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[RP] La choucroute à la cerise, une recette audacieuse ?

Griotte
Campement de la Compagnie de Digoine. Une silhouette vêtue de rouge traçait son chemin en direction du terrain d'entrainement. Le visage fermé, elle avançait d'un pas décidé en ressassant dans sa tête le plan de l'action qu'elle était sur le point de mener. Elle l'avait étudié dans les moindres détails. L'échec n'étant pas permis, ni même envisageable. La bataille dans laquelle elle allait s'engager l'opposerait au Grand Ecuyer Tranchant de Bourgogne, Aimbaud de Josselinière, le gendre rêvé aux yeux du chef de la famille Blanc-Combaz. Le Baron de Digoine ne cachait pas sa volonté de le voir marié à sa fille cadette, mais celle-ci ne l'entendait pas de la même oreille. La résistance s'organisait...

Alors, alors... Qu'avons-nous là ? Eusaias qui aboie des ordres... L'a l'air en forme, comme d'hab'.

Sourire en coin. Son père avait fière allure face à ses hommes d'armes. La jeune fille se dirigea vers lui en continuant à observer la scène. Non loin du Balbuzard, il lui sembla reconnaitre le Josselinière, en proie avec un mannequin en bois, qu'il lardait de coups d'épée du haut de sa monture. Les émeraudes s'attardèrent un instant sur lui. Il avait fière allure, lui aussi. Tout en lui exprimait l'assurance et la confiance en soi. C'était peut-être ce qui avait tendance à mettre Griotte mal à l'aise en sa présence. A coté de lui, elle se sentait gauche et insignifiante.

Le regard de la bâtarde croisa celui de son père. Elle agita une main dans sa direction et se mit à courir pour franchir les dernières foulées qui les séparaient encore. Tout sourire, elle se hissa sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur sa joue. Pour la bonne exécution du plan, il fallait commencer par brosser la figure paternelle dans le sens du poil.


B'jour 'pa ! Tu vas bien ? J'ai pas vu Cassian. Il s'planque ? J'm'emmerde à Digoine, alors j'me suis dit que j'pourrais vous rejoindre. J'suis pas rentrée pour passer mon temps toute seule ! J'veux faire partie de la compagnie.

Aucun rapport avec les manigances de la morveuse, mais il lui fallait bien meubler le temps en attendant l'arrivée de son complice. Elle ne l'avait pas aperçu en traversant le campement, mais il ne devrait pas tarder. Et puis, elle avait vraiment envie d'apprendre à se battre aux cotés de son père.

M'dit pas que ch'uis une fille et qu'ma place n'est pas dans une armée. T'sais très bien qu'ch'uis pas une pintade ! D'ailleurs ch'uis habile ! J'peux vous être utile, regarde.

Plongeant la main dans sa poche d'où dépassaient la lanière d'une fronde - piquée à Tata Sadnezz - elle sortit la petite arme de jet. Après avoir ramassé un caillou à ses pieds, elle équipa la fronde et la tendit devant elle, à bout de bras. Pivotement en direction des mannequins de bois. Aimbaud en ligne de mire. Feeeeeeu !
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Aimbaud
Le cheval galope en arc de cercle dans la terre battue. Ronflant d'effort, il décrit un parcourt autour du pieu, avec de lents pataclops pataclops étouffés par la terre meuble. Hissé sur ses étriers, sanglé des pièces de son armure, la visière de son heaume rabaissée, le jeune Josselinière s'entraîne à manoeuvrer la bête d'un seul poing dans les brides, l'autre bras prolongé par une épée qui pour l'instant est pointée vers le sol et circule autour de la cible au gré des à-coups du galop.

Il souffle brièvement avant de porter le premier coup à l'épouvantail, qu'il entaille généreusement au niveau du sac de paille qui lui sert de torse, lequel se fend pour vomir son contenu. Mais l'action qu'il est sensé travailler ne s'arrête pas à la première touche. Toute la difficulté est bel et bien d'être assez habile pour contourner la silhouette et frapper derechef. Non plus tailler cette fois, mais embrocher d'estoc. Le cheval épouse la courbe du cercle en bronchant et le cavalier profite du bon angle pour arquer le bras et se donner l'élan nécessaire. Les sabots frappent. La lame se rue. Et le mannequin trépasse.

À peine passée au travers de la paille, l'épée sort en filant et les rennes resserrent le mord du destrier. Forcé de restreindre la cadence, la bête s'amollit du trot jusqu'au pas, tandis qu'Aimbaud relève sa visière avec empressement pour clamer haut et fort :


J'ai réussiii !

Parce que ce qu'on ne dit pas, c'est qu'il s'entraîne depuis deux jours à l'étude de cette tactique de guerre, et qu'il a le bras tellement courbaturé qu'il lui semble fait de compote. Mais la persévérance paye, faut croire. Bon m'enfin c'est pas le tout, il rengaine son arme et s'apprête à aller fêter ça par une pause bien méritée ainsi qu'un petit coup à boire, quand un choc brutal se reçoit dans son casque, qui lui fait perdre l'équilibre sur le flanc du cheval.

Putain d'Ari !

Oh le vilain juron.
Il se rattrape de justesse au cou du mannequin, un ami secourable, pendant que sa botte reste coincée dans l'étrier, et que le cheval, harassé par cette séance d'entraînement, se plaît à prendre la direction de l'abreuvoir. C'est à ce moment là que, suspendu entre la selle et l'épouvantail, Aimbaud de Josselinière se mit à brailler d'une voix moins grave qu'à l'habitude :


À MOI ! AARG !
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Cassian_darlezac
[Mais qui est le chevalier blond ?]

Mais quelle est donc cette silhouette immaculée ? Ce petit bout d'homme avançant fièrement face au soleil ? Ce jeune éphèbe dont la chevelure dorée fait concurrence à l'astre divin ? Ne serait-ce pas l'Intrépide, le Resplendissant, le Vaillant, le Rayonnant, l'Auguste Paon burgonde, qui s'en revient là d'une bonne heure de coule-douce ? Mais pardieu, oui ! C'est bien lui ! Car tandis que d'autres s'entraînaient à quelques vaines passes d'armes, lui se voulait éternellement vigilant, toujours à l'écoute, il s'imaginait prêt à bondir au secours de la moindre pucelle en détresse, fusse-t-elle même guère essayable. Il était comme ça – dans son imaginaire – le jeune Digoine, toujours prêt à aider son prochain, comme le prodigieux Chevalier qu'il se voyait autrefois devenir.

Mais nul pucelle en détresse ce jour là n'était venu troubler sa quiétude, et l'ennui avait eu raison de ses rêves chevaleresques. Voilà pourquoi, il rentrait l'allure fier vers le campement. Quand tout d'un coup l'impensable se réalisait enfin. Un cris, un appel à l'aide ! Le voilà qui accourt. Certes la demoiselle en détresse n'en était pas vraiment une mais bon on s'entraîne sur ce qu'on trouve après tout. En quelques foulé il rejoint donc le terrain d'entraînement. Ne reste plus qu'à saisir, ce qui devait sans doute être pet-gaz, par la bride avant de le rapprocher du mannequin dans un sourire moqueur. Difficile de na pas se marrer devant la posture ridicule dans laquelle se trouvait le jeune Corbigny. Alors bon on se permet quand même une petite boutade, l'occasion est trop belle.


« Et voilà encore une noble pucelle en détresse de sauvée par le Vaillant et Intrépide Cassian ! Tenez ma belle et ne me remerciez point. Vous entendre compter mes louanges aux quatre coins de Bourgogne sera plutôt assez suffisant ! »

Bien entendu il n'avait pas encore perçu les meuglement de poissonnière de sa tendre sœur – qui pour le coup roucoulait plutôt afin de charmer le Bref. Non pas que cette apparition fortuite aurait pu gâcher le moment, mais il se serait alors sentit obligé d'aller voir ce qu'elle racontait rien que pour le plaisir de lui mettre des bâtons dans les roues.
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Eusaias
Mais non ! Mais non, mais non ! A l’entrainement comme sur un champ de bataille on frappe pour tuer ! Pour détruire ! Frapper pour frapper, c’est bon pour les pucelles qui veulent qu’à moitié se faire forcer ! En tout temps, l’épée au clair doit réveiller en vous l’instinct du tueur !

C’est valable aussi pour les haches, les bâtons, les épieux ? Osa, dans le dos du balbuzard, un ventru au casque mal ajusté, muni d’un bâton.

Quel est le c*nnard qui a dit ça ? L’index menaçant se pointa en direction du plaisantin. C’est toi? Bon dieu je n‘ai jamais vu un tas de m*rdes aussi haut !

Et le balbuzard se planta face au costaud, ses yeux assassins rivés dans ceux du soudard mal à l’aise.

Ouvre encore la fausse à purin qui te sert de bouche et je te bourre l’entrejambe de coup de pied jusqu’à ce que tu dégueules tes valseuses ! compris ?

COMPRIS !

Alors, ma grande gueule tu vas prendre ton arme et me tuer ce p*tin de mannequin qui a tringlé ta grand-mère comme si c’était la reine des gagneuses !

YAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Dans un cri de fureur le soudard fracassa le mannequin en bois à grand coup de bâton.

B'jour 'pa ! Tu vas bien ? J'ai pas vu Cassian. Il s'planque ? J'm'emmerde à Digoine, alors j'me suis dit que j'pourrais vous rejoindre. J'suis pas rentrée pour passer mon temps toute seule ! J'veux faire partie de la compagnie.

Ma fille, ma cadette préférée, sache que je vais bien et que je suis heureux de te voir avec moi. Tu es venu voir Aimbaud ? Sourire malicieux du père. Cassian doit être entrain de s’entraine (on pouvait toujours rêver). Faire partie de la compagnie ? Ma foi, ton ainée a réussi des prouesses militaires en Savoie, pourquoi ne pas t’apprendre aussi le métier des armes.

Un bras paternel s’enroula autour des épaules de la bâtarde alors que le projectile fut envoyé à la tête du jeune Corbigny. Un sourire fut arraché au balafré lorsque le jeune écuyer tranchant se trouva devant un terrible choix : de la quintaine ou du destrier lequel choisir ? Et sans l’intervention de Cassian ça aurait été sans doute la poussière du sol qui aurait accueilli le métisse.
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Aimbaud
[L'arrivée du chevalier servant]

Piteux et gémissant de s'être fait bêtement écarteler les épaules, le Josselinière se laisse porter secours sans trop ouvrir sa grande gueule. Pour un peu, il se répandrait en remerciements à l'égard du chevalier blond, le tout assaisonné d'une fière embrassade et d'une promesse de reconnaissance éternelle. Mais finalement non, il en a déjà gros sur l'égo de s'être fait chavirer de cheval et secourir, comme une gonzesse.

Aussi, dès qu'il pose pied à terre, il cesse de geindre pour changer soudainement de visage, et fait crier les jointures de son gantelet de ferraille en saisissant Cassian par le colbac.


Crève tripes à l'air, sotard. C'est toi qui m'a escogné ?

Visiblement non, car un ricanement coupable éclate derrière eux. L'Aimbaud toussote et époussète son comparse, avant de grommeler un :

'Scuse. Tu permets, je vais égorger ta frangine.

Et l'Écuyer Tranchant de se diriger résolument vers le Duc et sa hyène de fille, en passant sous la barrière du terrain d'entraînement. Approchant dans un grand charivari de cliquetis de fer et de craquements de cuir — ça manque d'huile : un écuyer en congés payés, on voit le résultat — il harponne Griotte du regard, qu'il a fort noir en général, l'air tout à fait menaçant.

Toi ma cerise, tu vas finir en clafoutis...

Mais pas devant le duc. Gardons les coups-bas pour plus tard, et tentons de faire bonne figure... Ou pas. Peut-être exécute-t'il juste le geste de distribuer une bonne claque — ou fessée, dur à dire — quoi qu'il en soit ça reste discret. Et puis sciemment, il choisit d'ignorer la bâtarde.


Héla votre Grasce, c'est la journée portes-ouvertes ? On laisse les fillettes visiter le campement ?
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Enguerranddevaisneau
[ A la grille, Cerbère garde la porte. Un peu trop.]

C'était quoi ce Binzzzzeee!!! On ne voulait pas le laisser entrer?!? Lui, le Vaisneau, le seul, l'unique, qui faisait battre le coeur de toutes adolescentes digne de ce nom!?!Lui, la teigne, le bel, l'homme dans toute sa virilité rabroué tel le dernier pecnot encroûté qui passait ses journée à semer les champs alentours?
Bigre, c'est ce qu'on verrait!
Aristote ne l'avait pas fait pour qu'il se fasse repousser, non non!


-Foutredieu, si je vous dis que je suis invité par Griotte de Blanc Combaz, c'est le cas! Je suis LE baron d'Ittre! Vous risquez gros à me faire poireauter ainsi!
-J'suis désolé, mais, z'avez pas d'autorisation écrite, v'n'entrez pas..Cherchez pô!


Et de toiser l'importun, du moins autant que faire ce peut, étant donné le fait que le garde faisait bien deux tête de plus que lui.
Il fulminait, il enrageait, il bouillait, telle une marmite surchauffée, en route pour l'explosion où quand maman s'exclamerait :" Le pot-au-feu est prêêêetttt!!!".
Fatal.

Rouge pivoine, il réfléchit à comment entrer pour ainsi mettre à exécution son plan préparé avec la Cerise.
Soupire las, il s'approche du garde, et tente le tout pour le tout, mimant l'ébahissement, il fixe un point dans le dos de l'homme:


Ôôôôôôô la belle bleue!!!!!!!

Technique infaillible qui marche quand le gorille se retourne, laissant ainsi le champ libre au plus beau geste technique qui soit.
La botte secrète, l'arme fatale, le coup qui fait trembler les Bretons.
Le coup de pied dans les guiboles.
Classe, noble, parfaitement exécuté.
Un cris strident qui passe les lèvres du soldat, et voila que notre courageux héros du jour cour direction le champ d'entrainement alors que le nouvel eunuque appel la garde.

Courir, encore et toujours, tandis qu'on l'alpague de manières plus que discourtoises, résumés ici:
"Viens ici tarlouze!"
"On va t'saigner blondasse!!"
"Salaupiot!!! t'es un homme mort!"

Prenant ses jambes à son cou, la course du Vaisneau prend de la vitesse alors qu'il déboule dans le champ d'entrainement.
Ruisselant, inspirant comme il peut, le voila qui s'arrête près de l'écuyer tranchant:


Bordel! Sont nombreux ces couillons!!

Respiration reprise, il détaille les différents intervenants, avant de se justifier:

Figurez vous qu'ils croyaient être en droit de ne pas me laisser entrer. Erreur en soit, quand on me connait un minima. Le maitre d'arme doit être vachement mauvais chez vous.

Oups.
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Cassian_darlezac
Il y a des demoiselles en détresse qui s'empressent d'étreindre leur sauveur, d'autres qui lui jurent un amour et une fidélité éternelle, certaine iraient même jusqu'à lui baiser les pieds.. Puis il y a les autres, un poil trop viril pour faire ce genre de truc, peut être principalement parce que ce ne sont pas bonnes femmes en fait. Bref, une fois de plus le môme en arrivait à la conclusion que s'il avait tout à gagner à sauver une noble pucelle, les mâles quant à eux mieux valait les laisser dans leur panade, voir les y enfoncer. D'autant que c'était bigrement plus hilarant.

Il n'en demeurait pas moins que la réaction de Corbigny le laissait pantois. Il aurait bien répondu un truc du genre : « Parce que j'ai de la tronche à escogner des gros niouks même pas capables de tenir à cheval peut être ? » Enfin c'est qu'il lui aurait dit si le métisse ne s'était enfui comme une lopette pour aller passer ses nerfs sur... sur qui d'ailleurs ? Grouillotte ? Fichtre ! Voilà donc le branleur qui s'avance à son tour pour aller saluer sa sœur en ces quelques mots :


« Grouillotte ! Comme c'est bigrement gentil de ta part d'être viendu nous voir ! Malheureusement tu comprendras qu'on a pas trop de temps pour parler broderies et chiffons, quant à jouer aux dés ou toute autre activité digne de jeune pucelle... ça serait avec plaisir mais c'est un lieu de vrais mâles virils ici. Tu comprends ? » Et de loucher incrédule vers le Vaisneau arrivé quelques secondes avant lui. « Au fait, en parlant de vrais mâles virils, euh... il fiche quoi ici ce naze? »

Non pas qu'il avait quelque chose de particulier contre le Vaisneau à part qu'il avait de la tronche qui lui revenait pas, qu'il lui avait fichu de la honte, qu'en plus non mais vraiment il n'aimait fichtrement pas sa tronche, qu'il avait osé draguer la bavouilleuse, et qu'encore non mais vous avez vu sa tronche ? On dirait, enfin, on dirait... Non franchement il était bigrement trop distingué et tout comme mec... C'était LUI, Cassian d'Arlezac de Blanc Combaz, et seul et l'unique bellâtre blond, bordel ! De quel droit ce demeuré – déjà baron en plus – osait-il lui faire de l'ombre ?
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Griotte
Victoire ! La bâtarde avait touché le métisse ! D'après le regard noir qu'il braqua sur elle en s'approchant après avoir été secouru telle une vulgaire pucelle en détresse, elle l'avait aussi mouché. Mais pas une petite mouche version chiquenaude du bout des doigts. Sa débâcle chevaleresque ressemblait plutôt à une grosse torgniole dans la face. De quoi réjouir sa rivale officieuse, qui laissa libre cours à sa joie en se gaussant de plus belle.

Loin de se soucier de l'ignorance affichée par le Josselinière, elle se détourna de lui et accueillit le sauveur d'un sourire crâneur. Sa mine ne tarda pas à s'assombrir en entendant les niaiseries de son frère. La voix se fit sifflante et l'oeil mauvais :


Ch'uis pas v'nue parler broderies et chiffons, mais pour vous démonter la face ! Prend garde à ton minois de joli p'tit Paon, j'commence l'entrainement dès demain.

Elle le cherche, oui. Pourtant son duc de père lui a bien fait comprendre qu'elle ne devait pas embêter Cassian - il devait avoir peur qu'elle mette une déculottée au blondinet - mais que voulez-vous ? Il avait l'attention accaparée par la victime de sa fille et une énergumène qui venait de débarquer. Reconnaissant le Vaisneau, la bâtarde lui adressa un grand sourire et s'empressa de se pencher à l'oreille son frère pour lui chuchoter discrètement :

Ce "nase" a droit à un baiser. Rappelle-toi bien... J'peux toujours m'sacrifier si tu t'sens pas à la hauteur.

Oeillade narquoise avant de se tourner vers le reste du groupe pour accueillir le blond et passer un bras autour du sien, s'interposant ainsi entre lui et les foudres paternelles qui n'allaient pas tarder à s'abattre sur lui - on ne critique pas le maitre d'armes impunément, surtout quand il s'agit du Mauvais :

Papa, je te présente le Baron d'Ittre, Enguerrand de Vaisneau.
Baron, voici mon père, Eusaias de Blanc-Combaz, l'actuel Duc de Bourgogne, mais aussi le maître d'armes de la Compagnie de Digoine. Vous connaissez déjà Aimbaud de Josselinière et mon frère Cassian.


Ces présentations éviteront peut-être à son complice de continuer à mettre les pieds dans le plat. Quoi que... il est blond après tout. Il ne faut pas lui en demander de trop !
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Eusaias
Figurez vous qu'ils croyaient être en droit de ne pas me laisser entrer. Erreur en soit, quand on me connait un minima. Le maitre d'arme doit être vachement mauvais chez vous.

Papa, je te présente le Baron d'Ittre, Enguerrand de Vaisneau.
Baron, voici mon père, Eusaias de Blanc-Combaz, l'actuel Duc de Bourgogne, mais aussi le maître d'armes de la Compagnie de Digoine. Vous connaissez déjà Aimbaud de Josselinière et mon frère Cassian.


Le coquelet commençait fort mal son entrée. Un rictus amusé naquit sur le visage d’oiseau de proie du Bourguignon, visiblement il imaginait déjà par ou il passerait la broche. Détachant son regard un court instant de sa proie il regarda sa fille.

Oh un baron. D’Ittre ? Ce n’est pas en bourgogne en tous les cas. Il se trouve ou ce petit bout de caillou ? Perdu au fin fond d’un marais Imperial ? C’est très intéressant tout ça.

Et un nouveau regard vers le coquelet. A cet instant une multitude d’images traversa l’esprit belliqueux de « Digoine ». Allait-il le larder d’un coup d’espadon ? Déverser sur l’étranger une pluie de horions ? Lui tabasser les dents et le tarin à coup de caillasse ? Ou alors serrerait-il les mains autour de son cou jusqu’à ce que le visage du baron prenne une jolie couleur pivoine et que les yeux globuleux se voilent. Le retour à la raison se fit peu à peu sans que les mains de Digoine ne saisissent un quelconque objet. Il ne pouvait décemment tuer un étranger tout simplement par ce qu’il avait osé dire une niaiserie. Il ne pouvait pas… Mais ces hommes et ses chiens, loin de tout protocole nobiliaire, pouvaient sans doute.

Trois quart droite, effectué par les épaules d’Eusaias afin de trouver son puissant écorcheur.

Mon ami, vois tu, il y a bien longtemps que nos amis ne se sont pas défoulés. Pourrais-tu aller chercher les Bullenbeissers ?

Un chasseur sachant chasser sans ses chiens, n’est point bourguignon.

Le baron d’Ittre sait il courir ? Non car vous voyez, ces molosses là, une fois qu’ils ont fermé les mâchoires sur un bout de viande…

Une petite grimace pour faire comprendre l’horreur.
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Enguerranddevaisneau
[Course folle et folle ambiance]

Oui, le baron d'Ittre savait courir. Et vite avec ca.
Mais ce n'était pas son intention.
Car le baron d'Ittre, en parfait gentleman se devait d'honorer la promesse faite lors d'une séance de sculpture à la Cerise Blanc-Combaz.
Qu'on se le dise. L'Enguerrand était fier. L'Enguerrand était orgueilleux et jamais il ne prenait la fuite.
Sauf quand c'était vraiment dangereux et qu'il n'avait aucun espoir d'en réchapper.
Et ce n'était pas le cas ici.

Il était l'illustre invité de la batarde d'Eusaias, et de par ce fait, méritait respect et ne serait pas attaqué.Si?
Un regard pour la brunette, le voici qui se racle la gorge, légèrement gêné quant à l'accueil du paternel B-C.

Des chiens? Parlait il de chiens?

Les grosse bestioles avec plein de poils et plein de bave qui vous ruinaient une tenue en moins de temps qu'il ne faut pour le dire?!?
Jamais!


Tout d'abord, vous me voyez ravi de vous rencontrer.
Ensuite, gardez vos canidés où autres bêtes à poils où elles sont, ma tenue est propre, je ne tiens pas à supporter leurs puces.


Sourire qui sublime son visage quelques instants, il lorgne le paon et le tranchant un moment, avant de reprendre doucement.
Un petit pique, encore?


J'ai d'ailleurs à vous parler.

Nouveau regard pour les deux presque hommes:

Entre hommes avec ca. Mais vu qu'il s'agit de votre fille, elle, en tant que femme, peut rester.

Sourire sardonique qui se pointe, le voila qui fixe le patriarche avec indolence.
Oui, le Vaisneau avait quelques tendances suicidaires.
La preuve étant, ce qu'il s'apprêtait à faire pour tenir une promesse, seul au milieu d'un camp et d'une armée ennemis.
Grand fou!

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Aimbaud
[Toi tu m'fous les glandes]

Le GET 27ème en titre n'avait pas fait montre d'une joie très visible, en voyant l'arrivée du petit camarade de la fille Blanc-Combaz. Il n'avait d'ordinaire aucune sympathie pour les amis de Griotte, étant donné qu'il s'agissait le plus souvent de coupe-jarrets et de brigands à la manque, hors techniquement il aurait toutes les raisons de s'entendre avec un baronnet au parler châtié... Mais allez savoir pourquoi, dès l'instant où il avait posé les yeux sur cette perche blonde en dentelles, aux cheveux gominés fleurant l'eau de parfum, il n'avait tout simplement pas pu le blairer d'instinct.

Précisons tout de même, qu'ils s'étaient croisés quelques mois plus tôt au Pavillon Bal-tard lors d'un Festival de musique moderne, et que l'indigent avait commis l'irréparable en ce qui concerne l'adhésion au sein des amis d'Aimbaud : poser la main sur celle de sa soeur. Leur première entrevue c'était donc agrémentée d'empoignades fleuries...

Hors donc, il voyait le bellâtre pour la deuxième fois, et déjà flottait dans l'air qui les distançaient, comme une sorte de poudre à canon qui n'attendait qu'une étincelle pour tout faire péter. Non mais regardez-moi cette coupe de cheveux, en plus. Il se tient collé à Griotte comme s'il allait la tripoter dans l'instant. Il est puant d'orgueil ce type ! Et il se contrefout de la menace de son Suzerain, avec ça.

Sous les sourcils parfaitement noirs du jeune Métisse, s'agitait déjà la vision de l'attaque canine mise à exécution, ce qui lui creusa une fossette.


J'ai d'ailleurs à vous parler. ... Entre hommes avec ca.

Regard croisé. Fossette qui retombe. Étincelle qui allume la poudre.
Vous voyez un peu le shéma ? Action. Réaction.
Il va se le faire.

Réflexe qui le titille en conséquence : il porte la main au fourreau en avançant d'un pas.

et... BING ! Un geste qui l'arrête en plein élan. Le duc.

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Eusaias
« Un emplumé fini » Pensa le Duc de Bourgogne. Le jeune homme pensait sans doute que les molosses se soucieraient plus de l’emballage que du bout de viande. Il ne marquait pas de point pour le coup, les Blanc Combaz n’appréciaient que les rudes et les rustres. Parlez d’homme à homme ? La raison serait elle délicate ? Du coin de l’œil il aperçut la main de l’écuyer saisir l’épée. Sans lui laisser de répit la sienne de paluche se porta fermement sur l’un des quillons, condamnant ainsi l’arme à rester au fourreau.

D’homme à homme ? Soit ! Parlez sans ne plus attendre, ah moins que la présence de ma fille soit dérangeante. Prenez toute fois garde à vos mots, visiblement mon fidèle écuyer à une dent contre vous et mon fils n’a pas l’air de vous porter dans son cœur. Je serais donc, si vous ne prenez pas soin des mots, contraint de vous mettre en plus du cuir dans votre fondement, des crocs de me chiens dans les mollets, mon fer dans le bedon. Prenez mes paroles comme officielles il va de soit.

Et au Balbuzard de sourire malicieusement alors qu’il retirait peu à peu la main qui entravait Aimbaud.

Mais avant tout, nous rejoindrons le château, nous y serons mieux.

A l’intention des gens d’armes et argumenter de grands gestes secs et brutaux

Remballez moi tout ça bande de mou de la bi…

Il réussit à retenir la fin de sa phrase afin de ne pas choquer sa jeune fille.
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