Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13, 14, 15, 16   >   >>

[RP] Atelier de malice..là où se cotoient les vis.

Niflheim
Le sens de l'accueil et de la charité visuelle. Telle était la vicomtesse qui, le sachant ou non, laissait sa chevelure humide se répandre sur un tissu qui n'était pas étanche, et donc très peu opaque... L'homme fit pourtant mine d'en être quasiment indifférent, si ce n'est ce sourire fier et hautain qu'il aimait afficher en sa présence, en tant qu'arme d'assurance massive.
Il rentra, de son pas droit et lent, toujours dans ce léger cliquetis métallique qui lui donnait un air soldatesque, l'intelligence et la culture en plus. Ça et là, d'abolis bibelots d'inanité sonore* répandus à même le sol ou sur des crédences sales et emplies de copeaux de bois attiraient l’œil du visiteur trop curieux. Malgré les recommandations de la brune, Niflheim se fichait bien de savoir où il marchait, touchant les objets bizarres, alternant son regard entre ceux-ci et la vendeuse...


-C'est moche!

Remarque du fond du cœur, qui se mariait excellemment à la seconde:

-C'est sans doute pour ça que ça me plaît...

Sourire et prunelles pétillantes de se trouver dans ce lupanar original, le voilà guidé sur un siège, s'apprêtant à sacrifier une fois de plus à Bacchus.

Citation:
J'ai ici même quelques boissons que je peux vous proposer, du vin de Bourgogne, du chouchen, du calvados, du cidre...et un Rodrigue offert par notre amie commune.
Ne vous reste qu'à faire votre choix.


-Non! dit-il simplement, je prends tout...


Il tapotait impatiemment des doigts sur un meuble à proximité en s'y adossant, bien malgré lui, geste qu'il ne pouvait s'empêcher de produire alors qu'il en avait horreur quand les autres s'y mettaient aussi.

-Mais vous, allez-y doucement - ou plus fortement que moi - car n'oubliez pas ce pourquoi je suis venu, et ce qui vous attend en conséquence... Je ne voudrais pas que vous ratassiez ou insultassiez votre magnifique volontaire...

*Stéphane Mallarmé, Ses purs ongles, v. 6

_________________
Malycia
Elle n'était pas d'humeur toujours si complaisante et accueillante envers les personnes qui passaient le pas de sa porte, tout dépendait du pourquoi de leur venue, mais celle ci était attendue, voir même bienvenue.
Oui mais ne vous fourvoyez pas celui ci n'avait pas été invité dans le seul but de tester ses objets de torture, comme elle le faisait à un période donnée sur les nioutes que Nevgerel lui déposait alors que ceux ci venaient fraichement de rendre l'âme, quoi de mieux qu'un cadavre encore chaud pour servir de cobaye.
Non, le sort que réservait l'épineuse au fier bourguignon était tout autre, il en connaissant les tenant ne restait plus qu'à en vérifier l'aboutissant, enfin pour le cas présent le bout sera suffisant.

L'arrogance dont il s'habillait l'amusait, elle qui portait si bien le masque décelait rapidement ceux qui comme elle aimaient à en porter.
Il avait su être suffisamment incisif pour attirer sa curiosité, et assez lubrique pour l'inviter à une séance peu ordinaire, de celle qui flattera plus encore son ego.

Mais pour le moment elle restait perplexe quant à sa réponse, il voulait tout, cela l'englobait avec le tout?


Seriez vous si impatient? lui dit elle remarquant le tapotement de ses doigts


Ne se préoccupant pas au final de sa réponse elle verse dans deux gobelets le Rodrigue offert, et lui tend le sien.

Voilà de quoi occuper vos doigts, pour l'instant.
Et ne craignez pas que je vous ratasses
, souriant amusée, le pire pour vous serait que je vous ratatinasses.

Puis l'observant alors de pieds en cape, elle se demande par quoi commencer, le corps en entier ou juste une partie.
Tandis que son esprit vagabonde elle trempe ses lèvres dans le breuvage, le dégustant par petites gorgées, puis le repose, excès de boisson pourrait être mauvais pour sa vision.


Etes vous prêt pour une très longue nuit?
Devrais je ajouter qu'il nous en faudra plusieurs, si vous êtes d'accord.

_________________
Niflheim
Même hors de chez lui, l'homme savait se comporter en parfait prince respectueux, modeste et serviable. Le verre à la main, il était déjà vide en train de pointer et de faire les yeux doux à la bouteille pour qu'elle daigne déverser son nectar dans son creux. Et Niflheim avait son air hautain qui lui servait à impressionner les objets... Reluquant sans vergogne son hôtesse généreuse sous toutes ses formes, il semblait effectivement pressé de commencer et de ne pas finir.

-C'est-à-dire que moi ou une partie nous apprêtons à être immortalisés d'une quelconque manière à des fins utilitaristes... Alors oui, voyons ce que ça donne, et que m'importe le nombre de nuits, il semble que vous ayez assez de réserves pour les passer...

Dit-il en désignant du nez ses bouteilles d'alcool. Il resta néanmoins assis, une jambe croisée et ses doigts marquant un rythme de métronome sur la table, quand il évoqua un sujet bien fâcheux auquel il venait de penser et qui était synonyme de sculpture dans bien des cas, l'air déjà ankylosé:

-Faudra-t-il que je reste immobile longtemps... Je nécessiterai sûrement à un moment un peu de mouvement... Pour lesdits doigts déjà...

Bien sûr qu'il profiterait de la situation si l'occasion se présente et est opportune à ce genre d'à-côté. Quelle femme n'a pas rêvé de voir une de ces statues aux charmes antiques prendre réellement vie, ou de se servir de leur modèle pour se voir modélisée elle-même...?
Et le fameux Rodrigue aidant, et dont il se servit sans mesure, il savait qu'il pourrait tenir beaucoup plus longtemps... pour poser hein...!

_________________
Malycia
Alors qu'il lui répondait son regard n'avait eu de cesse de le déshabiller, imaginant ce corps idéalement proportionné bientôt tout à sa disposition pour en modéliser les contours, mais attention seule sa vue servira ses desseins, du moins au début.
Petit sourire qui laisse deviner à son invité les intentions de l'épineuse qui pour ce soir tentera d'être talentueuse.


Dans ce cas, ne vous reste qu'à vous....lorgnant plus encore son corps...déshabiller, car comme je vous l'ai expliqué, c'est votre corps dénudé dont j'ai besoin.


Ils n'avaient pas évoqué de rémunération pour les services qu'il s'apprêtait à lui offrir, mais d'un échange, d'ailleurs que lui avait elle promis en contrepartie?
Sans doute l'homme installé verre à la main n'avait quant à lui pas oublié les termes de leur marché, sauf si son taux d'alcoolémie qui ne cessera d'augmenter durant la soirée ne lui fasse perdre toute notion.
Tant que celle qui l'intéresse ne penche pas du mauvais côté et bénéficie de l'effet que pourrait avoir sur lui le Rodrigue elle le laisserait s'abreuver à satiété.

Après sa dernière phrase elle se lève et se dirige vers une sculpture entamée, une simple ébauche pour le moment, mais qui prendra vie et se contemplera comme si celle ci était en mouvement, chose qu'elle ne saurai réaliser sans avoir devant elle un corps fait de chaire, en mémoire elle avait cette statue en bronze de Donatello commandée par les Medicis, et dont elle avait entendu parler par un marchand florentin qui lui en avait décrit tous les traits et détails, il lui avait tant vanté son réalisme qu'elle s'était prise à en rêver.
Mais pour l'heure elle porte son regard vers une réalité qu'elle détaille, songeant à la pose qu'elle lui fera prendre.


Le temps est une notion toute relative.
Je vous laisserai vous dégourdir les doigts et m'occuperais d'une autre partie de votre anatomie.....à sculpter.


Phrase anodine qui pouvait pourtant être lourde de sous entendus.

_________________
Niflheim
Bien! Entrer dans le vif du sujet après quelques verres du fameux alcool à consonance castillane, presque de bute en blanc, voilà qui n'était pas pour lui déplaire de temps en temps. Il la voyait analyser méticuleusement ce par quoi elle pourrait démarrer. Il la voyait car lui-même ne se cachait pas pour contempler ce que ses yeux convoitaient. La même technique oculaire, fendue et précise, les mêmes manières et habitudes ondulantes à peu de choses près, la même langue persifleuse, il était évident que les deux serpents finiraient par s'enlacer à un moment ou à un autre après ce genre de parade nuptiale...
Pensa-t-il d'ailleurs que le serpent était l'animal qui pouvait le mieux définir leur relation. Pervers et malicieux, un brin hypocrite dans la grivoiserie afin de ne pas tout se révéler, mais aussi tentateur, corrupteur, sage et solitaire. Ses pupilles s'aiguisent et sa langue lèche les pourtours de ses lèvres, alors qu'elle commença à se préparer pour la modélisation.
Niflheim resta assis un moment, regardant bassement son dos onduler avant de lui obéir docilement. Et une fois debout, il montra une autre image révélant une subtile métamorphose presque typiquement masculine. De serpent, le voilà à se pavaner tel un lion. Une démarche lente mais sûre, presque conquérante, il venait icelieu en mâle qui impose sa présence. Tout en marchant, il retira dans cet ordre cape, mantel, gilet, chemise, foulard, bottes et bas, ceinture et enfin ses braies, laissant à leur guise les frissons et les courants d'air modifier ses visions d'être pendant la sculpture, les sens réceptifs au contexte de la scène.
Là, il s'immobilisa, se rendant compte qu'il ne savait pas exactement où elle voulait qu'il fût. Le lion préparait-il son attaque, méditait-il avant de bondir pour paraître devant la lionne, majestueux, un sourire narquois au coin des lèvres? Non, il était juste gêné, voire penaud, quand il se rendit compte qu'il s'était activé trop vite et n'avait pas attendu de savoir quelle pose adopter pour satisfaire les caprices de la chasseuse de gibier, alors qu'il aurait été tellement plus classe de s'exécuter immédiatement, en mâle certain de son rôle, au lieu de tourner la tête vers l'artisan, les bras ballants (...), à quémander son but. Pour reprendre contenance et montrer que tout ceci était parfaitement normal, un grognement, un seul, pour relancer la balle dans le camp de Malycia:


-Pour votre service, je suis tout ouï...

Réponse maligne et laconique à nouveau, perpétuant leur jeu de séduction, et les sifflements incertains quand il s'agit de faire preuve de sérieux ou de litotes et d'euphémismes, toujours pour sous-entendre l'évident sans jamais l'énoncer. Dans un cabinet artistique, il est normal de privilégier l'onirisme de l'agencement, quand bien même le concret brutaliserait la vue, pour se laisser choir dans l'imaginaire exacerbant, surtout en sculpture, où le mouvement doit être suggéré et non montré. Et en sous-entendus, sa dernière phrase n'était pas en reste...
Avide de savoir la manière dont elle le voyait:


-J'espère que même en étant devant vous, vous préférerez m'idéaliser dans la posture, le geste et l'expression, plutôt que de me faire droitement sans vie, c'est-à-dire tel que vous me voyez là... Mon corps ne doit servir qu'à mesurer les courbes, et à savoir la forme que les contours prendront quand vous imaginerez une position...

Le serpent avait sifflé, encore et toujours de la même manière, et laissait donc volontairement entendre tout ce qu'il était possible de rêver, même s'il y avait inclu sa propre idée. Reste à cette chair féminine de s'imprégner de son énième tentation envers lui et de mordre dans la pomme, avant que ce ne soit lui qui le fasse. Amen...

Absence jusqu'à jeudi prochain inclus.

_________________
Malycia
Tandis qu'il s'effeuillait juste là devant elle, elle avait feint de ne pas l'observer, préparant alors tout son attirail qui lui permettrait de se rincer l'...de sculpter avec patience chaque partie de son corps.
Elle l'avait pourtant observé minutieusement alors qu'un à un il avait ôté chacun de ses vêtements sans même se faire prier ni réclamer quelque chose en contre partie, non, flatté sans doute qu'il allait être d'offrir à la postérité son image à tout jamais.
Dès qu'il fut enfin prêt, elle tourna plus franchement son regard vers lui, tout en remontant sa crinière à peine sèche en chignon sur sa nuque dans laquelle elle planta une longue tige de bois effilée.
Difficile pour elle de masquer à ce moment l'attirance qu'il provoquait, apparente fragilité qu'il lui offrait dans toute sa nudité, qu'elle détaillait sans pudeur.
Elle ramasse le drap qui recouvrait tantôt l'ébauche de bois et s'avance jusqu'à lui, la pupille brillante un sourire discret au coin des lèvres et le dispose à même le sol.
Elle lui prend la main et l'invite à venir s'y asseoir.


Pour que la pose ne vous fatigue trop, asseyez vous, mais permettez qu"avant que je ne vous idéalise je profite de la vue que vous m'offrez, et commence ma sculpture, juste le temps que ma mémoire visuelle s'imprègne de vos lignes...


Sa phrase reste en suspend alors qu'il prend place comme elle lui indique, reluquant alors sa ligne qui s'ébat dans la plus totale liberté.
Elle même se baisse et prend sa jambe droite et lui ploie le genou vers le haut, tandis qu'elle ramène son pieds gauche derrière sa cheville droite, sa jambe gauche se trouvant elle même repliée mais le genou s'éloignant vers le sol, lui prend ses deux mains qu'elle fait se rejoindre autour de sa jambe la plus repliée vers lui, elle se relève fait un pas en arrière pour l'observer, mais son regard ne peut se poser autre part que sur...cette intimité qui lui fait monter le rose aux joues dont elle se détourne feignant alors une totale ignorance.

_________________
Khalidia
Depuis le départ de Malycia dans des contrées lointaines, son atelier était fermé, et semblait se recouvrir de poussière chaque jour.

Elle avait laissé un gros trousseau de clés à Keewy, mais celle ci n'avait pas eu le temps, maire qu'elle était, de venir passer un coup de balai.

Mais Khalidia, en compagnon dévoué, lui avait promis de faire le nécessaire, et c'est ainsi que, accompagné par deux manants désoeuvrés à qui il avait promis un pain et une bière, et armé de balais et de poubelles, il se trouvait là, un trousseau à la main, devant l'antre de la Malycia. Pourvu qu'elle n'ait pas oublié quelqu'un dans un placard...

Il introduisit la clé et entra dans l'atelier de la malyce, suivi par ces compères, qui n'en menaient pas large, eu égard aux histoires folles et insensées qui courraient sur ce lieu.


Allez les gars, au boulot, on va pas y passer la journée !
_________________
Malycia
Foutre dieu, qui avait fouttu un bordel pareil dans mes affaires!

C'était les premières paroles qu'elle avait eut en pénétrant dans son atelier, découvrant certes qu'un ménage fut réalisé, mais avait aussi découvert avec stupeur la disparition d'objets...comment dire plus personnels.
_________________
Calil
Elle connaissait l'adresse, l'avait noté dans son précieux calepin et espérait qu'elle ne trouverait pas porte close.
Elle tapota sa besace tout en marchant afin de vérifier qu'elle avait bien son carnet. Depuis l'incident de la veille, elle n'osait plus s'en séparer.

Arrivée devant l'atelier elle se sentit soudainement bien petite et timide. Elle se tenait devant la porte ne sachant si elle devait frapper ou juste pousser la porte. Sautillant d'une jambe sur l'autre, on pourrait croire qu'elle avait besoin d'aller aux latrines mais c'était loin d'être le cas étant donné qu'elle avait pris ses précautions avant de partir.

Elle approcha sa main du bois de la porte et...


Toc toc toc

Patiemment elle attendit une réponse, elle réitère :

Toc toc toc

Puis sans attendre tourne la poignée, ouvre la porte, passe sa tête et lance un "Ya quelqu'un !" d'une voix bien plus chevrotante qu'elle ne l'aurait voulu...
Calil
Personne dans les alentours... Calil jeta un coup d'oeil à l'intérieur de l'atelier et ce qu'elle y vit lui fit ouvrir de gros yeux ronds et monter le rouge au joue.

Pas de doute c'était bien l'atelier de dame Malycia.
Elle attendit un moment sur le pas de la porte n'osant pas rentrer plus et finit par se lasser de l'attente. Aussi referma-t-elle la porte et retourna chez elle se promettant d'y revenir un autre moment.
Slamjack
BLAM!

Le Baron Noir entre sans frapper. Logique : lorsqu'il frappe, c'est pour que ça saigne. Et il n'était jamais parvenu à faire saigner une porte. Ainsi, Slamjack ne frappait jamais aucune porte.

D'autant que là il était un peu chez lui.


Je suis sûr de l'avoir laissée ici!

Grogna-t-il en se dirigeant à l'arrière de son ancienne forge.

Il retourna le bric-à-brac, un peu frénétiquement, sans se soucier du bazar qu'il mettait. Et puis ses yeux s'ouvrirent grand. Il s'exclama :


La voilà!



Une arbalète à répétition.
_________________
Slamjack de Lys-Lez-Lannoy
Les Grands Hommes n'ont nul besoin de titre, Leur Nom suffit.
Katina_choovansky.
Tournai, au petit matin.


La brune attendit que la charrette soit parfaitement stoppée pour en descendre. Elle avait voulu faire la maligne lors du précèdent arrêt en sautant avant l’immobilisation totale et avait glissé sur huit mètres avant de se manger une congère.
Hors de question de recommencer.

Une première botte dans le sol enneigée, puis une deuxième, avant de porter un regard sur les environs.
Pas un chat. Ni même un rat… En même temps, à 5 heures du matin au début du mois de février à Tournai, on peut comprendre qu’il n’y ait pas foule.
Que faisait donc cet étrange chariot bâché au beau milieu d’un chemin encore immaculé ? Quel était le prix de son contenu pour justifier une telle expédition ? Que voulait dire le « Slystaline Entreprises, Margoulin de la plus basse engeance » sur le flanc de la toile ?
Contournant le véhicule en passant devant les deux chevaux de trait, la brune rejoignit la silhouette emmitouflée qui l’accompagnait.

Devant eux, l’atelier de Malycia semblait tout paisible, engourdi par le silence ouaté.


- « Le silence est éphémère », conclut philosophiquement la brugeoise en imaginant sans mal le vacarme qui régnerait d’ici peu.

Puis, se tournant vers son voisin.


- « Va être l’heure… Surtout souvenez vous… n’en regardez aucun dans les yeux, contentez vous de les pousser vers l’entrée… »

Elle lui passa devant, allant prés de la cordelette servant à remonter la bâche tout en continuant :

- « Dés que j’aurais ouvert la bâche, je rejoindrai le poste conducteur. Vous aurez cinq minutes pour les amener jusqu’à là bas », fit elle en désignant l’entrée de l’atelier. « Si je vois le moindre d’entre eux rebrousser chemin vers le chariot, je serais obligée de partir sans vous… Vous savez bien que ce ne sera pas de gaité de cœur, mais nous ne pouvons pas nous permettre d’y rester tous les deux… surtout moi… »

Elle tapa trois coups bien distincts contre le flanc du chariot, créant une sorte de brouhaha à l’intérieur, puis, une fois qu’elle fut sûre que son acolyte était en place, elle tira sur la corde brusquement, ouvrant l’arrière du chariot et d’un bond, en rejoignit l’avant.

- « Cinq minutes ! » cria-t-elle en direction du blond, les mains fermement agrippées aux rênes du convoi, prête à faire détaler le tout d’un seul geste
_________________

Maitre Troubadour à la Confrérie
Slystaline
Cinq plombes du mat'. Tournai s'éveillera, mais pas tout de suite. Moins treize. Faut être complètement syphonné pour s'infliger ça, m'enfin ce que Katina veut... C'est un Sly à cernes et épis qui la regarde descendre de la charrette, non sans grâce.

Citation:
« Le silence est éphémère »

Regard inquiet vers la pleine lune. Hochement de tête pour marquer la pertinence de l'affirmation.

"C'est beau une ville la nuit."
Une sentence proclamée avec assurance, pour rester dans le ton général. Le calme avant l'action.

Action.
Descente de la charrette d'un bond parfaitement receptionné.
Il écoute la Brugeoise réitérer une nouvelle fois les conseils de prudence, la regarde passer devant lui, se saisir de la cordelette.


Citation:
«Dés que j’aurais ouvert la bâche, je rejoindrai le poste conducteur. Vous aurez cinq minutes pour les amener jusqu’à là bas », fit « Si je vois le moindre d’entre eux rebrousser chemin vers le chariot, je serais obligée de partir sans vous… Vous savez bien que ce ne sera pas de gaité de cœur, mais nous ne pouvons pas nous permettre d’y rester tous les deux… surtout moi… »


Votre verbe est mon ordre Katina. Je sais les risques que je prends. Tout est parfaitement organisé. Nous maîtrisons la situation.

La bâche est ouverte. ILS sortent, plus impatients les uns que les autres de prouver leur valeur, de relever le défi.

En avant les gars! Daï Daï Daï!!! Vous vous planquez dans le buisson. Vous interviendrez selon l'ordre pré-établi.

Il prend la tête des opérations, les guide au pas de course. Surveille leur évolution.
4 minutes 53 secondes plus tard, il reprend place aux côtés de la Brune.
Il allume un cigare de maïs séché et le lui tend. Il sait qu'elle aime savourer un bon cigare quand un plan se déroule sans accroc.


Les braves mecs! A eux de jouer maintenant. Venez je vous paye un petit déjeuner. Je me suis fait un fric monstre avec les larmes de dragon récemment. Vous savez ? Les flacons pouvant être vide, mais qui ne le sont point ? Y en a des vrais qui contiennent de la vapeur de larme de dragon. Parce que les dragons sont bouillants de l'intérieur et pleurent donc de la vapeur. Ben moi je vends des flacons vides. J'vous expliquerai la combine devant des croissants.
_________________
--Cruisy_beldent


Fils d'un père aux cheveux couleur de l'argent et d'une mère au teint magnolia, Cruisy Beldent, naquit un 4 juillet et, des dires de l'accoucheuse, ce fut presque mission impossible que de faire venir ce petit.

La guerre des mondes s'emparait de cet être encore si fragile mais l'amour infini de la walkyrie qui craignait un dommage collatéral pour sa propre vie lui fit expulser l'enfant d'une dernière et franche poussée.

Ce premier épisode ne fit pas de lui un outsider. Bien au contraire.
Il était beau.
Beau à en faire pâlir les femmes et les hommes plus encore que s'ils n'avaient eu un entretien avec un vampire.

Et plus il grandissait, plus il devenait beau.
C'est pour çà qu'il avait été choisi.

Peut-être est-ce maintenant qu'il faut préciser que sa mise au monde difficile avait eu tout de même de fâcheuses répercussions.
En effet, s'il était physiquement parfait, sa faculté à raisonner se résumait à "La soupe bout dans la marmite, on va manger de la soupe."

Aussi quand on lui avait dit "Tu verras des horizons lointains.", il avait voulu les voir de suite.
Un dernier poutou à son coq thaï et il était déjà dans la charrette en partance pour les Flandres.

Bref, après quelques "Vas-y ! Tope-là Gueune !" de ses camarades (on l'avait surnommé Gueune du fait que dans son enfance, les autres enfants, jaloux de sa perfection physique lui disaient souvent : "T'vas voir ta gueune à la récré !"), le voici qui tope puis s'élance vers le buisson pointé d'un des commanditaires.

Y'avait plus qu'à attendre les autres et les prochains ordres.
--_robert


Il était beau, il était fort, il était blond, chez les anglais on l’aurait appelé Captain Awsome, mais à Tournai, village flamand, on l’appelait juste « Robert ».

Robert, car tel était son nom, avait donc le physique noble et l’âme qui va avec.
Il était con comme un melon, mais comme on ne connaissait pas bien le melon en 1460 dans les Flandres, on disait qu’il était con comme une endive (ça au moins, on connaissait). De ce trait de caractère très prononcé chez lui, découlait tout un tas de choses qui avaient clairement facilité la vie aux deux silhouettes encapuchonnées qui l’avaient ramassé devant ce qu’il prenait pour la permanence de l’OST alors que ce n’était qu’un bureau de la poste, et son surnom « Capitaine Endive ».

Il s’était très vite noué d’amitié avec les autres garçons dans la charrette qui les amenait vers un combat titanesque « dont seuls les plus braves peuvent sortir indemnes » avait dit le sieur. « Indemne est a prendre au sens premier du terme », avait alors précisé la demoiselle.

Mais Robert, c’était un courageux, il était monté et il était maintenant débarqué !
A lui la gloire, derrière les portes noires de cet atelier vers lesquelles ils se dirigeaient, le cœur battant, et la cuisse ferme.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13, 14, 15, 16   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)