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[RP] Atelier de malice..là où se cotoient les vis.

Eulaly_de_baylaucq
Eulaly regarde l'objet aux pointes acérées. Elle tente bien de rouler sur le côté mais il la tient si fort que sa marge de manoeuvre est trop étroite pour pouvoir éviter le pire.
C'est fini... Elle va rejoindre Papa et Maman où qu'ils soient, au Paradis Solaire ou dans la mer. Cà va faire mal. Ses yeux se ferment, son visage se crispe. Le temps s'arrête.


Citation:
Si j'avais su qu'on avait organisé un combat de coqs j'aurais invité des parieurs.
Qu'en pensez vous, on les laisse s'entretuer ou on intervient...après tout ils sont entrés ici en tout illégalité, on pourrait aussi dire qu'on les a découvert ainsi!

Citation:
100 Écus sur la petite blonde !


Elle rouvre les yeux sur Malycia qui, avec une efficacité et une rapidité remarquable, se débarrasse de Gauthier. La gamine observe la main d'Akhéane se tendre vers elle. Totalement hébétée, elle tend la main à son tour et se relève sur ses jambes flageolantes.

Citation:
On dirait que tu as besoin de leçons, petite.

Citation:
Alors jeune fille on peut savoir que vous fabriquez ici?


Les yeux cyans qu'elle avait hérité de son père se posent tour à tour sur Malycia et Akhéane sans qu'un mot puisse sortir de sa bouche. Ils sont pourtant là, dans sa tête.
"C'est Gauthier ! Il m'a obligée ! Il voulait prendre mon bateau ! Il voulait me battre ! Il a menacé mes amis ! Je ne voulais pas ! Je voulais juste le ramener à Malycia pour qu'elle le torture ! Je lui ai dit de tout reposer ! Je suis pas une voleuse !"

Au lieu de çà, elle leur offre un regard désespéré et une bouche scellée juste avant d'éclater en sanglots. Les nerfs ont lâché. Elle sait que toutes les apparences sont contre elle. Qui la croira ?
Oh comme ils allaient avoir honte Marraine, Jo et Parrain !

Elle cache son visage dans ses mains, pleurant à chaudes larmes.


Pardon... Pardon... Pardon...

Elle qui rêvait d'être belle et forte comme Malycia, de retourner les méchants d'une main et de pointer fièrement la pointe de son épée sur leur gorge en gonflant une magnifique poitrine de femme... elle était là, petite fille sans défense, piteuse, larmoyante, la tête baissée, les cheveux collés à ses joues sales, l'air d'une voleuse la main prise dans le sac.
A cet instant, elle a l'impression qu'il y a des choses pires que la mort.

_________________
Malycia
L'initier au Rodrigue?

Air faussement indigné.


Vous n'y songez pas il y en a déjà bien assez peu pour nous , autant donner du lard à des cochons, d'ailleurs si vous pouviez penser à partager, ça ne serait pas de refus, les émotions ça donne soif.

Tapant contre le couvercle du coffre à l'aide de l'objet qui avait failli être désigné comme arme du crime, elle s'enquiert du gamin qui ne semblait pas moufter.


Alors ptit gars on fait moins le fier, tu nous préviens si tu manques d'air!

Son cas à lui serait étudié une fois que celui la blondinette serait résolu, mais pour le moment aucune explication plausible ne venait éclairer la raison pour laquelle tous deux se trouvaient là!

Des larmes maintenant, comme si ça pouvait l'émouvoir, la gamine avait trouvé le pire des moyens pour tenter de l'amadouer, ne faisant qu'au contraire aggraver la situation dans laquelle elle s'était mise, faute d'explication plausible.


Moi je propose une petite séance de torture pour la faire parler, car voyez là, oser demander pardon sans aucune explication, c'est avouer sa culpabilité, qu'en pensez vous chère amie.

Vous pourriez l'attacher à cette croix juste là, à moins que nous ne passions à la question son complice qui se fait bien silencieux.


Elle fait mine de réfléchir à la meilleur façon de les punir tous deux et leur faire passer l'envie d'un jour revenir fouiner dans son atelier.
_________________
--Gauthier_potigros
L'aurait-il fait ?
Il n'était pas meurtrier. Juste un sale gosse, voleur, menteur, un jeune coq insolent qui aimait asseoir sa supériorité sur les plus jeunes que lui préférant la sournoiserie lorsqu'il s'agissait des plus forts.

Elle lui avait fait mal, il avait réagi.
Mais quelle cruche ! Pourquoi avait-il fallu qu'elle se rebiffe ainsi ?
S'il n'y avait pas eu tout ce boucan, à l'heure qu'il est ils seraient sortis tous les deux. Elle dans sa belle petite maison avec son satané bateau, lui assis dans un coin à faire l'inventaire de ce qui lui permettrait de manger pour tout un mois au-moins.

Il avait eu à peine le temps de voir le visage de celle qui l'avait enfermé dans cette caisse. Se pouvait-il qu'une femme -une nénette !- ait autant de force ?

Il tambourine sans vraiment avoir l'espoir qu'on l'en sorte.


Sortez-moi d'là ! Sortez-moi d'là !

Et puis il entend les pleurs d'Eulaly, les questions qu'on lui pose. L'attention s'est reportée sur elle. Il se calme et réfléchit. Son couteau est bien là dans sa poche mais il lui faudrait trois plombes puis s'ouvrir un passage. Et puis, on l'entendrait...

Citation:
Alors ptit gars on fait moins le fier, tu nous préviens si tu manques d'air!


"Cause toujours coureuse de remparts*."

Il ne répond pas.
Il fallait prendre l'avantage. Seul le poids de Malycia sur la caisse l'empêchait d'en sortir.

Inconfortablement recroquevillé, il se place dans la position la plus susceptible de lui procurer une certaine force. Il introduit la lame de son couteau entre les planches du dessus, au niveau des fesses de la donzelle et d'un puissant et bref coup de genou sur le manche, l'enfonce vers le haut s'apprêtant à surgir comme un diable de sa boîte et à profiter de la douloureuse surprise pour s'enfuir aussi vite que ses jambes le lui permettraient.




*Coureuse de remparts : prostituée (insulte médiévale)
Akheane
La politesse… elle l’avait oubliée pour le coup. Nouvelle petite gorgée avant de se décoller de son appui de fortune. Le pas était toujours régulier malgré l’alcool qui envahissait sournoisement son organisme. A hauteur de la brune, elle lui tend la bouteille.

Juste pour les émotions alors, en ce qui concerne le partage…

Petit sourire en coin avant de rejoindre sa place, le regard toujours tourné vers la mouflette mal en point. Elle l’observe, quand d’un coup des pleurs se font entendre. Le sourire ne parait plus. Il ne manquait plus que ça pour parfaire le tableau. La main se porte au médaillon qui orne son cou, inconsciemment elle le fait glisser entre ses doigts. Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous à pleurer devant elle ? Nouveau regard vers Malycia, interrogateur, impatient.

Le mouflet d’abord.

Après tout, quand elles étaient arrivées, c’était la petite qui morflait, la torture avait déjà commencé pour elle. Alors que l’autre…

Mais je dois bien avouer que demander pardon au lieu d’expliquer son forfait est des plus accusateurs.

L’attention se détourne de nouveau vers la blondinette.

Toi ou Lui ?

Fallait qu’elle s’explique la petite, ne dérangeait pas Lasteyrie, qui voulait. La soirée avait fait des promesses. La soirée les tiendrait-elle ?
Eulaly_de_baylaucq
Citation:
Moi je propose une petite séance de torture pour la faire parler, car voyez là, oser demander pardon sans aucune explication, c'est avouer sa culpabilité, qu'en pensez vous chère amie.
Vous pourriez l'attacher à cette croix juste là, à moins que nous ne passions à la question son complice qui se fait bien silencieux.

Regard horrifié à Malycia. Les larmes cessent en un bruyant reniflement. Sa manche passe sous son nez.
Citation:

Mais je dois bien avouer que demander pardon au lieu d’expliquer son forfait est des plus accusateurs.
Toi ou Lui ?


J'ai rien fait. C'est lui !

Elle pointe un doigt accusateur vers la caisse.

C'est lui qui a cassé la vitre ! C'est lui qui voulait voler ! Moi je croyais que Malycia elle était là ! Malycia elle m'a dit de lui ramener Gauthier parce qu'il est méchant, comme çà elle l'aurait puni ! Parce que moi je suis pas assez forte. Et Gauthier... Il nous menace toujours. Il veut toujours me voler mon bateau. Il voulait mettre mes amis dans la fontaine.
J'ai toqué devant, personne n'a répondu ! Et alors... et alors...


Elle repart dans une crise de sanglots son visage à nouveau dans ses mains.


Je voulais pas rentrer comme çà. Il m'a obligée. Faut pas me torturer. Moi j'ai essayé de l'empêcher. C'est pour çà qu'on s'est battu !


Elle avait dit çà presque d'un trait. La peur d'être torturée, l'injustice dont elle allait être victime, lui avait fait retrouver la parole. Son corps tremble, le doigt reste figé sur la caisse, le regard suppliant qu'on la croit voilé de larmes de peur et de colère.
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Slystaline
Sly Staline a quelques défauts. Quelques... Cabot à l'extrême, porté sur la boisson, il est aussi à ces moments fort en gueule. Puis arrogant. Et parfois menteur. Il triche au ramponneau. Il finit pas toujours ce qu'il entreprend, par manque de concentration. Puis il aime les belles femmes, et les chevaux rapides.
Et curieux avec ça. Ce qu'il est curieux.
Toujours à fourrer son nez partout, veut tout savoir. Pire qu'une vieille femme. Pire que votre voisin, celui qui a un béret, qui vous mate toute la journée derrière ses rideaux usés.
Là c'est son dernier défaut qui l'attire près de l'atelier de la Malice. Il a eu vent de l'invitation...
Qu'est-ce que peux bien faire 2 jeunes femmes seules entourées d'objets qui
peuvent être où des instruments de tortures ou des sources de plaisir ?
Son esprit déviant lui fait imaginer multiples scénarii, dont un non seulement avec Malycia et Akheane, mais aussi avec des nains et des chèvres en dedans.

Il entend des cris étouffés. A 1000 lieues de se douter de la scène qui se déroule et de la position délicate dans laquelle s'est fourrée sa protégée, il avance à pas de loup vers la porte.

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Malycia
D'abord une goulée de cette délicieuse boisson que lui tend Akhéane, tout en écoutant la gamine lâcher enfin le morceau.

Ah il semblerait qu'on avance un peu.

Elle écoute sans être plus émue par ses larmes que précédemment, reste assez dubitative quant aux explications de la môme, tout de même ça parait un peu gros son histoire de bateau et de ptit con qui fait sa loi.

Il est tout seul, et toi et tes amis êtes plusieurs et vous êtes incapables de lui mettre une branlée, va falloir qu'on t'apprenne que l'union fait la force ...

Mais au même au moment une douleur pointue la fait bondir de la caisse.

Outch! tout en se frottant la fesse endolorie.

Et d'avoir juste le temps de voir le morpion sortir de la caisse tel un diable sortant d'une boîte, la surprise était totale, il en profite pour prendre la poudre d'escampette non sans que la brune lui flanque au passage un coup de pieds dans l'arrière train à le faire déguerpir plus vite encore vers la sortie.

Prends garde où tu mets les pieds!
Mais méfie toi un jour où l'autre tu seras de nouveau sur mon chemin, et tu risques de t'en souvenir longtemps!


Elle porte de nouveau son regard vers la ptite blonde toujours en larmes.

Bon on dirait que ton compagnon d'infortune a décidé de te laisser seule porter le chapeau...va falloir que tu changes tes fréquentations jeune fille, je ne pense pas que Zélie soit très heureuse d'apprendre avec quel genre de garnement tu trainasses.

Elle n'avouera pas à la gamine qu'au même âge elle était plus de la trempe du morveux qui venait de filer que de celle qui fond en larmes, le coups c'était elle qui en filait et non l'inverse.

Je crois très chère que pour le mouflet c'est rapé pour cette fois, mais je gage que nous le reverrons bientôt, et qu'il risque de le payer très cher...En attendant je ne sais pas ce qu'on fait de celle ci, pensez vous que sa version soit très crédible?

Sinon j'ai quelques oeufs pourris qui doivent trainer dans un coin de l'atelier on pourrait....


Elle laisse en suspend l'idée qu'elle en ferait, attendant la réaction de son invitée.
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Slystaline
Le coquelet blond est devant la porte. Il cherche à voir ce qui se passe en regardant à travers un interstice. Le bois de la lourde à joué en effet. Honteux pour une charpentière, m'enfin.

A peine à son poste d'observation, il se prend un mioche dans le buffet.
Il l'encaisse, vacille un peu, se redresse, voit que le gamin à un couteau, fait tomber l'arme blanche d'un coup de tatane sur la main, puis fait un croc en jambe suivi d'une clef de bras à Gauthier.
Pas encore trop rouillé le Sly. En tout cas encore suffisament en forme pour taper plus petit que soit.

Il tire Gauthier par l'oreille et le ramène à l'intérieur.


Tiens t'as un invité qui essayait de prendre la tangeante je te le ramène. J'étais passé pour...

Etonné, Sly se tait quand il voit Akheane et Malycia entourer une Eulaly,hirsute, ébouriffée et en pleurs.

Eulaly! Qu'est-ce que tu fais ici ?

Un court silence, puis il les toise l'une après l'autre.

Il faut que quelqu'un m'explique ce qui se trame ici.
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Eulaly_de_baylaucq
Citation:
Il est tout seul, et toi et tes amis êtes plusieurs et vous êtes incapables de lui mettre une branlée, va falloir qu'on t'apprenne que l'union fait la force ...

L'union fait la force... Elle y avait pensé oui...
Monter sa propre armée d'enfants, s'entraîner dur, patrouiller dans les rues à la recherche des garnements du genre à Gauthier, les corriger allègrement, établir paix et justice dans la rue pour tous les enfants tournaisiens...
Tonton Jo lui avait pourtant appris quelques prises, et Henri était un garçon suffisamment fort et courageux pour l'aider.
Alors oui, pourquoi ne s'étaient-ils pas tous jetés sur lui pour lui mettre la branlée qu'il méritait ?
Peut-être parce qu'elle en avait fait une affaire personnelle et qu'elle avait vu là, l'occasion idéale de le ramener à Malycia qui, elle le savait, lui ferait bien plus mal qu'elle et son groupe d'amis ne le lui auraient jamais fait. Elle avait rêvé de ce moment où Gauthier, torturé, lui demanderait grâce et pardon. Et plus jamais alors, il n'aurait osé l'approcher.

Elle laisse Malycia parler sans savoir quoi répondre ni, d'ailleurs, sans en avoir le temps car elle voit soudain, la jeune brune sauter de sa caisse se massant la fesse suivie immédiatement par Gauthier qui fuit à une vitesse hallucinante.

Citation:
Bon on dirait que ton compagnon d'infortune a décidé de te laisser seule porter le chapeau...va falloir que tu changes tes fréquentations jeune fille, je ne pense pas que Zélie soit très heureuse d'apprendre avec quel genre de garnement tu trainasses.

Hein ? Quoi ? C'est tout ? Elle n'essaie même pas de le rattraper ? Elle ne va pas le torturer, lui ? Alors même qu'il vient d'essayer de la voler et de la molester... Elle continue de s'en prendre à elle, elle qui a failli être violemment battue pour sauver ses précieux objets ?! Elle qui la considérait comme un exemple de bravoure et de force ?! Comme le bras justicier qui allait réparer toutes les brimades et menaces dont elle était victime ?!
Ses dents grincent, ses poings se serrent. Du désespoir, elle passe à la colère. C'est trop facile !
Elle s'apprête à se défendre vigoureusement quand tonton Jo, providentiel, arrive tenant Gauthier qui se débat comme un beau diable.

Citation:

Eulaly! Qu'est-ce que tu fais ici ?
Un court silence, puis il les toise l'une après l'autre.
Il faut que quelqu'un m'explique ce qui se trame ici.

Son regard va de Jo à Gauthier.
Sauter dans les bras de son sauveur ? Pas l'envie qui lui manque. Mais il faut qu'elle rétablisse la vérité. Il faut que Gauthier avoue.

D'un bond, elle arrive devant le jeune garçon et, de toute sa force , lui balance aléatoirement une série de coups de poing, déversant sur l'adolescent entravé toute la haine qui l'anime à l'instant.

Dis-leur que c'est toi ! Dis-leur que tu m'as obligée ! Dis-leur que je t'ai empêché de voler ! Dis-leur que je suis pas une voleuse !
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--Gauthier_potigros
Celui-là, elle a dû le sentir passer !
Son plan a fonctionné. Il passe par la fenêtre. Il est dehors. Sauvé ! Il est sauvé ! Mais... Son couteau vole...

BOUM PATATRAS

Pas le temps de voir si c'est une racine ou une pierre qui a causé sa chute. On l'immobilise, on le relève.


Aïe ! Lâche-moi idiot ! Sottard* ! Mais lâche-moi donc triple buse !

Gauthier se débat énergiquement mais une clé, çà fait mal. Il se résigne à ne plus bouger... pour le moment.

Tu m'veux quoi ?! J'te préviens ! Tu vas l'payer cher ! J'mettrai le feu à ta barraque ! J'tuerai tes bêtes ! Lâche-moi tout d'suite !


Et merte ! Voilà que le bouseux le ramène à l'intérieur ! Pas vrai çà !
Une dernière tentative pour s'échapper.


Aïe !

Pas moyen.
A nouveau à l'intérieur, après un bref moment de flottement, il voit Eulaly se jeter sur lui et subit ses coups. Des coups qui, même s'ils sont hargneux, restent des coups de fille.


Dégagez-moi cette folle ! Vous m'voulez quoi à la fin ?! C'est elle qui m'a invité à entrer. Elle m'a dit qu'y avait d'belles choses ici. J'ai rien fait d'mal !




sottard : couillon (insulte médiévale)
Akheane
« Ce n’est pas moi, c’est lui, Promis… » Les cris de la mouflette perçaient ses tympans. C’est qu’en plus de ça, elle avait l’air sincère… Non pas qu’elle ait douté de son innocence. Mais les éléments étaient contre elle après tout, cependant elle avait eu à rencontrer la petite et elle n’aurait jamais pensé qu’elle puisse s’égarer ainsi dans les méandres du « Grand banditisme », enfin, pas encore. Toujours appuyée contre son mur, elle observait la blondinette. La Blanche se trompait rarement, ses premières impressions étaient bien souvent les bonnes, et ce n’est pas aujourd’hui qu’elle allait les remettre en question. S’amuser de la situation était un doux euphémisme.

Un regard taquin à l’attention de Malycia, comme pour lui dire, « Nous sommes gâtées aujourd’hui. La suite promet d’être intéressante. ». Le médaillon glissait toujours entre ses doigts. Songeuse, elle laissait la petite débiter encore et encore.

Par reflexe, elle se détacha du mur quand Malycia sursauta les mains plaquées sur son fessier. Le garnement prenait la fuite après avoir pris soin de dégager la brune dans les règles de l’art. Art de mauvais gout certes, mais art quand même. Un coup de latte magistrale pour lui donner un plus d’élan, le voilà qui était loin. Elle reprit donc sa place, prenant soin de saisir un objet des plus particuliers. Au cas où, elle aurait un truc à balancer dans la tronche du prochain venu. Elle laissait Malycia faire la morale à la mioche, un sourire barrant toujours son visage. Quel divertissement finalement. La brune prenant soin de donner une leçon à une mouflette. Quand on connaissait l’aversion de Malycia pour les gosses, on trouvait assurément du plaisir à entendre ça
.

Crédible dites-vous ?

Elle feint un regard inquisiteur sur le Blondinette, laissant planer quelques secondes de silence. De ces silences qui laisse aux autres le temps d’imaginer le pire comme le meilleur.


Je suis bien lunée aujourd’hui, je suis pour lui accorder le bénéfice du doute.

Ce qu’elle voulait surtout, c’était reprendre la soirée, là où elles l’avaient arrêtée avant d’être dérangées.

Cependant, il faut bien quelqu’un pour rép…

Encore un intrus !! Mais c’était un moulin ou quoi ? Instinctivement, la main s’était levée, prête à balancer ce qu’elle contenait. Le temps d’une observation rapide, elle se ravisa. Il aurait été du plus mauvais effet de blesser le responsable du cadastre. Surtout qu’elle comptait faire appel à lui bientôt.

Elle se détourna vers Malycia.


Râpé pour cette fois disiez-vous…

Nouveau sourire en coin et voilà que le nouvel arrivant se permettait de demander des comptes, alors que lui-même n’avait strictement rien à faire ici. Finalement, il aurait peut-être mérité un coup de latte lui aussi
.

On complote. On met en place un plan diabolique visant à détruire le Royaume.

Elle s’avança vers le Renaix, le plus sérieusement du monde, sur un ton de mystère

Maintenant qu’il est au courant de notre plan, on en fait quoi ?

Qu’il était difficile pour Lasteyrie de garder son sérieux. Cependant, elle n’eut pas le temps d’en rajouter. Voilà que les mouflets Braillaient encore…

Silence !

Le ton était ferme et sans appel. Son regard en disait long. Le prochain qui l'ouvrait allait le regretter. C'est dans ces moments là qu'on pouvait constater la légendaire patience de Sa Clarté, envers les mouflets.
Slystaline
C'est qu'il est effronté l'avorton.
Sly tire un peu plus fort sur l'oreille et rafermit la clef de bras quand il se fait insulter. Le gamin continue dans l'invective et s'apprête à vivre un très mauvais quart d'heure.
Le voilà qui se met à accuser Eulaly d'effraction. Hum hum le meunier ne comprend rien. Pas dans le tempéramment de sa protégée de verser dans la délinquance juvénile précoce. M'enfin les faits sont là...
Il entend Eulaly parler "d'avoir été forcé", de "vol empêché". De moins en moins clair tout ça.
Il la voit rouer le garnement de coups assez faiblard et se dit qu'il devra l'entrainer à taper plus fort, en l'entrainant sur un jambon pendu par une ficelle par exemple. A Tournai une bonne droite sert toujours.
Sa demande d'explication est accueillie fraichement.


Citation:
On complote. On met en place un plan diabolique visant à détruire le Royaume.


Son cerveau se met en branle.

Heum. On n'est pas mercredi soir. Ni jeudi entre 21 et 22h. Puis on est pas dans la salle communale. Donc vous n'êtes ni la Confrérie des Frères Illuminés du Dernier Jour, ni les Purs Réformateurs de l'Ordre Nouveau qui brille dans l'obscurité. Eux ils ont qu'une heure de créneau parce qu'après y a cours de macchramée.
Puis vous n'êtes pas Francs Paillonnes vous non plus.
En plus vous n'avez pas les robes à capuche de rigueur, ni les cierges éparpillés dans toute la salle pour faire mystique.
Pas de complot possible alors. Ou un complot super nase.

Esprit déductif.
Il se tourne vers Malycia.

Plus sérieusement, que fait ma nièce ici ? L'avorton dit vrai ? Ils se sont introduits chez toi sans y être invité ?
_________________
Akheane
Il débitait autant que les mouflets... Mais un ton plus bas. Au moins ça... Elle l’écoutait à peine, prenant sur elle de faire disparaître l’impatience qui l’avait envahie. Qu’est-ce qu’elle avait fait au Très Haut pour mériter ça. Elle qui aspirait juste à une soirée d’ivresse, voilà qu’elle se tapait tous les désespérés du coin…

Un petit soupire, comme dépitée par une logique si… illogique. Lassée de tant de ... Elle se demandait vraiment si il se rendait compte de ce qu’il était en train de lui dire… Était-il vraiment idiot, ou était-ce un jeu ? Encore cet humour Flamand qu’elle ne comprenait pas. Car après tout ; si ces ordres étaient aussi efficaces et secrets que ça, il ne pourrait débiter leurs noms, comme un âne, puisqu’ils lui seraient inconnus. Avant de juger de la qualité de leur soit disant complot, peut être devrait il aviser de ses limites. Car oui, la réflexion, ce n’était pas pour tout le monde. Ceci étant, elle s’était promis de ne pas faire de vagues. Elle se rappela le pourquoi de sa présence ici et préféra donc ne pas en rajouter.

Elle avait rejoint Malycia pendant ce mini interlude.


Ça devient lassant cette petite histoire. Je vous attends là où nous avions commencé.


La bouteille récupérée, Petit sourire de circonstance à l’attention de son hôte. Un genre de "Bon courage", un autre quelque peu rassurant à l’attention de la Blondinette. Et elle s’éclipsa, aussi vite qu’elle était arrivée.
Glutoni
Le jeune homme,revenu a Tournai,s'était dit qu'il était temps de rendre une petite visite a la sculptrice,histoire d'annoncer son retour .Il avançait tranquillement,en sifflotant l'air des Lunes ,sa hache a l'épaule,s'arretant de temsp a autres,histoire d'admirer,ou du moins faire comme si,le paysage . Finalement arrivé,et sur le point de toquer a la porte,car bien sur,il faut rester poli,il entend des eclats de voix un peu plus loin . Intrigué,il remet sa petite visite a plus tard,histoire de voir ce qu'il se passe . Il rabat sa capuche sur son visage,au cas ou il tomberait sur une mauvaise connaissance.C'est ainsi que le blondin decouvre ,et surtout entend,une gamine en larmes,entourés de plusieurs personnes plutot bien sapés,ainsi qu'une sorte de petite frappe braillant des insultes a tout va et fermement maintenu par un homme qui lui meme demande des explications . En gros,un bon gros bordel.Amusé,il se demande comment tout ça va finir et reste dans son coin sans se faire remarquer .
Malycia
Plus on est de fous plus on rit, disait l'adage, sauf que là, c'est un vent de folie qui soudain soufflait dans son atelier.
Entre la môme qui paillait et l'entrée inopinée de Sly tenant par l'oreille le morveux qui gueulait, elle ne savait plus vraiment où elle créchait!
C'était quoi ce foutoir, elle était censée passer une soirée tranquille à deguster avec la Lasteyrie sa cave d'alcool, et lui présenter toutes ses trouvailles et autres objet plus hétéroclytes les uns que les autres.
Mais non au lieu de ça sa soirée c'était transformée en foire d'empoigne, à qui répondre en premier, et si...et si...

Elle s'avance vers le petit con et lui colle une baffe
.

Tiens, ça c'est pour m'avoir piqué les fesses, et ne t'avise pas un jour de recommencer sinon c'est pas les pieds que je te pends à un des pommiers du verger!

Se dirige maintenant vers Eulaly, la prend par le bras et la rend à son oncle.

Toi, tu vas me faire le plaisir d'arrêter de pleurer pour un oui pour un non, pas parceque t'es une fille qu'il faut que tu te laisses faire par ce crétin, et arrêtes de fréquenter des mauvais garçons.

Ce dont elle ne pensait pas un mot, car tout le monde sait bien que les filles ont toujours eu un faible pour ces derniers.

S'adressant maintenant à Sly.


Je pense que tu devrais apprendre à ta nièce à se défendre comme un ptit mec, si t'as besoin de conseils, je peux t'indiquer un très bon endroit pour ça, le donjon, y a rien de mieux pour éduquer les mômes, suffit de regarder ce que mon père a fait avec moi.

Et maintenant du balai, emmène moi ces deux là loin de ma vue.

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