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[RP] Audentes fortuna juvat !

Aloara
(Traduction du Titre : La fortune sourit à ceux qui osent !)

[Qui a dit que le travail c'est la santé ?]

Cela faisait de nombreux jours que la Douce Angevine, accompagnée du plus sexy des hommes de Cromagnon Banni, avait quitté ses terres angevines pour rejoindre celle de l' "ennemi" : La Touraine !
Pourquoi la Touraine ? Ben tout simplement car Sa Malemort devait se trouver là bas et que la Baronne n'aspirait qu'à la revoir pour lui conter moult secrets car vous l'aurez compris en plus d'une amie elle était sa confidente number one !

Bref, le temps passait et toujours pas d'Elisa en vue... La Baronne inquiète de ne pas la voir, décida de lui écrire et la prévenir de son arrivée... Mais voilà pas qu'à son plus grand regret, la Princesse des Chieuses était en voyage... Bon elle s'apprêtait à rentrer mais quand même !!!! Elle allait faire quoi la Douceur en attendant hormis se plaindre à son homme de Cromagnon de se sentir seule, sentimentalement parlant ?

D'ailleurs en parlant de se plaindre, il était tant de rejoindre Caven pour lui annoncer la nouvelle et lui dire qu'elle attendrait Elisa à Chinon... Libre à lui ensuite de vouloir partir ou rester bien qu'elle savait déjà qu'il ne partirait pas en laissant deux jolies jeunes femmes seules dans une ville comme celle-ci !

Alo se mit donc à la recherche de Caven vainement...
Revenant à l'Auberge où elle créchait avec le dict Garde du Corps, elle monta dans sa chambre en ronchonnant :


Mais il est où lui ? C'est quand j'ai besoin de me plaindre qu'il disparaît...
Je vais faire quoi moi ?


Et là... L'imaginable, l'impensable, lui traversa les esprits lorsqu'elle regarda le peu d'écus qui lui restait en bourse ! C'est qu'elle n'allait pas retourner à Saumur pour refaire le plein... Il allait donc falloir qu'elle travaille... Une journée ou deux c'est pas la mort surtout avec un merveilleux rayon de soleil comme celui d'aujourd'hui et puis cela lui permettrait de continuer sa diète pour perdre le reste de surplus qu'elle avait autour des hanches...
Un mal pour un bien !

C'est donc en mettant une tenue fort appropriée, mais toujours avec un léger décolleté digne de sa poitrine, qu'elle s'en alla récolter des légumes...
Mais voilà pas que le vent se leva et que la pluie fit son apparition...
L'envie de tout laisser en plan et de rentrer se mettre au chaud se fit sentir... Mais bon, on la rémunérait pour le travail fournit et elle se devait de le terminer !

Le soir arriva et quand elle rentra, trempée jusqu'aux os, elle demanda au tavernier de préparer de quoi prendre un bon bain !
Une fois la toilette finit, la Demoiselle préparée et légèrement fiévreuse descendit dans la salle principale pour "quémander" une bonne tasse de lait miel chaude... Là, elle y voit son Cromagnon, devant une bonne bug à brouiller du noir... Mouarf, elle aimait pas le voir comme ça, et après avoir passé sa commande, elle s'en alla le rejoindre avec un tamtam dans le crâne bien plus intense que quelques secondes plus tôt et un mal au ventre qui surgissait de nulle part... D'une petite voix fragile elle lui dit :


Hey Caven... Je t'ai cherché partout... T'étais où ?

Ses lèvres fiévreuses se posèrent sur sa joue pour un petit bisou en guise de bonjour ou bonsoir et elle s'assit à ses côtés la mine de plus en plus pâlotte...

T'en fais une tête...

Si c'est pas l'hôpital qui se fou de la charité dans des circonstances comme celles-ci... Mais la Dénéré n'aimait pas se plaindre lorsqu'elle allait mal... Quand elle se plaignait c'était volontaire et surtout pour ennuyer son entourage quand son quart de folie s'emparait d'elle !

Le tavernier revint avec sa tasse et c'est tremblotante qu'elle la porta à ses lèvres...
Faut dire qu'elle était bien plus bavarde que ça la Baronne mais là, chaque phrase, chaque parole qu'elle prononçait l'affaiblissait davantage... C'est que jamais elle n'avait été si malade... Voir même, elle n'avait jamais été malade hormis un mini rhume qui la prenait de temps en temps...
Mais elle se devait de faire comme si rien était jusqu'au moment où elle regagnerait sa chambre... Mais combien de temps allait-elle tenir ?
Elle le regarda et lui dit avec un faible sourire sur les lèvres...


Si je choppe celui qui a osé dire que le travail c'est la santé, je le tue...

Et là sans s'en rendre bien compte, elle posa sa tête sur son épaule, les pensées tournées que vers Son lointain Mini... Le reverrait-elle un jour ? Depuis le temps qu'elle n'avait eu de ses nouvelles... Et si elle mourrait avant son retour !

Ca vous étonne pareilles pensées ? Ben faut pas ! Quelqu'un qui n'est jamais malade, imagine toujours le pire quand quelques gros microbes "rhumesques" contaminent leur joli corps !

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Elisa.
[Limousin – Limoges]

Pourquoi être revenue ? Pourquoi vouloir forcement garder un point d’attache qu’elle déteste au plus haut point ? Après tout elle n’avait pas beaucoup mit les pieds dehors à Limoges, juste une balade en forêt et au marché…

Rien de bien transcendant et pourtant, la Malemort avait déjà l’impression de redevenir une petite fille… Toute petite fille où elle n’avait le choix de rien, seulement ses nourrices et ses grandes sœurs pouvaient prendre des décisions… à la seule différence qu’aujourd’hui il n’y a plus de nourrices ni même de grandes sœurs…

Lune n’était plus, sa grande sœur qui lui avait apprit l’occitan en cachette à la place du latin… Elle ne s’était pas remise de la mort de Bara… Elle ne souriait plus, ne vivais plus et sa cécité n’arrangeait rien… Aujourd’hui, sa souffrance n’était plus et ce que Lune avait espérait depuis longtemps elle l’avait obtenu… rejoindre son grand frère…. Leur grand frère qui leur manquait tant.

Et puis Alié… C’est encore autre chose, combien de temps maintenant qu’elle n’avait plus de nouvelle d’elle ? Etait-elle encore au moins en vie ? Leur dernière discussion… Une dispute… Elisa n’avait jamais comprit pourquoi… Elle était sûrement la dernière à encore venir lui parler et « accepter » son fiancé… Alors pourquoi lui en voulait-elle ? Alié avait prétexté de la pitié... Pour qui, pour quoi ? La Lahaye n’avait aucune pitié, elle voulait juste sa sœur peu importe le prix, la rancœur et les sacrifices… Mais depuis aucune nouvelle alors a quoi bon espérer ?

La route fut rapidement reprise… Seulement deux semaines à Limoges. Elisa prenait ses jambes à son cou… Elle aurait pu courir aussi vite que jamais…


[Limousin – Bourganeuf]

Deux jours là bas… Elisa avait retrouvé certaines personnes, passaient de très bon moment… Une première soirée mouvementée… Faisant la rencontre d’un voyageur fort agréable prénommé « Will »… Très attachant et surtout très flatteur. La Malemort y avait eu droit toute la soirée… Mélangée entre un flatteur téméraire et un grincheux violant… Mais tous les deux étaient… intéressants.

La jeune Lahaye avait passé une très agréable soirée, un peu trop arrosée d’ailleurs… Le grincheux l’avait fait boire jusqu’à plus soif… vidant alors la dernière taverne encore pleine du village… Elisa était complètement ivre, tenant encore debout mais avec la tête tournant de tous les côtés. Mais il l’avait gentiment raccompagnée jusqu’à l’auberge où elle logeait.

Le lendemain, un mal de crâne pas possible tenait la Malemort… Et pourtant il fallait le faire passer à tout prix… Le soir, ils devaient reprendre la route et dans cet état cela n’était tout simplement pas possible… Direction donc une taverne, celle de son amie, Merwyn pour aller boire un verre de lait au miel… , le top du pops, C’est plsih plash plosh, plish plash plosh… !

Pas beaucoup d’effet le lait miel… Mais finalement le repos lui fait reprendre la route…



[Limousin – Guéret]

Pas beaucoup d’ambiance, personne même, juste le doyen de l’université qu’elle écoutait parler avec attention. Il répondait à ses questions, quelques verres échangés… Mais vraiment pas la grosse marade pour la soirée…
Elle avait bien croisé un jeune homme dans l’après-midi, très gentil il lui avait d’ailleurs promis de lui écrire…
La Malemort attendrait donc sa lettre…


[Berry – 2 jours en campagne…]

Une lettre reçue mais cela n’allait pas lui prendre les deux prochains jours pour répondre… Pigeon envolé, la voilà donc qui passe le temps à son bras. Parlant de tout, de rien, des projets, de l’avenir, du passé, du présent…
Mais tous les deux n’avaient qu’une hâte retrouver enfin la Touraine… Et surtout pour la Malemort… retrouver sa Dénéré ! Elle ne l’avait pas vu depuis un moment maintenant, impossible de le dire, mais trop longtemps…

Sans savoir vraiment pourquoi, La Malemort tenait à cette famille à ses membres…

Elle avait d’abord commençait à aimer Louis-Marc… Son premier amour même… Mais il valait mieux pour tous les deux qu’ils restent loin l’un de l’autre pour éviter de souffrir plus.

Puis Aloara, qui était resté comme une grande sœur pour elle, la soutenant dans ses moments les plus durs et en profitant avec elle des bons moments… Une amie… Plus qu’une amie, Son amie… Son Alo, sa Baronne, sa Dénéré !
Pas toujours facile, toutes les deux devaient parfois faire des concessions mais tellement ridicules face a bonheur de se retrouver et passer du temps ensemble.

Et puis Killijo, elle aimait parler avec lui, comme elle n’avait pas parlé depuis longtemps à un homme. Pour une fois, et pour la première fois même sans ambiguïté. Certes, il était… enfin non il est très bel homme, charmant, gentil, marrant, intelligent mais il est Killi… Et lui comme elle, étaient intouchables, sûrement pour cela que la belle Elisa arrivait à parler avec lui en toute franchise. Elle trouvait du réconfort dans ses paroles, des conseils, parfois même des réprimandes cachées mais il était là… Et il comprenait si bien ce qu’elle ressent…
Ses distances, ses peurs, ses craintes, ses envies… Il comprenait tout… A moins qu’il ne le fasse croire…

Ainsi la famille Dénéré prenait une place importante dans son cœur, et jamais elle ne pourrait renoncer à eux. Alors la Lahaye Malemort avait grande hâte d’arriver à Chinon pour retrouver son Alo…

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Cavendish10
[La nuit précédent le jour j de la super nouvelle de Aloara]

La pièce était éclairée par quelques bougies qui commençait à s'essouffler. En effet la nuit était bien avancé. Dans la fameuse pièce se trouvait pleins de tables... Toutes vides... Toute ? Pas tout à fait une table était remplie par une personne enfin un ivrogne qui était présent depuis le début de la nuit. Une seule personne était présente ici,le tavernier qui dormait à moitié sur son comptoir, à moitié en train de surveiller l'ivrogne. C'était la troisième nuit de suite qu'il avait un client et quel client ! Ce client avait déjà vidé un fut entier en une seule soirée et semblait avoir toujours aussi... En plus il dormait dans une chambre de sa taverne. Que pouvait il demander de plus, il faisait son chiffre du mois en quelques jours. Enfin revenons à l'ivrogne, celui-ci était devant une table avec une seule choppe, qu'il regardait d'un air noir. Aussi noir que sa tenue, il était entièrement habillé de noir, et portait une capuche comme si il voulait pas qu'on le reconnaisse. Sous cette capuche se dessinait un visage triste, qui se noyait dans l'alcool... Ce visage appartenait à Caven... Hé oui Caven était enfin sortis de l'anjou, mais par la force il était bannis pour avoir eu l'audace de s'opposer à la duchesse, qui transformait l'anjou en une dictature de la terreur. Donc, Caven était viré de son chez lui après avoir tant donné. Mais bon il n'était pas partis, il était accompagné de Aloara de Dénéré, une bonne amie avec qui il aimait bien passer du temps. Et il était aussi avec Line d'Olen qui était sa compagne. Notez bien le temps du verbe être ! En effet, Caven et Line n'était (déjà) plus ensemble... Un bannissement et (encore) une rupture cela était de trop pour le bonhomme. Alors au lieu de s'enfermer dans son château -chose qu'il ne pouvait plus faire- il buvait encore et encore.

[Quelques choppes plus tard]

Une voix troublât le grand silence qui c'était installé depuis des heures. C'était celle du tavernier.

Sire, je ne voudrais point vous déranger mais il faudrait que je ferme pour pouvoir me repose si demain vous avez besoin de mes services.

Caven réagit par un grognement qui semblait vouloir dire peu de chose voir rien. Puis, il se mit à regarder sa choppe pas pour voir si il restait de la bière dedans mais pour ce rappeler ce qu'il devait faire pour aller à sa chambre. Il lui fallût quelques minutes pour se rappeler qu'il devait tout d'abord se lever. Il posât avec bruit ses mains sur la table, il s'appuyât dessus pour se lever... avec une très grande difficulté. La difficulté vu si grande que le tavernier eu largement le temps de venir l'aider. Caven ne dit même pas un mot pour le remercier, il se laissât guider par le tavernier qui semblait l'emmener dans sa chambre...

[Le soir : retrouvailles entre Aloara et Caven]


La journée était passé à une vitesse folle pour Caven. En effet, il avait passé sa journée allongé sur son lit en train de se dormir dessus. Personne ne vint le déranger. La seule personne qui aurait pu le faire aurait été Aloara mais elle croyait qu'il travaillait. Il travaillait en quelque sorte quand même mais pas de la façon doit elle le penser. Le soir, après avoir vérifié qu'il était en état de bien marcher de bien parler, et surtout après un bain pour ne plus sentir l'alcool, il se décidât à descendre pour voir son amie. Chaque bruit était comme une agression pour lui, il avait un terrible mal de crâne. Il demandât une tisane au tavernier en parlant le moins possible puis prit place dans le coin le plus calme possible.

Aloara arrivât quand il eut finis de boire sa tisane, celle lui claquât une bise qui ne lui fit pas si mal que cela à la tête. Soit la tisane lui avait fais de l'effet rapidement soit il c'était habitué à avoir un concert dans sa tête au moindre bruit. Du coup, il pût réagir rapidement pour lui rendre sa bise pour la saluer.


Bonsoir baronne. Désolé mais j'ai du aller travailler comme je te l'avais dis. Je suis rentré il y a peu de temps. La preuve je n'ai pu boire qu'une tisane !

Il lui sourit, en souriant il remarquât qu'elle était plus pâle que avant, mais bon il mit cela sur le compte de l'alcool. Il ignorât sa remarque suivante, il allait pas non plus lui avouer qu'il était devenu alcoolique. Puis sur la remarque suivante, il la sentit venir s'appuyer sur son épaule... Décidément Caven la trouvait bizarre...

Hmmm je fais peut être une tête bizarre, mais tu es bizarre toi aussi, à peine tu arrives tu pars dans tes rêves. Ça va pas ?

En disant ces quelques mots il la toisait du regard le plus inquiet qu'il pouvait faire ce soir là....
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Aloara
[Pour de merveilleuses retrouvailles, on pouvait pas faire mieux !]

Pensive et toujours affalée sur l'épaule de Caven, la Baronne se ressaisit légèrement au son de sa voix... Quelle douce mélodie alors que sa tête était sur le point d'exploser ! A croire qu'elle s'était prise une sacrée cuite la veille alors que depuis des mois elle ne tournait qu'à la tisane ou au lait miel, le Top du M-I-E-L, obligé tu Cracks, dès la première gorgée !

Se décidant à se redresser alors qu'elle n'avait qu'une envie s'allonger et dormir, elle regarda Caven l'air de dire... "Tu me prends pour une cruche hein ? Avec les kilomètres que j'ai tapé pour te chercher je t'aurais forcément croisé quelque part..." Mais rien, aucun son ne sortit de sa bouche... Mais c'est quand il la regarda et lui parla de son état qu'elle répondit sans même réfléchir :


Mais non ! Mais non... Je vais bien... Je pense pas car j'en ai pas le courage, j'ai pas mal à la tête et mon ventre va bien...

Et là, ben une petite voix se fit entendre : "Ben ma Poulette, tu dois en tenir une bonne, non non pas une cuite, une crève, pour t'être vendue aussi facilement ! Va falloir te reprendre si tu veux pas d'un Caven dans ta chambre en train de faire l'infirmier !" Et là l'illumination, la lumière telle celle que l'on voit le jour de sa mort et qu'il faut suivre pour rejoindre le Paradis... Comment Alo savait ça ? Aucune idée, peut être l'avait-elle frôler un jour et qu'elle avait décidé de ne pas suivre la lueur... Bref en tout cas, elle tapota Caven sur l'épaule et lui demanda :

Dis... Je crois que j'suis un peu fatiguée... Tu veux pas me raccompagner dans ma chambre ?
J'ai b'soin de m'allonger, voir même dormir et j'me sens pas capable de monter les marches toutes seules...


Puis, le regardant fixement quelques fractions de secondes, elle ajoute :

Je vais biennn... T'en fais paaaas !
Allons-y...


Elle s'agrippa à la table pour se relever et se sentit toute bizarre... Elle allait mourir c'était certain ! Ou pas ! Car si elle mourait bien trop de greluches seraient contentes de la voir sous terre... Nan il fallait juste qu'elle s'allonge un peu et cela passerait doucement tout seul, ou alors bien plus vite si le Banni lui faisait des soins... Le tout c'était de faire baisser la fièvre, le reste ben on s'en occuperait plus tard...

Ainsi donc, aidé de Caven fort inquiet de son état de santé*, elle regagna sa chambre et son lit...
Petit regard en guise de remerciement et elle se sentait déjà un peu mieux... Le tout désormais, c'était de se plaindre pour qu'on s'occupe bien d'elle... Après tout, c'est ce qu'on avait toujours fait avec la Baronne... Tout le monde était toujours au petit soin pour elle, que ce soit à Beaufort ou à Segré ou en compagnie de Son Mini... Le tout s'était d'en faire pareil à ce moment d'autant plus que là, elle avait une raison valable, elle était malade, complètement malade...


Caven... Tu vas rester ?

Elle espérait juste une réponse positive, sinon il allait falloir qu'elle trouve excuse pour ne pas rester toute seule avec un tamtam dans la tête... Excuse qui pour sûre allait être bidon vu le "cramage" de neurones qu'elle avait subit à cause de tant d'efforts...

* : (Je laisse le choix à Caven de voir comment il emmène Alo dans sa chambre, s'il la porte ou se contente de la soutenir par le bras)
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Cavendish10
Caven s'attendait à ce qu'elle lui dise "Oui, je suis pas bien ce soir" ce qui aurait logique vu sa réaction mais à la place elle lui dit une phrase qui avait plus ou moins du sens... Mais le pauvre Caven eût du mal à la comprendre comme il faut la phrase, même si il notât que sa phrase était un peu bancale... Il allait lui dire, il ouvrât la bouche, mais c'est à ce moment là que Aloara décidât à se remettre à parler pour dire qu'elle voulait se coucher parce que elle était fatigué... "Nan mais mon œil elle se paye ma tête..." Mais bon il pouvait pas lui dire cela, pas à la baronne de Segré !

Sans le vouloir caven c'était à hausser un sourcil pour montrer qu'il trouvait cela louche, c'est sans doute pour cela que Aloara ajoutât qu'elle allait bien. Il poussât un petit soupire avant de lui dire.

Mouais si tu le dis....

Il prit son bol de tisane et pour finir l peu qu'il restait. Pendant ce temps là, il vit du coin de l'œil que Aloara c'était levée non sans mal, Caven avait eu l'impression qu'elle avait mis toutes ses forces pour se lever. Il secouât sa tête de droite à gauche en reposant son bol.


Et sinon tu vas bien...

Il poussât un nouveau soupire, celui-ci était plus l'expression de sa tristesse qu'un autre sentiment... Il repoussât sa chaise en arrière, puis se levât. Et regardât Aloara dans l'attente d'un mot de sa part pour qu'elle s'explique mais en fin de compte elle ne dit rien... Cela fit que Caven était encore plus inquiet que il y a justes quelques secondes. Elle venait juste d'arrivée et en quelques secondes elle semblait être vidée de toutes ses forces... Au début il avait cru rêver mais en la voyant se lever il comprit que quelque chose se passait... Il espérait juste que ce ne soit pas trop grave... Voulant juste la sourire, détendre l'atmosphère il lui dit :

Bon je suppose qu'il faut que je te porte vu ton état... Je te porte sur mon épaule comme un sac ça te va ?


Caven voulut sourire mais vu la tête que Aloara c'était mise à faire, il se ravisât et rajoutât aussitôt :


C'est bon je ne fais que rigoler, je vais te porter normalement...


Il vint se placer juste à coté d'elle, le regard inquiet pour elle, ne comprenant pas ce qu'il se passait... Il se baissât un peu, plaçât un bras derrière les genoux de la baronne et l'autre derrière son dos. Il demandât d'une voix à Aloara de se laisser aller, qu'elle pouvait avoir confiance en lui, qu'il allait la porter mais que pour cela elle devait se laisser tomber doucement en arrière... Ce qu'elle finit par faire... Caven pût la porter jusqu'à sa chambre, enfin pour rentrer dans la chambre il dût demander à Aloara de tourner la poignée. Ensuite il pût aller la poser délicatement sur le lit. Avant d'aller vers la porte pour la fermer bien sûr mais Aloara dût comprendre qu'il allait partir puisse qu'elle lui demandât si il allait rester. En prenant dans sa main la poignée, Caven arrêtât tout mouvement pendant quelques instants. Il vit son retour à la vie en soupirant, puis il fermât la porte avant de se retourner vers la baronne pour lui dire :

Même si tu m'aurais viré de ta chambre je serais pas parti tant que je ne serai pas ce qu'il t'arrive.

Au moins, là il se dit qu'il venait d'être clair, il s'inquiétait pour elle, il voulait savoir ce qu'elle avait, et surtout l'aider...
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Elisa.
Une autre histoire

La Touraine enfin… Plus que vingt lieues et enfin ils seraient arrivés… C’est que la Malemort commençait à être lassée de faire des aller-retour…Retourné en Touraine, légère appréhension à chaque fois qu’elle passe la frontière… Des mauvais souvenirs… Des bons aussi…

Elle aurait aimé pouvoir se dire qu’en arrivant à Chinon elle allait pouvoir se blottir dans ses bras. Tirer son mantel pour qu’il ne voit qu’elle… Poser sa main sur son torse pour être sur qu’il est bien là… Pouvoir bouder pour qu’il reste près d’elle… Qu’il lui fasse encore des promesses même si elle savait très bien qu’il ne les tiendrait pas… Quelques minutes à rêver que tout est possible… Quelques minutes à rêver qu’il n’est qu’à elle…
Ou bien juste quelques minutes pour le regarder… Juste quelques minutes pour voir encore son sourire… Pour l’entendre encore marmonner pour éviter de se dévoiler… Quelques minutes où elle pourrait le dissuader de partir… Juste quelques minutes… Elle donnerait tout…

Et pourtant, il est déjà trop tard… Ces quelques minutes elle les a eut durant de longues années… Mais n’en a jamais vraiment profité… Elle est en partie devenue comme lui… Une conne ! Une conne qui n’ouvre pas son cœur, une conne qui s’amuse… une conne qui ne dit rien, garde ses malheurs pour elle et tente d’oublier par d’autres moyens…

Mais tout est trop tard… Et Chinon est encore loin… Une pause à Loches… Juste quelques heures pour reposer les chevaux et prendre un bon repas dans une auberge… Puis avant de repartir… Elisa qui lance à son coche…


Allez Maurice, vous poussez le bouchon un peu trop loin… Vous m’avez habitué à mieux !

Elle lui lance un sourire avant de remonter dans la voiture au côté de Pierre… Chinon ne tarderait pas à pointer le bout de son nez…
La Malemort s’installe posant alors sa tête sur l’épaule de son compagnon. Elle était usée par ce voyage qui n’en finissait pas… Et n’avait qu’une hâte pouvoir retrouver un lit du domaine pour enfin se reposer convenablement…

Mais en attendant, les deux amants se remirent à parler de tout de rien, mais surtout du futur projet de Pierre qui se rapprochait de plus en plus… Ce projet que la Malemort redoutait plus que tout… Par peur de devoir de nouveau vivre cela… Cette souffrance et cette peur… Mais elle essaye de ne pas lui montrer, elle essaye d’être forte devant lui pour qu’il mène à bien son projet… La Lahaye voulait qu’il y arrive… Après tout, il avait le charisme, l’intelligence et la prestance pour le devenir alors comment aller à l’entrave de cela ? Comment lui empêcher de réaliser cela ?
Jamais elle ne le pourrait… jamais… quitte à en souffrir…

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Aloara
[Quand le mal s'estompe mais que la Baronne se plaint toujours !]

Faisons un petit résumé de tout ce qui s'était passé depuis le petit matin, pour comprendre pourquoi le Bannit d'Anjou allait passer sa nuit auprès de la Baronne !
Après avoir chercher vainement Caven partout pour lui annoncer une nouvelle, Alo décida de s'en aller travailler pour combler l'ennuie qu'elle allait devoir passer sans son Cromagnon... Mais qui dit travail, dit faire des efforts, dans le froid en plus, chose à laquelle la Baronne de Segré n'était pas habituée ! Bon faut dire qu'au début elle s'était sentit fort mal, mais une fois son lit regagné, il se trouvait qu'elle allait déjà beaucoup mieux... Mais nulle envie de rester toute seule d'autant plus qu'il avait l'air de se montrer au petit soin ! Alors elle lui demanda de rester chose qu'il approuva fortement tellement il était inquiet...

Et là, en écoutant ses paroles, elle lui fit un petit sourire en guise de remerciements... C'est qu'elle se sentait bien en sa compagnie... Qui aurait pensé qu'une connaissance comme lui, deviendrait en si peu de temps son ami pour ne pas dire meilleur ami... Toutes ces fois où ils s'étaient parlés mais où leurs conversations n'avait volé haut pour ne pas dire était restée coller au sol...
Hors là, depuis leur arrivée à Chinon, elle en avait plus appris sur lui que depuis leur rencontre... Et cela c'était pas la Chikennette qui allait s'en plaindre bien au contraire...

D'ailleurs en parlant de se plaindre, il était temps de jouer son rôle de malade imaginaire ou presque au sérieux !


Hum... Te virer de ma chambre ? Jamais je ne ferais chose pareille... Sauf, si tu te glisses sous mes duvets la nuit sans que je t'en donne la permission... Mais je sais très bien que la dessus j'ai aucun soucis à me faire !

Elle pouffa de rire puis toussotant légèrement, elle ajoute :

Mouarf !!! J'ai rien avalé depuis hier midi...
Dis Caven, tu veux pas crier "Tavernier" pour moi...
J'ai envie qu'il me monte un verre de lait chaud et une tartine de miel ! C'est que j'ai faim moi !!!
Puis, ben au passage commande toi un truc aussi hein... Je règlerais demain pour nous...


Elle se boucha les oreilles et attendit qu'il appelle le Sac à Puce au comptoir et une fois le tavernier dans la chambre, elle passa sa commande tel un ourson en manque de nourriture :

J'ai le ventre qui gargouille M'sieur le Tavernier et j'aimerai une bonne et gigantesque tasse de lait avec une énorme et gigantesque tartine de miel... Nan... Mettez s'en au moins trois voir quatre des tartines...
Quant à mon Cher Ami, il va vous dire ce qu'il lui faut... Mais point d'alcool ! C'est point bon pour notre santé...


Une fois la commande prise, une fois le tavernier revenu avec le lait et la nourriture demandée, elle s'assit sur son lit et prit la tasse de lait pour en boire une gorgée, et là, elle le recracha aussitôt de peur d'être empoisonnée :

M'sieur le Tavernier ! C'est quoi cette tasse de lait ? C'est quoi cette tasse de laiiiit !!!???
C'est infecte !!!! Il est périmé votre lait !!!! Z'avez cru que c'était un lait longue conservation ou quoi !!!!


Regardant les tartines, elle se demandait si le miel était frais ou s'il était lui aussi périmé... Quel dommage qu'elle n'avait pas de valet gouteur ! Bon elle aurait bien demandé à Caven s'il celui-ci avait été un ennemi, mais hors de question qu'il y goûte aussi...

Gros dilemme qui se posait là alors que son ventre criait FAMINE !!!
Regard noir envers le tavernier et cette fois elle ne se gêna pas de lui dire :


JE VEUX DU LAIT FRAIS ET QUE CA SAUTE !!!
Sinon vous pourrez dire Adios à la centaine de pièces d'or qui vous ai destinée à la fin de notre séjour !


Il sortit sans même attendre qu'elle ne reprenne son souffle... Manquait plus qu'elle s'énerve à nouveau et qu'elle fasse fuir la clientèle du dessous... En tout cas après quelques minutes il revint avec du bon lait, et cela pour le bien de ses papilles et de son estomac...

Parfait vous pouvez sortir... Et que cela ne se reproduise si vous ne voulez pas voir votre Auberge fermée pour le restant de votre vie !


Il sortit et c'est en posant son regard sur Caven qu'elle se mit à rougir...

Han désolée... Quand j'ai faim, m'en faut peu pour m'énerver...

Elle savait plus où se mettre la Douce Baronne... Enfin pas si douce que ça quand les maux de ventre se faisait sentir... Elle tapota le lit et lui dit :

Allez viendez manger M'sieur ! Car c'est bien beau de se pochtronner mais faut manger pour que ça passe mieux...


Elle lui fit une petite place, et c'est regardant les tartines de miel qu'elle décida d'en gouter une... Au pire si elle mourrait, il suffirait d'un baiser du Prince Charmant pour la réveiller... Ou pas !
Mais une fois le coulis de miel parfumant sa langue, elle laissa entendre un :


Hummmmm ! Ché bon mais ché chaud !
Tu peux y aller Caven, ché cro bon ! Meilleur que le lait de taleur ché chertain !


Elle lui tendit le plateau pour qu'il mange un peu et une fois la tartine finit elle ajouta :

J'ose espérer que tu veilleras sur ma fièvre hein ! Manquerais plus que la folie s'empare de moi pendant mon sommeil !

Et là elle prit un air sérieux malgré l'envie de rire et termina de manger avant de s'allonger toute fatiguée... Car bien qu'elle allait mieux, elle était toujours un peu malade la Baronne et surtout sans quasi plus de force... Faut pas oublier qu'elle avait travaillé dur pour la première fois de sa vie !

Elle glissa ses mains sous sa tête et ferma les yeux essayant de calmer le reste du mal de tête jusqu'à ce que Morphée vienne la kidnapper...


[Au petit matin...]


Elle se réveilla doucement, le mal de tête disparut et les douleurs abdominales et dorsales beaucoup moins importantes... Les yeux qui se mirent aussitôt à la recherche du Seigneur et elle se trouva gênée en le voyant assis, les yeux clos, sur le fauteuil à ses côtés... Dormait-il ou non ? Avait-il dormit ?
En tout cas, aujourd'hui elle allait lui donner une bonne journée de repos... Elle essayerais de pas trop se plaindre, ni rien, le laissant tranquille et surtout ne l'inquiétant pas davantage...
Petit soupire qui se fit entendre, avait-il entendu ? Elle espérait que oui, cela éviterait qu'elle ne le réveille en se levant !

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Cavendish10
[Le soir auprès de la malade imaginaire...]

Ça s'annonçait déjà bien pour le Caven, voilà qu'il commençait déjà à faire la tête après la première phrase de la baronne de Ségré. En effet il ne comprenait pas comment elle pouvait penser qu'il allait coucher avec elle comme cela. Certes ce n'était qu'un homme mais bon il y avait des limites. Mais bon pas de souci, elle rectifiât rapidement le tir, Caven en secouât la tête en souriant. Il c'était bien fais avoir encore une fois... Et attention la femme qu'est Aloara fit place ! Et ça commence déjà à se plaindre, enfin qu'est ce que Caven pouvait bien dire, elle n'était pas bien et c'était son amie il n'allait pas l'envoyer chier comme il savait si bien le faire. Il l'écoutât donc en silence, les mains croisées dans son dos, il allait lui répondre mais vit qu'elle se bouchât les oreilles, il se dit qu'il ne pouvais faire pour le moment qu'une seule chose.... Il ouvrit la porte et se mit à crier :

TAVERNIER !

A peine le cri avait finis que le bruit d'une personne courant se faisait entendre. Caven ouvrit la porte n grand et laissât le tavernier rentrer. A peine, le bout d'orteil dans la pièce Aloara lui sautât dessus. Enfin lui sauter dessus l'expression. Elle n'allait pas se lever du lit dans son état, elle lui fit sa demande de son entrée.. Dans sa grande bonté elle laissât le loisir au banni de se prendre à manger, mais pas d'alcool. De toute façon, vu l'état de la baronne, il fallait mieux rester sobre cette nuit... Il fit alors sa demande :

Pour ma part, je n'ai pas forcement bien faim. Je vais juste prendre juste une soupe

Ouais ça fait tapette et alors ?! Il a droit de pas avoir faim après une belle cuite nan mais oh ! Enfin bref, une fois la commande faites le tavernier partis en courant chercher la nourriture. Pendant qu'il faisait l'aller retour, Caven dévisageait Aloara dans un grand silence en se demandant ce qu'elle avait... Il cherchât dans sa petite tête mais il ne trouvât aucune réponse... Enfin aucune réponse dont il était sur que c'était la bonne. Il poussât un soupire de désarroi, quand le tavernier eût la merveilleuse idée de revenir dans la pièce. Le seigneur de Douce laissât la baronne se jeter sur sa tasse de lait.... Qu'elle recrachât aussitôt. Caven en haussât un sourcil de surprise, il était suspendu à ses lèvres pour savoir ce qui lui arrivait, il allait enfin peut être savoir, mais au final; il eût droit à une grande scène de ménage. Il eût envie à un moment de lui dire de se calmer mais bon soit elle l'aurait pas entendus soit elle se serait encore plus énervée, mais au fond elle avait raison à 100% donc, il dit rien, il la laissât faire et restât où il était sans bouger. Enfin de compte, le tavernier revint avec un repas qui plaisait au palais de la baronne. Elle se mit à présenter des excuses au banni pour son comportement. Il acquiessât avec un sourire en répondant d'une voix :

Cela n'est pas bien, cela ce comprend bien. De toute façon tu devais dire que le lait avait un mauvais, tu allais pas me claquer entre les mains quand même.

Ensuite, elle parlât de se pochtronner... Caven prit peur d'avoir été pris la main dans le sac pourtant il avait fais attention à ne pas se faire... La sa petite conscience sortis de son trou où elle s'était caché depuis qu'il avait commencé à boire pour lui dire :


"Voila voila on s'est fais prendre la main le sac on dirait comme c'est dommage... Je t'avais dis pourtant de pas mettre la dose dans ton verre, que c'était mauvais que tu allais être surveillé 24h/24 7j/7... Mais bon tu en as encore fais que à ta tête... Bon tu as de la chance que MOI je sois sobre, que je me suis caché... Arque un sourcil de comprendre et ne dis rien.. ça passera peut être....Ha ouais et manges !"

Caven se mit à écouter sa conscience cette fois et se mit à hausser un sourcil comme demandé... Puis il s'avançât pour aller s'installer sur le lit.. Quelle étrange habitude de manger sur le lit... Cela n'était pas dans ses habitudes mais bon il avait déjà mangé dans des conditions plus mauvaises alors il n'allait pas faire le chieur. Il regardât qui se mit à parler en recrachant quelques miettes. Il se grattât la tête en ce demandant si il devait lui dire d'avaler avant de parler mais bon elle faisait tellement la morfale qu'il ne préférât rien dire. Et puis, il devait obtenir des réponses ! Donc il mangeât sa soupe tranquille sans un mot en surveillant Aloara du coin de l'œil.

Une fois le repas finis et débarrassé par Caven, la Dénéré lui avouât qu'elle avait de la fièvre, il réussit enfin à comprendre qu'elle était malade. Avec un regard rempli de compassion il lui dit :

Ne t'inquiète pas je veillerais sur toi cette nuit...

Puis elle s'endormit comme une masse... La nuit s'annonçait longue...

[Au réveil de la baronne]

Caven n'avait dormis que par moment, enfin dormir était un grand mot... Il avait ses sens éveillés pour se réveiller au moindre bruit... Comme il avait appris pendant les années qu'il avait passés à l'armée... Durant la nuit, il avait veillés à ce qu'elle soit bien au chaud dans son lit il avait même fais un petit feu pour elle... Lui avait crevé de chaud toute la nuit.. Les preuves ? Sa chemise était entièrement déboutonnée, et au pied du fauteuil se trouvait deux bouteilles. Une vide et l'autre où il restait un fond d'eau....

Enfin bref, la nuit était passé, la baronne était réveillée et elle soupirait déjà. En devinant un bruit dans la pièce l'ex commandant se reveillât et ouvrit juste un oeil pour regarder autour de lui se qu'il se passait. Il vit que la baronne était réveillée. Il ouvrit les deux yeux, reboutonnât sa chemise et dit à la baronne :


Tiens, voila que la princesse à finie de dormir..

Ouais il était pas forcement de bon poils, il manquait de sommeil,et voulait en savoir plus sur la maladie de Aloara.

Il se levât et s'étirât en demandant à la Dénéré :

Tu veux manger quelque chose, je dois descendre, j'ai soif...


En parlant de soif, il finit sa bouteille en attendant une réponse...
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Elisa.
[Demain sera parfait…]

Demain sera parfait… Voilà les paroles que se répétait la Lahaye durant toute la journée. Ce dernier jour dans la voiture. Son séant commençait à la faire souffrir, assit sur cette banquette en velours rouge. Sa tête était posée contre l’épaule de son bien aimé, rêvant de leur arrivée et de sa rencontre avec la Baronne. Tous les deux arriveraient-ils à s’entendre ? Avec leur différent Anjou - Touraine. Elisa connaissait son Alo et elle savait qu’elle ne dirait rien et s’adapterait comme elle l’avait toujours fait à chaque fois que la demoiselle lui avait fait rencontrer des Tourangeaux. Mais Pierre était une autre histoire, il ne portait pas l’Anjou dans son cœur, et pourtant il savait l’attachement qu’Elisa portait à cette province. Alors cette première rencontre serait une étape capitale dans leur couple. Même si elle ne lui avait pas avoué… et qu’elle ne le ferait sûrement jamais. Et puis la Baronne de Segré serait aussi la plus facile à convaincre… Pour sur que la rencontre avec le Seigneur des Rosiers se passeraient bien différemment… Mais ils étaient encore loin de se connaître, d’abord car ce n’était pas encore le moment, Elisa n’était pas prête et il lui faudrait encore du temps pour pouvoir le présenter à son futur parrain et alors provoquer chez Pierre une faible lueur d’espoir pour imaginer un futur aristotélicien… Et deuxièmement car il faudrait alors convaincre Pierre de mettre un pied en Anjou pour rejoindre le domaine de son parrain. Et enfin troisièmement, car le Rosier n’était pas encore officiellement son parrain. Trois bonnes raisons pour avoir encore quelques mois devant-elle afin de trouver le bon moment, ou peut-être même ne jamais le trouver…

Ainsi le bras de son compagnon était venu envelopper sa taille dans une extrême douceur. Pendant qu’Elisa caressait son Pyro blottit contre ses genoux. C’est qu’il n’appréciait pas trop les voyages, obligé de rester sagement assit, sans faire de bruit alors qu’il n’avait qu’une envie, gambader… Mais il faudrait attendre, plus très longtemps car Chinon pointé le bout de son nez. Maurice s’arrêta devant l’auberge principale afin de faire descendre tout le petit monde et les bagages, quoi que peu nombreux pour une demoiselle, seulement quatre ou cinq malles. Les affaires de Pierre ne faisaient alors que pâle illusion face à tout cela.
La Lahaye sortie de l’auberge aidé par Maurice, quelques minutes après leur arrivée. Le patron sortie pour les accueillir.


Le Bonjour Damoiselle, Seigneur, vous voulez une chambre ?

Un bref regard vers Pierre. Non non crétin, on va aller dormir à l’étable !

Hum… Oui, évidemment.
J’espère que la chambre aura un minimum de confort, mon corps en a besoin. Et préparez de quoi faire couler un bain.


Elisa attrapa la main de Pierre, tandis que le patron était déjà reparti en courant dans l’auberge tout en marmonnant quelques propos incompréhensif… Mais quelques mots étaient sortit du lot… Noble, crottin, beaucoup, écus, partir … Vraiment incompréhensif, je vous l’avais dis…
Après avoir bu un lait miel, le patron leur permis enfin de monter à l’étage où la chambre et le bain était prêt. La lahaye le salua d’un signe de tête, tandis que le Seigneur de la Morélie laissa glisser dans la poche de la chemise du patron une petite bourse avec une trentaine d’écus à l’intérieur. De quoi le faire rechigner un peu moins.
La Lahaye prit alors ses marques dans la chambre qui venait d’être préparer, mais son plus grand souhait se réalisa enfin quand elle pu se détendre dans un bain. Relevant ses cheveux, elle y passa un long moment, afin de se détendre. Sortant enfin, se séchant, elle partie ouvrir ses malles pour sortir l’une de ses robes de nuit, qu’elle enfila rapidement avant d’aller enfin se coucher.
La nuit fut bonne, enfin dans un lit, quoi de mieux pour le dos endolori de la Lahaye.
Le soleil venait de se lever, et la Lahaye de se réveiller, sa journée parfaite allait pouvoir commencer. Rapidement elle se prépara sortant d’une de ses malles une robe d’un vert espoir digne d'un chêne à son plus beau printemps. Des manches longues mais évasées. Le bas de sa robe était agrémenté de motif tout comme son col et le maintient de sa poitrine. Elle était drapée à la taille par une broche en or avec pour symbole gravé une plume d'une rare beauté où coulé une petite goutte d'encre. A son poignet elle plaça un simple jonc en or jaune. A ses oreilles des perles blanches, comme son collier où se tenait aussi son pendentif. A son index gauche, son anneau.
La Lahaye était désormais prête à sortir rejoindre sa Dénéré. Se tournant vers Pierre, sourire aux lèvres.


Allons-y mon tendre, j’ai hâte de la retrouver.

Ils sortirent de la chambre, se retrouvant au rez-de-chaussée où le patron se trouvait déjà debout entrain de bayer disgracieusement. La Lahaye s’approcha de lui.

Savez-vous où je pourrais trouver la Baronne de Segré ?

Elisa le fixait, et il ne semblait pas vouloir répondre… C’est que vrai qu’il avait de quoi avoir peur… Les retrouvailles entre une Lahaye et une Dénéré souvent finissaient en ET PAF… ça fait des chocapics… . M’enfin ça l’empêchait pas de répondre… Mal poli !
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Aloara
[Quand l'heure de vérité a sonné et que les retrouvailles tombent au bon moment...]

A peine eut-elle soupiré, que le Seigneur de Douce ouvrit les yeux... Ha ben non, il ne dormait pas... Petit sourire qui lui était destiné et elle l'écouta tout en le regardant reboutonner sa chemise ! Pffff pour une fois qu'elle avait l'occasion de regarder un homme torse nu ! Ben non on lui ôtait ce plaisir... Enfin pas grave, elle avait bien autre chose en tête la Dénéré ! Se dépêcher de s'apprêter pour retrouver la Malemort qui devait être arrivée à Chinon !
S'étirant d'abord, elle dit ensuite :

Hummm... Je ne suis pas Princesse juste Baronne et cela me convient parfaitement pour l'instant...

C'était certain, il n'avait pas balancer cette réflexion par pur hasard... M'enfin, elle fit comme si de rien était, ne voulant dire de bêtises qui seraient susceptibles d'énerver Caven qui, déjà, semblait ronchon... La cause ? La Baronne n'en avait aucune idée... Peut être bien un manque de sommeil ? Peut être bien était-il toujours inquiet ?
D'ailleurs, elle allait devoir lui révéler certaines choses... Mais chaque chose en son temps ! Le regardant se lever du fauteuil, elle s'empressa de dire :


Heu ben attends moi ! Je vais descendre avec toi... J'ai juste à me changer... Si tu veux bien attendre dehors... J'en ai pour cinq minutes tout au plus !


Croisant son regard qui semblait inquiet, elle finit :

T'en fait pas je vais bien ! Allez oust !

Il sortit et elle profita de se départ pour faire une brève toilette et vêtir une nouvelle robe... Bon les cinq minutes étaient passées, le quart d'heure approchait mais au point où elle en était... Il était déjà énervé pour rien, au moins il allait avoir une bonne raison de se défouler sur la Chickenette...
Elle se recoiffa à la va vite, t'en pis si quelques mèches faisaient les rebelles et elle ouvrit la porte en disant :


Ca yé !!! J'suis prête !!! On peut y aller !!!

Voyant qu'il la regardait étrangement, elle se mordit la lèvre... Hum... C'est bon là elle était grillée ! Il devait avoir remarqué qu'elle pétait le feu et que toutes douleurs étaient parties... En même temps elle avait hâte de retrouver Elisa...
Il était légèrement grognon depuis le levé de la Saumuroise, alors elle n'avait plus rien à craindre... Ha si juste l'énerver encore plus et prendre le risque qu'il la boude... Mais il était temps de lui avouer la vérité... Prenant son bras, elle se mit à l'entrainer dans les couloirs en espérant que tout en marchant il serait moins furax...


Bon écoute... J'ai des choses à te dire... Il est vrai que j'ai du prendre un coup de froid sous la pluie et toussa... Mais... Tu ne dois pas t'inquiéter plus que ça... Hier... Ne te trouvant pas... J'ai fais un tour en ville... Je comptais faire travailler Gros Bras pour qu'il rapporte quelques écus à ma bourse qui diminue à cause du voyage, et au final en épluchant les offres d'embauches, j'ai croisé un jeune garçon qui faisait la manche... Et là tu te doutes de la suite... Au lieu de lui donner quelques pièces faciles, je l'ai fait travaillé pour moi... Et pour être sur qu'il récolte comme il faut les légumes du paysan, je suis restée debout à ses côtés à superviser le travail et à lui dire qu'il gagnerait mieux sa vie en travaillant qu'en quémandant !
En clair Caven, oui j'ai eu quelques douleurs au dos et aux jambes du fait d'avoir piétiné à ses côtés pendant des heures, oui j'étais légèrement "chaude"
(de fièvre hein pour ceux qui ont les idées mal placées^^) mais aujourd'hui je vais très bien... Encore quelques muscles endoloris mais rien de bien méchant...

Elle s'en tint à là pour les explications... Nulle envie de s'expliquer sur le fait qu'elle lui avait demandé de rester... Elle voulait juste avoir de la compagnie et papoter un peu avec lui mais au final, elle s'était endormie plus vite que prévue...
Descendant les marches de l'Auberge pour rejoindre la Taverne, elle s'attendait au pire de sa réaction... Mais voilà pas qu'arrivés en bas elle entendit une voix familière ! Et là ! Plus de retenue en voyant son Amie :


Elisa !!!! Mon Amie !!!


Les yeux pétillants rivée sur Elle, elle tira ce pauvre Caven jusqu'à Elle sans s'en rendre compte... Elle en avait oublié les aveux qu'elle venait de lui faire et bisouilla fort Sa Lahaye... Pour sûr que lui n'oublierait pas de lui en causer deux mots tôt ou tard...

Je suis heureuse de vous revoir ma Chère ! Cela fait bien longtemps désormais... Comment allez vous ? Avez vous fait bonne route ?

Le Seigneur Banni toujours à son bras et elle rosit en se rendant compte qu'elle ne l'avait pas lâché lors de la précipitation... Han misère ! Si avec ça il était encore gentil avec elle... Elle ne comprendrait pas ! Enfin, retirant son bras avec un petit sourire en guise de "Oups, Pardon !" et elle dit :

Elisa, je vous présente Caven, un merveilleux ami... Caven, voici Elisa, mon double ou presque, la plus douce de mes amies...

Ses prunelles se posèrent sur un homme qui attendait sagement non loin d'Elisa... Etait ce son compagnon ? Elle attendit donc que la jeune femme réponde à ses questions et lui en dise un peu plus concernant l'homme qui se tenait à ses côtés...
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Elisa.
[Retrouvailles… Pas dix ans après… mais bon on fera tout comme… ]


Elle attendait sagement une réponse la Lahaye, observant le patron qui ne semblait même pas l’avoir vu… Venait-elle de dire quelque chose qu’il ne fallait pas ? A moins, qu’elle est pensé au lieu de parler ? Un bref regard vers Pierre-Louis qui semble tout autant étonnait qu’elle. Elle se racle la gorge la Lahaye… Pour sortir un peu plus fort tout en faisant les gros yeux en direction du patron.

Hum… La Baronne de Segré ?

Et là il se décida enfin à lever la tête pour la regarder. Et bien, les sourires c’est aussi cher que ces misérables chambres qu’il ose louer à prix d’or. Pour sur, à ce prix là, il ne devait pas y avoir d’autres personnes que de nobles gens… Et pourtant le patron semblait les détester... A n’y point comprendre. Mais il ne semblait pas vouloir répondre.
Un bruit derrière eux émanait du haut des escaliers, Elisa n’y prêta aucune attention, une réponse rapide du tavernier l’intéressait beaucoup plus… Mais si celui-ci ne semblait pas vouloir lui donner sa précieuse information.
Puis un cri, une voix… La Lahaye se retourne et elle la voit, sa Dénéré, son amie… A peine le temps de comprendre et de réagir qu’elle se fait déjà embrasser par sa Baronne. Un sourire vint illuminer son visage tandis qu’elles se regardent.
Elle n’a pas changé… Quoi que si en faite, elle est encore plus belle ! De quoi faire de la concurrence à la Malemort ça, puis elle observe le jeune homme juste derrière elle quelques instants, avant de revenir vers l’angevine.


Je vais à merveille ! J’avais hâte de vous retrouver. La route fut bonne, oui, nous sommes arrivés hier soir.

Voilà la Dénéré qui se décide à lui présenter son ami, même si elle en sait déjà un peu sur lui, grâce aux dernières missives échangées avec la Baronne. Un hochement de tête pendant qu’elle cite son prénom, comme pour dire « Présente »… c’est vrai qu’il y en a beaucoup des Elisa dans l’auberge ce matin là… Hum.

Ravie de faire votre connaissance...

A peine le temps de répondre, qu’elle voit déjà les prunelles de la Baronne intéressée par autre chose... Autre chose juste derrière elle… Autre chose ou quelqu’un d’autre ? La Malemort se retourne afin de suivre son regard et tombe alors sur Pierre Louis… Sourcils qui se froncent. Noméo elle va se calmer la Baronne hein, l’est à moi celui-là… ! Puis un étonnement… Elle vient de comprendre… Ah moins que… Hum, elle voulait peut-être juste savoir qui il est.. Mouais, un peu trop sanguine sur ce coup là Lahaye.

Ma très chère, je vois votre impatience de savoir qui se trouve a mes côtés alors je ne saurais la faire durer…, Messire Caven, Je vous présente donc Pierre de Louis de Villefort, Seigneur de la Morélie et Tourangeaux de son état.

La Malemort venait d’appuyer ses dernières paroles… Essayer de faire comprendre même si elle l’a déjà prévenue… Juste lui rappeler… Elle la connait sa Dénéré, elle sait qu’il n’y aura aucun soucis de son côté… Mais elle est prudente, elle fait attention à tout afin de ne rien laisser au hasard… Elle veut juste que tout aille pour le mieux et qu’ils… s’apprécient… Mouais bon d’accord, c’est peut-être beaucoup en demander ça, mais au moins qu’ils ne se tirent pas dans les pattes à longueur de temps… ça serait déjà bien… voir même qu’ils n’en parlent même pas… ça serait encore mieux. Essayant de reprendre le dessus, elle leur lance un sourire et continue les présentations.

Pierre, Voici ma douce et parfois peste d’amie, la Baronne de Segré, Aloara de Dénéré dont je t’ai déjà tant parlé...

Joues qui se teintent de violine. Pas sa faute à la Lahaye, Aloara compte beaucoup pour elle et parfois même lui sert d’exemple, alors comment lui cacher son existence ? Comment éviter de parler d’elle, alors qu’aujourd’hui, sûrement, elle ne serait pas la Elisa qu’on connait si la douce Baronne ne l’avait pas aidé étant plus jeune… Sûrement l’une des premières personnes que la Malemort va voir quand elle a besoin de parler, quand elle a besoin de conseil, ou parfois juste pour rire… Parfois leur distance était dure à gérer pour Elisa, les lettres ne remplacent pas la présence, même si elle diminue la douleur… Mais leurs retrouvailles sont d’autant plus agréables et mouvementées…

Un regard et un sourire vers Pierre, tandis qu’elle glisse sa main dans la sienne. Puis la Lahaye se retourne vers sa Dénéré, attendant une quelconque réaction de la part des deux intéressées… Voir même du troisième, après tout, il est Angevin lui aussi.

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Aloara
[Ne plus la quitter...]

Alors qu'elle regarda tour à tour sa Malemort et l'homme derrière elle, Alo comprit bien vite de qui il s'agissait... Mais elle attendait quoi pour lui présenter !!! C'est qu'elle avait bien hâte d'échanger quelques paroles avec le Tourangeaux... On savait fort bien que les conversations Anjou/Touraine finissait souvent mal, sauf... Avec celui que la ravissante Lahaye lui avait présenté aux fiançailles de sa soeur... Le feu Vicomte l'avait légèrement taquiné sur ses origines mais jamais ne lui avait reproché quoi que ce soit... Allait-il en être de même ? La Baronne en doutait fortement vu le jeune âge que celui-ci semblait avoir...
Enfin bon, les présentations le lui ferait bien vite savoir...
Reposant ses yeux sur sa Douce Amie, elle l'écouta sourire aux lèvres jusqu'à la fin 'Tourangeaux de son état"...
Avec l’intonation prise, même le plus bêta de tous les hommes aurait compris ce qu’insinuait la Malemort...

Retenant un pouffement de rire, elle attendit qu'elle en fasse de même pour le côté Angevin...
Après à la Baronne de taquiner et tester le Messire en question pour voir jusqu'à quel point il détestait l'Anjou...
En attendant, elle écouta la fin des présentation silencieuse avec un petit sourire malicieux qui ne faisait qu'illuminer le teint rosé de la Baronne en question...

Qu'il était bon de la retrouver après tous ses mois... Elle la regarda glisser sa main dans la sienne pour bien lui faire comprendre qu'il était non pas seulement son compagnon de route, mais juste son compagnon tout court, et c'est d'une voix douce et taquine qu'elle dit :


Messire je suis ravie de faire la connaissance du Compagnon Tourangeaux dont ma Douce Amie m'a tant parlé...
J'ose espérer que vous n'êtes point l'un de ceux qui haïssent l'Anjou tout entier et tous les Angevins qui habitent cette Terre...


A ces dernières paroles, elle ne put s'empêcher de sourire amusée... Car si c'était le cas, le Sieur Pierre-Louis allait être déçu de voir une Alo taquine mais loin d'être belliqueuse... Bon ça c'était en ce qui la concernait, avec son ami Caven il allait y avoir un peu plus de difficultés vu qu'il détestait la Touraine au plus haut point... Mais bon... La vie nous réserve bien souvent des surprises...
Puis s'adressant à nouveau à Elisa :


Ma Douce Elisa, sachez que je compte bien profiter de mon séjour en Touraine pour rattraper le temps perdu...
Nous avons tellement de choses à nous raconter... Et puis...
*lui faisant un clin d'oeil au passage* Il faut bien montrer à votre compagnon qu'elle Angevine de souche je suis n'est ce pas ?

Petit rire amusé alors qu'elle reprend le bras de Caven au passage :


Et si nous trouvions un endroit plus adéquat pour bavarder ?

Elle les regarda tous tour à tour espérant que l'un des deux amoureux propose un endroit agréable pour parler tranquillement...
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Cavendish10
[Quand le banni se mit au second plan]

En sortant de la chambre Caven allât directement voir le tavernier pour lui rendre ses bouteilles et parler. Pourquoi il avait fais cela alors qu'elle lui avait dis qu'elle en avait pour cinq minutes ? Bah juste parce que la baronne est une femme, et que tout le monde sait qu'il lui faut jamais cinq minutes pour se préparer mais bien plus. Alors il préférât aller occuper son temps au lieu de râler en faisant les cents pas dans le couloir.

Après avoir pris le peu de nouvelles du coin il remontât pour attendre que la baronne. Par magie, elle ne mit au final pas trop de temps à sortir de sa chambre. Et elle avait un million de fois plus d'énergie cela provoquât un hausse de sourcil chez lui. Elle dû voir que Caven trouvait que quelque chose n'allait pas puisse que elle se mit à donner une explication. Cette explication tournât en boucle dans la tête de Caven pour essayer de l'analyser et trouver une réponse à donner mais il avait ouvrir la bouche pour dire un simple "d'accord" sans grande conviction lorsque la baronne se mit à crier que son amie était là. Il sut à ce moment là qu'il était temps pour lui de se mettre en retrait, pour laisser place à des retrouvailles. Pour cela, il voulait avancer bien tranquillement, mais la baronne le tirât pour avancer vite, il accéléra le pas, puis se plaçât un pas derrière la baronne. Ce moment là ne sera pas le sien, surtout que l'explication de Aloara lui semblait toujours bizarre...

Mais pas le temps de réfléchir que le temps des présentations étaient venus, alors il inclinât la tête vers les deux étrangers en disant :

"Enchanté de faire votre connaissance"

Il allait reprendre sa réflexion lorsqu'il entendit le mot "tourangeaux" lors de la présentation l'homme qui semblait en retrait... Il stoppât net sa réflexion et dévisageât l'homme, ce tourangeaux, ceux qu'il avait combattus il y a peu... Puis il se rappelât qu'il était bannis, qu'il était en Touraine... Et puis il avait promis d'être gentils quand la grande amie de Aloara serait là. Du coup, il arrêtât de dévisager l'homme pour essayer de comprendre pourquoi la baronne lui avait demandé de rester alors qu'elle était juste fatiguée... Il laissât le soin à Aloara de taquiner ses amis... Il sortis juste à moitié de sa réflexion quand elle lui prit le bras pour savoir ce qui allait se passer.

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Elisa.
[Rp retranscrit suite à une conversation msn... Évidemment cela étant un grand cap dans la vie des deux personnages nous avons décidé d'intégrer quelques parties à un rp.
Nul besoin de vous signaler que cette conversation se passe entre Pierre Louis et Elisa uniquement, dans une salle où ils sont seuls. Ainsi tous les propos qui sont échangés ne peuvent être reprit par vos personnages.
Les paroles en bleu sont celles de Zaza.
Les paroles en vert sont celles de Pierre Louis.
Les pensées ne sont que celles de Zaza]


[Jour J]

Les deux amies avaient bien évidemment passé la journée ensemble… Ils s’étaient d’abord tous les quatre installés dans l’auberge pour parler et déjeuner… Une tisane et quelques chouquettes. Le patron avait faire fort pour le coup… Les gourmandises préférées de la Malemort ! Les voyageurs avaient fini leur journée en se baladant dans la ville... La capitale à découvrir, guidé par le Tourangeaux Pierre Louis… Leur contant les différentes aventures et évènements des rues de la ville…
Puis la nuit était tombée, les Angevins avaient rejoins leur chambre respectives… Et la Malemort la chambre du Villefort… Pour sur cela ferait jaser… Mais elle l’aimait et naïve et jeune elle se voyait vivre toute sa vie auprès de lui…

Les jours passèrent… Ils ne se ressemblaient pas… Et la Malemort profitait de sa Baronne tout en apprenant à connaître le Seigneur de Douce.


[J+10]

Le départ approchait de plus en plus… Ce qui laissait la Malemort assez mitigée… Il faut dire qu’elle venait de passer les derniers jours seule… Pierre Louis préparant la campagne ducale il n’avait que très peu de temps à lui accorder… Elle lui en voulait un peu la Malemort qu’il la délaisse ainsi mais en même temps elle avait accepté de vivre ainsi ne pouvant lui empêcher de vivre ses rêves… Qui peut aller à l’encontre de cela ?
Mais en ce jour… le départ approchant, Elisa se prépara pour aller rejoindre le bureau de Pierre Louis… Il fallait qu’ils parlent… sincèrement !
Sortant de la chambre… Il ne lui fallut pas bien longtemps pour le retrouver dans la petite pièce de l’auberge qu’il avait investie en bureau pour sa campagne…
Elle tapa à la porte et au loin on entendit…


Entrez !

Un long soupire qui sort d’entre les lèvres de la Malemort… Une main pour draper sa robe… puis elle rentre. Il est assit là à son bureau… Il semble heureux de la voir mais ne se lève pas pour autant afin de l’accueillir ou l’embrasser…
Comme une gifle de plus pour la Malemort… qui n’a pas touché ses lèvres depuis maintenant 4 jours sans lui demander…
Un échange de bonjour, des mondanités digne d’amis ne s’étant pas vu depuis plusieurs jours… Puis Pierre qui lui avoue son envie d’accéder au trône et là faire rêver avec cela…

Triste retour à la réalité…


- Je ne serais plus là pour le voir, finalement nous partons un peu plus loin que le Berry…
– Oui mais tu reviens quand même ?

Pas de réponse… La Malemort le regard et lui offre alors un simple sourire en guise de réponse… Qui y’a-t-il a comprendre ? Beaucoup de chose ou peut-être peu en faite… Elle ne sait plus, Elisa… Elle est perdue, Elisa…
Puis il baisse la tête après s’être inquiété et après avoir été vulgairement rassuré…
D’un ton peu assuré… Mais elle doit lui dire… Elle lui doit bien ça, elle veut qu’il le sache…


- Le Chambellan vient peut-être avec nous.

Sa tête qui se relève… Il la regarde… Elle comprend… Lui aussi… Que faire… Un battement de cœur qui se perd… Les yeux de la Malemort commencent à s’embrumer… Elle a mal… elle souffre… elle ne voulait pas lui faire ça… elle l’aime !
Il hésite… Du moins elle le croit… Elle ne sait plus… Elle ne comprend plus… Et alors que la Lahaye s’attendait a ce qu’il s’énerve qu’il fasse tout valser… il est… habituel, il garde son calme… il est serein…


– Je te fais confiance… Mais a lui moins.

Surprise… Pourquoi ! Non ! Réagis ! Bats-toi ! Ne lui offre pas la victoire ! Aimes-moi ! Retrouves moi !

– Tu devrais peut-être me faire moins confiance…
– Pourquoi ? Je t’aime, et c’est le principe de la relation d’un couple.

Non… Mais non… Quelle relation ?… Il n’y a plus… plus rien… ! Elle voudrait tellement lui crier ! Elle voudrait le voir s’énerver, le voir se battre… Le voir fougueux de peur de la perdre… Mais rien, il est impassible… Sur de lui….

- Il serait peut-être temps d'ouvrir les yeux sur ce qui reste de cette relation…

Elle s’arrête… Elle le regarde droit dans les yeux… comme elle peut… embrumée toujours… Elle a mal !

- Le peu de temps libre que tu as tu le passes à t'occuper de ta campagne et t'engueuler avec la Duchesse !

Le ton a changé… Elle veut le réveiller… Elle n’est plus douce… Elle veut qu’il agisse ! Qu’il se rende compte… Mais il reste pantois… Alors elle continue… Elle vide son sac… Elle se lâche… Et pourtant ça ne la soulage pas… A quoi bon ?

- Tes lèvres n'ont plus touché les miennes depuis plusieurs jours... de façon tendre et délicate... et sans que j'ai besoin de le réclamer. Mon corps ne s'est plus blottit contre le tient depuis des semaines.

Ca y est… Oui ça y est… Il réagit… Il se défend… il défend leur couple… il la défend par procuration… Mais ses joues sont inondées de larmes… Ses yeux la brûlent…

- La dernière fois que nous nous sommes sérés l'un contre l'autre c'est jeudi dernier. Je ne te rappellerai pas ce qu'on a fait…

Il ose… Il avoue… Il parle… Il se décide… Elle est heureuse… mais tellement malheureuse… elle voudrait plus ! Mais a-t-il prit le bon exemple ? Elle s’avance d’un pas… le regard puis se souvient… et finalement recule de deux… ce souvenir l’assombrit un peu plus…

- Oui... tu es venu tu m'as balancé en arrière et tu m'as fait l'amour... a peine fini tu en as demandé encore... puis tu es parti !

Il le sait… elle n’est pas une catin… elle s’est offerte à lui croyant que cela ne serait qu’un avant goût de leur nuit de noce… Elle s’est offerte et elle a aimé… car il a été doux et qu’il l’a aimé durant ce moment…
Mais Jeudi… Elisa l’a ressenti tout autrement… Et pourtant il poursuit… Il y croit !


- Ce n'est pas toi qui as relevé tes jupons?
- Cela n'aurait pas fini autrement... Et je n'ai pas dis que je n'en avais pas envie ! J'ai juste dis que tu m'as fait l'amour et que tu es partie une fois fini !

Il semble surprit… Ne s’en était-il pas rendu compte ? Peut-être… Parait-il que la soif des hommes est rarement assouvit… Peut-être était-elle une piètre maîtresse… Il n’a pas cette sensation… Il pensait avoir fait cela tendrement…

- J'en suis alors fortement désolé

Un temps… l’espace d’un soupire… Cela semble infini… Son corps pourtant si maigre lui parait peser une tonne… Chaque larme sur ses joues est pourtant un poids de plus… le poids du malheur… Et il continue… il l’achève… Un poignard en plein cœur…

- Il te comble…
- C'est toi qui me comblais, tant que tu t'occupais de moi... Mais ça ne m’empêche pas de t’aimer… t’aimer au plus haut point !
- J'ai fait tellement de gaffe, je suis tellement peu présent, j'ai vraiment l'impression de ne pas savoir m'y prendre. Si je te parle de ma campagne je vais t'ennuyer. Si je te parle des rêves que je fais pour nous, je vais t'apeurer. Si je t'informe de mes projets j'ai peur que tu t'ennuis aussi.

Voilà qu’il doute.. Etait-elle si difficile que cela ? Peut-être… Mais il le savait quand il s’était engagé auprès d’elle… Elle ne pouvait changer ses craintes et ses peurs… Elle se protégeait la Malemort… Elle a assez souffert… Mais les souffrances passé n’étaient finalement rien face a celle d’aujourd’hui…

- Je ne veux pas aller à l'encontre des tes rêves, tes désirs et tes projets. Quitte à en souffrir, je préfère te voir réaliser ce que tu projettes
- Le seul projet que j'ai c'est d'être duc un mandat et un seul, puis de me faire baptisé et de t'épouser. Mais j'ai compris depuis un moment que ces envies sont incompatibles avec les tiennes et je sais que à un moment donné tu ne supportera plus et voudra me quitter, la seule chose que je ne sais pas c'est quand et je pris chaque jour pour que ça ne soit pas le lendemain.
- Je ne veux pas te quitter. Je t'aime, je me suis offerte à toi et ce pour l'éternité
- Je ne serai pas un fardeau pour toi. Tu n'as qu'un mot à dire et t'as liberté est retrouvée.

Il baisse les bras… Il ne veut plus d’elle et il lui offre la possibilité de partir sans se retourner… Cela est-il vraiment un cadeau ? Est-ce qu’il veut vraiment cela ? Et elle… en a-t-elle vraiment envie la malemort…

- Ma liberté aurait un goût amer.

Et si… Une liberté forcée n’est jamais agréable… Une liberté la laissant seule… sans lui… Elle n’en a pas envie… Elle pourrait porter un boulet à sa cheville avec les initiales du Seigneur de la Morélie elle le ferait… Elle l’aime… elle est prête à tout… Et pourtant elle souffre quand même… Elle souffre de ce trop plein… de ces quatre murs autour d’elle… Elle ne sait pas… elle est perdue…

- Peut-être pas… Il te fera peut-être passer ce goût… Il est très attentionné à ce qu’on dit.
- Je suis désolée, Pierre Louis....
- Ne le sois pas c'est à moi de l'être. Il est sûrement très agréable et te fera rire.

Non ! Non ! Ses joues ne sont plus d’une rivière submergée suite à de fortes intempéries… Elle n’a jamais autant pleuré la Malemort… Elle ne veut pas… « Réagit Pierre ! Réagit ! Bats-toi ! Gardes moi ! Ouvres moi ton cœur… Fais moi encore des promesses je serais encore prête a y croire des décennies ! » Voilà ce qu’elle aurait voulu lui crier… en le secouant pour qu’il réagisse…

Mais finalement… En a-t-il vraiment envie… ?

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Elisa.
Tout pareil que la dernière fois…
En Bleu les paroles de Zaza.
En rouge les paroles de « l’autre ».



Autre jour… Autre lieu… Hors du temps…


Tout devenait bien trop compliqué pour la Malemort… Elle n’avait jamais cru que ce genre d’amusement pourrait devenir si compliqué… Elle n’avait pas réfléchit…
Elisa… Oui… Elisa n’avait pas réfléchit… Elle qui normalement arrive a tout stopper avant que cela ne parte trop loin… avant que tout ne se complique… Elle aurait du faire pareil… s’en fuir rapidement, tourner la page, et aller voir ailleurs…
Mais cette fois-ci tout était trop… Son cœur était mit en jeu… On lui réclamait une rançon… Bien trop coûteuse pour qu’elle puisse payer…

Combien ?
Le temps d’une vie…

La dernière soirée avec Pierre Louis avait été mouvementée… Et finalement, il lui avait demandé de faire un choix… Lui… ou « l’autre »… Car oui maintenant, le Chambellan n’avait plus de nom… il était « l’autre » aux yeux du seigneur… Qu’importe ce n’est qu’une appellation après tout…
Ainsi la Malemort était partie rejoindre le Chambellan, besoin de lui parler et de le voir…
Le cœur lourd et partagé, comme une nouvelle trahison… Mais en même temps le cœur léger de le revoir et de pouvoir passer quelques instants se sentant une « tarte »… parfois trop « quiche »…

La discussion fut différente des autres fois… Plus distante, des mots maîtrisés, peu de sourire et de rire…


- Je l'aime vous savez

L’erreur fut commise… Elle aurait dû prendre ses jambes à son cou avant qu’il ne réponde… Elle aurait dû, mais elle n’a pas su…
Il devrait aimer la Bretagne… son beurre salé et ses jolies blondes… Il devrait… Il le faut !


- J'ai l'impression que votre choix est fait déjà

Si seulement elle pouvait lui mentir… Si seulement…

- Je suis tellement désolée

Elle avait mordillé sa lèvre, ses yeux s’étaient de nouveau embrumés, elle aurait voulu se blottir dans ses bras pour revenir en arrière… Plusieurs mois pour que peut-être tout cela n’arrive pas… mais y serait-elle arrivée ? Après tout elle n’avait rien fait pour que cela arrive… Elle était simplement elle… Et lui… il était lui…

- Vous êtes une bonne tarte
- Une tarte parfois trop quiche

Ils s’étaient séparés sur cette dernière tirade… Un rire sorti d’entre leurs lèvres… Voilà sûrement ce qui lui manquerait profondément à la Malemort…
Mais son choix était fait… Elle ne pouvait être à plusieurs personnes… Comme quoi le Chambellan avait tord…

La Malemort ne gagne pas toujours…

Et pourtant, les prochains jours, elle serait loin de Pierre-Louis… Il était prit par sa campagne… Elle irait donc voyager… voir ailleurs, le temps qu’il trouve un peu plus de temps pour elle… Première étape… Le Limousin & la Marche où elle irait rejoindre sa terre… sa nouvelle terre… cette terre où peu de personne savait qu’elle était désormais vassale… Vassal d’un Vicomte… on aura vraiment tout vu mais…. « Audentes fortuna juvat ! »

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