Keridil
Ella Ella, Dudududu, dududu...
Sourire aux lèvres, cur à chanter, ainsi on quitte Ella Durée. Pas parce qu'on est heureux de la quitter, mais parce qu'on va manger ses macarons pour mieux revenir lui tenir compagnie.
Elle est chouette Ella, elle a ce tout petit supplément d'âme, cet indéfinissable charme, cette petite flamme...*
Cette femme est un ruine-budget, mais c'est tellement bon !
Boutique magique, parfum féérique, couleur fantastique.
Colis sous le bras - une petite boîte rose, une autre rouge, on ne peut pas s'attendre au pire. On ne fait que demander pardon au Très Haut, parce qu'on pèche, mais c'est trop bon ! On n'imagine pas qu'un instant avant, des bordels sortaient les clients, que dans les ruelles, on eut pu assister à quelque meurtre crapuleux, que l'homme que l'on va croiser complote contre la couronne.
C'est définitif, macarons en main, on ne peut-être qu'empli de bisounourserie.
Vous me direz qu'avec le brun, ça change guère, mais c'est piiire que d'habitude !
L'esprit embué, on ne regarde même pas où on met les pieds, on fait pas franchement attention à la marche qu'il faut enjamber. Les rues de Paris sont calmes, l'air est frais.
On s'en retourne au Louvre, parce qu'il est très tôt et qu'on s'est réveillé juste pour faire des emplettes avant ou après l'heure de pointe matinale. Maintenant on va se pieuter en attendant l'heure de la besogne, ou la messe...
Le coin de la rue est proche, très proche, incroyablement proche.
Un pas, deux pas, trois Vlan ! Est-ce une calèche ? Est-ce un mendiant ? Est-ce un voleur ? Est-ce une courtisane ?
Les macarons volent et l'esprit se désembue...
Diantre !
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*cf France Gall, parce que si vous avez pas écouté vous êtes quand même obligé d'en avoir un ptit peu, non mais !
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Sourire aux lèvres, cur à chanter, ainsi on quitte Ella Durée. Pas parce qu'on est heureux de la quitter, mais parce qu'on va manger ses macarons pour mieux revenir lui tenir compagnie.
Elle est chouette Ella, elle a ce tout petit supplément d'âme, cet indéfinissable charme, cette petite flamme...*
Cette femme est un ruine-budget, mais c'est tellement bon !
Boutique magique, parfum féérique, couleur fantastique.
Colis sous le bras - une petite boîte rose, une autre rouge, on ne peut pas s'attendre au pire. On ne fait que demander pardon au Très Haut, parce qu'on pèche, mais c'est trop bon ! On n'imagine pas qu'un instant avant, des bordels sortaient les clients, que dans les ruelles, on eut pu assister à quelque meurtre crapuleux, que l'homme que l'on va croiser complote contre la couronne.
C'est définitif, macarons en main, on ne peut-être qu'empli de bisounourserie.
Vous me direz qu'avec le brun, ça change guère, mais c'est piiire que d'habitude !
L'esprit embué, on ne regarde même pas où on met les pieds, on fait pas franchement attention à la marche qu'il faut enjamber. Les rues de Paris sont calmes, l'air est frais.
On s'en retourne au Louvre, parce qu'il est très tôt et qu'on s'est réveillé juste pour faire des emplettes avant ou après l'heure de pointe matinale. Maintenant on va se pieuter en attendant l'heure de la besogne, ou la messe...
Le coin de la rue est proche, très proche, incroyablement proche.
Un pas, deux pas, trois Vlan ! Est-ce une calèche ? Est-ce un mendiant ? Est-ce un voleur ? Est-ce une courtisane ?
Les macarons volent et l'esprit se désembue...
Diantre !
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*cf France Gall, parce que si vous avez pas écouté vous êtes quand même obligé d'en avoir un ptit peu, non mais !
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