[RP] Traquenard à la Cathédrale...Chuuuut

[Louvières, aile réservé à la Vicomtesse de Droux]

Dhéa était à Louvières depuis quelques semaines. Elle avait eu à régler LE Souci d'intendance et aussi à se préparer pour les Comtales, une sacrée première pour elle.

Un jour, elle reçoit une missive anonyme sur laquelle on l'invitait à se rendre le 2 Mars en la Cathédrale de Limoges. Tenue de soirée, gala, super sape, robe de princesse, enfin de Vicomtesse qui a la classe éxigée et même de rigueur. Il fallait également la présence de son Fiancé. Ah mince, ça n'allait pas être facile ça de le trouver, pouis de l'emmener en la Cathédrale.
Pas de signature, juste un gribouillage qui ressemblait à une patte de loup et une phrase egnimatique : "la Grande Saucisse a sa loulouve".

Mais qu'est ce que cela voulait dire ? Mais qu'est ce que cela pouvait être ? Mystère et boules de Guimauve.
Enfin, ce mystère elle en avait bien une vague idée précise et nette. Enfin. Presque. Un. Le. Son. M...

Discrètement elle avait fait prévenir son Fils et sa Chérite, et quelques amis en espérant qu'ils puissent se rendre au rendez vous secret. Il fallait que ce rendez vous reste secret pour le Ronchon, ne surtout pas l'effrayer ni le faire fuir.

Dhéa avait passer la matinée à se préparer : ablutions, bain, gommage, épilation. Oui épilation c'est pas parce que Lastours ne la toucherait pas qu'elle devait garder son pelage d'hiver ! Elle était ressortie de la salle d'eau avec une peau de pêche.

Le plus dur était à venir (enfin le plus dur avant la nuit de noces parce que bon...voilà...) quelle tenue allait t-elle choisir ? Quelles chaussures ? Quelle parure ? Choix hautement vitaux et cruciaux.
Elle avait fait une sélection rapide de ses tenues. Une robe en soierie vert émeraude, une autre dans les tons bleu nuit, une couleur aubergine. La tenue rouge était restée dans le placard, elle n'avait plus l'âge de la porter et puis le rouge risquait de trop stimuler le Vieux. Evitons le trop plein de stimulation, ça valait mieux.
Elle était là à hésiter. Que choisir ? Eci...Peci...Pec...ça_sera_toi_la_tenue_que_je_vais_mettre... Mouais, bof, ploufer pour choisir sa tenue et pourquoi pas pile ou face ?

Dhéa en était là de ses réflexions vestimentaires en peignoir quand on toqua à sa porte.
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Vicomtesse compte Double

Arégonde s'était parée de bleu, les broderies d'or, parcourant le bas de ses manches, l'encolure et le bas de sa robe. Ses cheveux nattés et coiffés en chignon attiraient l'oeil par les perles parsemées qui contrastaient avec la couleur de sa chevelure. Elle se présenta à Louvières non sans appréhension, mais la missive ne lui laissait nullement la possibilité de ne pas être présente.
Elle fût conduite dans les appartements de Dame Dhéa et attendit sagement qu'on l'autorise à entrer.
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TOC...TOC...

-Euh...Oui...Entreeeez. C'est quiiiii ??

Dhéa resserra les pans de son peignoir sur elle. Toute perdues dans ses pensées elle avait dit d'entrer avant de demander kikicékitoquait.
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Vicomtesse compte Double

Arégonde souriante, s'assure que la chambre de Dhéa n'est pas encombrée de poules ou de souci et une fois rassurée, fait une gracieuse révérence.


- Dame Dhéa, je suis venue aussi vite que je pouvais, il m'est venu à l'idée que nous pourrions parler un peu pendant que vous vous prépareriez. J'avais peur de vous trouver tendu. Vous pensez que la Connétable est elle aussi en pâmoison ? Il m'est avis que la grande saucisse doit aussi être tendue. Je l'ai vu l'autre jour, une visite de courtoisie... Il m'avait indiqué que si je n'avais Rien de mieux à faire je pourrais les trouver ce jour à la Cathédrâle... Quelle idée de faire autant de secret pour une affaire aussi simple qu'un mariage.

Elle se mord la langue. Aussi simple... C'est elle qui lui dit ça alors que les choses traînent depuis des années avec le VieuxComte de Pff, et qu'elle prend le relais ne pouvant se décider à poser une date avec Attila. Elle rougit embarrassée mais la chose est déjà dite et si elle a fait mouche elle sait qu'elle va vite sortir Dhéa de sa torpeur. Rapide coup d'oeil sur les tenues déjà sélectionnées.

- Je vois qu'il nous reste que l'embarras du choix... Puis-je ?

Un regard de connivence lui indique qu'elle peut se permettre. Elle s'approche donc de la tenue qui a déjà gagné son coeur et la tend à Dhéa l'air convaincu.

- Merveilleuse soie d'une finesse à faire pâlir d'envie plus d'une femme et ce vert émeraude mettra en valeur votre chevelure et vos yeux. Il n'y a pas à hésiter.
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Soupir de soulagement. C'est la Brune de Rien.

-Arégonde, mon enfant, quelle joie de vous voir. Oh merci, vous avez bon goût. Adjugé pour la soierie émeraude.

-Comment vous portez-vous ? Vos tartines *petit clin d'oeil* ne vous tracassent point ? Vous reposez vous suffisament ? Il ne faudrait pas vous épuisez en vain.

-Pour les bijoux ? Je la joue discret où j'étale mes pierreries ? Bon en même temps il faut bien que je les portent de temps en temps et les occasions se font rares.
Vous êtes libre quand pour vos accordailles avec Attila ? Et le Fruit est prévu pour quand ?

Dhéa était tellement stressée par la Surpise ou le Traquenard (ça dépendait de quel point de vue on se plaçait) qu'elle assaillait la pauvre Arégonde de questions.
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Vicomtesse compte Double

Grimace de l'Arégonde dont les yeux jaunes brillent avec plus d'intensité en entendant le chapelet de questions. Un claquement de langue pour signifier qu'il faut absolument sortir le grand jeu des bijoux. Elle pioche, place délicatement les pierres sur le cou gracile, les poignets ou les doigts de Dame Dhéa, tout en répondant à une ou deux questions préférant en éluder ou les oubliant tout bonnement.

- Nous nous sommes entendus pour faire cela après les élections... Il y a tant de chose à gérer pour le moment que notre énergie est déjà mise à rude épreuve, il nous faut encore régler quelques détails comme...

Elle se tait.

- Je devrais peut être précipiter les choses avant qu'il ne change d'avis...

Elle déglutit et change de sujet.

- Magnifique bijou... Vous le tenez de votre ancien Mari ?
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- Magnifique bijou... Vous le tenez de votre ancien Mari ?

-Oh oui tout à fait. Il m'a offert peu de joaillerie mais il faut reconnaître qu'il a eu bon goût. Comme quoi tout est possible avec un Ysengrin. Ou alors c'est l'âge qui avait ramollit la légendaire Balrog ou alors il en était venu à m'aimer sincèrement.
Un jour il faudra que je vous raconte mes Noces Funèbres avec le Père d'Attila. C'est assez drôle.

-Pour la coiffure ? Vous me conseillez quoi ? J'avoue que je suis tellement nerveuse que je ne suis bonne à Rien. Pourtant ce n'est pas mes premières noces.
ais depuis le temps qu'on les attendaient...à croire qu'elles n'allaient jamais avoir lieu.

Au loin, on entend les cloches de la Cathédrale. Quoi ? Déjà ? Mais les filles, enfin Dhéa est à peine prête. Vite vite, hop on finit la coiffure qu'on agrémente de jolies babioles qui brillent. Il faut reconnaître que les babioles en pierreries de Dhéa en jettent, faut aussi avouer que la Vicomtesse est riche. Elle a su faire fructifier son héritage ainsi que ses terres et les biens que feu son époux lui a laissé.

-Entendez-vous les cloches ? Nous allons être en retard. J'espère qu'Attila sera là et qu'il ne fera pas d'esclandres. Vous savez comme moi comme il apprécie l'idée de mon mariage avec Lastours...

Dhéa attrape une petite sacoche contenant les précieux sésames et jette une fourrure sur ses épaules.

-Allons-y si vous le voulez. Et merci de m'avoir aidé.

Avant de quitter l'Hostel Louvières, Dhéa laisse ses instructions pour le banquet d'après cérémonie, ainsi que pour les menus plaisirs.

Pas d'invitations, les portes de l'Hostel resteront ouvertes. Que ceux et celles qui ont envie de partager ce moments se joignent aux couples.
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Vicomtesse compte Double

[Quartier rouge de Limoges]

Le bordel était silencieux comme une cathédrale. Une cathédrale qui n'aurait pas été le chantier du siècle avec son armée de cogneurs de pierre. Le silence qui régnait entre ses murs de bois et de torchis était une bénédiction plus suave que celle de n'importe quel évêque.
Rassuré après quelques instants à s'extirper de l'abîme d'inconscience, le leu ouvre un oeil injecté de sang, hagard et vague. Dans un coin, braiesn veste à crevées, chemise et là, épée et ceinturon, chapeau. Au centre, une fille nue et désarticulée comme une poupée gît dans son sommeil, ses rondeurs offertes avec générosité. Un peu trop ronde, un peu trop généreuse. Dans le coin opposé, au plus loin du vicomte qui commence à remuer, une autre follieuse, longiligne, presque malingre et aussi nue que sa consoeur. De longues striures carmin ou brunes zèbrent sa peau livide. Des cernes noires creusent un visage épouvanté qui surveille le moindre geste du noble.

Le Leu se rhabille en la suivant du regard pendant qu'elle lui tend ses effets. Elle lui a déplu probablement. Sans qu'il puisse se remémorer à quel propos. Il grimace à l'odeur aigre et putride qui monte de sa gueule pâteuse. Une musette homérique, une ivresse héroïque, au sens antique. Ça ne l'a pas tué mais ....

DONG!
La cloche sonne comme mille chevaux chargeant sur la plaine.
"MERE!"
Menace sur les oreilles, châtiment divin et promesse de fin du monde sont contenus dans ce mot si doux pour une personne sainte.
A une lettre néanmoins d'une description concise et pourtant précise de la situation dans laquelle risque de se retrouver le vicomte s'il ne trisse pas fissa.
- La Cathédrale!
Une belle livre tournoi est jetée à la gamine martyrisée. Qu'elle la rapporte à sa matronne ou la garde par devers elle lui était indifférent, mais l'or était amplement gagné. Au prix du sang.
Et sans un regard pour les témoins de ses turpitudes avinées, il quitte "Au Duc d'Alençon", établissement minable même pour lui.

[Hostel de Louvières]
Louvières apparait enfin et offre le gravier de sa cour aux pas pressés du leu. A temps pour mener Dhéa d'Ysengrin à l'Autel où elle unit sa vie au vieux Sainte Merveille.
Firmin apparaît par magie en rempart invincible entre un monde de fâcheux, créanciers ou simples quémandeurs et sa maîtresse, la divine Dhéa. Sa mimique est éloquente: le vicomte est hirsute, l'oeil glauque, la langue chargée comme un mulet, la mise dépenaillée. Par dessus tout, il pue le fauve, la sueur et le stupre.

- Dis à Mère que son cavalier est là et trouve moi une bricole à clapper. Du gibier ou... du gibier.
- Certainement pas votre seigneurie. Pas dans un état pareil. Pas avec cette haleine. Votre Mère si délicate n'y survivrait pas.
Privilège de servir la Matriarche de la Meute. La vie de Firmin est dans la main de Dhéa. Il est intouchable, même par son fils qui grogne comme devant un sanglier.
- Je vais vous faire porter de l'eau, du genièvre pour l'odeur, une orange d'espagne pour l'haleine, et la livrée de feu votre Père.
- MEEEEEEEEEERE!
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac

[Le Castel de Limoges, salle du conseil ]

Bon sang, vous comprenez rien à rien ! Démerdez-vous tous, moi la défense du Limousin, je m'en lave les mains, et v'nez pas geindre après ... !

BLAAAAAM ! Une porte qui claque avec violence, Rasp rouge de colère qui s'éloigne en continuant à rager :


BON SANG DE BONNE FEMMES ! Connaissent rien aux affaires militaires et se permettent de foutre la zone à la COLM !

Toujours râlant, le voici qui se dirige vers la caserne, il entre dans la salle de l'Etat Major, salue vaguement les présents d'un signe de tête et s'écroule dans son siège...


BON MESSIEURS, on en est où ? Quels sont vos effectifs pour cette nuit ?
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Raspoutine Saincte Merveille, Râleur Notoire, Capitaine du Limousin Marche

- Hola gamin! Va porter ça au vicomte de Lastours

Rasp écoutait le rapport des gouverneurs. Il soupira.

Bon va bien falloir faire avec ce qu'on a ! Wolf, faut m'secouer les p'tits nouveaux ou ils vont tâter du gnouf, ou de mon fouet, ou des d...

Interrompu par l'arrivée d'un pigeon qui se délesta habilement de son fardeau sur ses genoux et s'éloigna à tire d'ailes, il plissa les yeux. Eh oui, même les volatiles Limougeauds connaissaient les tendances colériques du vicomte.

Excusez moi messieurs.

Il s'empara du rouleau et commença à le déchiffrer. Il avait du mal, écriture sale, orthographe inexistante, il en était réduit à lire tout bas, tentant de comprendre par la prononciation ce que ses yeux ne pouvaient saisir.

Il leva les yeux vers les officiers présents :


Humpf... Chais pas c'qui s'trame vers la cathédrale, mais faut que j'aille voir !
Un corbeau ! Qui m'envoie ses immondes écrits !
à MOI !

et vous allez rire, c'est signé de la Connétable de France !

rictus carnassier :

Pffffffttt ! Grossière manoeuvre !

Bon les gars j'vous laisse, Dites doncques aux soldats de v'nir patrouiller aux alentours de la cathédrale, on sait jamais...

Et d'un pas pressé, il sortit de la pièce...
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Raspoutine Saincte Merveille, Râleur Notoire, Capitaine du Limousin Marche

Refait à neuf, maitrisant une migraine finissante digne de la grosse cloche de la cathédrale, puant le genièvre et trainant sa livrée paternelle, le Leu arrive, rouge et essouflé, à temps pour franchir le portail aux coté de sa Mère -cette sainte femme- à qui il adresse un regard protecteur.

- S'il vous touche je le...
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac

Et pendant ce temps, un couple de Loups (oui loups parce que Leu c'est pas eux ... sinon aprés y a des confusionnages qui risquent de confusionner tout l'monde).

Bref donc nos Loups, arrivés peu auparavant, avaient prit leurs aises dans une chambre richement prêtée (et meublée) par une de Droux qui voulait que tout soit bien komencékilfo. En même temps vu qu'ils avaient refusé invitations, proclamations et autres machins trucs que tout le monde souhaite généralement, ils n'avaient pas eut d'autre choix que d'accepter.


- On avait dit qu'on n'invitait personne ... et toi
- Ben écoute ... elle a été trés gentille en plus ...
- Tu métonnes ... et à tous les coups y a tout le Limousin qu'est au courant ....
- Mais non ! je suis sûr que non !
- Ah oué ? et comment que tu peux être sûr d'abord ? porte parole qu'elle était ...tu sais ce que ça veut dire ?
- M'enfin ... ma loulouve ...
- ... *grognements*
- Je te dis que tout va bien se passer ...

Vous voyez l'genre ? Et encore je vous passe toute la discussion sur le choix de la robe, car comme chacun sait, Bess ayant un gout plus que douteux quand il s'agit de vêture, le Shiska avait eut bien du mal à ne pas rire devant certains de ses choix, et su la conseiller non sans caresse dans le sens du poil. Elle faisait déjà l'effort d'une robe, autant qu'il en profite le futur ! Je me demande même s'il n'était pas content qu'elle n'ait pas adopté la mode SM (comprendre Saincte Merveille bandes d'obsédés !) à savoir rose à pois jaunes ou vert à poids rouges.

Le choix c'était donc porté sur une robe d'inspiration italienne, en velours de soie d'un bleu profond. Et merveille des merveilles, une magnifique parure en or au centre duquel trônait une opale, que le Loup avait acheté en catimini et offert le matin même à sa belle. Elle avait haussé un sourcil en voyant le bijou, et levé les yeux au ciel devant la mine de chien ...heu de Loup battu que prit son bientôt époux.

Enfin parée, habillée et coiffée, elle sorti de derrière le paravent, se tortillant sur ses gambettes dans des poulaines qu'elle trouvait nettement moins pratiques que ses habituelles bottes. Et un Loup ravi du résultat, le croc sorti, l'oeil guilleret, et non pas la langue pendante, qui commence à avoir des gouttes aussi grosse d'un pouce, lui couler le long de l'échine. C'est qu'un mariage si attendu... une fois au pied du mur on se demande bien ce qu'il va se passer cette fois pour encore une fois repousser la chose.

Bon c'est bon ? ça va ? chuis présentable ? on va pouvoir y aller ? les enfants seront là quand ? ils sont déjà là bas ? on va pas être en retard ? et si ....

Un baiser (pas baveux) vient clore le flot de parole, tandis qu'il lui prend la main

Tu es parfaites ma Loulouve !
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La chambre était relativement fastueuse comparé à ce que le couple louvesque avait l'habitude. Ben oui que voulez vous quand on est une des plus grandes militaires de France (dixit un loup amoureux, ce qui n'est pas pour autant faux), qu'on est un petit seigneur loup qui doit mener une meute chahuteuse, qu'on est un couple de licorneux qui passent la plupart de leur temps dans une tente sur les routes de France; on a pas vraiment l'habitude de vivre dans le luxe. Et puis c'est vrai aussi que c'était pas forcément leur truc non plus... Après tout St Angel est une demeure tout à fait appropriée pour en faire une luxueuse résidence mais ils avaient préféré en faire une demeure chaleureuse et simple dans laquelle la meute s'épanouissait sans le poids apparent de la richesse.

Mais c'est tout de même avec une certaine curiosité qu'ils avaient pris possession des lieux. Autrement dit qu'ils avaient posé leurs petites affaires dans un coin de la pièce quoi... De toute façon les ils s'en étaient assez bien sorti dans les âpres négociations pour éviter la somptueuse fête que beaucoup semblaient de rigueur alors ils pouvaient bien endurer les fastes d'une chambre. Et puis la couche était de bonne facture alors... quand on dors pendant des mois dehors on prend conscience de l'importance d'une bonne couche.

La préparation avait été plutôt compliquée également. M'enfin le loup s'en était douté et s'y était bien préparé à l'avance. Un premier écueil lorsque la louve lui mit le doute quand au nombre des invités et la proclamation par les crieurs publiques de la cérémonie l'avait quelque peu fait cillé. La bataille pour la robe de la mariée avait été également le théâtre d'un habituel bras de fer entre les loups dès qu'il s'agissait pour la louve de porter jupons. Mais bon faut dire que Shiska avait de l'entrainement à force et qu'il était parvenu à un compromis plutôt satisfaisant compte tenu du passif - plutôt comment dire... spécial? - de la famille SM.

Au final, elle était ravissante la Bess dans son habit de lumière. Ce qui rendait le loup d'autant plus fier d'elle en connaissance de l'effort que cela lui coutait. Nul doute que cet effort serait récompensé une fois les serments prononcés et la cérémonie achevée.

Mais malgré toute cette préparation le loup ne pouvait s'empêcher de douter de plus en plus à mesure que le moment fatidique approchait... non pas de la qualité de sa décision, cela il en était convaincu depuis bien des mois maintenant. Mais ils avaient vécu tellement de déconvenue depuis sa demande en épousaille sur les toits de Limoges et tellement de choses tout les deux qu'il craignait qu'une autre intervention vienne troubler ce si beau rêve qu'il était en train de faire. La tension du futur marié prenait place dans son esprit et dans ses gestes qui se faisaient plus hésitants lorsque la louve l'assomma d'une montagne de questions.

C'est alors que le sourire lui revint, regardant au fond des yeux de sa louve pour la rassurer. Ses questions étaient les siennes, elle était aussi angoissée que lui. Une nouvelle fois elle lui prouvait candidement qu'il avait fait le bon choix, balayant alors ses doutes pour le laisser maitre de l'instant. Il se pencha alors vers ses lèvres agitées d'un flot de paroles pour les clore d'un doux baiser avant de lui prendre la main délicatement.

Tu es parfaites ma Loulouve !
Et je suis heureux de voir que ma dernière trouvaille de va à ravir. Heureusement que nous sommes en petit comité j'aurais eu peur que tout le monde découvre que tu es la plus belle louve du monde!

Tourne toi pour voir?

Petit rire de la part du loup qui s'écartait pour la regarder sous tous les angles, la faisant tournoyer sans lui lâcher la main pour admirer sa future femme et graver cet instant dans sa mémoire.

Venant poser ses mains sur ses hanches en la regardant il plongea son regard bleu avec une pointe d'anxiété dans ses yeux en lui demandant:

Et moi..? Je suis à ton goût? Ça fait pas trop... trop?
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Atchoouuuummmm
Oui je sais c'est pas bien, mais je poste demain

C'est surtout assez inutile, vu que le temps de délestage est assez long, ^^ Mais bon ça passe pour cette fois. Deirdre.
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Vicomtesse compte Double