Orandin
Le Rouquin venait tout juste de se rendre compte qu'il était légèrement en retard pour assister au baptême de la Blonde qui le surnomme "Oron". Il n'appréciait pas trop ce surnom mais elle avait décidé de le dire à chaque fois qu'elle le verrait, certainement pour l'embêter. Il attendait une occasion de se venger mais il n'avait toujours pas trouvé l'occasion rêvée. Enfin, pour le moment, le fidèle Aristotélicien, qui n'a que de fidèle que le titre, se devait de se rendre à ce baptème même s'il était en retard de toute personne ne remarquera son entrée, du moins... il l'espère.
Devant la porte de la maison du Très-haut, il avait prit soin d'admirer l'édifice où il allait, dans quelques secondes, pénétrer pour accueillir une nouvelle, blonde, dans leur grande famille d'Aristotélicien. En temps normal et s'il n'avait pas été en retard, il aurait poussé la porte sans difficulté mais là ce n'était pas le cas. Il lui fallut quelques instants pour décider de pousser la porte et être très discret. Ses deux mains posées sur la porte, il poussa la lourde porte qui n'avait certainement pas été graissé car à peine que la porte ait bougé de quelques centimètres un grincement assez aigüe ce fit entendre. Une grande frayeur envahit Orandin lorsqu'il entendit le bruit atroce que dégageait cette porte au moindre mouvement. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre son courage à deux mains et recommencer à pousser de quelques centimètres cette porte pour à nouveau se bloquer. L'ouverture était assez grande pour qu'il puisse passer, il prit donc l'initiative de passer rapidement par cette ouverture, lâchant la porte en même temps mais en oubliant sa cape. Hé oui... dont une grande partie était coincé avec la porte sauf que celle-ci ne pouvait prévenir le Rouquin, elle était muette.
C'est avec assurance qu'Orandin avança d'un pas rapide et énergique. Malheureusement, lorsque la cape était étirée de toute sa longueur... celle-ci le projeta, par surprise, en arrière.
« Aaaahhhh.... » *Paff*
Il pouvait totalement revoir sa définition du mot "discrétion". Nul doute que tous ceux présents dans l'église l'avaient entendu, faute au vide de l'église qui n'avait trouvé que pour amusement de faire raisonner sa voix, ou son cri de détresse, dans l'ensemble du bâtiment.
Puis vint le moment le plus dur, le sol ! Oui, le sol des églises rigides. Il aurait aimé être comme une plume, tomber doucement et épouser le sol mais c'était bien le contraire, c'était un sac de plusieurs kilos de chair qui percuta violemment le sol. Par chance, ce n'était qu'une chute qui n'avait apporté qu'une sobre douleur au Bourgeois mais il pouvait retenir sa phrase plaintive.
« Putain de cape... »
Il avait légèrement oublié le lieu où il était. Son habitude avait prit le dessus sur lui. Il ne pouvait pas faire pire entrée que celle-ci...
A croire que dès que le Rouquin voyage, il s'attire tous les malheurs du Royaume.
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Devant la porte de la maison du Très-haut, il avait prit soin d'admirer l'édifice où il allait, dans quelques secondes, pénétrer pour accueillir une nouvelle, blonde, dans leur grande famille d'Aristotélicien. En temps normal et s'il n'avait pas été en retard, il aurait poussé la porte sans difficulté mais là ce n'était pas le cas. Il lui fallut quelques instants pour décider de pousser la porte et être très discret. Ses deux mains posées sur la porte, il poussa la lourde porte qui n'avait certainement pas été graissé car à peine que la porte ait bougé de quelques centimètres un grincement assez aigüe ce fit entendre. Une grande frayeur envahit Orandin lorsqu'il entendit le bruit atroce que dégageait cette porte au moindre mouvement. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre son courage à deux mains et recommencer à pousser de quelques centimètres cette porte pour à nouveau se bloquer. L'ouverture était assez grande pour qu'il puisse passer, il prit donc l'initiative de passer rapidement par cette ouverture, lâchant la porte en même temps mais en oubliant sa cape. Hé oui... dont une grande partie était coincé avec la porte sauf que celle-ci ne pouvait prévenir le Rouquin, elle était muette.
C'est avec assurance qu'Orandin avança d'un pas rapide et énergique. Malheureusement, lorsque la cape était étirée de toute sa longueur... celle-ci le projeta, par surprise, en arrière.
« Aaaahhhh.... » *Paff*
Il pouvait totalement revoir sa définition du mot "discrétion". Nul doute que tous ceux présents dans l'église l'avaient entendu, faute au vide de l'église qui n'avait trouvé que pour amusement de faire raisonner sa voix, ou son cri de détresse, dans l'ensemble du bâtiment.
Puis vint le moment le plus dur, le sol ! Oui, le sol des églises rigides. Il aurait aimé être comme une plume, tomber doucement et épouser le sol mais c'était bien le contraire, c'était un sac de plusieurs kilos de chair qui percuta violemment le sol. Par chance, ce n'était qu'une chute qui n'avait apporté qu'une sobre douleur au Bourgeois mais il pouvait retenir sa phrase plaintive.
« Putain de cape... »
Il avait légèrement oublié le lieu où il était. Son habitude avait prit le dessus sur lui. Il ne pouvait pas faire pire entrée que celle-ci...
A croire que dès que le Rouquin voyage, il s'attire tous les malheurs du Royaume.
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