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[RP] La Résolution

Juleslevagabond
La Source du trou béant... Enfin


S'ils lancent l'assaut on est fichus...La seule chose qui nous reste, ce sont les grognasses, sauf vot' respect...Si ces emplumés respectent leurs principes, ils prendront pas le risque qu'on leur coupe le cou...Faut qu'on tente une sortie...

Il n'en fallut pas plus pour le jeune homme, qui pour une fois parla franchement à la Camarde

Oui... Si les nobles du Limousin sont assez idiots pour mettre en danger leurs semblables et/ou leurs aimées pour leur propre "honneur", comme tu dis ils ne souhaitent sûrement pas leur mort...


Du moins il l'espérait, sinon le Limousin n'avait vraiment que trop changé.

Ils souhaitent s'accaparer du "prestige" de notre emprisonnement et jugement. Peuh...

Il détourna la tête, honteux d'avoir cru en ce comté et d'avoir donné de sa vie pour le protéger, il serra les dents pour expier la rage avant de se retourner vers le squelettique. Son regard se fît d'autant plus dur tandis qu'il lui expliqua la suite et peut être fin de leur coopération :

Tu tenteras la sortie je m'occuperais de tes arrières, si tu as un otage ils ne tenteront rien, et le temps de la secourir tu seras assez loin pour couler quelques jours paisibles avec cet argent... Que j'espère ils ont... Sinon il y aura plus d'une tombe ce soir. Dis à ton acolyte de prendre les chevaux pour vous deux, je saurais négocier et gagner du temps. Prends la Boesnière, je m'occupes de la Malemort... Débrouilles-toi comme tu veux pour réveiller la rousse quelques temps, je l'ai un peu drogué.

Le choix de la femme n'était pas dû au hasard, il se doutait bien du premier choix du Baron : la sauver ; du moins il continuait à l'espérer. Perdu dans ses pensées, il laissa la Camarde ordonner à Adonis puis s'empara vivement de la jeune brune avant de rabattre son capuchon.
Peur de la découverte de son identité ? Oh non, il ne voulait la montrer qu'à une unique personne, car il était clair que le Baron ne serait pas seul... Le bossu ne mentirait pas.


Couteau sous la gorge, humectant contre son gré les cheveux filasses de la Malemort il lui susurra :

Ton aimé arrive enfin... On va voir si ta vie sera écourtée par mes soins ou non... Remercie moi, tu ne souffriras que quelques secondes moralement quand il t'aura dit la vérité fatale du moins. Avance et ne fais pas l'imbécile... Sinon LUI souffrira de te perdre. Et crois moi que je n'aurais aucun scrupule Malemort, haïs moi autant que tu le souhaites ce n'est que le juste revers de la médaille du Baron.

Ils s'avancèrent doucement, les femmes trop épuisées par leurs futiles fuites respectives. Lui sentait plutôt la rage le submerger, enfin il allait le rencontrer... Non plus en haut de ces murailles lors de la révolte Limousine contre Dragonet mais face à face, prêt à en découdre. Cette chance serait la seule à venir... Et il n'allait pas la rater. Il allait payer.


Quelques minutes plus tard, il le vît arriver, rictus au visage. Combien de fois il avait rêvé de ce moment... Combien de temps avait-il planifié ce plan trop audacieux... Combien de fois s'était-il entrainé...

Enfin la source de son trou béant, celui qui le rongeait depuis trop longtemps, était devant lui, bien accompagné. Sous son capuchon troué à peine par la lame d'Ewaele sur le côté, ne laissant qu'une faible découverte de sa cicatrice en croix, il souriait, narquoisement.


Bien bien bien... Juste à l'heure Baron... Et bien suivi à ce que je vois... Sa "Grandeur" de Brassac. Comme c'est touchant de voir que les nobles Limousin ont encore du cœur pour leurs proches...

L'ambiance était lourde, l'ennemi semblait être de même nombre à ses yeux... Mais il en était tout le contraire, son instinct lui le ressentait depuis le rapport d'Adonis.

Mille écus c'est ce que nous avions prévu mon baron. Mille écus pour deux précieuses vies, autant pour votre privée que pour le Comté tout entier. J'espère que votre honneur est loin derrière vous deux sinon vous aurez le droit aux premiers rangs du spectacle... L'argent d'abord et vous aurez vos femmes. Pas d'argent et le sang sera versé devant vos yeux et nos morts seront vraiment futiles face à votre échec cuisant. Une garde avec vous et la même chose arrivera... Vos engagements ne tiennent qu'à un fil...

Il ricana, aussi bien réellement qu'en son for intérieur, des pensées s'entrecroisant. "Alors Baron, penaud de ne pas pouvoir faire autrement ? Désabusé de ne pas pouvoir faire intervenir votre garde rapprochée ?
Qu'allez-vous faire Baron, jouer une dernière fois avec la vie ou bien être raisonnable..."

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--Shiska


[Vers la chapelle... Un loup a l'affut!]

Rendez vous pris, voyage fait sans encombre, pas un mot à ses camarades. Le lieutenant n'avait pas montré le moindre signe de soutien ou de compassion. Sa vieille cape noire et trouée couvrant tout son corps, de sa tête à ses chevilles. Une espère d'ombre un peu morbide aux jeunes paysans vu sur le chemin. Ses yeux gris semblaient fixés sur un point à l'horizon, le visage fermé. Tout le monde savait ce qu'ils avaient à faire. Pas besoin de faire de longs discours, pas besoin de rassurer ou de mentir. Ce sont tous des professionnels dans leur domaine et leur domaine c'est pas les oeuvres de charité... Que se soit par maladie, par règlement de compte, par vie dépravée, par conflit ou par erreur la mort fait parti de leur travail. Ceci est une mission, chacun fait son travail au mieux et advienne que pourra.

Lui est déjà loin de tout ça. Personne ne peut voir le soupçon de sourire qui perle sur les bordures de ses lèvres. Une chasse à l'homme... ça faisait longtemps. Surprendre la cible, lui voler ce qu'elle garde précieusement et le ramener en bon état au point de départ. Fin de l'histoire. Pas d'état d'âme ça évite les complications...

Les chevaux sont laissés assez loin du lieu de rendez vous. Chacun met pied à terre et s'engouffre dans la pénombre. Murs délabrés de la chapelle en vue, Shiska se faufile pour couvrir l'autre côté du bâtiment. Des bruits de pas se font entendre derrière eux. Dans un réflexe le chasseur se fixe en agrippant une de ses dagues avant de se retourner vers l'origine du bruit, des yeux de bête cherchant l'ennemi en pointant son arme.

Visage connu, fausse alerte. Son échine se laisse retomber doucement alors qu'il soupire sans un bruit. Fifi rejoint la fine équipe, la belle affaire... Pas de changement de plan en vue c'est le principal. Plus on est de fous, plus y'a de vie. Enfin en théorie. En pratique ça se résume souvent à plus de vie à surveiller. Mais ça c'est sûrement pas ses oignons. Les formes de ses camarades en point de mire, un autre point de vu des murs de la sainte chapelle. Y'a plus qu'a admirer le paysage comme une feuille sur le sol. Au moindre signe des otages on fait son travail. Facile non?
Alienaure
Un bossu en chien de garde, des fois qu'elle aurait encore la bonne idée d'alerter quelqu'un. Sa mère lui avait dit plusieurs fois qu'elle n'était pas courageuse, mais téméraire. Et que la nuance lui viendrait avec l'âge et la raison. La gifle du "sans-nez" la lui avait inculquée.Le goût du sang de la lèvre fendue lui avait insidieusement appris à ne pas jouer au plus malin avec ce genre de personnes.
Alors, quand le simplet l'avait saisie sur son épaule, tel un fagot de bois, elle n'avait rien dit, rien f ait, rien tenté. Juste en espérant qu'il se contente de la regarder comme un morceau de viande.
Puis elle avait retrouvé Ewaele, que l'autre homme avait aussi amochée. Et elle semblait calme, endormie. Le sommeil... Pourquoi ne pas s'y laisser aller? Son corps commençait à faiblir. Ses yeux la brûlaient, son esprit commençait à partir...
Sauf qu'il en avait été décidé autrement... Une main la saisit vivement au bras pour la relever.
Jules la fixait avec un sourire carn... Jules?! Jules comme Jules le maire de Ventadour qui lui vendait le poisson pour la mairie?! Mais pourquoi? Que lui avait-elle fait? Quel intérêt avait-il à l'enlever?


Ton aimé arrive enfin... On va voir si ta vie sera écourtée par mes soins ou non... Remercie moi, tu ne souffriras que quelques secondes moralement quand il t'aura dit la vérité fatale du moins. Avance et ne fais pas l'imbécile... Sinon LUI souffrira de te perdre. Et crois moi que je n'aurais aucun scrupule Malemort, haïs moi autant que tu le souhaites ce n'est que le juste revers de la médaille du Baron.

La tête emplie de questions, le couteau appuyant sur sa gorge, il la poussa devant lui jusqu'à ce que des ombres approchent.
Et soudain, son cœur s'emballa. Il était venu. Il avait répondu à l'appel et venait la chercher.
Peu lui importait la fatigue, ses jambes tremblantes, la douleur lancinante de son oreille coupée ou celle de sa cheville entaillée.


Trokinas...
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Nicotortue
Alors qu'il arrivaient aux abords immédiats de la chapelle, un homme encapuchonné en sortit, tenant Aliénaure contre lui, un couteau sous la gorge. Le Comte eut un sursaut de surprise, ne sachant pas sa jeune cousine dans le même piège qu'Ewaele. Une étincelle de fureur traversa brièvement son regard, avant d'être soigneusement éteinte et dissimulée sous un regard de glace. Si Aliénaure était visible, Ewa, elle, par contre, restait invisible. Où était-elle ? Le Comte sentit une angoisse lui étreindre le coeur, à la pensée qu'il était déjà trop tard et qu'il ne se trouvait que devant l'inéluctable. Pourtant, au fond de son coeur, une flamme minuscule continuait à entretenir un mince et ténu espoir.

Le ravisseur prit la parole, annonçant ses conditions. Les 1 000 écus de la rançon. Bien sûr qu'ils ne les avaient pas ! On ne traitait pas avec des gueux dans son genre. D'ailleurs, soit cet homme était un parfait imbécile, soit il se souciait peu de sa rançon et visait autre chose. 1 000 écus ? Certes, cette somme pouvait sembler rondelette mais, en y réfléchissant, elle n'était que dérisoire vues les 2 personnes en sa possession. Il aurait pu en demander bien davantage. Fronçant les sourcils, le Comte chercha à deviner quelles pouvaient être les intentions réelles du kidnappeur mais il dut renoncer, incapable d'en saisir la moindre piste. D'ailleurs, sans savoir de qui il s'agissait, c'était plutôt difficile.
Il ne réagit pas plus à l'ironie mordante du "Grandeur", c'était parfaitement inutile et il était logique, au vu de la situation, que l'homme essayât de les insulter et de leur faire commettre un faux pas. C'était bien mal les connaître. Ils avaient prouvé tous deux à maintes reprises qu'ils savaient conserver leur sang-froid.

Finalement, même si l'homme ne s'adressait pas à lui, le Comte prit la parole, sèchement, la voix emplie de mépris.


Où est la Comtesse de Laroche-Aymon ? Je ne la vois pas ici. Il est hors de question que je paye le moindre écu tant que je n'aurais pas la certitude qu'elle est en vie et bien portante. Je ne me fie aucunement à la parole d'un misérable de votre espèce. L'engagement doit être réciproque !
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--Trokinas



Le Baron était devant les ravisseurs. Sa main était posée sur la garde de son épée, calmement. Il ne montrait pas le maelstrom de sentiments qui l'habitait et pour cause : il ne ressentait rien. Un homme peut éprouver de la douleur jusqu'à un certain point. Trokinas avait dépassé ce moment depuis longtemps. Il ne restait donc plus que de la ranc?ur et de la pitié face à cet homme qui en était arrivé à de telles extrémités.

Toute cette histoire n'était que l'aboutissement de quelque chose de plus gros, son instinct le lui disait. Il était arrivé avant le Comte à la même conclusion : cela n'était pas une simple affaire de rançon, il y avait autre chose. Il n'avait aucun mérite, vu que le Baron avait plus de données en main que le Comte. Trokinas portait les 1000 écus en question. Il les laissa choir à ses pieds, et planta son regard dans le noir qui recouvrait le capuchon, là où devaient se trouver approximativement les yeux de son interlocuteur.

Le Baron sentit le sursaut lorsque Nicotortue prit conscience que sa cousine aussi était en possession des ravisseurs. Mais il ne réagit pas, il était en train d'essayer d'échafauder des plans pour atteindre ses objectifs : faire libérer les otages et surtout se débarrasser du Comte. Vu ce que le Baron avait prévu de faire, il ne pouvait pas s'empêtrer dans l'éthique et la moral que le Comte risquait de lui servir. La diversion lancée par la phrase de Brassac lui donna juste le temps nécessaire.

Il prit alors la parole, mais à priori, ce qui sortit de sa bouche ne fut pas exactement ce que le ravisseur avait prévu.


Vous êtes pathétique.

Le Baron laissa quelques secondes au cerveau de l'homme en face de lui pour assimiler le changement de ton.

Nous savons vous et moi que cette histoire n'est pas une affaire d'argent. Vous cachez votre visage, donc j'en conclue que vous êtes une personnalité connue, et que je vous connais sinon pourquoi vous cachez? Donc vous êtes une de mes connaissances. Or je ne connais personne capable de faire ce que vous venez de faire, donc j'en conclue pour en arriver à de telles extrémités c'est que j'ai du vous faire souffrir. Cela d'ailleurs est confirmé par le torchon que vous m'avez adressé : "il est temps de me repentir" avez vous écrit.

Bien sûr, il n'était pas évident de voir si ses paroles faisaient mouche ou pas. Mais le Baron continua.

Ce qui confirme que les deux personnes que vous avez enlevées n'ont pas grand chose à voir dans cette affaire. Donc au lieu de faire les méchants puériles, il est temps je pense que vous vous comportiez en homme et en personne digne de respect. A moins bien sûr que vous n'ayez aucun respect pour vous même?

Première attaque. Comment allait réagir son interlocuteur? Le Baron ne lui laissa pas le temps de répondre.

Alors relachez donc vos otages, et finissons en. Je suis là, alors laissez donc en dehors de tout ca les deux femmes. Donc je vous propose que le Comte de Brassac emmène les deux femmes, et ensuite, nous réglons cela entre nous deux. L'argent restera à mes pieds de toute façon tant que nous n'aurons pas eu de garantie. Et cela ne sera pas votre parole, car vous n'en avez aucune à mes yeux. Donc sois vous arrêtez de jouer cette comédie grotesque, et vous relâchez les femmes, soit nous repartons immédiatement et vous ferez alors ce que vous voulez.

Tout ce discours avait été dit avec un calme olympien. Le ton était glacial, maitrisé et le Baron était parfaitement maitre de lui même. Il se doutait que le Comte n'allait pas forcément apprécier ce qu'il venait de dire. Mais avec des ravisseurs, payer bêtement ne sert à rien. L'encapuchonné allait devoir prendre conscience qu'il ne menait pas le bal comme il le pensait. Donc maintenant, les secondes suivantes allaient être décisives : soit il comprenait et commençait à lâcher du lest, soit il tuait Aliénaure. Et s'il faisait cette action, il n'aurait plus aucun bouclier et cela démontrerait que de toute façon Aliénaure était déjà morte.
Nicotortue
Lorsque le Baron prit la parole, le Comte ne tourna pas même la tête. Il regardait intensément le ravisseur, cherchant à percer la noirceur du capuchon et à deviner qui se cachait derrière celui-ci. Les mots de Trokinas quant à un enjeu bien autrement important ne firent que confirmer ce qu'il pensait déjà, surtout avec les quelques détails qu'il donna. Un tressaillement nerveux agita une rapide seconde la mâchoire comtale à entendre les 1 000 écus s'écraser au sol mais il se maîtrisa, les propos du Baron sous-entendant parfaitement qu'il n'était pas question de payer quoique ce soit.

A la mention qu'il pourrait partir avec Aliénaure et Ewa en laissant Trokinas seul face à son ravisseur, un pli de contrariété barra le front du Chevalier. Cela n'était pas prévu dans le plan et il n'aimait guère l'idée de laisser seul le Baron. Qui sait ce qui pouvait bien se passer ?! Pourtant, là encore, il n'ajouta rien. Cela n'aurait servi à rien d'autre qu'à compliquer une situation déjà bien entortillée. Immobile, tendu, il attendit la réponse du ravisseur.
Après tout, si Trokinas désirait finir le travail lui-même, pourquoi pas. Ce n'était pas ce qu'avait prévu le Comte, ni ce qu'il aurait fait lui-même, mais il n'avait pas précisément d'objection. Du moment où le ravisseur payait son crime de sa vie, peu lui importait. Qu'il soit branché ou qu'une épée lui passe au travers de la gorge, le résultat était le même et, partant, tout à fait satisfaisant. Et, au fond de lui, il en voulait au Comte sortant pour ne pas avoir assuré la sécurité de sa promise, de sa jeune cousine et, même, de Stannis, alors que c'était son devoir de suzerain. Aussi, l'affaire cncernant essentiellemen les 2 hommes, décida-t-il de se poser en spectateur plus qu'en acteur et à laisser faire le Baron qui semblait avoir pris les choses en mains.

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--Camarde
- Adonis...Ramasse la rouquine, on fait nos valises...

La Camarde avait donné quelques ordres brefs au bossu qui couvait un peu trop la femme à son goût.
Dieu seul savait ce qui pouvait se passer dans cet esprit tordu par le destin, et il ne tenait vraiment pas à lui partager ce savoir.
Protestant mollement, la brute souleva le capitaine sur son épaule et suivit les deux hommes à l'extérieur.

La lumière du jour s'était levés sur les cavaliers qui négociaient la libération des femmes avec le commanditaire.
La peste les emporte, malgré leur fortune, ils persistaient à faire des complications et à ne pas régler le problème avec quelques pièces qui ne représentaient sûrement rien au vu de leur colossale fortune...


- Allons mes seigneurs, z'allez pas faire de chichis...Vos donzelles vous tiendront chaud sous les draps ce soir pour quelques bourses bien pleines...Hé hé ! Inutile de nous faire tartir, z'êtes pire que ce bourgeois auquel j'avais retiré la fille et qui braillait pour économiser la plus petite piècette...
Vos amours se comptent-ils en valeur marchande ?
Jetez les pièces au milieu et les épées avec ...Sinon, y'a une de ces jolies petites têtes qui risquent de faire "crac", sauf vot'respect...


Le bossu éclata d'un rire stupide

- Crac...hu, hu, hu...Crac !

La Camarde se permit un pas en avant....

- Allez ! J'tez les pièces à bas ici et les armes à coté...Et tout sera fini...
Ewaele
[Dans les méandres du subconscient]

Alors qu’on la soulevait, elle ouvrit faiblement les yeux et dans un haut de cœur elle se mit à cracher du sang, ça coulait sur les commissures de ses lèvres, sur le haut de sa poitrine que son mantel ne couvrait pas…

Elle était devenue une loque, une poupée de chiffon qui ne pouvait plus réagir, rien que le fait de se sentir soulevée ainsi lui faisait perdre pied au reste, des gémissements de douleur s’échappaient de sa bouche. Des râles qu’elle ne pouvait taire. Elle n’était plus et ne pouvait plus se défendre face à ce corps qui ne lui appartenait plus. Trop loin il avait été trop loin. Elle ne pourrait jamais plus voir le jour se lever.

Ewaële sentait ses dernières forces l’abandonner, elle n’arrivait même plus à tenir ses yeux ouverts. Ils naviguaient de ci de là, essayant de comprendre ce qu’il se passait, où on l’emmenait, mais tout devenait obscure. Des papillons flottaient devant ses pupilles, son corps se faisait lourd, ses membres ne réagissaient même plus à l’appel de son esprit qui lui se tournait vers une lumière envahissante.

Cette lumière…

Elle avait l’air douce, calme, et réconfortante, une source de chaleur qui l’enveloppait et l’attirait et ses yeux se fermèrent, sentant un léger sourire naitre sur ses traits pour accueillir ce halo qui l’invitait à la rejoindre. Et des images, des personnes, son père, oui c’était son père là qui lui tendait les bras comme quand elle était enfant, comme quand plus rien n’allait et qu’il n’y avait que lui qui pouvait la comprendre, la réconforter. Et elle se mit à crier.

Père, père attendez moi j’arrive.

Elle courrait vite, si vite pour le rejoindre… Mais elle sentit une secousse qui lui fit perdre ce puits de jour qu’elle désirait tant. L’image de son père s’envola et des sanglots prirent le pas venant se noyer dans le fond de sa gorge. Un cri rauque s’échappa du fond de sa poitrine.


NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON

Et plus rien… Inconsciente… Le froid l’enveloppait… Elle se vidait du peu de souffle de vie qui pouvait encore exister en elle… Bientôt elle ne serait plus…
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Juleslevagabond
Futile négociation...


Que de surprises de la part du baron, il fallait l'avouer il avait de la matière grise le bougre... Mais c'était sans importance. Rien ne le ferait changer d'avis. Pathéthique ? Le rire peut tuer. Il avait de la pitié ? Il allait vite fait de la lui faire ravaler. A peine la Camarde eût finit sa tirade qu'il ricana :

"Méchants puériles"... Homme... Respect... DIGNITE...

Il pressa un peu plus le poignard sur la douce peau blanche du cou de la Malemort. Nouvelle cicatrice et souvenir de la haine écarlate qui l'envahissait. Le ton de la négociation se fît bien plus méprisant.

Vous n'arrangez en rien la négociation Baron ! Vous savez où vous pouvez vous foutre vos belles tirades digne d'un curé... Où vous croyez-vous... En politique ? Dommage, on ne badine pas devant l'espérance de vie de deux femmes aimées...

Il laissa un temps de compréhension. S'il croyait s'en tirer ainsi...

Nous tenons ces deux vies entre nos mains et vous vous donnez le droit d'une morale à deux "méchants puériles" qui peuvent prononcer la sentence fatale à n'importe quel moment. Votre logique ne m'interpelle pas vraiment, vous n'avez pas changé...
Passer l'honneur avant les sentiments hein... Fort bien. Mais pas avec votre amour ni celui d'autrui...


Il désigna la bourse pleine à ses pieds

Vous voulez en terminer avec cette "comédie grotesque" ? Oh je ne savais pas que la Boesnière et votre aimée avait si peu d'intérêt à vos yeux... Voilà ce que vous allez faire : Donner l'argent au méchant puérile aux mains libres et le laisser partir avec son compère dans les hauts bois. Oh et dernière petite chose, la rousse l'accompagnera, ainsi nous serons bien certain d'être seuls vous et moi n'est ce pas Comte de Turenne ?
Tout comme votre petite garde rapprochée qui les suivront bien entendu... De là j'espère bien que cette fois ci vous tiendrez parole et que deux femmes soient épargnées de la Mort. La garantie vous plais j'espère ?


Un sourire narquois aux lèvres qui disparu en quelques secondes sous sa capuche

Vous avez déjà joué avec le feu Baron ne l'attisait pas... Sinon en plus de perdre deux femmes dont votre aimée vous aurez sûrement à subir quelques courroux royaux et personnels. Quels coups indignes vraiment...
Alors allez-vous avaler votre fierté et votre morale et donner l'argent sans embrouilles pour en finir ou bien voulez-vous assister à la plus grande décadence du Limousin ?
Réflechissez-y bien.


Pour Jules c'était la fin de la négociation, il n'y avait pas raison d'autre alternative. Soit le Baron était encore pire que ce qu'il pensait et verrait l'horreur de la perte d'un être cher et de son "honneur" soit il deviendrait à son tour "raisonnable" et tout pourrait enfin débuter... Car ce n'était que le début de la fin de ce trou béant...
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Trokinas
Trokinas jeta un coup d'oeil furtif sur les otages, et leur état n'était pas brillant. Mais le Baron ne voulait pas se laisser attendrir. Cela serait montrer sa faiblesse, et cela n'était pas acceptable actuellement. Montrer sa faiblesse serait perdre la partie, et perdre la partie signifiait... impossible de seulement le concevoir. Il ne laissa donc rien paraitre. A la place de ce que les ravisseurs attendaient, le Baron partit d'un rire tonitruant et massif. Cela devrait continuer à les désarconner.

Il regarda la brute, et l'encapuchonné et reprit la parole. Son ton n'avait rien de joyeux, bien au contraire : il était vif, cassant, incisif.


Vous n'avez rien compris décidément. Il n'est justement pas question de vous remettre les pièces comme vous dites. Parce qu'en effet, elles n'ont aucune importance pour nous, contrairement à vous. Et c'est justement cela le principe d'une négociation : nous vous donnons quelque chose que vous voulez et vous procédez de meme. Si je vous donne votre argent, qu'est-ce qui vous empèche de tuer tout de même ces deux femmes? Rien.

Le Baron réfléchit rapidement, aucune tension n'était visible en surface, mais une réflexion intense circulait.

Ne vous faites pas plus idiot que vous ne l'êtes, vous savez que nous ne vous donnerons pas nos armes, vous permettant ainsi de doubler votre mise, et nous ne vous donnerons pas les pièces sans une sérieuse contrepartie. Vous voulez de l'argent? Nous voulons les femmes. Alors voilà ce que je vous propose : vous les laissez partir, et moi je reste ici. L'encapuchonné ici présent, c'est moi qu'il veut pas l'argent visiblement. Donc je reste ici, et avec l'argent que je vous donnerai bien entendu, mais nous ne donnerons pas nos armes, et nous ne bougerons pas d'ici sans que vous ayez libéré les deux femmes. Voilà maintenant à vous de voir ce que vous voulez : l'argent ou repartir bredouille. Mais si nous vous donnons l'argent vous allez les tuer. Libérez les, et je vous donne ma parole, et moi j'en ai une que je resterai seul avec vous.
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Alienaure
Il est coutume de dire que les personnes, au bord de la mort, voient défiler les moments marquants de leur vie, en fort peu de secondes. Sans doute pour se rappeler le bonheur qui a émaillé leur vie et qu'ils ne reverront plus une fois passée "de l'autre côté".
En cet instant, Aliénaure n'eut aucune vision, aucun flash. Elle ne vit ni la naissance de ses frères et sœurs, ni son premier poste au conseil comtale, ni la prise du château, ni la première rencontre avec son futur fiancé. Rien de tout cela.

Et pourtant, elle sentit la lame entailler sa peau, appuyant plus durement contre sa gorge. Elle ne put retenir un léger gémissement, et ferma les yeux un bref instant, déglutissant avec lenteur.
Quand donc le calvaire finirait-il? Et surtout comment? Les minutes passaient et devenaient des heures, pour elle qui était pressée contre son ravisseur. Elle sentait le souffle de Jules balayait régulièrement ses cheveux. Dans son dos, elle pouvait compter les battements désordonnés de son ancien collègue. Tantôt calmes, tantôt rapides lors des échanges.
Mais elle avait noté la nuance lors du dernier... Quelque chose d'infime... Un changement... Un brin d'énervement. Sans doute la raison qui faisait qu'elle sentait une nouvelle et fine goute de sang couler le long de son cou.

Il ne fallait pas grand chose pour que la lame lui ôte la vie. La prochaine fois, elle y laisserait son souffle.
Alors pourquoi le Baron cherchait-il à marchander? Il avait des économies, alors quelle importance de donner cette somme? Avait-elle moins de valeur à ses yeux que son honneur?
Et toujours la fatigue qui menaçait de prendre son esprit, le froid de mordre son corps, ses meurtrissures de la lancer.
Une seule envie: rentrer... Chez elle... A Roche... S'allonger sur un lit et dormir... Et ne plus avoir froid ni peur.


Je vous en supplie...


Prière adressée à qui? Celui qui la tenait? Ou bien celui qui lui faisait face?
Elle n'en savait rien elle-même...

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Juleslevagabond
Il ne voulait rien entendre. Fort bien, il allait donc décidé de la suite. Quelle tête de mule, il ne faisait pas allusion à sa garde de l'ombre. Si Jules acceptait le marché et rendait les femmes... Les hommes sortiront et ce serait terminé. Plus aucune chance de survie. Et bien évidemment ELLE en patirait et en mourrait de tristesse.
Si Trokinas ne voulait pas comprendre qu'il n'avait pas les rennes, alors sa lame glisserait, et une tête craquerait. Et là sûrement le rouquin mourrait accompagné des deux autres. La vengeance serait accomplie au moins mais ELLE en souffrirait toujours.
De plus Ewaele n'avait en rien un rapport avec l'affaire si ce n'est d'avoir dicté la sentence... Mais ce jour-là on la lui avait soufflé, elle n'avait fait qu'obéir. Obéir pour ne pas faire tomber plus bas le Limousin ? Qu'en savait-il après tout ? Lui ne demandait qu'à verser le sang pour une cause bien au-delà de la politique.
Et puis il y avait toujours la Camarde et Adonis... Autant leur faciliter leurs sombres vies...
Il ne restait donc plus qu'une seule solution "raisonnable" et qui n'allait pas en contradiction avec son but ultime.
Il tourna la tête vers l'acolyte squelettique... Puis son visage ombré revint à la place initiale.
Et là un soupir, presque inaudible pour lui tellement sa furie était grande...


Je vous en supplie...

Alors il choisit.

VA EN ENFER !!!

La Malemort fût poussé violemment dans les bras du Comte de Turenne, tandis qu'un sifflement se faisait entendre dans l'air. Le poignard jeté en direction du Baron, en plein coeur, mais il le manqua, Trokinas ayant esquivé sur la dernière seconde d'un saut de côté.
Aussi vif que la rage lui accordait, Jules bondit sur le Baron avec une férocité de Lion, comme appris en COLM, fidèle au nom, épée déjà tirée de son fourreau...

Déjà La Camarde s'emparait de l'argent laissé à terre, profitant du moment de surprise.

L'épée du fou et l'épée du Baron se rencontrèrent dans un grand bruit qui déchira les tympans de la forêt si calme...
Il n'avait plus que quelques mots à dire au squelettique, il fallait que...


Va-t-en ! Pars le plus loin possible et ne revient plus ! Emmène la Boesnière le plus loin d'içi !

Puis ses yeux mauvais, le rictus au visage, la colère le dévorant, il tint tête à l'homme qui était la cause de toute cette folie. Des henissements de chevaux ne tardèrent pas...

Toi... Je vais te saigner comme un porc, tu ne mérites pas d'autre titre ! TU VAS PAYER !!!

Et les lames tremblaient sous la force puisée par les deux hommes... Les muscles tendus, une seule idée en tête. Enfin, enfin il allait pouvoir la venger comme il se doit ! Et rien rien ne pouvait l'en empêcher.
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Trokinas
Le Baron sentit un déclic dans la situation, l'encapuchonné avait pris sa décision. Trokinas avait mis la pression sur la tête de son ravisseur en espérant le faire craquer, et c'est exactement ce qu'il venait de se passer : l'homme pour essayer de reprendre le contrôle de la situation décida de se lancer à l'assaut. L'idée initiale avait été de jouer sur la haine des ravisseurs, pour les désarconner, et que leur haine se focalisent sur lui. Ainsi, ils auraient relaché les femmes, tout simplement. Mais cela ne c'était pas passé exactement comme cela, et pour cause : une des deux seulement avait été relachée. En quelque sorte c'était un match nul.

Le Baron se tenait sur ses gardes. Le rapide mouvement de tête en direction de son acolyte avait démasqué les intentions de l'encapuchonné.


Trokinas vit alors Aliénaure être projeté par une force impressionnante mais pas dans sa direction, mais plutot dans celle du Comte de Turenne. Mais l'ancien Comte n'eut pas le temps de se préoccuper, car dans le même geste, le ravisseur avait lancé un poignard en sa direction.

Avant son mandat, et avant la révolte, le Baron ne voulait pas entendre parler de batailles, mais avec son anoblissement, ses premieres joutes, la révolte, et sa condition de Comte, il avait accepté qu'il n'avait pas le choix : il devait savoir se battre. Il avait donc appris, il s'était engagé dans l'armée, avait suivi des cours, avait musclé son corps. Aussi, quand il vit arrivé le poignard, il se laissa tomber vers l'arrière, et arriva à esquiver le projectile tranchant qui alla se planter dans l'arbre derrière lui. Se faisant, il sortit son épée qu'il avait gardée prete jusque là.

Lorsque le furieux se lança vers lui, il para le coup, et les métaux s'entrechoquèrent brisant l'atmosphère tendue qui régnait.

Pendant que l'homme lançait ses ordres à son complice, le Baron se tourna rapidement vers Turenne pour constater qu'il avait récupérée sa Dulcinée. Donc en voilà une qui était à l'abri. L'autre... ? Espérons que la garde allait remplir sa fonction.

Puis l'encapuchonné lui postillona au visage des insultes qui n'avaient aucune importance pour le Baron, sa Douce était libre, maintenant peu lui importait. Les deux épées se rencontrèrent à nouveau dans une force phénoménale, démasquant la rage, la haine, et l'agressivité des deux hommes.

Le Baron préta pas attention à ce que lui disait son opposant. A la place de la réponse qu'il aurait pu lui faire, il lança au Comte de Turenne.

Disparaissez, emmenez là, et ne vous retournez pas.

Aucune réponse nécessaire, maintenant, le duel pouvait commencer. Trokinas se reconcentra donc vers son adversaire, et sentit que l'homme avait plus d'expérience de combat que lui, mais le Baron avait un avantage : son intellectuel fonctionnait encore contrairement à la boule de haine qu'il avait en face de lui. Mais cela serait il suffisant? En tout cas, l'encapuchonné avait eu ce qu'il voulait : son face à face avec le Baron, aurait il sa vengeance?
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Nicotortue
Le Comte se bornait à son rôle de spectateur même si, intérieurement, il bouillait. En aurait-on bientôt fini de discutailler avec ce manant de l'opportunité de payer ou non les 1 000 écus ? Est-ce que cela importait un tant soit peu ! Que représentait cette somme face à la vie de celle qu'il aimait plus que lui-même et de sa jeune cousine, avec laquelle il avait réussi à établir un infime contact ? Rien... absolument rien ! L'essentiel était bien de récupérer les 2 jeunes femmes et de s'emparer ensuite des misérables pour en décorer l'arbre le plus proche. Etouffant un soupir, le Comte ne lâchait pas du regard l'encapuchonné, écoutant intensément Trokinas qui semblait savoir où mener sa barque.

La tension atteignit son comble, presque palpable. Quand elle éclata, les événements s'enchaînèrent si rapidement qu'il ne sut pas vraiment ce qui se passa réellement. Il vit le ravisseur lui jeter Aliénaure dans les bras, tandis que son complice emmenait Ewaele, en piteux état, dans la direction opposée. Il aurait voulu crier pour le retenir, s'élancer pour le rattraper mais le poids d'Aliénaure l'en empêcha. Avant même qu'il ne s'en aperçoive, le Baron et son adversaire avait l'épée au clair et Trokinas lui hurlait de le laisser seul, d'emmener la jeune Malemort avec lui. L'hésitation fut infime et le coeur du Comte se déchira à voir la Comtesse disparaître, déjà hors de sa portée. Il crut sa dernière heure arrivée et ne pouvoir survivre à l'immense douleur qui montait du fond de son être, persuadé qu'il ne la reverrait jamais. Pourtant, en un éclair, une bouffée d'espoir naquit, à la pensée que Shiska et les autres attendaient dans cette direction. A la vitesse de la lumière, une pensée pour Aristote fusa dans l'esprit du Comte, lui promettant jusqu'à sa vie s'il éparnait Ewaele et la faisait tomber sous la protection du groupe de secours.


Tout cela défila en l'espace d'un battement de paupière. Confiant son destin à ses alliés, le Comte saisit fermement le bras de sa jeune cousine et commença à l'entraîner à l'écart du combat, vers les chevaux. Il n'était que temps de quitter ces lieux et de la mettre à l'abri. C'était le moins qu'il pouvait faire pour le Baron. Celui-ci avait fait son choix, comme le Comte l'avait fait quelques secondes auparavant, d'instinct. Il n'était pas question qu'Aliénaure assiste à ce qui allait se dérouler dans ce lieu, quelle qu'en soit l'issue. Les dents serrées, il lui siffla :

Dépêche-toi ! Tu l'as entendu... partons d'ici ! Il nous rejoindra !
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--Camarde
Par les putains d'Aristote ! Que lui prenait-il de foncer ainsi tête baissée alors qu'il était si près du but ???
La seconde de flottement où Jules jeta la pimbêche dans les bras de leurs assaillant fit bientôt place à l'instinct de survie qui lui avait valu de se tenir encore debout malgré son destin de fripouille...

"Lorsque la chance tourne pas de ton coté et que tu peux pas tricher aux cartes, t'as pas trois solutions :si t'es pas en position de planter le corniaud en face de toi à coup de surin alors il te reste qu'à faire bouger ton cul de flan en dehors du feu..." Le conseil de son paternel lui avait servi à de nombreuses reprises et allait une fois encore s'appliquer ici.
"Mieux vaut un riche et deux morts que trois couillons au bout d'une pique" semblait être le résultat d'équation le plus adapté à la situation.

Profitant de la frénésie du combat, il lança un projectile en direction des cavaliers pour troubler leur attention avant se faire main basse sur la bourse...
Au diable ce fou qui pensait survivre à un contre cinq, il ne le suivrait pas en enfer...Au diable aussi ces encombrantes donzelles qui lui coûterait le gibet s'il ne quittait les lieux vite-fait...
Meilleure chance en enfer l'ami et le sans-nom te garde !


- Active ton séant, crétin de bossu ! On décanille ! Tiaa ! hurla t-il au titanesque idiot avant de bondir sur un cheval et de lui accorder une magistrale talonnade dans un ricanement moqueur pour disparaître dans la forêt...
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