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[RP] Atelier de malice..là où se cotoient les vis.

Rocco_et_sifredi
Air ahuri presque déçu de ne pas avoir à se déshabiller cette fois.
Braies à peine descendues qu'il faut remonter en soupirant.
Chemise ouverte mais ça c'est par tous les temps.
Quand on a qu'un corps comme seul moyen d'expression, on le montre.

Ils n'avaient pas bien compris ce qu'ils auraient à faire en plus de la livraison, mais ce qui était certain c'est qu'ils ne la décevraient pas.
Regards remplis d'espoir qui suivent les ondulations de la brune,ce déhanché à faire damner un saint, difficile d'y résister surtout pour eux.
Déjà qu'ils se partagent un cerveau à eux d'eux, et en plus il est situé au dessous de la ceinture.
Beaux gosses et c'est tout.
N'en demandez pas plus.
Un filet de bave vient à poindre aux commissures de leurs lèvres entre ouvertes aux moindres propos qu'elle énonce,
ils n'écoutent rien, soumis à leurs seuls instincts.

Rêveries et fantasmes les habitent, tout se passe dans leurs braies, et se retrouvent soudain comme deux ronds de flan
à se regarder dans le blanc de yeux une fois la propriétaire des lieux évanouie


Euh....elle a dit quoi qu'il fallait livrer?

Humph...j'sais pô

Bah...c'est malin, c'est à toi qu'elle causait.

C'est à toi qu'elle a filé l'plan.


Ouais mais...elle a un si beau cul!

Là se terminera l'intense réflexion des jumeaux, a-t-elle vraiment eu raison de leur confier une mission aussi délicate.
Anniedelacourge
Après avoir mise son affiche aux annonces principales de Tournai, Annie de la Courge se rendit à l'atelier de Malycia. Son employeur lui ayant expliqué que les clientes de Malycia seront surement interessées par la soirée courgette vapeur...

Malgré plusieurs coups donnés sur la porte, personne ne semblait venir ouvrir l'atelier.

Annie pris donc quelques clous et placarda l'affiche directement sur la porte.





"Chères Tournaisiennes,

Bientôt, une soirée spéciale "courgette vapeur" sera organisée aux étuves de votre ville. Venez nombreuses, seule ou entre amies, découvrir de nouveaux produits qui raviront toutes vos lèvres... Pas d'obligation d'achat, dégustation gratuite, entrée libre. Les produits présentés sont fourni par Sir Christopher. Les commandes sont possible en toute discrétion au près de la démonstratrice.
La date de la soirée sera communiquée prochainement.

Annie de la Courge, organisatrice et démonstratrice
Slystaline
Le coq de Tournai passe, comme une fois par semaine chez son amie l'épineuse pour aérer les pièces, puis pour faire un feu maitrisé dans l'âtre de la pièce principale et le surveiller quelques instants.
Il veille ainsi à ce que l'inertie des murs ne transforment l'habitation en bloc de glace impossible à chauffer au retour de la brune au corbeau opiacé.

Les premières semaines, Sly découvrait avec étonnement, parfois même avec effroi, les différents instruments de tortures et/ou de plaisir (les deux peuvent être tellement proches dans certaines circonstances) disséminés aux quatre coins de la pièce dans un bordel tout ce qu'il y a de plus organisé.
A présent, il se contente de s'assoir prés du feu, en profitant pour tenir ses livres de comptes. Comme quoi on s'habitue à tout...

_________________
Henry.
Henry, avec l'adresse que Malycia lui avait donné l'après-midi même était donc parti en quête de son atelier.
Avec la neige qui tombait sans s'arrêter aujourd'hui, il n'y voyait pas à 3 mètres, ce qui ne lui facilitait pas les choses, ne connaissant pas du tout la ville... Heureusement un homme à qui il montra l'adresse semblait surtout ne pas connaître cet atelier... mais lui indiqua avec précision comment atteindre la bonne ruelle.
Henry arriva du coup assez facilement devant une petite bâtisse... Levant les yeux, il vit écrit en belles et grosses lettres, l'inscription : "Atelier de malice..là où se cotoient les vis"
Voilà ! il avait enfin trouvé, et cela le mit tout à coup de très bonne humeur et le sourire jusqu'aux oreilles, se mettant à penser à Malycia qui, il faut l'avouer, était bien la principale raison de sa venue.

Juste avant de poser sa main sur le rebord de la fenêtre près de la porte, afin de voir si il voyait Malycia à l'intérieur, il se rappela au dernier moment de sa mise en garde :

"Ne touchez surtout pas aux fenêtre, je les ai piégé !"
Il écarta vite fait sa main avant qu'elle soit tranchée, ou autre chose tout aussi réjouissante, et se dirigea vers la porte "qu'elle n'avait pas encore piégée", comme elle disait...

Souriant à la pensée de cette dernière remarque, il frappa doucement à la petite porte, impatient de découvrir enfin cet atelier dont on lui avait si souvent parlé, et il faut bien l'avouer au moins tout aussi impatient de revoir Malycia... attendit quelques secondes, puis comme personne ne répondait, frappa un peu plus fort...
Malycia
Elle avait pesté un long moment à son retour à Tournai contre ces deux imbéciles de jumeaux qui, d'une n'avaient pas fait la livraison qu'elle leur avait ordonné, et de deux lui avait vidé la moitié d'une barrique de vin qu'elle stockait pour les grandes occasions.

Ils vont m'entendre ces deux là quand je mettrais la main sur eux!


Ce qui ne tarda pas à arriver quelques jours plus tard, deux oreilles furent maltraitées et des coups de pieds aux fesses se perdirent dans les très fonds des leurs braies.

C'est l'anniversaire de mariage de mes amis, alors vous allez vous faire beau, et pas de raie au milieu, vous prenez un bain, vous vous aspergez de lavande, et vous mettez une chemise propre.
Et cette fois vous n'oubliez pas ma livraison sinon ce ne sont pas que vos oreilles et vos fesses qui vont chauffer, filez plus vite que ça, avant que je ne changes d'avis à votre sujet!


Le duo ne se fit pas prier, embarquant les objets ils filèrent la queue entre les jambes bousculant au passage le type qui faisait le pied de grue devant la porte, non sans lui souhaiter bonne chance tout en laissant la porte grande ouverte lui laissant ainsi l'accès à l'atelier.
Occupée à se préparer et surtout à enguirlander ses deux apprentis livreurs bons à rien, elle n'avait pas prêté attention aux coups donnés à la porte et ne songeait plus du tout à la visite que devait lui faire Henry, ce n'était pas le premier qui promettait de passer et qui au final n'osait s'approcher de son antre.

Sentant soudain une présence et surtout l'air froid qui s'engouffrait, elle s'étonne de le voir juste là.


Que faites vous là vous!
_________________
Nizam
    [Dans la nuit du sept au huit février]

    Les fers martelaient les pavés froids, la monture aux deux cavaliers s'ahanait bruyamment et avançait au pas lent parmi les ombres. La nuit était déjà entamée lorsque l'équidé dut porter les voyageurs d'Arras à Tournai. Il avait la moitié du royaume dans les sabots, et son cher maître l'avait visiblement convaincu d'accepter une présence féminine sur la selle, en soit, un poids de plus alors que le jeune coursier brillait davantage pour sa rapidité, non sa force. Tandis que l'étalon rongeait les mors, aspirant simplement à du foin et de la paille, l'impatience était toute autre pour l'homme qui tenait les rênes.
    Ses bras et une partie de sa cape entouraient évidemment la silhouette devant lui, la position l'obligeant ils étaient accolés l'un à l'autre, lui feignant avec l'éternelle ironie l'indifférence, sinon le déplaisir d'être si proche d'elle, cette flamande qu'il tenait responsable de sa venue dans ce comté lointain - pour ne pas dire paumé - et qui avait eu l'amabilité de venir à sa rencontre en Artois. Nizam avait sérieusement besoin d'occuper son esprit depuis ses derniers jours alcoolisés à Limoges, ignorant ou ne voulant avouer ce qu'il cherchait précisément ici, le fait est que deux heures à épouser les formes d'une femme avec qui il avait échangé multiples courriers fut suffisant à distraire ses pensées. Il était certes assis de manière peu confortable, mais avait une excuse valable pour être ainsi contre elle, comprenant le gel hivernal et une courte négociation se résumant à "Tu montes ou tu marches".

    Guidé par la brune, il les mena jusqu'au fameux atelier qui n'avait cessé d'éveiller sa curiosité. Un antre pour ces dames délaissées, par les descriptions de la propriétaire, et devinant un attrait prononcé dans le stupre et la lubricité, il avait rapidement imaginé l'endroit, lieu de perdition, par conséquent lieu où il avait bonne raison de se rendre. Le Balafré arrêta la monture face à l'échoppe, l'observant un instant malgré l'obscurité et ne constatant rien d'étrange au dehors. Il se pencha en avant et marmonna un "désolé" qui n'en était pas tant à l'oreille de Malycia lorsqu'il fit une acrobatie pour descendre de la selle. Ce fut avec un sourire aussi faux que galant qu'il lui proposa sa main pour le rejoindre. Autant préciser que la courtoisie n'était jamais sincère chez le blond, il en usait à certains buts, comme il serait dommage dans ce cas qu'il se montre maladroit et qu'elle doive entièrement se retenir à lui afin d'éviter la chute.


    - Alors, vous n'vous êtes pas trop habituée à l'étreinte j'espère ? Tahir vous aura supportée tout l'long du voyage, c'la m'étonne... Parlant du cheval. 'Savez s'y a endroit où je peux l'laisser cette nuit ? Vu l'heure, j'suppose qu'vous vous content'rez d'm'indiquer la chambre, sauf si vous t'nez encore grâce au somme qu'vous avez piqué en route.
    Hm... B'soin d'aide peut-être ?
Malycia
"La même nuit, en duo sur un canasson"

D'ordinaire elle se déplaçait avec sa propre monture, mais allez deviner pourquoi la veille avait elle décidé de prendre le premier coche en partance pour Arras, si ce n'était l'ennui qui la rongeait depuis son retour à Tournai, sans doute n'aurait elle fait l'effort de se déplacer jusqu'à lui.
Une once de pitié peut être pour l'estomac vide tel qu'il l'avait décrit dans ses courriers et de son arrivée sans plus un sous en poche dans la capitale artésienne?
Rien de tout cela, contre nourriture et quelques écus il lui avait promis qu'elle pourrait disposer de lui comme il lui conviendrait, c'était folie pour qui connaissait l'épineuse.
Savait il seulement dans quel guêpier il venait de se fourrer, redevable il le serait, ce qu'il ne savait encore c'est pour quelle durée.

Pendant ce trajet, elle avait pu apprécier le confort de ses bras, même si l'odeur qu'il dégageait avait par moment pu l'incommoder, se demandant qui du cheval ou de lui sentait le plus fort, ce n'est par contre pas sa conversation qui aurait pu la tenir éveillée car comme il s'en était rendu compte, adossée contre lui elle s'était endormie, le pas lent de l'animal - le cheval, pas Nizam- sans doute qui l'avait bercée, à moins que ça ne soit une consommation abusive d'alcool avant le départ, ce qui serait une excuse toute aussi valable que de profiter pour se tenir au plus près de lui.
Réveil brutal du balafré à l'approche de Tournai pour le guider jusqu'à son atelier, qu'elle lui avait succinctement décrit lors de leurs échanges épistolaires, plus prudent n'est ce pas, déjà qu'il la prenait pour une tordue, aurait il seulement osé venir jusque là si il avait eut vent de toutes ses activités.


Le regard se fait noir, enfin plus noir encore qu'à l'accoutumée.


C'est à votre odeur que je ne me suis pas habituée
ne prêtant pas attention à la main qui se tend pour l'assister, elle descend du cheval dans un geste souple et se retrouve face à lui.
Quoi ça vous étonne que je saches descendre d'un cheval sans l'aide d'un homme? Si vous saviez tout ce que je fais sans votre aide.
A la question du dortoir pour l'animal - toujours le cheval- un box tout confort est attenant à l'atelier.
Juste là, vous verrez il sera peut être mieux logé que vous, mais si l'endroit vous plait, vous pouvez toujours lui tenir compagnie.

Un large sourire s'étire sur ses lèvres, s'il manie l'ironie et les faux semblants à merveille, elle n'a rien à lui envier dans ce domaine.
Elle se presse à ouvrir la porte, le froid lui a glacé les sangs, le temps qu'il s'occupe de sa monture elle débarrasse quelque peu le sol d'objets qui encombrent le passage, bon, pas ça qui changera quelque chose, mais au moins ne se prendra t il pas les pieds dedans, ou pas, et avant même d'attendre son retour elle file tout au fond de l'atelier.

_________________
Nizam
    Piquante. Après les deux heures de somnolence, donc de calme complet dans leurs échanges, il n'en attendait pas moins. La main galamment proposée, aussitôt ignorée, fut remise à la bride de l'étalon, tandis que le sourire narquois ne quittait pas l'une des commissures de ses lèvres au regard que la brune lui lançait, aussi tendre qu'une lame.

    - Alors vous comprenez un peu c'que j'ressentais au Limousin avec vos relents de from'ton.

    Quoique l'on parlait dans son cas d'odeur corporelle, de ces effluves naturelles qu'il avait écopé lors de ses jours de voyage, adoptant seulement une hygiène sommaire et aléatoire, comprenez que s'il devait nommer son parfum "senteurs vagabondes" il le décrirait comme la parfaite expression de la virilité, en bon modeste qu'il était. Pourtant l'homme n'oubliait pas le jour où il avait croisé la brune avec son panier de fromages et se plaisait à le lui rappeler dès qu'une occasion se présentait.
    Il feignit un remerciement à l'indication et la laissa rejoindre l'intérieur, envieux alors que le vent portant ce maudit froid s’immisçait encore entre ses vêtements. Il songea à ce qu'il découvrirait dans cet endroit, hors de question qu'il dorme tel le palefrenier à l'écurie, il n'avait pas fait tout ce chemin pour de la paille. Devait-il redouter ce qu'elle y gardait ? Il ne savait même pas s'il pouvait imaginer un bordel sans nom ou une sorte d'exposition de ses talents en menuiserie. Pensif, il mena sa monture au box, lui ôtant harnais et selle, Nizam lui flatta l'encolure et récupéra des sacoches portées par l'équidé le principal de ses affaires, ne sachant pas combien de temps il profiterait de l'hospitalité flamande. Ce fut donc besace à l'épaule, mandoline sous le bras, et armes à la ceinture qu'il débarqua dans l'atelier. Les azurs certes habitués à l'obscurité avaient encore du mal à tout distinguer, mais déjà une constatation, la brune avait un sérieux contentieux avec le rangement. Perplexe devant certaines formes, ou cherchant à deviner des mécanismes, Nizam s'aventurait lentement et observait ce qu'il avait à portée des yeux. Chaise de torture, chevalet, fer, gants ? De quoi couper, tailler, scalper... Ah, c'était dans ces moments-là qu'il regrettait presque de n'avoir poursuivi sa religieuse éducation pour terminer à l'inquisition.


    - Malycia ? Si j'vous trouve, j'peux rester, c'est ça ? Ou z'allez m'sauter d'ssus 'vec l'un d.. Humpf, 'tain mais c'est quoi c'truc ?

    Peu discret, son pied venait de buter contre un objet non identifié, bien que certainement métallique. Il ne s'attarda pas, et continua son avancée, bientôt au fond de l'atelier. Elle voulait lui donner une frayeur à ne pas répondre ? Le Balafré était davantage méfiant, et impatient.

    - Vous rangez la chambre, r'faites le lit ? Peur que j'y trouve des choses compromettantes ?

    Sac et instrument furent posés au sol, son regard guettant une réaction.
Malycia
C'est un haussement d'épaules qu'il eut pour seule réponse à son attaque sur l'odeur de fromage qu'elle avait trainé quelques temps sur Limoges, et pourtant ce n'était pas du maroilles mais juste quelques chèvres, rien de comparable, d'ailleurs elle songera à lui présenter un de leur vieux Lille, plus fort qu'une paire de pieds macérés dans son jus depuis un mois, là il pourra se plaindre de l'odeur.

Le temps qu'il revienne de l'écurie elle avait tisonné et réalimenté de quelques buches les braises à peine incandescentes d'un feu que les jumeaux avaient encore oublié d'entretenir,ceux là, un de ces jours passeraient un mauvais quart d'heure entre ses mains, depuis le temps qu'elle voulait tester sa dernière création, elle allait enfin pouvoir trouver deux cobayes consentants, suffirait de leur inventer un de ses mensonges dont elle avait le secret pour les appâter, plus bêtes aussi faut dire que c'était difficile à trouver, fallait pas s'étonner qu'ils oubliaient la moitié de ce qu'elle leur demandait.
Quelques bougies allumées sur son passage, pas de quoi éclairer les lieux, bien au contraire, les ombres qui se dessinaient sur les objets les rendaient encore plus effrayant qu'à la pleine clarté du jour.
Elle pénètre dans son antre, lieu où elle avait prévu de loger Nizam le temps de son séjour, le luxe ne régnait pas dans la petite chambre qu'elle s'était aménagé au fond de l'atelier, un lit, un pot de chambre, une table basse, une armoire pour y ranger les draps, d'ailleurs y en avaient des propres au moins, car ceux qui couvraient le lit ne semblaient pas avoir été changé depuis...arf, mieux valait ne pas imaginer depuis quand avec précision, mais ces derniers ne sentaient plus vraiment la rose et gardaient quelques traces d'instants lubriques passés.
Une chance à l'ouverture de l'armoire une paire de draps y est soigneusement rangé, songer à remercier Laly de son dernier passage après une vilaine forme de chantage pour lui faire son ménage.
Les draps sales sont ôtés sans ménagements, oubliant par la même occasion son jouet qui trainait sous un oreiller et qui s'en va rejoindre le sol.


Foutre dieu! Je l'avais oublié celui là!


Et Nizam qui revenait, fallait retrouver Goliath et fissa, mais dans cette semi obscurité comment retrouver pareil objet qui avait surement du rouler sous le lit, puisque à première vue il n'était pas perceptible, c'est donc à quatre pattes qu'elle se met pour glisser son bras sur le plancher et tenter de mettre la main dessus, mais trop tard, dans son dos une voix, pas très rassurée d'ailleurs.
Se relever et faire comme si elle n'avait rien perdu.
Note pour plus tard, trouver un nouveau chantage pour faire faire de nouveau le ménage à Eulaly, à voir la poussière qu'elle a récupéré sur ses genoux, mais la blonde refusera surement, seconde note pour plus tard, trouver quelqu'un d'autre, et c'est à cet instant que son regard vient à croiser celui du balafré qui s'avançait toujours avec prudence.
Sourire à peine voilé de quelqu'un qui prémédite un mauvais coup


Con promet quoi?
En général on parle de con promis, pas de con promettant, quoique que.


Son sourire se fige, elle reste pensive, une astuce comme une autre pour détourner l'attention.
Je vois que vous avez fait attention où vous mettiez les pieds je ne vous ai pas entendu hurler à la mort, un bon point pour vous au moins vous respectez les consignes données. murmure à peine audible, surtout plus prudent.

Lui indiquant la pièce à vivre d'un geste de la main, elle fit volte face pour l'en éloigner pour le moment, qui sait avec un peu de chance elle repèrerait l'objet disparu.

On se prend un godet?
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Nizam
    Le regard tailladé eut à peine le temps de se promener dans la chambre qu'une brune aux bas de jupe poussiéreux lui bloqua le passage. Un sourire est joué au jeu de mot malycien pour ne pas laisser paraître ô combien la situation éveillait sa curiosité. Le con promettant devait se trouver en ces lieux, mais où ? Etait-ce simplement le tas de draps sales gisant aux pieds de sa logeuse ? L'endroit allait définitivement le changer de Limoges et de son ironique rue de la Justice, c'était bien ce qu'il souhaitait. Le Balafré s'était aisément habitué au confort de son dernier travail, mais les derniers jours passés sur les routes, bourse vide, l'avaient ramené à son temps de vagabond et ses aléas. Ainsi un lit et un toit doté d'une cheminée lui convenaient parfaitement, qu'importent le désordre et la poussière roulant au sol, le blond avait vu pire et se gardera de le préciser.

    - Moui, j'ne sais pas si c'est une question de respect, ou d'survie. J'ai dû marcher sur une chose, sans savoir c'que c'était, mais j'suis toujours en un morceau, c'qui relève de l'exploit vu tout c'que vous entreposez ici, non ? Ça tourne à la collection.

    Macabre ou lubrique collection ? Il avait encore du mal à la définir mais savait déjà comment occuper ses prochains jours. Les consignes données étaient évidemment faites pour être mises de côté, il n'allait pas se gêner pour détailler les objets particulièrement étranges décorant les pièces, au diable la prudence, à part se piquer, s'écorcher ou s'empaler, il n'y avait rien de très dangereux selon lui.
    Malycia toucha un point important pour le distraire, l'alcool. Si la méfiance du mercenaire lui permettait souvent de déceler ceux désirant le manipuler, l'homme n'était pas moins sensible aux chopes remplies et aux courbes féminines. Il accepta donc avec enjouement la proposition, sans se douter du Goliath perdu, ni justement de la forme phallique à peine visible, cachée sous la table basse dont moins d'un mètre le séparait depuis son arrivée. Il désigna de l'index les tissus ôtés et ceux pliés trônant sur le matelas.


    - 'Vouliez pas un coup de main ? Sauf si vous insistez jusqu'à vouloir m'border, mais j'serai normalement celui qui en profitera l'premier, alors..

    Un pas, un second, il s'approchait dans l'ignorance la plus complète du jouet, du moins tant que les azurs ne quittaient pas la jeune femme.
Johnlenine
Pas qu'il était habitué à jouer au larbin le John, mais la propriétaire lui avait promis de lui laisser choisir un instrument de torture à moins de 50 écus pour sa collection personnelle et tout à fait particulière de curiosités louches, macabres, libertines ou interlopes. Alors il s'exécute, et passe régulièrement aérer l'atelier, allant jusqu'à mettre un petit coup de plumeau sur les objets étranges.
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