[RP] Et voilà pourquoi on traverse les royaumes !

Soudain le sourire narquois du rouquin se transforme en une expression de surprise totale. Blanca a à peine le temps de se retourner pour voir Raoul se précipiter sur eux avec une bassine clapotante et...

Splaaaaaaaaash!

Un liquide verdâtre, noirâtre, brunâtre jaillit sur eux, particulièrement sur Mumia qui en est aspergé de la tête aux pieds. Blanca regarde son rat des champs avec une mine stupéfaite puis voyant son air satisfait court se réfugier dans ses bras.

Raoullll! Notre sauveur à tous! Heureusement que tu es là! Parce que si il y avait vraiment eu un feu, j'aurais eu le temps de roussir comme Mumia au vu du temps qu'il leur faut pour réagir!

Tout en lui parlant elle passe ses bras autour de sa taille et le serre contre elle avec admiration. Puis, se souvenant soudain du bébé dans son ventre, elle le relâche avec un "oh!" et éloigne à regret son corps du sien.

Mais ce qui suit la surprend plus encore. Hermine, enroulée dans son drap maculé du liquide suspicieux, saute à terre des bras de Scorpon et file comme une flèche vers sa chambre, le visage rouge de honte. Pourtant Hermine n'est pas femme à se sentir honteuse facilement. Blanca fronce les sourcils et la suit des yeux en se demandant quelle mouche a bien pu la piquer.

Bon, maintenant que tout le monde est debout... je suppose que tu voulais nous emmener quelque part, Mumia? dit-elle en apercevant les emplettes de Mum posées à l'écart et ayant miraculeusement échappé à la douche infligée par Raoul.

Elle pose ses yeux sur le rouquin, dégoulinant de partout puis sur sa propre nuisette tâchetée de gouttes noires. Seule Ober aura échappé au massacre. Tiens d'ailleurs elle est toujours au lit cette ronchonneuse, Mumia ferait bien d'aller la réveiller avec un peu plus de douceur et de câlins si il veut la faire bouger hors de son lit.

Blanca sourit et prenant Raoul par la main, l'entraîne vers leur chambrée.

Bon... je crois qu'on ferait mieux d'aller se mettre dans une tenue plus adaptée à une ballade au bord de mer. Viens, mon rat.
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Splachhhhhhhhhh ! et m.erde ! quel est le con qui...ah ben Raoul...qui d'autre ? il voyait un sourire se dessiner sur le visage du comtois tandis que lui pestait, grommelait et ronchonnait.

Bon avouons le, il l'avait bien cherché. Il les laisse quelques minutes seuls, espérant qu'ils n'allaient pas en profiter pour se recoucher.


Ne bougez pas, j'arrive de suite !

Le temps de se changer puis de se glisser dans les draps encore chauds de leur sommeil et de réveiller, à force de baisers tendres et de câlins, sa blonde compagne encore dans les bras d'un certain Morphée auquel il casserait bien la gueule un de ces 4 quand même, vu qu'il trouve qu'il passe un peu trop de temps avec sa blonde...
Le temps qu'elle se prépare, retour vers les autres.

La Bretagne, ça me magne...non pardon, ça se gagne. L'avenir appartenant à ceux qui se lèvent tôt, il nous appartient en plein !
La Pointe du Raz ça se mérite. Donc petite balade matinale, mais croyez moi ça en vaut la chandelle !
Départ dans 5 minutes !!!
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[quelques (longues) heures plus tard]

La chandelle. Qui, avec le vent qui souffle ici vacillerait rapidement au point de s'éteindre. Mon dieu ! un vent à décorner les cocus. Aucune corne ne vole dans les parage ? c'est bon, l'honneur des mâles présents est sauf.

L'océan, sur la ligne d'horizon, se mêle au bleu du ciel, sorte de fusion irréelle des éléments. Ils approchent de leur but. D'ailleurs le vent. D'ailleurs les embruns. Ca sent terriblement bon. Plus que quelques kilomètres...

[Ces quelques (putains) de kilomètre plus tard]

Le voilà le Graal, le but ultime de leur voyage. Voir la pointe...et mourir. Vraiment ? et bien en se rapprochant de plus en plus de la falaise, il faut bien avouer que l'idée lui traverse, un bref instant, l'esprit. Ce serait si simple, si facile. Trois pas d'élan. Le saut de l'ange. Il se dit que ce serait une belle mort, une sorte de boucle bouclée.

Pour le moment il ferme les yeux et respire à fond, ses poumons s'emplissant d'iode et d'oxygène. Il ouvre doucement les paupières sur ce si merveilleux spectacle...



L'océan majestueux, qui se fracasse contre des falaises qu'il a façonnées au fil des siècles, la lande verdoyante...s'il ne veut garder qu'une image de Bretagne, ce sera celle-là...
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Après toutes ces émotions matinales, le petit groupe se met donc en route vers cette fameuse Pointe du Raz.

Le chemin pour l'atteindre est escarpé et Blanca se fait quelques frayeurs en sentant son pied glisser sur une pierre mouillée. En plus voilà qu'elle se découvre une tendance au vertige depuis qu'elle est enceinte. Chose étrange que ce petit être qui bouleverse tant de choses dans son corps et sa tête.

Les yeux plissés et concentrés, regard tourné vers le sol et vers ses pieds, elle grimpe donc derrière ses amis, en essayant d'oublier qu'ils ne font que monter, monter et que devant eux se dressera bientôt le vide.

Et soudain une bourrasque lui fait comprendre qu'ils sont au bout de la falaise, au sommet de la pointe, à la fin de la terre... Blanca lève les yeux sur la splendide vue qui s'offre à elle. Son coeur bat la chamade et sa tête tourne légèrement. Elle cherche à tâtons un bras auquel se raccrocher, vacille sur ses jambes jusqu'à ce que quelqu'un la rattrape et la stabilise, heureusement.

Un tel spectacle ne peut même pas être décrit par des mots. De toute façon ils s'envoleraient bien vite dans le vent qui leur fouettent à tous le visage et contre lequel ils doivent lutter pour tenir debout, face à la mer. Chacun reste donc silencieux, presqu'en extase devant ce paysage. Et Blanca en oublie son vertige, pour savourer ce moment partagé religieusement avec ses amis.

Bon, qui a faim?

Ben oui, toutes ces émotions ça creuse. Et ils n'ont pas encore cassé la croûte depuis ce matin.
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jusqu au dernier moment ,il avait espéré que sa corvinus ou les autres se dégonfleraient pour faire cette fichu balade . mais non ils étaient tous la frétillant et heureux ces couillons . jusqu ici le raoul avait trouvé les paysages bretons plutôt laid ,il voyait pas pourquoi ca changerait et qu il devrait les suivre .ca serai juste un endroit misérable de plus .mais bon depuis qu il avait engrossé la corvinus il ne voulait plus la laisser partir seule et c est en grommelant qu il les suivi.

le voila donc engagé sur un sentier escarpé ,les alentours n etaient qu herbe rase et pierraille .pas de quoi fouetter un chat quoi et pourtant il avait le plus beau des spectacles sous les yeux. suivant la corvinus ,il avait sa croupe juste sous le nez . elle avait pris des hanches la bougresse mais cela ne gachait en rien la magnificence de ses courbes qu elle faisait chalouper de droite a gauche . le sentier etait tout tracé il n avait qu a suivre cette cible.

tout a coup ils surgirent sur le dernier petit plateau devant l immencité de l océan .le vent soufflait en rafale et une d entre elle souleva le tablier de raoul devant son visage. il se débâtait avec celui ci""mortecouille de @@??;;@@ de vent de @@??§?" quand enfin il reussi a le rabattre il n etait qu a quelques centimetre du précipice . stoique il fit quelques pas en arriere . il jeta un coup d oeil rapide au panorama et se retourna vers la corvinus qui venait de demander si quelqu un avait faim.


pfffffffff c est ca la pointe du rat.ben dis donc un cailloux avec de l eau en bas. me sortir du pieux pour ca? c est presque criminel . je t en ferai voir une autre pointe du rat ma grosse qui vaut largement plus le coup d oeil. bon on graille vite fait hein parce que je compte pas m éterniser ici .y a rien a voir
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