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[RP] Atelier de malice..là où se cotoient les vis.

Eulaly_de_baylaucq
Justement la voilà.

La blonde offre au roux un sourire subtilement sadique.

Citation:
Eulaly attaches le, je vais aller chercher le minet pour lui montrer.

Ow... Et voilà Eulaly propulsée "assistante de torture". Et dire qu'elle partait d'un balai...

Après la seconde de surprise, la jeune fille feint vite une belle assurance saisissant l'opportunité qui se présente. Ne pas hésiter. En rajouter même. Etre à la hauteur de Malycia.
Elle s'accroupit donc pour serrer fermement les sangles des membres inférieurs, se relève pour attacher les poignets, bras et avant-bras.
Au tour de la gorge maintenant. La sangle maintient la tête d'Hoel droite contre le dossier tandis qu'elle lui chuchote à l'oreille :


Excitant tu disais ? C'est toujours le cas ?

Il est à toi Maly !

Et de se mettre un peu en retrait, bras croisés, visage inexpressif, pour masquer ses hésitations à l'aube de sa première leçon.
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Hoel
Hoel était toujours un peux sonné, mais il distingua quand même la voie de Maly qui s'approchait. Il vit Eulaly qui se retourna pour discuter avec elle, mais sans tous saisir. Soudainement, Eulaly l'attacha à la chaise, ne lésinant pas sur le serrage des sangle. Bien entendu, il protesta rapidement:

Hey mais qu'est-ce que vous voulez me faire au juste?! C'était un piège?

Citation:
Excitant tu disais ? C'est toujours le cas ?


Je commence un peux à m'inquiéter. Quels sont vos plans au juste?

Citation:
Il est à toi Maly !


Aussitôt dit, Hoel eu soudain un important regret d'être venus visiter ce lieu infernal. Il était piégé, sans la moindre idée de ce qu'on voulait lui faire...
Jans.van.hertjacht


Nom de nom ! Norf ! Par les instruments aiguisés du Grand-Oncle Nestor de la Cuisse de Jupiter ! Mais, que se passait-il ? Elles n'allaient... elles n'allaient... elles n'allaient quand même pas... oser ?

Bigre, SI !!! Nom d'un parchemin porno (lu entre les doigts de la main posée devant les yeux), elles allaient torturer un volontaire. D'ailleurs, l'était-il vraiment, volontaire ?

Voilà une histoire qui commençait, un poil, à tourner vinaigre. "Jans" rougit et crut défaillir en voyant l'objet crochu. Il n'avait pas vraiment besoin de voir comment fonctionnait l'engin. C'était assez explicite, mais surtout, particulièrement effrayant. Enfin, surtout effrayant. Et puis, si Mél apprenait que l'instrument avait déjà servi, et servait probablement de temps à autre chez Malycia, il était à peu près sûr et certain qu'elle allait l'étriper, ou lui coller une beigne et lui casser le nez. Ou tout ça à la fois, ce qui ne serait que justice.

Oui mais voilà... Dans le même temps, "Jans" avait comme qui dirait un besoin irrépressible de "savoir", non pas si l'objet était défectueux, mais quelle pouvait être l'utilisation exacte de la chose. C'était une démarche purement scientifique, en quelque sorte. "Jans" le scientifique à l'allure d'adolescent boutonneux ? Presque.

D'une voix blanche, il marmonna :


Bien... heu... faites doucement quand même, hein. Faudrait pas qu'il porte plainte non plus...

Il haussa mentalement les épaules. Voilà une réflexion qui donnait l'impression qu'il se souciait du qu'en dira-t-on. Borf. Il était là incognito, hein ? Et puis dans le fond, même s'il était reconnu, cela n'avait pas la moindre espèce d'importance.
Malycia
Elle n'avait pas entendu les suppliques d'Hoel, puisqu'elle l'avait laissé aux bons soins d'Eulaly le temps d'aller et revenir auprès de Jans, et surtout de l'attirer jusque là.
Remarquant au passage la main posée sur le parchemin douteux, si en plus elle laissait trainer ce genre de lecture à la vue de tous, qu'allait on encore penser d'elle, rien de plus que ce chacun était en droit d'imaginer surement.
D'ailleurs il fut préférable également pour ne pas effrayer son client qu'il n'entende pas lui non plus que le volontaire, ne l'était finalement pas, mais de ça elle n'en parlera pas non plus, toujours pour plus de crédibilité.
Agitant de nouveau ses doigts dans ce gant particulier, elle sourit malicieuse à son interlocuteur qui changeait aussi souvent de couleur que ne pouvait changer le ciel flamand.


Mais vous ne m'avez pas dit si ce dernier pourrait convenir? Nan mais tant qu'à vous démontrer son efficacité que ça ne soit pas non plus rien, je ne voudrais pas gâcher la marchandise.

Sous entendu Hoel, sur qui elle aurait bien mieux à tester, ou pourrait l'utiliser à d'autres fins, devinez ce que vous voudrez avec elle tout était possible et surtout inimaginable.


Quant à une possible plainte..vous savez des jeunes hommes tels que lui il en disparait tous les jours sans que personne ne s'en soucie..alors un de plus un de moins, et si il survit, je doute qu'il aille s'en plaindre après tout il est venu ici de son plein gré, je ne l'y ai pas forcé, au pire je plaiderais la légitime défense en prétendant l'avoir pris pour un chapardeur.


Sourire machiavélique tout en se dirigeant vers sa marchandise prête à se faire dépecer sous les yeux de l'apprenti anatomiste, la science et ses secrets...qui laisserait elle indifférente.
Hoel était un peu palot, la vue des divers objets l'avait quelque peu affaibli, voir étourdi, tant mieux se dit elle, il n'en serait que plus docile pour l'expérience.

Regardez bien dans un premier temps je vais vous démontrer comme ces griffes peut être coupantes, cela dit on peut adapter des lames plus effilées, vous choisirez.

D'un coup de griffes la brune lacère la chemise du jeune homme, éraflant sa peau en même temps, le but n'était pas de lui faire de profondes entailles comme elle l'avait laisser supposer dans ses propos.


Voyez...efficace non?
Et encore je l'ai à peine effleuré, sinon...sa peau serait en lambeaux


Lui montrant maintenant les pointes qui ressortaient, elle lui flanque une baffe d'un revers assez sec mais sans y mettre toute sa force, imprimant les pointes dans sa mâchoire lui faisant rejeter sa tête sur le côté.

Double efficacité, d'abord vous griffez l'adversaire, puis vous le défigurez, mais ceci n'est pas exhaustif, vous pouvez aussi faire l inverse, d'abord cogner puis lacérer...ou planter les lames dans son ventre

Elle mime le geste maintenant que la chemise est elle en lambeaux, la peau du ventre d'Hoel étant bien en vue, mais sans pour autant enfoncer les griffes dans sa chair.

Cela vous a-t-il convaincu? ou vous voulez que j'enfonce pour vous montrer.
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Hoel
Hoel s'inquiétait de plus en plus à chaque instant. Voilà que le client qu'il entendait tout à l'heure se montrait finalement, peut-être bien aussi palot que lui. Il vit revenir Malycia avec une main comme déformée. On distinguait au loin des griffes acérées et de nombreuses bosses sur la main. En fait il n'avait pas distinguer qu'il s'agissait d'un ignoble outil de torture.

Mais qu'est-ce que c'est que sa? Que me voulez vous?!

Soudain, elle lui donna un grand coup de griffe. Sa chemise s'en trouva lacérée d'un bout à l'autre de son torse. Sans être tranchée, sa peau se retrouva quand même éraflée jusqu'au sang. Il sentit d'abord un picotement qui se transforma rapidement en une légère douleur.

Mais bon sang t'es folle toi! Sa ne va pas? Sa fait très m...

Hoel n'eu pas le temps de finir sa phrase, qu'il se prit une baffe avec le revers du gant. Il ne soupçonnait pas une telle force chez Malycia. Sans doute la tenait - elle de son père, dont - il avait entendu parler. En tout cas, sa mâchoire enfla en un instant. Le coup était d'une t'elle puissance que malgré les sangles qui la maintenait, la tête d'Hoel pivota brusquement sur le côté. Il essaya de prononcer quelques mots, mais qui restaient incompréhensibles.

Eoha f'est doheu! éhafer ah! Iheu!

Il la regardait mimer des gestes dans le vide, se demandant si ses supplices, injustifiés s'achèverait rapidement. Il était fou de rage, et jurait en lui même, la parole lui faisant trop mal, qu'il n'en resterait pas là...
Isab95
De temps en temps, fallait bien y passer.
Au monastère.

Ben oui, comme toute bonne âme pieuse et respectueuse des préceptes aristotéliciens, l'anversoise de naissance, propriétaire brugeoise et tournaisienne par amour, s'en était allée rendre grâce quelques jours. Si peu de péchés à expier, une application studieuse dans la récitation des complaintes obligatoires et une évidente bonne volonté à réaliser d'harassants travaux d'intérêt monastiques avaient conduit à son renvoi rapide.


"Vous pouvez rentrer chez vous" lui avait-on dit. En quittant les lieux, elle avait croisé une file impressionnante de candidats à la prière.
C'était donc ça ? Le nombre de chambres devait être limité.
Soit...

Ne trouvant pas son époux dans la ville, elle s'en alla flâner au gré des ruelles pour se retrouver, comme par zazard, devant l'atelier de Maly. Le nez collé sur une fenêtre crasseuse, elle avait bien du mal à discerner quoi que ce soit, mis un part un fouillis aux contours sombres.

Elle tenta de pousser la porte. Miracle, c'était ouvert ! Un pas, puis un autre, encore aveuglée par le soleil extérieur, elle ne distinguait pas mieux.


Elle ne venait pas les mains vides, elle était bien élevée. Deux bons gros macarons à la rose accompagneraient la tisane que Maly se ferait sûrement un plaisir de lui offrir.
Quelques bruits étranges et assourdis arrivaient jusqu'à elle. Maly était peut être occupée ?



Y'a quelqu'un ?
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Malycia
Aux rancard son araignée espagnole, aux premières gouttes de sang son client avait filé sans demander son reste, ni le cadeau qu'il était venu chercher pour Melusine, tant pis pour elle, pourtant ça lui aurait surement plu elle en était presque certaine.
Pauvre Hoel qui au milieu de tout ça fut le cobaye involontaire, bien que, après tout si il était venu là malgré les mises en garde c'est qu'il cherchait quand même un peu, quoiqu'il en soit après avoir demandé à Eulaly de le détacher et de le soigner, le jeune homme avait lui aussi quitté l'atelier quitte pour quelques égratignures et autres ecchymoses, oui faut pas pousser non plus elle ne lui avait pas lacéré le poitrail ni déformé le visage.
Retour au calme et à ses extravagantes passions et autres passe temps qu'elle pratiquait seule ou accompagnée au fond de son atelier, bien malin qui pourrait deviner avec précision ce qui pouvait s'y dérouler.

Quelques semaines plus tard, nouveau projet, nouveaux plans dessinés, la malicieuse brune entamait son dernier stère de bois en maugréant.


Nom d'une burne asséchée, et je fais comment moi maintenant!
Même plus de matière première première pour travailler, je vais devoir dévaliser le marché.


Il faut vous avouer que le projet était d'importance,et qu'il l'occuperait plusieurs semaines durant, d'autant plus qu'elle en avait deux de front à assumer.
Ces derniers allaient consommer une grosse quantité de bois, combien en faudrait il à votre avis pour qu'elle puisse réaliser en parallèle les deux qu'elle devait réaliser, beaucoup assurément, d'autant que l'un deux était une tour de siège qu'elle ne pourrait d'ailleurs pas assembler dans son atelier, et le second me demanderez vous?
Bah celui là était une idée de son père pour la forteresse, et serait sans doute prioritaire.
Une petite voix qui provenait de l'entrée de son antre lui fit dresser l'oreille, par chance elle venait de lâcher le marteau duquel elle se servait pour se défouler sur un pauvre morceau de bois qui lui n'avait pas demandé à se faire maltraiter.
Faute de matière première de toute façon elle ne pouvait plus rien faire, autant donc aller accueillir la curieuse qui osait s'aventurer.
Surprise de découvrir une Isa qui prenait surtout garde où elle posait les pieds, de ça elle avait bien raison, si elle ne voulait pas qu'il lui en manquât un en quittant les lieux.


Oui y a moi!

Sourire aux lèvres en distinguant qu'elle n'était pas venue les mains vides.
Gourmande la malicieuse? Assurément surtout depuis qu'elle avait gouté à ces pâtisseries qu'on nommait macarons.


Ne me dis pas qu'il fait tellement chaud dehors que mon atelier t'es apparu comme le seul havre de paix pouvant t'offrir la fraîcheur que tu cherchais?
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Isab95
Elle sursaute.
D'un seul coup l'Epineuse est là, devant elle, un air mi-figue mi-raisin sur la trogne. Elle note le regard glissé vers les macarons, elle ne crache pas sur la bonne boustifaille la Maly.
Elle la connait depuis un moment déjà, elle sait bien que sous des allures de dure se cache un p'tit coeur tout tendre. Si si. Isa est une fleur des champs, naïve comme pas deux, mais elle sait deviner un peu, un tout p'tit peu les gens, et la Maly, bien que multiple, c'est pareil.



M'dame la Vicomtesse, bien le bonjour !
Ben oui...Pour ne rien te cacher, Vic m'a dit qu'en son absence, je pouvais venir ici, d'une part pour me retrouver en compagnie sûre. Si, j'te jure, il a dit ça. Et d'autre part, enfin j'ai pas bien tout compris, mais il m'a dit qu'ici je pourrais trouver des p'tites emplettes à faire. Je ne savais pas que tu vendais des produits locaux, je croyais que tu étais juste un soldat en jupons moi.

Bon tu m'offres une tisane ? Tu sais que je ne dois plus boire de bière ? Enfin, en journée seulement. Le soir, j'ai le droit de me rattraper, de toute façon, y'a que ça qui passe, dès que je vois un verre d'eau j'ai des hauts-le-coeur ! C'est diiinngue !!

C'est pourtant vrai qu'il fait frais chez toi. Faut dire qu'il fait sombre aussi. A quoi ça sert toutes ces tentures ? Sympa la déco chez toi. Un peu lugubre, mais originale...


Regard velouté et d'une extrême candeur dirigé vers la brune.
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Malycia
Et en plus elle se paye sa tête!
Regard sombre balayant l'atelier qui ressemble plus à un capharnaüm elle doit bien l'avouer, mais dans lequel elle se plait à évoluer.


Lugubre! Je vois vraiment pas à quoi tu fais allusion.


Haussement d'épaules,mauvaise foi tournaisienne assumée.

M'enfin au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, c'est pas vraiment mon chez moi ici, c'est un atelier, je vais pas y faire une déco façon rococo, par contre vu que Vic t'a conseillé de venir y chercher de quoi décorer ton chez toi, t'oserais pas dire qu'il a des goûts de latrines tout de même!

En y réfléchissant si elle s'en réfère à ses goûts vestimentaires.
Légère grimace en y songeant mais n'en dira mot.
Mais au mot tisane elle s'offusque tout en lorgnant sur le bidon de la brune qui s'était pas mal arrondi depuis leur dernière rencontre.


De la tisane, on n'est pas chez mémé ici!
En tout cas, il ne t'a pas loupé ton bonhomme, et dire que t'en es qu'au début, fais gaffe hein tu vas être plus facile à rouler qu'à pousser si tu continues à manger ces cochonneries que tu tiens dans la main, moi j'dis que tu ne devrais pas les manger et me filer ta part.


Maligne hein! Tout ça pour s'empiffrer! Elle peut, après tout elle à la ligne elle, contrairement à d'autres qui ont surtout des courbes.
Léger rictus, elle va quand même fouiller dans un recoin si elle a pas de quoi la contenter quand même, parce que bon elle l'aime bien Isa, et puis en plus c'est quand même la femme de Vic aussi faut pas l'oublier.


Elle ouvre un pot tout poussiéreux, renifle puis se tourne vers la belle engrossée.


J'ai de la racine de réglisse, qu'y a pas l'air d'être installée là depuis trop longtemps, en plus on dit que c'est un élixir de longue vie et que ça aide à digérer, ça devrait être bon pour ce que t'as!
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Isab95
Elle tente de réfréner un lever de sourcil indigné, n'y parvient guère, pas plus d'ailleurs que la lueur de son regard, aussi métallique que celle d'un glaive reflétant les premiers rayons solaires
Mais c'est qu'elle critiquerait presque son Vic ! Et qu'en plus, elle la traite de grosse mémé !


Euh...c'est pas pour dire, mais si mon ventre s'arrondit, j'te prie de croire que le haut de ma face Sud n'est pas en reste non plus ! Regarde !

D'un geste plein de grâce, elle se redresse et bombe le haut de son anatomie qui se situe très exactement entre son visage et le ventre TRES légèrement bombé qu'elle affiche fièrement.

T'as vu ça ? De quoi remplir les mains d'un honnête homme ! Enfin un homme aux mains de charpentier quand même. Alors poupougne hein ! Et même enceinte jusqu'aux yeux, je pense que je serai encore capable de lever la jambe pour botter le derrière au premier qui me compare à une bonbonne !

Attape !


Lui lance un macaron. Le plus gros, parce que mine de rien, ce que vient de lui dire Maly l'interpelle. Croque dans le sien du bout des dents, c'est qu'elle lui a coupé l'appétit la tournaisienne !

Oui, donne moi à boire, ça passe pas là...De la réglisse ? C'est pas aphrodisiaque ça ? Parce que là faudrait pas que je me mette le sang à ébullition, mon mari n'est PAS là ! D'ailleurs, je me demande bien ce qu'il fiche loin de moi.

Un battement de cils, un peu trop rapide peut être.

Dis...Maly...Tu crois qu'il a une gueuse mon homme ? Parce que ça fait un p'tit moment déjà qu'il est parti...C'est vrai qu'avec ses braies roses il est craquant. Plus sa moustache. Et tout le reste. Je veux dire ses qualités humaines...

Reluque le pot poussiéreux que Maly tient à la main. Se méfie un tantinet.

T'as pas une bière plutôt ? Je ne sais si c'est parce que le temps est couvert, mais j'ai l'impression qu'on est déjà le soir.

Examine un peu plus le lieu. C'est pourtant vrai que ça ne fait pas vraiment chaumine ici.
Ecarquille les yeux devant des objets aux formes troubles, en rougirait presque si elle pigeait à quoi ça servait.


C'est un atelier d'art ? Tu comptes faire une exposition comtale un jour ?
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Malycia
Pour voir elle voit, faudrait être aveugle pour pas remarquer la paire de lolos que la brune se trimballe en plus de son bidon.

Tu m'étonnes je dirais même qu'il faut au moins deux mains pour en soupeser au moins un!
Et t'as pas peur du déséquilibre?
Nan parce que bon avec tout le poids sur le devant tu risques de faire culbuto!
Quoique si tu te nourris que de macarons...l'arrière va finir par suivre.


Elle réprime un rire sans pour autant craindre la botte de la belle, mais évitera soigneusement de lui tourner le dos, attrapant au passage le macaron qu'elle lui lance, aucun risque qu'elle ne le fasse tomber.

Comment ça ton mari n'est pas là, où il traîne encore celui là!

Omettra de lui dire qu'elle sait très bien où il est, d'ailleurs, elle lui a même ramené dans ses bagages

Je comprends mieux pourquoi il t'a envoyé chez moi, sans doute pour calmer tes ardeurs, parait que la grossesse affole les sens, c'est vrai?
Faut pas que ça m'arrive un jour...je ne réponds plus de rien si ça m'arrivait.


Referme son pot et cherche une vieille bouteille qui traine.

Bière non j'ai pas, c'est pas écrit taverne sur ma devanture!
Par contre j'ai un bon petit vin de Bourgogne, pour faire passer le macaron.


En profite pour gober le sien en deux temps trois mouvements lorgnant sur celui d'Isa qui semble faire soudain la fine bouche.

Je crois pas que ton homme se soit trouvé une gueuse, ni une noble d'ailleurs, ferait chaud pour ses fesses si c'était le cas tu peux compter sur moi.


Suivant le regard d'Isa, elle se décide finalement à lui ouvrir sa boîte à secrets, celle qui contient ses plus beaux modèles.

De l'art non pas vraiment, mais plutôt un art de vivre.


Ouvre son coffret et le colle sous son nez


Là y a de quoi contenter n'importe quelle femme qui se sentirait délaissée, esseulée...
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Isab95
Elle préfère ne rien répondre. Maly est Maly, toute en exagération. A moins qu’elle ait besoin de lorgnons. Déjà ? Si jeune, la pauvre.

Elle relace son corsage sans difficulté, mettant à l’abri ses délicats et pulpeux appâts, futurs biberons du p’tiot Bardeligne et répond à l’énervée tournaisienne.


Non, j’ai pas vu la différence moi. Grossesse, pas grossesse, j’ai toujours envie de lui sauter dessus. Et lui pareil, pourtant il n'a pas les hormones qu'ont changé, lui. J’te dis, c’est l’amoûûûûrrrrrr.
Il doit traîner à son bureau, il a toujours des tas de trucs à faire, c’est un consciencieux mon homme ! M’enfin dès que je le vois, je l’enferme, je l’enchaîne, je le séquestre ! S’il manque à l’appel, envoie moi un pigeon, je te donnerai de ses nouvelles.


Saisit son verre de vin et en prend une gorgée avant de s’étrangler à la vue du coffret que Maly lui met brutalement sous le nez.

Non mais t’es folle !!! Minute papillon ! Tu ne vois pas que je bois !! Ah la la, calmos Maly !!
Bon voyons voir un peu…

Détaille avec plus d’attention le contenu du coffret.

Hannnnnnnnnnnnnnnnnn !!! Des rouleaux à pâtisserie !!!!! Mais qu’ils sont beaux et originaux !!!!!!

En saisit un délicatement entre ses doigts, le tourne, l’évalue et le soupèse avant de lever sur Maly, un regard suspicieux et légèrement teinté d'incrédulité.

Etrange, ça ressemble sacrément à …

Fixe à nouveau les pièces de forme oblongue du coffret, les saisit tour à tour, finit par rougir.

Non mais tu te fous de moi là ? Si l'on me voit travailler avec un truc comme ça dans ma boulangerie, on va m’accuser d’incitation à la débauche, non ? Un art de vivre tu dis ? Parce que tu crois vraiment qu’un rouleau à pâtisserie empêche une femme de se laisser gagner par l’acedie en l’absence de son homme ?
Suis une fille simple moi, une paysanne. En haut le ciel, en bas la terre, et dans mon lit, mon homme ! Les rouleaux à pâtisserie, dans mon échoppe !
En plus c'est pas pour dire mais....sont petits tes rouleaux. J'en ai vu des comme ça Outre-Manche. Les anglois leur donnaient un drôle de nom, en hommage à un saint je crois. C'était quoi déjà ? Humm....ah oui ! Le Dieu Michel !! Voilà c'est ça. Enfin presque, me souviens plus comment ils disent "Dieu" en anglois. Pis "Michel", ils le prononcent mal. Bon, on s'en fout ! On est flamands nous !


Referme le coffret d’un claquement sec.

Non file moi des patins à roulettes plutôt, si t’as ça en rayon dans ton capharnaüm, histoire de tester mon équilibre. C’est qu’il marche vite mon Vic. Ah tiens ! et une paire de menottes aussi ! pour le garder un peu à la Masure. Jolies les menottes, hein !

Et ressers moi un peu de ton truc là, ça se laisse boire…

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Malycia
La candeur, serait ce qui pourrait décrire Isab?
Non ça elle ne pourrait rien en croire, surtout se souvenant de ses propos à une certaine période de sa vie.
Si elle pense pouvoir lui faire avaler pareille couleuvre en jouant les offusquée de ce qu'elle lui présentait, elle se fourre le doigt dans l'oeil et bien profond.


Dis donc toi quand t'auras fini de me jouer la scène de la vierge effarouchée je pourrais peut être te prendre un peu plus au sérieux!
Parce que là tu vois...quand je te regardes j'ai quelques doutes.


Posant de nouveau son regard sur l'arrondi de son ventre.

Et entre nous si tu te sers de tels objets dans ta boulangerie en guise de rouleaux à pâtisserie, ça m'inquiète quelque peu.
C'est pas leur but!


Après qu'elle ait refermé le coffret , la malicieuse lui reprend.


Petit?! Tu les trouves petits?!
Bah je sais pas comment il est monté ton homme mais tu te plaindras à Nevgerel dans ce cas, je me suis inspirée de sa ligne de pêche pour les modèles que je viens de te montrer,oui bon je l'avais pas sous la main, juste observé à distance, tu sais comme il peut être farouche le blond!
Mais si tu veux, j'ai un modèle que j'ai surnommé la poutre de bamako, si ça te dit!


Un rire s'échappe de sa gorge, puis elle se reprend.


Nan nan tu n'y connais rien c'est pas les anglois qui ont inventé leur nom mais les nonnes, en récitant des psaumes.."gaude mihi domine" réjouis mois seigneur!


Sourire en coin accompagné d'un clin d'oeil.


Les nuits sont longues dans les cellules monastiques, d'ailleurs..je vais pas tarder à aller les visiter aussi.

Seconde tournée de Bourgogne, les verres se remplissent à nouveau.
La brune file à nouveau dans un coin de son atelier à la recherche de ce qui pourrait lui plaire...menottes..menottes...elle fouille et trouve enfin quelque chose qui pourrait peut être lui plaire.


Bon j'ai pas de..comment t'as dit? Patins à roulettes? au mieux je peux te faire des roues et poser une planche dessus
. (le roulement à billes n'a pas encore été inventé )
Par contre j'ai une paire de fers si tu veux l'enchainer.


Qu'elle lui agite sous le nez



Et sinon j'ai ça là bas lui désignant du doigt un chevalet qui trône dans un coin de la pièce.


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Isab95
Observe le truc moche qu'elle lui désigne. Décidément, Maly a des goûts bizarres en matière de déco. Même utile. Qui se montrerait assez idiot pour aller se coincer la tête et les mains là dedans ? Non mais faut être dingue !

Non non non, je ne veux pas de ça chez nous. C'est moche, archi moche ton truc.

Patins à roulettes, planche à roulettes, tu vas pas finasser la Malice ! Tu joues à la noble ou quoi là ? Un truc qui se met sous mes pieds et qui me permet de rouler, là ! ça te va comme ça ?


Ne relève pas l'allusion à l'anatomie si discrète de Nevgerel, après tout elle ne le connait pas bien cet homme là, ami précieux de Malycia. Mais c'est certain qu'elle ne pourra s'empêcher de le regarder autrement désormais . Le pauvre...

Considère les menottes que lui propose Maly et grimace.


Bon, non, garde tes trucs de torture. Je me débrouillerai autrement.
Tiens ! puisque tu es douée de tes mains, tu pourrais pas me fabriquer un truc utile et mignon ? Un hochet pour le futur p'tit Bardeligne, si possible qu'on puisse sortir sans se faire traiter de parents indignes ni se faire jeter en prison pour offense aux bonnes moeurs ?

Lui fait un clin d'oeil.

Oui, je sais, c'est un vrai défi là.
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Malycia
Un hochet pour le futur Bardeligne, voilà qui demandait réflexion, si intense qu'elle allait lui prendre une bonne partie de la soirée, mais je ne vous en dirais pas plus et encore moins à la future mère à qui il faut bien laisser quelques surprises.
Quant aux bonnes moeurs, elle aurait peut être dû aller frapper à une autre porte que la sienne si elle tenait tant à garder une saine réputation, mais de ça elles en parleraient une autre fois, car l'une et l'autre avaient d'autres chats à fouetter et terminant leurs verres et macarons, Malycia raccompagna Isa jusqu'à la porte s'assurant que celle ci ne courrait aucun risque d'une mauvaise chute, bien que dans ce cas précis ça lui aurait évité l'intense concentration pour trouver une idée de hochet, vu que mauvais chute dit fausse couche, fausse couche dit pas de bébé qui braille, pas de bébé pas de hochet, CFFD!


Quelques semaines plus tard

Comment se débarrasser d'objets trop encombrants lorsqu'une soudaine envie de faire de la place vous démange, offrir les dits objets à des proches qui leur trouveront surement une utilité..ou pas, mais ça elle s'en fichait éperdument du moment que ça la débarrassait, tant pis si ça embarrasserait celui ou celle qui allait en bénéficier.
Pour déplacer et livrer elle allait faire appel à ces deux immigrés italiens, des jumeaux, deux ragazzo, qui avaient plus de muscles dans les bras que dans leur cervelle de moineau, mais on ne leur demandait pas d'être intelligent en plus d'être beaux, surtout pour l'utilité qu'elle en faisait, occasionnellement ils lui rendaient service, en servant de modèle, ce qu'ils faisaient gracieusement trop heureux de gonfler leur égo, du coup ils ne pouvaient rien lui refuser dès qu'elle faisait appel à eux.


A peine arrivés qu'ils commençaient déjà à se déshabiller, pour vous dire à quel point ils étaient habitués à poser pour la modélisation de leurs attributs.

Stooooop...doucement les garçons, je n'ai pas besoin de vous pour vos mensurations cette fois, enfin si mais pas de celles là.

Oui faut quand même savoir qu'ils étaient gonflés de partout les deux lascars, et pas que des biscottos, sinon vous imaginez bien qu'elle n'aurait jamais eu besoin de leurs services.

J'ai besoin de vous pour une livraison, alors je vous montres ce qu'il faudra porter à cette adresse, glissant à celui qui lui paraissait le moins crétin des deux un vélin avec un plan précis de l'endroit où ils allaient devoir se rendre avec les objets qu'elle allait leur désigner, pourquoi un plan, parce qu'aucun des deux ne savait ni lire ni écrire.

Alors, ce truc là....et puis celui là aussi...ah et le truc là haut aussi.

Désignant tout en se promenant dans son atelier avec à sa suite les deux étalons.

Je compte sur vous pour livrer tout ça demain là où je vous l'ai indiqué, moi je dois partir en voyage pour quelques temps, si vous pouviez surveiller mon atelier pendant mon absence je saurais vous remercier à mon retour.

Les deux adoraient poser pour elle, flattés qu'ils pouvaient l'être de voir par la suite une partie d'eux même exposée.
Elle remet donc la clef à Rocco qui était donc le plus sensé des deux, même si il était toujours permis d'en douter.


Refermez bien derrière vous.
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