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[RP] Investiture : réception ducale et allégeances

Camille.
Camille écouta les mots prononcés d’un air calme. Elle se refusa à répondre cette esclandre n’avait que trop duré. Elle laissa donc les trois comparses se retirer et rejoignit sa place pour attendre de nouveaux venus. Se penchant vers Elianor, elle lui sourit et prit les missives qu’elle lui tendait. La salle semblait avoir retrouvé son calme et prenant plume et vélin, elle entreprit de répondre aux deux lettres.





De nous, Camille d’Anclair, Duchesse de Touraine,
A Rhiana et Karl de Hasselt de Rosslyn, Vicomtesse et Vicomte de Véretz, Seigneur et Dame de Thuisseau et Feubrun, Chevaliers Bellator Francus Dei

C’est avec plaisir que je reçois votre missive et de vos nouvelles. Sachez sans en douter que je vous sais en Savoie, servant notre Eglise Aristotélicienne contre l’hérésie. Au nom de la Touraine, je vous remercie de cet engagement et reçois par la présente votre serment. Croyez bien que je vous accorde avec plaisir protection, justice et subsistance. J’ai toute confiance en votre loyauté et la force de votre bras pour défendre la Touraine et ses valeurs en Savoie et j’espère vous voir retrouver la Touraine rapidement.
Faict à Tours, ce 15 mars 1459, sous le règne de sa Majesté Béatrice de Castelmaure, Reyne de France




Une fois la première missive séchée et scellée, elle l’a tendit à Elianor, puis s’attela à la suivante.



De nous, Camille d’Anclair, Duchesse de Touraine,
A Jason de Prie-Montpoupon,
Baron de Sainte Maure,

Procureur Général du Royaume, Procureur en la Haute Cour de Justice du Royaume, Membre du Parlement Royal, Lieutenant de la Garde Royale auprès de ses Majestés de la Famille Royale de France, Officier de l’Ordre du Mérite Mainois, Bâtonnier du Barreau Mainois, Maître Vallentus et Grand Maitre de l’Ordre du Saint Esprit

Je prends note de votre missive et de votre serment. Par cette missive, je vous accorde protection, justice et subsistance. C’est avec respect que je vous écris ces lignes pour vous exprimer mon plaisir de voir un noble de Touraine, s’investir sans limite de par ses nombreuses charges pour le bien de la Touraine et du Royaume de France.
Faict à Tours, ce 15 mars 1459, sous le règne de sa Majesté Béatrice de Castelmaure, Reyne de France




Scellant à nouveau la missive, Camille la tendit à Elianor et profitant d'un instant de calme, but un verre d'eau pour s'éclaircir la voix un peu rauque.
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Gatimasse
Gati entra dans la salle.
Elle n'avait pas reçu de lettres la conviant, mais son vassal lui demanda de le représenter.
Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pratiquer ces minauderies, et elle avait de la chance, elle avait une miss en duchesse! Tout était réuni pour se rappeler la futilité de la chose, car quand on connait les nobles tourangeaux on sait très bien que dès qu'il y a un problème ils sont au rendez-vous, enfin pour ceux qui sont présents en Touraine et s'investissent, il y en a bien qui ont quitté leurs terres après avoir eu ce qu'ils désiraient...
Elle contemplait la salle, bien décorée. Le buffet bien fourni. Espérons que tout ceci ne soit pas à l'image du mandat qui s'annonçait : beau en apparence, creux dans les faits.
Elle salua les personnes qu'elle connaissait, rapidement, sans trop en faire, car comme beaucoup le savent, elle avait perdu ses titres pour défaut d'allégeance, alors qu'elle était dans les mains d'un brigand.
Duchesse déchue, rancunière, mais pas trop, vu qu'elle etait a nouveau maire de Tours.
Elle observa quelques instants le manège de Hans et Titou. Elle souria en les voyant, ils n'avaient pas trop changés!
Elle prit un verre de vin, attendant le moment opportun pour s'avancer...

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Dame de Saulaie. Rhiana tu es morte à mes yeux.
Llyr


A défaut de démoiselle c'est Le Cygne qui fit son entrée, avec un peu de retard.

C'est qu'il avait fait un détour en entendant les vocifération du prévot, détour qui l'avait conduit à la bibilothque du castel pour en ramener deux volume. Le premier c'était la charte nobiliaire de Touraine, le Seconde le volumineux Codex Levan.

C'est donc armée de ses "Jumelles" (surnom affectueux pour définir le couple d'armes glissés dans son Obi de soierie) qu'il fit son entrée, fit un clin d'oeil au Baron de Ligueil et se dirigea directement et sans vergogne vers le prévot de Touraine.

Face à lui avec le sourire il lui remit les deux ouvrages en déclarant de vive voix afin que tout le monde puisse prendre note.

Je crains que l'incident ne soit pas clot en fait, car il manque la conclusion que je vous apporte.

Je pense prévot que vous savez lire. Vous trouverez dans ces deux documents l'un ducal l'autre royal le passage qui dit clairement ceci, je cite.

Citation:

Du Droit du Noble

Dans le cadre de la protection à laquelle s’engage le suzerain, il est considéré que le Roi accorde sa protection à ses vassaux directs sur ses terres, donc la possibilité d'y circuler sans crainte de s'en faire expulser. Il en va de même pour les Régnants des Provinces vis-à-vis des vassaux directs de ces Provinces. Il en découle que :

Port d’armes et libre circulation en maisonnée (groupe armé) au sein de la Province où le noble est titulaire d’un fief de mérite. Le serment vassalique étant gage de comportement correct du noble dans la Province où il a fief. Tout manquement serait cependant considéré comme rupture du même serment


Il n'y a semble-t-il aucun manquement ici, le Baron, ni moi-même voyez, ni aucun autre noble ce jour jusqu'à présent du moins, n'avons tiré armes contre sa Grasce de Touraine. Ils sont, nous sommes, donc de plein droit et de bon droit en la circonstance.

Ceci étant dit je pense que vous devez des excuses envers le Baron de Ligueil pour votre mal-information et jugement hatif de lois que vous prétendez telles et qui n'existent pas. D'ailleurs et à ce propos, vous lui devez aussi le respect, ça, aussi, c'est notifié dans les Lois tant ducales que royales, et comme prévot vous aurez coeur j'en suis sur de les respecter.

Maintenant le sujet et bel et bien clot, car de conclusion il y. Conclusion de bone t plein droit cela va sans dire.

Oh et que dois je faire de mon oignon au fait ?
finit il hautement taquin avant de s'avancer vers le trône Ducal, les Jumelles toujours ceintes dans le Obi et avisant que personne ne ployait le genou de le faire lui même.

Votre Grasce de Touraine, par la présente, nous, LLyr di Maggio et d'Astralgan, Pair de France, pour les Fiefs du Lavardin et du Gault Perche, vous reconnaissons comme suzerain vous, Camille d’Anclair, Duchesse de Touraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Camille d’Anclair, Duchesse de Touraine, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Je me permettrais de rajouter à mon allégeance mon premier conseil qui est celui-ci. Si vous voulez connaitre et vous faire respecter par la noblesse, commencez d'abord par la connaitre. Le héraut de Touraine, ou plutôt dans votre cas le Maréchal de Tutelle "Guyenne" est là pour vous aider car son rôle est à partir des armes du nobles clairement affichées de vous dire à qui vous avez affaire si la mémoire ou la connaissance vous font défaut.

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Hans
A la sortie de la grande salle, le clin d'oeil de Llyr reçut pour réponse un léger hochement de tête et un sourire poli. Le baron de Ligueil quittant les lieux à ce moment là, il ne présageait pas que ce signe annonçait la tenue d'une courte mais indispensable explication de texte à l'attention des principaux concernés.
Plus tard, après quelques pas dans les jardins, à profiter de la relative douceur de cette journée de fin d’hiver, Hans s’est fendu de quelques lignes, confiées à un page du château chargé de les porter en salle des allégeances et de les faire transmettre au héraut ou à la duchesse avant la fin de la cérémonie. Il n'est pas homme très patient, et il faut parfois finir de battre le fer lorsqu'il est encore chaud. Et puis, un épilogue doit bien être donné à tout ceci, lui permettant de quitter sereinement les lieux et de retourner vers son domaine.





Votre Grâce,

De part mon devoir de conseil, je dois tout d’abord vous prévenir que vous instaurez une étrange hiérarchie, dans laquelle une simple recrue de l’armée ou un agent de la prévôté se retrouve crédité de plus de confiance et de plus de droits que les nobles à l’intérieur du château de Tours. Ces nobles qui ont acquis leurs titres par mérite, en servant ou protégeant leur duché. N’oubliez pas que comme les soldats et les maréchaux, ils en sont les défenseurs, mais peut-être n’avez-vous pas encore connu de guerre et toutes ces choses vous sont étrangères. Bien que cela paraitrait surprenant de la part d’une personne destinée à régner sur une province. Avec de tels préceptes, où le sous-fifre est au-dessus du seigneur, je vous souhaite bien du courage si d’aventure vous étiez amenée à devoir organiser une levée de ban. Lorsque j’entends les feudataires se faire traiter de « civils » par votre administration, alors qu’ils devraient être considérés comme une composante de nos forces armées, et sont même en quelque sorte les garants d’un certain ordre établi, ça a le don de me faire hérisser le poil. Drôle de conception encore une fois, sans doute sortie de votre monde tout rose et bien carré.

Le port de l’épée aurait pu rester un détail en soi, d’ailleurs je n’y avais pas prêté attention au départ, et je pensais qu’il s’agissait simplement d’une maladresse ou d’un léger excès de zèle d’un prévôt novice ayant besoin d’être gentiment recadré. Mais votre réaction fut éloquente, et m’a poussé à enchainer comme je l’ai fait. Alors qu’il suffisait d’une phrase de votre part pour que la situation retrouve son calme. Si vous ne savez pas gérer ceci, comment espérer vous voir administrer correctement le duché en cas de crise sérieuse ? Le Très-Haut nous en préserve.

Faire allégeance par missive revient pour moi à complètement dénaturer cet acte, et à le réduire à de la simple paressasse, destinée à satisfaire quelques procéduriers avides de règles toujours plus nombreuses et toujours moins réfléchies. De même, je trouve que le renouvellement périodique est proche du non-sens, surtout soumis à obligation. Lorsque j’ai juré fidélité à la Touraine, d’en être l’un des bras armés et d’apporter aide et conseil dans la mesure de mes moyens, il ne s’agissait pas d’un contrat à durée limitée à mes yeux. Mon engagement était profond, sincère, et comme il était destiné directement à ma province d’adoption et pas à une personne bien définie, je n’ai aucune raison de changer d’opinion selon la tête du client, ou du régnant plutôt. L’honneur de tout noble devrait de toute façon lui interdire de déroger à son serment, ou alors le pousser à rendre les terres octroyées de lui-même. Alors oui il s’agit de règlements héraldiques sans doute, mais le royaume se porterait bien mieux en faisant appel à l’intelligence, la raison et le cœur plutôt que de s’engoncer toujours plus dans les carcans règlementaires et la lourdeur administrative.

Aussi, par cette missive, je renouvelle mon attachement à la Touraine, confirme que ma position n’a pas évolué et que je suis toujours prêt à la défendre vaillamment si on l’attaque, mais je ne recopierai pas bêtement les trois phrases usuelles pour être sur de valider l’allégeance, pour toutes les raisons exprimées plus avant.

J’ai déjà renoncé à des fiefs plusieurs fois, et je ne vis pas pour les titres, donc si la démarche ne vous parait pas suffisante, traitez mon cas comme il vous plaira.

En vous souhaitant un règne éclairé.

Hans Hoggendaffen
Baron de Ligueil et seigneur de Beaumont-Village
Scoldt
Scoldt s'inclina avec compréhension devant les sages paroles de Llyr.
Néanmoins les lèvres le brulait, car il voulait rajouter que s'il avait agit c'est parce que la dite personne s'agitait avec son épée et qu'il s'agit de la raison avec laquelle je comptais lui délaisser afin de lui remettre à la sortie.
Il était totalement conscient de ce droit de noble.

Présenter des excuses ? Dans la possibilité où au lieu d'agresser un officier de Prévosté dans l'exercice de ces fonctions avec des paroles injurieuses les concernés avaient clairement et simplement spécifiés leurs droits, l'histoire n'aura sans doute jamais eu cette ampleur et il les aurait certainement présentés. Mais il ne répondu pas à ces paroles, quitte à ce que les "nobles" se plaignent et demande réparation ; répondre de l'insulte par l'ignorance, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire maintenant.

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--Elfira
Elfira était une diseuse des bonnes aventures. Elle était sorcière et user de la sorcellerie. Nulle ne saura qu'elle épie les gestes ducaux en secret.

Au loin très loin dans sa boule elle regarde la scène.

Elle rigole dans sa tisane qu'elle prenait en lisant les pensées du prevost.

Jamais aucune arme était brandit.

La dame LineXIV a fait que caresser le pommeau de son épée. Noble et majestueuse geste. Mais lui a cru bon de faire son malin !

L'était aveugle le prevost ou avait des illusions ! Il s'oblige a fermer son bec de son erreur !

Le prevost serait il l'amant de la duchesse? La duchesse qui cause beaucoup assure bien les arrières a l'officier aux dépends de la noblesse!

Cette duchesse ribaude qui traîne son séant dans les mines afin des mâter les mineurs. HUHU !

Elle attendait de lire les pensées de ceux qui devineront qu'elle épie au travers de sa boule et elle denoncera les bandes des sorciers qui sentiront ses yeux sur eux.

Le bucher flambera ! Oh oui !
Jacq
Moyennement amusé par cet intermède qui n'aurait pas eu lieu d'être, il ne put cependant s'empêcher de sourire lorsque Llyr arriva avec ses bouquins.

Ne voulant laisser plus de temps a d'autres de relancer la dispute, il alla se placer à quelques pas de LLyr qui prêtait allégeance à la Duchesse, bien décidé à aller faire de même dès que la Duchesse aurait répondu a l'homme agenouillé devant elle.

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Seigneur de Saincte Catherine de Fierbois
Camille.
Camille déposait les lettres scellées à Elianor quand Llyr vint se présenter pour son serment. Elle avait entendu qu'il discourait avec le prévôt à l'autre bout de la salle où avait eu lieu l'incartade, mais la distance n'aidait guère à entendre les mots quand on ne s'époumonait pas pour se faire remarquer. Elle se concentra sur le serment donné et sur le conseil présenté.

Votre Grasce, nous, Camille d'Anclair, Duchesse de Touraine, recevons ce jour votre serment d'allégeance avec le respect dû à votre personne et à vos titres. De part la charge qui nous incombe, nous vous accordons protection, justice et subsistance.

Nous prenons avec toute l'attention qu'il convient le sens de votre conseil mais comprenons cependant la surprise de la maréchale d'armes à voir héler à travers la grande salle la Duchesse en plein échanges de serments. Je ne me permettrais pas de lui porter rigueur de n'avoir pas eu la réaction immédiate d'énoncer les noms et titres du Baron qui a estimé inutile de se présenter comme il convient. Le comportement était des plus surprenants venant d'un noble durant une cérémonie officielle et expliquera son silence tout au moins étonné.

Mais je vous en prie, je vous promets d'agir avec mesure et sur les conseils de la Maréchale, et si ma proposition de prêter serment avec son arme n'a pu satisfaire le Baron j'en suis fort chagrinée ayant fait en ce sens signe d'apaisement d'une situation que je n'ai à aucun moment initié.


Camille reçut à ce moment un vélin et le lut avec attention. La lettre ne semblait là encore pas des plus conformes au serment demandé, éludant comme depuis le début de tout cet épisode la première des valeurs que ce serment prônait l'obsequium envers le régnant. Suivant les conseils du Pair, elle tendit donc la missive à Dame Elianor que celle ci puisse statuer de la légitimité des mots présentés, la valeur première et mise à mal ce jour étant omise des mots manuscrits sur le vélin.
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Llyr


Le conseil ne vaut que pour l'écoute et pour prendre mesure. Il n'était en aucun cas rigueur envers le Maréchal d'Armes Guyenne que je connais fort bien au demeurant et qui sait faire la part des choses entre ce qui est dit et fait.

Pas plus qu'il ne faut, à mon sens, tenir rigueur au Baron de Ligueil qui a toujours été d'un naturel chafouin et d'une volonté de franchise qui, si la diplomatie est malaisée je le concède est un homme qui a toujours servi la Touraine avec Zèle et sans arrière pensée.

La manière était certes fort peu urbaine, mais on ne peut demander à la plus belle femme du monde plus qu'elle ne peut offrir en l'occurrence pour le Baron de Ligueil de faire preuve de diplomatie et de calme quand il est dans son bon droit en la matière. C'est là aussi faire preuve de votre droit de régnant concernant la Justice et la Protection dû à un vassal de Touraine. L'important ce ne sont pas les mots, ils sont par essence modifiables ; ce qui est important ce sont les actes et ce qu'ils induisent.

Votre Grasce, avec votre permission et mes hommages je me retire séance tenante afin de vaquer à mes dossiers et occupations journalières pour le Bien de la Touraine et du Royaume.


Dernière inclinaison du buste, temps de laisser la place au suivant.

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Donotach
[quelque part dans toute cette joute verbale]

Donotach regardait la scène de sa place quelques peu à l’écart, épée au baudrier comme il l’avait et le ferait toujours en ce lieu et ce dit que la Touraine avait bien changé depuis les événements de l’été de l’an de grâce quatorze-cent-cinquante-huit. Tout n’était plus que farce et calomnie.

Que restait-il de tout le travail qui avait été accomplie pour la défense du duché… si peu pour ne pas dire rien. Les uns les autres à qui mieux mieux au lieu de pendre l’expérience de leurs prédécesseurs n’en ont fait qu’à leurs têtes. Pas si étonnant que deux villes furent prisent dans la même soirée sans même opposition de la défense.

Puis regardant sa grâce Zebra lui offrant de prendre un verre il lui répondit


Vous me voyez dans l’impossibilité de prendre un telle verre avec vous en ce moment, car vous voyez celui qui ce prétends nostre Prévôté a menacé quiconque ayant une épée dehors. Celui qui me désarmera contre ma volonté à besoin de se lever tôt. Et comme ce n’est ni le moment ni l’endroit je ne lui ferai point le plaisir de s’imaginer pouvoir me sortir d’ici de la façon qu’il le prétend. Nous sommes bien loin de nostre Touraine qui faisait trembler ses ennemies juste à entendre prononcer son nom. Quand à ce bouffon de prévôt s’il désire vraiment me sortir il n’a qu’à se présenter en lice, ce sera un bien meilleur endroit que devant nostre duchesse en cette salle allégeance pour régler ce genre de différent. Je vous rappelle d’ailleurs ses propos fort présomptueux

Noble ou pas, s'il n'est pas militaire ou officier de Prévôté ou encore qu'il a une dérogation spéciale, le prochain qui s'amène avec une arme dans ce lieu solennelle, vous le rejetez dehors avec un gros coup de pied dans l'oignon, ou je m'occupe moi même de votre cas. Je suis assez clair ?


Pour ce verre il sera le bienvenue, mais je vous invite à passer en ma seigneurie du Tertre, vous y serez mieux accueillie que nous le sommes icelieu. Par contre ne tardez pas trop, cette séance a bien renforcée mes projets et je vais faire mes bagages. Je vrais définitivement vendre ma terre sise à Loches et donnerez les ordres qui s’impose pour ma seigneurie, dorénavant je m’en tiendrai à ma charge qui est de répondre à mon suzerain, mon devoir étant de le servir lui et non son propre suzerain, n’est-il pas inscrit dans la charte de la noblesse?


Toujours s’adressant à sa grâce Zebra il continua [/i]

Je me demande maintenant à quoi a servi mes loyaux service tant en prévôté qu’en connétable et à la douane?

Dans ce petit retour en ma terre natale j’ai fait le tour de mes amis et moi qui pensait qu’avec un peu de recul je verrais les choses différemment, ce n’est point le cas. On est maintenant loin de ces jours ou le connétable envoyait son rapport quotidien au duc sur la présence d’étranger en nos terres, rapport qui mentionnait les recherches faites à savoir combien étaient à risque pour nostre sécurité et qui gardait trace de toute immigration en ce Duché. De cette douane qui malgré ses hauts et ses bas dans l’esprit de plusieurs quant aux missives qu’elle envoyait qui ne reste que des vestiges aujourd’hui et à cette prévôté qui semble s'essoufflée de plus en plus à ce qu’on m’a dit.

Alors pour ma part je quitté définitivement Loches pour aller m’établir avec ma filleule. Je vais tenter d’étudier maintenant avec ce qui me reste du peu d’écus que j’ai amassé ces dernières année en défendant mon duché et en prenant place au divers poste comme je l’ai fait au lieu de travailler comme la majorité fond.


Puis plus par savoir vivre qu’autre chose il regarda la duchesse et s’inclina et prit la direction des portes de sortie de cette salle.

Juste avant de sortir il vit se présenter sa grâce Llyr et s'arrêta pour écouter ce qu'il avait à dire. Donotach vouait le plus grand respect à cette homme.

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Scoldt
Scoldt était resté silencieux, ne répondait pas aux provocations, et finalement il pensa que c'était enfin terminé et qu'on allait enfin pouvoir passer à autre chose ; les allégeances, ce dont le pourquoi la réception était organisée.
Eeet non ! C'était trop beau .. Encore un autre malheureux qui vient se plaindre de ses actes.
Scoldt commença à perdre patience et se leva pour prendre la parole.


BON ! Les bureaux des pleurs sont fermés ! Revenez plus tard ou aller directement au guet de votre ville afin de porter plainte à mon encontre.
Sa commence à bien faire maintenant ! On finira par comprendre que mes actes et mes dires à l'encontre de la noblesse vous ont particulièrement agacés.
Sa on l'a compris, maintenant ce n'est pas le lieu pour discuter de cela. De plus la Duchesse n'est encore une fois en rien concerné et n'est pas responsable d'un Officier de Prévosté qui fait peut être un peu de zêle, dans l'esprit de vouloir accomplir son travail.
Donc si vous voulez de nouveau vous plaindre, vous serez aimable de m'adresser une missive de menace, ou de m'attendre à la sortie à la fin de la réception.
Vous plaindre ici ne changera rien au fait que je ne m'excuserais pas, du moins plus suite aux insultes qui m'ont été faites, et que cela ne concerne que moi, pas la Duchesse.

Donotach, vous avez le culot de m'insulter en publique. Par ailleurs, il faudra que vous m'expliquiez par quel miracle vous arrivez à entendre les murmures que j'ai transmis à un garde de la salle, ceci dit, je ne vois pas pourquoi vous essayez de vous impliquer dans la transmission d'un ordre à un garde par un supérieur hiérarchique, encore une fois ce ne sont pas vos affaires.
Quand à la Prévosté, rassurez vous elle va très bien, ceci depuis que je m'y suis impliqué personnellement, et que j'ai parmi la création des services de recrutement et de formations qui ont permis à la Prévosté de ce doté de nouvelles recrues, qui maintenant, vont sur le terrain avec une certaine connaissance théorique. Puissiez vous arrêter de critiquer le travail des autres.
Et quand à votre proposition de régler cela en lice, je vous en prie ne me tenter pas...


Scoldt qui commençais vraiment à perdre patience regarda autour de lui

Et maintenant, si quelqu'un d'autre souhaite une nouvelle fois revenir sur cette malheureuse affaire dont je ne reviendrais pas à partir de maintenant, c'est par missive, cessez donc de vous plaindre en ces lieux de mes actions et de mes dires qui ne regardent que moi

Scoldt se rassis, espérant ENFIN qu'on allait passer à autre chose et retourner au vrai but de la journée.
Elle était belle l'image de la noblesse qui râle et qui pour seule action quitte la salle .. ils ont beau se vanter de leurs actions passées, c'est leurs actions actuelles qui sont aujourd'hui jugés, et ce n'est pas ce genre de personne qui pourrait par une quelconque moyen participer à rendre la vie du Duché plus active.

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Camille.
Camille fronça le nez à l'intervention du Prévôt et se tourna vers lui.

Messire, je peux comprendre votre agacement à la situation, mais nous somme ici en salle d'allégeance et vous vous adressez à des nobles. Les attitudes de chacun seront jugés en temps et en heure. Pour le moment, ce genre d'emportement n'est pas de mise. Je vous demande donc, non, je vous enjoins de sortir quelques instants vous rafraichir.

Je sais que vous agissez pour notre sécurité et nous discuterons de tout cela plus tard. Maintenant, le Capitaine va se charger de la sécurité durant un moment. Sortez, restaurez votre calme et revenez nous quand vous vous sentirez prêt à assurer votre charge sans emportement.


Camille inspira profondément, refusant de se laisser emporter par la vindicte ambiante puis sourit en apercevant Jacq dans la salle.

Messire Jacq, je suis ravie de vous voir icelieu et que malgré vos charges prenantes à l'Ost vous preniez le temps d'assister à cette cérémonie... si vivante.

Sourire entre l'amusement et la contrition de voir un tel spectacle se jouer en ce lieu.
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Scoldt
Scoldt se tourna vers la Duchesse.

Votre Grasce, veuillez excuser mon comportement intempestif.
Je me rend à mon bureau, je pense être plus utile et avoir mieux à faire pour la sécurité du Duché que de rester ici à écouter des personnes geindre.
Je reviendrais lorsque ces dernières auront prêter allégeances


Scoldt s'incline, avant de se diriger vers la sortie.
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Donotach
[entre les paroles du prévôt et la réponse de la duchesse]

Donotach avait été interpellé par le Prévôt juste avant de sortir et il se retourna pour l'écouté.

Qu'il est entendu la discussion à l'écart avec l'cousin ne le dérangeait point tout comme la remontrance que celui-ci lui faisait. De toute façon depuis l'histoire de la défense du château le dernier jours de son terme de Capitaine il n'était plus à une remontrance près.


Messire Prévôt, des miracles c'est loin de ma porté, mais bien que vous pensez avoir murmuré, le bruit à très vite couru jusqu'en arrière. Nos pages ne sont point ici seulement pour nostre bon plaisir mais disons qu'écouter les murmures font parti de leurs tâches, tout autant que de ce fondre à la foule. Et pour vos insinuation de m'impliquer à un ordre, en fait je ne fais que respecter les murmures rapporté par mon page, rien de plus en quittant cette endroit.

Vostre grâce, pardonnez si ma discussion à l'écart avec l'cousin sa grâce Zebra est porté atteinte à qui que ce soit.

Quoi qu'il en soit si vous n'y voyez aucun inconvénient je vais maintenant me retirer en ma seigneurie car mon épée à bien sa place où elle est, bien que tous icelieu ne semble plus avoir cette pensé.


Puis il la regarda et s'inclina en attendant sa réponse au cas ou elle jugerait devoir le faire.
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Camille.
Camille finissait juste de demander au prévôt de se retirer quand Donotach lui parla. Elle l'écouta attentivement avant de répondre.


Messire, la réaction du prévôt a été due à une main portée au pommeau d'une épée en salle d'allégeance. Celui ci est certes sanguin et rigoureux sur ses prérogatives à ma sécurité, mais il me sais désarmée en signe de confiance envers la noblesse de Touraine et ceci a tendance à le préoccuper au plus au point. Il n'a pas à ce sujet les mêmes évidences que moi.

Je tiens à noter que si les armes sont demandées à l'entrée, personne ne me semble avoir été refoulée à ce moment là pour ne pas l'avoir remise. Et si ce n'est cet incident du à deux esprits sanguins et forts trempés, l'aventure n'aurait point du rejaillir ainsi. J'ai pour ma part proposé en signe d'apaisement et de confiance que les nobles portant épée jurent sur leur lame pour prouver leur obsequium envers le Duché. Malheureusement, les humeurs étaient lancées et mes paroles sont restées lettres mortes.

Il ne me semble pas avoir refuser son allégeance à sa Grasce Llyr. Il est étonnant comme parfois certains s'emportent à crier au loup à la première envolée sanguine...
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