[RP] Phase III: Pique-nique, (an)douille!

On connaissait déjà Ch'val le carapaçonné, énergique et carnivore monture de Falco, Merveille Lunaire aussi ronflant que son nom le monstre à 4 pattes de Cymoril, aussi entiers l'un que l'autre. Voilà que Eilith se ramène avec un troupeau d'étalons. Beau bordel en perspective.
Perchée sur Infortune l'Ardath ricane, sa carne à elle est le pendant équin de Falco, en un peu mieux quand même mais on voit des similarités : grand, maigre, suffisamment excité du bourrichon pour pouvoir maintenir une bonne chevauchée forcée. Détail notable, il a été castré lui : un point pour le fossoyeur.
La sauterelle imagine la troupe le cul par terre à la première jument en chaleur qu'ils vont croiser, ça va pas être calme, se demande lequel de ces montures mirifiques va se manger un coup de sabot qui obligera son cavalier à acheter une nouvelle bestiole. Elle a bien raison de ricaner, si on a inventé le hongre il y a une raison.

On gagne un nouveau nom de baptême ce coup-ci l'chauve ?

Elle sourit à pleines dents, allez savoir si c'est la perspective de gagner ou nouveau surnom ou les deux sacs de pomme qui font deux gros bourrelets sur les flancs de l'alezan quand on le voit de face.

J'aime bien mouffette.

Rapport aux vêtements, et parce que c'est mignon une mouffette, sauf en carpette.
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Milite pour que LJD Aurel reprenne le jeu.

Pieds nus dans l'herbe gelée, elle avance l'esprit troublée. Pas de nouvelles depuis des semaines, pas un mot, juste des dires entendus en taverne et une blonde qui se morfond de son Chieur. Et un peu plus tôt une lettre. La premiere depuis... Trop longtemps. Une qu'elle ne comprend pas. Qu'elle ne veut pas comprendre. Ses pieds douloureux ne lui font rien tandis qu'elle sent son coeur s'éteindre. Les mots dansent sous ses yeux brouillés tandis qu'elle serre les poingts, essayant de se raisonner. Ca n'est pas clair. Il ne lui a rien dit clairement. Ca n'est pas la peine d'en faire tout un drame, il suffit de le retrouver pour ne plus jamais le quitter. Oui mais voilà. Et si c'était trop tard? Et si.... Si il l'avait oublié? S'il avait tourné la page, lasse de l'attendre?
Elle ne pouvait pas lui en vouloir, ces derniers temps elle n'avait pas été très présente, les évènements de ces derniers mois l'avaient chamboulés au plus haut point. Mais aujourd'hui...
Imaginer qu'elle pouvait le perdre alors qu'elle ne s'était engagée dans aucune relation sérieuse depuis des années, préférant la fuite pour ne pas souffrir..Ca n'était pas possible.
Elle ne voulait pas, ne pouvait pas le perdre.
Liamchaa... Qui était cette blonde? Avec qui était-il en train de chasser? Etait-ce amical? Avait-il juste mal exprimé ses propos? Elle en doutait. Il s'éloignait, elle le perdait, le sentait au plus profond de son coeur. Son Chieur...
La lettre relue une dernière fois, rangée dans son sac, elle tenta de marcher mais ses pieds engourdis refusèrent de se plier à sa volonté. Elle les massa, tentant par la même occasion de ne plus penser qu'au voyage à entreprendre, et finalement mit ses chausses pour retrouver ses compagnons.

Rangeant ses doutes, elle prit la route pour rejoindre son groupe. En avant toute! (oui bon hein euh^^)
Apercevant ses compagnons, elle sourit, depuis le temps qu'elle n'avait pas voyagée! Des fourmis pleins les jambes, et l'envie d'être déjà sur place, elle s'approcha d'Ardath et lui dit mine de rien:

Bon la râleuse, que j't'entende pas pendant le voyage, je serais obligée pour le coup de te payer à boire pour te faire taire!

Une chieuse de retrouvée pour son plus grand plaisir, et un groupe de compagnon qu'elle n'avait pas vu depuis quelques semaines, elle inspira à pleins poumons et souria, chassant d'un battement de cil les idées sombres qui l'envahissaient progressivement. Inquiète, très inquiète, et plus amoureuse que jamais, elle attela la monture de prêtée, pressée de s'en aller. Comme on dit si bien: fuis la, elle te suivra, suis la, tu l'as perdras. Il avait été parfait jusque là, elle n'aimait que lui.
Jettant un oeil au fossoyeur, elle sourit et lança:

T'oublies pas mon bouclier hein, j'compte sur toi mon maigrelet, que j'arrive en forme pour...

Elle ne termina pas sa phrase. Pour quoi? Elle l'ignorait, elle verrait bien lorsqu'elle croisera son regard.
Folle envie de boire qui l'assaille, elle claque des dents, sentant se poser sur son épaule son Corbac adoré, et après quelques caresses sur son plumage, elle ajouta:

Tu payes ton coup en arrivant aussi?

Non parceque sérieusement, avec tout ce qui l'a préocupait, elle avait drôlement soif l'Anisette.
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Labrit

...Une fourmis! une blatte, une moufette..Le compte y est!En selle!


Une petite journée pour que le tout ressemble de loin à une terrifiante troupe militaire..Sans que les participants s'en rendent trop compte.

Alors il tâche de ranger les chevaux, povaux(la monture d'Eilith) et autre Jucarnes variées par taille.L'air de rien.
Parfois une pause en taverne permet de flouter l'intellect des futurs soldats d'élite.
En papotant, faisant des "oui, oui" pour rassurer, ce genre de choses.

Le plus épatant est que personne ne s'etonne de le voir petit à petit enfiler l'armure et que des bannerets enroulés à leur hampes soient fixés sur les chevaux.
Oui il tachera de trouver un bouclier, oui l'armée à Bazas est pas un soucis, meuh nan celle du Perigord va pas les hacher en riquiquigascons.

Tout est dans l'allure.
Le Fossoyeur est famélique, avec une calvitie sujete à rigolades et des maniéres de fripon pervers des fois.
Insensiblement ça devient juste une trop longue tige séche en harnois de guerre. Simplicité inquiétante.
Qu'il tente, tant bien que mal, de camoufler le plus longtemps possible en poursuivant d'innocentes pitreries.

En selle! ..

C'est l'instant du leger flottement. Toujours trés délicat d'annoncer à tous à quelle sauce il sera bouffé, et pour des clopinettes en plus!
Cela à un nom.
Guerriers d'infortunes.
Vous êtes la Cavalerie de Gascogne! Si on vous demande, vous suivezles ordres du Regent et du Capitaine du Duché..Sont tellement occupés à se bouffer le nez que personne mouftera.
En Guyenne, nous sommes la Cavalerie de Gascogne.Je compte sur vous pour que ça se sache.
Le ptit silence devrait suffire à faire s'emboîter les engrenages des cervelles alignées.
Chacun trouvera bien pourquoi le Cartel mijote un soupçon de bazar diplomatique .

Une fois en Perigord, pouvez certifier que vous êtes des cardinaux en goguette, de toute façon les Perigourdes sont idiots .
Nous récupérerons le Général Zouz et jusqu'au dernier des compagnons laissés là bas.
Au retour, on verra bien si la Guyenne est aussi molle du genoux que les rapports qui traînent sur l'Alliance du Sud le suggérent.
Des questions?
Le délai d'attente réglementaire est de 3 picosecondes.

Parfait!
Enseigne Moufette! Distribuez tout ça!
En route!



Ils vont être superbes.
A en rendre jaloux l'Infanterie gasconne qui reviens de patouille dans la gadoue .

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Tableau de chasse de Guyenne:

Tain, le sac d'os devait vraiment être en rade de paluches pour être venu brailler sous ses fenêtres pour la rameuter. En même temps, il y a gagné Ardath, en visite chez la Fourmi.

Le regard de l'Ardath, ex Sauterelle devenue Mouffette sur ce coup, sur Bagual la fait sourire. Tout l'monde n'a pas la chance d'avoir un canasson dressé et offert par un andalou , 'fin bon, déjà que l'spassadin aimerait se tailler une bavette dedans, si en plus l'autre s'y met...
Lâchez-le un peu mon canasson !

La neige crisse sous les sabots des chevaux qui piétinent aux portes de Labrit.
Un sourire esquissé au nouveau surnom de l'incomparable blonde retrouvée, clair qu'elle va être de bonne humeur avec ça.
Falco ou l'art de motiver les troupes... en foutage de gueule !

Un clin d'oeil à Eilith, "Oublies pas hein, si tu vois un truc qui bouge, tu joues d'la flûte." Si avec ça, ils se dégagent pas la route jusque chez les anglois c'est qu'y a pas d'justice en ce bas monde. Le son qu'elle en tire arrive même à faire ressortir des bulbes capillaires dressés sur la tête du maigrelet, c'est dire si c'est atroce...

En le voyant sortir les bouts de tissus colorés, elle comprend, sourit, un air de déjà vu, l'uniforme d'occasion qui gratte en moins, c'est déjà ça !

Si j'comprends bien, les laissez-passer c'est comme d'habitude !... sans !

Evidemment, ce serait moins drôle si on risquait pas de se faire poutrer à chaque détour de sentier. Ils sont tellement joueurs qu'ils ont même pariés sur leurs chances, le premier qui tombera, tout ça... Avec le big boss qui s'est voulu rassurant, misant qu'ils arriveraient à bon port tous entiers. En même temps, l'a pas trop l'choix s'il veut que ça suive... Pas facile à dire qu'les chances sont pas forcément en adéquation avec ce qu'on voudrait.

Cavalerie de Gascogne alors !
Bien entendu le régent bourses molles allait pas se risquer à leur délivrer le moindre papier officiel, vu le nombre de conneries qu'il a accumulé en un laps de temps record, la seule chose un peu intelligente à faire lui a échappé forcément, on se refait pas. Serait pas d'la famille d'Ursin celui là, un fils caché ou dans le genre?

Belle image de la Gascogne cette campagne ducale, règlements d'compte, coups bas, coups d'éclats, des incendies, une pendaison, un gisant et une pleureuse...
Le duché d'amuseurs public en somme ! Personne peut les prendre pour une menace avec ça.

On laisse claquer le banneret au vent d'hiver. C'est parti pour une chevauchée folle et dantesque, à la sauce Cartel... Tout un programme !

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Distance : Labrit-très loin.

Ouragan qui se déchaîne sur la route. Il n'est pas content. Mais alors, pas du tout.

Son humaine avait osé le laisser aux mains d'autres humains, et pas n'importe lesquels. Des paysans! De vulgaires bouseux qui s'étaient empressés de l'atteler à une charrue.
Lui, Gali, LE Gali, considéré comme un vulgaire animal de trait ? Lui, qui n'aime rien moins que sentir le vent dans sa longue crinière, se rouler dans la boue le long des chemins, et montrer à tous les chevaux à quel point le petit poney les étale tous sur de longues distances ? C'est une honte! Un scandale!
Il va leur montrer, oui, à ces misérables humains, qu'on le laisse pas sur la touche!

Surtout que ces manants lui ont donné du foin à manger. Du foin! De l'herbe sèche et jaunâtre! Et ont essayé de le fouetter pour le faire avancer! Non mais quels rustres, vraiment!
Ils l'ont pris pour un esclave, ou bien ? Alors qu'il avait enfin réussi à éduquer son humaine convenablement!
Au moins, elle lui refilait des morceaux de légumes, il pouvait brouter l'herbe sur les chemins ou à défaut se contenter d'avoine fraîche, et se désaltérer dans les petits ruisseaux.

Fi de leur eau saumâtre et croupie dans un abreuvoir! Fi de leur nourriture répugnante pour simples chevaux!
Le cousin machin version chevaline, indigné, avait envoyé valdinguer charrue et paysans, et se précipite actuellement sur les traces de sa bipède préférée.

Là! Ça y est, il les a repérés! Mais...mais...??!! C'est quoi cette allure de tortue! Elle l'a abandonné contre ÇA ?
Il allonge ses foulées, son ego piqué au vif, et tente de les rattraper.
Passe du galop "normal" à son Terrifiant Galop de Vitesse. Il en connaît peu capables de le reconnaître quand il fonce à cette allure. Juste son humaine, pour le moment.

Plus que quelques pieds, trois, deux, un... VICTOIRE !!! Il les dépasse en soulevant un énorme nuage de poussière, en faisant toussoter quelques-uns.

HIHHIIIIIIIIHIHIHIIIIIIIIII!!!

Un hennissement de triomphe sort du fond de son poitrail, tant adressé à la troupe qu'il dépasse qu'à lui-même. Il ne daigne même pas ralentir, tout occupé à foncer toujours plus vite, histoire de leur en mettre plein les mirettes.
Alors, c'est qui le meilleur ? Hein, c'est qui ? C'est bibi!! Vous avez vu ça un peu, bande d'humains! Admirez donc un peu le célèbre Gali, le meilleur de tous les poneys, la plus rapide de toutes les montures du monde, et même d'ailleurs!

Enfin, il daigne s'arrêter sur la route, savourant à l'avance les lauriers qu'il allait recevoir à coup sûr.

Ah! on avait voulu l'écarter, c'est cela ? Peuh, il peut remettre ça quand il veut, y en a aucun qui soit capable de tenir la distance! Même l'espèce de monstre, là, il le prend à la course quand il veut, comme il veut! Qu'il vienne, il l'attend de sabot ferme!

...

Ils font quoi, là ? D'accord, ils sont lents, mais tout de même, ça va bientôt faire quelques heures qu'il patiente.
En plus il a fini toute l'herbe du coin.
Il piaffe d'impatience, se cabre sous le coup de l'énervement, et tourne en rond.
Il tourne très bien en rond, le Gali, il pourrait donner des leçons aux chevaux qui traînent avec les saltimbanques et se donnent en spectacle.
De toute façon, c'est une évidence.
Dans n'importe quel domaine, il les bat tous autant qu'ils sont. Même si apparemment, ce coup-ci, l'humaine avait pas choisi des foudres de guerre.
Souvenir fugitif d'un rassemblement de chaumières croisé sur la route. Il l'écarte rapidement. Non, pas son humaine, quand même, il la connaît! Elle est pas du genre à s'arrêter à chaque patelin, n'est-ce pas?

Labrit-Bazas.

Départ tranquilou, allure de croisière, sous les couleurs d'une innocente cavalerie de Gascogne.
Ils étaient partis de relative bonne humeur ce matin, si ce n'est qu'il y avait une blonde suicidaire en mal d'amour, et une fourmi en verve (et ça c'est rare, du moins pour Eilith).
"Oublies pas hein, si tu vois un truc qui bouge, tu joues d'la flûte."
A croire que son instrument de musique était devenu plus redoutable que son outil d'infirmière, la paire de tenailles.
Et a fortiori plus terrifiant que son épée.

Bon, alors, pour ce soir donc, on s'arrête à Bazas, et on fonce ensuite, c'est ça ? Bah, de toute façon, on est pas pressés de se faire poutrer, on a bien le temps.

VRAOUM!
Un brouillard les enveloppe momentanément, rapidement balayé par une bourrasque de vent qui semble suivre.
La jeune fille fixe le truc qui fonce au loin, les yeux écarquillés et les cheveux tout ébouriffés.
Euh...c'...c'était pas mon poney, ça ?

Son poney supporterait mal d'être séparé d'elle? Elle secoue la tête. Non, pas Gali, quand même, elle le connaît! Il serait pas du genre à la poursuivre, hein?

Bazas. Guyenne.

Journée paisible à siroter la bibine sans saveur du bled.
Si toute la bande porte haut les couleurs d'une Cavalerie Gasconne imaginaire, leprincipal interêt de la supercherie est de jauger le voisin et ses capacités.

Un Fossoyeur ayant poser sa salade au soleil et sa carcasse sur un créneau plein Sud achéve une missive.

Le soleil ayant baissé, son pichet de biére pâle vidé, il redescend vers le bourg en grimaçant.
L'hiver lui va tant qu'il fait sec. Le soir s'annonce humide, éveillant de vieilles douleurs et le rendant ronchon.

La douane , enfin, s'est rendue compte de leur venue.
Allant à grands pas vers la plus proche auberge, il se réjouit par avance de sa réponse ..
Loi martiale, gna gna, interdiction de groupes, lances et autres..

Depuis quand empêche ton Maisnie , même de petite noblesse, de se déplacer à sa guise et en armes?

Au passage il donne consignes et encouragements aux compagnons de chevauchée.

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Tableau de chasse de Guyenne:

Pas loin du Périgord.

Il avance gaiement sur la route vers le Périgord. Ça a pas mal turbiné, dans sa petite tête de poney, et il en est arrivé à cette conclusion.
Il connaît cette route.
Ils ont déjà pris le même chemin, une fois.
Donc, son humaine va dans le Périgord.
Donc, il lui suffit d'y aller, et de se faire rattraper.
Dans sa grande mansuétude, il daignera ralentir, pour elle. Surtout qu'il a pas pu manger à sa faim, l'herbe est gelée, sur la route, et qu'elle doit avoir quelques petits riens à grignoter avec elle.
...
...
...

Cela fait un moment qu'il avance. Et pas de bipèdes en vue, à part des agressifs, là. Mais eux, Gali les connaît, ceux de cette espèce. Des abrutis avec des cure-dents. S'il avait un peu de temps, il serait allé tous les rosser. Sauf qu'il y a pas son humaine, et que cela commence à l'agacer prodigieusement.
Mais nom d'un sabot mal ferré, où est-ce qu'elle peut être, celle-là ?

L'explication surgit d'un coup, lumineuse.
Elle s'est perdue.
Voilà.
Et elle a embarqué tous les autres dans sa galère.
Et bien, il lui suffit juste de faire demi-tour, et de la pister dès ce satané rassemblement de bicoques.

Il avance gaiement sur la route vers le paquet de bicoques. Bientôt, il aurait de quoi manger.

Pas à côté du Périgord.
Quelque part entre Marmande et Agen.

Ouaiiiiis !!!
Elle balance ses chandelles sur le chemin, descend de son canasson, et se rue vers les fourrés.
Enfin, elle est débarrassée du couple qui se bisouillait tout le temps.
Et puis, elle va pouvoir prendre à manger.

Il y a juste un détail qui la turlupine. Eilith se tourne vers ses compagnons, et préfère leur poser directement la question.
Dites... vous croyez qu'il vaut mieux que je me serve de ma flûte, de mes tenailles, ou de mon épée?
Parce que je sais pas ce qui est le plus effrayant, pour un indigène, hein.

Et puis, c'est qu'il faudrait pas que cela agisse sur ses camarades, non plus, ils seraient pas très contents ensuite. Et y aura déjà assez de gens pas contents comme ça.

Reconnaissance profonde -Guyenne

Êtes superbe!Ah!Ah!
Entendre ce rire ou un écroulement de voute en pleine messe, c'est tout pareil.
C'est un début, la cavalerie de gascogne est une chimére destinée à d'opaques raisons, mais les cavaliers n'en restent pas moins groupés, soudés en deux lances .
Avec accompagnement musical s'il vous plait!
Y a peu de duché qui possédent une fanfare pour galvaniser leurs guerriers..
Bon, la flutiste fait de son mieux, permettant à tous de découvrir des effets surprenants de la musique sur beaucoup de choses.

Ca tue net le pigeon supersonique.
Ca transforme le Floc en bibine plate pire que la biére Perigourdine.
Ca envoie en migration cerfs, sangliers, belettes, en grandes hardes.
Et pleins d'autres choses etonnantes!

Ils savent monter à l'assaut d'une mairie en un quart de tour. Faire tourner bourrique 50 défenseurs en ramassant des fleurs, ils savent pourrir des routes de chausses trappes..

Reconnaissance signifie tester, explorer, confronter renseignement au terrain. En vitesse, en légereté si possible.
Une cavalerie est vive , sert au raid, mais ne peut prétendre resister un une armée d'infanterie lourde.

En Caracole les amis! Eilith, sert toi de ce que tu veux, mais rapporte informations et vivres! 1 cavalier sur 2 avec toi..Hop!

Suffit de demander.
Sans préparation, sans plan ni programme, en un tour de main c'est réalisé.
Reste à savoir si l'escouade menée par la pimprenelle à solfége du Chaos écumera menu-menu la zone de patrouille.

Lance haute! Eilith, rendez vous dans deux jours en vue des amis!Ne soyez pas sages!

Volte et aux revoirs, la Lance au banneret de Cartel au dessus de celui de l'imaginaire Cavalerie Gasconne s'enfonce vers un autre point stratégique à visiter.

Un sourire aux lévres.
Il se demande à quelle sauce ils seront mangés par le futur Duc de chez eux.


Si quelqu'un aperçoit le plus petit indice de groupe en maraude ou de troupes, on charge!

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Tableau de chasse de Guyenne:

Aube du troisième jour, ailleurs…

La lance a laissé derrière elle ses compagnons d’infortune, et la Fourmi a quitté à regret la Mouffette, songeant néanmoins qu’elle avait bien fait de s’abstenir de lui confier la réserve de floc…

Surtout après leur passage déplorable à Bazas, indigènes peu accueillants, videurs excessifs dont elles avaient néanmoins eu raison à force d’entêtement.

Marrante l’expérience ceci dit, envahissement de taverne sans consommer la moindre goutte locale… La proprio et la tavernière de "La Plume Enchantée" n’avaient récolté que ce qu’elles avaient semé, d’ailleurs, jamais taverne n’avait eu nom plus mal choisi…
Elle la déconseillera à tout le monde, sauf aux tenaces casse bonbons, enclins au titillement d’andouillettes au langage Sapiens Mitoyent du Simiesque.

Dans tout ça, y’a quand même de bonnes nouvelles, y’a des écus à se faire en Guyenne^^ !

On a donc échangé une Mouffette et une herboriste contre le couple bisouilleur. Mouais !

Par contre, pas mécontente d’avoir largué en route l’espionneux en goguette. Celui qui se sert de sources peu recommandables voire Irrecevables Relevant du Licencieux. Espérons que la flûte enchantée d’Eilith aura raison de ses tympans et de sa tendance à blablater sans discernement aucun.

Au petit matin, arrivés à destination, y’a comme un os dans l’potage (toute référence à un parti politique quelconque ne serait que coïncidence fortuite).
Comme l’impression d’avoir paumé quelqu’un en route, quelqu’un qui aurait préféré prendre à droite au dernier embranchement, histoire de retrouver un Chieur à reconquérir :

Hum ! Hum !
L’est où la Nys ?

Pas qu’on attende vraiment une réponse, la blonde suicidaire a du tracer tout droit en Périgord, sans savoir que le Sombre n’y est pas… Fait chier tout ça quand même !
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Troisième jour sur la route -Escouade de Provisions
Elle avait passé toute la nuit à enlever les cordes, à la demande d'Ardath.
De toute façon, il reste les trous.
Et son chalumeau.
Ses deux comparses ont l'air persuadées qu'il lui suffit de faire quelques notes pour que les écus tombent entre leurs mains. Elle n'en est pas convaincue, pour sa part. Ou alors, elle a vraiment une flûte magique, finalement. Mais qui a des pouvoirs différents de ce qu'elle pensait.

Ses yeux se ferment un peu. Faudrait vraiment qu'elle pense à avoir une vie un peu plus saine, un de ces jours, histoire de pas être fatiguée aussi souvent. Elle se réveille lorsque Simone se redresse et arrivent vers elles, toute émerveillée, en faisant de grands signes. Sauf que ça peut vouloir dire tout et son contraire, ce qu'elle fabrique.
Enfin, elle s'exprime à voix basse.
Laissez-le moi, laissez-le moi ! C’est mon baptême !
Puis elle fait la moue en regardant l'adolescente, qui lui sourit en retour. Bah oui, c'est aussi le sien, de baptême.
Bon… Siffle un grand coup, et quand il en sera tout étourdi, j’irai le voir ! D'acc' ? Eilith acquiesce en silence, et se rapproche de la route. Il arrive bientôt à côté d'un fossé, qu'il évite. Tss, sont vraiment trop visibles, ses pièges. Pas grave.
Elle porte l'instrument à ses lèvres.
Une flûte.
Un trou.
Un piège parfait.

Une trille suraiguë retentit, assommant à moitié tout le monde.
Y compris le voyageur, qui en fait tomber ses affaires.

Quelques minutes après.
Bon, faut bien qu'elle pense à manger, tout de même. Heureusement, le messire avait un peu de pain frais.
C'est la bouche pleine qu'elle demande aux autres :
Et maintenant, on fait quoi ?

Où l’on regrette l’échange…

Un paysage déserté de toute âme avait défilé sous les yeux de la troupe allégée, la Guyenne et ses plaines enneigées, pas le moindre paysan en vue, rien.

Aussi avaient-ils posé leurs derrières entre Marmande et Castillon, en attente d’on ne sait trop quoi, si ce n’est du Zouz et des autres gascons coincés à Bergerac.

Finalement, Cymoril se demande si c’était bien la peine de partir aussi tôt, pour aller camper dans la poudreuse sur ces routes abandonnées. C’est qu’elle préfèrerait être au chaud la Fourmi aussi… Mais comme elle est accommodante, quoi qu’on en dise, elle subit les affres du froid en silence, et dans une relative bonne humeur, agrémentée de quelques gorgées de floc avalées à la va vite et à l’abri de certains regards…

Tout ça jusqu’à ce que la promise de Staron décide de rebrousser chemin, pour cause de, on sait pas, mais c’est pas l’plus important…
Le plus important étant que l’humeur du Pèlerin en a pris un coup, son attention aussi, ou alors il a besoin de sport, allez savoir. Toujours est-il qu’alors que les trois autres passent cette nuit tranquillement autour du feu, il s’écarte… pour resurgir dans leur dos sans prévenir.

Croyant à l’aubaine inespérée, les trois compères réunis voient là l’occasion de se désennuyer enfin, et de remplir leurs bourses.
En garde, et à l’assaut du voyageur égaré, dont le visage n’a pas été identifié pour cause de nuit noire.

Grand mal leur en a pris, le sieur Staron, toujours aussi mal embouché par le départ de sa compagne, rue comme un beau diable, possédé par une force herculéenne.

CHBING !

Et d’un bouclier dans les dents pour l’un…


CRaccc !

Un os qui craque à droite...

PAFF !

Suivi d’une mandale dans la figure de l’autre…

Aiieeuuhhh !!!
M’enfin, ça va pas nan ?

Résultat surréaliste et acadabrantesque. A trois contre l’un l’impossible s’est produit, un Staron triomphant se tient debout devant eux, alors qu’ils comptent leurs bleus. Tain, faut vite qu’elle revienne sa fiancée, à ce rythme on passera pas la semaine sinon.

Ben voyons…
La Fourmi songe furtivement qu’il est heureux que les paris n’aient pas porté sur la quantité d’écus amassés ou qui se ferait ramassé en mode chasse, sinon elle aurait perdu et vu le gage… Brrr… Vivement qu’Eilith récupère son cousin et lui joue un p’tit air de musique…

Pas loin de penser que certains portent la poisse ou alors c’est l’effet de groupe qui veut ça. Voilà ce que c’est de s’éloigner du but originel de la mission, à savoir Sauver le Général Zouz des griffes périgourdines, on s’éparpille, et le pèlerin joue aux quilles.
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La tête encore à Dax, l'esprit dans le cadastre, voilà quelques jours que, main dans la main avec Lou, il suivait Eilith, la cousine rouquine qui enquiquine ...

Ils avaient ainsi rejoint la joyeuse équipe de Cartel à Labrit, et après un remaniement de groupes, étaient repartis vers le nord, en vue de faire aboutir leur mission : aller chercher le général, le général Zouz.

Mais un soir, à quelques pas du feu de camp de son groupe ...


Petite dispute pour une broutille, mais vraiment une broutille ! Ben oui, quand elle a ses règles, Lou, elle est susceptible, et moi, j'ai osé dire que j'aimais pas ses braies, que je préférais sa houppelande ... et voilà, regard assassin, reproche sur mes braies à moi, qu'elle m'a offertes, enfin, quand je dis offertes, il a quand même fallu que je mette la main à la poche pour mon cadeau ... et voilà qu'elle contre-attaque et me lance, qu'elle doit se trimballer le matos de mes copains depuis Dax, et que je l'ai même pas aidée ... et qu'à Dax en plus, je me suis plus occupé du cadastre que d'elle ...

Et voilà comment de fil en aiguille, je me retrouve seul, comme un idiot, au milieu de la forêt, avec dans la tête l'écho du galop du cheval de Lou s'éloignant vers Marmande en pleine nuit.

Bon, je suis tout de même suffisamment près du camp pour y être en quelques pas. Mais alors que je m'approche discrètement pour ne pas réveiller les autres, je me fais attaquer par je ne sais quels insectes. Je sors mon épée, serre mon bouclier, et frappe dans le tas. En fait d'insectes, ce devaient sûrement être des oiseaux, ou même peut-être des sangliers. Enfin, toujours est-il que j'arrive à les faire fuir, peut-être des gros moustiques finalement, et peux enfin venir m'allonger dans ma couverture, au coin du feu ... mais seul.
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Ce qui compte, ce n'est pas la destination, c'est le chemin qui y mène ...