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[RP] Atelier de malice..là où se cotoient les vis.

Malycia
Il n'avait pas tort sur certains points, d'autant que si il avait pu s'imaginer qu'en évoquant d'éventuels ingrédients pour la confection d'un parfum il lui avait lui même donné cette idée d'orties...décidément ça n'était pas son jour de chance.
Aller lui même se piéger les doigts dans cet endroit, avouez quand même qu'il faut en vouloir, c'est vrai d'ailleurs qu'était il venu faire dans cette galère, elle n'avait même pas songé à le lui demander, peut être temps quand même de lui poser la question, et de le libérer.

Mais pas le temps de lui demander ça tambourinait sec derrière la porte,
hum? finalement c'était peut être son jour de chance.
Sauvé par le gong, dirait on!
Pourquoi soudain l'arrivée d'un visiteur lui rappelait son adolescence, quand son père la surveillait de près, sitôt qu'il avait connaissance des frasques de sa fille qu'il envoyait un de ses sbires.


Mais la voix derrière la porte n'était nullement un de ceux là, Viken, c'est vrai elle lui avait proposé de venir visiter son atelier le jour où il serait de passage à Tournai.M'enfin pas une raison pour défoncer la porte non plus, et puis pourquoi hurle t il comme ça?

Je crois que vous allez pouvoir aller vous soulager, on dirait que ça s'impatiente derrière la porte.

Elle pose sa branche d'orties, s'approche de Giovani presse sur les deux têtes de dragons qui ornaient chacune des extrémités du tube l'écartant légèrement et libérant ainsi Giovani.
Tout en se dirigeant vers la porte elle lui lance.

Je vais ouvrir, évitez de toucher à autre chose pendant ce temps là!
Faut croire qu'on craignait que je ne vous éviscère.

Quand elle ouvre la porte elle découvre un Viken éprouvé, voir transfiguré,et à côté de lui, Cyana et Noiraude qui semblent penaudes.
Pourquoi tu voulais défoncer la porte? Suffisait de frapper, pas la peine d'hurler.

Un doute l'habite, ils attendaient peut être depuis longtemps.

Oui enfin faut frapper fort, si je suis au fond de l'atelier je n'entends pas toujours.
Bon maintenant que vous êtes là je suppose que vouliez visiter voir, acheter quelque chose.
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Viken
La porte s'ouvre enfin sur Maly qui a l'air surprise de le voir en ces lieux. A moins qu'elle soit étonnée de le voir dans cet état. Il faut dire qi'il a l'air complètement ahuri de celui qui ne résonne plus, qui agit dans le désordre et la confusion.

Il entre d'un coup comme s'il voulait se mettre à l'abri de la rue et du regard des autres. il avance de quelques pas sans trop faire attention à l'univers qui l'entoure, cherche un endroit plus sombre comme par réflexe.
Puis se retourne vers Malycia le regard suppliant.


Maly ... il faut que tu m'aides je t'en supplie !

Croisant son regard il se sent étrangement apaisé alors même que la douleur qui lui déchire les entrailles s'amplifie. Il est à bout, il tremble de nervosité ou de peur, il ne sait plus tellement tout est confus. Il se tient la tête qui le fait terriblement souffrir et rajoute dans un râle quasi inaudible.

Achèves moi par pitié !!

Ne tenant pas en place, il se relève d'un bond et arpente l'atelier en regardant le sol qu'il martèle de ses bottes. Quelques enjambées nerveuses et soudain s'arrête ... d'autres pieds sont là, juste devant les siens. Il relève la tête lentement jusqu'à découvrir le visage d'un homme, celui là même qu'il avait croisé en taverne la veille et dont il ne se souvenait plus du nom.
Ce nom ... un nom qui ne sonnait pas flamand mais plutôt étranger ... quelle provenance au juste ? il essayait de rassembler ses pauvres souvenirs en murmurant pour lui seul.


la savoie ? un nom en i je crois ...le piémont peut être ? ...tiens la savoie, qui m'a parlé de savoie ? mais oui, au fait qui ? ah non ... ce nom en i c'était quoi déjà ?

Croisant le regard égaré de l'homme il s'arrête net de réfléchir tout haut ... se tait, soupire, le regarde à nouveau. Ses sentiments se bousculent à une vitesse folle, nouvelle douleur dans la tête ... il plisse les yeux et serre les dents. Il porterait bien ses mains à sa tête mais non ... sa main droite reste fermement serrée sur le pommeau de son épée comme si elle voulait lui désobéir.

Etrangement c'est le moment qu'il choisit pour partir dans un grand éclat de rire. Un rire puissant et dérangeant, de ceux qui vous glacent les sangs plus qu'ils ne vous communiquent l'envie d'emboiter le pas.
Il riait et riait encore mais sans que son visage n'exprime une quelconque expression de joie.

Là encore, il s'arrêta net ... exactement comme il avait commencé et resta figé devant l'homme, le fixant droit dans les yeux. Pas un mot, juste un regard planté dans un autre. Un bref silence qui parut une éternité.
Noiraude
Les deux jeunes femmes qui attendaient qu'on leur ouvre furent bientôt rejoint par un Viken totalement déchainé.
Mais qu'avait-il donc à crier et tambouriner comme cela sur la porte?

Cette fameuse porte finit par s'ouvrir ,ne facilitant pas l'équilibre des deux curieuses .

Viken entre le premier à l'invitation de Malycia. Celui-ci parait être dans un état second.Le regard hagard, la démarche incertaine,et ce rire de dément!!!

Les deux amies se regardent, une interrogation mutuelle dans leurs prunelles.


Mais qu'est ce qui lui prend?
L'est devenu fou?
Il a trop bu ou quoi ?
Je crois qu'il a perdu la raison!


Noiraude pousse son amie Claire pour entrer à leur tour dans l'atelier.
Claire..
Claire eut un moment d'hésitation, si Malycia avait invité le sieur Viken à entrer, elle n'avait pas précisé ce qu'il en était pour les deux jeunes femmes.

Cherchant Noiraude du regard elle hésité puis passa un pied à l'intérieur puis se ravisa. Elle ressortit complètement et s'adressa à son amie.


Attendons un peu... nous ne savons pas comment cela va tourner, tu as vu comment il avait l'air...

-L'air comment déjà- effrayant ? nerveux ? tout se bousculait dans la tête de la jeune Anversoise et elle tentait tant bien que mal d'imaginer une issue favorable à la situation.

Soudain un rire machiavélique se mit à résonner à l'intérieur. Un rire à vous glacer le sang. La jeune femme figée arriva n'amoins à prononcer quelques mots.

Tout va bien Malycia ?
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Giovani
Les orties faisaient désormais leur effet. Loin des décharges électriques (si tant est...), la douleur était maintenant lente et diffuse. Ça le lançait terriblement... Impression désagréable de ne pas pouvoir contrôler son corps. Impression désagréable de sentir une partie de son corps vivre plus qu'elle ne devrait, et une autre l'abandonner. Enfin elle le libère.

Merci. Il ne savait pas pourquoi il la remerciait, peut-être parce qu'il allait enfin pouvoir pisser tranquillement. Il plia ses deux doigts libérés, rassuré qu'ils avaient supporté le traitement de "faveur". C'est à cet instant qu'il reconnut la voix de Viken et qu'elle alla lui ouvrir.

Il le regardait, cet homme dont il avait deviné une profonde dépression en le voyant pour la première fois en taverne peu de temps avant sa venue. Il avait tout deviné de lui, en cinq minutes, étonné de croiser un homme se livrant aussi facilement sans le savoir. Sa venue l'avait d'ailleurs fait se questionner. Ce jeu qu'il entamait avec Malycia avait bien plus d'impact qu'il ne l'imaginait. Il était loin d'imaginer tout ce que ça pouvait entrainer...

Il se pose devant lui. Voilà où le bat blesse. Il l'avait deviné en ses mots précédemment. Un amoureux transit... Sans le savoir il le mettait en difficultés, il fallait être intelligent. Il était capable de tout... Les drames de la passion.

Il ne cillait pas. Peu dérangé par la folie. Il l'aurait bien absorbé mais il n'en avait pas le pouvoir. L'homme était plus grand que lui, plus fort, plus armé, plus passionné et plus sanguin... Il n'allait pas baisser la tête, surtout ne pas lui donner encore plus confiance. L'air s'électrise, mais c'est une raison physiologique qui le fera céder.

Pardonnez moi, faut que j'aille pissser...

Il ramasse le seau, regarde l'homme à nouveau, puis malycia, un peu mal à l'aise après la phrase de l'homme. Elle réfléchit. Lui a déjà réfléchi. Il passe dans l'arrière salle sans demander l'autorisation, et après s'être soulagé avec un bonheur contraint, ramasse une chaine sur le sol, écoutant la suite de la conversation, prêt à intervenir...
Malycia
Pas le temps de dire ouf qu'il s'engouffre, et elle reste plantée là dans l'entrebaillure de la porte lançant des regards qui vont des anversoises vers Viken, cherchant une réponse à l'état de Viken dans les yeux de ces dernières, mais la réponse vient de Viken.
Mais ça ne semble pas plus clair pour autant, l'aider? mais l'aider à quoi.

Une ride se forme entre ses sourcils qui se froncent, elle ne comprends décidément rien à ce qui se passe, elle a une vague idée, mais...qu'est ce qui a pu déclencher chez lui cet état dans lequel il vient la trouver, pour le moment elle ne bouge pas, elle semble complétement dépassée par les évènements, tout s'enchaine un peu trop vite là, non mais y a pas longtemps qu'elle a émergé de ses rêves et de sa biture de la veille quand même, faudrait la ménager un peu, hum? non? vous ne pensez, faut croire que non.

Toujours interdite, elle observe Viken qui se dirige vers le fond de l'atelier et y croise Giovani, finalement elle a peut etre bien fait de le libérer avant d'ouvrir la porte, quoique...elle ne l'avait pas encore dépecé ni trop martyrisé, il n'a pourtant pas crié non plus....enfin pas de quoi apeurer le voisinage, mais....une lueur d'inquiétude traverse quand même son regard quand elle entend ce rire scindant la silence qui règnait, elle hésite un instant à les rejoindre, se tourne vers Cyana qui s'inquiète.


Entrez ne restez pas à la porte, ne vous inquiétez pas...

Elle se voulait rassurante, pour une fois qu'elle avait des clientes il n'allait pas les faire fuir, les invitant donc à entrer elle referme la porte derrière elle, et rejoint Viken qui est toujours plantée dans le fond de l'atelier face à Giovani qui finalement prend la poudre d'escampette, ou plutot ce qui lui servira de tinette.

Elle tente de rassembler ses esprits tout au moins pour deux car Viken n'a apparemment toujours pas recouvré les siens, à situation d'urgence solution d'urgence, et elle lui met une enorme gifle à presque lui décoller la mâchoire.
Elle espère que ça le fasse réagir.


T'achever? c'est bien ce que tu m'as demandé en entrant? Tu serais devenu fou! Tu m'expliques pourquoi tu arrives ici en trombe menaçant de défoncer ma porte!

Elle se doutait de la réponse, faudrait être aveugle pour ne pas la deviner...Elle ne savait pas y remédier, mais elle ne cautionnerait pas la solution qu'envisageait Viken. D'ailleurs qui en serait capable.

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Viken
Debout dans l'atelier, l'esprit en vrille et le regard planté dans celui d'un quasi inconnu, viken aurait en temps normal trouvé son attitude ridicule. Mais voilà, le temps était tout sauf normal et pour l'heure, il n'avait qu'une idée en tête ... celle de parler à Malycia.

Fermement planté dans ses bottes, il fut quelquepeu surpris par la réponse de l'homme lui faisant face.


Citation:
Pardonnez moi, faut que j'aille pissser...


Il le regarda s'éloigner sans broncher, d'ailleurs, il ne lui voulait pas de mal même si sa posture pouvait laisser croire le contraire. Cela l'aurait presque fait sourire si au même moment Malycia ne lui avait décoché une gifle venue d'un autre monde.

Il en vacilla même tellement elle y avait mis du coeur. Il resta là, la regardant incrédule et ... un instant sembla se rendre compte de la situation. Non qu'il redevienne serein et guilleret mais tout d'un coup, il réalisa ce qui se passait vraiment.

A peine remis du choc, il entendit Maly hurler.


Citation:
T'achever? c'est bien ce que tu m'as demandé en entrant? Tu serais devenu fou! Tu m'expliques pourquoi tu arrives ici en trombe menaçant de défoncer ma porte!


Il se secoua comme s'il sortait d'un affreux cauchemar et tout en la regardant, prit son temps pour lui répondre.

Oui tu as raison. Pardonnes moi ... je n'aurai pas dû venir ici, je savais que ça me ferait du mal.

Etrangement la présence de Maly l'avait complètement apaisé. Il reprit à voix basse en se rapprochant d'elle.

Je voulais juste t'entendre dire que tu ne m'aimais pas et que tu ne m'aimerais jamais. C'est la seule solution pour que je puisse enfin espérer guérir de toi.
Lorsque je disais "achève moi" ... c'était plutôt ... achèves mon amour pour toi.


Il la regardait toujours, voyant dans ses yeux l'embarras qu'il créait, il reprit donc aussitôt, pour ne pas la mettre plus encore dans l'embarras.

C'est idiot de ma part, car je sais ce que tu vas me dire. Je suis désolé de m'être conduit ainsi, cela ne fait que confirmer que je ne suis pas digne de toi.

Il lui sourit en prenant une inspiration pour se donner le courage de quitter les lieux. Se détourne en effleurant sa main, comme s'il savait que ce serait la dernière fois et prend la direction de la porte, passant entre Noiraude et Cyana qui le regardent d'étrange façon.
Noiraude
Les deux amies se regardent de plus belles et se sentent vite de trop.


Bon..heu..Malycia merci pour votre invitation mais on repassera.
de toute façon on doit reprendre la route.
On reviendra dans un mois.


Noiraude tire Claire par la manche.

allez on y vas!!

Les deux jeunes femmes sortent en laissant les cris et baffes derrières elles.
Malycia
La gifle qu'elle lui avait infligé avait eu l'effet escompté, il reprenait ses esprits, devenaient ils plus clairs pour autant, elle ne le saurait pas pour l'instant mais au moins il s'était rendu compte de l'état dans lequel il était, certains auraient peut être trouvé son geste violent, mais en réponse à sa détresse elle n'avait trouvé que ce seul moyen, le seul que son père lui avait enseigné... oui côté tendresse il n'avait pas été le mieux placé pour lui en donner, et éprouver de la compassion encore moins...en connaissait elle seulement le sens.

Mais les mots qu'il vint lui chuchoter lui firent ravaler sa colère, elle comprenait enfin ce qu'il était venu chercher, quelque chose qu'elle était incapable de lui donner...Son amour...Elle lui avait offert son amitié, egoïste qu'elle était, ne songeant pas au mal qu'elle pouvait lui faire, alors qu'il se consumait à cause d'elle, à en devenir fou.
Son regard se perdait, n'osant croiser de nouveau le sien, elle n'arrivait plus à sortir un seul son de sa bouche, elle était incapable de lui répondre...un noeud s'était formé dans sa gorge, une boule de tristesse qui n'arrivait pas à passer, elle resta sans bouger, ne tournant pas la tête pour le regarder partir, sentant juste sa main effleurer la sienne comme un adieu.
Difficile même quand on est supposé ne pas avoir de coeur de retenir cette larme qui vient rouler sur sa joue, elle l'essuie d'un revers de manche et prend une profonde inspiration.... c'est la voix de Noiraude qui la fait se retourner.Elle lui répond sa voix à peine voilée par cette boule qui un instant plus tôt l'en aurait empêchée.


Ah, oui ? C'est vraiment dommage.

Difficile de faire plus hypocrite alors que le moment était vraiment mal choisi mais elle aurait sans doute préféré qu'elles n'assistent pas à cette scène, mais....elles étaient là.

Je vous souhaite un bon retour alors, j'aurais peut être d'autres choses à vous montrer d'ici là, enfin si vous avez des idées...n'hésitez pas à me les faire parvenir.

Elles ne demandèrent pas leur reste et filèrent aussitot, elle se demanda d'ailleurs si elles oseraient vraiment revenir, encore un peu sous le choc elle avait complètement oublié Giovani.

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Giovani
Il écoutait derrière la porte, une longue chaîne en main. Il avait du prendre sur lui pour ne pas bouger directement après le son de la première mandale. Mais elle ne fut suivie d'aucun autre bruit de corps. Péniblement, il essayait de comprendre ce qui se disait mais n'y parvenait pas réellement.

Le silence s'installa après que tout le monde ait parlé. Étaient-ils partis ? Il jeta un oeil par la porte encore entrouverte, et ne vit plus que malycia. Il l'observa un temps, comme en train de se recueillir, la tête basse, puis fit grincer la porte pour s'approcher d'elle.

Il la dévisagea un temps, observant ses yeux mouillés de larmes. Surpris de la voir ainsi, il choisissait ses mots. Il ne la connaissait pas assez pour la rassurer comme il se devait. Elle détourna de toute façon le regard, sans doute un peu honteuse de dévoiler une part de son coeur, qu'elle prend soin d'emprisonner d'habitude.

Il ne dit mot, et regarda autour de lui. A terre gisait une bouteille de prune presque terminée et deux verres. Il alla en chercher un et le lui tendit rempli, un sourire aux lèvres.
Malycia
Le temps semblait s'être figé, après l'ouragan qui venait de féferler dans son atelier, un grand calme soudain y régnait, le grincement de la porte la fit sursauter, Giovani...
C'est vrai il était passé où, il s'était terré comme un rat, faut croire..En plus il revient de la pièce où elle dort, trop tard pour se demander si elle n'avait rien laissé trainer.

Pourquoi la regardait il ainsi...non il n'avait pu voir d'où il était la larme qu'elle avait essuyé, elle haussa les épaules sans plus s'en soucier, on allait pas épiloguer sur le sujet pendant une heure, le mieux était de passer à autre chose, et puis....d'ailleurs il était venu pour quoi au juste?

Un froncement de sourcils en le regardant s'approcher d'elle un verre à la main, ma foi pourquoi pas, après ce qu'ils venaient de vivre alors qu'il la connaissait à peine, encore une occasion manquée, elle allait être moins crédible pour pouvoir le torturer...petit soupire de déception, elle prend le verre qu'il lui tend, et le vide sans sourciller, d'un trait!


Santé! ça decoiffe moins qu'une gifle.
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Giovani
Il se sert à son tour puis lui remplit une nouvelle fois son verre.

Une gifle ça décoiffe moins qu'un bouquet d'orties ! Santé !

La douleur s'était quelque peu calmée alors que l'homme le toisait. Mais voilà qu'elle se ravive alors qu'il n'a plus rien d'autre à penser. Sensation désagréable d'être empoisonné, il sent son sang circuler plus rapidement, l'autre côté de l'endroit où il se rassemble généralement.

Il se rendit compte qu'elle n'était pas très à l'aise. Ne plus regarder ses yeux. Après tout, il oublierait volontiers cette larme. Il vide son verre d'un trait.


Je vais passer chez l'herboriste, voir si quelque chose peut m'apaiser. Je reviendrai vous voir avec cette fois, MON bouquet d'orties !

Il sourit un temps avant de détourner les talons. Cette visite, il ne l'oublierait pas de si tôt...
Malycia
Elle se demande si ce n'est pas une invitation à lui coller également une gifle, après tout il n'avait profité que du son et non de la vue, si ça avait été le cas elle doute qu'il ne préfère les orties au final!
Elle le regarde un petit sourire en coin sur les lèvres, regarde son verre, hésite un instant, au final vide son verre peut être mieux ainsi si elle espère le revoir un jour franchir le seuil de la porte de son atelier.


Avec votre bouquet d'orties? Je vois que j'ai visé juste, c'est votre fleur préférée...Enfin si c'est pour parfumer mon atelier, songez à en trouver une autre.

Le voyant tourner les talons pour quitter sans doute avec soulagement l'endroit de son supplice, plus pour aller en vérité se faire soulager son fessier qu'elle ne manqua pas de lorgner alors qu'il le remuait comme si de se dandiner autant aller lui faire passer plus vite la piqûre brulante des fleurs urticantes.
Un léger soupire en le regardant partir...elle avait quelques projets en tête qu'elle aurait bien aimé tester sur lui, espérons qu'il revienne.

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Thealie
La soirée était déjà bien avancée. Théalie revenait d'une soirée en taverne, elle avait bu quelques bières et l'idée lui vint d'enfin se rendre à l'atelier de Malycia.

Peut être l'alcool lui donna-t-il du courage. Non pas que cela l'effrayait mais peut être avait elle quand même une petite apréhension de se dévoiler ainsi, elle et ses envies...

On lui en avait déjà parlé à plusieurs reprises et même si elle se doutait du genre d'objet qu'elle pourrait trouver, elle se demandait si c'était bien vrai et si ce n'était pas un canular.
Pour être sure et puis aussi pour se rincer l'oeil si c'était vrai elle toqua à la porte et attendit que malycia vienne lui ouvrir.
Malycia
Malycia était de sortie et Thealie avait beau s'acharner à frapper personne ne lui ouvrait mais, la brune du Lys revenait enfin vers son atelier, tout en marchant allez savoir pourquoi elle fredonnait une chanson, rien que pour le plaisir je vous la chante, bon que les plus jeunes se bouchent les oreilles, c'est une chanson que son père lui a appris, alors...

En revenant de Nantes
La digue du cul
De Nantes à Montaigu
La digue, la digue
De Nantes à Montaigu
La digue du cul

Je rencontre une belle
La digue du cul
Je rencontre une belle
Qui dormait le cul nu
La digue, la digue
Qui dormait le cul nu
La digue du cul.....

J'arme mon arbalète
La digue du cul
J'arme mon arbalète
Et j'lui fous droit dans l'....
La digue, la digue
.......

Bon je vous avais prévenu, faudra pas dire après que vous ne saviez pas, donc tout en chantonnant, elle arrive devant sa porte et y reconnait la silhouette parfaite de la belle Théalie, mais qu'est ce qui pouvait bien l'attirer dans l'antre de la brune, à pas de louve elle se glisse derrière elle et soufflant sur son cou en même temps, elle pousse un:

Booouuuuh!
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