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[RP] Voyages Trécorrois

--Leboudchou
[LA VOIX DE LA VIE ] ....... mois après mois





Boud'chou attendait une réponse à sa demande en vain.

Il avait bien entendu une voix au loin qui lui était parvenue par voie de l 'océan, un certain marin gascon, parti goûter l'matt Irlandais.

Hey !!!!! Moi aussi je baigne dans l'eau



Elle me protège et me renvoie des sons , je peux tourner et me retourner comme je veux , je fais des pirouettes à volonté et se demande si le marin en fait de même.




Les sons ne me parviennent pas comme je voudrais et je comprends qu'à demi-mot , ou bien je n'entends que les consonnes mais je sais une chose celles-ci me semblent très bizarre



Hey l 'marin si tu m'entends à travers les eaux …... t' me parles d' bagages , j' m'encombre pas , j'suis nu comme un asticot , mais j'ai pas trouvé l' tien dans ma grotte !! t ' l 'as perdu ?
S'étonne en souriant , il sait parler aussi le langage des voyelles oubliées!!!!


Une voix douce me parle souvent ainsi qu'une autre plus roque , tous deux attendent ma venue avec impatience dans notre maison.

Des mains viennent me caresser, de l'amour et de la douceur se répandent à travers mon être, je me sens bien et aimé, ces gestes me rassurent et me réconfortent .




Je suis bien nourri et je grandis un peu plus chaque jour, mes membres s'allongent et je donne des coups partout , mon espace se rétrécit mais je ne m'inquiète pas pour autant de mon avenir, la voix douce me dit que je serais bien accueilli et choyé par mes parents.
Alanvega1
[i]-Humm, hummm !!!

Vla que l'Gascon entend des voix, ça serait y pas que l'pauve est abusé de malt ambré !!!


-Hey !!!!! Moi aussi je baigne dans l'eau


-Hey l 'marin si tu m'entends à travers les eaux …... t' me parles d' bagages , j' m'encombre pas , j'suis nu comme un asticot , mais j'ai pas trouvé l' tien dans ma grotte !! t ' l 'as perdu ?



De dious, à lui reussit pas la pitte au Gascon, bientot on dira qu'il est plus étanche...
Lui parler de grotte !!!
Et pourquoi pas d'exploration...
Aventurier oui, suicidaire non.
Puis Alan se mit à communiquer avec l'asticot.

- Espace !!! Le monde ne sera jamais aussi grand pour etre satisfait.
- Choyé !!! Le monde entier te chérira
.



[/i]

_________________
Imagine
.

.... VOYAGE DE NOCES ... Au fil des jours

- St Aignan

Après avoir fait des siennes. Oh pas grand chose comparé à avant. Oui maintenant il y a un avant et un après. Gin ne fuit plus. Elle se contrôle. Ben c'est surtout qu'elle a intêrêt à ne plus le faire.

Dans la carriole.

Pour résumer, elle a fait semblant de dormir parce que contrariée. Dao a fini par s'endormir lui aussi ... soi-disant , il dort. Gin pense qu'il le fait exprès aussi. Elle laisse passer quelques minutes et attaque.

Monologue d'Imagine qui commence. En chuchotements parce que les enfants dorment tout prés, avec quelques secondes d'attente entre chaque réplique ou action. Le tout à la lueur de la lune.

- tu dors ?

Elle soupire et repose sa tête sur son oreiller

Elle se blottit contre lui

Elle redresse sa tête et le regarde voir s'il dort vraiment
lui ouvre une paupière doucement

- tu m'excuses ?

- réponds moi s'il te plait sinon je ne vais pas dormir


Elle le regarde

- juste tu me réponds et après tu te rendors

- hum ?

lui caresse la joue

soupire

lui tapote doucement la joue

- c'est impossible que tu dormes aussi vite

Elle le regarde

se glisse sur lui et l'embrasse doucement

le regarde

l'embrasse encore

- Allez quoi ! je suis sure que tu le fais exprés !

- Hum tu veux que je te viole pendant que tu dors ?


le regarde

Elle pince ses lèvres, soupire et se laisse glisser sur le coté

s'écarte de lui

remonte sa jambe et lui met son pied sur les fesses. Le pousse un peu.

le pousse un peu plus fort

Elle saute sur lui

- c'est pas possible de dormir à ce point tu sais ?

lui bouche le nez

lui met l'autre main devant la bouche et attend

Elle compte dans sa tête

vérifie s'il n'y a pas d'air qui peut entrer
et attend

elle attend , elle a tout son temps

le regarde

hausse ses sourcils
enlève vite ses mains
et lui fait du bouche à bouche

rit

- bien tu ne veux pas te réveiller..je ne vois pas comment c'est possible autrement ! Tu le fais exprés.

- d'accord, tu me fais la tête alors ? bien , je note que c'est toi qui fais des disputes pour rien. Oui pour rien du tout

Elle s'écarte énervée et va dormir de son coté

- et ne t'avise pas de venir dans la nuit coller tes pieds aux miens !!!

Un moment après c'est elle qui colle ses pieds aux siens

Elle se rapproche de lui , prend son bras, se le passe autour de son cou à elle et se blottit contre lui

ferme les yeux pour dormir mais n'en a pas envie du tout

Elle redresse sa tête et lui donne une pichinette sur le front, juste pour se soulager. Elle dormira mieux ensuite. Repose sa tête sur son torse.

redresse sa tête
lève les yeux au ciel

- ah oui et demain ne me dis pas que tu ne sais pas pourquoi, je suis partie dormir d'un coup tout à l'heure,
tu sais très bien pourquoi alors ne fais pas l'innocent !

- et là ne fais pas celui qui soi disant dort et qui n'entend rien, je sais trèèèèèèès bien que tu entends.


repose sa tête sur son torse
Sourit


Elle relève sa tête brusquement

Dao !

Dao, tu ronfles !

elle lui bouche le nez , repose sa tête sur son torse et essaie de dormir

lui prend sa main et l'embrasse

se dégage de lui, part à sa place dormir et garde sa main dans la sienne

cale son oreiller, le tapote et repose sa tête


fredonne une chanson dans sa tête et bat la mesure avec son pied

se retourne vers lui et le regarde éclairé par la lueur de la lune
elle plisse ses yeux et le fixe

- hum.. je n'avais jamais remarqué que tu avais une petite bosse sur le nez non ?

Elle lui passe le doigt sur l'arrête de son nez

-ha non autant pour moi, c'est juste une ombre


Elle se lève, prend une serviette, se la met autour et va vérifier si les enfants sont bien couverts



Elle revient, marche sur le matelas et regarde dao du coin de l'oeil
elle fait exprés de se jeter comme un sac sur le lit

jette un coup d'oeil encore à dao
soupire, se met sous les couvertures et de son coté sans toucher dao

Contrariée, elle se dit que si demain il s'approche d'elle, elle le repoussera.
plus jamais il ne la touchera
jamais de la vie...non ça c'est certain.

elle se dit que si ne faisait pas nuit elle serait partie là.

elle réfléchit et se dit que non ça ne sert plus à rien de partir puisqu'il ne la rattrapera plus... pfff...

finalement pense qu'il vaut mieux qu'elle reste mais elle ne lui adressera plus la parole et lui, il ne la touchera plus du tout. Il y a plein de couples qui vivent comme ça . Elle peut le faire aussi , tiens ! c'est juste une question d'habitude.. elle est habituée à être seule le 3/4 du temps, le quart qui reste ne devrait pas être un gros problème .
En plus maintenant qu'elle y pense , elle fe....

Interrompue, elle lève sa tête brusquement . Elle a entendu un drôle de bruit dehors. Elle ouvre grands ses yeux dans le noir. Elle tend l'oreille et attend deux secondes. Oups ! dans la seconde qui suit , va se blottir contre Dao, remonte la couverture sous son menton. Elle se dit que là ça ne compte pas mais dès demain elle met son plan à exécution.

Elle lui chuchote : bonne nuit mon coeur !
Elle ferme ses yeux, s'endort collée tout contre lui, le sourire aux lèvres.
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Daovarius


Il fait nuit, tout le monde dort, mais pas lui...

Plume frôlant le bout de son nez assis sur le bord de la cariolle, le dos contre la lourde toile.

Plus loin, la jument, Avel dort paisiblement, à son grand mécontentement elle sera réveillé d'ici peu pour continuer le voyage.

Il baille a s'en décrocher les mâchoires. Il n'a qu'une hâte, arriver a destination, un bon lit, au chaud et Gin.

Gin, ou comment se rattraper d'une absence manifeste.

Il inscrit ses mots au milieu de la page, ses mémoires ? Non, ses envies, ses soucis. Evacué. Ecrire, sans que quiconque ne puisse le lire. Pour lui, et pour la lune.
Son regard glisse vers l'intérieur. Un amas de couverture recouvre les trois bambins, eux dorment paisiblement.
Il le sais déjà, lorsqu'ils s’éveilleront. Gin sera la pour s'en occuper. Et lui dormira, une bonne partie de la journée. Ils ne feront pas de bruit.

Quand il se levera, un repas, encore tiéde l'attendra sans doute. Il le sait.
Gin Gin Gin, son arrivé avait tous chamboulé, en bien en bon. Tout le monde avait un équilibre a présent. Tout le monde bénéficiait de ses soins...

La plume se pose sur le papier, leger crissement

Mais qui s'occupe de Gin ? Toi son mari ?

La lune répond a sa question

Non, sans aucun doute. Tu n'es pas présent, tu es absent.

L'homme lui grimace et au grée de la plume s'indigne.

Je ne vois guere ton amant le soleil, je ne fais que te cotoyer, pâle astre que tu es. Et guide les miens a travers les routes nuit apres nuit.
Tu es pâle, je devient pâle et un fantôme de nuit pour ma femme, mes enfants, mes amis.


La lune rugit, silencieuse

Quel empressement à m'accuser ! Vil homme !

Indignée elle s'en fut, se recouvrant d'un nuage de passage.

Il dépose la plume. Oui il est absent, oui, elle ne doit pas etre heureuse de l'avoir épousé. Lui , il se savait bon, il ne doutait pas de ses sentiments. de son affection envers elle.

La lune revient pas rancuniere

Pourquoi ?

La plume reprend sa courses, lisse et grincante.

Ton amant lui sait. Jours pres jours, j'ai vieilli, il me trouvera encore pus vieux qu'a son dernier passage. Je me vieilli, et j ene sais aimer, le temps passe et je ne sais toujours aimer. Je me désespere de savoir aimer, de le dire de le lui montrer.

Son regard se porte sur la jeune femme. La lune et ses compagnes etincellante lui apporte le repos. Ses cheveux retombent un peu devant ses yeux. Sa respiration réguliere fait doucement lever la couverture, qui glisse lentement.

La plume est abandonnée. Elle crit, ne veux pas encore. Il la chasse un instant de ses pensées, se leve et va remettre la couverture en place, prend soin de l'en recouvrir, doucement, tendrement. ses doigts glissent doucement dans ses cheveux. Qui, telles une riviere de soie, coulent doucement... Il les reprend et les repoussent derriere son oreilles, ces fuyard ébouissant.
Il dépose un baiser sur ses levres. Un baiser de nuit, ceux qui au matin laisse une trace et qu'on sent encore. De ceux qu'il n'offre pas souvent occupé à de basse préoccupation matérielle.

La pume l'appel, elle hurle. Il s'en saisit la fait taire en l'abreuvant. Elle se gave de liquide, assoifée. A tel point qu'elle en goute. Sur le papier, tache disgracieuse.

Je m'attendais à perdre la priorité au fil du temps.

Cette phrase lui saute à la gorge, aggressive.

Dans sa vie il n'a d'autres priorités. Sa famille. Les rires, sont ames, les larmes sa peine. Leur souffles éssouflés son ame.

Je t'aime et cette priorité est tienne. Comment te l'offrir te le montrer ?
Bigre de ...


Oh !

La lune s'offusque, lisant par dessus son épaule. Elle raye les derniers mots, désapprobatrice.

Un brise se fait sentir, caresse sa joue, fait trembler sa meche. Voila le vent. Celui qu'on craint lorsqu'il joue dans les cîmes. Le vent le souffle, la vie.

La vie est-elle a craindre mon ami ? Nous avons vécu ensemble de triste moment lorsque, je fut pour toi le seul moyen d'avancer encore, lorsque je fus là lors de ton dernier voyage sur les flot tumultueux . alors réponds moi.

La plume en redemande.

Oui elle l'est. Elle t'offre ce qu'il y à de plus beau en ce monde. L'amour, la vie, les rires, l'amitié. elle te l'offre et quand elle ne te le reprend pas. Elle te laisse désarmé face au combat de la conservation. Elle t'immobilise sur le chemin ou l'ont voudrais courir. La vie est a craindre mais la mort est mon amie. Mon temps n'est pas. Je la crains et la redoute plus que l'homme a la chariotte grincante. Tu sera son messager toi le vent, ui m'avertiras, à l'avance de son arrivé prochaine.
Mon heure n'est pas là , je n'ai pas vu encore. Je crains la vie. et je l'aime. Elle est ma vie et ce que j'ai. Ma vie est Gin.Mais je ne la crains pas.


La plume fatigue.

L'homme la range, glissé dans son étuis. La page, noircit la rejoint, rouler sur elle même. Satisfaite d'avoir absorber les mots de l'homme, meme si elle ne l'a pas soigné.

La lune se fait silencieuse et le vent retourne jouer avec les cîmes. En direction des embruns proche.

Il se glisse hors de la cariolle. Avel, avertie ? est reveillé. Elle l'acceuille son chanfrin se colant a sa joue avec délicatesse, son souffle chaud le réchauffe.

Tout est parfois si simple.

Il attrape la bride. Il est temps de partir. Le vent joyeux porte ses mots a leur amie commune.
Zakarine
[Tréguier]

29 mars 1459 au matin. Le soleil était à peine levé quand un pigeon se posa sur la fenêtre de la chambre de Zakarine. La jeune femme dormait tellement bien qu'elle ne l'entendit pas.
Ce volatile n'était pas un oiseau comme les autres, il venait exprès tout droit du couvent de la Rochelle apporter un funeste message à la rouquine..
Sa patience étant très limitée, il cogna au carreau pour se faire ouvrir et faire son boulot de messager.
Devant son insistance, Zak fut tirée de son sommeil ne comprenant pas tout de suite ce qu'il se passait.. L'oiseau faisait les cent pas sur le bord de la fenêtre tout en la piquant du bec.

Elle ouvrit les yeux, se les essuya avec ses mains pour être sûre de ce qu'elle voyait et bailla un bon coup. Soudain elle réalisa de l'heure matinale qu'il était et se dit que ce devait être très important.. Elle se leva d'un bond et fit entrer le messager. Elle le débarrassa aussitôt de la missive qu'il transportait à la patte et la lut.
Oh ce fut un bien court message, juste quelques lignes mais qui firent très mal à notre pauvre amie.
Ninnoz s'était éteint tout doucement, en fin de journée.. Il ne s'était pas sorti de son comas, juste pas réveillé... Voilà comment périt le premier amour de la Trégorroise, le plus grand sans nul doute!

Cette fois, son départ était définitif, plus aucune raison d'espérer le revoir arriver le rustre mais néanmoins gentil bonhomme. Son humour allait lui manquer terriblement à son presque époux qui aurait dû l'être à plusieurs reprises..
La bague qu'il lui avait offerte lors de leur dernier voyage brillait toujours à son doigt. Zakarine la regarda en soupirant: le mariage n'était pas leur destin... il fallait faire avec...

Des larmes de chagrin roulèrent sur ses joues pendant qu'elle pensait au bon vieux temps avec lui... c'était fini... à jamais... Elle se dirigea vers son armoire qu'elle ouvrit puis elle attrapa le petit coffret qui était caché parmi les draps de lits. Elle ne savait pas pourquoi ce besoin de le cacher, mais c'était son trésor rien qu'à elle. Personne d'autre qu'elle n'avait le droit d'y toucher. Elle alla s'asseoir sur son lit avec l'objet entre ses mains.
Zakarine glissa la petite clé qu'elle gardait précieusement dans son bas dans la serrure et ouvrit le couvercle.
Toutes les lettres que Ninnoz lui avait envoyées étaient là, à l'intérieur. Elle les sortit et les étala sur l'édredon. La jeune femme les parcourut une à une.

Le temps passa lentement, très lentement.. Plus rien ne pouvait la perturber, pas même le pigeon qui en avait profité pour reprendre son vol en direction de la Rochelle alors qu'elle était plongée dans sa lecture.

De longues heures s'étaient écoulées. La rouquine rangea tout son courrier dans la boîte, le dernier message lui annonçant la mort de Ninnoz avec les autres. Elle remit le coffret à sa place, puis s'habilla. Au lieu d'aller à son moulin, elle se dirigea vers l'église. Elle voulait rendre un dernier hommage par la prière à celui qui était si croyant...

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Plusieurs jours après, Tréguier eut la surprise d'un fabuleux retour: celui d'Ellenor qui revenait de voyage avec des amis à elle, des Italiens. Zakarine fut très heureuse de la revoir, mais elle dut lui annoncer la triste nouvelle....



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On était le 6 avril 1459. Tout son blé avait été moulu et sa farine vendue. Zakarine avait décidé qu'elle reprendrait plus tard les études.
Un petit voyage vers la belle forêt de Rohan lui avait paru très bien pour se ressourcer dans la nature avant de se renfermer de nouveau en compagnie de ses livres dans son bureau. Ses amis Sisoue et Fyn y avaient élu domicile, raison de plus d'aller leur rendre visite..

La veille de son départ, Zakarine avait passé la soirée en compagnie d'une Troll rouquine toute poilue, de Protozoaire encore un rouquin et d'un blond municipal appelé MonsieurPatate. Ils avaient tous passé une excellente soirée, et comme elle avait prévu de voyager, elle passa le relais à l'auberge municipale. Proto serait désormais le nouveau tavernier..
Bon d'accord... ce n'est pas tout à fait comme ça que ça c'était passé! pfff
Il avait osé critiqué la pauvre Zak et sa manière de servir à table. Môssieur Proto prenait un peu trop ses aises, chose que la belle aux cheveux de feu avait du mal à accepter. Du coup, elle avait rendu son tablier et Patate avait confié au client récalcitrant la charge de tavernier. Du coup, les deux s'en étaient donné à cœur-joie! Et Proto par-ci.. et Proto par-là! Enfin bref, ils s'étaient bien amusés, quoi!

La fin de soirée fut aussi très agréable. Elle s'était adjugée un droit auquel seuls les Roux avaient accès par décret municipal...
Mais comme toutes les bonnes choses, elle devait avoir une fin. Ce n'est qu'au petit matin que Zakarine rentra chez elle, extrêmement fatiguée...

Après un repos réparateur, elle prépara le peu d'affaires qu'elle allait emporter. Un simple balluchon suffirait pour mettre quelque nourriture et du rechange. Sa charrette attendait dehors, prête à être tirée. La Trégorroise allait encore couper du bois.. Décidément, elle y avait pris goût! Elle ferma sa porte pour prendre le chemin du centre-ville de Tréguier.
La rousse fit un petit tour en taverne pour saluer ses amis avant de prendre la route.

Elle voulait longer la côte jusqu'à Saint Brieuc. L'air marin en cette douce soirée de printemps était vivifiant et la mettait toujours de très bonne humeur.
Un dernier coup d'œil vers le village breton cher à son cœur et la voilà partie!

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Imagine
VOYAGE DE NOCES ... Au fil des jours ...


- BAZAS


Toujours dans la carriole, après s'être rendus à Thiers pour un mariage d'un ami à Dao, le couple et les enfants se dirigent le plus rapidement possible hors du territoire. Les bretons n'étant pas très appréciés dans le coin, de ville en ville, la carriole vola sans s'arrêter vers l'anjou. Non pas que ce soit le grand amour avec les bretons mais au moins ils ne risquaient pas d'être chassés, et y circulaient sans craindre pour leur vie.

A cinq dans une carriole aménagée certes mais une carriole tout de même, la vie ne fut pas facile. 3 enfants qu'il faut entretenir, cacher sa peur et ses inquiétudes de les avoir embarqués dans un voyage qui s'est avéré dangereux. Coupés de la bretagne, ils ne surent que les relations entre les deux pays s'étaient aggravés qu'une fois débarqués à Thiers où on y parlait même de guerre.

Les seules sorties de Gin furent pour faire les réapprovisionnements. Cachant ses origines, parlant le moins possible pour ne pas se trahir. Fort heureusement elle n'avait pas l'accent breton, étant elle même à l'origine Françoise ... Etre née en Provence fait seulement partie de sa nouvelle identité. Provence qu'elle connait très peu d'ailleurs..

Bref c'est épuisés qu'ils arrivèrent enfin à Bazas. Dao enchainant les sommeils récupérateurs et les conduites. Elle s'attachant à faire pour le mieux avec les enfants et les moyens du bord. Bien loin du voyage rêve au départ.

Starine, la soeur de zak, liée également par le secret, vint les rejoindre dans la ville, au grand étonnement de Gin. Elle était censée les attendre à Labrit. C'est une Starine tristounette et abattue que Gin retrouva à Bazas.

Imagine était fière de Starine. Elle connaissait son secret et savait que la jeune fille était une battante. Elle devait maintenant se démener toute seule avec son jeune fils philippe. Noct son mari ayant disparu de la circulation. La vie n'était pas assez dure comme ça, qu'il fallait que certains s'employent à en rajouter une couche. Comment peut-on abandonner femme et enfant, comme ça, du jour au lendemain. Cela dépassait Gin.

Abasourdie par les dernières nouvelles que Star lui donna, Gin n'en dormit pas de la nuit.

- LABRIT

Enfin la carriole entre dans la ville..Les enfants dorment, Dao conduit et les deux femmes ont déjà repris leurs chuchotements au chant du coq... qu'elles n'ont pas entendu d'ailleurs.


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Starine
[Labrit]


Après de nombreuses lieues entre Bordeaux où Starine avait rejoint ses amis et son village, les voilà qu'ils approchaient de la Gascogne.
L'aurore donnait de très jolies couleurs au ciel labritois. La carriole avançait doucement dans la ville, pour ne pas réveiller les habitants par le bruit des roues sur les cailloux.
Starine indiquait le chemin de sa chaumière à Daovarius, l'époux de son amie d'enfance qui les conduisait. Elle les avait fait passer par la forêt en leur commentant les diverses histoires qui lui étaient arrivées là en riant. Philippe n'était pas étranger à nombre de péripéties, elle tourna la tête et regarda tendrement son fils qui roupillait à poings fermés...

En fait, tous les enfants dormaient encore dans la charrette. Starine chuchota aux adultes qu'ils étaient enfin arrivés en pointant son index sur une très belle maison.

Ils ralentirent, puis s'arrêtèrent dans la cour où se trouvaient des stères de bois entassées les unes sur les autres. Tout en descendant de son siège, la brunette leur expliqua qu'ils avaient tout fait eux-même alors qu'elle était enceinte de son Philou d'amour. La maman saisit mollement son fils et le colla à elle. Elle s'approcha ensuite de la porte, sortit la clé de sa besace et l'introduisit dans la serrure.


Bienvenus à la maison! Nous voilà enfin à la maison, vous pourrez vous débarbouiller et vous reposer dans votre chambre. Je l'avais aménagée pour vous juste avant de partir.

Starine pénétra à l'intérieur et remarqua que rien n'avait changé, juste que de la poussière s'était déposée sur les meubles et sur le sol. Les chaises ne semblaient même pas avoir été bougées...
Elle poussa un grand soupir mais fit tout son possible pour ne rien faire paraitre devant les Bretons en visite. Elle leur fit un sourire de situation.


Hum... laissez vos affaires ici, je vais vous préparer de quoi nous restaurer. Si vous voulez, vous pouvez installer les enfants dans la chambre de Sisoue. Tu te souviens où elle se trouve, Gin ?

Mais avant d'aller dans la cuisine, elle alla coucher Philippe dans son lit pour qu'il puisse terminer sa nuit dans le confort qui lui était dû, tel un petit prince.. son petit prince!
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Daovarius


Enfin , doux soulagement que celui d'etre arrivé enfin a destination. Son sans une grimace il quitte le banc qui à pu accueillir son postérieur tout au long du mois passé.

Il détache les harnais de la jument, se souvient de sa promesse, sourit.

Il laisse Avel libre, elle n'ira de toute manière guère loin. Se retourne et suis Starine. Non sans glisser sa main dans celle de Gin.

Starine. Il ne la connaissait guère. Lui absorber par la route. Elles par leur bavardage. Lui harassé par le voyage, n'avait rien dis. Gin en avait besoin.

Il pose leur bagage a main, pénétrant dans la maisonnée. Il sourit, avec cette impression de déja vu. La pièce ressemblait par son arrangement a la maison de Zak, qui elle était immense

Il dépose un baiser dans la nuque de Gin, tendrement.

Je vais chercher les enfants Amour.

Il ressort l'aube pointe à peine. En fait il rechigne à les faire sortir des maintenant. Ils ont bien le droit de profiter encore de leurs rêves. et eux de leur tranquillité.
Voyage de noce falsifié, Bou disparue de la circulation, à lui de prendre en charge les trois enfants, à eux. A peine marié, déjà à la tête d'une grande famille.

D'ailleurs... il tâte la bourse à sa ceinture. Sourit.

Il referme les battant de la cariolle, Konn couché devant la porte, profitant de la chaleur des premiers rayons du soleil ne bouge pas. Mais le Setter au poil de feu suffirait a dissuader tout curieux, et prévenir qui de droit.

Il repasse devant, passe l'épée au coté, et siffle Avel, grimpe en selle.

Il devait bien y avoir un éleveur dans la région.
--Jean_pi


Il mène la bête récalcitrante. La v'la qui se met a tiré, les sabots planté dans le sable. Le vieil éleveurs menace de sa cravache l'étalon noir. Il en à dressé plus d'un, du cheval de labour au destrier. L'avait même dressé l’étalon d'un duc. Un nom bizarre... comme ces gens d'la haute toute façon, mais l’était fier le Jean Pi.

D'un geste brusque il attache le canasson a un lourd anneau de fonte, monté sur un vieux tronc de chêne taillé au burin et poli par le temps.

Du coin de l'oeil il apperçoit enfin un homme, pas tres grand, la peau légèrement buriné et halé. Il fronce le nez. V'la un gars de la mer. Il appréciait fort peu, ces gens. Fallait dire que lui et la flotte ca f'sait au moins 3 et des poussières.
La jument qui se dresse derrière lui en revanche l’intéresse fortement.

Il s'approche. Détails un peu la bête.

On voit peu d'betes comme ca dans l'coin. Une telle jugement dois valoir son poid en écus. J'vous en donne deux miles pièces.

Il passe la barrière et passe sa main sur l'encolure et le front proéminent. Sur que cette bete est un cheval de bataille, habitué a porter les lourdes armures. Peut d'armée francoise en possède par ailleurs.

z'etes Soldat ?

L'homme accoudé a présent à la barrière sourit.

On m'a conduit jusqu’à vous.Il parait que vous êtes le meilleur éleveur de la région. J'ai été soldat oui.

Le vieux fronce le nez. L'accent à coupé au couteau, un breton. Parait que les Basques et les breton sont de là même famille... m'ouai, ca reste un breton. Mais ca s'tenait, les breton avait eut une cavalerie. Il y 'a quelques années. Celui la devait faire des jeunots qui à présent sans l'sou revendait leur bete aux meilleurs prix. Canasson volé le plus souvent.

z'en voulez combien?

Elle n'est pas a vendre.

La sentence tombe, il voyait déjà a revendre la bête.

Je viens acheter.

Bonne nouvelle, va pouvoir faire des affaires le Jean_Pi, pense -t-il

Il me faut deux betes. Une jument, jeune et un étalon...

Houla, c'est que ca va vous coûtez cher m'on pt'it monsieur.

Le Kermabon, tique, il n'apprecit pas le "petit"

j'ai pu voir une jument non loin. Robe grise, jeune. Puis cet étalon ci m'interesse. Je n'ai dressé de cheveux depuis longtemps.
La jument est jeune, elle fera le prix. Le canasson non dressé. Je vous en donne mile piéces. Au plus.


Le vieux rit.

1000 piéces ? c'est ce que vaux une jeune jument jeune homme.

Le breton sourit.

1200 alors, avec une selle pour l'étalon.

Le vieux fronce le nez.

1500 , je ne peux descendre plus bas.

Le breton sourit et tire de sa poche une bourse bien remplit.

Les écus y sont.

Il passe la barrière, passe sa main sur l'encolure du jeune étalon. Max sera ravis. La jument il n'a aucun doute. Habille il siffle Avel, dénouant la longe.

L'atout imparable ! Il l'accroche au pommeau.

La jument, plus âgé et plus massive ne se laissera pas entraîné.

Il guide les deux montures hors de l'enclot, non sans que le jeune male ne se rebiffe aussitot repris par la jument au caractere breton.

les deux hommes parcourent quelques centaine de mètre, finissent leur transaction et c'est le sourire aux lèvres que le breton repars en direction de la ville proche...
Imagine
.
Dao ressort chercher les enfants. Starine redescend de la chambre où elle a couché son fils et Gin attend que ça se passe , affalée sur un fauteuil.
Pensive, elle parcourt du regard la pièce. Elle sourit doucement. Heureuse de se trouver enfin chez star mais plaisir quelque peu gâché
par l'absence de Noct. Elle la savait bien seule mais pas à ce point. Noct semblait avoir déserté sa famille. Impensable. Incroyable. Elle soupire.
A la vue de star, Gin se sort de ses pensées et se lève rapidement. Elle croisE ses bras et regarde en souriant la pièce du sol au plafond.


- La maison a bien changée, la dernière fois que je suis venue, Noct finissait de la faire. C'est une maison chaleureuse
maintenant, pleine de vie ..



Gin s'interrompit , réalisant que la conversation risquait de déraper sur l'absence de Noct. Elles en avaient assez parlé durant le voyage, elle ne
voulait pas remuer le couteau dans la plaie.


- J'attends que Dao revienne avec les petits pour monter dans les chambres. Je ne sais pas ce qu'il fait d'ailleurs, il doit avoir du mal à les
réveiller.



Tout en se dirigeant vers la fenêtre, elle lance à Star :

- Tu veux que je t'aide, Star ?

D'une main, elle écarte le rideau de la fenêtre et regarde la carriole qui est fermée. Le chien étant couché à l'entrée. Elle ne se laisse pas le temps d'y
réfléchir et se retourne vers Star.


- Ne te dérange pas, fais quelque chose de rapide. Personnellement je suis plus fatiguée qu'affamée...... Tu as prévu quelque
chose pour demain ? je me disais que s'il faisait beau, tu pourrais nous faire visiter. A moins que tu ais besoin que l'on t'aide ici ?
.


Gin pensa que peut être avec l'absence de l'homme de la maison, un coup de main serait peut-être appréciable.


- Ne te gêne pas, star, profite que tu as de la main d'oeuvre pas chère, ça nous occupera , on ne va pas rester sans rien faire à se faire nourrir ..



Gin se retourna d'un coup regarder par la fenêtre .


- Mais qu'est ce qu'il fait ? il est bien long pour les ramener, il ne s'est endormi lui aussi au moins ... on dirait que la carriole est fermée !!



Gin tourna sa tête vers Star en riant.


- Il n'y a plus le cheval ? .. je crois qu'il n'a pas supporté nos bavardages et qu'il s'est tout simplement tiré à grands galops .


..tssss Pas très judicieux ce genre de plaisanterie dans une telle situation, Gin se reprit , si toutefois on pouvait se reprendre une fois que les paroles
étaient lâchées.. elle garda son sourire pour ne pas attirer plus l'attention sur son malaise des fois que par un heureux hasard, il aurait échappé à
Star.


- enfin j'exagère toujours quand je parle.. si ça se trouve il est parti mais pas à grands galops ...

pfff laisse tomber, c'est pire ..
Gin s'accrocha plus que jamais à son sourire, tant pis, elle préfère encore passer pour une blonde qui n'a
conscience de RIEN ! Elle croisa le regard de star et ..qu'une seule solution lui vain à l'esprit..tire-toi toi aussi ! ...

- je vais voir ce que fait Dao, ce n'est pas possible de mettre autant de temps.


Elle se dirigea vers la porte, tournant le dos à Star, grimaça et ouvrit la porte d'un geste décidé.

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Starine
- Star tu veux que je t'aide ? dis-moi le !

Non, non, ne t'inquiète pas. je gère! Repose-toi un peu. Votre voyage a duré un peu trop longtemps, vous êtes épuisés Daovarius et toi..

Starine avait fouillé dans les placards pour trouver de quoi faire un repas consistant à ses invités, mais sans résultat. Ils étaient tristement vides. Seul restaient un pot de miel et une motte de beurre. On voyait bien que la maison était inhabitée depuis plusieurs jours...

Les enfants dormaient encore dans la carriole, personne n'avait voulu les déranger dans leur sommeil. Les adultes étaient installés dans la salle à vivre. La brunette alla chercher sa besace, l'ouvrit et en sortit une miche qui lui restait de son voyage. Elle la coupa en tranches et grilla le pain pour en faire des tartines.

Pour un petit-déjeuner ce sera suffisant pensa-t-elle.. Elle-même était fatiguée. Il lui tardait d'aller se coucher pour dormir un peu. Faut dire que les filles avaient du sommeil en retard. Les papotages étaient allés bon train et les nuits très courtes. On ne les refaisait pas... Il ne manquait que Sisoue et Zakarine et la demeure aurait ressemblée à un poulailler... comme le disait si bien l'époux de Gin...

Le lait bien chaud dans des tasses installées sur la table n'attendait que les affamés. L'hôtesse les appela. A tout moment, elle s'attendait à voir débarquer Noct, le gourmand, lui faisant un baiser dans le cou tout en regardant par dessus son épaule ce qu'elle préparait ... mais non! Personne ne la câlinait plus.. excepté la fois où...... Starine sortit de sa rêverie et se reprit très vite .


C'est prêt!!!


Elle cria de plus belle, pensant qu'elle ne l'avait pas entendue..

Houhou!!!!!! Qui a faim, vienne !!!!!
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Imagine
Gin jeta un coup d'oeil dehors. Personne ! La carriole était silencieuse, les enfants dormaient encore, alors que Star avait déjà fini en cuisine.


- C'est prêt!! ..........Houhou!!!!!! Qui a faim, vienne !!!!!

Gin retourna expliquer à Star.


- Je pensais plaisanter mais Dao est vraiment parti !! et les enfants dorment encore. Gin leva les yeux au ciel. C'est tout lui, tu crois qu'il me tient au courant de ce qu'il fait ? Il va me dire qu'il pensait me l'avoir dit... pfff il pense beaucoup, ça c'est certain, mais oublie que je ne lis pas dans ses pensées. Elle rejette un coup d'oeil dehors balayant les alentours... Gin se mit à rire, n'en revenant pas... mais tu sais qu'on a du vraiment le saouler ??? mince alors ! il est vraiment parti au galop !!!


Gin ferma doucement la porte, assez surprise quand même !

- et bien je crois qu'on va se faire un tête à tête en célibataires Star ! Tant pis pour lui, il mangera plus tard.
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Starine
- et bien je crois qu'on va se faire un tête à tête en célibataires Star ! Tant pis pour lui, il mangera plus tard.

Starine regardait Gin qui revenait en souriant. La brunette touillait doucement sa chope. L'odeur du lait chaud lui releva tout à coup le cœur. Elle partit en courant vers l'évier et vomit le peu qu'elle avait dans l'estomac.

Heu.. désolée.. je crois que tu vas manger seule. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, je ne me sens pas bien du tout!
Surement un truc que j'ai mangé hier et qui n'est pas bien passé..


Livide, tenant à peine sur ses jambes, elle alla s'asseoir sur une chaise en titubant tout en regardant son amie d'un air dubitatif.

Je.. je ne sais vraiment pas ce qu'il m'arrive...

Tout son corps tremblait. Starine se sentait très faible. Pour pouvoir rester avec Gin, elle dût se tenir à la table pour ne pas défaillir sur place.

Nous avons bien tous mangé la même chose, hier soir! Tu te sens bien, toi? Pas de malaise?
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Imagine
A peine installer à table, que star se lève précipitamment vomir dans l'évier. Gin la suivit du regard, surprise. Elle revint s'assoir pâle comme un linge.

- Heu.. désolée.. je crois que tu vas manger seule. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, je ne me sens pas bien du tout! Surement un truc que j'ai mangé hier et qui n'est pas bien passé..

Livide, tenant à peine sur ses jambes, elle alla s'asseoir sur une chaise en titubant.

Je.. je ne sais vraiment pas ce qu'il m'arrive...

Gin se leva l'aider et lui tint la chaise.

- Houlà, ça ne va pas mieux ?

Tout son corps tremblait. Starine se sentait très faible. Pour pouvoir rester avec Gin, elle dût se tenir à la table pour ne pas défaillir sur place.


Nous avons bien tous mangé la même chose, hier soir! Tu te sens bien, toi? Pas de malaise?


- Non, aucun. Ca te passe star ? tu ne veux pas t'allonger ? Attends je vais te chercher un verre d'eau ..

Gin revint avec un verre d'eau dans lequel elle a dilué une cuillère de miel et l'avança devant les lèvres de Star.

- Tiens ça va te faire du bien.. bois ... tu me fais peur , tu es blanche. Allez, bois, j'ai mis du miel dedans, ça va te remonter un peu.*

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Starine
Starine but lentement le verre d'eau aromatisé au miel que Gin lui avait gentiment préparé.
Sa tête tournait encore un peu, mais ça allait un peu mieux. Son malaise s'estompait peu à peu.


C'est surement le manque de sommeil.. Je crois que je vais aller me coucher. Je mangerai à mon réveil, c'est préférable pour mon estomac !

Voyant le regard affolé de son amie, elle rajouta en souriant doucement:

Le malaise n'était que passager, ne t'inquiète pas.. merci Gin!

Elle prit appui sur la table pour se relever, prit une bonne inspiration et commença à se diriger vers sa chambre.

Mais fais comme chez toi! Mange et vas te reposer, tu dois être fatiguée toi aussi...

Starine trainait des pieds en marchant, elle devait se tenir contre le mur pour ne pas tomber. Elle se demandait encore ce qui pouvait bien la rendre malade comme ça..
On pouvait entendre les gargouillis de son ventre.. Au passage, elle se saisit d'un seau qu'elle placerait au pied de son lit, juste au cas où...

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