Invidia.
L'enfant semblait quelques peu absent durant ces instants de deuil profond où la tristesse pouvait presque se matérialiser au-dessus des têtes de chacun. La première qui vint le voir fut sa Mère.
Une main qui se pose sur son épaule. Puis étrangement la voilà qui vient s'asseoir à ses côtés. Ce petit geste de rien du tout, inutile et oublié, créa un déclic dans la tête de Théo. Sa mère l'aimait sans aucun doute mais pas au point de venir s'asseoir au sol pour chercher du réconfort en le prenant dans ses bras. C'était autre chose. C'était le poids d'une tristesse infinie qui l'avait poussé à s'asseoir à ses côtés. Le poids de l'amour d'une autre, autre disparue aujourd'hui. Il n'était pas jaloux. Seulement en colère que de la voir dans cet état. Une colère qui obscurcissait sa vue du Monde qui l'entourait.
Se laissant faire quand il fallut y aller, se laissant balloter le long des mains de femmes aimantes qui lui arrachaient caresses et baisers, il était tout simplement absent. Un homme semblait soutenir sa mère. Mais il ne le vit même pas. Un autre vint. Celui-ci était différent. C'était lui. Lui qui allait officier. L'esprit du jeune enfant était encore bien naïf, et à son âge, pour surmonter certaines peines il faut se les expliquer rationnellement. Et c'était Cet homme-là, qui venait d'entrer en scène tout de noir vêtu, qui serait la cause rationnelle de la peine mais surtout de la colère dont était empli l'esprit de Théophraste. Ainsi, lorsque l'évêque se présenta, il lui adressa un regard assassin, reniant toute bienséance en ne se présentant pas en retour.
La colère était là, mais plus que cela, la colère s'amplifiait : En effet, chaque fois que l'homme faisait le moindre geste, il le voyait comme une insulte. L'homme parlait trop. L'homme souriait trop. L'homme ne disait pas les mots justes. L'homme ne souriait pas assez. L'homme parlait trop peu. Il n'y avait aucune logique, uniquement de la colère envers l'homme qui occupait la place la plus importante dans un rituel qui emplissait sa Mère de chagrin.
Sentant sa mère ailleurs, il décida de prendre les choses en main. Il devait en finir au plus vite avec cette idiote cérémonie qui rendait sa Mère aussi triste. Avançant d'un pas déterminé, il tira sa mère à sa suite, ainsi que Clélia qui tenait son autre main, en disant à l'attention de sa Madone :
Oui, Mère. Allons y, maintenant.
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Sale garnement
Passé Maitre dans l'art de se battre contre plus fort que soi.
Une main qui se pose sur son épaule. Puis étrangement la voilà qui vient s'asseoir à ses côtés. Ce petit geste de rien du tout, inutile et oublié, créa un déclic dans la tête de Théo. Sa mère l'aimait sans aucun doute mais pas au point de venir s'asseoir au sol pour chercher du réconfort en le prenant dans ses bras. C'était autre chose. C'était le poids d'une tristesse infinie qui l'avait poussé à s'asseoir à ses côtés. Le poids de l'amour d'une autre, autre disparue aujourd'hui. Il n'était pas jaloux. Seulement en colère que de la voir dans cet état. Une colère qui obscurcissait sa vue du Monde qui l'entourait.
Se laissant faire quand il fallut y aller, se laissant balloter le long des mains de femmes aimantes qui lui arrachaient caresses et baisers, il était tout simplement absent. Un homme semblait soutenir sa mère. Mais il ne le vit même pas. Un autre vint. Celui-ci était différent. C'était lui. Lui qui allait officier. L'esprit du jeune enfant était encore bien naïf, et à son âge, pour surmonter certaines peines il faut se les expliquer rationnellement. Et c'était Cet homme-là, qui venait d'entrer en scène tout de noir vêtu, qui serait la cause rationnelle de la peine mais surtout de la colère dont était empli l'esprit de Théophraste. Ainsi, lorsque l'évêque se présenta, il lui adressa un regard assassin, reniant toute bienséance en ne se présentant pas en retour.
La colère était là, mais plus que cela, la colère s'amplifiait : En effet, chaque fois que l'homme faisait le moindre geste, il le voyait comme une insulte. L'homme parlait trop. L'homme souriait trop. L'homme ne disait pas les mots justes. L'homme ne souriait pas assez. L'homme parlait trop peu. Il n'y avait aucune logique, uniquement de la colère envers l'homme qui occupait la place la plus importante dans un rituel qui emplissait sa Mère de chagrin.
Sentant sa mère ailleurs, il décida de prendre les choses en main. Il devait en finir au plus vite avec cette idiote cérémonie qui rendait sa Mère aussi triste. Avançant d'un pas déterminé, il tira sa mère à sa suite, ainsi que Clélia qui tenait son autre main, en disant à l'attention de sa Madone :
Oui, Mère. Allons y, maintenant.
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Sale garnement
Passé Maitre dans l'art de se battre contre plus fort que soi.