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[RP] Phase III: Pique-nique, (an)douille!

Ambreline
Qui nous rappelle le nom de l'unité ?


Bah quoi ? Qu'est ce que vous avez à me regarder comme ça ?L amitié ça s entretient. Sont sympathiques, La Navarre a de l avenir croyez moi.

En matière d'excuses foireuses , une blonde en cache souvent une autre.
A l'entrée de Diane, Ambre affiche son sourire le plus naturel.


Disparue l'avant veille, d'aucun la pensait occupée à d'obscures démarches diplomatiques , tandis que d'autres beaucoup moins discrets s'esclaffaient déjà du sens de l'orientation de la tumultueuse cavalière.

- Que la Navarre ait de l'avenir, chère amie , nul ici n'en doute !
Surtout si tu pousse la courtoisie jusqu'à aller border nos camarades de jeux tous les soirs !


Alors que la Comtesse signifait au chef d'armée son retour, chacun retourne à ses occupations dans un silence rythmé par le souffle , un peu syncopé, de fous rires étouffés .
Anne.eleonore
Avec le froid, un peu de tente fait pas de mal...



Voici le retour de la Comtesse qui s'est oubliée... En tout cas, elle, elle n'avait pas oublié sa voix assurée de dire la vérité... La noblesse est douée dans tant de subtilité. Pour le moment, Anne est assise dans son coin, un peu comme on case un meuble entre deux déménagement en l'absence de roulettes. Et puis, elle, ça l'arrange. Ca la repose un peu, mine de rien. Et puis surtout, elle écoute. Elle peut le faire sans gêner personne, elle analyse, réfléchit, émet des hypothèses sur telle personne ou sur tel sujet.

La situation lui rappelle vaguement quelque chose. On ne peut pas dire que des images défilent devant ses yeux à présent morts. Non. Plus des impressions, des sensations, des émotions similaires. Pourtant, elle ne se souvenait pas avoir déjà été dans une armée même si... petite, ou avoir vécue pareille situation. C'était étrange. Une partie de sa mémoire referait-elle surface, comme ça, tout à coup ? Elle y réfléchirait plus tard sûrement, autant se concentrer sur le moment présent.

Ainsi la plaisanterie de la forte voix la fait sourire. Cela faisait plusieurs fois qu'elle entendait parler de Navarre. Le projet était intéressant en tout cas.


-"Avez-vous pu leur chanter fleurette, dame Comtesse ?"

Rapport à leur première rencontre en taverne, où la voix lui avait permis de se sentir bien dès ses premiers pas à Orthez. Un peu comme un chant d'accueil entre, pourtant, deux inconnues...
_________________
Esthete
Sur les routes menant à Labrit, tous les chats sont gris

L’était pas bien beau à voir l’apôtre,
Emballé dans un simili de peau d’bête discuté sur le marché des lieux,
Il traçait les chemins,
Poussé par une voix subconsciente.

Les jours passés, il avait croisé la route d’un troupeau armé,


Citation:
Il y a trois jours, en chemin, vous avez croisé l'armée "Mort aux boulets" dirigée par Ameliane


Poursuivit par des brebis égarées.

Citation:
Hier, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Falco. et de Diane_w_a.


Tant bien que mal, et plutôt mal que bien,
Il avait tenté d’accrocher la dernière carriole,
Poussé par cette voix subliminale qui l’invitait à filocher ces derniers.

Fissa … ils cavalaient,
Et dur pour notre ami et ses deux jambes efflanqués,
De soutenir la cadence.
A espérer qu’il n’arrive hors délai,
Et parvienne à …

A quoi d’ailleurs !

Il ne le savait et peu importe en fait, le moment viendrait.

Désordre et grenouilles semblaient s’approprier ce charmant pat’lin,
Grenouille !
L’estomac du brave laissa échapper un bourdonnement éloquent,
L’un de ceux qui tintent l’heure du repas.


Petit, petit, petit …. Viens voir l’messire !

Un insecte habitant sa tenue, habillement tendu vers la bestiole verdâtre

Tu ne tueras point cet être ou il t’en coutera dit la voix habitant le maraud.
Ce n’était la première fois, surement pas la dernière.
Et comme à son habitude, il se laissa convaincre non sans laisser échapper un filet écumeux le long du menton.


Fallait prestement trouver de quoi bec’ter,
Et si l’autre à l’intérieur l’avait poussé à suivre les trouffions,
Il trouverait surement pitance en s’enrôlant comme « guerrier ».

De sa voix fluette, il poussa un petit cri, apostrophant l’homme,
Qui hier encore trainait en queue de peloton …


Hummm !
Hep, vous l’endimanché, dites moi,
Y aurait pas moyen qu’vous fassiez entrer dans cette troupe de bras ca … de fiers à bras ?


Le regard aussi haut que possible, le poitrail en avant,
Son fier bâton en bois … d’arbre, il tentait de faire son effet.
Grinwold
Dans une des grandes tentes du campement, plus précisément celle où Taureau et Loup se font face sur la toile, une réunion de quelques officiers discutant tactiques, stratagèmes et autres joyeuseries militaires a lieu.

Dehors, un début d'attroupement, quelques soldats curieux semblent attirés par on ne sait trop quoi. Un garde est envoyé, revenant quelques minutes plus tard.


Commandant, quelqu' nouveaux savent pas ce qu' i veulent ! Z'ont postulés, mais voilà qu'i partent déjà. J'dirais que le sergent Aelyce les connaît, elle en retient un !

Moue de l'officier. Les indécis étaient légion, et il ne cherchait même plus à retenir ceux qu'on ne revoyaient plus au bout de quelques jours. La vision du camp a apparemment suffit à dissuader ceux là...
Cependant, Aelyce non plus n'avait pas pour habitude de s'en occuper. Ce seul élément lui suffit pour aller vérifier tout ceci par lui même.

Pas vif et assuré, Grinwold parcouru rapidement les quelques dizaines de mètre qui le séparait de l'entrée du camp. Là, il constata effectivement que sa chère s'entretenait avec un individu singulier. Grand, maigre, blafard. Ces traits lui rappelaient bien une personne dont il n'avait qu'entendu parler, mais vraiment, il ne voyait pas ce qu'il viendrait chercher ici.
Enfin, l'oiseau était connu pour être des plus imprévisibles, après tout...


Qui diable distrait ainsi la moitié de l'Ost ?
Sergent, voudriez vous bien m'expliquer ce qui se passe ici ? Et qui est cet homme ?

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Aelyce_h
Elle regardait distraitement la carte que lui montrait Falco, ou plus précisément un trou dans la carte, un trou qui happe toute l'attention de la brune. et la concentration qui fût entamée par les émanations falconesques a été dissipée par les facéties d'une noblesse enjouée.

Après que le ballet des balais se soit calmés, elle l'écoute à présent sans ciller, puis s'interrompt quand il parle de vin. Finalement promouvoir le sud ouest grâce à ses richesses viticoles était son devoir de Gasconne, et l'idée d'avoir une raison de fouiller les poches de son lieutenant la réjouissait au plus haut point, pensant instinctivement aux cuisses galbées et fermes qu'elle devra parcourir de ses mains à la recherche des clés de la cave. Mission de charme et de promotion touristique de son pays, voilà de quoi joindre l'utile à l' agréable, petite sourire carnassier et complice adressé au fossoyeur, le marché était conclu, elle resserre le col de sa chemise instinctivement pour en détacher le sien.

Puis la voix de son lieutenant l'arrache à ses pensées où il était légèrement plus déshabillé, elle se lève, hiérarchie oblige, renversant un peu de vin chaud sur ses braies sans s'en rendre compte, le salue militairement tout en luttant pour que son regard attende ses mains avant de commencer la délicieuse prospection.


Mon lieutenant je vous présente le seigneur de Cartel, vous étiez blessé sous votre tente pendant la traque quand il était à la table du commandant, c'est pour ça que vous ne vous êtes pas croisés

Elle était née à Eauze la brune, et c'est tout naturellement qu'elle ose, le regard un brin provocateur en pensant qu'elle serait plus rassurée si la duchesse était protégée par les Cartel que par les Cadets

ça n'engage que ma petite personne, mais c'est certainement la seule cavalerie que je reconnaisse à la Gascogne

Elle sert une pinte de vin chaud à son lieutenant tout en continuant son discours

-Falco va en mission en Guyenne et nous propose d'exploiter les informations stratégiques qu'il nous enverra régulièrement. A ce titre ne croyez vous pas mon lieutenant qu'une salle à la caserne devra être ouverte pour que la collaboration se fasse efficacement?

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Le_pheonix


Il attendait ce moment depuis fort longtemps, il n'avait eu le courage de venir le voir qu'aujourd'hui, a vrai dire l'occasion c'était présenter a lui, et il l'a saisit.

Il arrivât devant le campement, l'empailleur l'avait devancer. Il entra dans le camp, lentement, cherchant cette homme du regard.

La réel raison qu'il avait d'être ici, c'était les ordres ou plutôt les conseils d'une amie très proche. Sa dernière requête en soit, il venait de faire, encore une fois, un choix en prenant en compte cette personne.

Qu'allait-t-il se passer maintenant ? Nous verrons bien...
Cesaire_h
Dans l'ombre...Mobile.


Solitaire, loin les rieuses incartades des semaines écoulées, quelque part sur les chemins boueux de Gascogne un homme se complaît à l'ombre.
Il a fait de cette masure miteuse, son repaire pour la nuit, amas de planches mal équarries et soumises à l'usure, à l'abandon, quelques bandages souillés jonchent le sol de terre battue. L'homme, froidement contemple le corps encore chaud qui vient de s'ecrouler lourdement.
A sa dextre le poignard est souillé de sang, à senestre une missive...Un ton bas, suave où demeure un éraillé grave...


Tu as bien servi ton maître...

Un messager ne parlera pas. Il n'a pas souffert et l'expression de son visage est figée sur la stupeur horrifiée. La lame est nettoyée avec une méticulosité naturelle. Dans la bassine de fer brut le relief d'un rasage. Dans un coin des vêtements sales, guenilles vouées aux orties.

Quelques pas dans la pénombre et le froid humide, une silhouette trouble jetée sur le mur, attentif à ses forces renaissantes, au long rétablissement. Une bourde, une fièvre, une blessure qui s'infecte sont autant de causes à l'absence.
Depuis quelques jours il a repris le cours...Joint le mouvement aux rouages de l'esprit.
Les alentours sont calmes, isolés de la route qui passe loin en contrebas de ce flanc escarpé et dense de pinède.
La lettre est rangée, il a reconnu le signe, leur temps n'est pas compté. Ils en usent à leur gré mais l'ère qui s'avance leur est favorable. Lentement il éprouve la raideur encore douloureuse d'une nuque, un craquement net dans le silence du lieu.
Le visage fermé, un spadassin est de retour. Toujours plus ombrageux, secret, observateur, parfaitement au courant de l'actualité.
Plus pâle, plus sec, le noueux du bûcheron des rudes contrées du Nord, le regard encore brillant. Le tout allant s'améliorant à juste dose de remèdes et d'onguent.

De quoi occuper les jours prochains, un paquet de plis dans les fontes, qu'il n'a pas encore lu, quelques écus en poche qu'il a sévèrement prélevés sur robuste voyageur qu'il a laissé inanimé dans un champs longeant la route. Avec il ira s'acquitter d'une dette.

Pour l'heure, il va faire disparaître le témoin moribond dont la plaie fine pleure ses larmes pourpres, flaque poisseuse sur la terre rétractée de gel hivernal.
Tache ardue que de creuser en cette saison, mais il est homme patient...
Et quand une fourmi aux déliés et pleins gracieux lui passe devant les yeux.

Il la chasse avec une facilité que la distance favorise.

Pour le moment. Souriant malgré tout de la surprendre à sa façon à lui..

Sourire aiguisé et narquois s'il en est.

Il ne l'a pas oublié.
Demain il entamera la remontée vers cette si insolite armée... Ici, la reconnaissance est terminée. La cible ferrée, son travail est achevé.

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Ardath
Le sac d'os avait dit qu'il fallait monter à cheval plus rond qu'une vache, ou plus plein qu'un rond. Ça doit être ces histoires de ronds qui ont perturbées la fleur f'échafaud parce qu'elle en a roulé sous la table.
Au figuré, si ça avait été au sens propre elle se sentirait pas aussi mal là, maintenant, tout de suite, pronto.

C'est bien connu l'alcool délie les langues et les corsages. In vino veritas Si Tamorin avait su jouer aux dés le second, de son lointain Anjou il allait demain profiter du premier. La Bourguignonne approche des 25 ans et elle sait ce que ça veut dire : si elle ne s'est pas mariée d'ici octobre/Novembre elle va avoir le droit au chapeau des catherinettes. Sa mère en crèverait de honte si elle ne mangeait pas déjà des pissenlits par la racine.
Elle aussi. Alors toute embrumée par les vapeurs délétères de l'éthanol elle a pensé à l'arpenteur des mers, le Tam' même s'il a jamais vogué que sur une rivière.
Entre deux *hips* de rigueur elle a dicté à Eilith la présente missive qui est partie sur un pigeon dodu avant que l'Enseigne Moufette ait eu le temps de dégriser.
Voilà ce que ça disait.




Tam'

Sait l'Ardath, encore elle, j'suis désoler tu vois. Ça aurez pas du s'passer comme ça, on aurais pas du s'rencontrer entre deux enterrements. On aurait du s'croisez bien avent ou bien après. Je sais pas où t'ait, j'prie pour que tu te sois pas encore fait pendre.Tu m'manque, j'sais bien que je suis infernal, j'sais bien que j'suis un cailloux dans ta chosse. J'aurais pas  du rien t'dire pour Tybalt.
Mais tu vois Tam', prendre Tybalt c'était l'seul moyen pour qu'on s'recroise.
J'voulais pas que tu parte, t'aurais pu v'nir avec nous, on l'aurait convaincu le Falco.

Tam', tu m'manques. Beaucoup.
Je voulez Tam' tout court, Zouz *cette dernière phrase est raturée*
J'sais pas où t'es mais garde moi une place pas trop loin. P'têtre que si  on se recroise encore une fois j'arriverez à t'dire pour de vrai que j'pourrer t'aimait.

Ardath qui a toujours pas appri à écrire


La brune est perchée sur Infortune, sellé par ses bons soins en dépit des menaces à l'encontre de Cornelio. Elle sourit, elle l'aime bien le gamin, elle attend que l'avis de la Fourmi tombe mais pour l'instant elle l'aime bien, même s'il rougit trop facilement pour être honnête.

Du côté de la cohorte il manque une rousse, celle qui clamait auparavant qu'elle était la fille du sac d'os. Elle aime pas les voyages, elle aime pas l'armée, elle préfère une autre vie.
La babine du putois se retrousse à cette pensée. Elle aime pas les déserteurs, parce c'est ce que Zophia représente pour elle. La gamine rêvait d'aventures et elle s'est rendue compte que le costume était une taille au dessus de la sienne.

Le bouclier est sanglé dans son dos, l'épée tape au flanc, les mèches du devant volent dans la brise.
Qu'importe les soucis personnels la Moufette est sobre, on décuve vite en Bourgogne. L'étendard est pas brandi, elle a eu son quota d'humiliation pour la semaine, celui-là est trop hideux pour qu'elle s'en charge.
Qu'on le confie à Cornelio.

Pourtant elle aime bien entendre le tissu qui se tend et se détend dans l'air. D'une main elle rattache la moitié gauche de sa coiffure qui s'est cassée la gueule, rien de plus chiant que des cheveux dans le cou, tout est rattaché au dessus de la nuque.
Elle cherche la fourmi, elles ont à parler. Et pas à propos du prêt d'un spadassin pour la nuit, c'est Zouz qui a remporté la mise à prix.

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Milite pour que LJD Aurel reprenne le jeu.
Simone_de_beauvoir
À la sortie des geôles guyennaises, un petit tour en Armagnac s’imposait pour faire passer la pilule. Un bal masqué, des amis, de l’amour, de la gnôle, de quoi se changer les idées. Mais non, il fallait qu’on la rappelle immédiatement. À peine le temps d’arriver qu’il lui fallait refaire son baluchon. Au final elle aura passé plus de temps sur les chemins qu’en ville. Et c’est donc en marmonnant entre ses dents et soupirant de frustration plus que d’essoufflement qu’elle passa les portes de la ville de Labrit.

Tsss… Commandant Poivrot, tu vas m’entendre… Ta Lieut’nante en a ras le heaume, ou plutôt l’absence de heaume, des allers-retours pour tes beaux yeux… Que dis-je, tes beaux yeux, tes yeux jaunâtres injectés de sang, oui… Et s’tu t’imagines que c’est une foutue promotion qui va m’adoucir l’humeur, hein…


Pour changer, c’est donc en entrant dans la taverne qu’elle en claque la porte. Mais instantanément, elle retrouve le sourire face aux comparses. L’écuyère, la Moufette, l’Empailleur, la Fourmi… Un petit nouveau à l’air timide… Et même son Général aux mains baladeuses, elle est finalement heureuse de le revoir, sans en laisser paraître la moitié.

Ne manque plus qu’une crinière roussotte qu’elle n’a pas vu briller au soleil depuis des lustres. Enfin elle paraît, auréolant un sourire content de la revoir. Les jouvencelles se saluent à distance, sans effusions. Le large sourire de Simone s’efface lorsqu’elle apprend la défection de sa rousse. La fifille à son papounet ne souhaite plus être une Cartel, et abandonne sans regret l’idole déboulonnée, tombée à terre.

Les retrouvailles sont amères. Mais Zophia est libre est son choix lui appartient, bien que Simone ne le comprenne pas, comme une libre vagabonde ne comprend pas le bonheur de la sédentarité, comme une hors-la-loi ne comprend plus la paix de la sécurité. Elle fronce les sourcils, soupire, tentant tant bien que mal de masquer sa déception derrière un sourire de plus en plus grimaçant. Elle se sent brusquement amputée d’une part d’elle-même, privée de la béquille d’une confiance sur laquelle elle s’appuyait.

Lui en veut-elle ? La question est posée. Haussement d’épaules en réponse. Il ne s’agit pas de rancœur mais de déception. Après un mois de séparation il semblerait que les deux cruelles jouvencelles ne parlent plus le même langage. Encore amies ? Sans doute, si cette amitié basée sur la partage et la complicité survit à distance. La pacifiste coulera de tranquilles jours dans son village gascon tandis que l’apatride reprendra la route et les combats. Les jolis atours de l’une se froisseront gentiment au cours des bals de village lorsque les hardes de l’autre s’incrusteront de la poussière des chemins. Les mains de l’une se calleront lentement au fil des travaux des champs, celles de l’autre se teindront d’un sang à l’odeur métallique de plus en plus tenace. L’une passera de joyeuses soirées entourée de l’amour de ses proches et l’autre se coltinera la haine viscérale des indigènes envers les étrangers. L’un des deux minois finira par séduire un gentil fermier cependant que l’autre se fera toujours plus hargneux pour décourager les intrépides.

Simone laisse échapper un léger rire désabusé.


Sûr… qu’on est amies.



En attendant, buvons. Nous avons reçu l’ordre de picoler jusqu’à être ronds comme des queues de pelles.


Tactique militaire bien connue destinée à déstabiliser l’adversaire par un jeu de jambes hésitant. Les chopes s’enchaînent donc, l’avantage de boire c’est qu’on n’a pas à parler en même temps. Simone rêvasse à ses pronostics, quelques mots sont échangés mais le cœur n’y est pas. Le cœur n’y est plus. Et l’heure tourne.

Elle l’accole, pour la première fois peut-être, avant de rejoindre le reste de la troupe en vacillant légèrement. Avec tout ce qu’elle a ingurgité elle devrait être d’humeur particulièrement gaie. Pourtant son regard reste sombre, et ses sourcils se froncent d’eux-mêmes, presque par réflexe, tandis qu’elle étrille et selle mécaniquement son cheval. Pourtant elle n’a pas peur. Ils risquent bien moins cette fois-ci qu’avec un ivrogne blagueur aux commandes. Et puis l’alcool, c’est connu, donne du cœur à l’ouvrage. Un pied à l’étrier, elle enfourche sa monture. Saleté de canasson. Fugitivement elle regrette le palefroi de Zophia.

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Cymoril
Bagual vient se glisser aux côtés d’Infortune. Fourmi aux côtés d’la Mouffette.
On se refait pas non plus, on va pas se la jouer gentilles fifilles non plus. Pas qu'elles le soient pas non plus...

Le détour en taverne d’avant le départ fut enrichissant ceci dit.
Une mise au point de rigueur s’imposait, histoire de crever l’abcès une bonne fois pour toutes.
Elle sourit en y repensant, la rousse les aime pas, la belle affaire. Pas ça qui l’empêchera de dormir la Fourmi.

Ceci dit, elle n’a pas bien saisi tous les propos de la d’moiselle en question, c’était un peu confus. Dire qu’elle serait là, contre leur armée, s’ils venaient à attaquer Labrit… On met pas le feu chez soi, à moins d’être le pire boulet que la Terre ait jamais porté, et encore… Encore tout faux la pauvre petite !

Qu’elle reste planquée, elle, si gentille, parée à sortir cette épée qui doit rouiller dans son fourreau de n’avoir jamais pris l’air.

Elles sont méchantes, si tu l’dis ma grande, ça non plus ça n’empêchera pas la Fourmi de dormir comme un bébé, au pire, ça lui déclenchera un fou rire inopiné quand elle y repensera sur la route.

Et Ardath est tellement remontée qu’on pourrait la lâcher d’un coup et on la retrouverait en Bretagne sur les traces du Tam perdu. D’ailleurs la rumeur de la lettre dictée sous l’emprise de l’alcool s’est déjà répandue. Pour ça qu’elle est de méchante humeur la bourguignonne. Ou parce que la Fourmi n’est pas prêteuse p’têt bien.

Un regard à la doyenne du groupe, vaut mieux éviter de lui rappeler ceci dit, elle sait qu’Ardath attend son avis sur le nouvel apprenti du Sac d’Os aux lueurs rougeâtres. Pour l’instant, elle se prononce pas, elle l’a croisé qu’une fois et il a déjà pris une beigne… pas gagné d’avance…

Elles sont aussi sobres l’une que l’autre, exception faite que la Fourmi n’a pas eu à décuver, elle ! A la tisane la plupart du temps. Et puis elle était pas là quand ordre fut donné de se souler comme des polonais.


Qu'on le confie à Cornelio.

L’étendard passe devant son nez sans qu’elle bronche, pas question qu’on se trimballe un truc aussi moche, Eilith l’assume déjà, reste au p’tit gars de faire ses preuves, s’il ose porter haut les couleurs, il aura fait un pas vers la reconnaissance…

Tiens d’ailleurs elle est passée où la Châtaigne ? Manque plus que Gali et le bal des chieuses sera ouvert…

Une Ardath qui fait la gueule pour cause de célibat longue durée, Simone qui serre les dents, et la Fourmi qui trouve certaine absence pesante, surtout quand tout le monde s’ingénie à longueur de temps à lui rappeler… et qui espère que la Guyenne sera pas un Armagnac bis, elle avait failli y mourir d’ennui !

Ca promet...

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Eilith
On confirme, là-devant aussi, ça promet...

La Châtaigne elle est déjà là, devant, pile poil entre le Fossoyeur et le petit nouveau.
Nouveau qu'elle aime pas, d'ailleurs : il a presque son âge, il colle aux basques de Messire Falco, et puis quoi ensuite ? Sûr qu'il va essayer de lui piquer sa place dans la troupe. Hors de question, ça, il peut s'accrocher pour qu'elle se laisse faire.
Elle hésite d'ailleurs entre plusieurs solutions, lui mettre des aiguilles dans ses chausses quand il dormira, lui envoyer le Gali qui l'aime pas non plus (sauf que là, elle a pas trop compris pourquoi, mais c'est pas pour lui déplaire, au moins un qui la laissera pas tomber), piquer ses habits quand il dort pour aller les jeter dans la rivière, ou encore, lui faire gober des mouches et des vers de terre pendant qu'il dort.
Oui oui, tout ça, et peut-être en même temps. Mais pendant qu'il dort. Quand il est réveillé, il s'enfuit, et il est rapide le bougre.

Un seul hic dans cette histoire : elle peut pas lui faire du mal en public, Messire Falco l'a embarqué. C'est donc bouffée par la jalousie qu'elle hésite entre lui pourrir le voyage ou juste l'ignorer.

Pour se détendre, la jouvencelle essaie de penser à autre chose.
A l'étendard qu'elle reconnaît être tout moche. Mais tous les moyens sont bons pour faire fuir l'ennemi, y compris le goût esthétique douteux de la troupe.
Ou bien, à l'explication qu'elle a donné hier du pourquoi qu'il faut attaquer en étant bourré.
Si on est bourré, quand on attaque, on avance pas droit. Donc l'ennemi peut pas prévoir les attaques.
Y a pas à dire, les idées de Messire Falco tiennent du génie militaire, elle trouve. Surtout quand ça lui permet de passer de bons moments. Même si "bons moments" reste relatif, semblerait que la veille ait été le soir des mises au point. Elle se serait pas endormie devant les rengaines habituelles, elle aurait... ben, entendu les mêmes choses que d'habitude, mais dites clairement, pour une fois.

Eilith se retourne, espérant voir les filles, qui soit dit en passant sont d'aussi bonne humeur qu'elle, et tombe sur la vue de Cornelio. Argh, elle l'avait oublié deux secondes, celui-là, mais c'est vrai qu'il s'est mis derrière elle.
La jeune fille préfère se concentrer sur la route, plutôt. Puis, une idée lui passe par la tête.
Ah, alors comme ça, personne réagit, hein ?
Elle sort le chalumeau. Et entame une mélodie dantesque, doucement. Pas trop fort pour pas déranger les filles, mais suffisamment pour en faire profiter ses deux voisins. Des trilles lancinantes qui au bout d'un moment feraient se nouer les boyaux de n'importe quel être vivant passant à côté.
Bah quoi, faut galvaniser les troupes, non ? Elle s'y applique consciencieusement.
Falco.
Contraint et forçé-Labrit

Le bruit du Cor, le soir, au fond des bois..Aelyce..Ser Grinvold..Je dois vous laisser. Pendant 10 lieues nous irons lentement, vos messagers nous trouverons sans peine.

Quelle marionnetiste tire sur les ficelles du famélique quand il se reléve?
Jambes qui craques, cervicales crissantes, bras de ronces noueuses.
Un salut d'un martial sinistre.
Il y a du définitif dans la main qui se pose sur l'épée, comme heureuse de la trouver la.

Et le balai?
Il stoppe entre deux pas et gardes stoîques.
D'autorité il prend une des lances et la remplace par l'arme ménagére.

Tu rendras ceci à l'Adjudant Anatol. Dis lui que je garde ceci.
De l'un ou l'autre, je sais ce qui lui sert le plus dans l'infanterie. Ah!Ah!
Foutu rire! Une loutre écorchée vive est plus joyeuse.

Le camp des deux Comtesses, son oriflamme hideux, le doux gazouillis du troupeau de pestes.
Auprés de son palefroi de cauchemard il échange des consignes contre un rapport concis avec son Spadassin.
Ensuite une brêve discussion avec le méconnu Phoenix.
Une chose a retenir.
Armagnac posséde une cavalerie. Et cette cavalerie pourrait s'ajouter à l'avenir à celles de Béarn et Gascogne.

Autours, le départ est imminent.
Il ne manque qu'une chose.
Alors il monte en selle, assomme le sol d'un trot pesant pour rejoindre en tête les Comtesses Ameliane et Diane.
Face à la jolie troupe personnifiant une réalité.
Béarn et Gascogne peuvent se passer de Traité pour se mêler.


OYEZ!
OYEZ!
On nous dit Brigand! Vous êtes de nobles maisnies!
On nous dit dangereux! Nous sommes pire!
Car nos intentions se lisent sur nos lances.
Nous disons.
Nous faisons!
Je sais que personne ne rompra la ligne quand nos Comtesses léveront leurs couleurs.
Je sais que vous êtes las!
Las de ces comploteurs masqués, de ces Osts sans honneur, de la fausse justice.
Mais nous ne sommes pas de ces Hordes barbares Libertad ni des coutiliers Angevins !
Suivez nos Comtesses, et au nom de leurs griefs légitimes, combattez sans vergogne!
Usez de violence avec justesse.
De cruauté avec mesure.
De ruse pour épargner des vies.

Servons les.
Et que perisse qui s'y oppose!
En outre...En outre..La plus belle des blondes m'attend en Guyenne! Ah!Ah!

En avant!

Le Fossoyeur retombe sur sa selle, faisant tourner bride au Ch'val.
Pareille monstruosité est aisée à ne pas perdre de vue.
Un mince sourire sur sa face hachurée de cicatrices.
C'est la premiére fois en Gascogne que Cartel exhorte des gens de fer.
Un autre détail n'echappera pas aux regards attentifs.
Cette armée est modeste, mais foutrement plus expérimentée que le gros des Osts de toute la région.

Ainsi s'éloigne de Gascogne un sac d'os aux oreilles sifflantes.
Ses derniéres paroles sont:

Cornelio! Un Ecuyer porte l'Ecu..
Vol d'un bouclier aux armes de Cartel dans des bras chétifs...

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Tableau de chasse de Guyenne:

Diane_w_a
Labrit, même couleur...


Dans la tente on taquine, on se gausse, Diane aime la dérision ambiante loin du protocolaire. Le sens de l'orientation sûr, vie de voyage vous greffe carte aux fers de monture. Ambreline aux prises avec un fou rire qui se communique à toute la troupe réunie ici. Diane leve un index docte, sous air sérieux de rigueur...

Hum...Border n'est pas inutile...cela rassure les enfants impressionables et prévient leurs cauchemards. Lucas ne s en est jamais plaint.

Grand sourire et voilà Anne Eleonore qui se faufile dans la legèreté ambiante..Diane se rapproche alors que chacun se met en devoir de préparer le départ...

Chanter fleurette ? Non, c est bien trop niais pour un tempérament Gascon, je n ai pas chanté mais...si je l avais fait j aurai choisi une Marche enjouée, fiere, entrainante. Le genre qui exulte les engouements..."Nous pouvons tant" par exemple...

Diane vaque un nstant à rassembler quelques documents et rapports. Et une lettre importante.

Enfin j ai un act..euh un curé disponible...Améliane sera contente.

Satisfaite, il est temps de procéder au depart. Un messager est dépéché au chateau de MDM. Salle des doléances.



Citation:
A vous Comtesse Herra, feudataire et chef des Armées de Gascogne.


Notre armée "Mort aux Bo..lets" posée à Labrit est en ordre de marche.
Demain auront quitté la ville.
Nous réitérons ici le caractère pacifique de nos intentions si c 'est necessaire.
Notre armée n'a pas vocation de pillage, tenons la Gascogne et ses habitants pour frêres d'armes et voisins unis, amicaux.Malgré les tentatives désolantes de certains de jeter discorde.
Vous n êtes pas sans ignorer les liens qui unissent certains membres de notre armée à d autres de vos sujets.
En tout etat de cause il ne saurait etre question d'attaque de notre part.
Tenons à expliciter de façon claire notre entrée sur votre sol malgré le défaut d 'autorisation.
N y voyez point provocation, défi ou mépris juste une façon certes cavaliere de poursuivre notre but.
Si avions tenu compte de la paperasserie officielle serions encore devant Orthez, hors l'immobilisme est ennemi de l'action que nous avons entrepris.
Comptant sur votre compréhension et votre mansuétude.
Nous vous remercions pour la confiance que vous pourriez nous accorder.

Nous l avions dit, nous faisons : Nous partons sans délai.
Sans autre incident qu'un echange des plus cordial avec l'armée basée en Labrit.( voir RP en gargotte: pique nique andouille)

A votre bon souvenir j'espere, cordiales salutations.

"Mort aux Bo..lets"


Il parait qu au chateau leur présence defraie la chronique et que le tatillon est sur les nerfs.. Diane comme Améliane n en ont cure, le silence aux pauvres tracasseries de mise en forme est la meilleure réponse aux chipoteurs de couloirs. Qu ils tapent donc du pied en prime. Comme elle oubliera vite certaines allégations diffamantes. Car Diane n aimant guere les procédures juridiques reglerait l affront à sa manière...Petit Vicomte Lieutenant ou ancien Comte on se doit à une certaine reserve tout de même...
Bast..Chassant ces futilités, elle ne retient que l essentiel, à savoir l'autorisation de la douce Herra d'Eustradie, Comtesse regnante de Gascogne. Diane l apprecie et depuis le premier jour de son arrivée au Royaume de France. Son souvenir a parfum de Languedoc lointoin. Ainsi la confiance perdure...Diane est fidèle aussi et Herra le sait. Propos recueillis en place publique.


Citation:
Par respect pour ma consoeur feudataire, cette armée est tolérée en gascogne armes en berne et lances basses. Elle devra néammoins quitter la Gascogne ce soir. Nous prévenons nos amis guyennais.


Lances basses ?

La surprise n'est pas feinte....

Soit.

Quelques temps plus tard, ils sont tous rassemblés devant les portes. Fiers marcheurs, puissants destriers, melanges des genres, disparité originale, le contraste effraie, l'union fait la force.
Et Messire de Cartel haranguant la troupe grossie. C est bien un Gascon.. Elle sourit pas loin de ressentir aussi cette galvanisation. Quel meneur !
Bearn et Gascogne loin des lourdeurs administratives sont réunis et à pied d oeuvre. N en deplaise aux séparatitiste, adpetes du chacun pour soi, chacun chez soi. Diane y songe encore, si petits séparés, devenus grand pour peu qu'on s entende...Et qu on prenne si peu de risque en fait...
L avenir le dira. Pour l heure il est temps d aller de l avant.

Lances basses compagnons!

Diane rejoint Améliane et Falco de Cartel en tête de file et d un trot serein.

Tu es bien modeste mon ami..Jolie harangue que tu nous sers en vérité. Pour un Bo..let c est encore trop d honneur...N est ce pas ?

En veille de chevauchée, l incertain de l'accueil à venir, elle a jeté le vous aux ronces de la route qui s etend devant eux.

En avant!

Puis en apparté..

J espere que tu as emporté tes habits du dimanche.


Et de prendre le départ sur un sourire enigmatique, cherchant les siens du regard, pour mieux les admirer. Discrets, chaleureux, joyeux.
Et férocement forgés à l adversité. Un Mercoeur silencieux, jubilant sans doute de la tension, de l épopée, un Ang aaussi aguerri qu'on peut lêtre, force tranquille, Ambreline drole mais qui sait être implacable. Une silhouette trouble aux côtés d Améliane comme un halo pale...Les croassements habituels de ses fetiches Bestioles. Et monté sur une mule, un homme en soutane...

A voir comment la Guyenne tient son rôle d hôte.
Pour invités d office et si peu impromptus.
Diane sait qu'ils sont déjà attendus.

Perturbée de ne pas voir Anne Eleonor à ses côtés. Diane a arme et bouclier pour elle. Pareil pour Le Morveux. Un chien vigoureux musardant à l aise entre les sections en ordre de marche.

Et l etendard levé de concert, vrai qu il est laid...
Justement.



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Zophia
Simone et Zophia.

La rouquine bavarde tranquillement avec Ghislaine quand arrive soudainement, Simone, son coeur fait boum, mais elle n'en montre rien, un mois quelle n'avait pas vu son emmerderesse, comme elle aimait bien se faire appeller, les deux jouvencelles se regarde, sourire emprunter, la joie n'y est pas, Zophia nerveuse frotte la table du bout des doigts comme si elle y enlevait une tache, émotion contenue, émotion mélanger, la rousse est sensible trop sensible, son visage est limpide et honnête, elle n'ose regardé Simone dans les yeux, puis un silence qui semble durée une éternitée alors qu'il ne se passe pas trente secondes, Simone salut la rousse d'un large sourire, la rousse lui répond avec le même sourire, des échanges de politesses et hop le reste des filles arrivent, Ardath que Zophia avait rencontré en taverne alors quelle trainait un môme une complicité c'était formé, dommage la rouquine n'aura pas eue le temps de mieux la connaitre, Eilith la plus jeune du groupe avec qui elle avait voyager, gentille chataigne, et puis Cymo, cette dernière Zophia n'en avait rien à pensé, la fourmi toujours sur son dos à changé chacun de ses propos elle s'en était habituée et n'en faisait plus de cas, de toute façon elle s'en foutait unpeu et même beaucoup, un Zouz qui arrive et un autre homme inconnu de la rousse les gens bavardent et puis toc! la question que la rousse aurait voulu évité.

Zophia tu viens avec nous en Guyenne?.

Zophia regarde Simone, regard triste mais qui se veut sans retour, la rousse lui répond par la négative et lui explique que c'est fini tout ça pour elle, Simone semble démontée, déçue et triste, zophia cherche à lui expliqué que cette vie là n'est pas la sienne, cela ne change rien à ces sentiments pour eux, loin de là... Mais cette vie toujours entres deux baluchons, la haine dans le regard des gens, la peur des habitants sur leurs passages et l'ennui de chez elle, la rouquine ne veut plus vivre ça, elle n'est simplement pas faite pour cette vie, la rouquine est plustôt douce et sans malice quoique très impulsive elle peut facilement devenir tigresse, mais ses colères ne dure pas.

La discussion suit son cour, on taquine Zouz qui se fait silencieux comparé à son habitude, Zophia écoute Ardaht parlé et pour la taquinée lui dit quelle est * michante* puis quelles sont *michantes* puis Zophia rigole, un regard vers Simone comme si elle cherchait l'aprobation de son amie, la rousse se sent triste et comme déchirée en deux, elle regrette presque d'être venue boire un coup en taverne, si facile de mélanger la gamine et son sentiment d'appartenance au groupe est bien là et existe vraiment mais elle ne veut plus de cette vie, quoi faire?..Se relever et avouer s'être trompé?. Se cachée et fuire la véritée?. Non. Zophia beaucoup trop franche devait d'être honnête, se le devait à elle, aux autres, à Simone et surtout à Falco.

Triste regard dans les yeux de la gamine aux cheveux de feu, comme si une partie de sa vie aussi courte fut t'elle venait de se fermée, elle commande une tournée les autres en font de même et la rousse boit verre par dessus verres cul sec, bizarrement l'alcool ne lui fait aucun effet, pourtant! c'est bien ce quelle aurait souhaiter s'engourdir le cerveau jusqu'à ne plus pensée et dormir d'un sommeil profond.

L'heure avance ainsi que le départ de Simone, ne reste que Simone et Cymo en taverne, la rousse reste plus tot silencieuse mélangée entres l'envie de faire une grance accolade à Simone et la serrée très fort où se sauvée sans se retournée, au cas ou dans l'effusion elle déciderai de la suivre jusqu'au bout, son regard se rempli de larme et la rouquine fausse compagnie aux deux jeunes femmes sans même les saluer, oui Zophia déteste les adieux, même cette peste de Cymo lui manquera mais ça elle se garde bien de lui dire.

Zophia d'un pas vif, marche en se rappellant mille souvenirs, leurs nuits dans la grange alors quelle n'avait aucun endroits à pieuté, leurs vieille chaumière délabrée, un chat nommé faust, une balade à cheval où Simone pour la première fois avait montrée une certaine faiblesse, oui la simone n'aimait pas les bêtes préférant la marche au galop.Zophia sourire mêlée aux larmes rentre chez elle, aussitot entrée elle lance ses bottes, laisse tombée ses braies et court pleurée sur son pieux, et c'est ainsi quelle s'endormit le coeur en miette, ces amies allait partir sans elle, trois de ceux là lui manquerai énormément, Zouz son ami de toujours, Simone sa soeur, sa confidente son amie et Falco pour qui la rousse avait énormément d'affection et d'amitié un rien aurait fait quelle les rejoigne à grand galop si elle c'était écouté, mais elle savait que cette vie n'était pas la sienne.

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Le papillon est mort...
Zophia
L'aube allait se levée et la rousse ne trouvait plus sommeil, elle s'étira longuement en baillant, relevant sa longue chevelure rousse pour en faire une queue de cheval, un frisson la parcouru et elle allait déposer une bûche dans le feu, frottant ses mains elle attendit que la chaleur se fasse sentir, dehors un chat miaulait et aussitôt ses pensées allèrent vers son amie Simone, sans plus attendre une seule seconde la douce alla s'installer à son bureau, sortie un parchemin du tirroir et prit la plume dans l'encrier.

Citation:


Coucou mon emmerderesse,

Je n'arrive plus à dormir et j'ai pensé à toi, quelle ne fut ma peine quand j'ai appris que tu avais été gravement blessée, j'espère sincèrement que tu t'en remet doucement et que tu nous reviendra tout comme avant.

Ici à Labrit c'est plus tôt tranquille, quoique la Gascogne au complet est sur le qui vive des menaces d'armés venant vers nous, j'ai rejoins la lance de Gigi et nous attendons, que faire d'autre?..J'ai enttendu dire que la Guyenne voulait la tête de Falco, tu imagine comme cela m'énerve unpeu, j'aime Falco comme un père je ne voudrais pas qui lui arrive quoique se soit, bien que je le sache se sortir de n'importe quel guêpier, le pire pour moi ce n'est pas lui le coupable, enfin autant d'opinion que de gens.

Je dois te confier aussi une chose, depuis quelques temps mon coeur se met à battre dès que j'aperçois Druide, je ne deviens plus moi même j'irais même jusqu'à dire unpeu bête j'en perd tout mes moyens, pas les habitudes de la rousse ça!. Vrai que je n'ai jamais vraiment été amoureuse, mise à part une amourette d'adolescence qui se résume à quelques simples bisou échangés en taverne, sinon je ne connait rien à cet chose qu'est l'amour, mais là je sais que sa rend bête (rire), il me semble quelque fois fixer le vide avec un sourire béat sur les lèvres, tu crois que c'est ça toi?.. Et aussi j'avoue que lorsque je le croise je deviens la fille la plus heureuse et mon regard s'illumine de mille feux.

Tu me manque Simone, même si chacunes de nous a pris un chemin différend, tes rires me manque , notres complicités et même ton sale caractère.(rire) J'espère que ton retour est pour bientôt, si j'le pouvait j'irai te rejoindre et t'aider à reprendre du mieux, mais voilà j'attend comme tous ici l'arrivée d'armée ennemie.

Je sais que tu va grimacer j'imagine déjà ta tête en riant seule chez moi mais je t'embrasse et te souhaite de vite te rétablir. Oui je sais tu déteste les bisous..Moi pas roo! Aller grimace et râle un coup moi j'me marre de mon coté.
Prend bien soin de toi mon emmerderesse.

Ta roussette Zophia
Amie pour toujours.
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