Juleslevagabond
La Source du trou béant... Enfin
S'ils lancent l'assaut on est fichus...La seule chose qui nous reste, ce sont les grognasses, sauf vot' respect...Si ces emplumés respectent leurs principes, ils prendront pas le risque qu'on leur coupe le cou...Faut qu'on tente une sortie...
Il n'en fallut pas plus pour le jeune homme, qui pour une fois parla franchement à la Camarde
Oui... Si les nobles du Limousin sont assez idiots pour mettre en danger leurs semblables et/ou leurs aimées pour leur propre "honneur", comme tu dis ils ne souhaitent sûrement pas leur mort...
Du moins il l'espérait, sinon le Limousin n'avait vraiment que trop changé.
Ils souhaitent s'accaparer du "prestige" de notre emprisonnement et jugement. Peuh...
Il détourna la tête, honteux d'avoir cru en ce comté et d'avoir donné de sa vie pour le protéger, il serra les dents pour expier la rage avant de se retourner vers le squelettique. Son regard se fît d'autant plus dur tandis qu'il lui expliqua la suite et peut être fin de leur coopération :
Tu tenteras la sortie je m'occuperais de tes arrières, si tu as un otage ils ne tenteront rien, et le temps de la secourir tu seras assez loin pour couler quelques jours paisibles avec cet argent... Que j'espère ils ont... Sinon il y aura plus d'une tombe ce soir. Dis à ton acolyte de prendre les chevaux pour vous deux, je saurais négocier et gagner du temps. Prends la Boesnière, je m'occupes de la Malemort... Débrouilles-toi comme tu veux pour réveiller la rousse quelques temps, je l'ai un peu drogué.
Le choix de la femme n'était pas dû au hasard, il se doutait bien du premier choix du Baron : la sauver ; du moins il continuait à l'espérer. Perdu dans ses pensées, il laissa la Camarde ordonner à Adonis puis s'empara vivement de la jeune brune avant de rabattre son capuchon.
Peur de la découverte de son identité ? Oh non, il ne voulait la montrer qu'à une unique personne, car il était clair que le Baron ne serait pas seul... Le bossu ne mentirait pas.
Couteau sous la gorge, humectant contre son gré les cheveux filasses de la Malemort il lui susurra :
Ton aimé arrive enfin... On va voir si ta vie sera écourtée par mes soins ou non... Remercie moi, tu ne souffriras que quelques secondes moralement quand il t'aura dit la vérité fatale du moins. Avance et ne fais pas l'imbécile... Sinon LUI souffrira de te perdre. Et crois moi que je n'aurais aucun scrupule Malemort, haïs moi autant que tu le souhaites ce n'est que le juste revers de la médaille du Baron.
Ils s'avancèrent doucement, les femmes trop épuisées par leurs futiles fuites respectives. Lui sentait plutôt la rage le submerger, enfin il allait le rencontrer... Non plus en haut de ces murailles lors de la révolte Limousine contre Dragonet mais face à face, prêt à en découdre. Cette chance serait la seule à venir... Et il n'allait pas la rater. Il allait payer.
Quelques minutes plus tard, il le vît arriver, rictus au visage. Combien de fois il avait rêvé de ce moment... Combien de temps avait-il planifié ce plan trop audacieux... Combien de fois s'était-il entrainé...
Enfin la source de son trou béant, celui qui le rongeait depuis trop longtemps, était devant lui, bien accompagné. Sous son capuchon troué à peine par la lame d'Ewaele sur le côté, ne laissant qu'une faible découverte de sa cicatrice en croix, il souriait, narquoisement.
Bien bien bien... Juste à l'heure Baron... Et bien suivi à ce que je vois... Sa "Grandeur" de Brassac. Comme c'est touchant de voir que les nobles Limousin ont encore du cur pour leurs proches...
L'ambiance était lourde, l'ennemi semblait être de même nombre à ses yeux... Mais il en était tout le contraire, son instinct lui le ressentait depuis le rapport d'Adonis.
Mille écus c'est ce que nous avions prévu mon baron. Mille écus pour deux précieuses vies, autant pour votre privée que pour le Comté tout entier. J'espère que votre honneur est loin derrière vous deux sinon vous aurez le droit aux premiers rangs du spectacle... L'argent d'abord et vous aurez vos femmes. Pas d'argent et le sang sera versé devant vos yeux et nos morts seront vraiment futiles face à votre échec cuisant. Une garde avec vous et la même chose arrivera... Vos engagements ne tiennent qu'à un fil...
Il ricana, aussi bien réellement qu'en son for intérieur, des pensées s'entrecroisant. "Alors Baron, penaud de ne pas pouvoir faire autrement ? Désabusé de ne pas pouvoir faire intervenir votre garde rapprochée ?
Qu'allez-vous faire Baron, jouer une dernière fois avec la vie ou bien être raisonnable..."
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S'ils lancent l'assaut on est fichus...La seule chose qui nous reste, ce sont les grognasses, sauf vot' respect...Si ces emplumés respectent leurs principes, ils prendront pas le risque qu'on leur coupe le cou...Faut qu'on tente une sortie...
Il n'en fallut pas plus pour le jeune homme, qui pour une fois parla franchement à la Camarde
Oui... Si les nobles du Limousin sont assez idiots pour mettre en danger leurs semblables et/ou leurs aimées pour leur propre "honneur", comme tu dis ils ne souhaitent sûrement pas leur mort...
Du moins il l'espérait, sinon le Limousin n'avait vraiment que trop changé.
Ils souhaitent s'accaparer du "prestige" de notre emprisonnement et jugement. Peuh...
Il détourna la tête, honteux d'avoir cru en ce comté et d'avoir donné de sa vie pour le protéger, il serra les dents pour expier la rage avant de se retourner vers le squelettique. Son regard se fît d'autant plus dur tandis qu'il lui expliqua la suite et peut être fin de leur coopération :
Tu tenteras la sortie je m'occuperais de tes arrières, si tu as un otage ils ne tenteront rien, et le temps de la secourir tu seras assez loin pour couler quelques jours paisibles avec cet argent... Que j'espère ils ont... Sinon il y aura plus d'une tombe ce soir. Dis à ton acolyte de prendre les chevaux pour vous deux, je saurais négocier et gagner du temps. Prends la Boesnière, je m'occupes de la Malemort... Débrouilles-toi comme tu veux pour réveiller la rousse quelques temps, je l'ai un peu drogué.
Le choix de la femme n'était pas dû au hasard, il se doutait bien du premier choix du Baron : la sauver ; du moins il continuait à l'espérer. Perdu dans ses pensées, il laissa la Camarde ordonner à Adonis puis s'empara vivement de la jeune brune avant de rabattre son capuchon.
Peur de la découverte de son identité ? Oh non, il ne voulait la montrer qu'à une unique personne, car il était clair que le Baron ne serait pas seul... Le bossu ne mentirait pas.
Couteau sous la gorge, humectant contre son gré les cheveux filasses de la Malemort il lui susurra :
Ton aimé arrive enfin... On va voir si ta vie sera écourtée par mes soins ou non... Remercie moi, tu ne souffriras que quelques secondes moralement quand il t'aura dit la vérité fatale du moins. Avance et ne fais pas l'imbécile... Sinon LUI souffrira de te perdre. Et crois moi que je n'aurais aucun scrupule Malemort, haïs moi autant que tu le souhaites ce n'est que le juste revers de la médaille du Baron.
Ils s'avancèrent doucement, les femmes trop épuisées par leurs futiles fuites respectives. Lui sentait plutôt la rage le submerger, enfin il allait le rencontrer... Non plus en haut de ces murailles lors de la révolte Limousine contre Dragonet mais face à face, prêt à en découdre. Cette chance serait la seule à venir... Et il n'allait pas la rater. Il allait payer.
Quelques minutes plus tard, il le vît arriver, rictus au visage. Combien de fois il avait rêvé de ce moment... Combien de temps avait-il planifié ce plan trop audacieux... Combien de fois s'était-il entrainé...
Enfin la source de son trou béant, celui qui le rongeait depuis trop longtemps, était devant lui, bien accompagné. Sous son capuchon troué à peine par la lame d'Ewaele sur le côté, ne laissant qu'une faible découverte de sa cicatrice en croix, il souriait, narquoisement.
Bien bien bien... Juste à l'heure Baron... Et bien suivi à ce que je vois... Sa "Grandeur" de Brassac. Comme c'est touchant de voir que les nobles Limousin ont encore du cur pour leurs proches...
L'ambiance était lourde, l'ennemi semblait être de même nombre à ses yeux... Mais il en était tout le contraire, son instinct lui le ressentait depuis le rapport d'Adonis.
Mille écus c'est ce que nous avions prévu mon baron. Mille écus pour deux précieuses vies, autant pour votre privée que pour le Comté tout entier. J'espère que votre honneur est loin derrière vous deux sinon vous aurez le droit aux premiers rangs du spectacle... L'argent d'abord et vous aurez vos femmes. Pas d'argent et le sang sera versé devant vos yeux et nos morts seront vraiment futiles face à votre échec cuisant. Une garde avec vous et la même chose arrivera... Vos engagements ne tiennent qu'à un fil...
Il ricana, aussi bien réellement qu'en son for intérieur, des pensées s'entrecroisant. "Alors Baron, penaud de ne pas pouvoir faire autrement ? Désabusé de ne pas pouvoir faire intervenir votre garde rapprochée ?
Qu'allez-vous faire Baron, jouer une dernière fois avec la vie ou bien être raisonnable..."
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