[RP] Phase III: Pique-nique, (an)douille!

Frontiére Armagnac/Gascogne
(Ouah! Il est fou ce canasson, il dit ou j'suis!)


Il fut poulain dans une écurie de baronnet.
A coup de sabots il a piétiné sa jumelle pour garder le lait.
La nature et une génétique farceuse le rendit noir partout sauf aux pattes et à la queue.
Poils réches, presques oranges, comme s'il venait de batifoler dans un barbecue.
Une carrure à pas tolerer de concurrence dans un prés, un dressage ayant fatigué douzes lads, palefreniers, ecuyers et un jokey distrait.

C'est le Ch'val.
Du moins c'est comme ça que l'autre le nomme.
Pas du style à le baptiser "Fléche d'argent " ou "Celeste" .

Le Ch'val.
De suite trié pour être palefroi de guerre.
Il sait galoper comme un destrier, mais pour gagner une course il mord les concurrents.
Il sait tirer une charrue, mais en spirale en poursuivant l'imbécile qui à osé lui demander un truc pareil.

Le Fossoyeur a acheté un carapaçon digne d'une monture de Vicomte parisien. Mais en efficace.

Sale bête.
Elle broute ,par pure coincidence, la glace à l'herbe qui symbolise la frontiére avec l'Armagnac.
Son cavalier étant empêtré dans de la peinture bicolore et une barriére à charniére.

C'est le désert, pas un rat.
A peine si le plus petit gravillon gelé au sommet des taupiniéres vibre.
Parce qu'il parait que l'Infanterie de Gascogne manoeuvre à l'opposé(Quel hasard ) des fois que du Breton perdu en Guyenne soit tenté par les plages de Mimizan.

Il broute, ne negligeant pas ronces, mulots intrépides, voire tortues congelées entre ses dents émaillées.


Techniquement la zone est en terre d'Armagnac.
Le ch'val s'en moque tout autant que son propriétaire.
C'est le seul point d'accés entre sa Gascogne adorée et l'Armagnac tout moche.
C'est donc chez eux.

Ce que ne peut expliquer au Fossoyeur le Ch'val c'est la bande Bretonne croisée dans la nuit.
Du lourd en épées, du 20 000 écus dans les sacoches au bas mot.

Toute façon, ils sont la pour boucler la frontiére, pas transformer les Bretons en tapis de latrines.
Quoique.

Rien à l'horizon blanchit, le givre n'est nulle part rompu par les pas d'un terrible voyageur:
L'Outrepasseur de Frontiére Fermée.

Le Ch'val boulotte une taupe égarée, deux chardons.
Son maitre prend une pose pleine de charme contre une barriére portant un écriteau.

Attention
Peinture Fraîche

Personne pourra dire qu'il a pas été prévenu.

Entre Mont de Marsan et Eauzes

Y a un truc pas net..

Ce n'est pas la route vide, son absence totale de gueux crevé de faim ou de riche voyageur pressé de verser une taxe..
Celle qu'il compte prélever afin de se rembourser de sa peinture jaune et noire.
C'est une drôle d'impression spatiale.
La nuit fut abondante en rafales neigeuses et l'aube en loups égarés.
Complément alimentaire bienvenu trouve son Ch'val.
Le lichen et l'herbe surgelée n'étant guéres nourrissants.

Ce qui était une route malcommode serpentant entre deux pans de forêt basses et des vallons encaissés propices à l'hebergement de malandrins ou d'ermites gateux a changé d'aspect.
Le Ch'val à rasé les ronciers, boulotté les arbrissaux rabougris, aplani une taupiniére et même décallé les gros cailloux en traquant les reserves de foins planquées par les mulots.

La ou jadis on avait un goulot coupe gorge on a une esplanade.
Surpris et satisfait par cette découverte révélée par un soleil égoîste en chaleur le Fossoyeur a cherché sa carte dans sa sacoche.

C'est la qu'il a commencé à se demander ce qui cloche.

Fossoyeur et cartographe, entre autre. Ce n'est pas un homme, c'est une sorte de couteau suisse Ducal des fois.
La route de Dax..Âller à l'Est, passer le Chêne de l'Oliphant, longer le promontoire de Mont de Marsan, et arriver à l'endroit où il se trouve..
Encore 10 lieues et il serait à Eauzes, chez le voisin d'Armagnac si charmant..

Cet endroit à pas de nom encore.
Gascogne est encore pas tout à fait défriché.
Si besoin il le baptisera.

Ya un truc qui débloque..
Sa carte est aussi précise qu'un tracé héraldique de ce vieux maniéré de Llyr.
En théorie il campe en Armagnac.

Eureka!

Ajoutez le Grec de couloir au Latin de cuisine dans sa liste de talents.
Compter les pas, la cadence du ch'val vaut toute les chaînes d'arpenteur.
Et le nettoyage du Ch'val a mis à jours quelquechose.
Une pancarte délabrée, délavée .

Icy commence l'Empire

Un sifflement, un saut en selle à faire enrager une acrobate de cirque, le voilà qui fonce sur une solide distance vers Eauzes.
Puis fait demi tour.
Il dépasse sa barriére et la pancarte tronant dans la clairiére toute neuve pour se rapprocher de Mont de Marsan.

Retour à la case départ.
En éclatant de rire.
Il rechauffe son encre contre son ventre, aiguise une plume et déroule sa carte.

Moi qui me croyait en Armagnac comme un filou, non seulement j'suis en Gascogne..Mais à l'emplacement de cette épopée Impériale..Qui s'en souvient mon Ch'val?

Cet endroit ..Hum..Route du Truffian? Chemin Libertad? Il va me falloir déposer notre carte dûment scellée au Conseil..

Une flambée à gauche de la barriére jaune et noire, un Fossoyeur qui danse autour en riant pour se rechauffer.
On ne pouvait rêver meilleur endroit pour symboliser la frontiére de Gascogne.
Et accessoirement ajouter cette zone aux terres de prospections de Cartel.
Le givre s'amuse à créer des spirales sur sa calvitie.
Ca serait fort sympathique si un quidam venant d'Armagnac voulait bien etrenner l'endroit.


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Tableau de chasse de Guyenne:

Poste Frontiére Eauzes/Mont de Marsan

Poisson d'Avril?
ROtignDjûû!


On nomme cela déficience sensorielle de la Sentinelle.
Mettez un garde à une porte, il veillera uniquement à controler ce qui entre.
Mettez un garde en haut d'une tour, il s'évertura de deviner ce qui cloche à l'exterieur du chateau.
C'est pareil avec une barriére de frontiére et le Fossoyeur est touché par cette cécité comme n'importe qui.

Dans le vallon enchanteur où la mésange lance ses trilles en défi aux stalactites diamantines une avalanche mi neige mi armure pleine le cueille au creux des reins.
Venant de Gascogne.
Une route posséde deux sens, et l'intelligence du Cartel soudainement réfrigérée s'en souvient illico.

Reflets rubis des ses gigots et bavettes en arabesques dans le ciel pur. Une Corde (Authentique article des Prisons du Louvres, 75 écus, à moins j'me ronge les artéres) va se suspendre à la barriére bicolore.
Quatre vingt quatres écus exactement jouent une brêve symphonie sur le tympan d'une flaque figée.

Le juron fait gronder toute la vallée, porteur de gravité il écroule paquets de neige et dentelles d'eau gelées aux alentours.

A peine le silence revient que deux chevaux se fendant la poire à pleines dents soupoudrent d'un surplus de ridicule les deux givrés pêles mêles.

Dans une bourrasque de flocons maltraités le sac d'Os se détend, s'ébroue en dégainant une épée stérilisée par le froid.
Pour sûr qu'en cas de coupure la victime n'aura pas à crainde l'infection..

Des rondelles! J'vais faire des tranches fines fines de Spadassin! Bouge pas!
Cesaire ne bouge pas.
C'est le Fossoyeur qui claque des dents et des rotules sans rythme, mais peu importe.
Le premier coup d'épée rate la tête visée d'au moins un auriculaire de bébé.
Le second est esquivé d'un gracieux saut à pieds joints..
Une poursuite s'engage dans la poudreuse.

Autours de la barriére.

Mais d'un coup la blancheur scintille, un dur rayon solaire ovale illumine la scéne.
Ne serait ce des échos de trompettes qui retentissent?
Aristote aimerait t'il les Croques Morts?
Lumiére divine nimbant poursuiveur et poursuivi , levant des spirales de vapeur de leurs lainages trempés.

Le Fossoyeur léve les yeux au ciel, saisit par la Foi.
Et se ramasse le concept d'Aide Divine en biais sur les oreilles.

Putentraille de blaireau en toge! Redescend que j'te taille les ailettes en pointes!
Une grande Echelle! A quoi veux tu que me serve une purée de grande echelle!!!!!!!!!


C'est beau une chose une barreau fichée dans la neige.
Niveau jeux d'ombres et de lumiéres c'est sympathique.
Les deux lurons regardent.
Puis leurs regards se recroisent...

On n'en était où?
Ah oui...Foutriquet! Reître à mémés! Tar ' tes miches! Taiâuaut!

Il serait fort malvenu d'avoir l'idée de franchir la frontiére à présent..Et dans les deux sens..

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Tableau de chasse de Guyenne:

La Frontiére, la plus belle des frontiéres

Atta..Kôf, kôf..Pouce!

Vu du ciel ça doit être joliment géométrique leur rond dans la neige autours du trait rayé de la barriére.
Avec l'echelle et deux bouts de viandes biens placés on dirait un visage stylisé. (J'vous laisse imaginer, le terme smiley étant un poil dur à integrer)
Le Spadassin est vif, armé d'une tanche à premiére vue. Il a adopté la vitesse "Petites foulée sautillantes".
Le Fossoyeur fait dans le bond à l'arrache, ses longues chaussettes rouges se chargeant de beaux glaçons en guise de lests.
Une épée pour embrocher.
Un brochet pour embêter.
Les deux font la paire.
Si une délégation étrangére voyait le tableau elle cocherait sur sa carte: Gascogne: Terra a fada.

Une pause est demandée. Sécurisée par la poutre jaune et noire.
C'est pas qu'il est vieux le Fossoyeur, mais son famélisme gêne un peu son endurance à la longue.
Epée plantée dans une congére, il se met en mode Mécanique Horlogére Mortifére.


L'est costaud..Hop..Folie berserk!

Des rouages cliquétent dans la moêlle épiniére. Scientifiquement ça donne du:
Brigande si n'a pas plus de 2 points de forces.(IG, donc, bandes de curieux, cours improvisé de brigandage foutraque ))
C'est une façon étrange de chercher à se ramasser une rossée, mais entre poisse extrême et veine de pendu, le Cartel jue au yo yo alors..

Jugeant le poiscaille gelé comme arme d'hast de premiére catégorie, ça mérite même un ptit "Se défendre toujours" et "ne pas hésiter à tuer l'adversaire".

Bien sûr il ne prévient pas quand la pause est close.
Ce qui ôte un long copeau à la barriére et donne un coup de fouet au trot gymnastique du Cesaire.

Barbare à dentelles! Voleur de ratiches! Banni des Miracles! Euh...Fils à papa! Et vlan!

Un coup de pied latéral pour que l'echelle tombe, une esquive, un juron..
La trille d'une poule d'eau en forme de klaxon donne le signal.

Changement de sens dans la rotation!
Tu cours comme une nonne qu'à vue l'Curé par dessous!Pouf..Pouf..
Oh! Un passant en vue!
Il pointe le doigt vers l'Armagnac.
Le Spadassin réagit au quart de poil et darde son regard de roué renardvers la route.
C'est beau la discipline de la cavalerie de Cartel.
En fait ya rien, à part une ruse de môme du Falco qui ricane et vient de gagner du terrain.
Gnûk! Gnûk!

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Tableau de chasse de Guyenne:

Et à la fin de l'envoi..J'te mouche!

Dégingandé, poils aux mollets dressés, haillons splendides en drapés flottants , le Fossoyeur décapite d'un coup de taille le poisson .
Sans blague! Ca aurait pu être un Espadon, on sait jamais..

Le Spadassin joue au hérisson sur le dos dans une assiette à soupe, c'est charmant.
J'devrai t'étripailler, te vider comme caille de banquet puis te farçir de ronce et te chasser à coup d'orties! (ouais, tout ça!)


Fier, campé dans la gadoue, il execute de l'art fin à la pointe de son arme.
8 bavettes, 1 goujon, du pain rassis...Des écus en veux tu en voilà!
Suffit de tapoter ici et la, de crever poches discrêtes et faire sonner la cuirasse pour que le Reître se transforme en corne d'abondance.

La richesse est illusoire. Mais personnellement chacun des deux préfére tout de même la sentir contre soi.

Quand d'un coup un paquet de beige choit d'un noisetier, une corneille s'envole en ralant.
Caramba! Cette fois c'est la bonne! Toi qui a le cul sensible..Sens tu le sol vibrer?
Au moins trois cavaliers, et du lourd!
A contre coeur il se retire de l'aplomb de Cesaire, cherchant des yeux leurs deux montures sournoises.
Elles sont loin, bien sûr. Occupées à boulotter je ne sais quoi ou qui.

La cavalcade se rapproche.
Le Fossoyeur est un fou taré, habituellement il serait déjà en train de courir vers sa lance et sa selle pour te défier ce qui vient sans en savoir la nature.
Il s'est retrouvé comme ça une fois , une pelle à la main, face à une armée.
Bin il a pas reculé.
Bah non.

Mais la..C'est bien beau de jouer au douanier mais leurs aventures ont été usantes. Entre le sac d'os qui re famélise à tout va et un Spadassin qui doit avoir autant de glace dans le casque que de cervelle, jouer aux furieux serait le meilleur moyen de fermer les Pompes Funêbres pour cause de décés.
Un comble!

Pas chien il tend une main Aristotélicienne à Cesaire pour le tirer avec lui dans les broussailles.

Ce sont bien 3 cavaliers , et vu les blasons et leur façon chaloupée de tenir en selle, des Bretons...Quoique ils ont aussi un je ne sais quoi de négligé typiquement Angevin.
Du riche, du équipé pour tailler dans le gras, du rapace qui protége un joli coffret.
Al"enfoncement des sabots il estime ça à 3354 écus ( ).
En plus c'est un Dénéré, les autres sont du même acabit.
Son Ecu est énorme à celui la.
Myrtillia serait faché si on lui abimait un tonton.

Notre duo joue aux blaireaux acculés dans les ronciers (inutile de chercher une contrepéterie..)
3 brutes..

Bon, le bazar autour de la barriére de frontiére fait désordre.
Vite! Une idée!
Dans tout le fatras qu'ils portent, ya bien un truc pour...

On observe..Si ils veulent jouer aux malins on rigolera..

C'est murmuré en balançant une belle buche plate gribouillée à la va vite.
De toute façon ça vaut rien une stére..

On peut lire:

Le Douanier s'est absenté
Merci de déposer vos objets de contrebande sous la barriére.

On sait jamais..Ca peut marcher..

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Tableau de chasse de Guyenne:

The Lost Frontier

Cornedidouille! Fait froid..

Il ne se souvient plus du quand il s'est endormi à plat ventre dans la neige.
Erreur funeste par ce temps.
Mais le Spadassin l'aurait réveillé, non?
Bah non.
De toute façon il fait encore nuit noire.
Par chance il se trouve à l'abris de la bise mordante et des flocons tranchants.
Rendormissement.
Dans l'obscurité même le feu de camp des Dénéré est invisible.
..........................................

Glagla..Cesai, ai, ai reeeeee...Réééé veille toi..Glagla!

Un silence ouaté en guise de réponse.
Combien de temps a t'il somnolé?
C'est toujours l'obscurité la plus compléte.
S'il n'y avait le sol gelé il ferait presque bon.
L'air semble tiéde.
Si il ne bouge pas il craint de se momifier.
Dans un craquement de tissus se decollant de la neige tassée il se redresse, l'épée toujours serrée dans sa main enroulée de haillons.
BLONG!

Ouille de Putentraille de latrines des Dieux!

Son crâne chauve à la peau surtendue par le froid a heurté durement quelquechose.
Etant peu porté vers la sorcellerie, les enchantements et autres billevesées son second geste aprés le juron est de recommencer plus doucement.
C'est qu'il n'y voit rien le Fossoyeur!

C'est lourd, c'est concave, mais ça bouge.
Ca se souléve aussi, au prix d'un méchant effort , faisant entrer à ses pieds un flot de clarté cristalline.
Il fait jour!
Je rêve..A ce niveau c'est de l'acharnement celeste!

Le ciel est d'un bleu clair aveuglant, la neige scintille du sol jusqu'aux plus infimes brindilles.
La barriére est moutonnée de blanc tout neuf.
Pas trace du trio de cavaliers carapaçonnés.
Pas de Césaire.
A peine quelques pistes de pas dans les deux sens..
Une fois son tour d'horizon terminé il expire un immense soupir en regardant la barque.
Aristote a eu une drôle de façon de le protéger du gel..
Autant le voir comme ça plutôt que de se sentir victime de l'humour douteux d'une divinité.

Il a faim.
Alors il suce un steak congelé.
Le Ch'val , solitaire, sort d'un taillis bien à propos.
Il est temps d'abandonner ce lieu maudit et déroutant.
Mais pas avant quelques bricolages de harnais et d'artefacts tombés du ciel.

Regardez et esbaudissez vous miséreux!
Un cheval de guerre attelé via une grande echelle à une barcasse dodue.
En cocher, un Fossoyeur déchaîné, pressé de quitter l'endroit.

Gare au distrait qui encombrera la route! Hors de question de ralentir.
La quille creuse un rail en chuintant, l'animal peut rapidement prendre son allure favorite.
Une sorte de galop désordonné accompagné de mouvement de tête inquiétants.
Du genre qui cherche à happer tout ce que ça pourra.
Labrit me revoilà!

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Tableau de chasse de Guyenne:

Labrit

Des chevaux j'avais dit! Pas des poney!
Pis que quelqu'un balance cette flute dans une mare nom d'une rotule de Christos!


Ca remue depuis le matin à Labrit la bucherônne.
La banniére de Cartel a remplacée la charette du Fossoyeur, le ch'val porte plaques et fontes pleines avec un bel écu tricolore bien connu.

Cartel.
Pas une Maison Noble pour faire joli. Du traditionnel, avec cavalerie et maisnie foutraquement efficace pour faire rire jaune ceux d'en face.
Enfin ça c'est la théorie.

La on a plus un ptit paquet d'ivrognes et de donzelles décoiffées qu'une fiére troupe nobiliaire.

Avec un immense et famélique chauve qui hurle, marmonne, gesticule en tout sens.
Parfois il se rapproche d'un lutrin pour parapher des missives, parfois il recompte les pains de guerre, le plus souvent il brasse du vide.

Mais ça fonctionne plus ou moins.
Deux escouades prennent forme.

Mais qui donc joue à détruire des tympans avec une flûte infernale?



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Tableau de chasse de Guyenne:

On connaissait déjà Ch'val le carapaçonné, énergique et carnivore monture de Falco, Merveille Lunaire aussi ronflant que son nom le monstre à 4 pattes de Cymoril, aussi entiers l'un que l'autre. Voilà que Eilith se ramène avec un troupeau d'étalons. Beau bordel en perspective.
Perchée sur Infortune l'Ardath ricane, sa carne à elle est le pendant équin de Falco, en un peu mieux quand même mais on voit des similarités : grand, maigre, suffisamment excité du bourrichon pour pouvoir maintenir une bonne chevauchée forcée. Détail notable, il a été castré lui : un point pour le fossoyeur.
La sauterelle imagine la troupe le cul par terre à la première jument en chaleur qu'ils vont croiser, ça va pas être calme, se demande lequel de ces montures mirifiques va se manger un coup de sabot qui obligera son cavalier à acheter une nouvelle bestiole. Elle a bien raison de ricaner, si on a inventé le hongre il y a une raison.

On gagne un nouveau nom de baptême ce coup-ci l'chauve ?

Elle sourit à pleines dents, allez savoir si c'est la perspective de gagner ou nouveau surnom ou les deux sacs de pomme qui font deux gros bourrelets sur les flancs de l'alezan quand on le voit de face.

J'aime bien mouffette.

Rapport aux vêtements, et parce que c'est mignon une mouffette, sauf en carpette.
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Milite pour que LJD Aurel reprenne le jeu.

Labrit

...Une fourmis! une blatte, une moufette..Le compte y est!En selle!


Une petite journée pour que le tout ressemble de loin à une terrifiante troupe militaire..Sans que les participants s'en rendent trop compte.

Alors il tâche de ranger les chevaux, povaux(la monture d'Eilith) et autre Jucarnes variées par taille.L'air de rien.
Parfois une pause en taverne permet de flouter l'intellect des futurs soldats d'élite.
En papotant, faisant des "oui, oui" pour rassurer, ce genre de choses.

Le plus épatant est que personne ne s'etonne de le voir petit à petit enfiler l'armure et que des bannerets enroulés à leur hampes soient fixés sur les chevaux.
Oui il tachera de trouver un bouclier, oui l'armée à Bazas est pas un soucis, meuh nan celle du Perigord va pas les hacher en riquiquigascons.

Tout est dans l'allure.
Le Fossoyeur est famélique, avec une calvitie sujete à rigolades et des maniéres de fripon pervers des fois.
Insensiblement ça devient juste une trop longue tige séche en harnois de guerre. Simplicité inquiétante.
Qu'il tente, tant bien que mal, de camoufler le plus longtemps possible en poursuivant d'innocentes pitreries.

En selle! ..

C'est l'instant du leger flottement. Toujours trés délicat d'annoncer à tous à quelle sauce il sera bouffé, et pour des clopinettes en plus!
Cela à un nom.
Guerriers d'infortunes.
Vous êtes la Cavalerie de Gascogne! Si on vous demande, vous suivezles ordres du Regent et du Capitaine du Duché..Sont tellement occupés à se bouffer le nez que personne mouftera.
En Guyenne, nous sommes la Cavalerie de Gascogne.Je compte sur vous pour que ça se sache.
Le ptit silence devrait suffire à faire s'emboîter les engrenages des cervelles alignées.
Chacun trouvera bien pourquoi le Cartel mijote un soupçon de bazar diplomatique .

Une fois en Perigord, pouvez certifier que vous êtes des cardinaux en goguette, de toute façon les Perigourdes sont idiots .
Nous récupérerons le Général Zouz et jusqu'au dernier des compagnons laissés là bas.
Au retour, on verra bien si la Guyenne est aussi molle du genoux que les rapports qui traînent sur l'Alliance du Sud le suggérent.
Des questions?
Le délai d'attente réglementaire est de 3 picosecondes.

Parfait!
Enseigne Moufette! Distribuez tout ça!
En route!



Ils vont être superbes.
A en rendre jaloux l'Infanterie gasconne qui reviens de patouille dans la gadoue .

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Tableau de chasse de Guyenne:

Distance : Labrit-très loin.

Ouragan qui se déchaîne sur la route. Il n'est pas content. Mais alors, pas du tout.

Son humaine avait osé le laisser aux mains d'autres humains, et pas n'importe lesquels. Des paysans! De vulgaires bouseux qui s'étaient empressés de l'atteler à une charrue.
Lui, Gali, LE Gali, considéré comme un vulgaire animal de trait ? Lui, qui n'aime rien moins que sentir le vent dans sa longue crinière, se rouler dans la boue le long des chemins, et montrer à tous les chevaux à quel point le petit poney les étale tous sur de longues distances ? C'est une honte! Un scandale!
Il va leur montrer, oui, à ces misérables humains, qu'on le laisse pas sur la touche!

Surtout que ces manants lui ont donné du foin à manger. Du foin! De l'herbe sèche et jaunâtre! Et ont essayé de le fouetter pour le faire avancer! Non mais quels rustres, vraiment!
Ils l'ont pris pour un esclave, ou bien ? Alors qu'il avait enfin réussi à éduquer son humaine convenablement!
Au moins, elle lui refilait des morceaux de légumes, il pouvait brouter l'herbe sur les chemins ou à défaut se contenter d'avoine fraîche, et se désaltérer dans les petits ruisseaux.

Fi de leur eau saumâtre et croupie dans un abreuvoir! Fi de leur nourriture répugnante pour simples chevaux!
Le cousin machin version chevaline, indigné, avait envoyé valdinguer charrue et paysans, et se précipite actuellement sur les traces de sa bipède préférée.

Là! Ça y est, il les a repérés! Mais...mais...??!! C'est quoi cette allure de tortue! Elle l'a abandonné contre ÇA ?
Il allonge ses foulées, son ego piqué au vif, et tente de les rattraper.
Passe du galop "normal" à son Terrifiant Galop de Vitesse. Il en connaît peu capables de le reconnaître quand il fonce à cette allure. Juste son humaine, pour le moment.

Plus que quelques pieds, trois, deux, un... VICTOIRE !!! Il les dépasse en soulevant un énorme nuage de poussière, en faisant toussoter quelques-uns.

HIHHIIIIIIIIHIHIHIIIIIIIIII!!!

Un hennissement de triomphe sort du fond de son poitrail, tant adressé à la troupe qu'il dépasse qu'à lui-même. Il ne daigne même pas ralentir, tout occupé à foncer toujours plus vite, histoire de leur en mettre plein les mirettes.
Alors, c'est qui le meilleur ? Hein, c'est qui ? C'est bibi!! Vous avez vu ça un peu, bande d'humains! Admirez donc un peu le célèbre Gali, le meilleur de tous les poneys, la plus rapide de toutes les montures du monde, et même d'ailleurs!

Enfin, il daigne s'arrêter sur la route, savourant à l'avance les lauriers qu'il allait recevoir à coup sûr.

Ah! on avait voulu l'écarter, c'est cela ? Peuh, il peut remettre ça quand il veut, y en a aucun qui soit capable de tenir la distance! Même l'espèce de monstre, là, il le prend à la course quand il veut, comme il veut! Qu'il vienne, il l'attend de sabot ferme!

...

Ils font quoi, là ? D'accord, ils sont lents, mais tout de même, ça va bientôt faire quelques heures qu'il patiente.
En plus il a fini toute l'herbe du coin.
Il piaffe d'impatience, se cabre sous le coup de l'énervement, et tourne en rond.
Il tourne très bien en rond, le Gali, il pourrait donner des leçons aux chevaux qui traînent avec les saltimbanques et se donnent en spectacle.
De toute façon, c'est une évidence.
Dans n'importe quel domaine, il les bat tous autant qu'ils sont. Même si apparemment, ce coup-ci, l'humaine avait pas choisi des foudres de guerre.
Souvenir fugitif d'un rassemblement de chaumières croisé sur la route. Il l'écarte rapidement. Non, pas son humaine, quand même, il la connaît! Elle est pas du genre à s'arrêter à chaque patelin, n'est-ce pas?

Bazas. Guyenne.

Journée paisible à siroter la bibine sans saveur du bled.
Si toute la bande porte haut les couleurs d'une Cavalerie Gasconne imaginaire, leprincipal interêt de la supercherie est de jauger le voisin et ses capacités.

Un Fossoyeur ayant poser sa salade au soleil et sa carcasse sur un créneau plein Sud achéve une missive.

Le soleil ayant baissé, son pichet de biére pâle vidé, il redescend vers le bourg en grimaçant.
L'hiver lui va tant qu'il fait sec. Le soir s'annonce humide, éveillant de vieilles douleurs et le rendant ronchon.

La douane , enfin, s'est rendue compte de leur venue.
Allant à grands pas vers la plus proche auberge, il se réjouit par avance de sa réponse ..
Loi martiale, gna gna, interdiction de groupes, lances et autres..

Depuis quand empêche ton Maisnie , même de petite noblesse, de se déplacer à sa guise et en armes?

Au passage il donne consignes et encouragements aux compagnons de chevauchée.

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Tableau de chasse de Guyenne:

Pas à côté du Périgord.
Quelque part entre Marmande et Agen.

Ouaiiiiis !!!
Elle balance ses chandelles sur le chemin, descend de son canasson, et se rue vers les fourrés.
Enfin, elle est débarrassée du couple qui se bisouillait tout le temps.
Et puis, elle va pouvoir prendre à manger.

Il y a juste un détail qui la turlupine. Eilith se tourne vers ses compagnons, et préfère leur poser directement la question.
Dites... vous croyez qu'il vaut mieux que je me serve de ma flûte, de mes tenailles, ou de mon épée?
Parce que je sais pas ce qui est le plus effrayant, pour un indigène, hein.

Et puis, c'est qu'il faudrait pas que cela agisse sur ses camarades, non plus, ils seraient pas très contents ensuite. Et y aura déjà assez de gens pas contents comme ça.

Aube du troisième jour, ailleurs…

La lance a laissé derrière elle ses compagnons d’infortune, et la Fourmi a quitté à regret la Mouffette, songeant néanmoins qu’elle avait bien fait de s’abstenir de lui confier la réserve de floc…

Surtout après leur passage déplorable à Bazas, indigènes peu accueillants, videurs excessifs dont elles avaient néanmoins eu raison à force d’entêtement.

Marrante l’expérience ceci dit, envahissement de taverne sans consommer la moindre goutte locale… La proprio et la tavernière de "La Plume Enchantée" n’avaient récolté que ce qu’elles avaient semé, d’ailleurs, jamais taverne n’avait eu nom plus mal choisi…
Elle la déconseillera à tout le monde, sauf aux tenaces casse bonbons, enclins au titillement d’andouillettes au langage Sapiens Mitoyent du Simiesque.

Dans tout ça, y’a quand même de bonnes nouvelles, y’a des écus à se faire en Guyenne^^ !

On a donc échangé une Mouffette et une herboriste contre le couple bisouilleur. Mouais !

Par contre, pas mécontente d’avoir largué en route l’espionneux en goguette. Celui qui se sert de sources peu recommandables voire Irrecevables Relevant du Licencieux. Espérons que la flûte enchantée d’Eilith aura raison de ses tympans et de sa tendance à blablater sans discernement aucun.

Au petit matin, arrivés à destination, y’a comme un os dans l’potage (toute référence à un parti politique quelconque ne serait que coïncidence fortuite).
Comme l’impression d’avoir paumé quelqu’un en route, quelqu’un qui aurait préféré prendre à droite au dernier embranchement, histoire de retrouver un Chieur à reconquérir :

Hum ! Hum !
L’est où la Nys ?

Pas qu’on attende vraiment une réponse, la blonde suicidaire a du tracer tout droit en Périgord, sans savoir que le Sombre n’y est pas… Fait chier tout ça quand même !
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Troisième jour sur la route -Escouade de Provisions
Elle avait passé toute la nuit à enlever les cordes, à la demande d'Ardath.
De toute façon, il reste les trous.
Et son chalumeau.
Ses deux comparses ont l'air persuadées qu'il lui suffit de faire quelques notes pour que les écus tombent entre leurs mains. Elle n'en est pas convaincue, pour sa part. Ou alors, elle a vraiment une flûte magique, finalement. Mais qui a des pouvoirs différents de ce qu'elle pensait.

Ses yeux se ferment un peu. Faudrait vraiment qu'elle pense à avoir une vie un peu plus saine, un de ces jours, histoire de pas être fatiguée aussi souvent. Elle se réveille lorsque Simone se redresse et arrivent vers elles, toute émerveillée, en faisant de grands signes. Sauf que ça peut vouloir dire tout et son contraire, ce qu'elle fabrique.
Enfin, elle s'exprime à voix basse.
Laissez-le moi, laissez-le moi ! C’est mon baptême !
Puis elle fait la moue en regardant l'adolescente, qui lui sourit en retour. Bah oui, c'est aussi le sien, de baptême.
Bon… Siffle un grand coup, et quand il en sera tout étourdi, j’irai le voir ! D'acc' ? Eilith acquiesce en silence, et se rapproche de la route. Il arrive bientôt à côté d'un fossé, qu'il évite. Tss, sont vraiment trop visibles, ses pièges. Pas grave.
Elle porte l'instrument à ses lèvres.
Une flûte.
Un trou.
Un piège parfait.

Une trille suraiguë retentit, assommant à moitié tout le monde.
Y compris le voyageur, qui en fait tomber ses affaires.

Quelques minutes après.
Bon, faut bien qu'elle pense à manger, tout de même. Heureusement, le messire avait un peu de pain frais.
C'est la bouche pleine qu'elle demande aux autres :
Et maintenant, on fait quoi ?

La tête encore à Dax, l'esprit dans le cadastre, voilà quelques jours que, main dans la main avec Lou, il suivait Eilith, la cousine rouquine qui enquiquine ...

Ils avaient ainsi rejoint la joyeuse équipe de Cartel à Labrit, et après un remaniement de groupes, étaient repartis vers le nord, en vue de faire aboutir leur mission : aller chercher le général, le général Zouz.

Mais un soir, à quelques pas du feu de camp de son groupe ...


Petite dispute pour une broutille, mais vraiment une broutille ! Ben oui, quand elle a ses règles, Lou, elle est susceptible, et moi, j'ai osé dire que j'aimais pas ses braies, que je préférais sa houppelande ... et voilà, regard assassin, reproche sur mes braies à moi, qu'elle m'a offertes, enfin, quand je dis offertes, il a quand même fallu que je mette la main à la poche pour mon cadeau ... et voilà qu'elle contre-attaque et me lance, qu'elle doit se trimballer le matos de mes copains depuis Dax, et que je l'ai même pas aidée ... et qu'à Dax en plus, je me suis plus occupé du cadastre que d'elle ...

Et voilà comment de fil en aiguille, je me retrouve seul, comme un idiot, au milieu de la forêt, avec dans la tête l'écho du galop du cheval de Lou s'éloignant vers Marmande en pleine nuit.

Bon, je suis tout de même suffisamment près du camp pour y être en quelques pas. Mais alors que je m'approche discrètement pour ne pas réveiller les autres, je me fais attaquer par je ne sais quels insectes. Je sors mon épée, serre mon bouclier, et frappe dans le tas. En fait d'insectes, ce devaient sûrement être des oiseaux, ou même peut-être des sangliers. Enfin, toujours est-il que j'arrive à les faire fuir, peut-être des gros moustiques finalement, et peux enfin venir m'allonger dans ma couverture, au coin du feu ... mais seul.
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Ce qui compte, ce n'est pas la destination, c'est le chemin qui y mène ...

Le retour d'herr gueneral

Zouz après être parti de la ville où il avait passé quelques 49 jours de trop arriva heureux devant la ville de Labrit. On pouvait voir les cheminers cracher de la fumé blanche et aussi de jolis toits enneigés. Lui dans son nouveau mantel sur son beau cheval avec sa soeurette derrière lui. Et Tounsia sur le cheval suivant avec une belle rousse à son commandement.

Personne ne connaissait cette rousse mais les amis de Zouz allaient sûrement bien vite apprendre à la connaître. C'était comme le disait Zouz et Dore une parenthèse. Une parenthèse qui dirait tout de même depuis plusieurs jours. Rousse comme Zophia mais complètement différente. Cette Dorennor ce présentera sûrement très bien, plus tard. Elle chevauchait un bel étalon qui passait son temps à renifler les fesses de la jument à Zouz...

Zouz pensait qu'avec les pets à répétition de sa soeur le pauvre étalon aurait fini par ne plus mettre son naseau par là mais non... Rien à faire il suivait et reniflait sans interruption.. Pourtant la fière jument de Zouz le snobait.

Donc voilà ils étaient là enfin devant la porte de la ville. Hop Zouz sorti une bouteille pour fêter ça et entra dans la ville la bouteille d'hydromel au bord des lèvres.

YOUUUUUUUOOOOUUUUUUUU!!!!!!!!!!

C'est moi!!! Ehéhéh je suis reviendu!!!

Il regarda autour de lui. Tous les Labritois avaient des mines bien fermées et avaient pris les armes. Zouz se demanda ce qui pouvait bien se passer et se gratta la tête en réfléchissant. Pas top top pour une entrée après plus de 2 mois d'absence mais bon il ferrait avec. Une taverne, même plusieurs c'étaient ouvertes fallait aller tester la bière là-bas et pourquoi pas rencontrer les gens du village les petits nouveaux, ou les expatriés et tout le monde.

Il rencontra vite fait des têtes connues comme Kyly qui avait maintenant une belle taverne puis Cerenia puis Stargate... Tout le gratin Labritois plus quelques nouvelles demoiselles.

Aussitôt arrivé qu' il leur dit au revoir ; il avait eut mot que certaines personnes avaient besoin de lui dans la forêt. Gigi ne voulant pas venir il proposa à la belle rousse et à sa comptable de venir ce qu'elle firent. Un gros bisous a sa soeurette qu'il ne verrai plus pendant quelques jours et hop direction les bois perdu...

Une rivière, pas très calme,
un pont qui n'a pas l'air en bon état.
Une idée...
Un pont qui se fait démolir,
A coups d'épées
Et de pieds
Un regard vers son ouvrage
Un sourire sans partage.

Il s'assied donc près du pont dans l'attente d'y voir quelques usagés....

Une petite pancarte pour prévenir tout de même afin de ne pas être pris pour des brigands qu'ils ne sont bien sur pas...

Fière de sa pancarte il en mis une du coté Sud de la rive et passa de l'autre côté, à l'aide de sa barque, déposer une deuxième. Textuellement la même.

Les gens étaient prévenus ils étaient là pour aider.


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Tempus fugit

Comme on ne se mouche pas du coude chez Cartel, un troubadour est tiré de la taverne ou il compose des poêmes sur les jumeaux et autres commandes alimentaires.
Le voila, une oreille enflée et la bourse plus rebondie qui déclame à l'aide d'un luth cabossé.

Fiére cavalerie..yeuuu!Fondant dans la nuiIIIIt!
Traversent villes Zé hameaOOOO!
Défiant douaniers, yéh! Zé brutales zArméEEEE!
Frappant telle le héronnnn la grenouilleUUUUU!
Personne ne peut les ZattrapéEEEé!

Les voila de retour en leur Gascogne chériIIII!
Fuyez gras bourgeois Zé malotru enfléEEE!

Ahem.J'continue?
Oui. 2 deniers la rime..comme convenu.

Comme il vous plaira Seigneur de Cartel.

Il a encore des écus potentiels le pauvre. Il lui reste à narrer le néant de Guyenne, la dispersion fort louche de cavaliers sur diverses routes..Ou l'art délicat d'expliquer lyriquement le besoin de thunes et la chasse aux boulets variés.

Mais qui dit chanson à un endroit dit diversion pour le Fossoyeur et acolytes , n'est ce pas?
Leur Général est rentré, et dans l'air brumeux de la fin janvier le sol encore gelé annonce de belles galopades.
Fevrier c'est pourri pour des troupes à cheval, on termine rapidement avec sa monture sur le dos et des sangsues glacées sur les mollets.


Octroi Temporaire du Chêne de l'Oliphant.

T'as un air de Fable , la Fourmi, quand tu fais ta pingre de ratatouille pour tes cigales adorées..File la casserole...J'reviens..

Il croyait pourtant, en ayant qu'une donzelle sur cette patrouille aux confins de leurs terres (Oui, faut vous y faire, toute route à 30 lieues de Labrit c'est chez eux )il croyait dur echapper aux soucis habituels.
Pauses latrines pile au moment de charger.
Trimballer un paravent à installer devant les mares.
Bouffe trop brulée ou carrement crue.
Couineries ..

Cymoril semble avoir à coeur de lui prouver, toute seule, qu'il a eu tort.
Alors vous croyez, sur cette lande désolée, qu'il va s'occuper par gentillesse du dîner?
Nenni!
Muni de sa casserole il s'eclipse vers un talus abrité de la bise mouillée.
Pour se mijoter un civet en Anglois.Alone!
Et pour garantir sa tranquillité le temps d'un repas champêtre sous un ciel hideux avant de passer une nuit sur de l'herbe vaseuse il lache à voix haute..

Au fait! Cesaire! T'en es où des écus que tu dois à ta Dulcinée?

Le rire , bas, ressemble à ça:
Gnûk! Gnûk!
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Tableau de chasse de Guyenne:

La bourse retournée apres encore une foirade mémorable, Césaire, secoue les fonds.

Tain foirés! Ruineux, poisseux...

Il se faisait la réflexion l'autre jour, à savoir que côté justice c'etait d'un calme profond.
Forcément la maison Cartel a trouvé le moyen...Imparable.On cotise entre adhérents et en interne, sauf que ça fait deux fois que le spadassin en fait les frais. Pas qu'il soit radin mais un fond de roulement il dirait pas non...
Un silence à l'ultime provocation, au moins on sera quitte et pour éviter de finir en guenille, d'aller taffer pour le RMI, Césaire va aller pécher.
A l'abri des calamités.
Pourtant il avait pris ses précautions mais on s'acharne contre lui.
Faut pas s'etonner de sa discrétion, il lutte contre la fatalité par tous les moyens et surtout par la plus grande distance possible.
Il a des projets qui n'avancent pas et toujours la poisse qui le rattrape, il hesite même à se foutre en retraite, massant la dernière bosse en date qu'il se paye sur la tête. Encore un cadeau de la famille, ils sont démonstratifs pas à dire...
Fontes vides, il a la dalle pour changer, limite mourant comme à chaque fois qu'il part en virée, faut pas s'etonner qu'il y rechigne à la longue.
Il se méfie. Même Cassandre lui a pas coûté autant, l'Armagnac serait elle terre d'asile et de salut finalement ?
Il se demande, installé sur sa monture, ignorant taciturne et renfermé le fumet d'un civet là haut sur la colline. Il ira pas, le Falco décidément hargneux serait encore capable de lui refiler l'addition à payer..Nope il va aller pêcher, se refaire peinard à Dax...
Quand à la fourmi effectivement elle mord, pourtant il se tapait peinard son morceau de pain quand ils ont surgit...Il lui en veut pas, mais pour sa survie immédiate le spadassin fait un break, il la retrouvera bien assez vite.

Prenant le chemin de la ville portuaire, il se promet tout de même que c'est la dernière fois qu'il se fait plumer.

Attention spadassin noir...
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Les passeurs.


Zouz était tranquillement allonger sur la pelouse une brindille entre les dents à regarder les plantes dansé sous le vent. Dorennor était contre son torse et se reposait du voyage, lui attendait un malheureux qui aurait eut envie de passer par le pont. Toute une après midi sans voir passer personne...

Le temps était long et il commençait a ce demander si les gens qu'il attendait passerait vraiment... Enfin bon peut importe il était dans les bras de Dorennor et leurs partenaire guétait.

D'un coup elle appel Zouz celui ce ce lève et voie un homme plutôt mauve... Tout mauve en faite... Vraiment pas trop de goût mais bon il alla tout de même lui proposé de l'aide.

Bonjour mon bon monsieur, comme vous pouvez le constater le pont est partiellement détruit... Pour ne pas dire infranchissable..

Nous avons été dépéché la par la Gascogne qui est entrain de rassembler le bois et tout les matériaux pour le reconstruire.

Nous avons pour ordre d'aidé les voyageurs à traversé.

Puis je vous aidez?

L'homme semble ne pas refusé et Zouz l'enmenne dans la barque puis le dépose sur la berge en face.
Zouz heureux de sa bonne action ce voie congratuler par l'homme et celui ci lui donne une petite bourse maigrelette en lui disant qu'il n'avait pour le moment pas plus.

Zouz revins voir ses compagnons et partagea le maigre butin.

Désolé les filles mais il ne ma pas donner plus même pas de quoi s'achetez une bière... Merci pour le pour boire...

Zouz ronchonna et partie dans les peaux de loup pour passer son énervement.
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Les passeurs, suite et peut-être fin

Le vent ce remet à souffler il fait froid aujourd'hui doit passer son ex pour qui il est venue près du pont l'aider a passer serrai très honorable l'aider à perdre un peut de sa bourse très intéressant... Mais pour un jour aussi sale peut de chance de voir qui que ce soit ce promener...

Un groupe passe 3 personnes un homme deux femmes l'air d'avoir des bourse plutôt bien rempli mais le froid coupe les ailes de Zouz il n'a pas la force d'aller les aidées. D'ailleurs ils s'en sortent tout seul et rapidement ils sautent de cailloux en cailloux... Et hop les voilà de l'autre côté de la rivière.

Plus tard le soleil commence à sortir. Peut être que la blonde va montrer le bout de son nez....

Bah non une rousse pas très jolie au goût de Zouz passe près du pont et demande de l'aide... Zouz un peut rétissant depuis la veille ou l'homme n'avait donner que 1.95 pour trois mis du temps avant de ce lever et d'aller aidé la demoiselle a passer le pont....

Il tend la main, demande un pièce et la la femme prend peur... Et laisse sa grosse bourse en partant en courant...
Zouz soulève la bourse qui a l'air bien rempli et l'ouvre... Déception énorme... que des piècette de 1 denier... 96 tout de même... Il n'ose pas regarder Dorennor ni Toun en leur donnant leur part... Vraiment il a honte... Lui qui leur avait promis plus de 200 écus... en deux jours n'avait rassemblé par tête que 0.97écu... soit rien en fait... z'aurait mieu fait de rester a la maison...

Déçu vraiment déçu Zouz partie dans les bras de Dorennor et s' endormi au chaud près de la douce.
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Mont de Marsan

Fourmi maussade.

Et la météo n’arrange rien.

Morne plaine, route ayant certaines similitudes avec la Guyenne honnie, c’est une oreille distraite qu’elle accorde au cours de géographie locale donné par le fossoyeur du dimanche.
Bon sang, qu'est ce qu’elle serait mieux à la dévorante chaleur de sa forge plutôt que là, à se geler.
C’est définitif, elle déteste l’hiver et la neige qui lui rappellent trop ses jeunes années à Dijon.
Pas pour rien qu’elle était venue mettre sa carcasse au soleil, elle n’aurait jamais pensé que la neige tienne aussi bien dans le Sud. On lui aurait donc menti !^^

Tassée au point qu’on devine à peine qu’il y a cavalière sur le canasson, accrochée à sa selle pour éviter de voleter comme bannière au vent, elle maudit en silence le maigrelet et ses idées à la con, espérant que le spassadin lui en veuille pas trop, pour une fois qu’elle obéissait sagement aux ordres.
Pas loin de se demander si le Falco ne l’aurait pas fait exprès d’ailleurs…

Castel fantôme en vue, Cartel continue de fatrouiller.

Un haussement d’épaules significatif en réponse.

"Foutredieu ! Quelle pipelette celui-là !" j'te le fais pas dire la Voix.

Comme si elle avait pu le louper le gus en travers du pont. Quoi que, le gaillard peut-être bien, mais la charrette débordante aucun risque.
Pas étonnant que ça coince, le gars est une caravane à lui tout seul.
Faut quand même chercher les ennuis ou escompter sur une chance insolente pour se trimballer tout seul ainsi équipé.

On pourrait croire en la voyant tirer sur le frein qu’elle obéit aux paroles à demi murmurées du Falco, si elle n’avait ce rictus crispé en guise de sourire grimaçant.
Un long soupir las lui échappe comme elle pense que non, ce n’est pas son anniversaire mais celui du Zouz, et qu’elle fera ce qu’elle veut avec le marchand ambulant.

Une fourmi rouge arrive donc à l’entrée du pont, Bagual trépignant des sabots, tout pressé qu’il est de retrouver son écurie, un regard noir en direction du convoyeur de barques, pour le dissuader ou peut-être l’encourager à défourailler.
Vu l’humeur massacrante de la demoiselle, faudrait pas trop lui tendre le bâton pour se faire battre non plus. Ceci dit, vu la taille du chargement, à sa place le choix serait vite fait.

Elle s’approche menant sa monture d’un pas lent, détaillant avec soin l’inventaire conséquent, y’a même des fagots, et le gars n’a pas une tête de bûcheron labritois.

Dites donc vous, c’est du bois de contrebande que vous avez là ! Savez ce qu’on leur fait aux coquins dans votre genre en Navarre ?

"Tain tu racontes vraiment n’importe quoi !" La ferme la Voix, j’vais quand même pas lui demander gentiment de nous laisser sa marchandise et de retourner pleurer chez sa môman !

Elle se plante devant lui, visage fermé, expression peu amène affichée, attendant une réaction quelconque du gaillard...
Va p'têt pas falloir qu'il mette trop longtemps à se décider, pas que ça à foutre, la Fourmi est pressé de rentrer faire un saut chez elle.
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Mont de Marsan… un tympan irrité plus tard.


C'est fou ce qu'elle apprécie quand la voix de Falco prend ce ton suraigu, ben oui diplomate, qui s'en souvient qu'elle fut la première ambassadrice de Gascogne en Périgord Angoumois. Ce qui, soit dit en passant, ne sert absolument à rien lorsqu'on veut traverser le Périgord. C'est dire s'ils étaient déjà atteints de périgourdite aigüe en ce temps là!

Après moi ? Donc les corvées c’est pour mézigue si j’comprends bien.

"Magister dixit !" Rha, la ferme la Voix… J't'en foutrais...

Elle reporte son attention à la scène première, à savoir le blocus de pont et le responsable de l'acte.

Le gus est pris entre une imitation parfaite de carpe et quelques borborygmes de surprise.
Apparemment il n’a pas l’air de savoir où il est ni les us en vigueur. Que l’on va s’empresser de lui enseigner.

Alors, qu'avez vous à dire pour votre défense? Vous escomptiez passer outre les frontières et venir vous enrichir aux dépends des Navarrais? L'octroi vous connaissez ? On rajoute les taxes sur les marchandises étrangères et...

A peine une légère bascule du bassin suffit à faire avancer l’étalon camarguais de quelques foulées, approchant dangereusement du marchand.
Qui prend ses jambes à son cou, sans demander son reste, manquant de peu de basculer par-dessus la barrière branlante du pont, en s’emmêlant les guiboles dans son épée, dont il n’a pas compris le mode d’emploi apparemment.

Grumpfff !!!
Chuis dépitée là !

A vue de nez, il leur abandonne une petite fortune sans même tenter la moindre rébellion, le moindre geste esquissé.
Elle a du mal à comprendre sur le coup la brunette. Perplexe. Si ça avait été elle…
"T’es pas une référence, tu te battrais même pour une miche de pain toi !" Et alors, j’te crotte d’abord, c’est pas une question d’argent, c’est une question de principe. Non mais ! Potius mori quam feodari, ça te dit rien p’têt ! "Connerie ! Là en l’occurrence ce serait plutôt du Vae soli !"

Elle se marre en douce la Fourmi, le débat intracrânien l’a détendue… Folie douce quand tu nous tiens !

Du coup, une humeur joueuse s’insinue, une idée saugrenue, comme mettre un bon coup derrière les oreilles du Falco et se rentrer au p’tit galop en raflant l'intégrale de la mise.
Un sourire se dessine sur ses lèvres. Elle ne le fera pas évidemment, mais quand même l’idée n’était pas si mauvaise.

Bon, t'as fini ta paperasse qu'on rentre j’me caille !

Et il va falloir trimballer ça sur vingt lieues, dans la neige et le vent, vive les routes pavées, gloire à César! N'importe quoi toi! Ouaip...
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[un pont près d'un bois]

Ah enfin, le chemin de la Teste!!!

Muri avait fait quelques emplettes, trop peut être...enfin, Miles était là, et pourune fois qu'elle avait une escorte, la belle en avait profité pour charger la mule, ....euh, non, le messire.
Elle entendit une groupe de petits jeunots, qui s'amusaient à chanter tout près de là, enfin, plutôt faux, encore deux qui allaient déclencher une averse, tellement le concert était pitoyable et mauvais...Mais le sourire comme toujours, la jeune femme alla au devant des pseudos artistes;

Une grande fille bien faite s'avança audevant de Miles, qui , plus à une conquète près, s'en approchait aussi.
Elle, elle se réservait le jeune homme, friande comme toujours de rencontres au coin du bois...
Las, trop tard!!


Bah je n'étais pas si loin que ça.... La bourse ou la vie !!!

Le signal était lancé, plus de temps à perdre en conjonctures sentimentales que ce fût.
Ni une ni deux, Miles pose la main sur son épée, et Muri dégaine son bâton.
Le combat s'engage, la bataille pour préserver les courses et les écus aussi.
Mais c'est qu'elle est rapide la bougresse, et Miles endormi par ses charmes se laisse abattre en moins de deux.
La Vice Chambellan, peut bien montrer ses lettres au jeune homme, supplier, mugir, raisonner, essayer de l'acheter,
lui promettre procès sur procès rien n'y fait, celui-ci a tôt fait de s'emparer du bâton, qu'il jette au loin et se rue sur la jeune femme.

Elle se réveille quelques longues minutes plus tard,
la cariole n'est plus là et Miles git à côté d'elle...
Il faut reprendre le chemin malgré tout, elle secoue Miles,vrombissant deux ou trois fois,

Miles, Miles!!! réveille toi bon sang!!

il se réveille , écarquille les yeux, comme s'il n'avait rien compris de ce qui est arrivé...
Trop tard, ils sont déjà partis, les laissant inanimés et dépouillés...

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Sur le chemin du retour...

Toun, Zouz et Dor étaient sur le chemin du départ lorsque un petit gueux arriva en face bourse vide... Une simple rencontre pas de combat rien un pauvre gars comme sa ne méritait aucune intention.. Du coup Zouz finit de préparer ses affaires.

Dor l'interpella avec dans ses mains un gros seau d'eau.

Zouz vient m'aider à prendre un seau d'eau, je n'ai plus beaucoup de force.

Elle avait le sourire au lèvres ce qui interpella Zouz il sentait que c'était une feinte et la regarda dans les yeux. Celle ci envoya sans ce retenir l'eau sur le pauvre brun....

Trempé geler par l'hiver le Zouz grelotta. Il regarda Dore partir loin en courant et elle avait bien raison car sinon elle se serrai pris une fessé... Sûrement une douce mais bon sa on sait pas et on ne saura pas car il ne la pas fait...

Il pris ses habits d'érudit et enleva ses habits rouge de brigand
ainsi que son casque tête de gland...

Il était vraiment moche ce casque... Mais utile pour cacher le nom qu'il avait l'impression de voir parfois écrit sur son front. Hop sac terminer Tounsia prête qui avait pris la charrette pour tiré la marchandise récupéré à la sueur du front des autres... C'était le départ Zouz chercha dorennor qui ne tarda pas à revenir pour repartir avec eux et il se mis à ses coté...

Une main, une fesse, un pincement plus qu'indélicat et la voilà qui sursaute... La vengeance est un plat qui ce mange froid et le Zouz aurai bien manger Dorennor toute cru... Lorsqu'elle ce retourna pour lui envoyé une réflexion ou une claque... Il lui vola un doux baisé.
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Labrit

Le Pont de la "Mére de Dieu" ..Pas etonnant que depuis que féodalité existe ce sont des endroits à petite noblesse, les ponts.
Super pratique pour exiger droit de passage, taxe ou simplement dépouiller ceux qui ne vous reviennent pas.
Cymoril est peut être d'humeur de chienne trempée, mais Falco de Cartel la suit en souriant sous la bruine.

Un noble est sensé de ne pas travailler ni exercer de metier lié à la roture..Tirant ses revenus de ses terres, de ses fonctions, de la guerre..
Il sait combien , en Gascogne, de Nobles dérogent à cette régle.
Jusqu'au sommet du Conseil d'ailleur.

Une tempête s'annonce sur leur senestre alors qu'ils foncent au nord du Duché vers Labrit.
Une belle, de celles qui changent un paysage comme une gifle ruine une coiffure de dinde.

Ils filent, tirant une belle charette qui financera en partie la prochaine campagne de Cartel.
Et pas que.

Labrit, leur petite ville tassée autour de son Eglise encore en partie brulée , les accueille à sa façon. Volets clos au bruit des sabots, rires en tavernes.
Celle de "Au bon coup" est une sorte d'auberge permanente pour eux.
C'est aussi , sans doute, la plus mal famée et libre de toute la Gascogne.
On y parle sans murmures de choses qui ailleurs seraient cachées dans des salles scellées.

Le bois confisqué au pequenot d'Armagnac est vendu à prix fort bas pour la mairie. Contribution de Cartel à la cité qui est leur foyer.
Le reste est cédé à l'encan,pas cher.
Ce qui ne coute qu'un peu de patience et de témérité ne doit pas servir à quelques spéculations.
Dommage qu'il doive repartir si vite le Fossoyeur. Un accés de coquetterie lui fait regarder, toucher, chaque article des tisserands.
Une Paire de chausse vertes, troqué avec des écus de Lectoure sera petite gaterie personnelle.
Sa bourse contient de quoi acheter un champs.
Mais à quoi bon?

La ville lui confie un de ces mandats que l'on ne crie pas sur les toits.
Des saletés invendables à revendre sous le manteau loin du duché, en profitant des troubles et escarmouches pour oublier les lois locales.

Au Bon Coup on fait le point.

Lui, Cymoril et Cesaire en escorte solide , vont galoper au devant de sa Comtesse de Brantôme..Wiatt.
Son amie de toujours.
Qu'elle voyage en armes sous le nez des bouseux variés est une sorte de petit miracle.
Comme il a hâte de la retrouver! Se pencher ensemble sur le Manifeste de Navarre, contacter ensemble Conseillers et Ducs timides, négocier..Et aussi agir afin d'aplanir quelques difficultés..Lance basse s'il le faut.
Navarre se fera.

Avant de repartir il compte les chevaux qui restent à Labrit.
Une Lance.Elle sera ralliée aprés la premiére étape des Affaires de Navarre..
Pas grand chose. Mais Cartel n'est que modeste maisnie, non?
Et depuis quand ont t'ils besoin d'être cent pour que se propagent rumeurs les plus folles?

Cymoril..Pas si vite! Nous allons garder le Pont de la Douze..Fini de rigoler..S'il le faut nous éliminerons tout témoins du passage de la troupe de Béarn.
T'as prise une chemise de rechange? On va faire dans le salissant à présent.



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Tableau de chasse de Guyenne:

Dorennor voit le village au bout du chemin.
C'est un vrai paradis qu'elle aperçoit au loin.

Elle est squelettique et ne tient plus à cheval que par la force de l'habitude.
Jamais elle n'a été comme ça.
Elle se cache dans ses vêtements maintenant trop grands, elle a froid, elle a faim, elle ne pense plus non plus.

Elle se tient à sa promesse : elle doit une vie. Elle n'aurait pas cru que cela aurait pu être de cette manière.Elle avait pensé à quelque chose de plus héroïque, de plus violent aussi et surtout de plus rapide.

Le Pont d'la Douze
(Mont de Marsan pour les IGéographes surveillant les mouvements des olibrius )

C'est pas une casserole..C'est ma salade, spéce de pique nique à tarentule..


Une salade. Drôle de nom, véridique, pour une évolution dans l'éternel course entre le pointu et l'armure.
Léger, facile à enfiler ou ôter, protégeant la nuque contre un des coups favoris des cavaliers adverses..Niveau visibilité c'est pas encore parfait.
Mais habituellement le Fossoyeur, en bon Hobereau dénué de modestie à la bataille, se focalise sur les cibles voyantes.
Comme un beau blason de Baron, de Comte ou autre.

Tenant sa salade, donc, et allant caler son fessier de squelette sur le parapet du pont, il hume l'ambiance.


Les Béarnais viennent d'Orthez, ont évité la ville de Dax, et devraient arriver ici dans pas longtemps.
Jusqu'ici ce fut réalisé avec une discretion exemplaire. Chose pas courante avec un oriflamme d'armée Béarnais..Se promenant en Gascogne.
Alors il est bien motivé pour degommer d'un coup de lance toute personne susceptible de colporter la nouvelle.

Motivé.
Cymoril aussi.
Son humeur est propice à un bon massacre d'innocent pourvu que l'un d'eux fasse une remarque sur sa tambouille ou sa tenue.

Quelques heures à regarder un cincle chasser dans la Douze en crue avant que la jolie troupe Béarnaise ne s'annonce.

Pas l'ombre d'un pequenot à faire taire. Aristote est avec eux?
Certainement.
Il en est même certain!
Car il a encore une farce divine à base d'echelle , comme à chaque fois qu'il est sur une route en mode prédateur..
C'est une bourse pleine qui tombe du ciel en plein dans la salade.

Les desseins de Dieu sont tortueux, j'dis..Il tolére que je brigande mais deteste que je fasse des victimes..J'dois être le premier Seigneur de Guerre payé à coups d'echelles ..
MERCI LA HAUT!

Face de lune levée aux cieux alors que l'Armée cataclope vers leur pont.
Cette fois est la fois de trop .
La Foi, pour faire court.

D'accord! D'accord! A la prochaine ville je me fais baptiser..
Des fois faut plus lutter.

Cymoril! Vient dire Coucou à deux Comtesses!
Coucou c'est le mot de passe....

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Tableau de chasse de Guyenne:

Pont d’la Douze… encore


Et c’est reparti pour une séance où l’étirement en longueur des heures devient source d’un éloge à l’ennui.
On a beau faire, étriller un cheval, repasser en long en large et en travers sur les planches branlantes du pont, parfaire le fil d’une épée, rien n’y fait.

Et voilà qu’il pleut des bourses au-dessus du Falco…

Un sourire en coin s’esquisse sur les lèvres de la brunette, commence à devenir intéressant l’fossoyeur, au niveau de la bourse évidemment. On va peut-être se désennuyer qui sait ?
Calcul de tête en vitesse, ça arrangerait bien ses affaires en effet de rajouter la somme aux économies, histoire d’accélérer l’accession à l’université en toute légitimité.

Et il pousse la farce jusqu’à remercier le Ciel de ses bonnes grâces.

Cym, elle, lève les yeux au dit ciel, n’y voit que la course de nuages floconneux, excepté une petite voix qui lui susurre un truc dans le genre "Quelle énergie aujourd'hui ! Vous vous rêvez haranguant les foules et sauvant le Royaume !" qui lui arrache la même et inexorable moue dépitée qu’à l’accoutumée, assortie de la pensée habituelle, Oué oué, quand j’serai grande !

Un baptême, grand bien te fasse sac d’os, qu’est-ce que ça peut bien me faire !
Sauf s’il passe une robe de communiant, avec ses chausses vertes. Rien que d’y penser… Elle se marre intérieurement, yeux mi-clos à imaginer la scène d’un Falco agenouillé devant l’autel !

Cymoril! Vient dire Coucou à deux Comtesses!

Agaçant… elle qui s’amusait enfin !

La phrase a un petit quelque chose d’irritant, comme quand on est gamin et que nos parents nous tirent par le bras pour qu’on embrasse la vieille du coin pour s’attirer ses bonnes grâces.
Un soupir lui échappe.
Mais elle ne fera aucun commentaire, pas la peine de commencer à être désagréable. Elle préfère remonter en selle, maintenant qu’on peut bouger, enfin…

Un dernier regard sur la route venant de Dax, des fois que…

Et l’on prend la route de l’Armagnac. Où elle s’attend à recevoir dès les premières heures de la journée à venir une miraculeuse missive d’un douanier omniscient. Ce qui ne manque pas d'arriver ! Et un pigeon, un!

Meuh nan, on va rien entacher qui ne le soit déjà !
Et un détour par le marché pour y déposer deux trois trucs à vendre, c'est pas être marchand ça... Un marchand c'est en grand nombre qu'il approvisionne d'abord !

Apparemment les pigeons d'Armagnac voyagent en duo, puisqu'un second lui fonce dessus à vitesse grand V.

"Tain, sont trop fort ici, ou bien chuis connue comme le Loup Blanc! Celui sait même que j'ai une forge! Et nan, j'ai pas pris d'couteaux avec moi, dommage si j'avais su..."

Le pli est plié de façon grossière et remisé en sacoche.

Et une nouvelle voix qui susurre à son oreille un truc pourri : "Vous tenez une de ces formes aujourd'hui ! Vous sentez que vous pourrez accomplir de grandes choses !", à coup sûr demain elle aura de nouveau les bras mous…

Quand le sort s’acharne, faut pas chercher, juste entrer dans la première taverne croisée et se soûler !
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Dorennor, encore un peu faible, est repartie sur les routes. Elle suit le Zouz vers une destination inconnue.

Jusqu’où le suivra-t-elle ?

A chaque instant, elle se dit qu’elle ferait mieux de partir et de vivre sa vie ; et au premier baiser, elle oublie tout.
Il n’est pourtant pas charmant, ni tranquille, ni simple, sans doute pas vraiment fidèle non plus, épris de liberté envers et contre tout. Il ne lui a d’ailleurs rien promis. C’est pour cela qu’ils sont une parenthèse qui dure maintenant.

Mais il est la vie. Elle suit le chemin de la vie. Elle sait qu’un jour, il y aura un tournant mais elle ne se sait pas quand et ne se pose pas la question.

Arrivée au campement , Dorennor désselle Galopin et l’attache là où l’herbe est abondante. Le cheval se sent bien ,il est tranquille. Elle le flâtte.
Le soleil brille encore dans le ciel. Les jours rallongent.
Zouz s’allonge sur son barda et médite.

Maintenant qu’elle a repris des forces, elle ne peut rester à rien faire.
Elle sort sa nouvelle épée du fourreau. Elle est lourde. Elle doit s’entraîner et se muscler.
Elle s’approche d’un arbre mort, soulève l’épée et frappe de taille et d’estoc. Elle essaie les moulinets. Rapidement, elle se fatigue. Essoufflée, elle pense qu’il lui faudrait aussi des cours avec un maître d’arme.
Elle repense à l’annonce faite par Celtica. Quelqu’un s’est présenté.
Au retour, elle prendra contact avec lui.

Rejoindre les Armées de Cartel et de Navarre.
Troupe de fer, de cuir.

Le jeune vagabond rêvait d'aventures, de Cadet de Gascogne.
Mais, les rues sont formelles, l'esprit des Cadets a disparu de la célèbre Compagnie.
Folie, liberté et aventure. Adressez vous à Falco de Cartel.

L'oisif, aiguillé par les paysans Gascons était donc à la recherche de la bande des pitres guerriers.
La liberté, le droit à la paresse, il en était certain passait par les armes.
Non, pas la soldatesque soumise et pleine de bière que sont les Osts des puissants. Mais le mercenariat, le brigandage.

Le frêle jeune homme se dirigeait donc vers les frontières d'Empire, lieu chargé d'histoire, la Butte du Ponan, les célèbres Marlow's, Sélènne... Un seul cri, Libertad !

Les rumeurs ne mentent pas.
Au loin une petite troupe cliquetante.
Un Fossoyeur, une Comtesse, leurs fidèles.

Le Basque au sang chaud s'élance.
Il n'a que plus ou moins seize printemps, plein de révoltes, de rêves.

Hola ! Du Cartel !
Z'avez pas quelque place pour un misérable malandrin dans cette folle Compagnie ?
J'pose pas de questions, j 'mange pas beaucoup, j'bosse comme trois !

Pas beau de mentir.
D'autant qu'il ne sait pas faire.
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Cornelio de Louvelle.
Écuyer de Cartel.
Tire-au-flanc Gascon.

Fourmi de retour d'Armagnac...

Hey ! Lut Mouffette ! Comment va?
Alors, tu recrutes ?

Elle examine en détail le jeune homme avec qui Ardath est en pleine discussion, un léger sourire flottant sur ses lèvres.
Pas encore taillé pour guerroyer, mais les intentions semblent louables, et sa jeunesse n'est pas un inconvénient. Tant que la tête est bien faite et bien pleine.
Bien sûr, il est arrivé à Cartel de se tromper, mais errare humanum est, n'est-il pas?
Celui-ci semble prometteur, et il fera sans doute un compagnon agréable, et son jeune âge s'accordera à merveille à celui de la Châtaigne. Va y'avoir un Staron qui va s'faire des cheveux blancs sur ce coup!

Si tu veux t'amuser, te lancer dans des idéaux plus grands que le simple fait de te remplir la panse et que tu n'as pas froid aux yeux, alors il ne fait nulle doute que tu seras bien accueilli dans la Maisnie Cartel. Dont le bastion se trouve à Labrit, évidemment.
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La poisse

Zouz était tranquillement assis sur sa peaux de loup à compté les grains de maïs qui pouvait y avoir par épi. Il y passa toute la matinée à trié puis recompté après avoir été interrompu par Tounsia. Les femmes ne comprendrons jamais les chercheurs...

Il y en avait exactement 724 sur le premier épi. Lorsqu'il alla pour prendre le suivant Dorennor l'arrêta et lui dit qu'il était l'heure de manger. Le temps était passer très vite car mine de rien Zouz avait été complètement absorbé dans son entreprise. Dès la faim du diner il voulait s'y remettre. Il lui restait encore une vingtaine d'épi à compté et à ce rythme là il en avait pour 10 jours...

Au repas: Tranche de porc sur lit de légumes de saisons. Laisser par l'homme de la veille dans sa charrette. Bien mijoté bien préparer quoi de mieux pour passer l'après midi à glander.

Toujours personne sur les chemins. Il proposa alors à Dorennor et à Tounsia une petite promenade champêtre ce qu'ils firent tous ensemble. Le bois était sombre les rayons de soleil ne passait pas aisément à travers le dense feuillage. Les trois personnes étaient pas très rassuré en se promenant et cela ce ressentait personne ne parlait et tous regardaient de partout pas qu'ils leurs arrive une connerie.

Zouz décida de faire une blague pour que l'atmosphère soit un peut plus joviale.

Les filles? Qu'es qu'un inculte du sud?

Zouz leurs laissa quelques seconde de réflexion mais aucune ne savait. Donc il donna la réponse avant de sourire de ça blague pourri.

Un con'S'typé.

La blague avait fait un gros blanc... C'était pas le moment de faire ce genre de boutade...
Tout à coup, un gros bruit comme un immense oiseau ce déposant dans un arbre. Les trois regardèrent en l'air et....

Un corp...
Une corde...
Trois regard effrayé...
Trois pied qui font marche arrière en même temps.

Ils s'enfuirent. L'homme Zouz le connaissait c'était Llew mais il ne l'avait jamais vue aussi vert.
Dans leurs courses Zouz s'écroula et s'écorcha les genoux. Ils allèrent tous au camp pour se reposé de leurs mésaventure.

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Labrit Militaire

Signez ici Messire!
Mais..J'veux voir l'Officier Grinvold..
Signez! Le Duché vous verse 16 écus de prime à l'incorporation!
Mais..Grin..
Signez! Vous verrez le Commandant aprés .D'accord...Comtesse de Brantôme..Tenez, voici un exemplaire..
L'armée d'Amelianne, Vicomtesse du Jardin, a été installée au mieux au pied des remparts.
En compagnie de Wiatt, Comtesse de Brantôme, il a pris les devants afin d'aplanir d'eventuels soucis diplomatiques.

Devant eux, le fier campement de l'Ost gascon se dresse en ordre maniaque.
Ils sont en armures légéres, n'ont pas l'air pourtant, de va nu pieds cherchant un salaire à tout prix..
Mais aux sentinelles qui font le planton, rien à faire, on ne passe pas sans signer un engagement militaire.

Il regarde sa jolie comparse.
Elle lui rend son regard.
Et appose sa patte sur le parchemin.



Les lances se lévent, et ils entrent au coeur de l'Ost gascon.
Se demandant ce qu'il va se passer trés bientôt.
Ma douce amie..J'aime les Armées ducales..C'est plus fort que moi!
Ah!Ah!

Ce rire d'assiette brisée frottant un tableau noir..
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Tableau de chasse de Guyenne:

D'accord, là, elle l'admet : c'est tordu. Complètement.

Un raisonnement très simple.
Messire Falco veut qu'elles rejoignent la lance de Zouz.
Mais Zouz les a traitées de prostituées et de sans cervelles.
Donc, hors de question qu'elles rejoignent la lance de Zouz. Du moins, que ce soit lui le meneur.
Le problème, c'est qu'il faut bien trouver un moyen de le faire sans pour autant parler d'insubordination, hein ? Un Fossoyeur à qui on désobéit, c'est un Fossoyeur pas content. Et un Fossoyeur pas content... ben il sera pas content.

Donc, quoi de mieux que de remplir une lance, pour pas aller dans une autre.
Bah oui, si la lance est plus remplie que celle de Zouz, ils vont pas faire bouger tout ce monde, hein ?
Ce serait mieux l'inverse.

C'est ainsi qu'Eilith a parcouru les tavernes, recrutant à tour de bras. Et elle les a trouvé, ses membres fantômes.
Elles servent juste à remplir la lance, pour montrer qu'elles sont bien nombreuses. Que le lendemain, il ne reste que trois, voire deux personnes, c'était accessoire.

Et maintenant, elle court, essoufflée, voir le Seigneur de Cartel, pour lui tendre un papier, avec une liste de noms.


Voilà !!
On a plein de monde dans notre lance !! Donc, on va pas aller dans la lance de Zouz, hein ?
Elle est tellement fière de son ânerie que son large sourire satisfait pourrait tromper le diable en personne.

Labrit -Fier Ost Gascon

Il se disait aussi..Lui dans l'infanterie, ils allaient trés vite se rendre compte quand même!
Ses jambes arquées, ses fesses capables de faire peur aux noix, tout en lui désigne le cavalier. Certainement pas le fantassin rampant dans la boue avec son barda .
Mais venant d'Anatol cela n'est pas surprenand. Le recruteur embauche tout ce qui à deux pattes.
Dans Labrit on voit même les poules marcher à cloche pied pour fuir l'enrolement.

Lui qui ne voulait que rencontrer le commandant Grinvold, ou au pire sa compagne Aelyce, il en est pour ses frais.
Haussement d'épaules avant de se laisser evacuer droit vers la chatoyante cavalerie Béarno-Gasconne.
Diane semble ralentie, encadrée par des trouffions.
Pourquoi lui donne t'on un balais? Et un couteau à éplucher?

Maline comme elle est, il se dit qu'elle doit être en train d'échanger des bibelots.

Dame de Brantôme!Nous formons la colonne..Cessez vos enfantillages!

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Tableau de chasse de Guyenne:

Anatol n'était pas encore revenu à sa table qu'il entend la comtesse protester et dire qu'elle ne passe ici que pour emprunter le balai.

Pardonnez moi mais le balai va pas bouger, si vous ne comptez pas rester ici pas de problème ça me fera de la paperasse en moi et de la viande en plus pour mes hommes.

Il fit un signe aux gardes qui se tenaient à la porte du campement qui se mirent sur le chemin de la comtesse et Falco.

Pas qu'on tienne au balai mais on en a besoin si vous en voulez un vous vous l'achetez, nous ne sommes pas des fournisseurs.

Avec un sourire il rajouta.

En plus le troufion qui vous a fait venir va en avoir besoin.
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Vis Unita Fortior

Falco ? Ils nous tiennent la grappe là.Faut evacuer!!!


Bien, bien, bien...Trois petits tours plus tard, pis 'en va...pas.
Le balais.Diane jette un oeil à Falco, evalue rapidement la situation.
Une demoiselle semble avoir crocheté le Fossoyeur.
Voudrait on les retenir peut être pour un rendu de farce. C est de bonne guerre!
Diane ne se defile pas, prête à assumer une réciproque de bon aloi.
Cependant, avec "Mort aux Bo..lets" Ils ont quand même un Bo..let qui les attend, sur le feu qui mijote.
Faudrait pas qu'il se carapate, pensez! On serait obligé de remonter jusqu à Calais!

Aussi Diane qui pense avec ferveur qu'il faut toujours partager en amitié decide de mettre en pratique ce sage dicton.

Regardant le jeune adjudant qui reclame ce balai. Deja qu elle deserte... Vol de matériel c est la cour martiale!
Puis y a comme un mur qui vient d apparaitre. Devant. Un gros mur de soldats.
Hum.. Serait y qu on voudrait les empecher de partir ? Les adopter peut être. Oui on sait, on est attachant tout ça. En même temps on a une armée à evacuer avant qu au Chateau de Pau certain fassent une crise d apoplexie tandis que les autres y perdent leurs ouies.
Une armée franche à Labrit!! Misere quelle infamie!! Mais voulez vous qu on parte si vous nous retenez icelieu pardi!
Bref..
Donc Diane ne se derobe pas et sourit au soldat en chef. Se rapprochant de Falco qui semble bien accompagné...Elle voudrait pas deranger surtout, puis chacun pour soi parfois.

Tout va bien ? Puisque le vin est bon...
Je te laisse le balais! Apres tout c est un prété pour un rendu...

Et hop! Passer le relais, l objet du delit pourrez toujours aller lui demander.Diane est agile a défaut d etre costaude.
Demi tour preste, menton haut, pas décidé, tournant le dos à une scène qui la fait sourire...
Un Falco balais en main, ça lui apprendra à lui jouer des tours pareil.
A peu pres sûr qu il est de meche.
Reste à passer les armoires. D une demarche sereine.

Je l ai rendu, place!

Levant les mains pour bien montrer qu'elle quitte les lieux sans l objet. Tout sourire.
Et c est là que tout s accelere. Esperons qu'ils soient chatouilleux.

Guiliguili!


Un élan, tête baissée, peuvent toujours être surpris de cette attaque perfide.
Une Diane Libre passe la porte du campement.
Direction en face à trois metres, la porte de l autre campement.
Saluer ses voisins.

Et bien la bonne nuitée. Enchantée les Gascons.

Couic!

Ca c est la tente qui se referme.

Bah quoi ? Qu'st ce que vous avez à me regarder comme ça ?L amitié ça s entretient. Sont sympathiques, La Navarre a de l avenir croyez moi.


Dit elle à ses compagnons d armes. Retournée à ses quartiers.





Amé tu m embauches ?
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Qui nous rappelle le nom de l'unité ?


Bah quoi ? Qu'est ce que vous avez à me regarder comme ça ?L amitié ça s entretient. Sont sympathiques, La Navarre a de l avenir croyez moi.

En matière d'excuses foireuses , une blonde en cache souvent une autre.
A l'entrée de Diane, Ambre affiche son sourire le plus naturel.

Disparue l'avant veille, d'aucun la pensait occupée à d'obscures démarches diplomatiques , tandis que d'autres beaucoup moins discrets s'esclaffaient déjà du sens de l'orientation de la tumultueuse cavalière.

- Que la Navarre ait de l'avenir, chère amie , nul ici n'en doute !
Surtout si tu pousse la courtoisie jusqu'à aller border nos camarades de jeux tous les soirs !

Alors que la Comtesse signifait au chef d'armée son retour, chacun retourne à ses occupations dans un silence rythmé par le souffle , un peu syncopé, de fous rires étouffés .

Sur les routes menant à Labrit, tous les chats sont gris

L’était pas bien beau à voir l’apôtre,
Emballé dans un simili de peau d’bête discuté sur le marché des lieux,
Il traçait les chemins,
Poussé par une voix subconsciente.

Les jours passés, il avait croisé la route d’un troupeau armé,

Poursuivit par des brebis égarées.

Tant bien que mal, et plutôt mal que bien,
Il avait tenté d’accrocher la dernière carriole,
Poussé par cette voix subliminale qui l’invitait à filocher ces derniers.

Fissa … ils cavalaient,
Et dur pour notre ami et ses deux jambes efflanqués,
De soutenir la cadence.
A espérer qu’il n’arrive hors délai,
Et parvienne à …

A quoi d’ailleurs !

Il ne le savait et peu importe en fait, le moment viendrait.

Désordre et grenouilles semblaient s’approprier ce charmant pat’lin,
Grenouille !
L’estomac du brave laissa échapper un bourdonnement éloquent,
L’un de ceux qui tintent l’heure du repas.

Petit, petit, petit …. Viens voir l’messire !

Un insecte habitant sa tenue, habillement tendu vers la bestiole verdâtre

Tu ne tueras point cet être ou il t’en coutera … dit la voix habitant le maraud.
Ce n’était la première fois, surement pas la dernière.
Et comme à son habitude, il se laissa convaincre non sans laisser échapper un filet écumeux le long du menton.

Fallait prestement trouver de quoi bec’ter,
Et si l’autre à l’intérieur l’avait poussé à suivre les trouffions,
Il trouverait surement pitance en s’enrôlant comme « guerrier ».

De sa voix fluette, il poussa un petit cri, apostrophant l’homme,
Qui hier encore trainait en queue de peloton …

Hummm !
Hep, vous l’endimanché, dites moi,
Y aurait pas moyen qu’vous fassiez entrer dans cette troupe de bras ca … de fiers à bras ?

Le regard aussi haut que possible, le poitrail en avant,
Son fier bâton en bois … d’arbre, il tentait de faire son effet.

Elle regardait distraitement la carte que lui montrait Falco, ou plus précisément un trou dans la carte, un trou qui happe toute l'attention de la brune. et la concentration qui fût entamée par les émanations falconesques a été dissipée par les facéties d'une noblesse enjouée.

Après que le ballet des balais se soit calmés, elle l'écoute à présent sans ciller, puis s'interrompt quand il parle de vin. Finalement promouvoir le sud ouest grâce à ses richesses viticoles était son devoir de Gasconne, et l'idée d'avoir une raison de fouiller les poches de son lieutenant la réjouissait au plus haut point, pensant instinctivement aux cuisses galbées et fermes qu'elle devra parcourir de ses mains à la recherche des clés de la cave. Mission de charme et de promotion touristique de son pays, voilà de quoi joindre l'utile à l' agréable, petite sourire carnassier et complice adressé au fossoyeur, le marché était conclu, elle resserre le col de sa chemise instinctivement pour en détacher le sien.

Puis la voix de son lieutenant l'arrache à ses pensées où il était légèrement plus déshabillé, elle se lève, hiérarchie oblige, renversant un peu de vin chaud sur ses braies sans s'en rendre compte, le salue militairement tout en luttant pour que son regard attende ses mains avant de commencer la délicieuse prospection.

Mon lieutenant je vous présente le seigneur de Cartel, vous étiez blessé sous votre tente pendant la traque quand il était à la table du commandant, c'est pour ça que vous ne vous êtes pas croisés

Elle était née à Eauze la brune, et c'est tout naturellement qu'elle ose, le regard un brin provocateur en pensant qu'elle serait plus rassurée si la duchesse était protégée par les Cartel que par les Cadets

ça n'engage que ma petite personne, mais c'est certainement la seule cavalerie que je reconnaisse à la Gascogne

Elle sert une pinte de vin chaud à son lieutenant tout en continuant son discours

-Falco va en mission en Guyenne et nous propose d'exploiter les informations stratégiques qu'il nous enverra régulièrement. A ce titre ne croyez vous pas mon lieutenant qu'une salle à la caserne devra être ouverte pour que la collaboration se fasse efficacement?
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Dans l'ombre...Mobile.


Solitaire, loin les rieuses incartades des semaines écoulées, quelque part sur les chemins boueux de Gascogne un homme se complaît à l'ombre.
Il a fait de cette masure miteuse, son repaire pour la nuit, amas de planches mal équarries et soumises à l'usure, à l'abandon, quelques bandages souillés jonchent le sol de terre battue. L'homme, froidement contemple le corps encore chaud qui vient de s'ecrouler lourdement.
A sa dextre le poignard est souillé de sang, à senestre une missive...Un ton bas, suave où demeure un éraillé grave...

Tu as bien servi ton maître...

Un messager ne parlera pas. Il n'a pas souffert et l'expression de son visage est figée sur la stupeur horrifiée. La lame est nettoyée avec une méticulosité naturelle. Dans la bassine de fer brut le relief d'un rasage. Dans un coin des vêtements sales, guenilles vouées aux orties.

Quelques pas dans la pénombre et le froid humide, une silhouette trouble jetée sur le mur, attentif à ses forces renaissantes, au long rétablissement. Une bourde, une fièvre, une blessure qui s'infecte sont autant de causes à l'absence.
Depuis quelques jours il a repris le cours...Joint le mouvement aux rouages de l'esprit.
Les alentours sont calmes, isolés de la route qui passe loin en contrebas de ce flanc escarpé et dense de pinède.
La lettre est rangée, il a reconnu le signe, leur temps n'est pas compté. Ils en usent à leur gré mais l'ère qui s'avance leur est favorable. Lentement il éprouve la raideur encore douloureuse d'une nuque, un craquement net dans le silence du lieu.
Le visage fermé, un spadassin est de retour. Toujours plus ombrageux, secret, observateur, parfaitement au courant de l'actualité.
Plus pâle, plus sec, le noueux du bûcheron des rudes contrées du Nord, le regard encore brillant. Le tout allant s'améliorant à juste dose de remèdes et d'onguent.

De quoi occuper les jours prochains, un paquet de plis dans les fontes, qu'il n'a pas encore lu, quelques écus en poche qu'il a sévèrement prélevés sur robuste voyageur qu'il a laissé inanimé dans un champs longeant la route. Avec il ira s'acquitter d'une dette.

Pour l'heure, il va faire disparaître le témoin moribond dont la plaie fine pleure ses larmes pourpres, flaque poisseuse sur la terre rétractée de gel hivernal.
Tache ardue que de creuser en cette saison, mais il est homme patient...
Et quand une fourmi aux déliés et pleins gracieux lui passe devant les yeux.

Il la chasse avec une facilité que la distance favorise.

Pour le moment. Souriant malgré tout de la surprendre à sa façon à lui..

Sourire aiguisé et narquois s'il en est.

Il ne l'a pas oublié.
Demain il entamera la remontée vers cette si insolite armée... Ici, la reconnaissance est terminée. La cible ferrée, son travail est achevé.
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À la sortie des geôles guyennaises, un petit tour en Armagnac s’imposait pour faire passer la pilule. Un bal masqué, des amis, de l’amour, de la gnôle, de quoi se changer les idées. Mais non, il fallait qu’on la rappelle immédiatement. À peine le temps d’arriver qu’il lui fallait refaire son baluchon. Au final elle aura passé plus de temps sur les chemins qu’en ville. Et c’est donc en marmonnant entre ses dents et soupirant de frustration plus que d’essoufflement qu’elle passa les portes de la ville de Labrit.

Tsss… Commandant Poivrot, tu vas m’entendre… Ta Lieut’nante en a ras le heaume, ou plutôt l’absence de heaume, des allers-retours pour tes beaux yeux… Que dis-je, tes beaux yeux, tes yeux jaunâtres injectés de sang, oui… Et s’tu t’imagines que c’est une foutue promotion qui va m’adoucir l’humeur, hein…

Pour changer, c’est donc en entrant dans la taverne qu’elle en claque la porte. Mais instantanément, elle retrouve le sourire face aux comparses. L’écuyère, la Moufette, l’Empailleur, la Fourmi… Un petit nouveau à l’air timide… Et même son Général aux mains baladeuses, elle est finalement heureuse de le revoir, sans en laisser paraître la moitié.

Ne manque plus qu’une crinière roussotte qu’elle n’a pas vu briller au soleil depuis des lustres. Enfin elle paraît, auréolant un sourire content de la revoir. Les jouvencelles se saluent à distance, sans effusions. Le large sourire de Simone s’efface lorsqu’elle apprend la défection de sa rousse. La fifille à son papounet ne souhaite plus être une Cartel, et abandonne sans regret l’idole déboulonnée, tombée à terre.

Les retrouvailles sont amères. Mais Zophia est libre est son choix lui appartient, bien que Simone ne le comprenne pas, comme une libre vagabonde ne comprend pas le bonheur de la sédentarité, comme une hors-la-loi ne comprend plus la paix de la sécurité. Elle fronce les sourcils, soupire, tentant tant bien que mal de masquer sa déception derrière un sourire de plus en plus grimaçant. Elle se sent brusquement amputée d’une part d’elle-même, privée de la béquille d’une confiance sur laquelle elle s’appuyait.

Lui en veut-elle ? La question est posée. Haussement d’épaules en réponse. Il ne s’agit pas de rancœur mais de déception. Après un mois de séparation il semblerait que les deux cruelles jouvencelles ne parlent plus le même langage. Encore amies ? Sans doute, si cette amitié basée sur la partage et la complicité survit à distance. La pacifiste coulera de tranquilles jours dans son village gascon tandis que l’apatride reprendra la route et les combats. Les jolis atours de l’une se froisseront gentiment au cours des bals de village lorsque les hardes de l’autre s’incrusteront de la poussière des chemins. Les mains de l’une se calleront lentement au fil des travaux des champs, celles de l’autre se teindront d’un sang à l’odeur métallique de plus en plus tenace. L’une passera de joyeuses soirées entourée de l’amour de ses proches et l’autre se coltinera la haine viscérale des indigènes envers les étrangers. L’un des deux minois finira par séduire un gentil fermier cependant que l’autre se fera toujours plus hargneux pour décourager les intrépides.

Simone laisse échapper un léger rire désabusé.

Sûr… qu’on est amies.

…

En attendant, buvons. Nous avons reçu l’ordre de picoler jusqu’à être ronds comme des queues de pelles.

Tactique militaire bien connue destinée à déstabiliser l’adversaire par un jeu de jambes hésitant. Les chopes s’enchaînent donc, l’avantage de boire c’est qu’on n’a pas à parler en même temps. Simone rêvasse à ses pronostics, quelques mots sont échangés mais le cœur n’y est pas. Le cœur n’y est plus. Et l’heure tourne.

Elle l’accole, pour la première fois peut-être, avant de rejoindre le reste de la troupe en vacillant légèrement. Avec tout ce qu’elle a ingurgité elle devrait être d’humeur particulièrement gaie. Pourtant son regard reste sombre, et ses sourcils se froncent d’eux-mêmes, presque par réflexe, tandis qu’elle étrille et selle mécaniquement son cheval. Pourtant elle n’a pas peur. Ils risquent bien moins cette fois-ci qu’avec un ivrogne blagueur aux commandes. Et puis l’alcool, c’est connu, donne du cœur à l’ouvrage. Un pied à l’étrier, elle enfourche sa monture. Saleté de canasson. Fugitivement elle regrette le palefroi de Zophia.
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On confirme, là-devant aussi, ça promet...

La Châtaigne elle est déjà là, devant, pile poil entre le Fossoyeur et le petit nouveau.
Nouveau qu'elle aime pas, d'ailleurs : il a presque son âge, il colle aux basques de Messire Falco, et puis quoi ensuite ? Sûr qu'il va essayer de lui piquer sa place dans la troupe. Hors de question, ça, il peut s'accrocher pour qu'elle se laisse faire.
Elle hésite d'ailleurs entre plusieurs solutions, lui mettre des aiguilles dans ses chausses quand il dormira, lui envoyer le Gali qui l'aime pas non plus (sauf que là, elle a pas trop compris pourquoi, mais c'est pas pour lui déplaire, au moins un qui la laissera pas tomber), piquer ses habits quand il dort pour aller les jeter dans la rivière, ou encore, lui faire gober des mouches et des vers de terre pendant qu'il dort.
Oui oui, tout ça, et peut-être en même temps. Mais pendant qu'il dort. Quand il est réveillé, il s'enfuit, et il est rapide le bougre.

Un seul hic dans cette histoire : elle peut pas lui faire du mal en public, Messire Falco l'a embarqué. C'est donc bouffée par la jalousie qu'elle hésite entre lui pourrir le voyage ou juste l'ignorer.

Pour se détendre, la jouvencelle essaie de penser à autre chose.
A l'étendard qu'elle reconnaît être tout moche. Mais tous les moyens sont bons pour faire fuir l'ennemi, y compris le goût esthétique douteux de la troupe.
Ou bien, à l'explication qu'elle a donné hier du pourquoi qu'il faut attaquer en étant bourré.
Si on est bourré, quand on attaque, on avance pas droit. Donc l'ennemi peut pas prévoir les attaques.
Y a pas à dire, les idées de Messire Falco tiennent du génie militaire, elle trouve. Surtout quand ça lui permet de passer de bons moments. Même si "bons moments" reste relatif, semblerait que la veille ait été le soir des mises au point. Elle se serait pas endormie devant les rengaines habituelles, elle aurait... ben, entendu les mêmes choses que d'habitude, mais dites clairement, pour une fois.

Eilith se retourne, espérant voir les filles, qui soit dit en passant sont d'aussi bonne humeur qu'elle, et tombe sur la vue de Cornelio. Argh, elle l'avait oublié deux secondes, celui-là, mais c'est vrai qu'il s'est mis derrière elle.
La jeune fille préfère se concentrer sur la route, plutôt. Puis, une idée lui passe par la tête.
Ah, alors comme ça, personne réagit, hein ?
Elle sort le chalumeau. Et entame une mélodie dantesque, doucement. Pas trop fort pour pas déranger les filles, mais suffisamment pour en faire profiter ses deux voisins. Des trilles lancinantes qui au bout d'un moment feraient se nouer les boyaux de n'importe quel être vivant passant à côté.
Bah quoi, faut galvaniser les troupes, non ? Elle s'y applique consciencieusement.

Labrit, même couleur...


Dans la tente on taquine, on se gausse, Diane aime la dérision ambiante loin du protocolaire. Le sens de l'orientation sûr, vie de voyage vous greffe carte aux fers de monture. Ambreline aux prises avec un fou rire qui se communique à toute la troupe réunie ici. Diane leve un index docte, sous air sérieux de rigueur...

Hum...Border n'est pas inutile...cela rassure les enfants impressionables et prévient leurs cauchemards. Lucas ne s en est jamais plaint.

Grand sourire et voilà Anne Eleonore qui se faufile dans la legèreté ambiante..Diane se rapproche alors que chacun se met en devoir de préparer le départ...

Chanter fleurette ? Non, c est bien trop niais pour un tempérament Gascon, je n ai pas chanté mais...si je l avais fait j aurai choisi une Marche enjouée, fiere, entrainante. Le genre qui exulte les engouements..."Nous pouvons tant" par exemple...

Diane vaque un nstant à rassembler quelques documents et rapports. Et une lettre importante.

Enfin j ai un act..euh un curé disponible...Améliane sera contente.

Satisfaite, il est temps de procéder au depart. Un messager est dépéché au chateau de MDM. Salle des doléances.

Il parait qu au chateau leur présence defraie la chronique et que le tatillon est sur les nerfs.. Diane comme Améliane n en ont cure, le silence aux pauvres tracasseries de mise en forme est la meilleure réponse aux chipoteurs de couloirs. Qu ils tapent donc du pied en prime. Comme elle oubliera vite certaines allégations diffamantes. Car Diane n aimant guere les procédures juridiques reglerait l affront à sa manière...Petit Vicomte Lieutenant ou ancien Comte on se doit à une certaine reserve tout de même...
Bast..Chassant ces futilités, elle ne retient que l essentiel, à savoir l'autorisation de la douce Herra d'Eustradie, Comtesse regnante de Gascogne. Diane l apprecie et depuis le premier jour de son arrivée au Royaume de France. Son souvenir a parfum de Languedoc lointoin. Ainsi la confiance perdure...Diane est fidèle aussi et Herra le sait. Propos recueillis en place publique.

Lances basses ?

La surprise n'est pas feinte....

Soit.

Quelques temps plus tard, ils sont tous rassemblés devant les portes. Fiers marcheurs, puissants destriers, melanges des genres, disparité originale, le contraste effraie, l'union fait la force.
Et Messire de Cartel haranguant la troupe grossie. C est bien un Gascon.. Elle sourit pas loin de ressentir aussi cette galvanisation. Quel meneur !
Bearn et Gascogne loin des lourdeurs administratives sont réunis et à pied d oeuvre. N en deplaise aux séparatitiste, adpetes du chacun pour soi, chacun chez soi. Diane y songe encore, si petits séparés, devenus grand pour peu qu'on s entende...Et qu on prenne si peu de risque en fait...
L avenir le dira. Pour l heure il est temps d aller de l avant.

Lances basses compagnons!

Diane rejoint Améliane et Falco de Cartel en tête de file et d un trot serein.

Tu es bien modeste mon ami..Jolie harangue que tu nous sers en vérité. Pour un Bo..let c est encore trop d honneur...N est ce pas ?

En veille de chevauchée, l incertain de l'accueil à venir, elle a jeté le vous aux ronces de la route qui s etend devant eux.

En avant!

Puis en apparté..

J espere que tu as emporté tes habits du dimanche.

Et de prendre le départ sur un sourire enigmatique, cherchant les siens du regard, pour mieux les admirer. Discrets, chaleureux, joyeux.
Et férocement forgés à l adversité. Un Mercoeur silencieux, jubilant sans doute de la tension, de l épopée, un Ang aaussi aguerri qu'on peut lêtre, force tranquille, Ambreline drole mais qui sait être implacable. Une silhouette trouble aux côtés d Améliane comme un halo pale...Les croassements habituels de ses fetiches Bestioles. Et monté sur une mule, un homme en soutane...

A voir comment la Guyenne tient son rôle d hôte.
Pour invités d office et si peu impromptus.
Diane sait qu'ils sont déjà attendus.

Perturbée de ne pas voir Anne Eleonor à ses côtés. Diane a arme et bouclier pour elle. Pareil pour Le Morveux. Un chien vigoureux musardant à l aise entre les sections en ordre de marche.

Et l etendard levé de concert, vrai qu il est laid...
Justement.


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L'aube allait se levée et la rousse ne trouvait plus sommeil, elle s'étira longuement en baillant, relevant sa longue chevelure rousse pour en faire une queue de cheval, un frisson la parcouru et elle allait déposer une bûche dans le feu, frottant ses mains elle attendit que la chaleur se fasse sentir, dehors un chat miaulait et aussitôt ses pensées allèrent vers son amie Simone, sans plus attendre une seule seconde la douce alla s'installer à son bureau, sortie un parchemin du tirroir et prit la plume dans l'encrier.