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[RP]Cérémonie d'anoblissement de fin de mandat

Nicotortue
Il fallut un moment au Comte pour revenir à la réalité et la dernière remarque de Trokinas en lui arrachant un sourire eut l'effet désiré. Relàchant à regret les mains de sa future épouse, il se força à réintégrer son rôle de Héraut intérimaire et reporta son attention sur le nouvel impétrant qu'il ne connaissait guère si ce n'est qu'il était le "leader du Mouvement Renaissance". En ayant vu défiler plus qu'à son tour, cela ne l'impresionnait pas plus que cela, bien au contraire. Cependant, selon toutes probabilités, l'homme qui se tenait maintenant devant eux serait le prochain Comte du Limousin.

Il écouta donc ce que disait Trokinas, curieux de connaître l'expérience du probable futur Comte du LM et dut se rendre à l'evidence que cela ne faisait que confirmer ce qu'il pensait. M'enfin, ce n'était ni le lieu, ni le moment d'en débattre. Autant valait mieux continuer. Il attendit donc que le Comte régnant ait fini avant d'enchaîner :/i]

Sieur Jakamer, vous m'excuserez de ne point faire de longs discours mais je ne vous connais guère et ne voudrais donc pas dire quoique ce soit qui déformerait votre mérite et votre travail au service de notre Comté. Et, de plus, au vu de très récents événements dont vous fûtes le témoin, j'ai quelque peu de mal à formuler mes idées clairement. Je me contenterai donc de vous remettre le contreseing qui fait de vous le seigneur de Chabrignac.

[i]Sur ces mots, il tendit au jeune homme ledit document, prouvant son assertion.


Citation:
    A tous présent et advenir salut.

    Nous, Nebisa de Malemort, dicte « Marche », Héraut du Limousin et de la Marche,Maréchal d'Armes Royale après consultation des édicts de l'Hérauderie de France, validons et contresignons les procédures d'anoblissement proposée par le comte Trokinas.

  • Messire Jakamer est élevé au titre de Seigneur de Chabrignac et portera :

    Parti, en 1 de geueles au loup ravissant d'or, en 2 d'azur au trois étoiles d'or sommées d'un lambel de même.





    Afin d'attester de la conformité de nos mots, nous imposons de nostre mains nostre scel et cachetons ce jour la présente déclaration rédigée en la Chapelle Sainct Antoyne le 03 éme jour de Mars 1457 sous le glorieux régne du Roy Levan.






Cela fait, il poursuivit, non sans chercher du regard Ewaele, afin de bien s'assurer qu'il ne rêvait pas et qu'elle se trouvait bien là, dans la salle, à ses côtés, l'attendant.

Seigneur de Chabrignac, veuillez prêter allégeance à votre suzerain et, ce faisant, reconnaître l'octroi de votre fief.
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Jakamer
Il avait hâte d'en finir, l'ambiance dans la salle était lourde. En finir et partir de cette salle, il avait bien d'autres choses à régler. Il prèta tout de même allégeance pour suivre le protocole.

Moi Jakamer, Seigneur de Chabrignac, jure au comté du Limousin, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).
Trokinas
Le Comte écouta attentivement le Sieur Jakamer qui semblait vouloir en terminer le plus rapidement possible, son voeu fut donc exaucé :

Seigneur de Chabrignac, je vous accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance. Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien du Limousin.

Ensuite, le Comte se tourna vers le Héraut qui semblait être de retour dans le pays des rèves avec sa Dulciné.

Bien Votre Grandeur, le Comte de Ségur ne semble pas se présenter, que préconisez vous?
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Alienaure
En entendant l'évocation de Stannis, Aliénaure sortit du rang où elle se trouvait et s'avança vers l'estrade.

Bon, qu'allait-elle bien dire?
"Désolée, vos Grandeurs, mais l'ancien juge préfère grailler sur les murailles"?... Non, à éviter.
"Le Vicomte est galamment occupé et ne peut se soustraire à ses devoirs"?... Oui, biensûr, cela redorerait le blason viril de son beau-père mais tout le monde se douterait que ce serait faux.
"Stannis refuse de venir pour ne pas voir sa femme"? ... Mouais...

Une fois arrivée devant les deux Comtes, elle s'éclaircit la voix et déclara doucement.


Sta... Le Vicomte de Ségur ne peut... être présent... Il a complètement... oublié les anoblissements et... enfin, il avait déjà quelque chose de prévu.
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Trokinas
Le Comte haussa un sourcil, et se tourna vers Alienaure, mais sa réponse était destinée à Stannis.

Devons nous en conclure qu'il refuse son annoblissement?
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Ewaele
Lentement, ses yeux s’ouvrirent et se fermèrent, clignant des yeux à plusieurs reprises. Les idées complètement embrouillés d’un coup.

Après quelques minutes d’attente, elle se risqua à tourner la tête la tête pour jeter un œil vers Trokinas, elle l’écouta et se releva pour laisser place aux autres, rejoignant discrètement Enguerrand.

Ewa baissa les yeux, elle eut même peur de sentir des larmes se former sous ses paupières et à sa grande joie, elle comprit, elle était juste contente, simplement contente, mais, cette réponse offrait la perspective d’une nouvelle vie, encore différente de celle commencée.

Ses émeraudes n’osèrent se glisser sur le visage du Grand Maitre de la Licorne craignant de trop montrer une émotion. Ewa inspira longuement et expira de la même façon, tentant de reprendre plus ou moins ses esprits : elle ne devait pas se montrer faible aux yeux de l’homme, même si, au fond d’elle, elle savait qu’elle était déjà allée trop loin en lui adressant quelques sourires discrets pour cacher son trouble. Elle glissa à nouveau sa main sur son bras pour se donner contenance et silencieuse regarda la suite de la cérémonie…

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Nicotortue
Le Comte revint soudainement et à nouveau à la cérémonie lorsque la voix d'Aliénaure retentit dans la salle et expliqua assez peu clairement l'absence du Comte consort. Il se tourna alors vers son suzerain qui lui demandait la marche à suivre.

Euh... je suis, Votre Grandeur, je suis. Ce cas est quelque peu particulier, le Comte de ségur semblant déjà occupé ailleurs, quelle que puisse être cette occupation. Quoiqu'il en soit, il ne peut être présent pour recevoir son blancseing d'anoblissement et, plus important encore, faire allégeance pour le fief reçu. Je suis donc d'avis d'attendre encore un peu afin d'être sûr que notre cher Juge ne se présentera pas et, ensuite, nous clôturerons la cérémonie. Je déposerai le blancseing non retiré du Comte dans les archives de la hérauderie limousine et son cas sera étudié par les autorités compétentes avant les prochaines allégeances, d'ici quelques jours. Cela vous convient-il ?

Il tut soigneusement le fait qu'il était presque satisfait que le soi-disant époux de sa cousine ne daigne pas les honorer de sa présence. Il ne souhaitait pas être celui qui le ferait entrer dans la noblesse limousine et, si cela n'avait tenu qu'à lui, le contreseing aurait été purement et simplement déchiré et le fief récupéré par le Comté. Cependant, les règles héraldiques devaient être respectées, quoiqu'on pensât de ceux récompensés.
Une brusque crainte vint cependant à l'esprit du Comte : le Poitevin était capable de se présenter uniquement pour faire un pied-de-nez à ses nombreux détracteurs et observer avec satisfaction leur rage à le voir ainsi mis en avant et dans la position de rejoindre leurs rangs.

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Trokinas
Le Comte regarda l'assemblée, bien maigre mais au moins la cérémonie avait pu se dérouler.

Et bien qu'il en soit ainsi, patientons un peu, mais point trop n'en faut non plus.

Puis le Comte se radossa à son trône, semblant ruminer de sombres pensées.
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Alienaure
Elle s'était donc mal exprimée... Voila, elle en état sûre, elle n'avait pas choisi la meilleure façon de leur dire qu'il ne viendra pas aujourd'hui.
Mais pouvait-elle décemment leur répéter mot pour mot ce qu'il lui avait dû là-haut, sur les remparts?

Jouant nerveusement avec ses doigts, elle repoussa une mèche brune.


Votre Grandeur... Ce n'est pas qu'il refuse le titre, mais... hum...
petit éclaircissement de voix.... Il n'a pas été prévenu de cette... cérémonie, alors...
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Trokinas
Le Comte haussa les sourcils en voyant la réponse d'Aliénaure.

Et donc Sa Grandeur n'a pas daigné utile de se déplacer, piqué qu'il était dans sa fierté, très bien, et bien il se débrouillera pour recevoir son titre. Sur ce, Bonne soirée à tous.
Le Comte se leva de son trône, puis se dirigea vers Alienaure puis lui tendit le bras.

M'accompagnez vous? Une petite promenade loin des affres de la vie politique me ferait du bien.[/i]
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Alienaure
Aliénaure fixa le Comte- son Comte et non le cousin- avec stupéfaction. Décidément, elle ne plaidait pas encore aussi bien que son beau-père... Peut-être devrait-elle lui demander des cours. Ou bien à sa mère, qui avait dû inventer elle ne savait quelle excuse pour s'éclipser.

Mais... Et la cérémonie?... Et... Et le reste?, souligna la jeune fille en désignant de la main la salle.

Certes, vu le monde qu'il y avait à cette cérémonie, ils passeraient presque inaperçus à partir maintenant. Presque...
Cependant, la lueur de colère qui brillait dans les yeux de son barbu lui suggérait d'accepter le bras tendu sans plus de commentaires. Au diable le protocole.

La jeune fille s'excusa d'un sourire, grimpa les deux marches de l'estrade et murmura à l'oreille du Comte de Turenne.


Désolée de vous avoir interrompus l'autre jour... Mais félicitations, tout de même... Il était temps...


Un sourire à son très vieux cousin, un autre à son plus jeune comte. Bras passé sous celui tendu, regards échangés.
Peu importait après tout le "qu'en dira-t-on". Peu importait ces titres qui n'apportaient pas grand chose et ne donnaient que noblesse de papier.

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Stannis
Resté seul sur le rempart après le départ d’Aliénaure, Stannis se demandait quelles avaient été, dans le fond, les réelles motivations de son refus de se rendre à cette cérémonie. Il savait bien que c’était essentiellement un prétexte, cette raison qu’il avait évoquée… Certes, il n’avait pas été prévenu, pas plus qu’il n’y avait eu d’annonce effectuée là où les nouvelles concernant l’hérauderie avaient coutume d’être placardées. Et il n’avait réellement pas été au courant de la tenue de cette cérémonie. Mais s’il en était ainsi, c’était aussi parce qu’il n’avait pas cherché à l’être, car il ne s’était toujours pas décidé… Accepter le fief, ou non ? Faire part à son tour de cette noblesse qu’il jugeait félonne à sa province, et, plus grave encore, au suzerain d’icelle, le Roi de France ? Mais ce n’était pas son cas en totalité, juste la majorité gueularde, comme à l’habitude…

Cependant, le chevalier percevait assez nettement que le report de sa décision n’apporterait guère davantage d’indications sur la voie à suivre. Aussi, contrairement à ce qu’il avait dit, il se mit en route peu après le départ de la jeune femme, ne faisant qu’un rapide détour par sa chambre, située non loin de là – il n’avait pas encore évacué pleinement le local qu’on lui avait confié en tant que conseiller – pour remplacer son tabard à la Licorne par celui aux armes Le Ray, faites de sable et d’or, aux fiers léopards. Il conviendrait mieux à cette occasion, avait songé le héraut de l’ordre de la Licorne, qui garda cependant attaché à ses épaules son mantel élimé brodé du mythique animal, celui qui depuis des mois ne le quittait plus. Alors qu’il allait repartir en direction de la salle du trône, il fit rapidement demi-tour, le temps simplement de prendre dans son coffret le collier de Chevalier qu’on lui avait confié quelques mois auparavant, et de le passer autour de son cou. La situation demandait un peu d’apparat, tout de même…

C’est donc ainsi paré qu’il se présenta un peu plus tard dans la grande salle du château, par ailleurs bien vide. La cérémonie aurait-elle déjà été achevée ? Il le semblait bien, puisque non seulement l’assistance était fort réduite, mais il ne voyait de plus pas Nebisa dans la pièce, elle qui avait du officier. Cependant, le Comte était encore là, venant juste de se lever du trône comtal semblait-il, et offrant son bras à celle à qui il parlait quelques minutes auparavant encore.


Serais-je par hasard quelque peu en retard ?

Sa voix, venant de l’entrée de la pièce, résonna fortement dans la grande salle, signalant ainsi son arrivée, juste avant qu’il ne remonte à grands pas l’allée menant au pied de l’estrade sur laquelle était juchée le trône, pour venir s’arrêter à une demi-douzaine de mètres de ce précieux siège.

Il me semblait pourtant avoir fait au plus vite, depuis que la jeune femme à qui vous offrez votre bras est venue me prévenir, ce que vous-même et le héraut d’armes avez négligé de faire, au passage. Je vois d’ailleurs que cette dernière n’est pas présente… Serait-elle déjà repartie ? Voilà qui serait embarrassant, de se trouver ainsi dépourvu de témoin, maintenant que me voilà présent…

Un petit sourire ironique vint alors affleurer sur les lèvres de l’ancien Juge, soulignant son amusement au regard de la situation. Il était finalement venu, pour ne plus trouver dans la pièce celle qui disposait des patentes dûment contresignées ? A croire qu’une force extérieure se dévouait pour lui procurer malgré tout ce délai de réflexion qu’il avait dans un premier temps souhaité prendre. Auquel cas… Il aurait encore le temps d’y réfléchir, au lieu de prendre sa décision au dernier moment, quand on lui présenterait son fief, comme il l’avait envisagé en se rendant jusque là.
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Ewaele
Les étoiles, toujours les étoiles…Ewaële avait toujours aimé les contempler, faisant partie des rares choses qui ne changeaient dans son existence. Elles avaient toujours été là, piquées dans cette immense toile d’obscurité, brillantes et la surplombant de toute leur magnificence. Qu’importe les cruautés, les joies qui les animaient chaque jour, au crépuscule, elles étaient toujours présentes, veillant sur le vaste monde s’endormant sur ses peines et ses espoirs. Espoir d’un lendemain meilleur, un lendemain plus prometteur. Alors, en attendant l’aube réconfortante, elles s’installaient, gardiennes des songes et guides de ceux qui s’égaraient dans les ténèbres. Combien de fois, levant son nez de l’odeur cuivrée, la main souillée et abîmée d’avoir trop frappé s’abaissant, courbant après plusieurs heures sous le poids de l’épée, elle avait plongé dans la voûte céleste… C’était sa purification. Elle avait lâché le bras d’Enguerrand dans cette trop longue attente et regardait par une fenêtre.

Pourtant, depuis maintenant tellement de temps passé entre les murs du Château de Limoges, ce besoin se faisait moins sentir en elle, ou tout du moins l’abordait-elle d’une autre manière. Ses armes n’avaient plus goûté du sang, et ce depuis une éternité par rapport à certaines périodes. Ses yeux clignèrent. Se pourrait-il que la jeune femme ait fait une trêve avec son ancienne vie de militaire ? Dans sa nouvelle ville, de nouvelles tâches étaient venues l’occuper, la distrayant de ce qui autrefois faisait partie intégrante de son quotidien.

Des pas résonnèrent sur le parquet de la salle et lui firent tourner la tête, tandis qu'un sourire très particulier naissait sur ses lèvres en voyant Stannis faire son entrée. L’amitié inclut-elle de tout connaître sur la personne ? Ewa n’avait jamais été douée pour ce domaine, ils s’appréciaient et aimaient discuter. Que dire de plus, en ce lieu et place? Rien, sans doute rien de plus. Elle le regarda s’avancer étant largement en retrait de tout le monde.

Sa journée avait été longue et ses tempes désagréablement venaient la triturer plus que de raison. Elle avait besoin d’air, elle devait absolument sortir et respirer l’air frais de la nuit limougeaude. Oh elle n’irait sans doute pas loin, juste s’asseoir sur les marches du Château et essayer de faire le vide de tout ce qu’elle avait vécu en si peu de temps. Vu la tournure que prenait la cérémonie de toute façon sa présence ne devait pas être si essentielle que ça à présent. Elle attendrait dehors, si quelqu’un voulait la voir, elle patienterait jusqu'à la sortie du peu de monde qui s’était déplacé pour les anoblissements de cette fin de mandat.

Le plus discrètement possible elle se retira, laissant place à qui de droit sans même se retourner.

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Nicotortue
Décidément, cette cérémonie était marquée du sceau du malheur. Après le héraut en titre, c'était désormais le Comte en titre qui décidait de quitter la place, sans se cousier le moins du monde du dernier anobli qui, s'il le daignait ferait son entrée à son heure et selon son envie. Voyant son suzerain se lever, le Comte de Turenne ne put empêcher une grimace de tordre son visage et une lueur de rage traversa fugitivement son regard. Lueur bien vite éteinte par les paroles prononcées par sa jeune cousine, qu'il remercia d'un regard éloquent et de quelques mots de remerciement.

Stannis a écrit:
Serais-je par hasard quelque peu en retard ?


Le rictus revint s'afficher sur le visage du Héraut intérimaire, à voir ainsi le Juge faire finalement son entrée, comme si de rien n'était et comme si le monde n'attendait que lui pour tourner. Par Aristote, que cet homme était agaçant. Cependant, il n'en montra rien et se força à adopter tenue et visage neutres, presque impassibles. Toutefois, il ne quittait pas le nouvel arrivé du regard, n'osant croire à tant d'outrecuidance et de mépris des convenances. Après tout, n'était-ce pas Trokinas qui avait décidé de lui octroyer un fief ? Il aurait au moins pû se montrer reconnaissant et ne pas s'offusquer d'une broutille.
Il le laissa donc parler et débiter sa tirade sur le ton ironique qui lui était familier, avant d'enchaîner immédiatement, sans même vérifier si le Comte voulait parler :


Par chance, Comte de Ségur, insistance légère sur le titre, si Marche n'est pas présente ce soir, vous avez quand même un témoin héraldique en ma personne. Comme vous le voyez, cela ne sort pas de la famille. Vous pouvez vous estimer chanceux. Même votre retard empressé ne vous dispensera pas de ployer le genou devant votre suzerain. Si vous n'y voyez pas d'objection, nous pouvons peut-être commencer et terminer ce pensum qui n'a déjà été que trop délayé.

Il haussa un sourcil interrogateur, se demandant bien ce que le Poitevin pourrait bien encore inventer pour se mettre en avant. Le Comte se tourna alors vers le Comte, lui signifiant ainsi de bien vouloir demeurer quelques instants supplémentaires, le temps de ce débarrasser de cet anoblissement. Tout en faisant mine de n'y prêter guère attention, il nota la tenue du Comte, devant s'acquitter d'une tâche qui, si elle lui rebutait quelque peu, n'en était pas moins obligatoire. Cela faisant, il rata la sortie de son aimée.
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Trokinas
Le Comte regarda Stannis. Il aurait pu lui lancer quelques remarques bien senties, bien pesées, et s'en aurait suivi toute une série d'échanges fort peu élégant. Mais Trokinas en avait plus que marre de cette cérémonie qui était la pire qu'il ait vue. Il retourna donc s'asseoir à contre coeur sur ce fameux trône, et attendit quelques minutes afin de pouvoir reprendre ses esprit et être plus... constructif.

Sieur Stannis, aujourd'hui, le Limousin vous récompense. Il vous récompense parce que vous avez su, au cours de mon mandat réaliser un travail de titan en plus de votre tache quotidienne : la réactualisation du Coutumier dans son intégralité. Vous avez votre franc parler, vous êtes un homme au caractère de cochons, et je m'y connais, vous êtes insupportable, mais vous êtes travailleur, et cela mérite donc récompense.
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