ? Ca ne marche pas à tous les coups , tu sais ! j'ai des patates à éplucher si on veut manger un jour.
Gin s'assied en tailleur et ouvre le torchon de patates sur le sol. Devant le silence de Dao, elle se mit à rire.
. Arrêteeeeee ! Je te dis que je ne viendrai pas... Zak m'a déjà reprise parce ce que soi-disant... Gin lève les yeux au ciel... j'étais en retard et que je rêvassais les yeux ouverts... pense un peu ce que ça pourrait être si elle me voit me rouler dans l'herbe pendant que les patates attendent d'être cuites....
Gin commença à éplucher une patate.
- Au fait....alors comme ça, je ne suis pas la beauté que je prétends être ??? hummmmmm trèèèèès bien, je prend note et je fais une énooooooorme croix à coté.
Le silence complet.
. Allez, arrête un peu Dao....pfff ... quand tu t'y mets !
Gin était bien décidé à ne pas bouger. Elle lança un regard à ZAK voir s'il la regardait . Non ? chouette ! Elle choisit une petite patate et la lança à peu près à l'endroit où devait se trouver Dao.
Aucune réaction.
Etonnée, elle se demanda s'il ne s'était pas réellement endormi. Encore un regard vers ZAK et elle se leva, rejoignit Dao et se baissa derrière les hautes herbes.
Dao était étendu sur le coté, dos face à elle et dormait réellement. Elle sourit. Elle souleva sa tête par dessus les hautes herbes pour s'assurer que zak était toujours occupée. Elle l'était. Elle se mit à genoux, arracha une petite herbe et caressa la joue de Dao avec, en lui chuchotant :
. Tu dors mon coeur ?
Il ne bougea pas. Elle le regarda de tout son long, comme elle le faisait assez souvent .....quand son regard fut intrigué par le poignard dont la position clochait....et très lentement, elle ramena Dao sur le dos en le tirant vers elle par l'épaule. Sans quitter le poignard du regard.
Du choc, elle se propulsa en arrière. Assise par terre, le coeur affolé, effrayée, elle poussa très fort sur ses jambes, se reculant, s'éloignant de cette vision d'horreur ! Immédiatement elle se sentit assiégée de très forts tremblements. Ses mains et ses jambes furent envahies par des picotements, comme anesthésiées. Son corps fut traversé par une vague de frissons glacés. le son n'arriva pas à sortir tout de suite mais elle s'entendit pousser un hurlement à glacer les sangs.
- ZAAAAAAAAAAAAAAAK !
Elle se mit la main à la bouche, complètement affolée, choquée, submergée par les larmes qui arrivaient, elle ne croyait pas ce que ces yeux voyaient.
. Dao, qu'est-ce que tu as fait ?
Gin réussie à se lever, dépassant ainsi les hautes herbes.Dans un état second.
- ZAAAAAAAAAK, JE T'EN SUPPLIE, C'EST DAO, VITE! Gin fondit en larmes. Et s'adressant au ciel : Mon Dieu, c'est pas possible. pas ça ! pas ça ! Non... c'est pas possible.
Gin se cacha le visage dans ses mains, tremblant de la tête aux pieds.
Il y avait un silence de mort dans sa tête. Il lui semblait que ce n'était pas elle qui hurlait. Une impression de dédoublement. Comme si elle se cachait dans sa tete, dans son corps et que son corps agissait sans son controle. De l'intérieur, elle se voyait agir, hurler, crier sans avoir conscience que ce fut elle.
Dao était étendu, les bras en croix, le ventre ensanglanté, le poignard planté au milieu, le visage tourné de l'autre coté.
Gin se précipita vers le corps, s'agenouilla à ses cotés. Ses pensées reprenaient dans son esprit :
. Enlève lui le poignard.non il ne faut pas.peux pas..tire d'un coup sec...oh non ..Oh mon dieu....je ne vais pas y arriver.s'il ne fallait pas le faire ?.zak arrive.NON, ne touche à rien.
Le temps que ZAK mettait pour arriver, lui paraissait interminable ! Quelques secondes seulement s'étaient écoulées.
Gin osa regarder le visage de Dao. Délicatement, elle passa sa main sous sa joue et mit sa tete droite. Il semblait dormir paisiblement. Du sang sortait de sa bouche fermée. Elle réalisa l'inconcevable pour elle.
.Oh, Dao, ne pars pas, je t'en supplie. Ne pars pas !
Désemparée, elle lui prit la main et s'y accrocha.