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[RP] L'Eglise de Tournai

Tibere
Mes frères et soeurs en la foi, avant de nous quitter, j'aimerais que nous reprenions tous ensemble la prière dédiée à la sainte patronne de Flandre, Illinda !

Citation:
Dieu est mon berger.

Je ne manque de rien.

Dans les paysages verdoyants…

Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.

Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.

Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.
Beeky
La vicomtesse communia et récita le credo avec tous les autres fidèles. Lorsque l'ite fut prononcé, elle tourna les pages de son livre d'heures et d'une voix claire pria saincte Illinda.


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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...
Nolaine
Après une discutions fort agréable entre filles au chaud en taverne, il était temps d aller affronter le froid pour se diriger vers l église. C'est en se serrant prêt de son amie, que Nolaine arriva dans l édifice. La porte fut pousser pour que les deux jeunes filles puissent aller faire ce qu'elles devaient faire.

Elles devaient allumer un cierge pour une bonne raison, c'était même une affaire d amitié.
Nolaine avait le sourire, sachant que ce geste était symbolique et plein de sens.

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Eulaly_de_baylaucq
C'est deux princesses des neiges, serrées l'une contre l'autre, bras-dessus, bras-dessous qui affrontent le vent glacial pour atteindre l'église qui, bien que froide, leur offre un abri plus qu'appréciable.

Elles avaient eu une discussion nécessaire, calme et éclairée qui avait débouché sur une véritable prise de conscience de la petite blonde concernant l'ampleur des conséquences de ses choix récents.

Un doux sourire à son amie, complice, sincère, un peu triste aussi.

Elle fait retomber sa capuche enneigée. Le sol à ses pieds s'orne d'une poussière blanche, scintillante, froide.

La jeune fille avance son bras vers un cierge vierge, le tend vers son amie pour qu'elle le prenne avec elle.
D'autres brûlent déjà sur le porte-cierge portant les prières et supplications vers le Très-Haut.


Ensembles ?
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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo
Kolopi4
Enfin, Kolopi arrivait à Tournai. Jamais il n'avait cru pouvoir le faire. Les conditions météorologiques n'avaient pas été très bonnes. Il était exténué lorsqu'il passa enfin les portes de la ville avec son compagnon de voyage.

C'était sa toute première visite dans la ville et il ne savait pas vraiment où aller. Il déambula dans la ville couverte d'un manteau blanc. Il regardait dans les vitrines des magasins. Il n'était pas presser de trouver un endroit pour la nuit. Kolopi commençait à avoir les mains gelées.

Dans la froideur, entre deux bâtiments, Kolopi aperçut l'église de la ville. Il la savait ouverte pas comme celle de Dunkerque à l’abandon depuis si longtemps. Avant d'entrer il remarqua des traces de pas fraîches sur le parvis. Il doit y avoir déjà quelqu'un... Enfin, il poussa la porte et entra.

Un vaste et silencieux endroit s'offrit à lui. Une douce chaleur vint lui caresser les doigts. Il aperçu alors ceux qui l'avaient devancer dans l'Église...
Nolaine
La main sur le cierge, le regard tendre sur Eulaly, c'est avec une voix basse et chaude qu'elle répondit "oui". Bien sur qu'elles le feraient ensemble... C'était même la tout l’intérêt du geste.

C'est alors que le cierge tendu vers un autre déjà allumé, que la flamme du souhaite brilla. Un souhait qu'elles fessaient a deux, le même pour eux trois..
.

Que l'on trouve le bonheur quel qu'il soit.

Nolaine soupira, comme si l'effet du vœux faisait déjà son œuvre. Sa main se glissa dans celle de son amie et la serra avec douceur.

Elle ne savait pas ce qui l'attendait pour l'avenir, mais savait que l'amitié qu'elle avait avec Eulaly, était une force pour affronter ce qu'il était destiné.
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Eulaly_de_baylaucq
Citation:
Que l'on trouve le bonheur quel qu'il soit.


Eulaly acquiesce d'un signe de tête puis ferme les yeux quelques secondes pour joindre mentalement sa prière à celle de son amie.

Quand elle les rouvre, elle observe la flamme danser aux côtés des autres, chaudes petites lumières qui portent tant d'espoirs dans le froid glacial de cette église.

Un doux sourire à son amie.
Elle avait bien entendu la porte s'ouvrir après qu'elles soient entrées mais ne voulait pas troubler ce moment solennel par de quelconques salutations.

Et c'est donc seulement lorsqu'elles ont fini qu'elle se penche vers Nolaine :


Je crois que nous ne sommes plus seules.
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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo
Sully_delatour
Sully poussa la porte et entra dans l'église froide et sombre.
A la lueur d'une petite chandelle, elle se s'avança dans l'allée centrale et alla jusqu'au premier rang, devant l'autel.
S'asseyant à la première place, à gauche de l'allée, elle posa sa chandelle à même le sol puis resta là, silencieuse, à contempler les ombres dansantes contre les murs. Ces ombres sans âme, formées par la flamme vacillante, se tordaient en une sorte de lamentation autour d'elle.
Elles semblaient vouloir lui faire peur...

"Non, ma place n'est pas ici...
La route est longue, Seigneur, protège mon voyage."


Laissant sa chandelle à même le sol, Sully se releva et se dirigea vers la porte qu'elle ne prit pas soin de refermer en sortant.
Nevgerel
Elle avait, disait-on, une nouvelle fois été abandonnée.

Nevgerel approcha.

D'aussi loin que s'en revint sa mémoire ; car le vil fosséen de Tournai possédait à l'encontre de toute attente une mémoire, par devers lesquelles - lesquelles d'attentes bien entendu, le lecteur adroit qu'une piste changeante n'aura pas désarçonné si vite l'aura compris tout de suite, il en retournait qu'il s'avérait toujours dangereux de faire face à l'opposé de quoi l'on se croyait tranquillement adossé sans en avoir d'abord pris connaissance par une double volte, car l'arrière avait une fâcheuse tendance à se mouvoir avec le dos, phénomène qui a peu changé jusqu'à aujourd'hui, toutes les femmes vous le diront : c'était du moins dans de telles certitudes que naviguaient les pensées du fin moustachu autrement connu sous le nom de Seigneur des Creux Moussus, au gré de quoi sensible à la confusion des événements, le lecteur que ne trompe pas le cri du hérisson à bec jaune qui couine de branche en branche au crépuscule, avancera sûrement que de telles divagations n'étaient pour surprendre de la part d'un olibrius de son genre connu pour agir non pas vraiment à l'instinct mais encore davantage "au pif", présomption à laquelle par vérité historiale aussi bien que par honnêteté diégétique, il vaut de préciser qu'il s'agit exactement ici d'un nez qui voque, association audacieuse de termes qui en dit long et même plus qu'il n'en faudrait sur l'état de cette mémoire, revenant justement comme vous pouvez le constater devant vous, dans un état proche de l'hallucination mais néanmoins réel, à ce constat irréfutable :

l'église de Tournai n'avait jamais réussi à accueillir l'engeance goupillonne de façon pérenne.

Le lecteur encore présent à l'issu de ce paragraphe sorti sans contrôle ni censure qu'agite le chaleureux réconfort de se savoir toujours vivant, se trouvera peut-être au delà de la simple stupéfaction plus averti en comprenant qu'il vient de suivre un authentique moment de vie intérieur dans le cerveau de Nevgerel, en termes de quoi il sera je l'espère d'assez bonne composition pour éprouver un instant d'hébétude admirative pour moi qui le supporte en continu depuis plusieurs années.

Jetant un dernier coup d'oeil par dessus l'épaule, assuré de n'être ni observé, ni suivi, le Gardien Sacré des Dunes Siamoises, passé un léger tour de crochet, poussa l'épaisse porte du lieu de culte.

Et y entra.

Car il devait être qu'il advint que le vil fosséen, privé de son fossé par l'infâme Keewy, dût à son retour trouver logis digne de lui.

Nevgerel qu'entourait un silence propre au destin qui s'accomplit, s'avança au milieu de la nef. Il avisa une sculpture de Christos et déclara avec toute la gravité que la situation recommandait :


- T'as vu ? Chuis là ! Epatant non ?... Ah au fait vieux, y a un pigeon qui t'a chié sur la tête, je l'enlève pas hein, ça te rajoute une petite touche sympathique.

Les mauvais historiens vous diront qu'ensuite il leva solennellement la tête vers le dôme du chœur, mais c'est faux car c'est le dôme du chœur qui s'abaissa jusqu'à se soumettre à son regard.

Nevgerel parcourut son nouveau domicile, bien conscient que dans un premier temps il lui faudrait demeurer discret sur ce nouvelle sédentarisation. Aussi commença-t-il par en faire bien soigneusement le tour, faisant le compte des objets qu'il pourrait réunir pourde futures distractions, puis comme l'heure était tardive, il se mit en quête de trouver la planque du vin de messe.

Ashuryan
Alors que je me rendais a la messe en ce soir de Mercredi.

Je restais assis, la. Personne dans l’église le prêtre ayant déserté son poste. Le Mercredi Saint ayant le seul jour ou je puisse entendre les paroles du Seigneur. Je m'assis dans ce silence glacial et commença a prier par moi même.

Ashuryan un simple paysan

Message déplacé ici par la censure.
Fergal
[Un dimanche comme un autre à Tournai.]


Notre rouquin, la mine des mauvais jours, et encore plus sombre qu'à l'ordinaire, entre dans l'église désespérement vide, de Tournai. Se découvrant en foulant le sol de l'édifice, le jeune breton prend place au premier rang, face à l'autel devant lequel il s'est incliné et signé.
Mains jointes, il lève le regard vers les vitraux ornant les murs du choeur, laissant échapper un long soupir.

Demain dans la nuit il prendra la route, le coeur empli de tant de questions, l'esprit envahi de doutes.
De quoi l'avenir serait fait
Il n'en sait rien, mais une seule certitude en cet instant l'habite, noyée au milieu de ses tourments.

Partir est la seule solution. Fuir pour ne pas affronter ce qu'il ne peut plus supporter.

Silencieux, perdu dans ses pensées, l'homme se met à murmurer.


Seigneur ?
Pourquoi ?

Pourquoi avoir créé l'homme aussi profondément mauvais ?
Pourquoi laisser faire de telles atrocités ?

Seigneur ... Je ne comprends pas, je ne comprends plus.

J'essaie, je prie chaque jour.
Je lis vos enseignements et je tâche en chaque occasion que vous m'offrez de les suivre et d'aimer mon prochain.
J'essaie de pardonner pour ce que je vois, entends et qui m'horrifie.

Mais ce monde de haine, de violence gratuite, et de totale désinvolture envers la vie ... Je ne peux pas, je ne peux plus ...

Je ne comprends pas, je ... ne comprends pas ... Je ...


Et les derniers mots du pieux jeune homme de mourir dans un sanglot. Lui, l'insensible, au masque froid, qui d'ordinaire n'affiche aucune émotion. De chaudes larmes dévalent ses joues diaphanes, le Defaoüet baisse sa garde, laissant exploser son chagrin si longtemps contenu.

Fergal pleure.

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Nevgerel
Tout ce temps sans nouvelle, mais qu'avait-il bien pu se passer ?

Il fallait bien avouer que si la compagnie des curés n'était pas toujours de la plus intense rigolade, leurs goûts en matière de vins et autres liqueurs, en revanche, étaient dignes des salons les plus huppés.

Nevgerel, pour avoir été dans un lointain passé l'ami du Diacre jacquot dont la passion pour la dive bouteille excédait si bien celle réservée à Christos qu'elle l'avait emmené avec une belle précocité au paradis des buveurs avant même que le Très-Haut ne pût s'émouvoir de sa capacité à hurler seul des psaumes à trois voix en canon dès le treizième verres, avait reçu l'insigne privilège d'apprendre sur cette église tous les secrets les plus jalousement gardés... qui se trouvaient être aussi les plus précieux.

Parmi eux se trouvait la sainte cave aristotélicienne, dont précisément à cet instant Nevgerel tentait d'en remonter les marches. De la présence des deux prieurs qui avaient fait visite plus haut, il n'avait rien entendu, ou plus précisément, disons qu'il en avait entendu à peu prés autant que Christos et de leurs doléances, eh bien pas mieux. Cela dit si la surdité de Christos demeurait un mystère, celle du blond moustachu devait vite s'éclairer


y gné vraiment, y gné vraiment ménophénal lalala la lalalala
y mérit'rait, y mérit'rait une grosse mandale lalala la lalala


Effort de remontée qu'une heure plus tard avec le concours judicieux d'un autre crû il réussit héroïquement à surmonter et grâce à quoi il parvint enfin à se suspendre dans la nef au bras d'Aristote dont la statue posant fièrement semblait vouloir transmettre aux humains quelques saintes paroles qu'ils ne saisiraient jamais.

Chââââlûûûût "ristote ! et dis moi vieuuuuux bouc !, fit-il en agitant son magnum de Haute Côte de Nuit

est-ce que chichi..euh hihihihihi est-ce que chichi nan ! Est-che que.... est-che que... est-che que cici, est-che que ch'est à qui mmh ? Est-che que ch'est Aristot c'est li sien ? mmmh ?
naaaaaann,
ch'est Arichtot c'est li mien !
Mmphphihihihi !, explosa-t-il d'un rire compréhensible aux seuls ivrognes, serrant contre lui ce beau magnum promesse de si pleines félicités.
Naaan mais fais pas la yeule heu ! attends !... attends... r'ga'de ! r'ga'de là, y a tous nes bouquets d' f'eurs chéchés du baptême au Trognon Vert. Attends, on va jouer tous nes deux ! Fais pas na yeule !


Nevgerel mû par un enthousiasme sans borne ni limite ramassa les colliers de fleurs, se recula de dix pas et commença une longue séance de tir au collier en visant la tête d'Aristote.
Sur les vingt colliers, il toucha trois fois Christos au menton, réussit cinq tirs sur les candélabres dont deux allumés où les colliers prirent feu, sept allèrent trouver refuge dans l'ombre, deux gagnèrent la tête d'Aristote, un explosa en vol et le dernier finit par ceindre la tête de Nev parce que malgré tout il avait gagné.


Ces gentilles et ludiques agaceries ayant trouvées leur terme, Nevgerel expliqua à Aristote quand tout de même il déconnait et que non il ne pouvait pas passer le nuit à faire l'andouille avec lui, car lui, il avait du travail, que non la majorité des humains ne passaient pas leur temps immobile à faire les mystérieux, ils se faisaient déjà assez engueuler par leurs femmes. Il lui promit qu'il reviendrait avec des jouets, oui, et qu'ils feraient des contrepèteries.
Après quelques autres accords passés difficlement en tentant de restreindre les caprice d'Aristote qui trouvait enfin à se distraire, Nevgerel put enfin se relever pour entamer le projet qu'il avait conçu.

Le merveilleux moustachu se mit donc à faire un peu de rangement dans tout ce foutoir qu'on osait nommer lieu de culte, et dont toute l'erreur provenait d'avoir mit un « l » à la place d'un « i ». Il commença par réorganiser les chaises en les disposant en monticule de chaque côté ; les gens n'avaient pas à venir pour s'assoir, ils pouvaient aussi bien rester debout pour les plaintes miteuses qu'ils venaient répandre, et s'ils voulaient vraiment s'assoir, ils n'auraient qu'à se servir et se mettre n'importe où. Ensuite, il sortit des produits d'entretien, savon, flotte, vinaigre, balai, et lustra le sol pour qu'on s'y vautre la face avec panache. C'était la moindre des dévotions qu'on devait au très Haut après tout. Ensuite de quoi, il était franchement crevé et son ange gardien l'avertit que ça faisait plus d'une page qu'il faisait le con, ça commençait à bien faire, aussi ne prit-il que le temps de verser le fond des bouteilles non vidées dans les bénitiers à secs avant de s'en replier vers les caves, ni vu , ni connu.
Slystaline
Lors d'une beuverie comme pas mal d'autres en taverne, l'homme au moustache frisé les plus célèbres de Flandres avait parlé à Sly du diacre Jacquot, de sa réserve, de sa passion, pour les vins fins, Picpoul du Pinet, Pauillac, Meursault, Pouilly Fuissé, Chateauneuf du Pape, Pacherenc du Vic Bihl, et autres joyeusetés tantôt minéraux, tantôt fruités, tantôt blanc, tantôt rouge. Les Tournaisiens ne sont pas daltoniens. Et toutes les couleurs sont dans leur gouts.
Nevgerel lui avait également narré ce qui n'était alors qu'un projet vague... Squatter l'eglise de Tournai -à défaut d'avoir réussi à squatter le fossé du Fruit, du fait des vélléités et de la cruauté de la mairesse-.

Cette fin de soirée là, le tirailleur ouvre un courrier contenant les mots suivants "J'y suis arrivé" avec des tâches de vinasse dessus.
"Tilt" son esprit de déduction mythique fait son oeuvre. Sans dire un mot à personne, il se rend à l'église. Ouvre la porte. Qui grince. Ca fait toujours ça une porte d'église.

Il entre. Fait quelques pas. Glisse sur le sol parfaitement astiqués. Tombe sur le coccys. Eructe un certain nombre de jurons particulièrement insultants pour les personnes âgées, les mères, les borgnes, les animaux. Des mots qui n'ont rien à faire dans un lieu saint.
Ca et les meurtres, faudra pas qu'il s'étonne de rôtir sur la lune.
Il se relève. Voit l'empilement de chaises.

Il braille :

Nev! Nev! J'suis là! Fait soif!
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Tibere
Grand jour à Tournai ! Deux baptêmes en même temps. L'archevêque a le sourire au lèvre. Il attend les deux croyants ainsi que tous les invités à la cérémonie.
Au-dessus de lui, les cloches de l'église sonnent à toute volée.




(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))
(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))


Bienvenue à vous, installez-vous.
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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.
Eulaly_de_baylaucq
(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))
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Flo ! C'est l'heure ! On n'a pas le temps !

Eulaly, dans son aube de baptême, se débat un peu pour la forme mais sous les caresses et baisers de son fiancé empressé, elle ne résiste pas bien longtemps et très vite, les aubes sont relevées dans l'abri que leur offre un bosquet non loin de l'Eglise.

Juste avant le baptême... Oui... Reum... Ce n'est sûrement pas très raisonnable mais que voulez-vous... Fringuante jeunesse hein !

Si elle n'avait pas voulu partir avant sa famille pour vérifier que l'Eglise était prête, si elle n'avait pas rencontré Flo en chemin, si elle ne l'avait pas trouvé si sexy dans cette aube, s'il ne l'avait pas embrassée si ardemment, s'il n'y avait pas eu ce bosquet placé juste là à ce moment précis, si l'interdit n'avait pas été si excitant... Les choses se seraient passées autrement et ils seraient sans doute maintenant agenouillés là, devant l'autel pour se préparer mentalement à recevoir le baptême.

"Ne nous soumets pas à la tentation". C'est râpé.

Ils trouveraient une excuse. Elle ne serait sans doute pas crédible. Elle allait se faire incendier. Mais ce qu'il lui fait là, entre les arbres, çà vaut bien toutes les punitions du monde.


Soucis électriques dans la région de JD Flo suite à une tempête, çà devrait être rétabli mercredi. En attendant que tout rentre dans l'ordre, vous pouvez installer et faire s'impatienter vos persos. Désolée pour le désagrément.

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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo
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