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[RP] Bonzaïïï !!!

Kesta


[Masuda, nous voilà !..]

C'est à peine si l'on sentait l'atmosphère férocement virile qu'imposait un groupe sur-armé, tant les vallées d'Uchi semblaient endormies. Pas âme qui vive sur les routes. Heureusement d'ailleurs... Même les brigands avaient quitté le kuni. Et pourtant, quelque part entre Miyoshi et Masuda, une certaine armée dans laquelle on retrouvait notamment Kesta et Testuo pour ne citer que les plus fameux, ainsi qu'une horde de barbares gai-jins tout droit débarquée du pays du milieu voire de Mongolie inférieure, marchait promptement bien décidée à trancher la tête du moindre pékin qui aurait la malchance de croiser leur chemin... Ambiance surréaliste, des mercenaires sans foi ni loi prêts à tout moment à se servir de leur talent destructeur. Depuis que le Daimyo voulait le chasser, il chaumait pas l'enchignonné : l'armée était devenue une sorte d'assurance-vie pour lui, et il avait recruté à tour de bras. Bientôt, s'il ne voulait pas à son tour se voir menacé de se faire massacrer par ses propres troupes, Kesta devrait trouver de quoi les payer.... Et il en profiterait pour réclamer aussi quelques faveurs à son gros Daimyo.

Pour l'heure, son principal souci était de tempérer les ardeurs de ses sauvageons qui ne juraient tous que par le sang, le pillage et le chaos. Si Kesta estimait que le traitement que le kuni lui infligeait méritait un châtiment à la hauteur de l'humiliation qu'un bannit pouvait ressentir, il était loin d'être aussi cruel et extrémiste que la horde de bourrins qui marchait à ses côté... Avec l'aide des kamis et peut-être du seigneur Munenori Dono, il parviendrait à éviter le carnage qui se dessinait. Alors que le soir tombait, les chaumières de Masuda se dessinaient à l'horizon et comme tous les soirs, l'essentiel des gai-jins se trouvaient ivres morts et plein d'opium. Et surtout, ils étaient de plus en plus impatients... Heureusement, il pouvait compter sur deux ou trois sections entièrement composées de soldats d'Uchi, ce qui l'aiderait sans doute à maintenir un semblant d'ordre et de cohésion. Le but n'était pas que tout se termine dans un bain de sang. Uchi souffrait déjà assez comme ça, il était bien placé pour le savoir.

Soldats ! Je vous conduis vers une victoire certaine ! lança-t-il en désignant sa ville natale éclairée par le clair de lune.

Dés demain, nous entrerons dans la ville, et nous anéantirons toute résistance ! Bien que nous allons laisser une chance au shomin de nous ouvrir sa ville.

Rien à s'couer ! On massacre tout c'qui bouge !
Nan soldat, si nous pouvons être récompensés sans tuer mes frères et soeurs, j'aime autant éviter. Nous ne le ferons que si nous n'avons pas d'autre choix.
Ouais bin me suis pas engagé pour prendre les sô diplomatiquement moi....
Silence !


Un autre soldat pété comme un coin répondit au râleur dans un rire hystérique.

Bin toi, c'est ta soeur qu'on prend diplomatiquement..
Baka ! Je vais faire de toi un shushi sur le champ, et je ferai pareil à ta mère !
Urusaï* les co-sanguains !


Les deux types étaient déjà sur le point de sortir machettes et katanas... Demain, ils vivraient un peu d'action. Les retenir davantage aurait été compliqué.

On va se faire discrets... Je veux de l'ordre et de la discipline. Ici, c'est pas la Mongolie alors du respect sinon c'est moi qui vous découpe, les barbares ! Demain sera un jour nouveau, que les kamis nous guident et que le Daimyo comprenne ses erreurs !

Quelques railleries, Kesta crût entendre un "Pour qui y s'prend l'nippon ?!", ou encore "M'en tamponne du Daimyo moi.. Suis v'nu faire un carnage picétout",mais il n'y prêta pas attention. Ces barbares étaient d'une redoutable puissance, mais très difficiles à gérer, et leur art de la guerre se limitait à se jeter dans l'tas et à en zigouiller autant que possible...

Puis plus rien. Le calme avant la tempête sans doute. Chacun se plaça derrière son chef de section, et la marche silencieuse vers Masuda reprit. Ils avançaient comme un bloc fondant sur le paisible village. Ça faisait des jours qu'ils marchaient, et Kesta réalisa que c'était le seul moment calme dans ses rang depuis que son recrutement s'était achevé. Masuda s'apprêtait à vivre des heures troubles....


* Vos gueules !

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消極的 ..
Mon drapeau blanc est toujours au sale.
Oshan_no_oshiro


J'étais entrain de rentrer a mon domaine, marchant dans les rues passablement éclairée . Une faible brise printanière s'était levée et l'on pouvais a peine voir a plus de50 m . toutefois ce fut l'agite-ment des animaux qui me mit la puce a l'oreille . Mon domaine étant hors du village je me devais forcement de passer par la porte et donc par les murailles et ce que je vit quand je m'approcha me pétrifia .une multitudes d'hommes armées jusqu'aux dents , des mercenaires assoiffée de sang même des militaires étais la reconnaissable par leurs uniformes . Je comprit tout de suite ce qu'il se passais et sans réfléchir a savoir si j'avais été vu , je m'empresse de faire demis tour et a taper a toutes les portes .

ALERTEEEEE........ ALERTEEEEEEEE. AUX ARMES... DEFENDEZ VOUS FACE A L'ENVAHISSEUR


. Criais je a tue tête espérant réveiller assez de monde je continua mon manège pendant toute la nuit jusqu'à être sur que tout le monde fusse réveiller et près a défendre la ville . Les femmes et les enfants courants dans tous les sens.


LJD Oshan no oshiro, lisez vos MP
{S}

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Katsumaro


Katsu était à Masuda, il entendit Oshan_no_oshiro. il alla sur le rempart et vit l'étendard de Kesta se diriger vers la ville.

Il s'approcha de Oshan_no_oshiro pour lui parler.

Arrêtes de t'inquiéter, ce n'est que Kesta, il est originaire d'ici et il vient seulement prendre un bol de saké avec ses troupes. Rien d'alarmant. Retournes donc dormir, je pense que ce serait mieux.

Tant que Kesta n'était pas là, personne ne pouvait connaître ses intentions. Il était donc inutile de s'inquiéter vu que le Général rentrait peut-être simplement chez lui.

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Katsumaro du Clan imperial Genji-Kosgwa, frère d'Akuti, Matriarche Genji-Kosgwa.
Kesta


[Campement des bakemono*, siège de Masuda...]

Masuda la paisible... Son verger, ses parterres de fleurs le long de ces belles allées, ses deux rince-gosier, ses petits couples amoureux qui y pullulent.... Et sa horde d'abrutis sur-armés dans un campement sauvage, aux portes du village...

L'est où l'chef ?
L'est parti voter j'crois.
Hein ? On devait pas canarder tout l'monde ?!
Bah si... J'comprend qu'dalle moi.. M'est avis qu'il a des remords à castagner dans sa ville.
Rien à carrer, je veux de l'action !
Ouais, et des geishas ! Elles sont où dans c'patelin ?!
Aucune idée.. Mais t'as raison mon pote, toujours des pulsions quand j'découpe les gens moi..
Ouep... C'vraiment con qu'ta soeur soit pas là...
Shinjimae* ! Je vais te caner !
Vos gueules ! On vous a dit de rester discrets... L'assaut est sans doute pour ce soir, vous vous défoulerez tout à l'heure. En attendant, mettez la en veilleuse les mongols !
Attend un peu... Quand l'chef donnera l'ordre d'y aller, j't'apprendrai à parler d'ma soeur....
Silence ! Allez coeuillir des cerises au verger pour patienter, ça peut toujours nous servir et elles sont super bonnes
Comme sa soeur, huhu.


Ambiance tout ce qu'il y a de plus habituelle chez les bakemono. Ambiance à laquelle Masuda devrait bientôt s'habituer.

[Le sô de Masuda...]

Pas vraiment méchants.. Juste sans aucune conscience, et surtout profondément abrutis. Définitivement pas des nippons. Voilà comment Kesta définissait les troubles faits de son équipe. Ironie ou provocation, se fit escorter par quelques bourrins et se rendit aux urnes, Masuda devait désigner son prochain shomin, et il avait pour habitude d'aller voter...
Mais les vraies motifs de sa visite au sô étaient bien évidemment ailleurs : la prise du sô par l'armée était imminente et inévitable. Masuda revoterait après son passage. Soucieux de préserver des vies et pris de remords à l'idée de faire des habitants de Masuda des vulgaires carcasses, il souhaitait s'entretenir avec la shomin actuelle.

Le garde en faction devant le sô le connaissait bien, et pour cause, il avait déjà défendu Kesta lorsqu'il administrait le sô... Une autre époque, presque une autre vie. Quand le kuni reconnaissait ses qualités et surtout, quand il se sentait respecté et soutenu.... Il s'écarta de son escorte inutile, tout se déroulait sans le moindre pépin, et se dirigea vers le garde de la shomin Francesca.

Ohayôo Kesta Sama
Yôo, comment ça va à masuda ?
Ma foi.. c'est pu la prospérité d'antan, mais on se débrouille... Et c'est devenu un village paisible et serein.
Haï, on s'en rend bien compte...
*soupire* Mais si je me présente à toi, c'est que j'ai une faveur à te demander.
Je vous écoute ?
Pourrais-tu passer un message la shomin Francesca pour moi ? Simplement que je souhaite la rencontrer sur les remparts de la ville, au campement de l'armée.
C'est entendu.
*l'homme semble un instant hésitant, et se lance finalement* Je peux me permettre de vous demander ce qu'il se passe Kesta Sama ?
Je l'ignore moi même... Mais je pense que tout le monde va le savoir bien assez tôt. Je peux te dire que le but de cette rencontre est de préserver des vies, c'est donc de la plus haute importance.


Du remous, des cris étouffés non loin du sô.. Mais avant qu'il puisse se retourner et voir ce qui venait troubler le lourd silence, l'homme repris..

Un mauvais pré-sentiment... Dites Daishô Sama ? Tous les gai-jins*** qui sont là, derrière... Ils sont avec vous ?
Haï. L'armée a du recruter massivement, et je ne peux pas me permettre d'être trop regardant sur les capacités intellectuelles de tous ceux qui signent.. J'arrive à les tenir, mais ils sont terribles oui...
Bin, sur votre respect, tenez les un peu mieux que ça... Vous comprenez que sur cette place, on ne peut tolérer pareils comportements.


Il se retourna enfin... Et il les vit.... Trois de ces types sur le point de violer une malheureuse qui passait dans le coin. Il commençait à se demander si faire confiance a ses tarés avait été si judicieux. Il secoua la tête négativement et répondit calmement, d'un ton profondément consterné.

Haï, je m'excuse pour leur comportement, et je vais m'occuper d'eux de ce pas. Je compte sur toi pour le message à la shomin.
Vous pouvez Daishô Sama.
Arigatô, que les kamis vous gardent mon ami.
Mata-ne.


Demi-tour et nouvelle mise au point....

Marre de vous les co-sanguains ! Rhabillez vous tout de suite !!! Cette mission sera la dernière que je ferai avec vos mercenaire gai-jins bons à rien ! Laissez la demoiselle tranquille immédiatement et excusez-vous, on rentre au campement !
Haï chef... Mais c'qu'on s'ennuie nous...
Urusaï ! On attend mon signal avant de faire quoique soit. Cette mission terminée croyez moi, je vous ré expédie moi même dans vos pays décadents !


La petite troupe s'exécuta, la demoiselle terrorisée (Takako Chan, que Kesta connaissait de vue) s'éloigna vivement sans un mot et se barricada derrière la lourde porte protégée du sô.....

Le bakemono en chef et ses abrutis sur-armés prirent la direction de leur campement. A la mi-chemin, ils croisèrent un excité qui ressentait la présence de l'armée comme une alerte.... Mais le chef de port Katsumaro intervint pour lui dire d'aller se coucher... Parfait.
Il salua au passage les deux hommes et reprit promptement le chemin de leur campement. Les bakemono auraient sans doute un invité. Une causerie avec les ingérables s'imposaient. C'qu'il commençait à saturer l'Kesta à passer sa vie à leur gueuler dessus.... Il espérait une rencontre avec la shomin sans histoire de soeurs, de saké frelaté, d'opium, sans disputes où bagares.... Et oui, il avait toujours été très utopiste notre ami......


* Bakemono = démon
** Shinjimae = va en enfer !
*** Gai-jins = étrangers

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消極的 ..
Mon drapeau blanc est toujours au sale.
Katsumoto


Le seigneur avait été mis au courant que l'armée de Kestouille campait au pied de Masuda.Connaissant Kesta,il ferma les yeux,s'appuyant sur la table...Ahhhh ce bon vieux Kesta,qu'est-ce qu'il tramait a Masuda...Le seigneur se releva et ordonna.

- Armez les ashigaru,nous partons a masuda!
- Oss Katsumoto-sama!

Sans attendre,le seigneur parcouru les couloirs de son chateau pour revenir dans sa chambre.Une femme l'y attendait,visiblement une servante.Elle aida le seigneur a revêtir son armure,pièce par pièce,il arborerait son armure rouge aujourd'hui.Avant de sortir,il installa son daisho et parcouru de nouveau les couloirs du château pour revenir dans la cour du domaine,ou l'attendais les 300 ashigaru de son armée.Ils étaient déjà prêts...Quelle beauté de voir un si grand rassemblement dans sa cour...Il gagna sa monture,se retourna vers les ashigaru,qui,dans la discipline adressèrent un salut au seigneur.D'un seul regard,katsumoto fit savoir aux gardes qui restaient au domaine d'ouvrir la grande porte.Le clan Hosokawa allait a Masuda et il allait découvrir ce qu'il se passe.

Après quelques heures de galop,les troupes du seigneur voyaient enfin la silhouette du rempart qui se dessinait a l'horizon.En même temps,la silhouette d'un campement se fit voir.Que se passait-il?Jugeant qu'il était bon de ne pas trop se rapprocher,le seigneur fit signe de halte a ses troupes.Rapidement,ils dressèrent le campement.Katsumoto,toujours aux alertes surveillait au loin le campement qui semblait agiter de l'intérieur...Il croyait voir ces guerriers mongols,sans aucune discipline ni aucune manière de vivre...

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Francesca
La dictatrice de Masuda, qui avait régné d'une main de fer sur la ville pendant plus d'un mois, vit son garde entrer dans la "salle du trône" où Francesca était occupée à faire le mandat pour le port.


Konishiwaa Masuna no shomin. J'ai deux messages à vous délivrer...


Allez-y!

Et bien le premier...Katsumaro-san n'est pas satisfait du dernier mandat que vous avez fait au port. Il pense que..

..Il est pas encore au trou c'lui là? Vais-je donc devoir intenter un troisième procès à son encontre? La suite!

Le général kesta souhaite vous rencontrer sur les remparts. Des rumeurs circulent à son sujet...



Le garde lui murmura quelque chose à l'oreille. Francesca était en furie. En l'espace de quelques minutes, elle fit se réunir les gardes du sô pour se rendre directement sur le campement. Pas de temps à perdre, elle devait prendre le général par surprise. Chaque garde était armé soit d'une hache, soit d'un katana. Elle même avait décidé d'y aller armée jusqu'aux dents. En cas de pépin, ça allait saigner.

...


Elle arriva devant le campement...

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"Dire ce qu'on pense quand tous ceux autour de vous disent ce que les autres veulent entendre"
Oshan_no_oshiro


Reprenant mes esprits je prit mon cheval qui m'attendais devant la gargote du so, l'enfourcha et partit au grand galop mon nobori de clan enroulé placé dans ma botte. Dépassant une personne que je reconnue après coup comme étant francesca je sortit de la ville espérant arriver a tant au domaine de katsumoto. Je contourna pour ce fait le camp de barbares et continua ma route . Étrangement a quelques centaines de mettre du premier camp un second avais été mit en place et mal grès la nuit je put facilement reconnaitre les noboris planté dans le sol. Stoppant net ma monture je prit direction du camp et vint me presenter a la première personne que je croisa

excuse moi soldat... je doit voir de suite katsumoto , je suis oshiro chef de clan des oshan et ami de ton chef.

Il est la bas sur la colline.

Arigato .

Sans attendre , je prit mon nobori en main et traversa le camp au pas pour ne faire peur a personne puis une fois le camp passer je repris mon galop jusqu'à la colline, rejoignant ainsi mon bon ami. j'areta mon cheval juste a coté du siens.

Komban wa katsumoto je suis heureux que tu ai été mit au courant avant que je te prévienne ça nous fera gagner du temps. Je vais pouvoir te tenir informé de ce que je sait .il s' agit de du camp de kesta la bas et a bien l'aire de vouloir passer a offensive. Toutefois j'ai croiser francesca qui partait a ça rencontre. Il a dut demander a la voir . Toutefois nous devons nous tenir sous nos gardes .
Ce que je te propose est de laisser entrer la troupe ennemie en ville dans sa totalités . Puis toi et les tiens arrivent venant leur boucher toutes sorties. Seul la mer pourrais leurs permettre de fuir mais j'espère que katsumaro aura le temps de réagir assez vite pour empêcher toutes fuite par l'eau....


je repris mon souffle .

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Katsumaro


Katsumaro était sur les rempart. Il admira l'armée qui entrait dans l'enceinte de Masuda sans que personne ne semble s'y opposer.

Voilà que l'armée était dans le Clan et on attendait de connaître la suite.

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Katsumaro du Clan imperial Genji-Kosgwa, frère d'Akuti, Matriarche Genji-Kosgwa.
Francesca
Au campement à l'extérieur de la Cité




Sur le marché, les gens avaient été assez clairs: un campement s'était installé sur la côte, près de Masuda. Aussi, il n'avait pas fallu longtemps, juste quelques heures, à Francesca et ses acolytes pour l'atteindre. Son pas était rapide, déterminé. Son accoûtrement la trahissait dans le paysage et n'importe quel Kogswa aurait pu l'abattre à l'aide d'un arc sans grande difficulté. D'autre part, elle n'avait que ça à faire de ballader: elle n'était plus shomin et n'avait toujours pas reçu de convocation au tribunal pour assister à la cinquième séance de son procès...


Ce n'était qu'une fois arrivée à ce fameux campement qu'elle comprit...





Ils étaient déjà tous partis. Plus de trace d'animaux, de matériel ou quoi! Plus que quelques tentes ici et là.



Korya hidoi...Shinjimae Kesta-sama!*



Elle comprit alors le tour d'entourloupe que le chef d'armée avait fait. Elle s'était faite avoir comme une bleu: grand temps il était pour la bru de revoir un peu Sun Tzu, ça ne serait pas de trop.

Enfin, elle fit marche arrière, à allure encore plus cadencée, en se demandant le pourquoi de ce choix du général. Pas elle qui était visée, elle en était sûre.

Fallait tirer cette affaire au clair. Hojo no Mariko avait assez de problèmes comme ça en ce moment.




*C'est déguelasse...Va en enfer kesta!

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"Dire ce qu'on pense quand tous ceux autour de vous disent ce que les autres veulent entendre"
Sayoko
La paysanne vaquait à ses occupations, se trimbalant du marché avec ses dernières courses en direction de la Taverne des Mineurs pour pouvoir y préparer les repas chauds des travailleurs qui viendraient s'y restaurer le soir. De bonne humeur, elle trottinait - lourdement, certes, mais de son mieux - gaiement vers sa destination lorsqu'un brouaha cliquetant et claquant lui parvint depuis l'extérieur des murs. Là bas, quelque chose... quelqu'un approchait. Un frisson d'appréhension étrange lui traversa l'échine. Elle pressa le pas vers la Taverne et s'engouffra derrière sa porte rassurante.

Quelques minutes plus tard, elle reparut, le regard brillant d'intérêt et de curiosité, et se dirigea au gré des rumeurs vers un coin des remparts qui donnait sur un camp militaire, à l'extérieur. Un camp ? Il y avait donc une armée ? Etait-ce une armée ennemie ? Amie ?
Elle plissa les yeux pour tenter d'appercevoir les gens alentours et cru reconnaître plusieurs silhouettes. N'était-ce pas Katsumaro, le chef de port ? Et cette femme qui s'éloignait d'un pas si caractéristique et nerveux, n'était-ce pas Francesca, l'administratrice du Sô pour encore quelques jours, quelques heures...

Sayoko observa la scène un instant, incertaine, ne sachant bien comment interpréter ce qu'elle voyait, avant de se faire bousculer par un milicien en ronde. Au trot, elle s'éloigna de la muraille, non sans jeter un dernier regard interrogateur vers ce lieu plein de questions. Il fallait qu'elle en ait le coeur net...

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Omamori sacré reçu des mains de la Guji Samhain-sama pour la nouvelle année.
Réserviste aux muscles en tofu de Masuda
Testuo
[Masuda, maison Otashi]

Je reprendrai bien la même chose ma jolie, demanda poliment Testuo en souriant.

La jeune femme jeta un coup d'œil à son père, ligoté dans un coin de la pièce, agonisant.
Le paternel pissait le sang, un bâtonnet de bambou ayant été planté dans son palais osseux.
Elle sanglota, terrifiée, puis apporta au barbu une nouvelle portion de porc bien saignante, accompagné de riz blanc et d'un petit bol de saké hors d'âge tout droit tiré d'un fut rare appartenant au patriarche.


Domo arigato ! Et maintenant joue moi un air de Shamisen, Otashi-chan, je ne supporte plus les gémissements de ton père. Lança-t-il agacé.

Le barbu attendit que la jeune femme s'exécute puis dégusta son repas, installé comme chez lui, en regardant au dehors, en direction du sô de Masuda...

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Quelques heures plus tôt ...

Testuo avait fait la route en compagnie de ses associés depuis Iwakuni jusqu'à Masuda. Le trajet s'était bien passé en ce qui le concernait. Il parlait peu comme à son habitude et échangeait de temps en temps quelques idées avec Kesta.

Donc voyage tranquille, températures clémentes pour une fin d'hiver nippone, peu de neige sur les chemins... Cependant le barbu supportait de moins en moins le comportement affligeant de stupidité des mercenaires « C'est pour la bonne cause lui disait-on » ... Ouais … peut être ... n'empêche qu'il avait hâte de pouvoir payer leurs soldes et les renvoyer gentiment se faire voir en Papouasie orientale. Il en aurait bien étripé deux ou trois pour la forme, mais ceux là étaient d'une espèce rare, de celle qui se serre les coudes en cas de danger. Probablement les restes d'un passé houleux dans leurs tribus. Et, chose non négligeable, ceux-ci étaient en nombre important. Il devrait donc faire avec et prendre sur lui...

Bref, c'est pour cette raison qu'il avait décidé de ne pas résider au campement improvisé afin de réprimer toute tentation de faire taire définitivement un des rustres. Ce qui, soit dit en passant, serait peu propice à ses projets. C'est donc tout naturellement qu'il s'invita chez les locaux Masuda-jin.

Il était accompagné d'un homme de main qui surveillait sans cesse ses arrières et qui n'hésitait pas à se salir les mains pour lui en cas de besoin. Depuis quelques temps il était devenu totalement paranoïaque, dormait peu, se méfiait de tout constamment, fumait son opium et mâchait ses feuilles de coca outre mesure ce qui le rendait excessivement nerveux et tendu.


Celle-ci ? Demanda Testuo.
Pas mal … Répondit l'autre d'un ton monocorde.

Testuo connaissait peu Masuda et sa population, il choisit donc au hasard une petite maisonnette juste en face du sô, depuis laquelle il aurait une vue imprenable sur la place centrale du village. Cette demeure abritait la famille Otashi.. Notons par ailleurs que la fille aînée du patriarche était tout à fait au goût de Testuo, mais il n'était pas là pour ça. Pas cette fois-ci., plus tard peut être...

Voilà donc les deux bougres sur la pas de la porte, Testuo frappa trois fois fermement et attendit qu'on lui accorde l'entrée.

C'est le patriarche en personne qui vint ouvrir, celui-ci dévisagea les deux guerriers de longues secondes et entama :

V'voulez quoi ? Z'êtes qui ? Dit-il en se curant les dents avec un petit bâton de bambou d'environ 10 centimètres de long.

Testuo s'inclina brièvement et répondit :

S'il-vous-plait permettez-moi de me présenter, je suis un homme de goût et fortuné.
Je suis là depuis de longues longues années et j'ai volé à beaucoup d'hommes leur âme et leur foi.
Enchanté de vous connaître j'espère que vous devinez mon nom.


L'homme grimaça tout en continuant de se nettoyer les molaires, et ajouta en haussant le ton :
HEIN ? Qu'est ce qu'il raconte celui là ? T'es bouché ou quoi ? Tu veux quoi mon gars !?

Le barbu haussa un sourcil de stupéfaction et essaya une nouvelle fois :
Mon ami et moi même cherchons de quoi nous restaurer pour quelques heures, honorable...

Le patriarche lui coupa la parole en crachant aux pieds des deux compères un glaviot, mélange de restes alimentaires et de bave. Puis il hurla :
Foutez le camp sales mendiants ! Pas de ça ici ! Y'a des gargotes pour les types dans votre genre !

L'imbécile allait leur claquer la porte au nez lorsque Testuo bloqua celle-ci en position ouverte à la seule force de son bras gauche. L'homme, aussi brave et courageux soit-il, ignorait que Testuo déteste profondément le manque de respect et de courtoisie. Ciment de toute société et qualités que notre barbu national apprécie par dessus tout.

Le regard du patriarche Otashi se transforma soudainement. La peur envahit peu à peu son esprit d'homme faible. Sans rien dire, d'un geste fluide et extrêmement rapide, Testuo donna un coup sec du plat de sa main droite dans le bout de bois pointu qui s'enfonça comme dans du beurre dans le palais du malotrus. La pointe avait traversé le maxillaire et devait probablement se balader dans les fosses nasales du patriarche qui hurlait déjà de douleur.

L'homme de main de l'ancien Daimyo leva les yeux au ciel, habitué à ce genre de péripéties depuis qu'il travaillait avec lui.


Ligote cette merde, et fais le taire par pitié … demanda Testuo d'un air blasé.
Tout de suite, chef … répondit calmement son acolyte .

Testuo entra donc dans la demeure pour se restaurer...
Katsumoto


Le patriarche méditait sur la colline.Comme avant tout combat,il tentait de trouver la paix et stabiliser son esprit avant tout potentiel combat.Les guerriers avaient pour coutume de tous méditer avant un combat,afin que ceux ci ne soient troubler en rien par le combat,afin que ceux ci apprennent a accueillir la mort tel qu'elle l'est.Il prenait de grandes inspirations,dans un calme absolue...Le simple vent traversait ses mèches de cheveux qui volaient au vent.L'eau du ruisseau qui coulait,les oiseaux qui chantent.Une paix parfaite pour le guerrier qu'il était.Cet état d'esprit pourrait le retenir chaque jour de sa vie si il n'était pas contraint de vivre.Il se disait que lorsqu'un samouraï s'éteignait,ce devait être a ça que ressemble la vie après la mort.Que dire de cette sérénité,de cette sensation de bien être,le soleil qui plombait sur lui,lui donnait l'impression qu'Amaterasu veillait sur lui.Cette tranquillité,elle lui semblait imperturbable,jusqu'à ce qu'une voix qui lui était familière le tire de son espace de paix et d'harmonie.C'était Oshiro,le patriarche des Oshan,la famille qui lui était vassale.Prenant de grandes inspirations,le seigneur,sans bouger,tenta de se concentrer pour retourner en toute harmonie dans le monde qu'il visitait fréquemment.Mais en vaint,Oshiro était si excité,qu'il perturbait ses tentatives de méditation.

- Calmez vous donc mon ami,respirez,un mot a la fois...Je suis déjà au courant de tout cela,asseyez vous et méditez avec moi.Le combat n'aura sans doute pas lieu,je connais Kesta,je pense savoir ce qu'il essai de faire...Allez,méditez,trouver la paix...Cela vous aidera.

C'est sur ces mots qu'il fit savoir a un garde de le tirer de sa méditation dans une heure afin d'enfiler son armure.C'était l'heure de la séance de méditation des soldats désormais.Voilà que la douce paix pourrait revenir.Le vent soufflait de nouveau,les ashigaru s'entrainaient paisiblement,en silence...Ce qui était remarquable,ils avaient très bien appris,un samouraï ne fait jamais trop de bruit inutile.Il pouvait ainsi méditer sans problèmes...Mais une envie lui vint en tête...Faire pratiquer a ses ashigaru le dojo kun.

- Ashigaru!Dojo kun*!En Haiku!
- Oss Katsumoto-sama!

Hitotsu! Jinkaku kansei ni tsutomuru koto
Hitotsu! Makoto no michi o mamoru koto
Hitotsu! Doryoku no seishin
Hitotsu! Reigi o omonzuru koto
Hitotsu! Kekki no yuu o imashimuru koto


- Excellent!Préparez vous au combat...Vous avez une heure pour méditer!
- Oss!


*Dojo kun: Le dojo kun est une phrase que récite les pratiquants d'un art martiaux,en l'occurence,le clan Hosokawa pratique le karate shotokan comme style de combat au corps a corps,le dojo kun est récité comme un poême.

_________________
Kesta


[Au coeur de la ville...]

La ville était pour le moment calme.
Le plan s'était déroulé sans aucun accroc. L'ancienne shomin Francesca était courageuse, et Kesta savait qu'elle ne refuserait pas son invitation. Et ce qui devait arrivé arriva : elle avait mobiliser ses défenseurs pour l'escorter, laissant la ville sans défense.... Et le bakemono en chef en avait profité pour positionné sa horde dans Masuda.
Le village était désormais sous son contrôle, il s'empressa de se diriger vers le sô, où le garde croisé la veille était toujours là.

Ohayôo l'ami.
Kesta Sama... Qu'est ce que vous faîtes ?
Laisse moi accéder au sô.
Je... Haï...
Arigatô, et pas de question... Comment tu t'appelles déjà ?
Je... Tokeshi.
Très bien Tokeshi. Désormais, tu vas défendre ce sô comme à ton habitude et toi et ta famille se verront récompensés. Tu sais qu'une armée entière est derrière moi. Braver ma volonté te couterait la vie.
Hum.. Je... Je comprend Kesta Sama.. Je n'arrive pas à croire que vous...
Chuut. J'ai dit pas de question.


Et Kesta força le passage. Les abrutis qui le suivaient étaient calmés. La ville entière semblait endormie quand le bakemono no Daisho prit officiellement le contrôle du Sô, la nouvelle shomin élue fut gentiment invitée à quitter les lieux sans violence, et Kesta s'installa dans un fauteuil qu'il connaissait bien...

[Hors de la ville, quelques heures plus tôt...]

Soldats ! Le moment est arrivé de franchir les remparts !
Ouaiiiii !!!
Francesca Sama va sûrement passer ici, un volontaire pour l'acceuillir !
Arff... Nan...
J'attend...


Tous le regardaient avec des yeux ronds... Il comprit alors ce qu'il lui restait à faire : désigner.

Bruce San, tu resteras là, et tu attendras Francesca !

Le visage du soldat Bruce se décomposa. Il fit penser à Kesta au visage d'un Daimyo qui apprend qu'une de ville n'est plus sous son autorité. Un homme qui vient de perdre beaucoup.

Chef je... Pourquoi moi d'abord ?!
Tais toi et obéis. Tu vas attendre l'ancienne shomin, et tu vas t'excuser en mon nom.
Haï, oui mais bon... On pourrait désigner quelqu'un d'autre pour cette mission... Prenez l'autre baka qui chiale tout l'temps parce-que tout l'monde saute sa soeur par exemple...
Kisama* ! Laisse ma soeur tranquille !


Pas possible... Au bout du rouleau le Kesta... Ils étaient pas croyables... Il avait vraiment hâte que tout ça se termine qu'il puisse virer cette bande de clowns chez elle.... Il s'efforça de rester serein, bien que bouillonnant à l'intérieur.

Bruce San ?
Oui ?
J'ai désigné qui ?
Moi mais bon....
Alors tu vas faire quoi ?


Silence... puis..
Ok.. Je vais le faire..
Bon. Donc, quand elle arrivera tu lui diras bien que je suis désolé de l'avoir faite déplacée pour rien.


Bruce opine du chef, sans conviction.
Et tu lui dis qu'elle peut me retrouver en ville. Tu iras avec elle si tu veux.
Oué. Oué...
Et enfin, je sais pas si elle a fait exprès ou si elle a pas vu venir mon plan, mais tu peux lui dire aussi qu'elle sera récompensée pour sa contribution précieuse.
Oué oué.
Pas de oué oué avec moi, tu as bien tout compris ?
Ouai...
J'espère bien.


Le regard se porta vers le gros des troupes...
Les autres, avec moi.

Bonzaïïï !!!

Chef de section chevauchant leur destriers, le reste des bourrins cavalant à côté, tout ce petit monde se rua vers les remparts, sous le regard dépité de la recrue Bruce restée seule dans un campement à l'abandon....


* Kisama = Sale macaque.

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消極的 ..
Mon drapeau blanc est toujours au sale.
--Bruce
- Grmmpfff gneu gneu gneu.. t’resteras au campement pour remettre ce foutu message !

Bruce marchait, telle une âme en peine, à travers le campement. Il avait la tête d’un gosse à qui on confisque son jouet.

- Toujours les autres qui peuvent rigoler, jamais moi
- S’avaient noté sur l’annonce : femme, saké et du sang… on a pas le droit de toucher aux femmes, le saké y en a plus et j’peux même pas combattre. Y en a que pour les chefs !

En parlant de femme… il aperçut Francesca qui semblait furibonde. L’était pas moche la nippone, de toute façon il avait jamais été trop regardant sur l’aspect extérieur, le mercenaire.
Il se dirigea vers elle et la siffla.


- Z’êtes Francesca ? J’ai un message pour vous d’la part de Kesta.

Tout en parlant, il ne se gêna pas de reluquer la femme.

- Y a Kesta qui s’excuse d’être parti prendre v’tre ville.

Il retint un rire gras : Lui, il prendrait bien la Francesca.

- M’dit que vous pouvez le rejoindre et que j’dois vous accompagner.

Il tenta quand même d’esquisser une révérence et l’invita à passer devant lui.

- Après vous ?
Sayoko
Ce jour-là, comme tous les jours depuis qu'elle en avait fait la promesse à Miziahako, Sayoko était à son poste de garde, prenant la relève de ceux qui, de nuit, veillaient sur le Sô de la ville. Oh elle avait bien connaissance de ses faibles compétences, de l'inutilité martiale de sa présence, mais elle veillait quand même. Certains se moquaient d'elles, parmi les autres miliciens : que faisait-elle là, au lieu d'aller préparer la soupe de son mari ? Sauf que de mari, elle n'en avait pas, là. Et elle était Masuda-jin comme les autres, elle avait bien le droit d'être là, comme les autres, et si ça ne leur plaisait pas, c'était le même prix.

Seulement voilà, ce jour-là, elle avait vraiment du mal à garder la tête froide. Plus tôt dans la journée, elle avait apperçu le campement militaire, avant de retourner vaquer à ses occupations en attendant son tour. Mais même ses fourneaux adorés et la douceur caramélisée de ses dango-mochis n'avaient pas suffit à lui faire passer le goût amer de l'inquiétude. Lorsque vint l'heure, elle se rendit aux portes du Sô, prête à observer les passants.

Elle travaillait en binôme avec un jeune garçon bavard, Kôtarô : habituellement, c'était lui qui interrogeaient les gens pendant qu'elle, d'un coup de pinceau élégant, notait les allées et venues. Aujourd'hui, même Kôtarô était silencieux. Il ne lâcha que quelques mots pour dire qu'il n'avait pas vu son amie - dont elle le savait secrètement amoureux - la fille des Otashi, depuis quelques temps. Surement un chagrin d'amour, songea-t-elle.

C'est alors que l'enfer se déchaîna. Le bruit metallique ne lui était pas parvenu tout de suite, masqué par le vent. A ce moment-là, elle s'était absentée pour aller reprendre quelques feuilles de papier et de l'encre, et fut alertée par des éclats de voix. Lorsqu'enfin elle arriva sur place, elle vit avec horreur une armée entière pénétrer dans l'enceinte du Sô. Ses mains tremblantes lachèrent leur précieux fardeau, l'encre se déversa à ses pieds sans qu'elle n'y prête garde.

Elle avait faillit. Elle avait trahit Masuda, parce qu'elle n'avait pas été là au moment crucial. Mais qu'aurait-elle pu faire? Qu'allait-il advenir de sa ville, des Masuda-jin ? Que voulait cette armée, qui étaient-ils ? Ils ne semblaient pas là pour tuer ni pour raser la ville, car elle apperçu son collègue Tokeshi encore sous le choc, mais bien vivant.
Le tremblement remonta dans ses épaules, tandis que les larmes lui montaient aux yeux. D'un renifflement déterminé, elle les refoula et marcha vers le Sô, le dos droit et raide, le poing fermement agripé à son pinceau, comme une dague ridicule prête à barbouiller ses ennemis.

Derrière elle, l'encre facécieuse qui avait tâché ses sandales marquait son parcourt comme une partition sombre sur le sol poussiéreux.

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Omamori sacré reçu des mains de la Guji Samhain-sama pour la nouvelle année.
Réserviste aux muscles en tofu de Masuda
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