--Camarde
Le front fripé de Ernest Granjolin, dit la Camarde se plissa une fois de plus tandis que ses dents déchaussées se serraient de rage.
Son poignet filiforme trembla devant la pression lente et impassible de l'énorme bras de son adversaire...
Le bandit leva alors ses yeux vers son adversaire plus vigoureux pour tenter de percer à jour sa stratégie. Il croisa le regard bovin et légèrement strabique du gigantesque bossu dont la lèvre tordue pendait légèrement laissant apparaître sa bouche ouverte....
Il rusait, c'était sur...Derrière cet air stupide se cachait un véritable stratège du bras de fer...
Ses yeux...les siens...Ses yeux...Bon sang...Un filet de bave naquit sur les lèvres du puissant bossu et heurta la table. La Camarde ouvrit la bouche et sentit son bras se tordre sous l'impact...Il avait encore perdu...
- Bon dieu Adonis comment tu fais ? explosa Grandjolin.
Comment était il possible que lui, La Camarde, bandit réputé en Terre Bourguignonne, vainqueur du siège de Dijon, détrousseur de légende, perde fasse à ce demi-humain ridicule et tordu, à l'intellect aussi développé qu'un bulot frappé de débilité légère ?
- Guaurr. répondit l'être difforme en haussant les épaules, magnanime
- C'est bon, tu l'as gagné ton lait de chèvre... répliqua la Camarde en haussant ses maigres épaules....
Furieux il se rassit à la table d'à coté seul, jetant de temps à autre un regard méprisant en direction d'Adonis qui lapait bruyament son breuvage...
Par les putains d'Aristote, pourquoi avait il quitté la Bourgogne pour ce bourbier puant qu'était le Limousin ?
Son poignet filiforme trembla devant la pression lente et impassible de l'énorme bras de son adversaire...
Le bandit leva alors ses yeux vers son adversaire plus vigoureux pour tenter de percer à jour sa stratégie. Il croisa le regard bovin et légèrement strabique du gigantesque bossu dont la lèvre tordue pendait légèrement laissant apparaître sa bouche ouverte....
Il rusait, c'était sur...Derrière cet air stupide se cachait un véritable stratège du bras de fer...
Ses yeux...les siens...Ses yeux...Bon sang...Un filet de bave naquit sur les lèvres du puissant bossu et heurta la table. La Camarde ouvrit la bouche et sentit son bras se tordre sous l'impact...Il avait encore perdu...
- Bon dieu Adonis comment tu fais ? explosa Grandjolin.
Comment était il possible que lui, La Camarde, bandit réputé en Terre Bourguignonne, vainqueur du siège de Dijon, détrousseur de légende, perde fasse à ce demi-humain ridicule et tordu, à l'intellect aussi développé qu'un bulot frappé de débilité légère ?
- Guaurr. répondit l'être difforme en haussant les épaules, magnanime
- C'est bon, tu l'as gagné ton lait de chèvre... répliqua la Camarde en haussant ses maigres épaules....
Furieux il se rassit à la table d'à coté seul, jetant de temps à autre un regard méprisant en direction d'Adonis qui lapait bruyament son breuvage...
Par les putains d'Aristote, pourquoi avait il quitté la Bourgogne pour ce bourbier puant qu'était le Limousin ?