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[RP] L'Eglise de Tournai

Slamjack
Provenant de l'extérieur de l'église, une clameur commença à se faire entendre. En tendant l'oreille, on parvenait à distinguer des lamentations, des pleurs, des cris mêmes. Les gens semblaient horrifiés, bousculés dans leur petit train-train, par quelque chose qui traversait la ville à toute allure.

Le Baron Noir arriva dans un nuage de poussière et son destrier freina des quatre fers juste devant le perron de l'église. Les jérémiades des Tournaisiens cessèrent à l'instant même où Slamjack posa un pied au sol, en se retournant vivement vers ceux qui auraient eu suffisamment d'aplomb pour braver le Sanguinaire.

Usant de toute la condescendance dont il est capable, il se justifia d'un simple :


Une urgence.

Époussetant sa cape, le Seigneur de Guerre évalua son retard en regardant où se trouvait le soleil, machinalement, comme d'autres fixent leur poignet.

Bordel de bouse je vais encore être le dernier.

Se plaignant presque, comme un pleurnichard.

Tout le monde va encore se retourner sur moi quand je vais entrer dans l'église et le curé va me faire les gros yeux.

Le Général monta alors l'escalier, marche par marche, avec la ferme intention de pénétrer l'édifice de la manière la plus discrète possible. Marquant une pause devant la lourde porte, comme pour mieux se concentrer, il posa la main sur la poignée de porte et la poussa, doucement, en tentant déjà de faufiler son grand gabarit dans l'entrebaillement...

HHHHHHHHHhhhhhhiiiiiihhhhHHHIIIIIIIiiiiiiiiiiinnnnn
[porte qui grince].

Raté. Une fois de plus, il allait être montré du doigt, genre "Ce bourrin ne sait décidément pas se tenir" et bla bla bla. Echec. Déception. Le Baron Noir ne put retenir sa colère, cogna la porte du pied et lâcha :

Saleté de porte de mes deux.

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Slamjack de Lys-Lez-Lannoy
Les Grands Hommes n'ont nul besoin de titre, Leur Nom suffit.
Beeky
Une subite vague odorante d'essence de rose et un léger froissement d'étoffe accompagna un chuchotis qui se glissa à l'oreille du retardataire lorsque la porte se mit à gémir grandement sur ses gonds.

Oui, oui, je sais, moi aussi cela m'agace quelque peu...

La vicomtesse pénétra en l'église de Tournai, dans l'ombre du baron noir. Elle n'estait poinct en retard, elle, puisqu'elle n'avait poinct promis d'assister à la cérémonie...

Sourire innocent au futur parrain et d'enchainer prestement.

Il est temps, sire, de rejoindre la jeune Camille. La pauvre enfant doit se faire un sang d'encre !
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...
Astrid_
A papoter tranquillement avec les personnes arrivées en avance Astrid en oublie tout à fait le parrain.

La porte qui grince, c'est agaçant il va falloir faire arranger ça .............Puis, le dur rappel à la réalité. Le baron noir entre dans l'église, il jure mais ça la diaconesse s'en fout, elle même n'a pas toujours le plus raffiné des langages.


Saleté de porte de mes deux.

Et comme si ça ne suffisait pas de se voir confronté au sanguinaire, il faillait qu'il soit accompagné de son archidiaconesse de marraine.

Astrid avait elle la berlue? un décalage horaire avec le reste du monde, elle saisit des bribes de la dernière phrase de sa marraine..........."il est temps.....sang d'encre".......... Elle s'avance


Bienvenue mon frère................... révérence........... le bon zour marraine.

Laisse Beeky aller saluer le reste de l'assemblée, fait signe à Bérénice d'amener la jeune fille passer son aube dans le presbytère, tout le monde est réuni le sacrement sera fait dans l'intimité adonc on va pouvoir commencer.

Après avoir salué sa marraine vite fait.......... revient au baron noir , essaie de faire comme si que "même pas peur" mais n'en mène pas large.


Ze vous en prie, suivez moi .............. l'accompagne près de dame Rosa confortablement installée et le père de la future baptisée..................Sourit............Innutile de faire les présentations!

...................Bien, tout le monde est à l'heure peut être même un peu en avance. Adonc dès que Camille reviens nous procéderons au Baptème.


A tout hasard, elle va prendre une dizaine de velins ou sont transcrites les prières à dire au cours d'un baptême et les donne machinalement au parrain pour qu'il en fasse la distribution.
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Lionel.blanc.combaz
Saleté de porte de mes deux.


Pas besoin de plisser les yeux pour savoir que la haute silhouette qui vient d'entrer est son parrain, le langage suffit amplement. Si elle était garçon, elle parlerait comme lui, songe-t-elle avec admiration et envie. Mais elle est pucelle, et marraine n'aimerait pas ça.

Quant à la silhouette plus fluette qui le suit de près, c'est la voix d'Astrid qui la renseigne. Grand sourire de Camille, flattée que l'archidiaconesse ait jugé bon de se déplacer.

Malgré son "mais... mais !" de protestation, on l'emmène se changer avant qu'elle n'ait pu le saluer, ce parrain qu'elle brûle de connaître un peu mieux depuis la seule conversation qu'ils aient eue dans son enfance, en taverne. "Tous les de Clairambaults sont mes amis." avait-il dit. Et à sa question timide "même moi ?" il avait confirmé : "même toi." Echange laconique, qui lui a suffi, allié aux nombreux récits de son père, son grand père ou encore Toinette, pour décider une bonne fois pour toutes qu'elle ne craint rien du Sanguinaire, même s'il l'impressionne.

M'enfin elle aurait bien aimé lui dire bonjour, quand même ! Et Dame Beeky va trouver qu'elle manque singulèrement de politesse... Elle peste intérieurement, et jamais Aube ne fut enfilée plus vite dans l'histoire du baptême Aristotélicien.

Lorsqu'elle revient, maladroite dans son aube qui gratte mais au moins aussi épaisse qu'Astrid l'avait promis, elle salue et remercie Beeky de sa présence, puis s'avance timidement vers le petit groupe constitué de Rosa, son père et... le baron noir. Belle premiere impression qu'il va avoir de sa filleule grandie, tiens ! Eclaircissement de gorge, regard vers son père et sa marraine pour se donner contenance.

Bonjour parrain, merci d'être venu.

Encore une fois des milliers de questions se bousculent dans sa tête, et elle regrette de n'être plus une enfant qui parle sans réfléchir. La reconnait-il ? Viendra-t-il à l'enterrement de papy, voudra-t-il dire quelques mots... Les grands yeux bleus dont on lui répète sans cesse qu'ils sont ceux de Léalie le fixent, on pourrait même dire qu'ils le dévisagent, mélange de curiosité, d'admiration et d'hésitation.

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Astrid_
Pour des questions de commodités et pour ce sacrement qui se déroule dans l'intimité....... nous l'avons vu plus avant. Le petit groupe est réuni autour du baptisphère.



Camille dans son aube semble prête, Astrid ne la fait pas attendre plus longuement. Lui prend la main et la conduit se positionner entre son parrain et sa marraine.

Puis d'une voix assurée commence l'office.


Mes fères, mes soeurs, bienvenue dans la maison du Très Haut en ce zour ou notre soeur Camille-Agathe fait son entrée dans la grande famille Aristotélicienne.

A distance Bérénice Dubois prend son rôle très à coeur, sans même un regard de la diaconesse elle demande au troubadour de s'exécuter.



http://www.youtube.com/watch?v=N2Pb_jpSyiE

La musique se fait plus sourde, la diaconesse annonce.....

Repentons nous de nos fautes, récitons ensemble le confitéor........




A présent lavés de nos péssés, renouvelons notre engazement auprès du Très Haut, en récitant le crédo.

..


.... Prend une grande inspiration............ Et se tourne en direction du Père de Camille

Frère Duncan, le Très Haut a voulu que vous restiez auprès de votre fille bien aimée, tandis que votre défunt père Wugalix a été rappelé auprès de lui.........Fasse il qu'un long temps encore vous soyez de ce monde pour vous occuper d'elle.

Bien sûr Camille est une zeune fille qui a une grande foi, mais son souhait à été d'être baptisée avant les funérailles de son Grand Père. Ce dernier m'a t'elle dit, à lui même fait soix des parrain et marraine.


............ La diaconesse sait très bien que le père de Camille sait tout cela et qu'il l'approuve, mais bon tout de même elle est polie et tient à honorer aussi cet homme qui vient de subir une très grande perte................... sourire bienveillant à l'orphelin et retour du regard sur le trio, fort heureusement Dame Rosa est assise et Camille pas bien grande ce qui permet à Astrid de ne pas avoir a affronter le regard du parrain.


Soeur Rosa, Frère Slamzack …........ arf, pas de chance pour la diaconesse il fallait que le ténébreux ait un nom pas possible à prononcer......tant pis elle s'en remet directement à Dieu,............. Vous n'êtes pas sans savoir que si Camille se retrouvais sans plus aucune famille, vous deviendriez pour elle comme une mère et un père.

Adonc ze dois vous demander a sacun pourquoi ce grand homme vous avait il désigné sacun pour tenir ce rôle auprès de Camille?

Honneur aux Dames, adonc soeur Rosa ze vous invite à vous exprimer la première..................
.............sourit à Rosa pour l'encourager à prendre la parole ................ Ensuite nous écouterons le parrain.
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Rosa
Slam était arrivé. Bientôt on pourrait l'appeler, "le Parrain" d'un ton guttural rendant ainsi l'intensité du personnage. Tout ce petit monde était ainsi prêt pour ce grand jour.

Après avoir récité le confitéor, la diaconesse Astrid commença la cérémonie de baptême. Une pensée pour l'ancien Comte Wuggalix de Clairambault, dans le coeur de chacun en ce jour.

On invita la Blonde à prendre la parole. Elle réfléchit quelques secondes. Qu'avait motivé le grand-père à la demander en mari.... en marraine pour sa petite-fille? Excellente question...


J'étais l'amie de longue date de la grand-mère de Camille. Cette amitié qui était bien au-delà des mésententes familiales et qui perdura jusqu'au funeste jour de son décès. Le Comte savait que j'aurais pour Camille la tendresse d'une mère, son bien-être ainsi que son futur à coeur. Aristotélicienne depuis ma plus tendre enfance, il était également certain qu'il m'importe énormément que ma chère Camille aie et garde notre Foy à l'instar de sa chère grand-mère qui fut très pieuse. C'est donc avec une grande émotion que je l'accompagne à l'étape importante du baptême.

Elle fit un petit signe de tête pour signifier qu'elle avait fini de prendre la parole. Au suivant!
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Slamjack
Se penchant vers sa cousine, le Baron Noir demanda, visiblement agacé :

Pourquoi elle m'appelle Slamzack? Elle se fout de moi?

Le Parrain semblait attendu et ne prit pas le temps d'écouter la réponse. Il posa une main sur l'épaule de Camille. Geste tendre qui ne cadrait pas du tout avec l'aura du personnage. Fixant l'eau bénite dans laquelle sa filleule serait bientôt plongée, le Général s'exprima.

Je ne savais pas que c'était Wuggalix qui avait eu l'idée de me choisir comme parrain pour sa petite fille! Mais cela ne m'étonne pas. Je garde énormément d'estime pour le patriarche de Clairambault, auquel j'étais très lié. Au fil du temps, j'en suis même venu à éprouver de l'amour pour ceux qui lui étaient chers. Son épouse, d'abord, Léalie, Duncan, ensuite, le fils que j'aurais voulu avoir, celui que je considère comme mon frère de coeur.

Emu.

Clairambault est probablement le nom que, secrètement, j'aurai voulu porter. C'est donc un grand honneur pour moi d'intégrer la famille de cette manière. Camille Agathe était les deux yeux de son grand père. Qu'il soit sûr que je veillerai sur elle comme aurait voulu le faire lui-même mon ami Wuggalix.

Le Sanguinaire fixa les personnes présentes, l'oeil brillant. Il ne lui fallut pas longtemps pour reprendre du poil de La Bête. Il conclut :

Si l'un de vous raconte que j'ai failli chialer, ça va voler.

Clin d'oeil à la petite. Il ne fallait pas l'impressionner davantage. Ce serait déjà bien assez difficile pour elle, dans la vie, d'être la filleule du Baron Noir.
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Slamjack de Lys-Lez-Lannoy
Les Grands Hommes n'ont nul besoin de titre, Leur Nom suffit.
Lionel.blanc.combaz
Droite comme un "i" dans son aube, Camille écoute d'abord sa marraine s'exprimer. Le témoignage d'amour est tout ce qu'elle aurait pu rêver, et elle en apprend des choses, en plus. Car si elle savait que papy avait voulu rendre hommage à sa femme en choisissant Rosa, elle ne savait pas qu'elles avaient été amies "au delà de mésententes familiales".. Oreilles grandes ouvertes et yeux humides, elle sourit à celle qui lui aura le mieux servi de mère en grandissant.

Le tour du Seigneur des Lys arrive. La main sur son épaule est large, surprenante au plus haut point, mais vient confirmer ce qu'elle se répète depuis l'enfance : il a beau être dangereux, il ne l'est pas pour elle. Les épaules se détendent, et elle lève les yeux vers l'homme, profitant qu'il a les yeux fixés sur le baptisphère.


Je ne savais pas que c'était Wuggalix qui avait eu l'idée de me choisir comme parrain pour sa petite fille!

Oops. En effet, c'était d'abord papa qui avait cité le nom de Slamjack comme parrain, et grand père avait applaudi à deux mains. Enfin, façon de parler, grand père n'etait pas du genre à applaudir, mais il avait fait savoir son enthousiasme à cette idée, annoncant qu'il n'aurait pas choisi autrement lui meme.....

Camille réalise, en se mordant la lèvre, qu'elle a usé d'un raccourci quand elle a parlé à Astrid, préférant lui dire : "papy les a choisi tous les deux" plutot que de se lancer dans de longues explications : "alors papy a choisi marraine et parrain, enfin non parrain c'etait papa d'abord et papy etait ravi et marraine c'etait papy d'abord et papa etait d'accord et..." Un regard d'excuse vers son blond paternel. Il serait en droit de lui en vouloir, mais est-ce qu'on interrompt le Baron Noir quand il parle ?

Non.

Alors, se promettant de détromper son parrain par la suite, la gamine écoute, gorge serrée, l'homme que tout le monde craint, raconter qu'elle était les deux yeux de son grand père. Les larmes perlent. Si Bocom la voyait, il la traiterait de pleurnicheuse, alors elle les ravale. Son parrain poursuit... Il aurait aimé porter le nom de son grand père, et il la protègera, dit-il. D'un coup d'un seul, l'adolescente en quête éternelle de famille et de protection porte un regard nouveau sur l'inconnu. Elle n'a pas que son père et sa marraine. Elle a un parrain, un vrai, pas que sur le papier. Ou comment créer chez une gamine un AII. Amour Inconditionnel Instantané.
.

Si l'un de vous raconte que j'ai failli chialer, ça va voler.

Au bord des larmes, elle rosit de plaisir au clin d'oeil complice, et la menace hors contexte dans une église lui permet de se reprendre, de pouffer, même. Comme quand on sort une blague à un enterrement, voyez. Les anglois appellent ça du comic relief, pour ceux que ça intéresse. Se décalant discrètement vers lui, version crabe, elle lui chuchote en douce, "si on vous accuse de pleurer, je dirai que c'était moi".

Ah ben bravo. Camille qui se vante de toujours dire la vérité, la voilà déjà prête à mentir pour lui, et à jurer qu'elle a barbouillé les joues du Seigneur des Lys de ses propres larmes. Et dans une église en plus. Ca doit être le double effet slamjack. Nous ne voyons pas d'autre explication.

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Astrid_
Parce que le parrain et la marraine auraient à s'exprimer, Astrid avait prévu de faire lire l'extrait du livre des vertu à Bérénice Dubois.



Cet intermède lui permit de se reprendre un peu, dans un coin sombre près d'une colonne...... On l'avait avertie sur bien des choses au sujet du parrain, la dernière à laquelle elle se soit attendu, fut que ce dernier susses riffer de telle manières sur les cordes de la sensibilité. Touchée en plein coeur Astrid n'avait su réprimer un flot lacrinien.


La lecture terminée, Astrid tend la main vers son amie Camille et la conduit devant le bathysphère. Sans la lâcher..... elle sait combien la jeune fille appréhende ce moment, elle proclame.


Que toute ta puissance, Seigneur, soit dans cette eau limpide et que toutes les prozections d'amour, que nous recevons souvent si mal, et qui rezaillissent sur une carapace un peu trop épaisse, puissent cette fois nous pénétrer et rester enfermées, comme un trésor précieux, dans ces gouttes d'eau qui seront absorbées…

Fassent, les puissances du Ciel, que ces cœurs qui se sont égarés puissent un jour retrouver la paix…

Daigne maintenant bénir cette eau où Camille va naître du Tout-puissant, pour vivre de la vie éternelle. Par Aristote, Christos, et tous les Saints, Amen !


puis elle l'invite à monter dans le bassin d'eau sainte, n'hésitant pas à se mouiller elle même. L'eau est si pure que cela se sent. Elle met, toujours aussi délicatement, le bras dans le dos de la prétendante, et l'incite à se coucher dans l'eau.

Camille-Agathe de clairambault veux tu bien répèter après moi haut et fort le serment d'allézence, montrant ainsi ton affirmation à faire partie de la grande famille Aristotéliscienne


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Lionel.blanc.combaz
La sensation de se plonger dans l'eau tout habillée est fort désagréable, mais l'adolescente preférerait crever que de montrer quelque faiblesse devant son père et son parrain. Marraine, c'est pas pareil, marraine peut tout voir tout comprendre, tout accepter. Marraine c'est maman. Un pincement de coeur en pensant à Margaux, qui a voulu l'être, sa maman... Elle regarde son père un instant, puis s'allonge dans l'eau et repete solennellement après Astrid.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée supresme et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu' à son... autorité, seule représentante sur terre de l'être divin.


Elle a hésité, et le mot autorité lui a brulé la gorge en pensant à l'archevêque est à ses règles contraignant les obsèques de son grand père. Elle ferme les yeux et poursuit après avoir pris une inspiration pour se reconcentrer sur Dieu lui même.

J'accepte tout cela de ma propre volonté, pour le salut de mon âme, en vue de ma resuréction près de Dieu dans la contemplation eternelle de la beauté.

Un sourire à son père, puis :

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé.

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Astrid_
Encore très émue, la petite diaconesse écoute son amie dire son serment.

Camille est totalement immergée seul son visage est hors de l'eau. Astrid prend au creux de ses petites mains de l’eau bénite et la lui verse sur le front en disant :


Voyez l’eau, symbole de Vie, symbole de pureté.

Avec cette eau, ze te lave de tes précédents péssés, et te fais entrer en notre communauté.

Camille-Agathe, ze te baptise au nom de l’Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité !

Sois la bienvenue en la communauté des fidèles. Tu appartiens dès lors à la grande famille des Aristotéliciens[/b]


Puis la diaconesse toujours debout dans le baptysphère aide son amie à se relever, Bérénice Dubois accourt pour couvrir la jeune baptisée........ Astrid la racompagne entre son parrain et sa marraine.

Un des jumeaux quitte Dame Rosa auprès de laquelle lui et son frère se tiennent depuis le début de la cérémonie et allume un cierge qu'il tend précautionneusement à la diaconesse.

Astrid le prent délicatement et s'avançe vers Camille en essayant de protéger la flamme de sa main tremblante.


Camille-Agathe, reçoit de mes mains cette flamme vive et vois comme elle répand sa lumière.

Toi qui as eu l’heur d’être éclairée par les enseignements d’Aristote, qui as proclamé ta Foy en le Très-Haut, que ta vie soit un exemple pour les autres et qu’elle éclaire le chemin de ceux que tu rencontreras.


Se disant, la diaconesse tend le cierge à son amie, un sourire très ému sur les lèvres..




Ma soeur, toi qui a gagné le baptême, vois comme cette flamme pouvant répandre sa lumière se trouve en grand danger lorsque l’on vient la troubler.

Souviens-toi touzours que tel ce cierge ardent qui peut s’éteindre au moindre souffle, tu peux perdre le baptême si tu trahis ton engazement solennel par une conduite malhonnete.


Puis l'enfant de coeur va chercher un coussin sur lequel est déposé une médaille et la tend à la marraine.............. un instant fugace, Astrid pense que Dame Rosa as la cote, si les jumeaux pouvaient être aussi sage tout le temps ......à moins qu'ils ne se rangent du coté de la marraine parce que le parrain les impresionne?

Maintenant, soeur Rosa, vous pouvez passer cette médaille au cou de votre filleulle, en votre nom et celui du parrain.

Que par ce signe fort............ parrain, marraine et toi, Camille, vous vous souveniez à zamais des liens qui vous unissent.

Ce présent, Camille, tu peux le porter fièrement comme signe de ton engazement aristotélicien.





Astrid s'écarte le temps que la médaille soit passée au cou de sa jeune amie.
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Duncan.
IL était là, spectateur impuissant devant le baptême de sa fille.
Impuissant par ce qu'il aurait voulu la féliciter, la prendre contre lui, voir même faire la fête dans l'église...

Mais la bien séance lui interdisait. Lorsque le Baron Noir arriva, un sourire se dessina sur le visage du Clairambault, le tableau était complet et son père serait ravi de voir ces gens réunis autour de sa petite fille. Une pensée pour lui, fierté dans le regard, la cérémonie se poursuivait.

Témoignage d'une marraine aimante, la meilleure amie de sa mère, qui pourrait mieux prendre soin de Camille s'il arrivait quelque chose ?
Puis vient le tour du parrain, le sanguinaire émouvant aux côtés de cette enfant, voilà un spectacle auquel le jeune Seigneur n'aurait jamais cru assister.

Une scène qui resterait gravée dans les mémoires et qui ne sortirait certainement jamais des murs de cette église.
Le baptême se poursuivit sous le regard fier d'un père heureux...
Beeky
Au premier rang, les mains jointes en prière et agenouillée sur son prie-Dieu, Attigny avait assisté religieusement à la cérémonie. Son regard clair s’en fut parfois brouillé par l'émotion mais le fin voile de son hénin la protégeait des regards indiscrets. Par devant ses yeux attendris, elle voyait de près le chemin parcourut par sa filleule depuis qu’icelle avait embrassé la vocation de diacre. La jeune Astrid avait pris de l’assurance et l’on pouvait recognoistre sans peine la marque de son père dans sa manière de célébrer le baptesme.

Qu’il estait loin le temps où Beeky avait recueilli cette enfant délaissée par son père naturel et détestée par une marastre qui s'estait empressée de réchauffer la couche à peine refroidie par sa défunte mère… La vicomtesse avait faict promesse à Royalkonee de prendre soin de sa fille et poinct la noble dame n’avait failli à ses devoirs. La petite Astrid avait esté élevée comme sa propre fille, elle avait esté éduquée sans complaisance, sans démonstrations intempestives d’affection mais avec un amour infini à défaut de tendresse affichée. Par souventes fois, la vicomtesse se mandait si les enfants n’en avaient poinct souffert mais chez les d’Apperault, si on élève les enfançons dans la dentelle, poinct on les dorlote dans la ouate...

Instinctivement, Attigny sentit que la petite Camille-Agathe estait, elle aussi, bénie de Dieu en recevant pour parrain et marraine deux personnes qui seraient attentives et respectueuses de leur engagement présent par-devant le Très-Haut. Le cœur de l’archidiacre ne put que s’en réjouir grandement et secrètement, elle espérait que le Dauphin et son frère, auraient eux-aussi, le mesme élan envers ses enfants, si elle s’en venait à disparaistre…

Mais l’heure estait aux réjouissances et bien prestement Beeky chassa ces idées sombres de son esprit. Une nouvelle asme avait rejoint la grande famille des aristotéliciens et l’archidiacre s’en irait bien tost féliciter la jeune baptisée et sa famille. Dans un coin de son cœur, poinct Attigny n’oubliait que les Clairambault l’avait hébergée lors de son installation en Tournai. Par fin, elle irait dire ô combien la petite Astrid estait sa fierté et qu'elle narrerait la chose par le menu lorsqu'elle écrirait à son cher espoux.

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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...
Lionel.blanc.combaz
Son père ne semble en rien énervé ou contrarié de sa bourde, il lui sourit fièrement et une nouvelle fois, la gamine constate à quel point il est parfait. On la sort du baptisphère, on la couvre, dégoulinante, et elle fait bien attention de ne pas glisser dans la flaque d'eau qu'elle crée.

La bougie est placée dans ses mains, elle sourit à Astrid, puis à sa marraine qui vient lui mettre la médaille autour du cou. Tout le monde est silencieux, l'émotion est tangible et elle se surprend à être soulagée qu'il n'y ait pas foule.

La voila baptisée. Au moins aura-t-elle exaucé ce voeu là de son grand père...

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Slamjack
Et bien voilà une bonne chose de faite!

S'exclama le Baron Noir, comme s'il s'agissait d'une corvée à laquelle on ne déroge pas.

Bon! C'est bien joli l'eau bénite, mais où est la bière?

Posant cette question, il regarda à gauche et à droite. Il précisa sa pensée.

Camille, il est temps de poursuivre par ton VRAI baptême.
A la Moinette.

Sourire. Clin d'oeil. Appel du pied pour une petite fête.
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Slamjack de Lys-Lez-Lannoy
Les Grands Hommes n'ont nul besoin de titre, Leur Nom suffit.
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