Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 14, 15, 16   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Atelier de malice..là où se cotoient les vis.

Malycia


Si les plus anciens se souviennent, Slamjack avait en ville une armurerie où il aimait y tester de nouvelles armes, bon nombre de fois les tournaisiens avaient été reveillé en pleine nuit par un vacarme assourdissant.
Faute de temps son propriétaire y venait de moins en moins, mais sa fille n'en delaissait pas pour autant l'endroit.
Elle avait aménagé dans un entrepot qui jouxtait l'armurerie, son atelier de charpentière, c'est qu'il fallait de la place pour stocker tout son bois.
D'abord labeur simple, primitif, naturel, le travail du charpentier, avec les nécessités et les besoins nouveaux, se développait et devenait une science de calcul et de géométrie : étude de la résistance sous le poids et les différentes pressions, tracé de géométrie descriptive pour les nombreux assemblages des pans, des limons d'escaliers, des arbalétriers, etc.

L'atelier en question était un veritable capharnaum, à se demander si une truie y retrouverait ses jeunes et pourtant notre jeune charpentière y retrouvait ses outils, il parait que certains se retrouvent mieux dans le desordre que dans l'odre.
Il y avait dans un coin quelques seaux, dans un autre des echelles de tailles différentes, et puis des tonneaux pas encore terminés...sans compter les chutes de bois et dans le fond là bas une chèvre! Mais non pas celle de Nevgerel, c'est le nom donné à l'appareil servant à soulever des fardeaux, une poulie montée sur un trépied.

Donc au milieu des poutrelles et steres de bois notre malicieuse fille du Lys refléchissait à son nouveau projet; la fabrication d'objets un peu...particuliers.... réservés aux initiés....
Idiotemariote
Amidonnée, imbibée à forte dose de blanche de Bruges ou de je ne sais quel contrée, voilà que je tombais nez à nez avec un nouvel atelier. Celui de Wall ? non... Celui d'Icar ? non... Je collais mon front à la fenêtre et mon nez venait s'écraser avec force sur la vitre à m'en faire rugir de douleur. J'étais on ne peut plus saoule. Une brune, le fessier musclé et nerveux, l'allure droite et imposante, j'avais l'impression de la reconnaître mais je voyais trouble. Si elle était nue j'aurai dit Malycia, celle que je surprenais maintes fois de ma demeure avec vue sur donjon. La porte, unique solution, je rampais en me frottant au mur de peur de perdre l'équilibre, j'en tenais une bonne. Elle s'ouvrait et là son regard les yeux écarquillés me faisait rire, j'entrais tant bien que mal et m'affalais dans ses bras en guise de salut...

Hey belle brune mais ké ke tu fais là toi ? Tu m'avais dit oui m'en souviens maintenant, tu fais tout et tout ke kon veut alors prends note de ma commande ça va déménager crois-moi, pis que Nevgerel !

Les effluves de l'alcool montaient en puissance, je me concentrais coûte que coûte fallait qu'elle me prépare ce cadeau pour une future naissance. Faut dire que nous avancions vers l'inconnu, fille ? garçon ?

Bon v'là je t'explique...je veux que tu me fasses un « petit cifflet d’or longuet à iiij quarrées haichiées à L, à couronnes et à arbres de lis ; auquel tient une petite chayennette de fil d’or entrelaciée à deux anelez d’une part et d’autre dudit cifflet. Et descend ycelle chayennette, qui est double, d’un anelet qui tient à un tournant d’or garni dessus et dessous de ij fueilles d’or de trèffle à jour ; et parmi la haute fueille passe un anelet roont qui tient au bout de deux mordans d’or, dont est garni un tissu de soie bleue qui a une voie de fil d’or au milieu ; lequel tissu fait escharpe à pendre à un enfant ledit cifflet. Et sont les costez bas d’iceulz deux mordans ouvrés, d’un leiz et d’autre, comme à demis fenestraiges enlevez ; et sur le plat qui fait la monstre, sont haichiez à deux feuillettes chascun et à j demi fenestraige. Et ledit tissu est garni au lonc de xxxv L couronnées et de xxxv fleurs de lis toutes petites et d’or, qui y sont pour cloeure et sont rivées audit tissu. Et poise en tout ledit cifflet, avec sadicte garnison et ledit tissu ainsy garny comme dit est, iij onces ix esterlins et demi. » T'a compris ou tu veux que je recommence ?
Malycia


Elle avait vu récemment une gravure qui l'avait laissé quelque peu perplexe...On avait bien l'habitude de voir dans les cimetières des croix en bois pour orner les tombes, enfin surtout pour y inscrire le nom dudit défunt, pour que de temps à autre sa famille, avant qu'il ne sombre totalement dans l'oubli,repère où il se trouve pour venir le fleurir...
Bon vous avez surement dejà tous remarqué qu'au bout d'un certains temps, on arrive même plus à lire l'inscription.
D'ailleurs des croix en bois il en trainait aussi dans un coin de son atelier, ben oui pas très reluisant comme boulot mais bon le fossoyeur il aimait bien venir la voir de temps à autre pour lui en demander une neuve, pas qu'elle l'appréciait, mais c'était sa façon de rendre service à la communauté.
Donc pour en revenir à nos moutons, la fameuse croix etait en forme de X une croix quoi, pas celle où on avait crucifié ce pauvre Christos.
Elle s'était dit...tient pour attacher un supplicié, ça devait quand même être plus pratique.
Fouillant dans le tas de bois qui se trouvait là elle avait trouvé deux belles poutres, pas trop lourdes ni trop grosses qui feraient bien l'affaire pour ce qu'elle voulait en faire.
Rabot, ciseaux à bois, vilebrequin....tous les outils du parfait charpentier y étaient passés!
Sa tâche enfin terminée, elle admira son oeuvre....pas peu fière la malice
, "bon on va la poser là contre le mur, restera plus qu'aller faire installer ça dans les caves de la forteresse".

Le soir tombait, et elle avait bien envie d'essayer sa tenue qu'elle s'était fait faire par un tisserand de ses amis qui vivait du coté de Bruges, ben oui vu la commande elle n'allait pas la passer à Tournai, tous des commères ça aurait vite fait le tour de la ville.
Déballant avec soins le paquet fraichement arrivé de ce matin, une mine réjouie s'affichait sur son visage
...wahouuu, fit elle pour elle même, exactement ce que je voulais, ses doigts glissèrent sur le cuir aussi souple que pouvait l'être sa peau, de plus le tisserand avait ajouté à la tenue des bas qui ressemblaient à des filets de pêche...elle en avait jamais vu des pareils.
Elle retira braies, chemise et bottes, et enfila...la tenue qui lui servirait le jour où elle officierait en tant que maitre es torture.
Puis elle se mira devant un miroir poussiéreux....pas de doute ça en jette!




Mais pas le temps de plus s'admirer qu'une furie alcoolisée entra en trombe et s'écroula dans ses bras!
Juste le temps de la redresser et de la coller sur un siège..pouah pas possible elle était tombé directement dans le fût pour empester autant!
C'était la Mariota,blonde excitée qui venait tout le temps la mâter, m'étonne pas d'elle tient!
Elle tenta de comprendre le flot indiscontinu de paroles qu'elle lui débita, sans en comprendre un traitre mot!
La seule réponse qu'elle réussit à lui sortir à la fin de son baragouinage fut!


HEIN ????
Idiotemariote
Le temps de réagir était bien évidemment long pour la personne qui se tenait en face mais pour l'alcoolisée elle pouvait y passer des heures et des heures ainsi à rire, à observer, à ne rien faire. Un moment de lucidité tout de même venait me tirer de mon état d'ébriété, je la regardais et ouaouhhh quelle robe, ça pointait terrible et puis elle n'avait rien compris de ce que je lui avais demandé...

Mais Malycia je te demandais juste si tu pouvais me fabriquer un hochet pour l'enfant à naître d'Icar et Moon tout simplement. Tu pensais que je voulais un objet de la famille des "miché" !

Je m'éclatais de rire, la bière faisait moins son effet, je tenais le bon bout finalement mais que nous préparait-elle ? Toujours est-il que...

Tu me donneras le nom de ton tisserand, j'adore ta tenue, elle fera certainement de l'effet pour des soirées plutôt frivoles !

Petit clin d'oeil complice, voilà que je me mettais à rêver d'une nouvelle tenue, je n'allais pas la déranger plus longtemps, j'avais envie de rentrer enfin chez moi.

Bye ma belle et au plaisir ! Je ne serai pas bien loin mais ça tu le sais, je t'ai à l'oeil, faut dire que tu attises ma curiosité !

Malycia


Elle avait de la chance d'avoir du bol celle ci, que la journée était plus proche de la nuit que du jour, et que la fatigue lui pesait suffisemment pour ne pas s'enerver et s'impatienter, la regardant se tordre de rire, attendant enfin de comprendre ce qu'elle pouvait bien lui vouloir!
Mais sa réponse fut innatendue, et la brune ne pu s'empecher à son tour de s'esclaffer , quelle idée de venir ici lui commander un hochet...elle n'avait pas du bien lire la pancarte avant d'entrer...à moins....mais l'allusion à une certaine famille lui soutira un...


Oh my god! Mais il te passe quoi par la tête, bon j'ai bien remarqué que tu étais passablement imbibée mais de là à venir me demander de fabriquer un hochet pour bébé...je crois que tu dois être sérieusement ravagée, as tu imaginé un instant quel genre d'instrument je pourrais bien te confectionner...je me spécialise dans un tout autre domaine....

Ne rajoutant pas plus à la curiosité de Mariote.

Pour ma tenue...hum...un tisserand Brugeois qui s'en est occupé, je te donnerais son adresse si vraiment ça t interesse, mais je ne sais pas si celà lui plaira que je lui fasses de la publicité, je ne suis pas certaine que son epouse soit au courant de ses nouvelles confections.

Petit sourire malicieux à la blonde lui ajoutant alors qu'elle quittait les lieux.

Et ne colle pas trop souvent ton nez aux carreaux, je vais finir par y mettre des pieges sous ces fenêtres!
Et repasses quand tu veux, j'aurais peut être des choses à te montrer.


Mariote partie, elle retira sa tenue de cuir, avec autant de difficulté qu'elle n'en avait eu pour l'enfiler....elle resta d'ailleurs un moment bloquée les bras en l'air,la robe coincée au niveau des epaules, se tortillant pour s'en defaire.

_________________
Slystaline
Sly, en amateur d'objets insolites et en collectionneur notoire de Curiosas, cherche depuis un moment un moyen d'assouvir sa passion déviante. Comment expliquer à son épouse qu'il souhaite acquérir une croix de Saint André ou une chaise à clou ? Verrait elle en lui un ribaud dégénéré ou un fripon lubrique et malicieux ?
Appèlerait elle les représentants de l'Eglise aristotélicienne pour remettre son époux sur le droit chemin ou le suivrait elle dans ses jeux avertis ?


C'est avec toutes ces questions en tête que Sly ouvre la porte de l'atelier de Malycia pour son épouse.
- Voilà c'est ici mon ange. Tu verra je suis certain que Malycia trouvera la solution pour combler les déperditions thermiques de notre toit. Charpentée comme elle est c'est le meilleur charpentier de la ville!

Il entre, attend son épouse et adresse un clin d'oeil à Malycia, pour essayer de lui faire comprendre qu'il n'en avait rien à faire de son toit. Prétexte fallacieux pour attirer son épouse...
Zeliejeanne
Ah ! enfin, depuis le temps qu'elle lui en parlait de cette ouverture dans leur toit. Elle avait passé l'hiver à guetter la moindre dégradation évaluant le danger que cela pouvait représenter. Finalement Sly la suprenait par son sérieux. Elle le croyait superficiel et sourd à tout ce qui touchait de près ou de loin au prosaïque. Sly était doué pour tout, mais sa tendance à la procrastination et son peu d'intérêt pour les réparations du bâti représentait pour Zélie une bataille perdue d'avance. Alors, qu'elle ne fut pas sa surprise quand au petit déjeuner il lui parla de ce charpentier nouvellement installé à Tournai. Enfin Sly avait écouté ses craintes. Zélie s'en voulait secrétement de l'avoir mal jugé. Elle était même stupéfaite par l'enthousiasme avec lequel il l'avait amenée jusqu'ici. Zélie entre doucement, sourire aux lèvres, regard attendri vers son époux plein de bonne volonté. Un sourire à la propriétaire de l'échoppe.
Zélie regarde autour d'elle. Ses yeux remarquent quelques objets dont les formes n'indiquent en rien une solution, fut elle passagère, au problème qui l'amenait en ces lieux.
Elle s'avança doucement, s'arrêtant le plus souvent devant les objets plus bizarres les uns que les autres.
Oubliant ses problèmes d'étanchéité, la présence de son époux dans son dos et de la propriétaire des lieux, Zélie se baisse, ramasse des objets, les tourne, les retourne, cherche, imagine, essaye de comprendre, continue sa progression, prend tel ou tel autre instrument posé sur des tables, les repose et se tient un moment devant une croix de Saint André.
Elle reste un moment, bouche bée devant cet instrument de ..... torture ?
Puis elle se souvient dela présence de son époux, se tourne vivement vers lui, et rouge comme une pivoine lui demande d'un geste ferme de la main de venir la rejoindre, ce qu'il fit.
Elle murmura :


Sly ! sais-tu à quoi tous ces objets sont destinés ?

Puis un peu embarassée continua :

Mon ange, ne le prend pas mal, mais j'ai vu de tels objets dans les mains de ... NEV ... l'autre jour. Et je me disais .... que ... peut-être .... euh ... enfin si tu n'y vois pas d'inconvénient .... mais seulement si tu veux .... nous pourrions .... juste les essayer .... enfin juste ... juste demander auprès de la Dame comment s'en servir ... mais rien de plus ...

Sly ne répondait pas et Zélie se disait qu'il allait la répudier sans doute, pensant que son épouse était prise du ... sans nom. Elle regrettait déja ses paroles et attendait inquiète la réaction de l'homme qu'elle aimait.
_________________
Malycia


Dans son atelier Malycia avait déjà confectionné un tas d'objets plus horribles les uns que les autres, pouvant faire avouer n'importe quel crime à celui qui subirait pareil châtiment.



Il y avait de quoi glacer le sang des visiteurs et autres clients qui viendraient la trouver pour un achat plus utile, les objets de torture étant réservés quant à eux à l'inquisition.
Tel qu'une chaise à clous qui trônait à l'entrée, et n'avait pour but non pas de tuer le supplicié mais de le faire suffisamment souffrir pour le faire parler.




Toute occupée à ses nouvelles créations, ne manquant pas d'imagination pour cette nouvelle activité, son attention fut alors détournée par l'arrivée de Sly et son épouse.
A peine surprise de l'entendre évoquer une excuse bidon afin de l'attirer dans ce lieu de perdition, elle garda son sérieux et laissa la jeune femme faire le tour du propriétaire, s'étonnant de ne pas la voir partir en courant, la présence de son époux la rassurant sans doute.

Sourire commercial aux jeunes époux elle leur proposerait bien un siège, mais n'est pas certaine qu'ils aient envie de tester la chaise à clous, elle préfère donc s'abstenir, pour une fois que des clients sérieux se déplacent, vaut mieux faire bonne figure.


Bonjour...que puis je pour vous?

Finit elle par dire un brin d'ironie dans le ton de sa voix.

_________________
Slystaline
Zeliejeanne a écrit:


Sly ! sais-tu à quoi tous ces objets sont destinés ?

[i]
Le blond réfléchi à comment lui expliquer que la douleur est si proche du plaisir tout ça tout ça, mais son épouse ne lui laisse pas le temps.
Zeliejeanne a écrit:

Mon ange, ne le prend pas mal, mais j'ai vu de tels objets dans les mains de ... NEV ... l'autre jour. Et je me disais .... que ... peut-être .... euh ... enfin si tu n'y vois pas d'inconvénient .... mais seulement si tu veux .... nous pourrions .... juste les essayer .... enfin juste ... juste demander auprès de la Dame comment s'en servir ... mais rien de plus ...


Han celle-ci elle était pas mal! Lui qui s'apprêtait à argumenter, à démontrer, à débattre à faire preuve de la mauvaise foi la plus totale... Voilà ti pas qu'c'est Madame qui rêve devant les cylindres si longs, devant les formes oblongues et devant les totems qui punissent. A fripon, friponne et demi.
C'est qu'il est mouché le coquelet tournaisien! Mouché et en plein doute... Que fait son épouse à trainer avec Nevgerel, le tribun sinistre pas si triste ? Mais ce n'est pas le moment de la gamberge. Déjà Malycia armée de son... sourire le plus commercial les interpellent.


- Heu... Bon... Bonjour Malycia. On voulait s'occuper de nos soucis de toiture. (à l'abri du regard de son épouse, Jo fait une grimace langue pendante et en tirant de côté sur le col de sa chemise pour faire comprendre à la marchande que le prétexte était bidon)
Mais... Zeliejeanne et moi même on est de grands... Curieux. Pourrais tu nous proposer des accessoires pas trop... Enfin pas... Enfin plutôt... Ludique
Tu vois?
Zeliejeanne
Zélie expire enfin tout l'air quelle retenait depuis moultes secondes dans ses poumons attendant que le couperet des foudres de son époux ne lui retombe sur la tête. Sly, son doux, son merveilleux, son tendre mari n'était pas fâché, juste un peu surpris. Ah bon !! tiens donc, la connait-il si peu depuis le temps ! Zélie est plus que ravie de pouvoir encore le surprendre. Inconsciemment elle sourit. Ah comme elle l'aime cet homme là ! Zélie lui tire sur la manche de sa chemise ce qui, en langage Staline/Staline veut dire embrasse moi. Mais Sly semble proccupé. Et oui, reste un gros, un énorme, un insurmontable soucis ... Affronter le charpentier en l'occurence UNE charpentière. A n'en point douter elle allait la juger femme de peu d'honneur. Alors quand Sly s'adressa à elle, imperceptiblement Zélie disparaissait aux yeux de la Dame, dans le dos de son mari. Une réaction, un froncement de sourcils quand même en entendant son mari tutoyer la belle. Elle sait qu'elle devrait attendre le retour à la maison, mais Zélie est maladivement jalouse et ne peut s'empecher de lui murmurer :

Tu la connais ? Comment se fait il que tu la connaisses ?? Staline !! répond
_________________
Malycia


Regard qui va de l'un à l'autre, sans trop comprendre le but final de leur recherche.
Une toiture en mauvais état? Elle doutait soudain en le voyant grimacer que là était vraiment ce qu'il était venu chercher.
Mais le mot était laché, ludique qui rimerait avec phallique?
Serait ce vraiment là le genre d'objet qu'il cherchait pour s'amuser, ou bien faudrait elle qu'elle leur montre ce qu'une ombre lui avait si chèrement vendu en secret.
Mais la réplique de Zélie envers son mari fait mouche, et la malicieuse charpentière ne manque pas de s'en amuser.
Elle s'éloigne un moment laissant Sly se dépatouiller en explications et se dirige vers un coffre en bois; là y recèlent ses secrets les mieux gardés, faudrait pas que le jour de la visite de l'archevêque il tombe par inadvertance sur ce genre d'attirail.
Elle revient près d'eux et ouvre alors sa mallette à vices, présentant aux tourtereaux de quoi pimenter avec délice leurs longues soirées en tête à tête.
Devant eux elle explique alors que les nonnes elles mêmes avaient baptisées ces objets de gaude mihi domine.
Plusieurs modèles fait dans différents matériaux étaient là disposés, dont un en ivoire avec une petite particularité.
A la question si celà était bien froid elle répondit que non, et leur fit découvrir le mystère diabolique de son travail, faisant voir que l'instrument était creux qu'on l'emplissait de lait chaud, et que par l'attouchement d'une espèce de seringue qui était auprès des petits globes, le lait sortait par un petit pertuis, et que cela causait plus de chatouillement que la nature même.
Incertaine si cela était suffisant elle n'osait leur proposer autre chose, et attendait plus avant de voir leur réaction.

Est-ce genre d'objet que vous êtes venu mu par votre curiosité chercher?
Mais s'il vous plait ne m'en faites pas publicité, celà me vaudrait les foudres des grenouilles de bénitier qui en cachette viendraient mes les piquer.

_________________
Zeliejeanne
Sly avait il répondu à sa question sur le tutoiement ???? peu importe, Zélie était déja passée à autre chose. La propriétaire des lieux était de ,retour avec un coffre. Un coffre .... Sly et Zélie en possédaient un à la maison qui leur avait été offert par Théa lors de leur mariage et Zélie savait bien qu'elle y cachait ses .... secrets les plus .... précieux.
Malycia venait de l'ouvrir à la même vitesse que Zélie écarquillait les yeux. Au constat des formes des objets, Zélie imaginait bien quel pouvait être leur utilisation.
Quand un objet d'art en ivoire attira plus particulierement son attention. Malycia ne manqua pas de remarquer l'intérêt que Zélie y portait. Zélie osa le prendre en main.


N'est-ce pas un peu froid ?

Malycia avait une réponse tout prête et tout à fait convaincante ...
Zélie écouta les explications des plus professionnelles de la "charpentière", et au fur et à mesure de l'exposé de Malycia, Zélie imaginait.
Ouh misère ... pensa-t-elle. Suivirent quelques secondes .... à moins que ce ne soit quelques minutes ... de réflexion, d'imagination, de reprise de soi.
Zélie, toute en transpiration, leva un regard vers son époux.


Mon ange ? qu'en penses tu ? Nous devrions sans doute faire confiance à Dame Malycia, et l'essayer, juste pour ne pas la froisser.

Puis à l'oreille de son époux :

J'aimerai aussi acquérir la croix de Saint André. Elle serait du plus bel effet dans notre chambre. Nous pourrions y attacher tes poignets ... euh non pardon ... je voulais dire .... des poignées de .... de géraniums ainsi que tes chevilles, .... d'y cheviller des objets de décoration diverses ...
Ce serait ... tellement ... tellement ...
Mon ange nous en avons les moyens n'est-ce pas .... Prenons les deux. Il faut bien "aider" les créateurs débutants !!


Zélie fixait son époux d'un regard qu'il connaissait bien, celui qu'elle ne lui adressait que lorsqu'ils étaient seuls et qui était porteur de tant de promesses.
_________________
Slystaline
Le blond reste un moment bouche béé devant ses objets. Connaissant un peu les facéties de Malycia, il ferme rapidement la cage à chicots de peur qu'elle n'y vienne fourrer l'un des objets dont elle fait avec expertise la démonstration.

Un truc comme ça à la maison et je serai plus bon qu'à réparer les trous dans la toiture et à partir glaner des écus dans la mine se dit-il.
Au fur et à mesure que Malycia explique avec maîtrise et expertise le fonctionnement des jouets, ses a priori s'estompent et son imagination part au galop.


Il se tourne vers Zelie, et voit que la concernant, l'artisane prêche une convertie.Et que j'ai les yeux qui brillent, et que je te prends l'objet pour le regarder sous toutes les coutures.... Inquiétant décidément.

Malycia a écrit:

Les nonnes elles mêmes avaient baptisées ces objets de gaude mihi domine.


Gaude mihi domine tu dis ? C'est du latin ? Ca veut-dire quoi ? Et puis pourquoi les nonnes parle t'elle entre elles de ce type d'objet.


Zeliejeanne a écrit:

Mon ange ? qu'en penses tu ? Nous devrions sans doute faire confiance à Dame Malycia, et l'essayer, juste pour ne pas la froisser.


[i]Il regarde son épouse avec intérêt, tend l'oreille à ses chuchotis.
Zeliejeanne
Zélie sourit de toutes ses dents blanches ...

Tu as raison mon amour, le toit peut attendre, les beaux jours reviennent. Mais nous nous en occuperons le plus vite possible......
L'urgent pour l'instant est au jardinage et à la déco. Je suis certaine que nous n'allons pas regretter nos achats.


Zélie le regarde, l'admire. Tant de complicité entre eux, tant d'amour, tant de compréhension, tant de respect.
Elle lui laisse le soin de régler le paiement des achats et pendant ce temps, distraitement, refait un "tour de boutique".
Secrétement, Zélie fait un repérage pour ses futurs achats.
Elle lève les yeux, Sly la regarde ... son regard est inquiet.
Zélie, sourire angélique aux lèvres, pense au fond d'elle même :
"ah mon coco, tu as voulu me leurrer en m'attirant sous de faux prétextes... je vais te faire regretter moi, sur cette croix de Saint André, d'avoir sous estimé mon appétit".

_________________
Malycia


Elle regarde la jeune épouse toute intéressée par le jouet qu'elle lui a présenté, il faut dire aussi que celui là ne manque pas de classe ni d'élégance, il sera surement du plus bel effet sur le buffet de leur salle à manger...Non? Ils ne vont quand même pas le planquer dans le tiroir de leur table de chevet!
A la remarque de Zélie sur un essai elle ne peut s'empecher de répliquer!


L'essayer c'est l'adopter, de plus vous faites là un excellent choix, c'est ma plus belle pièce, vous ne serez pas déçue.

Elle fait un petit clin d'oeil en direction de Zélie n'osant lui avouer qu'elle en possédait un elle aussi...faut bien occuper son temps quand on a un époux qui préfère les prières du monastère à la chaleur du lit conjugal.

Elle ne sait pourquoi mais Sly semble soudain plus qu'inquiet, commencerait il déjà à regretter...Elle ne peut réprimer un sourire, aimerait bien se gausser de lui songeant tel est pris qui croyait prendre, mais il faut garder son sérieux devant des nouveaux clients, qui sait Zélie en parlerait peut être à ses amies.


Citation:
Gaude mihi domine tu dis ? C'est du latin ? Ca veut-dire quoi ? Et puis pourquoi les nonnes parle t'elle entre elles de ce type d'objet.


C'est le verset d'un psaume, qui veut dire "réjouis moi seigneur"....hum te faut une explication plus concrète? Elles ne parlent pas celà entre elles voyons....Il leur ait interdit tous contacts avec les hommes....mais elle n'en reste pas moins des femmes....et toi tu n'as jamais pratiqué la veuve poignet?

Un sourire ironique s'affiche au coin de ses lèvres, tandis que Zélie semble s'être décidée, la commande est ferme, Sly va sortir ses écus et Malycia être enfin récompensée de tout son travail.

Bon alors à défaut de toiture vous passez à la torture? Il n'y a qu'une lettre pour sauter le pas!

Elle referme le coffret et va emballer avec soins dans un papier de soie le bel objet, qu'elle remet ensuite dans les mains de Sly lui chuchotant, prends en soins quand même.

Pour la croix vous l'emportez maintenant ou je vous la fais livrer?

_________________











See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 14, 15, 16   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)