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RP ouvert à toutes les plumes!
[RP] Cathédrale d’Angers : Funérailles de Margoty de Kervanech
Le Soleil se levait lentement sur la ville d’Angers qui était encore prisonnière du frimas glacial de l’hiver. Cette année là, le grain était venu à manquer plus tôt, conséquence funeste d’une récolte capricieuse que plusieurs paysans attribuaient à l’abdication du bon roy Lévan III, qui avait régné sur plusieurs années de fastes et d’abondances. La journée s’annonçait morose, de lourds nuages se profilant à l’horizon. Dans les rues endormies, un coche filait à vive allure, frappé aux armes du nouvel évêque d’Angers, la colombe et le tome. Il s’arrêta devant la cathédrale et en émergea un homme assez âgé, montrant à la fois des signes d’excellente conservation et des signes de faiblesse, appuyé sur une canne et portant une soutane d’un noir de jais qui inspirait l’humilité et le rigorisme.
Posant son pied sur le sol recouvert de neige, l’italien prit une grande et profonde inspiration afin de s’imprégner de l’air angevin. Un sourire se dessina sur son visage alors qu’il observa attentivement les deux immenses clochers du bâtiment qui tentaient de rejoindre le ciel. Une moue légère, pour sa part, apparue lorsque les yeux de l’ecclésiaste descendirent sur l’odieuse série de marches qui menaient à l’endroit, épreuve difficile en perspective pour l’homme dont les jambes avaient été brisées par le passé par des brigands gascons et jamais réellement remises en plein état.
Un homme, vêtu de la tenue religieuse, descendit les marches à toute vitesse, babillant diverses paroles et atermoiements envers le prélat, visiblement surpris de son arrivée de si bonne heure, croyant qu’il n’aurait point franchi les portes avant le zénith, au minimum.
- Oh Monseigneur, Monseigneur, vous arrivez de si bonne heure! Avez-vous dormi? Voulez-vous prendre possession de vos quartiers au palais épiscopal?
L’italien le salua, d’un large sourire et se présenta, puis son visage repris cette allure inflexible de celui qui vit dans un cadre extrêmement rigide. D’un ton sec, mais courtois, il déclina l’invitation, anxieux de se mettre au travail.
- Je vous remercie frère Hubert, mais nous avons fort à faire aujourd’hui. Les malles et le confort attendrons certainement quelques heures, ce diocèse à pleuré ses morts seul pendant trop longtemps. Je conclus de nos plus récents échanges que tous les préparatifs que nous avons requis pour les funérailles de Mademoiselle de Kervanech on été accomplis?
Le jeune homme, désireux de faire bonne impression sur le nouvel évêque, hocha de la tête à de multiples reprises, prenant mentalement note des choses qu’il se devait de régler avant que le prélat n’entre dans la cathédrale. Par ailleurs, ce dernier entamait déjà la montée.
- Frère Hubert, vous veillerez à ce que mon cocher se rende chez la Vicomtesse de Blou et d’Andigné et qu’il mette mon coche à sa disposition. Les parents ne devraient jamais enterrer leurs enfants après tout. Je désire que toutes les courtoisies lui soient démontrées en ce moment de deuil.
Il se tourna alors vers son secrétaire personnel qui avait fait le long voyage depuis le Sud du Royaume avec lui et s’adressa avec entrain.
- Mon cher Emiliano, pouvez-vous me redonner le plan de la cérémonie, il me faut revérifier chaque détail afin que tout soit parfait. Par ailleurs, il faudra faire sonner les cloches dès les dix heures …
Les trois ecclésiastes remontèrent tranquillement les marches vers la cathédrale…
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[RP] Cathédrale d’Angers : Funérailles de Margoty de Kervanech
Le Soleil se levait lentement sur la ville d’Angers qui était encore prisonnière du frimas glacial de l’hiver. Cette année là, le grain était venu à manquer plus tôt, conséquence funeste d’une récolte capricieuse que plusieurs paysans attribuaient à l’abdication du bon roy Lévan III, qui avait régné sur plusieurs années de fastes et d’abondances. La journée s’annonçait morose, de lourds nuages se profilant à l’horizon. Dans les rues endormies, un coche filait à vive allure, frappé aux armes du nouvel évêque d’Angers, la colombe et le tome. Il s’arrêta devant la cathédrale et en émergea un homme assez âgé, montrant à la fois des signes d’excellente conservation et des signes de faiblesse, appuyé sur une canne et portant une soutane d’un noir de jais qui inspirait l’humilité et le rigorisme.
Posant son pied sur le sol recouvert de neige, l’italien prit une grande et profonde inspiration afin de s’imprégner de l’air angevin. Un sourire se dessina sur son visage alors qu’il observa attentivement les deux immenses clochers du bâtiment qui tentaient de rejoindre le ciel. Une moue légère, pour sa part, apparue lorsque les yeux de l’ecclésiaste descendirent sur l’odieuse série de marches qui menaient à l’endroit, épreuve difficile en perspective pour l’homme dont les jambes avaient été brisées par le passé par des brigands gascons et jamais réellement remises en plein état.
Un homme, vêtu de la tenue religieuse, descendit les marches à toute vitesse, babillant diverses paroles et atermoiements envers le prélat, visiblement surpris de son arrivée de si bonne heure, croyant qu’il n’aurait point franchi les portes avant le zénith, au minimum.
- Oh Monseigneur, Monseigneur, vous arrivez de si bonne heure! Avez-vous dormi? Voulez-vous prendre possession de vos quartiers au palais épiscopal?
L’italien le salua, d’un large sourire et se présenta, puis son visage repris cette allure inflexible de celui qui vit dans un cadre extrêmement rigide. D’un ton sec, mais courtois, il déclina l’invitation, anxieux de se mettre au travail.
- Je vous remercie frère Hubert, mais nous avons fort à faire aujourd’hui. Les malles et le confort attendrons certainement quelques heures, ce diocèse à pleuré ses morts seul pendant trop longtemps. Je conclus de nos plus récents échanges que tous les préparatifs que nous avons requis pour les funérailles de Mademoiselle de Kervanech on été accomplis?
Le jeune homme, désireux de faire bonne impression sur le nouvel évêque, hocha de la tête à de multiples reprises, prenant mentalement note des choses qu’il se devait de régler avant que le prélat n’entre dans la cathédrale. Par ailleurs, ce dernier entamait déjà la montée.
- Frère Hubert, vous veillerez à ce que mon cocher se rende chez la Vicomtesse de Blou et d’Andigné et qu’il mette mon coche à sa disposition. Les parents ne devraient jamais enterrer leurs enfants après tout. Je désire que toutes les courtoisies lui soient démontrées en ce moment de deuil.
Il se tourna alors vers son secrétaire personnel qui avait fait le long voyage depuis le Sud du Royaume avec lui et s’adressa avec entrain.
- Mon cher Emiliano, pouvez-vous me redonner le plan de la cérémonie, il me faut revérifier chaque détail afin que tout soit parfait. Par ailleurs, il faudra faire sonner les cloches dès les dix heures …
Les trois ecclésiastes remontèrent tranquillement les marches vers la cathédrale…
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