[RP fermé] cadavres ... cadavres ... ou ça des cadavres ?

Le travail ... Une fin de mandat se prépare, et là le Bine était dans ses dossiers. Des piles de parchemins se faisaient sur son bureau. L'économie par ici, la diplomatie par là ... Ah, ça c'est son procès. Et beh, c'est qu'il range mal, il a même des papiers personnels ici !
Le boulier dans la main, il réfléchissait à l'avenir valentinois, lorsque Muse entra brusquement dans son bureau. Et le toc toc ?? Tssssssss ...
Il ne faut pas frapper trop fort pour ne pas l'abîmer mais suffisamment pour qu'on entende de l'intérieur du bureau. Le respect de la porte !

Son idée de faire "Toc toc" disparu rapidement, lorsque Muse expliqua le pourquoi de son entrée. Il se leva de son tout nouveau siège de maire, qu'il va bientôt léguer, et se gratta la tête. Comme d'habitude lorsqu'il ne comprend pas quelques chose !

Salut Muse.

9 morts ????? Mais ... Enfin, pourquoi ??
Ils sont morts de quoi ? Parce que un criminel laisse des traces : Un bras coupé, du sang partout ... Enfin, tu vois le genre !

9 Cadavres ... Punaise ...
Ceux qui sont baptisés, on peut les envoyer à Arthur de Nivellus ... Enfin ... Comment tu sais qu'ils sont baptisés ? Ils ont le médaillon ?

Il se retourna ensuite vers la fenêtre, et regarda la place publique. Les gens passaient, riaient, buvaient. Et ya 9 cadavres pas très loin !

Muse, je ne sais pas où les mettre. Dans les sous-sol de ce bâtiment ?
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La seule info qu'il possède, c'est qu'il y a 9 macchabées dans les rues de Valence. Mais où ? Qui ? Comment ? Boire ? Oups, il divague.

Muse, dans les champs, oui, ce serait une très bonne idée !
Mais, petit soucis ... Un cadavre ne disparaît pas en une semaine. Imagines-toi le pauvre bléiculteur qui retrouve 9 cadavres en récoltant son blé ... Et bouffer du blé goût défunt ou défunte, très peu pour moi ...

Il se retourna, sa grattant la barbe, de 3 jours piles ! Quand il se gratte la barbe, il réfléchi. Pas à ce qu'il boira cette fois, mais à ce qu'il va faire des morts.

Regardant dehors, il continua.

Muse, allons déjà voir où ils sont. On les trouvera bien !
Et on trouvera peut-être une idée pour les planquer ...
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Muse voyait Bine réfléchir ... pourvu que le fillot réfléchisse à ce problème de cadavre et non au nombre de fûts de bières qu'il restait chez lui. Elle l'avait bien éduqué son fillot, mais il y a des fois où il faut garder le sens des priorités ! Enfin, au vu de ces propos, il perdait pas trop le nord.

EUh ... oui mais si on fait un trou très profond, p'têt que le paysan il les trouvera pas les cadavres ? pis si on les répartis sur plusieurs champs, p'têt que ça les inquiétera moins ? bon pour le goût ...euh ... là ... ahummm

Suivant l'invitation du maire à aller voir les morts, Ils rencontrèrent Jusa, qui bien évidemment avait tout entendu ... avec cette porte ouverte !!! sacrebleu !! Et si d'autres avaient entendu la conversation ?

Mouai ... menfin là ... c'est les poissons qui auront un drôle de goût... moi j'aime bien l'idée du champs. Menfin.

Ben oui c'est louche ... pour ça qu'on allait les voir ces défunts. Y a qu'en les voyant qu'on saura ce qu'il en est ... ou pas.
Bon, c'est pas tout, mais on va à la taverne Muni... euh .. au bureau ? euh non. on va voir les trépassés ?
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Quittant son bureau pour partir avec Muse à la recherche des cadavres, il croisa tout d'abord Jusa, puis Boni.

Ouais, le dernier garou a brûler ! Mais je me vois mal manger les villageois de ma ville !!

Ton idée de mettre les cadavres dans les potagers et dans les élevages de vaches me convient parfaitement ! Mais avant, il faut savoir où ils sont les cadavres !

Ils ne sont probablement pas prêt des remparts, sinon la milice et les maréchaux m'auraient tenus au courant.

On y va ??

Il attrapa son mantel, l'enfila, et entreprit la marche.

(Edit : Faute de syntaxe)
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Je vous suis!!!

Elle met son col et se prepare à sortir.

Jusa reprend la parole:

Pfff... Moi je ne suis pas d'accord avec toi !

Les produits des champs tu les nettoies avant de les manger, donc tu ne risques rien!!

Alors que le poisson quand il va manger un bout de macchabée cela va directement aller dans son organisme, avec ton idée tu vas créer une épidémie bizarre mélangé avec un acte de cannibalisme !!!!

Du coup, j'ai raison et mon idée est mieux ^^

Prend peur aux dires de Jusa qui commence à allumer un feu.

Miam Miam, C'est génial de la viande grillé aux cadavres!!! En plus je ne te dis pas l'odeur...

Et pourquoi pas une vipère dans une bouteille de niole pendant que tu es dans ton délire

Jusa si tu as d'autres idées géniales gardes les pour toi ^^
Et éteint ton feu que tu vas tous nous griller

Avant de partir, Muse prit la peine de prendre la liste des morts ... ça pouvait aider à les retrouver ...

Le parchemin en main, elle enfila sa cape tout en écoutant Jusa et Boni qui venaient d'arriver. Leur échange verbal fut d'une vivacité sans précédent, quoiqu'évoquant l'un des sujets les plus morbides. Tout ces morts ... et quoi faire des cadavres. Elle frémissait en entendant parler de corbeaux, de les brûler ... Un enterrenement, rien ne vaut un enterrement traditionnel. Et comme si ce geste pouvait la protéger de tout les démons du Sans Nom, en tout cas, elle en était convaincu, Muse se signa religieusement, invitant secrétement le Très Haut à l'aider à passer cette épreuve.

Menfin, il fallait y aller et Bine commençait à avoir l'air décidé de sortir, elle lui emboita le pas.

Une fois à l'extérieur de la mairie ... un doute, une question.

Euh ... oui faut déjà les trouver tout ces cadavres. J'ai pas les plans du cadastre en tête. Pour l'étudiant et le paysan ... on devrait déjà pouvoir retrouver leur champ et leur échoppe... Mais les nouveaux nés, je n'ai pas la moindre idée de là où ils habitent. Peut être les mères sont elle allé voir des sages femmes ? ou un membre du clergé ?

Bien évidemment, en sortant de la mairie, ils passèrent devant le bureau... Et là... une idée !

M'sieur l'maire ... on pourrait toujours les cacher dans la cave de la municipale ? ils tiendront compagnie au fantôme de la muni ! Si déjà on y entrait ... on pourrait vérifier la possibilité d'une telle action ... non ?
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Toujours stationné au cadastre de la ville, le petit groupe de "détective" cherchait des réponses à leur sublime question.

Binette dit:

Elle est bien ton idée!!

Mettre les morts au grenier de l'église. En plus, Arthur passe son temps à la cave donc il ne va même pas les remarquer ^^

Sauf que si les rats mangent la charpente de l'église nous sommes mal barrés...


Après une seconde de reflexion avec elle même

Quoi que pas très intelligent... l'odeur va couvrir toute la ville... Cela ne va pas être très discret ^^

Moi je reste sur l'idée des potagers!!

Ou alors tu sacrifies un de tes champs pour faire un petit cimetiere ^^



Par contre, j'avais une théorie, un peu étrange sur ces morts suspects, mais après réflexion j'ai changé d'avis ^^


Une nouvelle theorie lui vient a l'esprit.

Ma nouvelle théorie est qu'une créature se cache dans le lac et mange les gens sans défenses qui pêchent la nuit...

Heureusement elle ne mange pas les poissons... Sinon c'est la crise économique

D'ailleurs, Jusa attention avec tes merguez tu vas l'attirer ^^

La baleine ... Cette fameuse baleine ... Il l'avait oublier celle là. Cherchant les clefs dans sa poche, il explicita le tout.

Boni, Jusa, vous ne connaissez pas l'histoire de la baleine naine ? Et bah je l'ai vu ! Enfin, elle a cassée ma barque ! Ce n'est pas une légende !

En fait, j'étais avec Macdès, donc un valentinois, et il m'a parler de cette baleine, qui était dans le lac. Bien sûr, je ne le croyais pas. Comment une baleine pouvait être dans le lac ? On était en taverne en train de boire un godet .. Ou plusieurs ! Muse était là en tout cas. Bref !
Donc il m'a affirmer que si, elle existait, et on a pris le chemin du lac. Le départ était long ... Muse m'avais voler ma caisse de rhum, nous attendions d'autres pêcheurs ... Au final, nous sommes partis à 3. J'étais bourré comme un Polak, en barque !
Et nous avons été jusqu'à cette fameuse ligne, là où le lac est le plus profond. La ligne 19 s'appelle-t'elle ...

Il laissa un petit moment de suspense, et sorti ses clefs de sa poche.

On a eu le droit à une vague, créée sans aucun doute par la baleine, qui a fait exploser ma barque contre un rocher. Voyez-vous, je ne l'ai jamais vu, et je la vénère ! Mais ... Je pense qu'elle pourrait manger quelques cadavres, effectivement !!

Il ouvrit la porte, et regarda la carte contre le mur.

Donc ... Où est son champ .....
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jusa écoute bine et se rappelle que muse lui en avait déjà parlé un peu , il ne restait plus qu'à découvrir la vérité

eh ben bine , sacrée histoire , mais tu sais , une baleine mangeuse d'homme , euhhhh , j'ai un doute là , il me semble que l'on s'éloigne de la vérité , puis vu que tu était bourré , tu es sur que tu n'as pas foncé dans les rochers tout seul des fois , ça arrive tu sais

puis jusa réfléchit ou mettre ces cadavres , et surtout une fois trouvé , comment les déplacer discrètement , la est la question

bon allons y boni , allons voir ce champ dont tu parles et voir si on peut trouver des indices , puis concernant nos cadavres , pourquoi ne pas les mettre a coté du Rhône dans la cavité abandonnée , ou personne n'ose aller car soit disant on entendrait des bruits étranges , qu'est ce vous en pensez ?

Ils marchaient tous ensemble, causant, rigolant, à en oublier le pourquoi ils sont tous ensemble à cette instant. Bine ne connaissait pas cette partie de Valence, et laissa donc Muse guider la petite troupe. Arrivés devant le champ, probablement celui de Antoinesanis, ils s'y engouffrèrent tous. Il tournait la tête à droite, à gauche, il cherchait des traces de lui. Il croisa ensuite le regard de la tribun, enfin, ton regard dans le vide. Il le suivi, jusqu'à voir un corps au sol, et les mots de Muse, si courts, si hésitants soient-ils, résumaient la situation.

Euh ... oui Muse ...

Il n'aimait pas les corps. Il n'en avait pas vu beaucoup, et c'est toujours douloureux de voir une âme s'envoler. Il s'en approcha quand même, et se tourna alors vers les 3.

C'est .. Enfin, vous pensez que c'est lui ? Je ne l'ai jamais vu, enfin .. voilà quoi.

Il se pencha un peu vers le corps, tout tacheté de sang, tout ... bouarf, dégueulasse. Il fixa ensuite la demeure qui se devait être la sienne.

Euh .. 2 motivés pour aller voir chez lui ? Pas pour voler, mais pour trouver de quoi le transporter. Une charrette, une grande planche ...
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jusa à la vue du cadavre ce tourna et bu une gorgé de rhum , puis deux , puis trois , et s'approcha du corps essayé de découvrir un signe qui pourrais nous mettre sur la voie d'une réponse

euxxxx ,y 'a quelqu'un qui la déjà vu et qui peut me donner un signe particulier de cette personne que je puisse voir

jusa le tourne et le regarde avec beaucoup de mal , c'était pas ce qui avait de mieux a voir , il reprit deux gorgées de rhum puis dit

je veux bien aller voir dedans , mais pour trouver quoi ? tu viens avec moi bine voir ce qu'il en ai ?tu veux peut être boire une goutte de rhum avant ? sa aide je t'assure

jusa retourna son regard de ce cadavre et regarde en direction de la maison en attendant une réponse de bine

euhhhh , bonne appétit bien sur , je vous assure , j'ai connu des jours meilleures que celui ci

Bon c'est pas le tout ... mais c'est reparti en tergiversations ... décidément y a des moments où tout d'un coup tout le monde à quelque chose à dire plutôt que d'agir ... D'ailleurs c'est souvent le cas quand il faut payer les impôts... Menfin là c'est quand il faut regarder un cadavre.

Muse prit donc son courage à 2 mains tremblantes et s'avança vers le corps, en fermant les yeux. Faudrait pas que le choc soit trop grand non plus.

Une fois qu'elle s'estima assez près, elle ouvrit les yeux et vit ... ben un corps. Logique quoi. Enfin ... Il y avait les affaires autour, les outils, quelques bouteilles en terre cuite contenant surement de la bière, et un sac de noisettes. L'homme avait le visage déformé, enflé. Mais on le reconnaissait tout de même, enfin d'après ses souvenirs, il s'agissait bien d'Antoinesanis.

Une fois le corps identifié, elle ne traina pas et alla rejoindre les autres...

Bon .. euh ... c'est bien lui. J'suis pas médicastre, ni croque mort, ni prêtre, donc je suis pas sure de quoi il est mort, mais il se serait étouffé que je serais pas surprise.

Vous avez cherché une brouette ?
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jusa regarde bine tirer , pousser , et tout déplacer puis il entends

jusa s'approche et regarde la ou bine avait lâché le planche , et s'aperçoit que des pieds dépasse

je croit bien que tu as raison bine , mais tu est sure que c'est un homme on dirait des pieds de femme ?
aide moi , il faut retirer ce tas de planche , et attention il reste une partie du toit qui menace de tomber .

jusa et bine commence a retirer les planches , du gravât , un peu de tout , sacrée boulot , un odeur de viande daubés commençais a ce faire sentir , et l'endroit grouillais de mouches , c'était quelque peu répugnant

Et voilà ! un cadavre, les hommes qui partent et qui reviennent pas... d'ici qu'ils se cachent ces deux là ! Et ils n'avaient trouvé qu'un seul corps ! A ce rythme ils étaient pas prêts de tous les cacher... Vaille que vaille ! La femme ne tiens plus. Toujours été son défaut ça : sitôt qu'elle trouve que ça traine, elle prend les choses en main, et après ça lui retombe dessus. Menfin pas encore assez souvent, puisqu'elle continue. Donc là, après avoir entendu Boni, elle n'y tint plus :

Bon, j'y vais, je vais les chercher. On est pas assez costaude pour porter ce corps, faudrait pas qu'ils trainent ces deux là.

Muse courut donc vers la maison, enfin la ruine. En s'approchant, elle se demanda ce qui avait pu se passer. Le ciel serait tombé sur cette maison, que ça n'aurait pas eu une allure différente. Réflexe aristotélicien, la jeune femme se signa sans trop savoir pourquoi.

Les hommes ? Zêtes là ? Me dites pas que vous avez trouvé de quoi boire dans ce fourbi ! Elle est où la brouette ?
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Rien à boire ... et ben ...

Un corps ? Mais ... mais ! Qui est-ce ? on est pas chez antoineanis ici ?

La jeune femme tourna autour d'elle même, comme si elle connaissait suffisement les personne afin d'identifier quoique ce soit lui donnant des indices sur qui est qui. Mais bien évidemment ... rien. Rien qui ne fasse avancer cette foutue enquête.

Bon, je t'aide. nous allons déjà sortir ce corps de ce fourbis où le ciel nou tombera aussi sur la tête.

oh mais j'y pense ! Serait-il possible qu'antoineanis se soit ait avalé une noisette de travers en voyant sa maison s'effondrer ? Moi çe me ferait un choc si je voyais ma maison .. pouf ... tomber !

Alors qu'elle parlait, elle aidait le maire à glisser le corps sur la planche. Puis, prenant les coins de celle-ci les plus proche d'elle, elle l'aida à porter le corps à l'extérieur.
On devrait chercher une charette Bine ... Ca serait plus simple pour transporter tout ces corps... Il y a en a une non loin d'ici ?
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Muse écoutait la réflexion de Bine, qui ne semblait pas si dénué de logique que ça ...

Woui, p'têt sa compagne ... ou sa femme de ménage ...
Bon moi je dis, on sort ce corps, on l'amène près de l'autre. Il sera simple d'y conduire une charette. et on se dépêhe d'en chercher une autre. Il en traine vers la municipale, pour transporter les soulographes ... d'ailleurs tu les connait il me semble. on pourrait en prendre une, et hop !

Par contre, faudrait qu'on tienne à jour notre liste, et qu'on y mette qui on a retrouvé ....

Reprenant son attitude autoritaire qu'elle pouvait avoir parfois, parfois hein, voire rarement, mais pas souvent, la jeune femme lui montra la sortie, enfin la sortie ... si on respectait l'ancienne architecture de la maison détruite.

J'aimerai bien savoir ce qui est arrivé à cette maison quand même...

Une fois à l'extérieur, la jeune femme sorti la liste, et y rajouta les informations qu'il lui semblait importantes:

Euh ... c'est Aurora hein ? ça dérange pas si je met que c'est elle ?
Bon zou, direction la muni chercher une charette en attendant que Jusa sorte une planche !
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Muse étudia la liste de plus près. Vrai que certains avaient des noms imprononçables. D'ailleurs on savait même pas si c'était des hommes ou des femmes avec des noms pareils... C'était pas des indices ces noms.

P'têt qu'ils savaient pas écrire, et qu'ils ont écrits leur nom avec les seuls lettres qu'ils savaient dessiner ? c'est possible ça ... non ? Dans ce cas, p'têt que leur nom est pas du tout celui qu'il y a sur la liste ? p'têt que pmff mptt enfin machin, s'apellait Gertrude ? ou Maurice ?

Une fois le corps mené dans le champs, Muse se décida à partir vers le bureau .. euh la municipale !!! Mais bien évidement, le Bine qui n'avait pas sa dose de bière depuis la dernière heure commençait à trébucher. Ca sera pas facile de garder un minimum de discrétion avec celui là. Avant de partir, elle se retourna vers Boni.

Boni ! Nous allons chercher une charette, essayes d'empêcher les badauds de venir voir ce qu'il se passe : je te rapelle, faut pas allarmer la population, donc faut pas qu'ils voient tout ces corps ... alors euh ... tu dis euh ... qu'on étudie le terrain pour euh ... créer un nouveau terrain de soule ! ah non on a pas d'équipe, c'est pas plausible ... fin bref, tu trouves une excuse quoi !

Bine ! on y va !

Et voilà la Muse se dirigeant d'un pas ferme vers le centre du village, pensant déjà profiter de l'escapade vers le bureau afin de se désaltérer, se disant afin d'avoir bonne conscience, que de toute façon le maire en avait besoin ...

Bine ... on pourrait p'têt demander à Gontrant de nous aider tant qu'on y est ... non ? Lui, il sait porter les trucs lourd ... faut juste surveiller qu'il ne s'arrête pas à toutes les tavernes !
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[à la taverne municipale, dicte le bureau]

Muse entra dans le bureau, et balaya son regard afin de voir qui était présent. Gontrant n'était pas là. Où donc pouvait-il être celui là ? Elle s'approcha donc d'un pilier de comptoir, celui qui est habillé tout en vert, et lui demanda

Salut l'ami ! sauriez pas où est Gontrant par hasard ? j'aurai besoin de ses services !

Bah l'Gontrant ma p'tite Dame, me semble qu'il a dit qu'il avait à faire au port !

Au port ? Bon ... merci!
Tavernier ! Tournée générale !

La jeune femme déposa les écus payant les bières, but sa choppe, elle allait pas l'oublier quand même, et sorti. Là, elle vit qu'une seule charette était disponible. C'est que les autres devaient déjà servir à transporter les ivrognes de la nuit ... fin bref. La charette parraissait usée, mais bon, elle avait les roues toujours là, c'était le principal. Elle se tourna alors vers Bine.

C'est moi qui doit pouser la charette ? Mais euh ... tu pourrais le faire toi ! pourquoi moi d'abord ? moi je suis une femme toute frêle, sans force aucune, alors bon ... pousser une charette ... ça me paraît bien difficile vois tu ! Puis euh ... Toi surveiller Gontrant ... vous seriez capable de vérifier la qualité des bières dans toutes les tavernes de la ville !!! Non non. Toi tu pousses la charette, et moi je vous surveille tout les deux !

Bon c'est pas tout, mais direction le port ! Me demande bien ce qu'il peut être aller faire au port celui là ...
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Bine bu une bière cul sec, et en recommanda une autre. Enfin, 3 bières. Une pour Muse, une pour lui, et une autre ... Bah pour lui !!
Il versa un peu de rhum qu'il avait planquer derrière le bar dans ses choppes, et bu le tout cul sec.

Allez zou, vais aider Gontrant !!! Je vais éviter qu'il fasse toutes les tav.... Hein ???

Il redressa la tête, les yeux pétillants de rhum. Les 1ers verres font toujours un petit effet dans le crâne, avant de se dissiper !

Comment ça je porte la charrette ? Mais jveux accompagner Gontrant ! Il pourrait se perdre, et puis, il faut quelqu'un pour le surveiller ! En temps que maire, je me doit de faire ça, et puis, bah ..

Il se tût, se rendant compte que Muse était pas très très ... Enthousiaste à l'idée ..

Bon, ok, ok, je porte la charrette ....

Il déposa sa choppe, ronchonnant, et se retourna.

Bon, zou, on a des cadavres a aller chercher !
Et, vu qu'on va vers le port ... On pourrait s'arrêter un petit temps à la taverne là bas, pour voir si il y est ... ?
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Ils marchaient en direction du port tous les 2. Bine était déçu évidemment de ne pas pouvoir continuer a boire en cette balle matinée, mais bon, il avait des obligations, il ne fallait surtout pas se laisser distraire. Les morts avant tout, et cela avant évidemment l'appel de l'alcool. Nan mais oh, on ne bois pas pendant le service ! Du moins, on évite de se mettre la tête à l'envers !

Passant les ruelles du quartier du port, tractant la charrette, il croisa la rue de la taverne ... Il ralenti un peu la course, écoutant le petit démon et le petit ange dans sa tête. Il décida d'assommer l'ange, et de tourner en direction de la tav. Il espérait que Muse ne le verrait pas, bien que le bruit de la charrette était assez ... grouic, grouic, grouic ... Comme un lit qui grince lorsque ... 'fin bref !

Là, Muse se rendit compte de l'égarement volontaire de Bine, et l'appela. Il ralenti la course, mais comme l'ange était assommé, il continua sa route plus rapidement jusqu'à la taverne.

Faut chercheeeerrrr Gontrrrraaaannnnttttttttttttttt

Il était peut-être là bas, certes, mais il n'y allait pas pour ça pardi ! Il gara la charriote et rentra rapidement enfiler 2 choppes, et en commanda une autre pour Muse. Il savait se faire pardonner ! Normalement !
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Il enfilait quelques bières, lorsque Muse fit son entrée. Il lui tendit une choppe avant qu'elle l'engueule ! Et oui, cela ferait, peut-être, son effet ! Saleté de démon dans la tête !

Là, il se fit appeler par Gontrant. Il tourna la tête, et sourit. Quel magnifique concours de circonstances ! Merci petit démon dans la tête !

Salut Gontrant.

Il se tourna vers Muse, tout souriant.

Tu vois, nous pouvons sans soucis allié "travail" et bière !!

Il sourit, et se retourna vers Gontrant. D'un geste de la main, il l'invita à venir prendre place entre Muse et Bine. Bah ouais, faut bien le cadrer le bonhomme ! C'est un coup à ce qu'il sa défile pour aller continuer à boire dans une autre taverne. mmmmmm .... plutôt pas mal comme idée ....

Viens par ici, faut qu'on cause !



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*houla ! ça va ma fête j'l'sens !*

M'sieur l'maire ! J'vous promet d'faire tout c'qu'vous m'direz mais dites rien à la Gervaise ! J'allons même nettoyer la défection des ch'vaux d'vant la muni si vous l'dites ! mais dites rien à la Gervaise siou plait !

L'homme ivre pas encore ivre selon ses compétences en la matière s'installa sur le tabouret que lui présentait le maire, et un rien inquiet sur ce que celui-ci allait lui dire, il tenta de se concentrer de toute la concentration dont il était capable ... c'est à dire pas grand chose.

*v'là t'y pas qu'l'maire s'met à chuchotter maint'nant ! c'est qu'il faut tendre l'oreille ! oui mais alors ? ça veut dire qu'y va pas gueuler ! quand j'dis qu'c't'homme c'est un gars bien !*

Des bras j'en ai 2 m'sieur l'maire, tout comme hier. Si y a qu'ça pour vous aider, j'vous les prête ! Mais j'comprend pas bien m'sieur l'maire. Pourquoi qu'vous avez commandé d'la viande pourrie ? Tout l'monde sait qu'c'est pas bon à manger ça ! faut d'la viande fraîche, dép'cée l'jour même m'sieur l'maire sinon vous allez avoir la courante ! Enfin moi c'que j'en dis c'est pour vous aider m'sieur l'maire !

Stocker la viande dans mon grenier ? Ben si ça peut rendre service m'sieur l'maire ! Mais bon savez ... la Gervaise faudrait lui expiquer qu'c'est pas pour nous ! r'marquez si elle est avariée vot' viande, elle en f'ra pas un poteau feu hein !

L'homme n'écouta guère la suite, jusqu'à cequ'il entendit parler de charette. Il blêmit d'un coup

j'savons pas c'que veux dire embouti m'sieur l'maire. Mais la charette, j'crois qu'j'l'ai oubliée chez l'pierrot quand qu'on l'a aidé à déménager son fourbi !

Ah ben Bine semblait bien actif d'un coup ! voilà qu'enfin elle se reposait, commençait à trouver le moment agréable, et lui comme ça, sans prévenir, il commence enfin à vouloir travailler ! C'est donc de mauvaise grâce que la jeune mère se leva afin de suivre le maire.

Trainant des pieds comme c'est pas permis, elle sortit donc de la taverne, tournant sur la gauche sans réfléchir, et se retrouva dans la cours de la dite taverne. Mais d'un coup, elle se rapella l'urgence de la situation. Le silhouette allongée au sol y était-elle pour quelque chose ? surement !

B....B....Biiiiiiiiine ?
Y a .... Y a .... ici aussi !

Tremblante, la jeune femme s'approcha du trépassé. Celui-ci était couvert d'équimoses, une choppe brisée à ses côtés.

Biiiiiiiiiiiine ? il a reçu une choppe sur la tête ou quoi ?
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Blafarde, Muse regarda Bine qui semblait avoir repris les choses en main. Et franchement, elle s'en plaignait pas. Elle verrait défiler des cadavres toute la journée, et rien que d'y penser, elle ne voulait qu'une chose : retrouver les bras rassurants de son époux. Lui saurait lui faire oublier ces images pour le moins ragoûtantes. Sentant la létargie l'envahir peu à peu, Muse lutta pour retrouver son énergie d'il y a peu. Elle saisit le bon de commande qu'avait trouvé le maire, et pris note sur son parchemin qui commençait à être légèrement chiffonné de toutes ces escapades.

Encore un peu hagard, son regard alla du cadavre à Bine. A nouveau elle se signa, ça ne serait pas de trop.

Bon Bine, faut qu'on le porte jusqu'à la charette. Je prends ses jambes, et tu le prend sous les aisselles !

Prenant les pieds du malheureux, la tribun tenta de le soulever, mais n'y arrivant guère, elle ne fit que le trainer jusqu'à la charette. Heureusement que Bine le charpentier était là, il faisait pour ainsi dire tout le travail.

Arrivés devant la charette, Bine souleva le client de la taverne afin de pouvoir le mettre dans la charette... fallait le porter ce coup ci, aussi la jeune femme vint-elle l'aider à porter le corps alors que le maire grimpait sur la charette pour le tirer...

Voilà une chose de faite. Direction chez le Pierrot maintenant.

Gontrant ! Montrez nous le chemin pour aller chez votre ami.

Tiens au fait ! il aurait pu aider celui-là !
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Ils avançaient, le corps dans la charriote. Il n'avait même pas penser à demander à Gontrant de la porter, tellement il avait la tête aux cadavres.
Arriver devant la maison du dit Pierrot, ils attendaient après avoir frapper, et hurler pour Gontrant. Il foutait quoi ?

Bon, j'en ai marre. Je ne vais pas rentrer, mais toi, Gontrant, c'est ton ami, alors va voir ce qu'il fout. Je n'ai pas que ça à faire, j'ai des corps sur le dos !! Et puis, mon ventre commence à creuser, la soif à se faire, et la sieste frappe à la porte !!

Il se tourna vers le mort, et soupira. Il avait la trogne enflée, il a du se manger plusieurs jolis coups !!

Muse ... Il en reste combien ? Je suis lassé, c'est le 3ème déjà ...
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Ils attendaient, se tournant les pouces. Pas trop pour le pas les déboiter, mais juste assez pour faire passer le temps.

Pfffffffff c'est qu'il est long, jsuis sûr un a trouvé un comptoir sur la route !

Vin Dieu !!

Il entra dans l'habitation et fila vers la chambre, de là où venaient les mots de Gontrant. Il resta au pas de la porte, regardant le corps, sous l'armoire ... Il se tourna vers Muse qui n'avait pas encore vu la cadavre, enfin son bras, et esquissa une petite blagounette, pour détendre l'atmosphère.

Toi qui aime les crèpes .. En voilà une !

Gontrant remontait l'armoire, et le pauvre homme en dessous était ... Mal en point !! Un réussirait à passer sous une porte comme ça !

Bon, on a juste à la rouler tel un tapis, et zou, sur l'épaule ^^
Gontrant ! Lâche cette armoire, et va me chercher la charrette !
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*M'sieur l'maire arrive et hop il prend vite les choses en mains. C'est un gars bien m'sieur l'maire ! moi j'le dis !*

Suivant l'ordre du maire de lâcher l'armoire de suite, notre ami Gontrant la lâcha sur le champs ... enfin de suite quoi. Et la malheureuse retomba en lieu et place, c'est à dire sur le Pierrot. Continuant de suivre les indications du maire, l'homme sortit rapidement et alla dans la cour attenante à l'habitation, il vit que la charette municipale y trônait majestueusement, la prit et la conduisit devant l'habitation.

V'la m'sieur l'maire ! j'ai la chariotte ! mais j'crois pas qu'elle pouva rentrer dans la maison m'sieur l'maire ! j'avons essayé quand l'Pierrot il a déménagé, mais elle voulait pas la cargne ! Vous voulez qu'j'essaye encore m'sieur l'maire ?

L'homme vit alors Musartine dehors, blanche comme du lait.

*ben c'est qu'c'est une tite nature c'te Dame ! A croire qu'elle a jamais abattut le cochon celle-là !*

Faut pas faire c'te tête Dame ! C'est la nature qu'la mort ! Pis l'Pierrot il ira sur le Soleil comme dit Monseigneur à la messe ! On ira prier pour lui ! faut pas s'inquiéter comme ça Dame ! Pis y a qu'en voyant qu'on s'habitue Dame ! Si vous vous habituez maint'nant, vous pourrez mieux préparer votre sire pour son enter'ment Dame ! enfin quand y s'ra mouru hein ! Allez pas croire qu'il a déjà mouru ! enfin p'têt qu'il l'est maint'nant, des fois ça prévient pas la faucheuse, r'gardez l'Pierrot ! vous croyez qu'y savait qu'y allait mourir écrasé par une armoire ? Allez ma tite Dame faut se ressaisir !

Muse se remettait comme elle pouvait, c'est à dire pas du tout, mais elle luttait. Elle ne se laisserai pas envahir par le dégoût, la peur ou dieu seul sait quoi d'autre. Dans la vie, il faut lutter pour avancer. Certains moments sont plus difficiles que d'autres certes, mais seuls les battans s'en sortent. Alors elle se battait.

Enfin ça c'était jusqu'à ce que Gontrant parle.

Quoi ? Mon époux ? Mort ? Mais ! Mais !

Trois ou Quatre signes de croix frénétiques.

Si mon époux était mort, je le saurai en l'instant ! Mon coeur, ma chaire me le dirait ! Je ... C'est une chose inenvisageable !

Cherchant à se convaincre de ses propres paroles, la jeune femme saisit ce médaillon en coeur, sur lequel était gravées les 4 étoiles. Ce médaillon, il le lui avait offert il y a de cela maintenant quelques temps, et toujours elle le portait sur elle. La constellation d'Hell était toujours là, augrand complet, dans son coeur, avec elle. La jeune femme luttait encore contre la peur de perdre sa moitié quand Bine hurlait et vint secouer Gontrant.
Ce mouvement d'humeur de son fillot soulagea la jeune femme, comme si Bine avait reproché à l'homme les paroles qu'il venait de prononcer. Elle leva alors le regard vers lui, lui signifiant ainsi son merci.

Oui Bine ça va aller... il le faut. Euh pour le nombre de morts ... euh ...

La main tremblante, elle se saisit du papier qu'elle déplia maladroitement.

ben euh ... il en resterait 5 ... mais je vois pas de Pierrot là dedans. A ton avis ... c'est lequel ? Peut être que Gontrant pourrait nous aider ?

La jeune femme regarda alors en direction de la maison

Quoiqu'avec lui ... on est pas aidé ...
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5 morts .. Ils y arrivent presque ! L'heure du repas arrive, mais la faim, bizarrement, n'est pas présente ... Il tourna la tête entendant Gontrant arrivé, et sourit lorsqu'il déposa la corps dans la charrette.

Il se retient de rire à la réflexion de Gontrant. Rouler un corps ... Il a vraiment quelques chose en moins là haut !!

Bon, Gontrant, tu t'occupe de la charrette, tu nous suis !!

Au fait, question ... Vous avez faim ? Parce que si c'est votre cas, on fait un détour par la marché pour que vous puissiez vous nourrir un coup .. On a encore du boulot.
Pour ma part .. Je n'ai pas l'appétit...

Il regarda la seconde charrette ... Bah oui, sa va être à lui de la pousser ...

Et, euh .. On ne va pas s'amuser à traîner tous les corps ...
Gontrant, on peut les mettre chez toi, dans le grenier comme on avait dit ?
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*Pfiou !!! Mais c'est l'bagne 'jourd'hui ! et moi qui voulait aller pêcher m'faire quéques écus faciles ! m'font travailler comme un forc'nat ces deux-là ! Et v'là Dame Musartine qui m'd'mande si j'savons lire*

Euh .. Dame Musartine, c'est que j'avons pas vraiment appris à lire, pis l'Pierrot non plus. Mais on connait quéqu'signes quand même. L'Pierrot y avait sa fierté en plus Dame. Y voulait pas mettre d'croix pour signer ! Alors y faisait des dessins. Ca ressemblait à ça :

L'homme s'accroupit, et de son index fit quelques dessins dans la terre battue de la rue :

Avec tout ces ronds dans tous les sens ça fait joli hein ? Trouvez pas ? L'aimait bien les ronds l'Pierrot !

Pour l'manger, moi c'que j'vous propose, c'est qu'on va chez moi, pis la Gervaise nous servira p'têt d'son poteau feu ! Puisque m'sieur l'maire d'mande à aller chez moi, on va chez moi. Par contre m'sieur l'maire on avait dit qu'on mettait d'la viande chez moi ! Fin vous verrez ça avec la Gervaise hein !

Mais vous lui direz pas qu'vous m'avez trouvé à la taverne hein ?

Allez ! J'habitons dans l'sud d'la ville, derrière l'terrain d'soule ! Y a d'la trotte à faire m'sieur Dame. Faut s'dépêcher !

Il prit une charette, et dirigea la petite troupe vers le sud de la ville.
*Pourvu qu'la Gervaise gueule pas qu'chui en r'tard !*

"C'est qu'la tambouille c'est long à faire. Et l'aut' con de Gontrant qu'est po la encore. Vais lui boter l'cul moi i va voir c'ui là." Telle sont les pensees de la Gervaise.
Sa frappe à la porte, et elle s'ouvre. La Gervaise tourne la tete et fronce les sourcils, tout en regardant Gontrant rentrer. Elle ne voit ni Muse ni Bine à l'instant.

Pov' con, ma tambouille a commencer à prend' au fond ! Viens pal'ici que j'te colle un coup d'balai ! Dépeche touo de met' les pieds sous la tap', sinon t'vo t'prent une belle raclee mouo j'te l'dit !

Gontrant entre dans la pièce, penaud, jurant dans sa tete, et lui montre l'exterieur de leur demeure. La Gervaise se décale pour voir, et jure a voir 2 personnes devant la porte.

Non de toui qui c'est qu'c'est 2 nob' qu'tu nous ramene lo ? Touo tvas pas avoir l'droit a bouffer du pain c'midi, mouo j'te l'dit !
Coument ço t'les a inviter ? Gontrant tu vas pas avoir l'droit à ton plaisir c'soir, tvo dormir 'vec les vaches moua j'te l'dit !

Elle tire les 2 par le bras, qui sont choqués et resistants à l'idée de rentrer dans la demeure.

Entrez tou sui ou ç'va mal se passer pour l'con qu'vous a inviter ici !

Gontrant ! Tu met la tap' pour tes deux invites, et depeches toua s'ta faim, moua j'te l'dit !

Ils étaient rentrer dans la ... Demeure ? Même pourrie on appelle ça une demeure ?? Bon, ok, la demeure donc.
La Gervaise ordonnait beaucoup à Gontrant. Le pauvre, il est véritablement soumis. Il a peur. Et elle, bah ...

Euh .. Oui, merci de nous inviter pour ce repas, qui sent ... très bon !
Mais nous n'avons pas envie de déranger voyez-vous ...

Voyant le regard de la Gervaise, il se tût et s'installa à table. Le repas sumait dans la cuisine. Il ne savait pas si il allait ressortir de là rassasier ou alors .. Malade.. Il n'avait pas faim, mais il faut savoir faire plaisir ... Pffffffffffff
Il essaya de détendre l'atmosphère, et s'adressa à la Gervaise.

Je travaille de temps en temps avec votre mari. Il est très serviable !
Il aime bien traîner en t...... Il aime bien traîner autour de nous pour nous aider !

Il souffla discrètement, et regarda Gontrant.

Bon, il ne faut pas qu'on traîne de trop, il y a du boulot !

Tu lui demandes ou pas pour les .. corps ? Ou alors on ne dit rien, et on le fait ?
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La Gervaise se retourne après que Muse a dit qu'elle la remerciait de cette invitation. Mais pour qui elle se prend celle là ?

Hé ho ma ptite dame, moua jsais pas qui qu'vous êtes, hein, m'en fout, c'est c'con d'Gontrant qu'vous a inviter moua jveux pas j'te l'dit !
Vous êtes là, bah temps pis, une fois manger, moua j'vous fout dehors s'vous l'avez pas djà fait !

Elle se tourne, vers Bine ensuite. Elle déposa en même temps la gamelle sur la table, sans délicatesse.

Tiens l'maire, bouffe moi ça, tu m'en dira d'nouvelles ! C'ma spécialité, et l'Gontrant i sait toujours pas c'que c'est moua jte l'dit.

QUOI ?? Nan, on met pas d'viande chez moua, a moins qu'tu vires les deux zouaves ! Et puis jpréfère bouffer l'cabot toute seule moua jte dit !

Gervaise fait demi-tour dans la cuisine, énervée par le Gontrant.

Gontrant ! Ton pinard t'en aura pu ! L'cabot à bouffer m'cousin !

Le tout partait un peu en sucettes, la Gervaise monta le ton. Ouh Pinaise, vais pas rester là longtemps moi !

Oui Muse, on va aller là bas ... Après que j'ai pris l'air ..

Il se leva et ouvra la porte et sorti rapidement. Bouffer du chien, mais c'est quoi cette habitation de fous ?? Les cadavres ?? défection, les cadavres ...
Il s'appuya contre le mur, n'écoutant plus ce qui se passait à l'intérieur.
Ils va bien falloir les mettre là haut, on a que ici ...
Il rentra donc, et ne laissa pas le choix.

Bon, on réquisitionne votre grenier. Et pour compenser, Gontrant sera mieux payer par la mairie. Allez, vous nous donnez un coup de main. Et ensuite, vous nous montrez la route de chez votre frère !!

Il tapa dans les mains, histoire de motiver les 2 ... paysans ?

ALLEZ ON SE MOTIVE ON SE MOTIVE !

Gontrant 5 écus de plus au mois et une soirée à l'œil niveau choppes, contre le grenier.

Et non Muse, tu n'auras pas une soirée à l'œil ^^ Sauf si on trouve tous les cadavres !
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