Zakarine
[Sur l'Odalisque]
Un semblant de douceur était revenue. Le froid glacial s'était quelque peu éloigné ce jour-là.
Après avoir déjeuné seule dans le mess à cause de l'heure très matinale, Zakarine trainait sur le pont admirant la terre qui s'éloignait à nouveau. Elle tourna la tête et vit la proue d'un autre navire, au loin. Elle cria en riant, faisant des grands signes pour les saluer. Elle savait que son ami Patate voguait également en direction de la terre Angloise. Elle s'était dit que c'était peut-être son bateau qu'elle voyait au loin...
Le vent qui soufflait à contre-courant et les cris des mouettes masquaient ses braillements, mais elle s'en fichait. Elle s'amusait et voilà tout!
La rouquine commença ensuite son travail en se mettant à quatre pattes et brossa le pont avec ardeur jusqu'à ce qu'il soit comme elle le voulait, propre!
Le pont bien astiqué, elle se dirigea vers la cabine du pilotage du Capitaine Grunen pour la nettoyer comme elle lui avait promis la veille.
L'aube donnait de jolies couleurs roses-orangées au ciel, les rayons du soleil perçaient les nuages et se reflétaient sur les instruments en cuivre du bureau.
Zakarine sortit un chiffon de sa besace et fit les poussières, faisant très attention de ne pas trop déplacer les compas et autres sextants...
Grunen n'était pas à l'intérieur pour lui expliquer leur position actuelle, mais elle vit qu'il avait laissé une carte, suite à de nombreux calculs de sa part. D'après ce qu'elle comprit, ils étaient à mi-chemin de leur destination finale.
La cogue marchande tenait bien le coup et le capitaine tenait bien la barre. Tout allait très bien, le voyage se passait sans incident majeur.
Zakarine salua la vigie qui se tenait sur le haut du mât et lui demanda, en mettant ses mains en porte-voix:
Demat! Avez-vous besoin de quelque chose?
Tout souriant, le bonhomme lui répondit que non, lui montrant sa bouteille de chouchen, ce qui fit rire la jeune dame qui repartit en direction de sa cabine changer de tenue. Les braies , c'était bien pour nettoyer le bateau, mais elles étaient mouillées et il fallait les faire sécher si elle ne voulait pas tomber malade.
Arrivée dans sa cabine, elle se dévêtit devant sa psyché, essuya délicatement son corps à l'aide d'une serviette. La rousse se regarda, nue, dans son miroir puis soupira.
Depuis quand un homme ne m'a-t-il pas prise dans ses bras?
Bien qu'elle s'en défendait ardemment, les mains douces d'un amant sur sa peau manquaient à ses nuits sans chaleur...
Un jour prochain... peut-être....
Zakarine revêtit sa plus belle robe, brossa ses longs cheveux soyeux et se parfuma. Et oui, elle avait envie d'être belle aujourd'hui!
Elle attrapa ses affaires mouillées et les étendit sur une corde, sur le pont, juste devant sa cabine..
Elle regagna le mess se restaurer avec les autres passagers..
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Un semblant de douceur était revenue. Le froid glacial s'était quelque peu éloigné ce jour-là.
Après avoir déjeuné seule dans le mess à cause de l'heure très matinale, Zakarine trainait sur le pont admirant la terre qui s'éloignait à nouveau. Elle tourna la tête et vit la proue d'un autre navire, au loin. Elle cria en riant, faisant des grands signes pour les saluer. Elle savait que son ami Patate voguait également en direction de la terre Angloise. Elle s'était dit que c'était peut-être son bateau qu'elle voyait au loin...
Le vent qui soufflait à contre-courant et les cris des mouettes masquaient ses braillements, mais elle s'en fichait. Elle s'amusait et voilà tout!
La rouquine commença ensuite son travail en se mettant à quatre pattes et brossa le pont avec ardeur jusqu'à ce qu'il soit comme elle le voulait, propre!
Le pont bien astiqué, elle se dirigea vers la cabine du pilotage du Capitaine Grunen pour la nettoyer comme elle lui avait promis la veille.
L'aube donnait de jolies couleurs roses-orangées au ciel, les rayons du soleil perçaient les nuages et se reflétaient sur les instruments en cuivre du bureau.
Zakarine sortit un chiffon de sa besace et fit les poussières, faisant très attention de ne pas trop déplacer les compas et autres sextants...
Grunen n'était pas à l'intérieur pour lui expliquer leur position actuelle, mais elle vit qu'il avait laissé une carte, suite à de nombreux calculs de sa part. D'après ce qu'elle comprit, ils étaient à mi-chemin de leur destination finale.
La cogue marchande tenait bien le coup et le capitaine tenait bien la barre. Tout allait très bien, le voyage se passait sans incident majeur.
Zakarine salua la vigie qui se tenait sur le haut du mât et lui demanda, en mettant ses mains en porte-voix:
Demat! Avez-vous besoin de quelque chose?
Tout souriant, le bonhomme lui répondit que non, lui montrant sa bouteille de chouchen, ce qui fit rire la jeune dame qui repartit en direction de sa cabine changer de tenue. Les braies , c'était bien pour nettoyer le bateau, mais elles étaient mouillées et il fallait les faire sécher si elle ne voulait pas tomber malade.
Arrivée dans sa cabine, elle se dévêtit devant sa psyché, essuya délicatement son corps à l'aide d'une serviette. La rousse se regarda, nue, dans son miroir puis soupira.
Depuis quand un homme ne m'a-t-il pas prise dans ses bras?
Bien qu'elle s'en défendait ardemment, les mains douces d'un amant sur sa peau manquaient à ses nuits sans chaleur...
Un jour prochain... peut-être....
Zakarine revêtit sa plus belle robe, brossa ses longs cheveux soyeux et se parfuma. Et oui, elle avait envie d'être belle aujourd'hui!
Elle attrapa ses affaires mouillées et les étendit sur une corde, sur le pont, juste devant sa cabine..
Elle regagna le mess se restaurer avec les autres passagers..
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