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[RP] L'Eglise de Tournai

Astrid_
La petite diaconesse à la porte de l'église salue les gens qui arrivent, tout en jetant un oeil vers son petit monde....... Tout à l'heure un des frères Mac Ouille s'est fait tirer les oreilles parce qu'il émettait l'idée de pisser dans le baptistère pour chauffer l'eau plus vite....

Elle s'inquiète un peu de ne pas voir arriver la marraine, quand elle aperçoit le carrosse épiscopal............. Non de Dieu se dit elle, Monseigneur ne vas pas assister à mon premier baptême?............ Déjà qu'elle avait les pépètes, là c'est le pompon! Astrid est toute penaude, elle s'avance de l'évêque fait la révérence et embrasse l'anneau comme il se doit.


Monseigneur, souhaitez vous officier? vous êtes plus gradé que moi ce serait un plaisireuuuu euhhhhhh.................... plus rouge qu'une tomate bien mure, Astrid ne sait trop quoi rajouter.
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Tibere
Tibère un peu surpris par le bruit aperçoit la diaconesse qui se jette sur l'anneau qu'il lui tend machinalement. Il est fatigué et tente de contenir un début de baillement.

Bonjour soeur Astrid... Je vous vois en pleine forme et surtout très occupée par la préparation d'un baptême si je ne me trompe. Je vous engage à ... à .... Aaaaaaaaaah

Baille.

Je vous engage dès qu'il sera terminé à venir le consigner dans nos registres afin que nous en gardions la trace.
Et vous me demandez de déplacer des montagnes. Je suis bien las à cause de ce voyage terrible en carrosse entre Bruges et Tournai. Je vais m'asseoir dans le fond et vous observer. Ce sera pour moi une expérience riche en enseignement, j'en suis sûr.


Allez, allez vite... le service de Dieu n'attend pas.

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Archevêque de Malines. Général de la Compagnie d'Aristote.
Khalidia
Khalidia, à peine remis de la fréquentation de la mine de la veille, arriva rapidement à l'église en ce dimanche de mars, afin d'assister au baptême de Eilhin.
Il croisa Monseigneur Tibère, enfin revenu en Flandre, le salua rapidement en se signant, puis alla rejoindre sa belle sur les bancs publics.
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Julien..
La cérémonie n'avait toujours pas débutée, que déjà il piquait du nez. Les premières minutes, il disposait encore d'un minimum de lucidité pour se redresser et éviter ainsi de tomber en avant, et se couvrir de ridicule devant l'assistance bien fournie.

Puis, n'y tenant plus, le guerrier trouva un stratagème lui permettant de roupiller tranquillement sans craindre la chute : il se cala dans son siège, de manière à ce que le poids de son corps soit dirigé vers l'arrière. Ainsi, avec le dossier qui le retenait, il pouvait mettre à exécution sa sieste quotidienne.

Il ne tarda d'ailleurs pas à rejoindre Morphée dans son royaume - non, pas fantastique -, et ce qui devait arriver se produisit : il ronfla. D'abord de façon inaudible, puis un peu plus fort, ensuite crescendo pour terminer par se réveiller par lui-même.

Son voisinage n'en avait pas perdu une miette, mais, fort heureusement, le brouhaha ambiant avait couvert ses ronflements pour la majeure partie de l'église. Il laissa échapper un grognement des plus significatifs quant à ses intentions, dans l'optique où les spectateurs d'un instant auraient eu la mauvaise idée de poursuivre leurs moqueries, ou même d'aller le chanter sur tous les toits.
Astrid_
Quelques invités commencent à piquer du nez, Malycia ne venant toujours pas Astrid décide de commencer l'office, pendant ce temps Bérénice Dubois revêt les deux futurs baptisés d'une aube immaculée dans la sacristie.......

Les soeurs étaient là fort heureusement........ en plus il fallait donner de sa personne et tout ça devant l'évêque, son archi diaconesse de marraine tiens manquerait plus que le pape se radine!


http://www.youtube.com/watch?v=nqp89bkFe8k&feature=related

Notre petite diaconesse s'est finalement prise au jeu, laissant ses soeurs rejoindre leur place, elle se positionne devant l'autel et les bras levés vers le soleil annonce



Bienvenue dans la maison du Très Haut, en ce matin merveilleux où nous sommes rassemblés pour accueillir dans notre grande famille Aristotélicienne deux nouveaux membres.


Dès que les deux protagonistes reparaissent devant elle pour poursuit.


Reconnaissons humblement que nous ne sommes que d'humble pèsseurs de demandons pardon au Très Haut pour nos fautes.




Que sacun sasse ........... zut celle là elle l'avait pas sentie venir............ se gratte la gorge........ ahum Qu'il soit connu de tous que le Très Haut nous aime également quel que soit notre rang, du plus grand au dernier des mécréants et qu'il donnera son pardon à tous ceux qui demanderont le repentir. C'est pour cette raison que nous clercs sommes là pour vous entendre en confession, en aucun cas pour vous zuzer, mais pour vous aider à trouver le semin de la rédemption et vous absoudre de vos fautes au nom du Très Haut.


Ze vous enzoins de renouveler nostre engazement................ récitons ensemble le crédo



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Slystaline
La messe commence. Prenant son rôle de parrain très à coeur, le coquelet blond récite prières et phrases rituelles, et accompagne les chants de sa voix de stentor.

Il croise soudain les yeux noisettes de Katina. C'est qu'elle devait s'en être taper de la route pour être ici aujourd'hui. Ce qui explique les valoches sous ses yeux pétillants.

Elle mime. Avec clarté et talent, comme d'hab.
Un hochement de tête et un signe cabalistique franc paillon pour "Merci, vous aussi mais c'est toujours le cas vous concernant" en réponse à son compliment capilaire.
Un mime pour désigner la salle communale concernant le lieu de la sauterie, puis un autre pour décrire une partie du repas, à savoir des miches de pains, et des boudins à la Flamande.

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Fergal
Les arrivées continuent comme la rouquine garde son regard fixé sur l'entrée de l'église. La Demoiselle fruit fait d'abord son entrée, discrètement. Eilhin lui adresse un petit signe, comme à tous ceux qui ont répondu à leurs invitations. Puis, lorsqu'elle aperçoit Quiou, un long frémissement s'empare d'elle, et comme dans un geste réflexe, elle range aussitôt ses pouces dans ses poings. Pour autant, elle sourit largement. Sa Terreur, comme elle se plaît à la surnommer, est venue, et si la rousse ne lui avouera jamais, sauf sous la torture, la présence de la comtesse sortante des Flandres la ravit. Pour tout dire, Eilhin ne pensait pas qu'elle viendrait, tout au plus s'attendait elle à un possible billet d'elle après la cérémonie, mais sûrement pas à la voir dans l'église.

Derrière la Teigneuse, et à la encore plus grande surprise de la tribun, c'est l'une des Loréals en chef qui frnachit les portes. LA Katina, ici, en Flandres ! Ca alors, et elle qui la croyait en vadrouille sur les routes du Royaume, à distiller la bonne parole des Loréals et Francs Paillons. Décidement, la brune est pleine de surprise. Un espoir de voir à ses côtés Messire Saian, mais vite effacé. Non ... Le brun ne viendra pas, ne devant pas être pourvu des mêmes bottes de 7 lieurs que sa chef de file.

Puis, dans un grand fracas aussi peu discret qu'un Giovani entrant chez elle en hurlant, c'est un homme qu'elle n'a jamais vu qui entre. De sa place, Eilhin ne parvient pas à entendre ce qu'il échange avec Astrid, et pourtant ce n'est pas faute de tendre l'oreille curieuse, mais elle comprend à la réaction de la jeune diaconnesse qu'il doit s'agir d'un homme important. Le Pape peut être ? Hum non ... ne nous emballons pas non plus !

Enfin, c'est le Commissaire chargé des mines Flamandes qui arrive et qu'elle salue également, non sans parvenir à dissimuler un long soupir de déception. Toujours pas de Malycia en vue. La tête se tasse dans les épaules et la main se crispe dans celle de Giovani. A cet instant Eilhin est persuadée que sa future marraine ne viendra pas, et que de fait, son baptême ne pourra avoir lieu. Mais, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, elle assistera émue à celui de son compagnon. Ses craintes d'ailleurs se confirment lorqu'Astrid commence l'office, sansplus attendre une très hypothétique arrivée de Malycia.

Nouveau soupir à faire fendre l'âme d'une Quiou et d'un Julien, ce qui n'est pas peu dire, et la rouquine suit docilement Bérénice dans la sacristie qui leur fait passer une aube blanche. Voilà un premier tracas de réglé, mais qui ne rassure pas Eilhin sur lui suite des évènements. Revenu devant l'autel, elle se concentre néanmoins sur les mots de la diaconnesse, se murant dans un long silence religieux pendant la confession,quand arrive enfin le moment de réciter le Crédo.
Un petit regard vers Giovani, et un nouveau sourire en voyant son air paniqué. A tous les coups le brun n'a pas pensé à apprendre la prière de base de l'Aristotélicisme.

Aussi, au moment de répéter le Crédo, la rousse se permet-elle de lui souffler chaque phrase dans l'oreille afin qu'il puisse lui aussi le réciter sans erreur.



Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep.
Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints; En la rémission des péchés; En la Vie Eternelle.
En la communion des Saints; En la rémission des péchés; En la Vie Eternelle.

AMEN


Le brun allait il tout retenir ? Rien n'est moins sûr !
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Giovani
Dans la sacristie, Gio est étonné de se voir affublé d'une aube blanche plus propre que la propreté elle même. Il fut d'abord tenté de demander à Bérénice quelle lessive ils utilisaient pour rendre l'aube plus blanche que blanche, et si même en faisant un noeud ça fonctionnait dans le lavoir, mais il se ravisa bien vite. Elle commença par Eilhin et le Gio de ne pas pouvoir s'empêcher de dire.

Tiens, ça te va bien le blanc aussi Eilhin ! Va falloir qu'on aille faire les boutiques bientôt à Bruges.

Puis il se laisse enfiler, son aube par une Bérénice attentive et...maladroite ? Ou alors n'a t-elle pas vu le loup depuis si longtemps qu'elle en profite dès qu'elle peut ? Alors qu'elle lisse son aube sur son corps, évitant un petit mouvement de recul, il s'esclaffe d'un petit :

Coquine...

La main se fige à nouveau dans celle d'Eilhin, de plus en plus moite et glissante. Lorsqu'ils réapparaissent dans l'Eglise pour revenir devant l'autel, ils ont le temps de voir de nouvelles personnes, mais toujours pas Malycia.

Ne pas laisser transparaître son inquiétude, elle va arriver, elle va arriver... et sourire aux gens !

Wouah que de beau monde ! Y'a Katina qui est venue de très loin et à qui il adresse un recoiffage de la main en bonne et due forme en mimant "abricot" avec ses lèvres.

Quiou à qui il mime un "Quiouuuuuuuuuu" sonore en silence.

Beeky, soucieuse mais présente, dont la présence fait plaisir néanmoins et à qui il envoie un "je suis ton maistre".

Tibère à qui... Hein Tibère ? Houla... Panique encore plus vive, pas bouger Giovani.

Blacky à qui il fait un clin d'oeil en désignant la magnifique ceinture verte qu'il lui a offert peu de temps auparavant.

Et Keewy et Khalidia l'un à côté de l'autre, à qui il mimerait bien un truc du genre "les fruits de la mine sont les meilleurs" mais il ne sait pas comment faire. Petit sourire en voyant le cadavérique ronfler et le voilà qui se retourne en écoutant Astrid.

Bordel... réciter le crédo. Il n'y avait pas pensé à ça. Le regard s'assombrit encore lorsqu'il voit qu'Eilhin ne panique pas du tout à cette idée contrairement à lui. Elle aurait pu lui dire quand il lui a demandé comment ça se passait ! C'est sans compter sur la prévenance de sa rousse qui lui souffle les phrases avant de les prononcer fortement pour cacher un peu la voix de Giovani.

Mais elle ne soufflait peut-être pas assez fort pour qu'il répète tout ce qui devait être répété...


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Créature du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Des Enfers et du Paradigme,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Juge de Notre Dame à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Et en Aristote, son professeur, le fils de Nicopatch et de Myosotis,
envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
envoyé pour enseigner la sagesse et les voix divines de l'Univers aux hommes et aux gradés.

Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep.
Je crois aussi en Christos, Né de la ria et de Giuseppe.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
Il a voué sa vie à nous montrer les deux mains du Paradigme.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sans réponse,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il est mort dans le mâs de Thyrre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du très beau.

Je crois en l'Action Divine;
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et invisible;
En la communion des Saints; En la rémission des péchés; En la Vie Eternelle.
En la communion des seins; En la démission des pêchers; En la Vie Eternelle.

AMEN
Amène

Ouf ! Il n'avait pas tout compris mais il pensait avoir tout bon ! Une bonne chose de faite... Ses mains glissèrent sur son aube qui était jusque là immaculée.
Beeky
Brouhaha, bruits de pas et chuchotis rompirent le silence religieux du sainct lieu. L’assistance continuait d’arriver. En tout dernier lieu, ce fut l’archevesque lui-mesme qui s’estait déplacé en personne pour assister au baptesme des deux tournaisiens, à moins… à moins que ce ne fut pour apprécier l’office de sa filleule. Foutredieu, la gamine estait jà toute tourneboulée, là voicy quy perdait ses moyens et commençait l’office sans que ne soit présente la marraine de la petite tribun…

La vicomtesse soupira à fendre l’asme, mais qui pourra dire ensuite que Dieu n’existe poinct et que ses desseins sont obscurs… La vicomtesse devait estre partie depuis des lunes et pourtant quelque chose empeschait son départ. Elle y vit la main du Très-Haut et s’avança religieusement vers l’autel afin d’y rejoindre la rouquine. Main fresle quy se pose sur une épaule, et Attigny de luy susurrer.


Sy poinct la vicomtesse Malicya ne se présente et que vous tenez à ce sacrement sans souffrir délai, je seray vostre marraine si le cœur vous en dit…

Et la dame de croiser le regard de la damoiselle sans broncher, comme si la chose estait naturelle. D’un mesme écho Beeky récita le Confiteor et enchaisna avec le Credo.
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...
Malycia
Foutredieu, vous allez vous magniez le fion, avant que je vous le malmène de telle manière que vous ne pourrez plus vous asseoir dessus pendant une semaine!

Ces vocirérations vous les aurez sans doute reconnues, celles de la malicieuse brune du Lys, non de Renaix dorénavant, à l'encontre des dockers Brugeois qui trainassaient à décharger leur lourde cargaison attendue par le petit CAC qui trépignait d'impatience sur le quai.

N'y tenant plus voyant le soleil décliner dans le ciel, elle savait maintenant que c'était fichu, elle était en retard, oui en retard, pour changer, elle qui avait voulu corriger cette vilaine habitude qu'elle avait de toujours l'être quand elle était invitée, sauf que d'ordinaire ça pouvait passer à peu près inaperçu, mais là....saurait elle arriver avant la fin, rien ne pouvait en être sur à partir de cet instant.


Bougez vous tas de fainéasses, qui a bien pu embaucher pareils emmanchés !

Faut que je vous explique que tant que tous les cailloux ne sont pas déchargés des charrettes elle ne peut prendre la route pour Tournai, et ça traine, ça traine, de quoi rendre la brune de plus en plus explosive.

Finalement après leur avoir gueulé tant et plus dessus, les charrettes sont enfin vides, et Malycia de grimper veillant à n’avoir rien oublié, ni personne et de filer à vive allure en direction de là où elle devait être attendue.

Cheveux au vent, à brides abattues la carriole arrive enfin dans le bourg et s’arrête juste devant son atelier, ben oui elle n’allait pas se présenter à l’Eglise dans l’accoutrement qu’elle portait, c'est-à-dire braies et chemise tachée , cheveux encore poisseux du sel des embruns qui sont venus s’y coller pendant la traversée.
Une toilette sommaire plus tard la voilà qui ressort presque présentable, portant sa houppelande du dimanche, corset blanc, chapeau assorti pour cacher une chevelure mal entretenue, un brushing lorealien n’aurait pas été un luxe, mais faute d’une Katina pour la coiffer elle avec fait du mieux qu’elle avait pu, c'est-à-dire pas grand-chose.

Arrivée en trombe à l’Eglise, porte close, depuis le parvis elle tend l’oreille et lâche un ouf de soulagement, lui parvenait des voix qui récitaient la prière, la cérémonie n’était donc pas finie, mais…à quel moment en étaient ils, trop tard de toute façon pour réfléchir, fallait entrer.

La porte qui grince, bien sa veine, côté discrétion elle repassera, et pourquoi donc personne n’entretien les huis des portes d’Eglise, faudra bien qu’elle trouve un coupable.
Elle referme la porte avec toujours autant de discrétion espérant que le bruit serait masqué par les fidèles qui récitent tous ensembles le crédo, elle se faufile discrètement par la contre allée, saluant au passage tous ceux dont elle croise le regard, remarquant surtout Julien qui roupille, une taloche sur la nuque en passant pour le faire sortir de sa torpeur,puis le futur plus bel homme des Flandres, Blacky, dont la cote va sans aucun doute remonter en flêche suite à ce coup de pub et la voilà arrivée à la droite d’Eilhin, prenant en cours de route la prière faisant semblant de marmonner les derniers versets .
Juste à temps dirait on, elle entend les dernières paroles de la vicomtesse d'Attigny qui s'est rapprochée d'Eilhin.


Je suis là!

Signifiant sa présence à la vicomtesse.
Elle se penche alors discrètement vers la petite rouquine, et lui chuchote.

T’as eu peur hein !
Et c’est quoi cette tenue ? Vous allez remplacer les enfants de chœur ?

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Beeky
Sursaut salutaire, tout rentre dans l'ordre avec l'arrivée de la future marraine. La vicomtesse soulagée de voir Renaix venir à son secours, cède la place sans plus attendre. Par fin, Attigny s'en va rejoindre son prie-Dieu et sa fille qui commençait à arracher consciencieusement les galons de la passementerie flamande.

Yeux noirs qui se plantent en le regard de la jeune enfançon et la voicy sage comme une image, tournicotant son doigt sur ses genoux, ne sachant comment détourner l'attention de sa vicomtesse de mère.


Ma fille, taschez de respecter les bancs du culte et plus particulièrement, les pendouilleries d'icelui de vostre mère !
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Retour en douceur (ou pas ^^ ) après un long WE...
Plectrude.
En route Bourriquet

Plus vite Bourriquet!

On se magne Bourriquet

Sacré non d’une pipe, tu vas de les bouger tes miches Bourriquet !

Grosse vaque, Agosil, on sera en retard, c’sera de ta faute. Bouge e’t’ cul !


Il y a plus d’ Bourriquet, il et fini, capoute, clamsé, crevé.

Bha … bourriquet, bha enfin !

Plus très jeune, l’âne n’en peut plus, il se met en grève. Elle est chier quand même sa jeune maitresse. Tout en délicatesse et en poésie, comme toujours, elle l’a d’abord fait traverser le royaume du nord au sud puis de l’est en ouest. Et alors qu’il commençait tout juste à s’habituer à la douce monotonie de la vie en Touraine, v’la qu’elle le refait monter dans le nord dans une folle chevauché sans un seul arrêt.
Alors il veut bien être gentil Bourriquet, mais faut pas pousser mémé dans les orties. Il n’a rien dit quand elle lui a enfoncé son talon dans les flancs, il a pas flanché quand elle l’a chargé comme un boucher, pas protesté quand elle a sortie pour la première fois sa cravache, n’a même pas craqué quand elle lui a rappelé avoir préféré les chevaux de la calèche de sa marâtre.
Mais alors quand il a apprit que tout cet empressement n’avait pour unique but que de ne pas arriver en retard à une messe, alors là … ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase.
Greve !

C’est bien simple, depuis qu’ils ont croisé ce brigand sur les routes d’Artois et que ce pignouf leur a dérobé sa carotte, Bouriquet n’a plus le gout a rien. Elle lui manque c’te carotte, éternelle compagne de voyage, sainte ni touche qui s’agitait devant ses yeux sans jamais se laisser croquer. Allumeuse quoi, mais tellement jolie, tellement orange … Son absence est d’autant plus cruelle qu’un bâton sans carotte à son bout, ça ne sert plus à rien d’autre qu’à venir s’abattre perfidement sur votre croupion quand vous trainez la pâte.
Alors oui, il craque, c’est bien compréhensible. Bourriquet s’arrête. Bourriquet tangue. Et Bourriquet se laisse piteusement tomber au sol. Sa jeune maitresse peste, râle, bougonne, menace, rien y fait. Alors elle câline, cajole, promet monts et merveilles, un su-sucre, une pomme, un macaron …. une ânesse toute jolie. Toujours rien, il ne bougera plus! Tournai n’est plus si loin elle n’a qu’à finir seule, ça lui ferra les pieds.

La jeune fille fulmine mais s’exécute. Elle décharge son âne de ses quelques affaires épargnées par le brigand d’Artois et se charge. Plus que quelques heures de route avant Tournai, ça va être dure. Alors elle peste à nouveau, cette fois contre le brigand qui aurait au moins put la délester de son cadeau pour Giovani
Magaline continue sa route en soufflant, croulant littéralement sous le poids des bouteilles de Gio. Pas de taupette cette fois, mais du calva Normand, de la Trastevine, du bourbon, du cidre, du rosé du Mans, du rouge, du blanc, de la liqueur de châtaigne et bien sûr l’incontournable alcool de chèvre expédié tout droit du front Helvétique.
Pas léger quoi.
Tournai en vue, elle sue, elle goutte, se courbe, s’épuise, pèse trois cent kilos.
L’église en vue elle se traine, souffle, souffre, manque d’aire.
Le Parvis, une marche, elle gémit, rampe presque. Deuxième marche puis la porte. Elle la pousse du bout des doigts, elle grince, merdouille. Allé un dernier effort un dernier pas, elle y presque …
Son pied se prend dans la dernière marche, elle trébuche, passe la porte tête la première, s’écrase au sol. Une bouteille tombe, roule sur les pavés …

BABOUM ... Cling ... Cling .... Cling ....
Les yeux sur tournent vers elle, elle rougie, déglutie, récupère la bouteille a quatre pate et la brandit victorieuse.

Euh … Amen ! Santé …

Gloups
,

Un dernier effort, se trouver une place sur un banc. Surtout ne plus bouger, humiliée, ne plus parler, fermer les yeux attendre la fin…toujours humiliée
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Zeliejeanne
Zélie était assise près d'Eulaly, regardant avec elle tout ce qui se passait autour d'elles. Eulaly était curieuse de tout, voulait tout savoir, voulait tout comprendre, voulait tout connaître. Zélie la regardait en souriant. Elle aimait cette enfant. Zélie pensait à Moon, sa fille lui ressemblait tellement. Comment faire pour lui annoncer ce qu'elle devait savoir. Quels mots utiliser, quelle attitude à avoir ? Eulaly regardait Zélie et Zélie lui souriait, presque machinalement.
Zélie s'agenouilla sur son prie-Dieu et entra en prière, demandant à Aristote de l'aider dans cette tâche.
Puis son attention revient sur le baptème de Gio et d'Eilhin. Elle prit Eulaly dans les bras.


Voila tu vois mieux comme ça ? Regarde Jo ! c'est lui le parrain !

Zélie déposa un gros bisou sur la joue de SON Eulaly
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Eulaly_de_baylaucq
Jamais encore Eulaly n'avait vu l'église si bondée.
Ses grands yeux vont d'une rousse qu'a l'air un peu essoufflée là-bas à un messire avec une tête affreuse en train de dormir passant par un couple de vieux qu'ont l'air encore amoureux ou encore une grande et belle dame arborant un chapeau d'une taille qui devait cacher la vue aux trois derrière elle. Pas très contents d'ailleurs.


De là où elle est, pour sûr sa petite taille ne lui permet pas de voir les futurs baptisés mais marraine a l'oeil et la hisse sur ses genoux.
Un grand sourire pour la remercier.


Citation:
Voila tu vois mieux comme ça ? Regarde Jo ! c'est lui le parrain !


Elle lui répond en murmurant :
"Giovani y doit être bien content alors parce que les parrains ils offrent toujours des bières."

Elle s'arrête pour ne pas rajouter "Comme les tontons.".
Non, elle ne trahirait pas leur secret. Cà mettrait fin à quelques bonnes dégustations et çà f'rait du méchant tintamarre à la maison.

Elle se contente de se tourner son regard vers l'autel quand chacun maintenant récite le crédo dont elle finit quelques mots.
*

*un peu de cette manière : http://www.youtube.com/watch?v=m98VJNtDD4Y

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http://www.youtube.com/watch?v=MmvtVHHtRWo
Astrid_
La pression était de plus en plus palpable chez la petite diaconesse qui officiait, premier sacrement, double baptême ....... une église bondée comme elle n'aurait jamais imaginé.

A ce moment sentait le manque du regard bienveillant d'Amaurie son fiancé et se rendait compte combien il lui était indispensable. Elle tente de s'imaginer le visage du jeune homme l'encourageant à se dépasser et y parvient.


Eilhin, Dziovani, le parrain, la marraine....... et tous ceux qui le souhaitent ze vous invite à vous rendre près du baptisphère.[/i]

Un grand chllllllllllllllshhhhhhhh.........pas très discret les frères Mac Ouilles ont fait glissé les pierres chaudes dans le bassin.........et en plus ils se marrent les petits imbéciles, Astrid leur en mettrait bien une, mais le moment n'était pas vraiment approprié. Aléas d'une grande première ils auraient dû répéter l'opération........ peut être que personne ne relèverait la chose.



Bérénice Dubois présentait le livre des vertus ouvert au chapitre XII, la vita de Christos.

D'un geste de la main, Astrid invita Slystaline et Malycia à commencer la lecture.


Maintenant le parrain, puis la marraine liront à tour de role un extrait du livre des vertus ralatant le premier baptème donné par Christos.


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