Imagine
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... VOYAGE DE NOCES ... Au fil des jours
15 jours de mariage et déja ...
- RENNES
Gin se réveille dans une auberge. Seule dans ce lit. Un instant elle
cherche de sa main la présence à ses cotés. Rien. Personne. Puis tout lui
revient en mémoire. Elle se balance sur le dos, garde ses yeux fermés, sa
main sur le front et pousse un soupire désespéré.
- ohhh Mon Dieu.
Gorge serrée, mal au coeur, boyaux qui se tordent, une boule à l'estomac. L'envie de pleurer , de vomir, de crier. Tout est en place. Elle se rappelle. La veille.
Elle se lève et vomit dans la première chose qui ressemble à un récipient. Une cuvette sur la table.
Elle se redresse et se rencontre dans le miroir au dessus de la table. Elle ne se reconnait pas tout de suite. Les yeux gonflés, délavés, regard vide, cernes et des traits exprimant la douleur.
Les larmes reprennent toutes seules.
Elle se retourne et se rejette dans le lit. Se couvre et ferme les yeux. Vite que ses rêves reprennent. Qu'elle s'y plonge, elle est tellement bien là. Plus de douleurs. Elle est ailleurs.
Tout ce qui lui rappelle Dao, lui soulève le coeur, lui fait mal. Alors elle écarte les images et se réfugie dans ses souvenirs d'avant, avec son père, sa famillle . Tout ce qui n'existe plus en ce moment.
1hoo après.
Elle sort de son rêve malgré elle. Elle s'y accroche , ne veut pas faire surface mais impossible, le rêve n'est déjà plus là.
Elle se redresse, reprend conscience. Réalise où elle se trouve et les larmes reviennent.
Elle se lève, rejette encore dans la cuvette tout ce qu'elle n'accepte pas, tout ce que son corps refuse.
Elle pleure extérieurement, intérieurement. Son esprit pleure. Rien d'autre. Pas d'autres bruits ou pensées. Le vide et des pleurs... et cette douleur au corps, à l'âme.
Le pire dans tout ça, c'est qu'elle sait qu'elle aurait pu s'éviter tout ce mal, Il lui aurait suffit de aire comme d'habitude. Accepter. Se voiler la face.
Allez savoir pourquoi hier soir, elle n'a pas pu. Quelque chose en elle a dit non. Quelque chose en elle lui a fait quitter cette taverne sans qu'elle ait eu le temps de réfléchir aux conséquences. Une impulsion. Mais de quoi ils se mèlent ? pourquoi ne pas l'avoir laissé comme elle était ? elle se pensait heureuse au moins. Là elle est plus que malheureuse. Alors ?
Le pire du pire ? C'est qu'au fond d'elle , elle sait qu'il fallait cette impulsion. aussi douloureux que cela est maintenant, elle sait qu'il le fallait. Il fallait que quelque chose l'oblige à faire ce qu'elle n'arrivait pas à faire d'elle même.
Sa raison, son instinct ont pris le dessus sur son coeur et ont décidé à sa place.
Lassés d'attendre ce coeur qui ne réagissait plus. Qui sous prétexte d'aimer accepter l'inacceptable.
Alors oui son coeur pleure, saigne, tout ce que vous voulez mais que fallait il faire ? le laisser guider sa vie et faire n'importe quoi ?
La raison et l'instinct ont lié leurs forces pour contrer ce coeur qui mettait en péril Gin. Ils ne pouvaient plus le laisser diriger seul .
Elle savait qu'elle se mourait un peu plus chaque jour mais son coeur masquait tout. Il la manipulait. Il trichait. Mais elle savait.
Pendant que son coeur l'aveuglait, les doutes étouffés la grignotaient. Et dans le doute, elle s'abstenait.
Hier soir, une goutte d'eau de trop, une limite dépassée... franchement elle ne sait pas ... quelque chose en elle a pris le dessus et a explosé.
Tout ce qu'elle tenait en silence, étouffé, voilé , a fait surface. A jailli . Une soupape qui a laché.
Elle se lève du lit. Se lave machinalement. S'habille machinalement. Prépare ses affaires. Elle ne dirige plus. Quelque chose a pris le relais en elle. Elle est épuisée et se laisse mener.
Son coeur est anesthésié par la douleur.
Elle lui écrit quand meme une lettre avant de partir.
Sa raison et son instinct de survie , maitres à présent de sa personne, l'emporte sur les routes.
Elle marche seule, sa valise à la main.
Déjà 4 fois qu'elle s'arrête rendre ses tripes dans les buissons.
Mais sa marche décidée reprend. Coeur baillonné. Fragile. Perdue. Epuisée. la peur au ventre . Elle avance.
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... VOYAGE DE NOCES ... Au fil des jours
15 jours de mariage et déja ...
- RENNES
Gin se réveille dans une auberge. Seule dans ce lit. Un instant elle
cherche de sa main la présence à ses cotés. Rien. Personne. Puis tout lui
revient en mémoire. Elle se balance sur le dos, garde ses yeux fermés, sa
main sur le front et pousse un soupire désespéré.
- ohhh Mon Dieu.
Gorge serrée, mal au coeur, boyaux qui se tordent, une boule à l'estomac. L'envie de pleurer , de vomir, de crier. Tout est en place. Elle se rappelle. La veille.
Elle se lève et vomit dans la première chose qui ressemble à un récipient. Une cuvette sur la table.
Elle se redresse et se rencontre dans le miroir au dessus de la table. Elle ne se reconnait pas tout de suite. Les yeux gonflés, délavés, regard vide, cernes et des traits exprimant la douleur.
Les larmes reprennent toutes seules.
Elle se retourne et se rejette dans le lit. Se couvre et ferme les yeux. Vite que ses rêves reprennent. Qu'elle s'y plonge, elle est tellement bien là. Plus de douleurs. Elle est ailleurs.
Tout ce qui lui rappelle Dao, lui soulève le coeur, lui fait mal. Alors elle écarte les images et se réfugie dans ses souvenirs d'avant, avec son père, sa famillle . Tout ce qui n'existe plus en ce moment.
1hoo après.
Elle sort de son rêve malgré elle. Elle s'y accroche , ne veut pas faire surface mais impossible, le rêve n'est déjà plus là.
Elle se redresse, reprend conscience. Réalise où elle se trouve et les larmes reviennent.
Elle se lève, rejette encore dans la cuvette tout ce qu'elle n'accepte pas, tout ce que son corps refuse.
Elle pleure extérieurement, intérieurement. Son esprit pleure. Rien d'autre. Pas d'autres bruits ou pensées. Le vide et des pleurs... et cette douleur au corps, à l'âme.
Le pire dans tout ça, c'est qu'elle sait qu'elle aurait pu s'éviter tout ce mal, Il lui aurait suffit de aire comme d'habitude. Accepter. Se voiler la face.
Allez savoir pourquoi hier soir, elle n'a pas pu. Quelque chose en elle a dit non. Quelque chose en elle lui a fait quitter cette taverne sans qu'elle ait eu le temps de réfléchir aux conséquences. Une impulsion. Mais de quoi ils se mèlent ? pourquoi ne pas l'avoir laissé comme elle était ? elle se pensait heureuse au moins. Là elle est plus que malheureuse. Alors ?
Le pire du pire ? C'est qu'au fond d'elle , elle sait qu'il fallait cette impulsion. aussi douloureux que cela est maintenant, elle sait qu'il le fallait. Il fallait que quelque chose l'oblige à faire ce qu'elle n'arrivait pas à faire d'elle même.
Sa raison, son instinct ont pris le dessus sur son coeur et ont décidé à sa place.
Lassés d'attendre ce coeur qui ne réagissait plus. Qui sous prétexte d'aimer accepter l'inacceptable.
Alors oui son coeur pleure, saigne, tout ce que vous voulez mais que fallait il faire ? le laisser guider sa vie et faire n'importe quoi ?
La raison et l'instinct ont lié leurs forces pour contrer ce coeur qui mettait en péril Gin. Ils ne pouvaient plus le laisser diriger seul .
Elle savait qu'elle se mourait un peu plus chaque jour mais son coeur masquait tout. Il la manipulait. Il trichait. Mais elle savait.
Pendant que son coeur l'aveuglait, les doutes étouffés la grignotaient. Et dans le doute, elle s'abstenait.
Hier soir, une goutte d'eau de trop, une limite dépassée... franchement elle ne sait pas ... quelque chose en elle a pris le dessus et a explosé.
Tout ce qu'elle tenait en silence, étouffé, voilé , a fait surface. A jailli . Une soupape qui a laché.
Elle se lève du lit. Se lave machinalement. S'habille machinalement. Prépare ses affaires. Elle ne dirige plus. Quelque chose a pris le relais en elle. Elle est épuisée et se laisse mener.
Son coeur est anesthésié par la douleur.
Elle lui écrit quand meme une lettre avant de partir.
Sa raison et son instinct de survie , maitres à présent de sa personne, l'emporte sur les routes.
Elle marche seule, sa valise à la main.
Déjà 4 fois qu'elle s'arrête rendre ses tripes dans les buissons.
Mais sa marche décidée reprend. Coeur baillonné. Fragile. Perdue. Epuisée. la peur au ventre . Elle avance.
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