[RP] Mariage du Comte Baillant & de la Duchesse Kilia

Labonnegertrude

La Saincte Chapelle lieu somptueux, les vitraux lui confèrent une clarté inhabituelle et une légèreté rare dans tels édifices religieux. Dès le levé du jour les dominantes rouge et bleu des vitraux s'entremêlent en une grande harmonie avec les dorures des fins piliers.
Bien qu'aussi haute que les autres cathédrales cette chapelle pas sa largeur et sa longueur en devient un lieu de cérémonie plus intime.
La duchesse avait choisit ce lieu non point pour la proximité avec la cour royale mais pour sa beauté. L'éclat des couleurs n'incitait à aucune autre décoration. ce lieu était magnifique par lui même et rajouter quoique ce soi aurait été une grande faute de goût.
Camille et les autres servantes de la duchesse Kilia étaient venues juste pour faire briller de leur chiffon toutes les dorures, les bancs et les statues. Les hommes, eux, depuis quelque jours se devaient, suspendus à des cordes, d'astiquer les vitraux.

La duchesse voulait ce lieu comme au premier jour et tous s'affairaient pour satisfaire celle qui n'avait pas lésiné pour payer ce qu'il fallait afin d'avoir satisfaction.

A la veille des noces la Saincte Chapelle était plus belle que jamais.

Aurelien87

Mgr Aurélien alla à la Sainte Chapelle, accompagné de quelques moines. Il devait célébrer ce jour là, le mariage de ses deux derniers fiancés, la Duchesse Kilia qu'il avait connu et appriécié lors de son séjour en Anjou, et le Comte Baillant, très lié à ses amis poitevins. Ils étaient très impliqués dans la vie de leur duché et de leur village et nul doute que l’assistance serait nombreuse. Il alla donner des ordres aux moines qui l'assistaient pour mettre quelques fleurs blanches dans le chœur.

Près de l’ambon il fit poser également un chandelier orné de fleurs multicolores.

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Kilia

[ Dans ses appartements non loin de là.]

Elle était rentrée la veille après avoir discuté avec Baillant. Quoi qu'il avait pu dire elle l'avait pris mal, très mal. Il n'avait rien fait pour la rassurer lui proposant de dormir au pied de son lit comme un chien puisqu'ils ne pouvaient pas dormir ensemble. Lui disant qu'il avait déjà acheter le matériel pour graver le blason poitevin sur toutes les pierres de Montreuil Bellay, restant sur son idée d'une alliance en bois.
Lui disant que le partage des tâches dans leur couple serait elle au ménage et lui aux décisions. Lui disant qu'il allait l'enfermer dans le château et qu'elle ne pourrait plus jamais en sortir. Il avait faillit se faire défigurer par une chope qui partit en sa direction.

La duchesse dans son lit tournait et retournait, nuit entremêle de cauchemar. Se voyant par moment servante en haillon frottant à genou le sol de son propre castel. Voyant toutes les surfaces de son château gravé au burin du blason Poitevin. Elle se tournait et se retournait dans son lit parfois criant des " Jamais Non, Jamais!".
Par moment ce sont les visages des angevins morts durant les guerres qui lui revenaient en image et surtout sa Sœur Patity. Le regard noir de sa sœur venait la hanter dans des murmure de trahison, de menace de malédiction. Elle allait donner ce pourquoi ils s'était tellement battu à l'ennemi qui le convoitait tant. Qui l'avait tué même...
Les yeux de Patity se rapprochaient d'elle en lui soufflant des étincelles brulantes, dans un murmure " Traitre! traitre!". Sa robe de mariée se mit à flamber et la duchesse de hurler en s'agitant dans tous les sens. Elle se jeta dans dans une flaque d'eau et ouvrit les yeux au sol, au pied de son lit.
Le jour commençait à se lever et on ne pouvait pas dire qu'à ce moment précis la duchesse resplendissait de bonheur. Elle avait les cheveux en bataille, la tête des mauvais jour. Depuis des jours elle soulait tout le monde avec ce mariage, si elle en parlait tant c'est qu'au fond elle il y avait ce doute de donner à l'ennemi terre d'Anjou, terre de sang de pleur et de conflit.
Toujours au sol elle prit sur elle pour se lever et non pas ce recoucher. D'un geste énergique elle ouvrit les rideaux. Le soleil rougissait l'horizon, le ciel était dégagé, il allait faire beau. Elle ouvrit la fenêtre le temps était très doux pour la saison et la rue commençait à s'agiter comme chaque jour.
Pour la plupart des gens ce jour était comme tous les autres, pour la duchesse il était chargé de tant de chose.

L'azure des yeux de son aimé lui vint en image, son visage s'éclaira d'un sourire, elle l'aimait, elle en était certaine. Il allait la rendre folle, il allait la faire hurler, la faire pleurer, la faire pester. Sa logique n'était pas la sienne. Ils n'avaient que très peu de chose en commun mais c'est dans ses bras qu'elle se sentait bien. C'est dans son regard qu'elle trouvé du réconfort même si en parole il ne savait que la faire exploser de colère.
Sûr que dans leur couple cela n'allait pas être un long fleuve tranquille, peut être même que cela allait en arriver à la guerre des roses mais peu importe, qui ne tente rien n'a rien et c'était un pari qu'elle avait décidé de prendre.

Il était encore bien tôt mais dans le couloir se mit à retentir un bruyant:

Debout là dedans, c'est pas le jour pour faire la grâce matinée!!
Qu'on prépare le grand baquet, mon petit déjeuner et sans tarder.

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R.I.P

Vanwolk

C'est derriere le maitre autel de la Sainte Chapelle, que la maitrise diriger par Mgr Vanwolk s'était placée pour louer Dieu en ce jour d'union dans son Amour infinis. La maitrise se composait du choeur des enfants de st louis de france et du choeur mixte de st Germain, la paroisse voisine. Apres quelques éclairsissements et vocalises, la Chorale répétait quelques hymes et cantiques.

Durant ces répétitions, les Cloches raisonnaient et apellaien les fidèles et annoncait le sacrement qui se préparait en ce jour dans la Saint Chapelle

Cyclope

Le baron de Marsay avait été invité à la célébration du mariage de son ami Baillant et de sa future épouse Kilia.

Après avoir passé presque un mois en mer,il était arrivé à temps pour cette cérémonie qu'il attendait avec impatience.
De bon matin,un grand bain le remit en forme et c'est avec élégance qu'il revêtit ses vêtements noirs et sa cape noire,qui dégageaient un doux parfum.

Il arrivé au pied de la chapelle et laissa sa monture à quelques mètres de la.

Il entra discrètement et se signa avant de saluer les hommes d'églises qui déjà avaient commencé les primaires de la cérémonie.

Le baron prit place sur un banc libre dans l'attente que la chapelle ce remplisse d'invités et de l'arrivée des tourtereaux qui allaient célébrer leurs mariages.

C'est calme et reposé que le baron écouta dans l'attente,la chorale qui faisait vibrer la chapelle par leur chants et cantiques...
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La Légion Poitevine

Baillant

[Une nuit prénuptiale... Quelques heures avant le début de la cérémonie]

Après une journée de Comte à recevoir tout un tas de gens lui promettant monts et merveilles, Baillant était allé retrouvé sa duduche pour sonder un peu le terrain avant d'aller se coucher... rassuré tant qu'à faire.

La soirée avait été mouvementée mais, tout comme ces six derniers mois, sa duduche tenait bon devant les provocations répétées qu'il s'amusait à lui lancer. En plus du plaisir de la voir enrager, il savait que si cette dernière tenait, c'était une preuve que l'engagement qu'ils allaient prendre le lendemain allait être solide.
Satisfait de cette nouvelle soirée, dont il avait à chaque instant risqué de ressortir avec quelques blessures, c'est le cœur soulagé que le Comte du Poitou alla trouver le repos.

Cette nuit, il n'aurait jamais voulu qu'elle s'achève, depuis des années c'était la première fois qu'il s'était endormi comme un enfant. Ses rêves étaient des plus comblés, ce mariage avait fait du bruit, il allait poser un pied sur la terre qu'il avait convoité toute sa vie et, le plus important de tout, il allait épouser celle pour qui il était tombé sous le charme, même s'il avait toujours refusé de se l'avouer, dès leur première rencontre il y avait de cela de nombreuses années.

Le Comte se souvint de tous ses hommes qu'il avait autrefois menés au combat, de leur bravoure et de leur loyauté envers lui pour soutenir quoiqu'il en coûte ses ambitions. Il se souvenait du chant de son armée lorsqu'ils montaient tous au front récupérer cette terre si chère à leur cœur. Il se souvenait de ce Poitou fier et puissant qui, entièrement uni derrière leur dirigeant, n'aurait pour rien au monde courbé l'échine devant l'adversité. Il se rappelait de son défunt capitaine et de son défunt parrain qui l'accompagnait en tout lieu pour lui offrir les plus sages conseils qu'on ne lui avait jamais donné.
Tant de souvenirs qui lui rappelaient la Grande Époque du Poitou, celle de toutes les ambitions.

Depuis ce temps heureusement ou malheureusement, tout dépend, les choses avaient légèrement évoluées dans les relations entre l'Anjou et le Poitou et cette union qui, autrefois, eut été interdite et n'eut pu se faire qu'au crépuscule au fond d'un bois, peut désormais se faire au grand jour aux vues et aux sues de tous.

Le Comte perdu dans ses pensées oisives fut soudain interpellé par une voix venant de l'extérieur... de sa tête.

Votre Grandeur, il est temps de vous lever, il vous faut encore vous préparer et vous rendre à la Chapelle, ce n'est pas le jour pour arriver en retard...
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Kilia

[ Dans ses appartements non loin de là, le matin]

Rien de mieux que de se relaxer d'une nuit éprouvante dans un bon baquet d'eau chaude aux effluves diverses. Les vapeurs enivrantes lui font passer ses images cauchemardesques et lui mette en tête des chansons de romance depuis longtemps oublié.
Dans son baquet on peut l'entendre chanter chalala lalla.....
Soudainement, une main robuste lui pousse la tête dans l'eau, Gertrude semble pressée que sa duchesse sorte de ce baquet, surement aussi stressée par ses épousailles.

CHAla lala glOups gloupgloup..O°o°OOO°°°°°.....

La tête sortant de l'eau on peut entendre hurler " Mais tu pourrais me prévenir quand même Gertrude t'as failli me noyer!!!!"

Et une Gertude qui par son age ne se laisse pas impressionner pas la duchesse.

J'our du mariage c'est pas demain hein! C'po l'moment rêvasser, on doit encore vous laver, vous sécher, vous crémer, passer les onguents, vous vêtir, vous coiffer, vous maquiller, vous parfumer, vous emporter à la sainte chapelle....hein! et si vous êtes en r'tard, c'est moi qui vais prendre.
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R.I.P

Tiss__

[ Juste avant ... ]

De bonne heure de bonne humeur... enfin pour la bonne humeur on repassera, quiconque connait Tiss, sait qu'elle déteste Paris et qu'a chaque fois qu'elle s'y trouve c'est la même chose, elle peste, elle râle, elle crie...
Arrivée la veille dans la capitale, elle avait passé la nuit cloitré dans son hôtel à réfléchir aux divers problèmes de sa Duduche adorée, la brune en était arrivée à la conclusion que la seule solution pour Kiki était de fuir !
Bien décidée à prodiguer les meilleurs conseils possible Tiss prit le chemin de l'hôtel ou résidait son amie.

On frappe à la porte... pas de réponses ça c'est normal la Duduche doit être occupée, on entre et on hurle...comment ça on est pas en Anjou et on doit pas se faire remarquer ? Tant pis trop tard...

Kikiiiiiiiiiiiiiiiiiii, Kikiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, je suis lààààààààààààààà.
J'ai réfléchi... tu n'épouses pas Baillant et tu n'auras pas tout ces soucis jupons ! C'était pourtant simple pourquoi on y a pas pensé plus tôt !

Et d'écarquiller les yeux...

Non mais je rêve, t'es encore dans ton bain !
Mais jamais tu vas être prête ma Kikiche !
Un peu de nerf bon sang... avec les couches que tu as à enfiler va falloir accélérer le pas, si tu ne veux pas faire attendre ton futur devant l'autel.
Quoi que le faire flipper ça pourrait être amusant.

Et à la Vicomtesse de tirer un chaise et de se poser.

Tu as raison ma Duduche prenons notre temps, discutons un peu avant la cérémonie.
Ca va tu te sens bien ? Pas trop nerveuse ? La nuit de noces tout ça ... tu angoisses pas trop ?
T'es vraiment certaine que tu veux épouser le vi Comte ?

Rassurante la Tiss ? Bien entendu comme toujours !
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Navigius

Le voyage vers Paris avait été des plus inconfortables pour l'ecclésiaste italien. Bien entendu, il avait été rassuré de se rendre compte qu'il se souvenait encore parfaitement du chemin qu'il avait arpenté maintes fois lors de son service pour l'Ancienne Majesté, Lévan III. Toutefois, pour la première fois, le chemin lui avait paru extrêmement long et fatiguant, était-il entré dans cette portion de la vie où les voyages rebutent le corps et l'esprit? Toujours est-il, il était arrivé en la Ville-Lumière sans trop de heurts et avait logé, pour une nuit, dans le petit appartement qu'il possédait dans le quartier Saint-Antoine.

Au matin, il avait revêtit ses vêtements d'apparat, qui dans son cas se résumaient à une soutane noire, rigoriste et simple, qui était toutefois brodée d'un léger fil d'argent. La tenue était fort banale, mais c'était là toute la tolérance que l'ecclésiaste pouvait porter pour l'ostentatoire. Il plongea son regard dans la glace et s'attarda à regarder ces tempes grisonnantes qui commençaient à percer le mythe de la jeunesse et de la beauté éternelle du prêtre. Lors qu'il eût déjeuné, très tôt dans la matinée, il se rendit vers la Saincte Chapelle, où allait se célébrer le mariage d'un très vieille amie, la Duchesse Killia.

Sur son chemin, il rencontre plusieurs parisiens qui le saluèrent, heureux de son retour en la capitale après un exil de presqu'une année dans le Sud du Royaume. Il salua les gardes de faction près de la chapelle, étant heureux d'en connaître encore la grande majorité, mais attristé d'apprendre la mort de Gaston d'Avernois, qui détenait le records de longévité en cet endroit.

Il entra dans la Saincte-Chapelle, se signa puis pris une grande inspiration afin de s'imprégner de l'aura des lieux. Sortant son bréviaire de sa besace, l'ouvrage relié de cuir tombant presque en ruine tant il était vieux, l'italien avisa un banc en retrait et s'y installa pour prier, en attendant l'arrivée d'invités et le début de la cérémonie.

Kilia

[ Juste avant ... ]

Une voix dans les subaiguë se fait entendre, impossible de se tromper c'est Tiss qui débarque. Pas le temps de sortir du bain.

Ne pas me marier... humpf... Grimace qui pointe.

Et la Vicomtesse de continuer de la presser elle aussi. Kilia va pour sortir de son baquet poussée par le drap de bain qui se déploient devant elle par Camille et Gertrude. Quand Tiss décide en fin de compte de papoter. La duchesse s'enfonce à nouveau dans l'eau chaude. Les questions de Tiss fusent et la tête de la duchesse s'assombrit.

Ca va tu te sens bien ?
Euh...oui ça va...
Pas trop nerveuse ?
Si un peu...
La nuit de noces tout ça ... tu angoisses pas trop ?
Euh..pas vraiment ça me motive à passer cette journée je dirais...depuis l'temps...
T'es vraiment certaine que tu veux épouser le vi Comte ?
Euh.... mais oui! Bien sur!

Elle sort à toute vitesse du baquet, et aussitôt les quatres mains des servantes se mettent à l'envelopper et à la sécher.

Oh mince j'ai oublié de demander aux gardes de placer les gens dans la Saincte Chapelle, les vieux et les enfants sur les 5 premiers rangs, les hommes et femmes mariés juste derrières et les belles femmes célibataires derrière...
n'oubliant pas de rajouter Mais pas toi parce que je sais que toi tu vas garder mon vicomte à l'œil et s'il regarde une autre femme que moi tu sauras le remettre à sa place!
Elle est génial mon idée non?

Les quatres mains, après avoir entrainées la duchesse derrière le paravent, étaient déjà en train de la frictionner et tartiner d'onguents. A en voir la scène la duchesse ressemblait à un rôti qu'on badigeonnait.
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R.I.P

Tiss__

[ Juste avant ... ]

Les réponses de la Duduche ? Satisfaisantes... elle avait vraiment l'air décidé à vouloir se marier, m'enfin ça Tiss le savait déjà, mais en bonne amie, elle avait quand même voulu s'assurer que sa Duduche n'ait pas changé d'avis. Chose faite, étape suivante, la préparation, et là c'est une autre histoire.

Et d'écouter la Duchesse lui parler de placer les gens dans la Chapelle, sourire en coin, décidément les angevines toutes les mêmes, Tiss aurait fait de même !

Une idée de génie Kiki ! Promis je vais le surveiller ton viComte ! Je peux lui donner un coup si jamais ... ou lui écraser le pied ?

A Tiss de s'imaginer entrain d'écraser le pied du futur mari en pleine cérémonie, elle voyait déjà sa poulaine se poser sur le pied de Baillant pour le lui broyer. Un vieux rêve ! Une vengeance du chat envers le chien !

Ou alors on peut laisser les femmes célibataires dehors aussi, fait bien froid dehors et le froid ça conserve ! Enfin parait... c'est un Parisien qui m'a raconté ça, remarque on peut pas trop leur faire confiance à ces gens là.

Et tout en parlant Tiss regardait à nouveau la robe de la Duchesse, elle essayait de compter les émeraudes, impossible y'en avait tellement !

Bon t'es prête ? C'est pas que... mais il va bientôt être l'heure et toi t'es toujours pas prête ! Tu la mets enfin cette robe !
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Baillant

[Jour J ; Heure H...]

Après s'être éveillé dans une effervescence la plus totale autours de lui pour le préparer à cette cérémonie, le Comte du Poitou n'avait plus qu'à s'orienter vers la Sainte Chapelle.

C'était là qu'allait se poser le plus grand soucis, en effet le Comte n'avait pas pour habitude d'être afféré de la sorte, et la déambulation en pareille tenue n'était pas des plus pratiques.

Il fit donc préparer son carrosse, décoré de dorures festives pour l'occasion puis s'installa à l'intérieur, se faisant conduire jusqu'à l'entrée de la Chapelle.
Une fois arrivé, le Comte vit déjà quelques personnes présentes, mais resta un instant à l'intérieur de son moyen de transport, regardant discrètement s'il voyait apparaître quelque chose qui ressemblait aux couleurs de sa duduche.

Ne voyant rien, il poussa un soupir, imaginant que cette dernière avait peut être déjà changé d'avis... Mais maintenant qu'il était présent, il lui fallait bien aller jusqu'au bout.
Il ouvrit donc la porte du carrosse, descendit doucement de celui ci, puis s'avança vers l'entrée de la Chapelle.

Décidément la marche n'était pas aisée, mais sans doute avait-il fière allure dans son habit puisque les gens commençaient à le dévisager.

Les visages autours de lui se brouillaient, il cherchait toujours une trace de sa duduche, mais rien... un nouveau soupir se fit entendre puis, tête et allure droite, il fit son entrée dans la chapelle.
Une chose était certaine, sa promise ne lui avait pas mentit quant à la beauté des lieux, toutes ses dorures, ses brillants qui scintillaient de mille feux... La beauté était telle que durant un bref instant il pensa à donner le même décors à la Cathédrale de Poitiers, à son retour.

Puis, d'un air décidé, il s'avança d'un pas ferme en direction de l'hotel, sa duduche n'y était toujours pas, mais on l'avait prévenu que les femmes aimaient faire ce genre d'effets le jour de leur mariage, pour jouer avec les nerfs de leur futur époux... Une sorte de vengeance anticipée en prévision de l'après mariage sans doute.

Le Comte arriva enfin au centre de la chapelle, inclina la tête pour saluer le grand Aumônier de France, puis attendit la suite des évènements montrant une certaine assurance, même si au fond de lui il ne pouvait s'empêcher d'être inquiet.
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Kilianedemarenvielle

Arrivée la veille , Jo avait pris tout son temps pour se préparer.

Elle était heureuse pour son amie, Et c'est avec joie qu'elle répondait à son invitation.

Dés sa robe enfilée , cheveux coiffé , elle se rendit à la cathédrale.

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Le lieu avait été décoré avec beaucoup de gout. Prenant tout son temps, Jo ne put qu'admirer et ressentir la sérénité de l'endroit.

Dans un coin retiré, elle aperçut Monseigneur Navigius.

S'étant approchée , elle murmura:

Bien le Bonjour , Monseigneur, Comment vous portez vous?

Voulez vous vous joindre à moi pour la cérémonie? ma place doit être plus sur le devant , vous pourriez mieux voir ainsi.

Jo fit un sourire amicale en attendant la réponse.
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Kilia

Le moment était non point à l'effeuillage mais à l'habillage. Une à une les couches allaient s'empiler sur la peau de la duchesse. Les petites mains lui avait déjà enfilées sa fine chemise intime et les bas soyeux finissaient d'être montés par les servantes. La duchesse nerveuse avait du mal à rester sans bouger ce qui n'aidait pas les servantes à nouer les petits rubans de soie rouge des jarretières. Celle-ci avaient étaient commandées pour l'occasion, finement brodées à la couleur de sa robe de mariée.
La duchesse arriva donc devant toutes les pièces de tissus qu'elle allait devoir enfiler.

Je crois que je suis prête, reste plus qu'à enfiler tout ça, me coiffer et me maquiller.

Elle prit une grande bouffée d'air comme si elle devait se jeter à l'eau et déjà la sur chemise lui passait devant les yeux.
Plus le moment de papoter, le protocole de l'habillage était bien orchestré et Gertude donnait les directives.

Premier jupon!..... deuxième jupons..... troisième jupons....

Les couches se superposaient les unes aux autres la duchesse avait déjà l'impression d'avoir fait un marathon lorsqu'elle se regarda presque entièrement vêtue dans la glace.

Mais serrez moi ce corset! Tiss vient les aider faut serrez là j'ai l'air d'une dondon!

Son amie évidement ne se fit pas prier et de quatre mains on en était arrivé à six qui tiraient de toutes leur force pour redonner une silhouette convenable à la duchesse malgré le nombre de couche dessous.
Et notre duchesse braillant,

Allez serrez! allez serrez! Encore! ...

Et de notre duchesse à un moment de ne plus brailler, de ne même plus respirer. Arrivant juste à faire échapper un dernier brun d'air dans un murmure: arffffffff

Heureusement que son amie était là, de suite elle sonna l'alerte comme elle savait si bien le faire et avant de trépasser la duchesse put reprendre sa respiration.

Une heure plus tard, les derniers ajustements étaient fait.
La duchesse était prête. Pas le temps de se regarder dans le miroir plus longtemps que déjà on la poussait vers les escaliers. Descendre monter dans le carrosse, s'habituer à cette robe majestueuse. Ce dire qu'elle devrait présenter des excuses à Alatariel de l'avoir ainsi rendu chèvre en demandant des changements qui n'avait nullement besoin d'être. Cette robe était somptueuse le travail du tissus, des perles et des émeraudes était d'une finition impeccable. Le stresse d'un mariage peut faire tourner la tête de toutes les femmes et même si ce n'était pas son premier mariage Kilia avait été infecte depuis des jours. Mais là, en sortant du carrosse, elle était enfin sereine. Elle allait retrouver l'homme qu'elle aime, ses enfants, sa famille, ses amies rien n'était plus important que cela.

Un pas hors du carrosse... un autre.... puis elle y était, elle faisait son entrée dans la chapelle cherchant du regard son autre, son double, son futur époux, son ronchon, lui, l'unique.

Un pas après l'autre, elle se rapprochait de lui et son visage se détendit quand enfin elle l'aperçut, il était là! Il était venu!
D'un coup d'œil elle vit sa fille Lexy , l'officiant Monseigneur de Bordeaux, il ne manquait au premier coup d'œil personne... son fils? surement pas très loin.
Encore quelqus pas et ils aillaient pouvoir commencer.

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R.I.P

Baillant

Baillant était de plus en plus impatient à mesure que le temps passait, les secondes semblaient durer une éternité et chaque minute qui passait lui était de plus en plus insupportable...

Soudain il entendit des "Oohhhh", des "Ahhh", le temps de tourner la tête et il aperçu cette silhouette, silhouette qu'il savait reconnaitre parmi toute les autres, celle de la femme qu'il aimait.
Cette dernière avait à peine eu le temps d'entrer dans la chapelle qu'une musique... non pas celle là !... une musique disais-je s'élevait dans les airs... ou dans sa tête, allez savoir dans l'état où il se trouvait, annonçant l'arrivé de sa Duduche.

Cette dernière lui avait longuement parlé de sa robe, de ses craintes de ne plus être aussi désirable dedans, de ses angoisses de ne pas savoir la mettre, mais malgré tout ce qu'elle avait pu lui dire, le Comte la trouvait ravissante, éblouissante même, digne d'une Reine, sa Reine.
Des femmes il en avait croisé de nombreuses au cours de sa vie, mais aucune n'avait su le captiver au point d'en arriver à les admirer secrètement sans que cette admiration ne se fane au fil du temps.

C'est ainsi que Baillant resta comme figé à l'arrivé de sa promise, ne détachant pas son regard de celle ci, qui rayonnait de beauté dans toute la chapelle et semblait également captiver les invités.
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Mariage du Comte Baillant & de la Duchesse Kilia

Yolanda_isabel

Ladies and gentlemen, je vous annonce de suite que là, ce passage là, voilà, il défonce.

Admirez le geste plein de grâce, la délicatesse du poignet, la finesse des doigts et .. le ver coupé en deux ? Qu'importe ! Le regard fébrile, elle regarde sa tante, elle la dévore du regard, elle la goberait si elle pouvait. Pas un mot, pas un geste autre qu'un papillonnement béatement niais des cils blonds. Elle opine du chef à tous les dires de sa tante, pas contrariante. Elle fera attention, très attention. A la dernière question, finalement, les lèvres se descellent.

- « Oh ouais ! Chic ! Des dragées ! Marci Tata ! T'as fait du miracle ! »

Ma tante, cette sainte !

Elle court vers la sortie son ver en main, alpague Aimbaud et la bonne éducation étant ce qu'elle est, et le patois angevin étant bien kiffant.

- « Oh mec ! La vérité, y a Kiki qu'a fait r'vivre un ver, j'te jure, la vie d'mes morts ! »

Alors ? J'avais pas raison ? Il défonçait pas ce passage ? Voilà !

Fourmi.

En douceur, en douceur.. Et pourtant elle en sursaute contre son pilier la Fourmi. Oui, elle a pioncé, et n'a absolument rien vu. Les chants l'avaient littéralement dirigée dans les bras de Morphée, la berçant doucement...
Sans rien dire, elle accuse le réveil... d'un long bâillement. Suivi d'un autre...

Calvaire fini.. Vite dit ça.. Maintenant qu'elle est réveillée et qu'elle se laisse trainer jusqu'à la sauterie...
Bien la dernière fois qu'elle va à ce genre de trucs...
Les mondanités c'est vraiment..pour les autres...

Et de suivre la Vicomtesse en soupirant... envisageant quand même la fuite discrète d'ici au banquet.
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Kilia

A quelques pas de la sortie Kilia se retrouve arrêtée par une petite meringue rose. Le souvenir du tortillant mourant dans la poche de son époux la fait grimacer. Avec tout ça elle n'avait pas eu le temps de demander qu'un de ses gardes aillent à la pêche aux vers de terre. Comment s'en sortir?
Déjà voir si le demi-bout de vers ne bougerai pas un peu.

Excusez mon Vicomte je vous libère d'un présent peu ragoutant.

Sa main plonge dans la poche tout en essayant de trouver comment adoucir la tristesse de la puce.

Tu sais Yolanda les petites bêtes ne vivent pas très longtemps parce qu'elles sont petites tu vois? Pas trop de force...enfin leur vie est courte, pas comme pour nous... Mais la main ressort un demi-vers bougeant encore. Regard étonné, ce disant que c'est costaud ces trucs là quand même, remerciant presque le Très-Haut de cette réanimation miraculeuse afin de ne pas subir le jour de ses épousailles la tristesse sur-dimensionné d'une enfante.

Elle ouvre sa paume face à la belle et le vers de se tortiller, pauvre bête il doit avoir lui aussi envie de grailler.

Je te le redonne mais faut y faire bien attention il est en convalescence, faut lui trouver de la bonne terre et le surveiller. Il a de la chance, il a une infirmière personnelle. Il est plus petit mais je suis certaine qu'avec tes bons soins il va vite repousser.

Elle lui claque une bise sur le front.

On va manger des dragée?
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R.I.P

Tiss__

Depuis que la Duchesse avait dit le oui fatidique, la Vicomtesse était perdue dans ses pensées n'en sortant que lorsqu'elle entendit Kilia parler de rejoindre le lieu des festivités.

Tout en se levant elle se demanda si elle devait aller féliciter les mariés maintenant ou plus tard... finalement voyant Kiki en grande conversation avec Yolanda, elle décida que non. C'est qu'en plus de ça elle commençait à avoir soif. Pas le moment de trainer plus longtemps dans la chapelle sinon elle risquait d'aller emprunter du vin de messe à Monseigneur Aurélien !

Alors qu'elle traversait l'allée de la chapelle, elle aperçu une silhouette adossée contre un pilier, silhouette qui ne lui était pas inconnue, souriante elle s'avança vers Cymo pour la saluer.

Moue dubitative, elle croit rêver, la Fourmi serait-elle entrain de somnoler ? Genre c'est le lieu, le moment pour ça ! Elle l'aurait bien secoué m'enfin dans une chapelle se serait tout de même déplacé.

La Vicomtesse opta donc pour une seconde possibilité, celle du réveil en douceur.

Aheum Fourmi, c'est fini tu peux réouvrir les yeux...
C'est l'heure des festivités maintenant ! Ton calvaire est fini.
On y va ?

Et sans attendre la réponse de la Fourmi elle se dirigea vers la sortie.
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Akashia

Akashia regarda son aimé surpris de sa requete ... En effet, ce n'était peut etre pas le moment de visiter la chapelle alors que tout le monde partait vers la fete !!
Il regarda autour de lui et voyait les gens quitter la chapelle puis regarda sa Louve et ses yeux espiegles ... il mit les 2 jumelles dans les bras de Cali , attrapa sa femme par la main puis l'attira a l'écart discretement pour visiter la chapelle avant de rejoindre les autres invités.

Sylphide

Un sourire des plus satisfait aux lèvres Sylphide les doigts entrecroiser à ceux de son aimé revint une petite demie heure plus tard...bin oui quoi il ne fallait pas que Cali et Yoyo ratent la fête d'après cérémonie...

Reprenant des bras du jeune couple amoureux les jumelles elle remercia chaleureusement les deux gardiens improvisés.

Merci infiniement Poussière, mais la je crois qu'il serait bon que nous rejoignons les autres pour que vous alliez esquisser quelques pas de danse ensemble.

Une fille sur une hanche et l'autre dans les bras de son père elle sourit un brin espiègle.

Au fait j'aime bien vos maisons aux cloches elles ont un ptit coté des plus attrayant avec tout ces coins et recoins tous des plus intimes, propices aux secrets...
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Sylphide

La cérémonie s'étirant et les jumelles dormant comme des souches la Louve se prit d'une envie terrible de bouger, ses fesses ne lui ayant pas souvent servi à rester assise si longtemps lui faisaient un mal de chien...Hé oui!! De chien c'est pas parce qu'on est louve que l'on a pas mal comme un chien hein faut pas croire...Donc se trémoussant mal à l'aise sur ces inconfortables planches que les deux pattes appréciaient tant pour poser leurs fesses rebondient et puis il faisait chaud la dedans et...

Bref...Mal de fesses et jumelles endormient elle se pencha vers son Alpha et lui murmura...

Dis Amour tu crois qu'on auraient le temps pour que tu me fasses voir les petites pièces où les bipèdes vont dirent leurs secrets? Et m'expliquer encore une fois pourquoi il faut se dirent les secrets dans d'aussi petits cagibits...

Un regard brillant d'une envie folle qu'il dise oui et l'emmène se dégourdir un brin les pattes avant quelle ne se retrouve complètement paralysé à force des rester trop sagement assise son popotin qui soit dit en passant devait surement manquer de graisse parce tout ce qui faisait le grain du bois elle avait l'impression qu'il se gravait dans ses os...elle reprit à mi-voix toujours...

Cali dira surement oui si je lui demande de garder un oeil sur nos petites terreurs endormient. Dis..Tu veux bien?
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Aimbaud

Au beau milieu du son des cloches et des hourras de l'assemblée, Aimbaud suivit la foule qui s'échappait de l'église en s'époussetant les épaules des confettis colorés qui pleuvaient en masse. Il descendit les marches au trot et s'en alla rejoindre son écuyer sur le parvis, pour lui reprendre son épée et sa cape.

Que c'est long ces cérémonies...! Allez Blanc-Bec, on récupère ma soeur et direction les festivités.
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Kirke.

La cérémonie était finie... Enfin ! Parce que c'est pas tout, mais tout cela mettait en appétit ! La foule d'un seul bon s'était levée et avait suivie les mariés, qui restèrent un instant devant le tympan de la bâtisse. Donc pour s'en dépêtrer de cette masse de cris et de joie c'est pas facile. Et en plus cette foutue tradition de jeter le bouquet de fleur allait surement avoir lieu. D'où venait-elle cette tradition d'ailleurs ? Parce ce que franchement s'émerveiller sur un groupe de brin d'herbe non conforme faut-le faire... Et encore ça serait pour manger, NON, c'est seulement pour dire : Wouah il est ma-gni-fi-que ! Pfff

Il suit le cortège en direction des festivités, espérant bien que ça soit à la hauteur d'un mariage digne de ce nom !

Yolanda_isabel

Et entre Calyce et Trella, elle est là la môme, admirant la cérémonie avec cet air béat propre à toutes les adorables gamines trop promptes à aimer les mariages parce qu'ils symbolisent l'Amûûûûûûûr ! Et la cérémonie prend fin, c'est le début de toute chose, le renouveau d'une vie ! Elle court l'Infante et se jette contre les jambes de sa grande-tante, un regard plein d'espoir. D'abord les politesses, après la requête !

- « Tataaaaa ! Il a sauvé le ver de terre avec les prières le gens de l'Eglise ? T'as fait du miracle fort en priant aussi ? Hein, Tata ?! Dis, Tata !? »

P'tain, c'est chiant les gosses dans les mariages, ça traîne partout, ça pose des questions débiles, je serai vous, je lui collerai une bonne claque in da face et on en parle plus, non ? Non. Un sourire angélique qui s'étale, elle est prête là, de toute la force de son amour pour sa tante, de toute la force de sa foi pour elle.

Kilia

Enfin ses lèvres arrivèrent aux siennes dans un baiser qui était tout autre à celui d'un baisser vassalique. Baiser remplit de promesse sur leur futur ensemble.
Quelques secondes juste pour eux deux avant de retourner à l'office et de passer à la communion.

Un petit mot vers Aurélien avant de sortir vers leur nouvelle vie à deux.

Je vous remercie Monseigneur pour cette office.

La mariée souriait, elle était aux anges et maintenant la fête allait pouvoir commencer.

Nous vous invitons tous à nous rejoindre au lieu des festivités!

[ http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=10881304#10881304 , Fofo 2 , Le coin des aRPenteurs (RP), [RP]Festivités Mariage Baillant & Kilia]
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R.I.P

Kilianedemarenvielle

Jo avait voulu répondre à Kilia , mais on se mit à réciter le crédo . Elle ne put que faire de même , tout en essayant de regarder discrètement la foule.

Chose peu aisée lorsqu'on est assise au premier rang. Enfin , elle n'eut pas trop de mal à voir l'entrée de Thibault ainsi que la suite qui perturba peu le mariage. Il faut dire qu' un mariage sans imprévu leur semblait bien long , ainsi donc , chacun y mettait bonne volonté pour l'animer.

En pensant à sa place , Jo fit la moue , les mains dans son manchon serraient une flasque de Pousse-rapière , mais exposée ainsi , elle n'avait pu y gouter.

La cérémonie touchait à sa fin , elle espérait partager ce doux breuvage avec Kilia. Elle était sur que celle-ci ne dirait pas non

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Sylphide

Ses filles s'étant enfin endormient près d'eux sur le banc la Louve pouvait de nouveau prèter attention à l'étrange cérémonial qui se déroulait en grande pompe devant eux.

A y regarder de plus près toutes ces fioritures en revenaient au même engagement que celui passé entre son Alpha bien aimé et elle même...Finalement les bipèdes n'étaient pas si différents d'eux...sauf peut être sur la durée de leurs unions...mais la encore cela dépendait surtout du bon vouloir des deux partenaires à régler en discussion les petits et les gros problèmes que la vie laissait trainer dans nos pattes pour nous faire chuter...

Moui à y regarder de plus pret cette dame que leur ami Baillant avait choisi comme compagne de vie était ce qu'il lui fallait...Une poigne de fer dans un gant de velour....Une créature au caractere bien défini était ce qu'il y avait de mieux pour un dirigeant ou un Alpha...

Comme un écho à ses pensées son aimé la serra un peu plus tout contre lui ce qui la fit tendrement sourire et se blottissant entre ses bras comme elle aimait depuis toujours le faire elle posa la tête contre son épaule et revint à la cérémonie...
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Aurelien87

Mgr Aurélien sourit en regardant la mine de chien battu du Comte.

Très bien... voyez, ce n'est pas si difficile que cela... le plus dur sera de ne pas trahir ce serment ^^

Désormais vous êtes unis devant Dieu. Hum… vous pouvez vous embrasser

Aurélien alla à l’autel, puis il bénit le pain et le vin, et alla donner la communion aux mariés, à leurs témoins puis aux fidèles présents.

Une fois la communion distribuée, Aurélien rangea le calice pendant que la maîtrise chantait un dernier chant.

Mes enfants, vous allez maintenant aller faire la fête avec vos amis. Mais n’oubliez pas que vous venez de recevoir le sacrement de Dieu. Soyez fidèles à vos engagements d’aujourd’hui, et n’oubliez pas de venir à l’office du dimanche chercher le soutien de Dieu. Et vous tous, mes enfants, allez en paix et qu’Aristote guide votre vie.

Le mariés sortirent de l’église pendant que le bedeau, sur un signe discret d’Aurélien, faisait sonner les cloches à toute volée.
Mgr Aurélien retourna à la sacristie, pour remplir le certificat de mariage et alla le donner aux nouveaux mariés, qui étaient en train de se faire féliciter sur le parvis

Code:

http://img708.imageshack.us/img708/3979/kiliabaillant.jpg

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Kilia

Son visage se fait sourire et ses yeux pétillants le regardent mettre cet anneau à son doigt. Si Baillant lui avait demandait pourquoi elle souriait en ce moment, elle aurait surement répondu " parce que c'est une bien belle bague". Mais ce sourire était pour tout autre chose, pe geste plein de symbolique. Mais surtout son Vicomte l'avait écouté, la bague était bien de ces métaux qui durent toute une vie.Cette vie qu'elle voulait passer avec lui désagréable pour certains mais si électrique pour elle. Leurs conversations n'étaient jamais banales, toujours hautes en couleurs...en son aussi. Certains couples pour mieux se retrouver on besoin de cris, de coup d'éclat et c'était leur façon de s'aimer.
Elle prit la seconde alliance et l'enfila doucement à l'annulaire de son aimé.

Vicomte, recevez cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

Elle garda sa main dans la sienne et lui murmura

Si vous voulez m'offrir une bague en bois c'est avec plaisir que je la porterais.
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R.I.P

Kilia

Et Toc! à Égalité! La duchesse allait se rappeler durant des années de cette phrase.
A la question d'Aurélien son regard ne pouvait laisser planer le doute, Son vicomte devait apporter les alliances. Moment de suspens, les aurait-il, les aurait-il pas? Impossible qu'il ne les ait pas le sujet de conversation concernant les alliances avaient était maintes fois discuté. Elle se rappela du ver de terre et pria pour qu'il ne mette pas sa main à sa poche.
Le page avança et elle était curieuse de voir sur quoi le choix de son Vicomte s'était arrêté. Malheureusement, elle allait devoir attendre encore un peu, le page avait tournée la boite verre le prélat et même en penchant légèrement la tête elle ne pouvait rien voir. Peu importait en fait, les taquineries de son Vicomte lui avaient fait oublier qu'ils venaient d'échanger leurs vœux... une pointe d'émotion monta en elle.

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R.I.P

Aurelien87

Mgr Aurélien observa le coffret que lui apporta le serviteur... il ne put s'empecher de lacher un commentaire...

Bigre .....

Puis Mgr Aurélien fit une bénédiction sur les alliances:

Qu'Aristote bénisse ces alliances et qu'elles soient pour vous le signe éternel de votre amour réciproque.

Maintenant, échangez vous les alliances.

Messire Baillant.... lisez le bon texte cette fois ci ... y compris le mot Fidélité ^^

Mgr Aurélien leur tendit un nouveau parchemin avec la formule consacrée

Code:

X: Y, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité.
Y: X, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité.

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Akashia

Akashia souriait en entandant le Comte Baillant faire ses facéties meme le jour de son mariage ...
Décidément il n'en manquait pas une !
Mais il semblait que son épouse avait elle aussi un caractère bien trempé !
Ce qui était une bonne chose pour garder un homme sur terre et non sur son piédestal.

Il serra un peu plus sa louve contre lui repensant a leur propre mariage ... que de souvenir !

Baillant

Le Comte tort le nez en entendant la remarque de l'Archevêque. Lui qui avait horreur de faire comme tous le monde... il soupira comme un enfant que l'on aurait punit de faire une bêtise puis il s'exprima avec une moue faussement boudeuse mais un regard tout de même taquin:

Duduche, recevez cette alliance, signe de mon amour et de ma F-I-D-E-L-I-T-E.

Il regarda un instant l'officiant d'un air de "Vous voyez, je l'ai bien dis !", puis il prit l'alliance de sa promise et la lui passa au doigt. Il la regarda un instant, puis, avant qu'il ne soit coupé, il rajoute à voix basse :

C'était une bien belle branche pourtant...
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Aurelien87

Aurélien regarda en souriant.....

Bien. Le mariage implique que les époux prennent en charge la vie commune, à EGALITE......

Ceci précisé, qui doit m'apporter les alliances ????
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Baillant

Le Comte réfléchissait... égalité, égalité... Oui enfin chacun son domaine, manquerait plus qu'il se retrouve dans les cuisines à préparer des petits plats pour son épouse qui serait partit défendre les intérêts de la famille. Ou irait le monde ? Je vous le demande !

Baillant, se rappela la question de l'officiant, puis fit signe à un de ses valets de s'avancer, il lui avait confié les alliances en lui disant ces quelques mots "Si tu les perds, les vends, ou les gardes, je te ferai écarteler en place publique !". C'était pas que... mais sa duduche ayant tellement insisté pour ne pas se contenter d'un anneau fait d'une branche d'arbre qu'il avait du chercher alliance ridiculement imposante, afin de lui prouver qu'il n'était pas avare... mais tout de même, ca coutait une petite fortune qui failli venir à bout de ses maigres moyens.

Le valet s'avança vers l'Archevêque, sans moufter si ce n'est en lançant un regard satisfait au Comte d'un air de dire "Vous n'aurez même pas l'occasion d'amuser les poitevins en me donnant en spectacle à votre retour", et présenta le petit écrin dans lequel se trouvait les alliances...

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Letiti

Ah bah parfait!

Ravi qu'il était le Maje. Entre deux réflexions, ce qui se disait finit par percuter un coin de son cervelet. Les boyaux d'la tête se mettant en route il comprit: c'était l'échange de voeux, le moment de dire oui et tout le toutim. Bref vous en conviendrez tous, ils étaient arrivés pile poil pour ne rien rater tout en sautant allègrement les infinies platitudes des débuts de cérémonies.

Restait à réussir à éviter les longs discours d'après cérémonies, mais on verrait après, on ne pouvait tout anticiper.

D'ailleurs il se serait bien déplacer mettre ses beaux fumigène sur le chambranle de l'entrée, mais il y avait décidément beaucoup trop de pairs d'yeux.

Il se retint donc, attendant le bon moment. Pour chasser ses frustrations de son esprit, il serra la douce main de sa femme tout en essayant de voir la suite au milieu de toutes ces fichues têtes.
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Lexy

L'échange des vœux arriva enfin. Lexy retint son souffle... Allaient ils enfin tous les deux oser dire vraiment ce qu'ils avaient dans leur cœur ? ou allaient ils encore pour faire enrager l'autre taire leurs sentiments profonds.

Sa mère s'exprima en premier et ce qu'elle découvrit dans les yeux maternels remplit son cœur de joie. Elle voyait vraiment pour la première fois sa maman heureuse. Ce fut avec soulagement qu'elle entendit le "oui". Il est vrai que la jeune fille avait bien du mal à croire que sa mère se marierait un jour. Elle connaissait le tempérament indépendant de la duchesse d'autant mieux qu'elle avait le même. Mais elle se demandait si le sien n'était pas pire car elle ne laissait aucune personne l'approcher, évoluant seule inexorablement, sans se soucier des autres, ni même de sa famille, se rebellant à la moindre autorité. Sa mère avait bien compris cela et la laissait œuvrer à sa guise. Mais qu'en serait il avec ce père qui se profilait...

Quand on parle du loup voilà que celui-ci énonçait ses vœux. Lexy sourit quand le Vicomte fit mine de réfléchir. Souvent elle faisait la même chose... Elle aimait faire enrager sa mère et son "père" semblait apprécier également. Pauvre duduche, elle allait devoir se blinder. Enfin Baillant prononça les mots si attendus, elle découvrit dans les yeux du Vicomte la même étincelle que dans ceux de sa mère. Ainsi c'était cela l'amour ?

Kilia

Comme il était dur parfois d'aimer... La duchesse se radoucit voyant l'effort qu'il avait réussit à faire pour elle.
Ce qui était bien avec le Vicomte c'était surement cela. Quand elle n'avait plus les pieds sur terre et que son cœur commençait à s'emballer, à chaque fois, il y avait une poussière pour faire sauter le diamant du 45 tours et pour l'empêcher de partir trop loin. La belle mélopée devenait grincement et les petites fleures se transformaient toujours en épineux.
Elle se décida donc à quitter sa moue boudeuse et à nouveau de le regarder puis continuera leur échange.

Moi, Kilia de Chandos Penthièvre, je consens à vous recevoir comme époux et ainsi être votre seule et unique épouse. Je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Et une question vint s'immiscer dans son esprit "le plus dur avait été fait ou restait à faire?"....
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R.I.P

Baillant

Regarde en coin sa duduche, toujours prompt à démarrer au quart de tour. Il soupira, puis se reprit.. même s'il n'en pensait pas moins.

Me tromper, êtes vous sûr ? Peut être ai je trop détaillé la chose... Soit, reprenons :

Oui, je veux être votre époux ma duduche.
Moi, Baillant de Mauléon, je vous reçois comme mon épouse et je serai votre seul et unique époux.
Je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Se tourne vers sa duduche, lui lançant un regard mi-amusé, mi-inquiet.
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Kilia

Le bonheur qui frappe à la porte, des rayons de lumière qui enveloppent le couple, les petits oiseaux qui chantent.... mais! Mais! MAIS! Il réfléchit. Son regard se noircit quelque peu.
Il réfléchit!!!!
Respire ma duduche tu sais bien qu'il le fait exprès, respire... oui mais quand même, il ose se jouer de moi, même le jour de nos noces. Regard de côté, voir si un vase ne traine pas, un peu d'eau sur la tête lui remettrait les idées en place.
Une petite mou sur sa bouche pointe doucement. Respire ma duduche il va pas réfléchir deux heures quand même...
Le voilà qu'il répond et évidement comme à chaque fois qu'il l'agace intentionnellement, il plonge ses yeux dans les siens.

Mais il répondit... L'immense honneur de vous recevoir comme mon épouse...
Le goujat! Même le jour de leur noce il le fera alors?
Ses yeux se froncent, puis elle regarda Mgs Aurélien.

Monseigneur, je pense que mon Vicomte s'est trompé dans la phrase, n'est-il pas?

Il voulait jouer au plus malin, mais elle aussi pouvez le faire parce que tourner les choses pour la faire passer pour la greluche qu'on épouse et qui doit être heureuse le la bonté de l'homme qui daigne bien l'épouser cela ne passait pas mais pas du tout!

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R.I.P

Baillant

Le Comte regarde sa duduche, son instinct quelque peu sadique se réveilla et il fit mine de réfléchir.

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Hmm, le meilleur oui, le pire... et pire comment d'abord ? Allait-on essayer de le suicider ? Non quand même pas ! Quoique...

Il regarda sa duduche, une lueur brilla dans ses yeux puis répondit :

Hmmm .... Oui, OUI, je veux être votre époux, plus que tout même.
Moi, Baillant de Mauléon, je vous fais l'immense honneur de vous recevoir comme mon épouse et serais ainsi votre époux.
Je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Il pensait en lui, oui enfin en espérant qu'elle ne veuille pas raccourcir la durée de ma vie.
Il lui sourit, n'ayant pas d'autres souhaits que d'être son époux de toute façon, quoiqu'il en coute.
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Baillant

Baillant écouta l'Archevêque puis se tourna vers son angevine et lui dit :

Ma duduche angevine, voulez vous être ma femme pour le meilleur et pour le pire, car l'un ne va pas sans l'autre ?
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Kilia

Et son regard tomba dans celui de son Vicomte, son cœur se mit à battre un peu plus vite et de ses yeux brillaient comme un feu d'artifice.

Oui, je veux devenir votre épouse.
Et vous, Mon Vicomte, voulez vous devenir mon époux pour le meilleur et pour le pire car ils ne vont pas l'un sans l'autre?

Cet fois plus de retour en arrière possible, elle venait de dire oui, un sourire élargie son visage. Qu'il était bon, parfois, de laisser son cœur s'exprimer.
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R.I.P

Alphacat

Cat avait pris quelques jours pour se rendre à la saincte chapelle, le voyage avait été long, mais il devait s'y rendre.

Pourquoi? il n'en savait rien.

Peu être parce que tous les nobles d'Anjou y étaient?

Peu être parce qu'il y aurait un peu d'animation ?

Peu être tout simplement parce qu'il était angevin, et que les angevins avaient besoin de se donner des moments de répits pour se consolider dans leur unité.

et puis zut c'est quand même beau un mariage! ya pas de mal a se faire plaisir...

Et puis y'aura pleins de belles dames en belles toilettes, et tout pleins de charmantes à faire des sourires...

Un peu comme à la foire mais en mieux...

Il arriva devant la porte, remit ses vêtements en place puis se faufila à l'intérieur.

il apercut des grandes toilettes, des blasons des écussons de toutes contrées, plein de monde qu'il ne connaissait pas.

Les mariés faisait déjà leurs voeux.

Il se dit :ben au moins je suis pas trop en retard, j'aurais pu arriver après le vin d'honneur...

Puis il se cala le long d'un pilier, prenant soin de ne pas déranger ses voisins.

Aurelien87

Aurélien leur fit un grand sourire.

Parfait. Puisqu’il en est ainsi, échangez vos consentements.

Aurélien tendit aux fiancés un petit parchemin sur lequel était inscrit la formule consacrée.

Code:

X : Y, veux tu être ma femme ?
Y: Oui, je le veux et toi X veux-tu être mon mari ?
X: Oui, je le veux. Moi, X, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.
Y: Moi, Y, je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

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Baillant

Le Comte avait écouté Lexy qui bien que généralement insupportable, semblait presque tenir d'un ange dans cette robe et en tenant ce discours... Presque j'ai dis !
Puis vint le tour de son témoin. Baillant écoutait et fronça les sourcils sur la fin, en effet ce dernier comprenait tout à fait bien le poitevin. Depuis ce moment il était resté pensif quant à la revanche qu'il prendrait sur son témoin, ce n'est que lorsque l'officiant répondit à Ventreachoux qu'il trouva le moment idéal. Il se pencha vers l'archevêque et lui glissa à voix basse :

Vous êtes tout l'inverse de moi, moi je serai plus tranquille s'il s'occupait de religion plutôt que d'économie...

Le Comte se tournait vers son témoin, se demandant si ce dernier avait entendu ou pas. Soudain du bruit vers le fond de la chapelle se fit entendre... sans doute des angevins, ils ne savaient jamais se tenir plus d'une heure sans avoir à se battre avec quelqu'un. Baillant regarde sa duduche d'un air de "j'savais bien que vos angevins étaient pas fait pour tenir une cérémonie, z'avez vu mes poitevins 'sont sage et discipliné, eux !".

C'est alors que celle ci prit un air agacé en regardant l'assemblée puis prononça ses voeux. Chacunes de ses paroles étaient décortiquées, c'était le moment dont il fallait se souvenir toute sa vie pour rappeler les engagements de l'un vis à vis de l'autre, au cours d'une scène de ménage, d'un point de vue divergent, ou même convergent parfois.

Les choses commençaient bien, si ce n'est l'appelation de Vicomte, où Baillant fit mine d'éternuer en émettant le son de "Comte", jusqu'à ce qu'il soit frappé par une certaine tournure : "égale au sien pour toute ma vie".
Qu'est ce que cela pouvait-il bien dire, allions nous compter combien de points chacun des deux marqueraient ? Cela pouvait être amusant mais tout de même, c'est à ce moment précis que le Comte se rendit compte que finalement, le mariage, c'était pas si différent d'une prison de verre... Fort heureusement, celle qui se retrouverait dans la même geôle que lui valait bien ce sacrifice.

Il laissa terminer sa duduche, puis il reprit.

Je m'engage également librement et sans contrainte à épouser ma dudu... hum... la Duchesse Kilia, lui promettant amour et respect égale au mie... sien tant qu'Aristote me prêtera vie.
Je m'engage également à veiller sur elle, et à la protéger jusqu'à la fin de mes jours.
J'accueillerai les enfants que Dieu nous donnera, en espérant qu'il se montre généreux, et les éduquerai selon les écrits d'Aristote, la pensée de Christos et le savoir poit...

Regarde sa duduche du coin de l'oeil qui n'allait plus tarder à lui jeter un des objets trainant sur l'autel s'il continuait ainsi. Sachant que ce serait du plus mauvais effet sur son costume, il reprit

... et le savoir nécessaire à faire d'eux de fidèles ouailles de notre religion.

Il posa de nouveau son regard sur elle, lui se savait sincère mais il se demandait ce à quoi elle pouvait bien être en train de penser à cet instant.
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Kilia

Cela s'agitait un peu trop dans le fond de la chapelle. Elle se leva comme au ralenti à la demande de l'évêque. Son regard se tourna vers l'assemblait il y avait dans ses yeux comme une pointe de défiance. Ce jour, personne n'arriverait à le gâcher.

Son regard se tourna vers Baillant redécouvrant son visage encore une fois, comme si chaque fois était la première.

Je m'engage envers mon Vicomte en toute liberté et sans aucune contrainte. Je lui promets amour, respect égale au sien pour toute ma vie. Je souhaite accueillir tous les enfants que le Très-Haut nous donnera et les éduquer selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos, en accord avec ce que nous sommes.

Sa voix marquait toute la conviction qu'elle sentait en elle. Kilia savait qu'ils avaient vécu autant le pire que le meilleur tous les deux et que leur mariage une fois prononcé serait indestructible.
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R.I.P

Lecy.anne

Baylina on pouvait le dire suivait religieusement la cérémonie, priant quand cela était demandé, lançant les Amen de rigueur.
Elle se prenait parfois à rêvasser et à imaginer un mariage fictif dans lequel elle serait la mariée, mais tout cela finissait toujours par la faire rire, alors esquissant un sourire elle se remit à suivre le cours des évènements...

Pourtant, venant de l'autre côté de l'allée centrale venait du brouhaha, des chuchotis, des rires contenus et finalement un bruit sourd résonnant doucement dans la chapelle...
Discrètement, avançant son buste vers l'avant elle regarda de quoi il s'agissait... Suivant les têtes tournés et les regards elle finit par poser ses yeux sur ... sur... sur sa cousine!...
Mais qu'elle était ce manège, elle la connaissait sa Néa, elle voyait bien que quelque chose l'avait énervée au plus haut point... Et ce poing en l'air tournoyait devant le visage rougit surement par déjà un coup du jeune Penthièvre, qu'est ce que cela voulait dire...
Les sourcils froncés et quelque peu décontenancée de voir sa cousine devenir un pole d'intérêt, elle l'observait espérant qu'elle croise son regard...

Mais rien, de temps à autre Bay regardait Sassa assise à côté d'elle mais qui ne semblait se soucier de ce qui se passait sur les côtés, Bay continuait de regarder.
Naméhooo, grummpfff... V'la ti pas qu'elle voit une petiote boule rose balancer quelque chose dans les cheveux de sa cousine pour se rassoir quelques rangs plus loin...

Non mais la bienséance avait définitivement pris un coup dans l'enceinte de cette chapelle, qu'avaient-ils tous?!...

Elle bouillonnait intérieurement et alors que ses joues s'empourpraient elle se retenait de se lever discrètement pour aller de l'autre côté, sur l'autre rangé de banc, près de sa cousine...
L'agacement monte, la grogne se fait se sentir, Bay se lève à moitié repliée sur elle même pour ne pas gâcher la vue sur l'autel et les mariés à ceux derrière elle et passant par les extérieurs, puis le fond puis a nouveau le coté opposé de la chapelle, s'arrête au niveau des bancs où se trouve sa cousine... Elle tente de se faire la plus petite possible, elle n’était pas venue se faire remarquer et comptait bien que cela reste ainsi.

L'air sévère, la bouche pincée, la voilà qu'elle réintègre les places assises, comme toujours à grand coup de "excusez-moi, pardon". Elle arrive au niveau de sa cousine et s'adresse alors discrètement au jeune garçon les dents serrés et le plus discrètement possible:

Jeune homme pourriez vous vous décaler d'un siège, regarder il est libre afin que je m'assoie près de ma cousine...

Regard en coin et attentif alors que le môme se décale sans trop rechigner, il a du en prendre suffisamment pour son compte...
Bay s'assoit enfin, bien droite, la tête haute, tendu à souhait... Regard vers Néa, entre colère et incompréhension, elle passe sa main dans ses cheveux et y enlève avec le plus de soin possible ce truc gluant et dégueu que la rejetonne lui a balancé...

Aimbaud

A l'autre extrémité du deuxième pôle d'attraction de la cérémonie, à savoir : le combat de catch en plein coeur de l'Église, Aimbaud était accoudé contre une colonne de l'édifice et jetait un regard blasé aux fauteurs de trouble. Bon, il était de notoriété publique que dans la familia Penthiévrique, on aimait pas trop les cérémonies trop cérémonieuses : un petit côté décalé était toujours le bienvenu. Mais là on tombait carrément dans le coupé-décalé, la grosse droite pas du tout aristotélicienne, le crochet avec poing-angevin de petite racaille des quartiers chauds de la Cour des Miracles...

Classe ou pas classe ? Définitivement : pas classe.

Il sifla un "Tsss" fort méprisant entre ses dents, croisa les bras et ramena toute son attention sur les mariés. Décidément, il n'était pas fâché d'avoir coupé les ponts avec certaines branches de son arbre généalogique...

Un coup d'oeil à sa soeur... Mais ! Elle est passée où ? Il zieute autour de lui, assez décontenancé. C'est pourtant pas difficile de repérer une tâche blanche et rose fushia, dans la foule ! Ah, ça y est, il la repère... Située juste entre Estrella et Calyce... Ah la poisse ! Maintenant c'est certain, il ne va pas pouvoir échapper à sa cousine, en allant récupérer sa frangine... Il aurait pu jouer l'anguille dans la foule le reste de la journée, essayer de passer inaperçu derrière les tapisseries, paraître toujours TRÈS absorbé dans des conversations avec des inconnus... Arf... Non inutile, il n'aurait pas pu y couper. Il lui faudrait au moins aller la saluer...
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Yolanda_isabel

Sur un nuage en attendant les dragées, en attendant le miracle de Tata Kilia, elle sourit en regardant les gens, la menotte potelée s'agite en direction de Calyce et Trella, quand soudain son regard se plante à l'arrière sur Thibaud.. Une rougeur sur les joues de l'Infante Angevine, un soupir qui s'échappe des lèvres roses sucrées, un soupir qui finit en gémissement quand elle voit le poing de sa voisine s'abattre sur le visage de son amoureux unilatéralement.

Finies les petites chaussures vernies, les jupes plissées à la Laura Ingalls .. C'est terminé, ça ! Plus aucune féminité, que dal ! Mettre une jolie robe pour se comporter comme un homme, qui plus est à l'égard de Thibaud ! Un regard halluciné à Aimbaud, puis à Calyce et Trella, et finalement, le nez se plisse, et l'infante se glisse.. Sous le banc, pour rejoindre discrètement le banc juste avant celui de Thibaud. De l'escarcelle à sa ceinture, elle tire un caramel qu'elle porte à sa bouche et mâche avec application avant de le ressortir et de viser les cheveux d'Alinéa. Avec un sourire ravi, elle voit la pâte sucrée et collante se mêler aux mèches, et rapidement, elle retourne en rampant sous les bancs pour rejoindre non pas son frère, mais Calyce et Trella.

Innocemment, elle se glisse entre les deux, les forçant à se déplacer, les menottes poisseuses viennent se glisser dans celles de ses voisines, avant de lâcher affligée.

« Elle sera jamais princesse, elle.. N'empêche.. On y pète sa gueule à la récré ? »

Plus aucune féminité, c'est dommage, j'ti jure...

Aloara

[Quand les mioches angevins s'y mettent...]

La Cérémonie se poursuivait lentement, bien trop lentement à son goût... Elle n'avait qu'une hâte rejoindre un lit, peu importe s'il était grand ou petit, moelleux ou dur, confortable ou pas... Elle avait mal au dos, ses yeux se fermaient tous seuls, bref la fatigue des trois jours de voyage se faisait sentir... La chaleur que dégageait le corps de Lovely à ses côtés, l'endormait doucement, les paroles religieuses ne faisaient que la bercer davantage... Rien n'allait et rien ne la ferait aller mieux que la présence de Son Mini...

Les yeux qui se détachèrent de l'autel et des mariés, elle porta son regard sur les alentours... Là haut, des noblios qu'elle ne connaissait pas, là bas, quelques têtes connues et là, des mioches ! Et pas n'importe lesquels ! Des mioches angevins ! Les pires de tous après les Mainois !
Sans trop tilter ce qui se passait sous ses yeux, la Baronne les regarda faire quelques secondes, puis, c'est quand elle vit une droite s'éclater sur le minois du petit Penthièvre, qu'Alo se redressa sur son fauteuil !

Décidément, AUCUNE cérémonie ne se passait correctement avec les angevins ! A croire qu'ils étaient maudits ou presque...
M'enfin, au moins cela mettait un peu de piquant contrairement aux cérémonie gnangnantes habituelles...
La question qui se posait maintenant, c'est "Pourquoi, le môme s'était prit une mandale ?"

A en juger la colère de sa voisine, et connaissant de réputation le loustic, il ne pouvait que s'être excité sur elle... La pauvre, elle devait savoir que de nos jours la testostérone était précoce chez certains...Quoi qu'il en était la Douceur comprenait parfaitement son courroux pour l'avoir elle aussi déjà vécu par le passé avec des hommes voir même des gosses qui la collait un peu trop...
Heureusement, aujourd'hui elle n'avait plus se problème ou presque plus !

Bref, afin de réveillé Louis, elle lui donna un petit coup de coude et lui murmura :

Tsss Louis ! Si tu veux du spectacle regarde les mioches angevins... Le fils de Kiki vient de se prendre une droite... A mon avis, il va pas en rester là...

Et voilà les yeux de la Baronne qui se posent un coup sur Kiki et le Vicomte, un coup sur les marmots en règlement de compte...
Premier Round : La Demoiselle 1-Le Penthièvre 0... La suite à venir...
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Aurelien87

Aurélien écouta avec attention les paroles des témoins.

Merci pour ce petit mot, Damoiselle Lexy. Hum ... je crois qu'ils sont encore bien assez jeunes pour voir encore plein de jolis enfants gambader à leurs cotés... Mon cher Ventre, il vaut mieux que tu t'occupe d'économie plutot que de religion, j'en serai plus tranquille .....

Bien, pour a part, je connais un peu le Comte, pour l'avoir croisé au conseil des feudataires. Par contre, je connais bien mieux la Duchesse. J'ai pu apprécié son sens de l'honneur, sa grande foi, et sa volonté sans faille au service de son Duché. Je n'ai pas oublié les efforts qu'elle fit, lorsque je tentais, envers et contre tous, de régler le problême de l'angevinisme, et j'ai grandement apprécié l'aide qu'elle m'apporta à ce moment là. Voila pourquoi je suis heureux de pouvoir bénir cette union.

Procédons maintenant à l’échange des vœux.

Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Dame Kilia et Messire Baillant, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?
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Kilia

Tout le monde reprend le crédo un à un. Lexy, le témoin de Baillant , elle, Baillant et VLAM! La porte qui s'ouvre d'un coup quand les invités reprenaient tous en choeurs.
Tout le monde se retourne. Kilia ne réalise pas de suite qui est l'invité en retard, non pas qu'elle est un problème de vu mais l'accoutrement est peu commun. De loin, elle a l'impression qu'il porte une tunique avec des étoiles, mais une fois la porte refermée et la clarté redevenue normale, elle comprend que c'est son fils. Thibaud...
Mélange de soulagement et de colère. Elle se retourne vers Aurélien, elle va pas aller l'engueuler c'est pas le moment mais le cœur y est. Pas sûr qu'il mange du dessert ce soir se dit-elle.

Elle reprend un visage serein et écoute sa fille qui prend la parole.
Sa fille est sublime, et elle n'est pas peu fière. Évidement la petite remarque de fin sur leur âge la fait un peu tiquer mais son sourire ne retombe pas. Elle verra la chipie ce que je dirais à son mariage, pensa la duchesse. D'un autre côté, c'est vrai qu'ils ne sont pas allés très vite à l'autel.

Un petit moment de pause et derrière PAF! Bruit assez familier pour la duchesse, à vrai dire, mais sorti de son contexte et dans une église, elle se demande ce que c'est. La tête pivote à nouveau, sur le côté, elle voit Thibaud se tenir le visage et la jeune fille à côté de lui rouge comme une pivoine en train de secouer la main. Son regard se fait noire et menaçant vers son fils. Toi mon gaillard tu paies rien pour attendre. Elle respira profondément s'imaginant tous les scénarios possible. Encore une grande inspiration afin de reprendre son calme et d'écouter Ventreachoux. Tout va bien... mon fils vient juste de s'en prendre une... ça va aller... privé de dessert là c'est certain!
Craignant le pire elle se rassure intérieurement. Tout ira bien c'est juste un mariage angevin, se dit-elle, pourvu que les Poitevins ne s'y mettent pas.

Elle écoute le Comte. Oui elle espère tout ceci pour eux. A la traduction donné à l'oreille elle ne peut retenir son étonnement. Ses pupilles se tournent en un clin d'œil vers Baillant. Espérant tout de même qu'il n'y ait pas que des nuits de grand vent et que le comte Ventreachoux en rajoute un peu.
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R.I.P

Letiti

Mais dépêche toi Trognon!
Mais si t'es magnifique.
Mais non..Miel!!! Ne mange pas les fleurs!

Comment j'pouvais savoir aussi qu'on était plus excommunié hein?!
Oui bon c'pas l'moment..
chuuut

La petite famille entra sur la pointe des pieds, couvert par les prières de chacun.

grmmmllllmlmlml

Amen.

Pas en crabe maitrisé, ils se glissent le long d'un banc prenant un air dégagé. Kilia aurait surement remarqué son absence au début de la cérémonie.. fallait se rattraper avant la fin.
le Maje détailla donc la Saincte Chapelle et ses invités d'un jour cherchant quel sort il pourrait lancer. il n'écoutait que d'une oreille les témoins. Il se pencha vers sa femme:

Tu pense qu'une petite explosion et des flammes bleus sombres au moment du oui ferait un bon effet trognon?
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Ventreachoux

Le comte Ventreachoux s'approcha du pupitre de l'autel et entama son discours.

Tout d'abord je tiens a préciser une chose.Si j'avais su qu'il fallait tenir un discours je serais pas venu.Meuh non je plaisante, j'ai accepté de devenir le témoin de cette union parce que je voulais m'assurer que mon ami Monseigneur Aurélien allait se dépatouiller dans cette célébration de mariage sans que je lui apporte mon aide comme à l'accoutumée.(éclat de rire)

Tiens c'est une idée a creuser Monseigneur, ça vous tenterait pas que je vous prépare des cérémonies à la mode Ventre? Je peux vous jurer devant Aristote que vous vous ennuierez pas avec moi.

Ventreachoux de nouveau éclata de rire en voyant la tête d'Aurélien grimaçante.Le comte reprit son sérieux et lança son discours.

Le comte régnant Baillant m'a fait l'immense honneur de devenir son témoin pour son engagement dans la vie.Il est vrai que mon comte et moi ne nous côtoyons que très peu en public mais cela n'empêche pas de nous apprécier mutuellement malgré nos divergences d'opinion quelques fois.Je le sais droit et juste et ce sont des qualités que j'apprécie par dessus tout.

Ventreachoux se tourna vers les mariés.

En vous tenant la main, vous trouverez confiance et réconfort. En ouvrant les bras, vous trouverez tendresse et chaleur. En ouvrant votre coeur, vous trouverez l'amour et le bonheur. Ce bel amour qui grandit et dure toujours.Vous avez su trouver l'un dans l'autre le partenaire de vie idéal.Le mariage est l'accomplissement d'un rêve et le commencement de nombreux autres.C'est un moment inoubliable que vous allez vivre tous les deux, et c'en est également un pour tous ceux qui vous aiment et espèrent vous voir heureux. On partage de tout coeur votre joie et votre bonheur et on sera avec vous en pensée tout au long de cette belle journée.Sachez toujours garder, dans vos coeurs, la joie, la fébrilité et l'amour que vous ressentez aujourd'hui. Ces magnifiques sentiments vous soutiendront lorsque vous affronterez les défis de la vie. Il n'y a pas de bonheur plus grand que celui que vous vivez en ce grand jour.Chérissez chaque moment, partagez-en chaque souvenir, votre amour n'en sera que plus grand et plus vrai.Puissiez-vous connaître tous les deux, année après année, les joies du partage, les plaisirs de l'amitié et les délices de l'affection afin que la vie vous apporte sans restriction ce qu'il y a de meilleur et de plus précieux.Félicitations et Meilleurs Voeux de Bonheur conjugal.

Duchesse Killia, je dois vous mettre en garde d'une chose au sujet de votre époux.En Poitou il est connu pour ça, je vais vous le dire en poitevin car lui même ne le parle point ni le comprend et ça m'arrange qu'il ne le sache point.(rire)

Il runflaè coume ine machine a batre de quoe faere viràe lé z'ailles d'in molin.

Le comte s'approche de la mariée et lui murmure la traduction à l'oreille.

Il ronfle comme une machine a battre de quoi faire tourner les ailes d'un moulin.
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Holaf

Holaf ne c'etait pas vraiment préparer il etait au fond de lui heureux de voir sa mère trouver enfin homme qui lui convient mais l'idée d'entrée dans une eglise l'effrayé au plus haut point.
Vétue de son plus beau kilt que lui avait confectionné Alatariel tout de même Il arriva dans la ville de Paris ou quelques plaisires alcoolique l'attandais mais noyer dans des océan de Bièrre il ne vit pas les heures tournées...
Erf... le probléme dans la bièrre .. c'est que ça donne envie d'pi... partout et le voila dans la rue a écrire ses initiales sur un mur lorsqu'il vit le soleil haut dans le ciel.

erf dediou j'suis en retard!!!!

A peinne le temps de rangé l'arosoire et de jeter une bourse bien remplie dans la tavernne. Qu'il courait déjà vers l'église
c'est ainsi qu'iil se pointa en retard devant la porte de Nostre Dame...
Un regard sur le batiment une légerre déglutation

sous l'regard de dieu...J'men serait bien passé

Un bonne rassade de wiskhy la fiole caché dans la manche. Histoire de se grater l'nez pendant la cérémonie et op il poussat les porte et alla s'installer l'air de rien...
Bha quoi une Buse a l'heure non est pas une...

Alinea

Quelques minutes à peine après avoir lâché les couilles de cet abruti en pleine crise de libido, quelques regards se tournèrent vers eux. La panique s'afficha dans ses yeux, elle lança un regard plaintif à Trella qui les observait en chuchotant à Calyce. La loose.
Qu'est ce qu'elle devait faire ? Elle avait supporté de se laisser tripoter sans broncher uniquement par respect pour les mariés et pensait que personne n'avait remarqué le petit jeu de Thibauld. Suite à quoi, elle avait prévu de le chopper après la cérémonie afin de lui faire passer l'envie de recommencer. Il semblerait que son plan tombe à l'eau.

Ses yeux se plissèrent, elle tourna la tête vers son voisin pervers et la colère redoubla. Elle ne pouvait pas le laisser s'en tirer comme ça et finir par porter l'étiquette de traînée juste parce qu'un adolescent qui a le feu au cul se croit tout permis.
L'espace d'un moment, elle hésita. Elle se trouvait au fond de l'église, il y avait une chance pour que cela passe inaperçu, ou tout du moins, ne se répercute pas jusqu'au devant de l'hôtel. Au pire, elle raconterait à Kilia la manière dont son fils s'était comporté, elle serait peut être compréhensive. Elle hésitait jusqu'au moment où son attention fut prise par un pouffement. Rapidement, elle tourna la tête et vit Kirke qui les observait, amenant des invités à en faire autant. Nan mais quel abruti celui là aussi ! Il trouve ça drôle ? Ca lui viendrait pas à l'esprit de se bouger le cul pour l'aider ! Fichu Kirke, il lui pourrira la vie jusqu'au bout ! Ses dents se remirent à grincer et elle leva son poing pour l'abattre sur le visage de Thibauld. Elle n'avait pas modérer sa force. Ce geste, elle avait eut envie de le faire à partir du moment où la main du gosse avait atteint son épaule. Ouh, c'était libérateur ! Elle avait adoré le bruit que son poing avait produit sur sa face. Cependant, elle ne se rappelait pas qu'il était autant douloureux de frapper quelqu'un au visage alors elle se mit à remuer son poignet dans le vide.

Le visage fermé, une lueur malaimable dans le regard, elle plissa soigneusement sa robe et retourna son attention sur les invités proches qui la dévisageaient bouche bée. Le plus doucement possible elle articula.

La cérémonie se passe devant.

Un petit sourire satisfait se dessina sur sa frimousse, elle espérait que l'incident ne créerait pas de vague et se massa doucement le poing.

Kirke.

Bon c'était gagné, la juge ne l'avait pas reconnu. Faut dire que le Penthièvre était assez bon en camouflage. La cérémonie se passait normalement, 'fin parait-il, parce que l'avait jamais vu ça lui un mariage, donc ce qui était habituel ou pas... Le beau blond observait peu à peu les présents. Le futur marié, la future mariée, logique jusque là me direz vous. Les témoins. Le curé, ou l'évêque d'ailleurs ? Bof c'est la même chose. Une duchesse angevine, des conseillers ducaux, des gens qu'il a déjà croisé, des membres de la famille, oncles tantes cousins cousines et autres, l'oncle Messiah, ou grand oncle d'ailleurs ? Sa future filleule, Alinea, le cousin ou arrière cousin Thibault le petit ducaillon... Gné ?

En tout cas pas si petit que ça ils font quoi là tous les deux ? Roh tout ceci pendant un mariage même la belle gueule de Kirke y aurait jamais pensé ! Quelle image tout de même, et en plus Alinea se laisse faire, ahah, à mourir de rire, faut croire que le poisson pourris que Kirke lui avait offert quand il était revenu de Breizh avait du lui monter à la tête. Et ce petit cousin qu'il avait toujours vu comme un garçon sérieux roh le petit menteur ! Le blond peut plus se retenir, allez c'est dans le mental, tais-toi, tais toi, t'es un battant, un winner, nan tu ne rigolera pas, c'est tout dans la tête, allez...

PFFFFFFttttt

Trop tard. Le bel l'a pouffé de rire. Vite se rattraper, tout le monde se retourne là... Il toussote un gros coup pour simuler un rhume. Pour quelqu'un qui voulait pas se faire remarquer c'est gagné.

Il sourit à ceux qui le regarde... Ne pas se faire choper, ne pas se faire choper !

Lexy

Et bien ! Lexy ne s'attendait pas à devoir participer autant au mariage de sa mère avec le Vicomte.

Citation:

Bien, nous allons maintenant aborder la partie spécifiquement mariage, de notre office. J'appelle donc les témoins à le rejoindre, et à dire un petit mot sur celui ou celle dont ils sont témoin, et pourquoi ils ont accepté de les soutenir dans cette belle aventure qu'es le mariage.

Surprise tout d'abord, la jeune fille resta figée sur sa chaise. Elle se demandait bien ce qu'elle allait dire. Devait-elle dire : Ben oui ! il est grand temps que ma maman se marie avant qu'elle ne soit trop vieille pour me faire des petits frères ou des petites sœurs ; de plus mariée, elle sera bien trop occupée pour me surveiller et le Vicomte aussi. Et ensuite de crier : VIVE LA LIBERTÉ !

Sortant de ses pensées, elle s'avança à son tour jusqu'à l'ambon et prit la parole.

Je suis témoin de ma maman car tout d'abord elle m'a fait l'honneur de me le demander. J'ai tout de suite accepté car je tenais vivement à l'accompagner dans cet engagement. Depuis le temps que je vois la duchesse et le Vicomte amoureux, il est grand temps que cet amour soit béni devant le Très-Haut et légaliser. Je n'ai jamais vu un couple s'aimer aussi fort même si leur amour est pimenté par leur fort caractère. Sans nul doute il y aura de l'action au château mais leur amour est pur, grand, sincère et je sais que leur union est la meilleure chose qui puisse arriver à ma mère. Ils sont fait l'un pour l'autre.

Elle tourna son regard taquin vers le futur couple et ajouta :

D'autant plus qu'ils ne sont plus très jeunes. Si on veut qu'ils donnent des fruits à leur amour, il faut vite les marier.

Espiègle, elle continua à regarder tour à tour sa mère et son "père". Bientôt ils formeraient tous une belle famille avec des débats houleux.

Elle laissa ensuite la parole au témoin du Vicomte.

Estrella.

Une jolie musique résonnait alors juste au moment où Calyce revenait à sa place. Qu'est ce que j'avais dit, elle revient toujours ! Trella se demandait quoi faire... Chanter avec les choeurs ? Boarf, elle ne connaissait même pas les paroles. Elle allait se pencher vers la spino-plus-trop-spino-ou-alors-elle-cache-bien-son-jeu-parce-qu'on-sait-plus-trop-ce-qu'elle-est pour lui demander quoi faire, lorsqu'elle la vit soupirer et regarder avec des yeux éplorés une coupe au bol bourguignonno-angevine. Pouah !

Coup de coude à Calyce, accompagné d'un murmure, faudrait pas que toute l'église sache que Calyce soupire après un briseur de coeur :

Arrêteuh ! Tu crois que j'te vois pas ! J'te dis d'arrêter de soupirer aussi ! On parie combien qu'il est déjà marié depuis le temps qu'il a déserté ? Même que ça se trouve, il a trois gosses.

Trella soupira aussi, mais pas le même genre de soupir, plutot à caractère blasé, celui là. Détournant son regard d'Aimbaud, elle bougea un peu la tête pour apercevoir Alinéa et Thibauld qui semblaient en grande activité. Les yeux de la juge d'Anjou s'arrondirent, nan pas possible, Alinéa et Thibauld qui se tripotent ?

Deuxième coup de coude à Calyce.

Regarde plutôt là bas, y'a Thibauld qui s'est cru chais pas où, mais pas dans une église en tout cas... Au mariage de sa mère en plus ! Han !
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Aurelien87

Une fois le chant achevé, Mgr Aurélien alla jusqu'à l'ambon.

Bien, nous allond maintenant aborder la partie spécifiquement mariage, de notre office. J'appelle donc les témoins à le rejoindre, et à dire un petit mot sur celui ou celle dont ils sont témoin, et pourquoi ils ont accepté de les soutenir dans cette belle aventure qu'es le mariage.
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Alinea

Haussement de sourcil à l'arrivée de Thibauld, on pouvait dire qu'il savait soigner ses entrées. L'instant passé, elle se concentra sur la cérémonie, jusqu'à ce que son regard soit attiré par son nouveau voisin. Hmpf, elle esquissa un sourire poli puis retourna ses grands yeux noisettes vers les mariés. Elle fut, une fois encore, dérangée par les tentatives du môme de glisser sa main dans la sienne. Qu'est ce qu'il foutait encore. Elle lui jeta un regard de travers l'air de dire : « Tu m'laches s'teu plait ! », ramenant sa main sur sa cuisse pour l'éloigner de la sienne. Rien à faire, il lui choppa la main et commença un drôle de manège qui entraîna l'apparition d'un rictus agacé sur la frimousse de la jeune fille.
Qu'il se contente de la main, passe encore, mais l'enfoiré semble prendre malin plaisir à prendre des libertés. Elle sentait ses caresses remonter le long de son bras et ses joues s'empourprèrent. Pas de plaisir, non, mais de rage. Il savait pertinemment qu'elle ne se permettrait pas de faire un scandale.

Coincée entre l'insupportable morveux en pleine crise de libido et son futur, peu de possibilités s'offraient à elle. Tant bien que mal, elle essayait de se dégager de l'emprise de Thibauld, se rapprochant de Messiah, le collant presque. Manquerait plus que lui aussi s'imagine des choses. Entre le vieux et le jeune, elle était pas sortie de l'auberge et quand la main baladeuse se pointa sur son épaule, elle lança un grognement discret. Stupide de croire que ça changerait quelque chose. A la violation de sa poitrine, elle lança à Thibauld un regard meurtrier et certes oui, son coeur s'accéléra mais cela ne faisait que traduire la rage qui s'emparait d'elle. Le fait qu'il n'arrête pas de l'appeler « ma puce » aurait du la faire tiquer. A cet âge, ils sont tous abrutis à s'imaginer tout et n'importe quoi. Salle petit con, il lui paierait, et cher.

A ce stade de la cérémonie, elle se voyait mal planter à plusieurs reprise, violemment, le fils de la mariée avec une épingle à cheveux, ou lui foutre son poing dans la gueule. Cependant, rien n'empêcher d'imaginer la scène, et elle s'en donna à coeur joie. Durant le temps où dura son petit manège, il était morts à de nombreuses reprises dans la tête d'Alinea. Leurs regards se croisèrent, l'enfoiré souriait. Les dents de la jeunes filles grinçaient depuis plusieurs minutes maintenant.
Il semblait avoir finit son exploration, elle se détendit quelque peu et lança sa main à sa propre exploration. Doucement, elle vint se poser sur la cuisse du jeune homme et lentement, elle remonta jusqu'à son entre jambe dans une douce caresse. Un petit sourire sadique se dessina sur le visage de la jeune fille lorsqu'elle choppa les couilles du mioche et qu'elle les compressa fermement, avec poigne. Il poussa un petit gémissement de douleur, ce qui procura un immense plaisir à Ali qui raffermit sa prise, souriante, elle lui susurra :

Prépare toi à courir sale merdeux, après la cérémonie j't'éclate. Souris, on nous regarde.

Vanwolk

A la suite du Saint Crédo symbolisant l'union de l'Eglise a travers le monde et de l'universalité du peuple aritotélicien. Vanwolk fit entonner un Sanctus à la maitrise. L'orgue fit alors raisonner les trompes , qui suivit des voix du choeur s'unisèrent en chantant la sainteté de Dieu.

HOSANNA HOSANNA pouvait on entendre dans la Sainte Chapelle, chacune est chacun était apellé à la suite de Titus à la sainteté.

Thibauld

Ca fait un moment que Brutus est partit...

Mais qu'est-ce qu'il fout !
Mais c'est pas bientôt finit

Ah vous voila ! Vite vite Calyce faut tailler là
Mais vite jte dis on est entrain de rater la moitié de la messe.

Aïe ! Mais fait un peu attention avec ce truc ça fait mal. Aïeu jte dis humpf...

T'as fini ? T'as fini ? T'as fini ? Et là t'as fini ? Pfff Et là ? Là ? ... ?
C'bon t'as terminé ? Enfin ! c'est pas trop tôt allons y. Allez c'partit

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Les portes de la Sainte chapelle s'ouvre en grand en plein récitation du credo. Entrée fracassante pour un jeune candidat au trône d'Anjou fils de sa mère juste en face de lui qui lui tourne le dos, ou plutôt qui lui tournait le dos avant qu'elle ne se retourne comme les trois quarts des gens présents dans la nef. Calyce n'est discrètement faufilée le laissant seule devant la porte pour affronter le regard sévère de sa mère. Petit moment d’inquiétude pour le garçon qui se demande un instant si il n'est pas arrivé juste au moment où le prête vient d'appeler ceux qui s'opposent à l'union à se manifester. Ce serait vraiment ballot ça. Seule solution pour se dépatouiller, faire comme si de rien n'était. Il se met alors à débiter le credo en quatrième vitesse

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Constatant qu'on le regarde encore avec insistance, il conclue
..........................hum.......AMEN

C'pas vrai y'a trop de gens qui me regardent. J'ai l'air de quoi là ? Hé ho les zozo ! c'est par là que ça ce passe. Pour moi par là c'est du côté du coeur. Aller tout devant, passer devant tout le monde c'est mort. Je reste derrière, c'est aussi bien. Plus de place à côté de Calyce et Trella, tant pis. Je regarde de l'autre côté et repère la jeune Alinéa. La fraîche futur filleule de l'oncle Messiah qui se tient à ses côtés droit. Asseyant de gêner le moins de gens possible je me fraie un passage jusqu'à elle et reste debout à coté d'elle. Sans trop le vouloir ma main vient frôler celle de ma voisine de 3 ans mon aînée. Hey c'est intéressant ça. Après tout c'est le mariage de ma mère, j'ai pas envie d'être sage comme tous les enfants lors du mariage d'un parents. Généralement on se fout gentiment de la gueule des mariés mais là mon idée déchire trop. Je m'aime et je me trouve salaud. J'aime les salauds, je m'aime encore plus. Je suis en campagne électorale aussi. C'est bien ça, j'ai pas beaucoup de temps libre où je peux m'amuser, c'est le moment de profiter un peu ! Abstraction au consentement

La main du jeune homme s'approche alors de celle de l'adolescente voisine et l'effleure à nouveau. Puis lui caresse le dos et la paume de la main du bout de ses doigts. Sentant qu'elle a petite menotte douce cherche à se dérober, il l’étreint entièrement pour la maintenant en contact. Thibauld sur ses 14 ans perché tenant par la main une demoiselle reprend ses caresse et s'amuse à suivre le contour de chaque doigts puis remonte légèrement le long du poignet de jeunette qui ne sait que penser. Rien sur le visage du ducaillon ne trahit ses agissements bien peu aristotéliciens dans la maison du Très-Haut qui plus ait. Il conservent sa mine angélique et regarde en direction de l'autel comme si de rien était.
Mais il en est tout autre histoire. Il sait que si il se fait prendre il se fera démolir par la moitié des gens présents dans la salle. L'oncle, sa mère, Alinéa aussi quoi que elle va le défoncer quoi qu'il arrive. C'est sans nul doute cela qui rend la chose si excitante et pousse Thib à continuer. Souriant il poursuit son cheminement dans la manche ample de la robe de sa belle voisine qui se raidit. Très lentement, il arrive au coude puis remonte l'avant bras jusqu'à son épaule qu'il masse avec délicatesse. La pauvre Alinéa doit être complètement perdue de ce faire abuser ainsi. Que peut-elle faire ? Pas grand chose si ce n'est essayer de dégager la main intruse le plus discrètement possible.

Seulement voila, il semblerait que Thibauld s'amuse tant qu'il n'a guère l'intention de stopper là. Jubilant il parcoure les quelques centimètres restant entre l’extrémité de son membre et la poitrine tiède d'Alinéa. Heureusement que la manche est taillée large. La pauvre fille trésaille décontenancée, surprise aussi. Le jeune jouvenceau entend sa respiration s’accélérer sous les caresses de ses doigts malins qui malgré tout doivent lui procurer du plaisir. Sa poitrine se soulève amplement au rythme saccadé des inspirations et des expirations de la jeune femme si tristement tourmentée. Au comble de l'excitation, Thibauld pince même le téton durci de sa voisine qui laisse échapper un petit cri où se mêle surprise et plaisir charnel. Thibauld sourit de plus en plus sournoisement et a maintenant du mal à ne pas rire. Jugeant qu'il ne tiendra plus très longtemps et qu'il est difficile d'aller plus loin, l'ado quatorzanaire laisse traîner ses mains encore quelques secondes sur le sein brûlant d'Alinéas avant de retirer discrètement son bras et reprendre une position normale. Il tourne alors là tête vers la voisine, croise son regard et lui sourit honteusement.

Baillant

Le Comte regardait sa duduche réciter sa prière, il savait qu'aucune femme n'avait su éveiller en lui cette curiosité, il avait toujours su, depuis leur première rencontre, que si un jour il devait se marier, ce serait avec elle, aujourd'hui que d'autres intérêts ne venaient plus s'opposer à ce rapprochement il se sentait heureux, heureux comme il ne l'avait plus été depuis bien longtemps (oui oui, c'est le moment de verser sa petite larme itou itou).

Il s'amusa de constater qu'elle semblait l'être aussi et que finalement le sourire lui allait au moins aussi bien que lorsqu'elle affichait cette moue boudeuse qui précédait chacune de ses colères.
Baillant lui sourit en retour et à son tour se mit à prier...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Messiah

Fond de l'église, à droite, c'est là que se trouve Messiah, un peu mieux habillé que de coutume, l'air pas franchement enjoué. Assise à côté de lui, Alinea, sa future filleule qui l'accompagne, sublime.
C'est grâce, ou à cause c'est selon, d'elle qu'il est présent à la cérémonie, dans ses plans à lui, il prévoyait plutôt de traînasser dans sa préparation pour, oh mince alors, arriver trop tard pour l'église et passer directement au gueuleton.
Seulement la jeune fille ne l'entendait pas de cette oreille, et telle une maman elle lui avait secoué les côtes afin qu'il soit prêt à temps, et traîné par l'oreille jusqu'au parvis où il avait fait le choix d'une place au fond, pour mieux voir les gens, moins entendre les sermons, et puis chose non négligeable, c'est pas au premier rang qu'on peut voir les séants de ces dames.

Alinea

Fond de l'église, à droite, c'est là que se trouvait Alinea, beaucoup mieux habillée qu'à son habitude. Elle avait passé du temps à soigner sa tenue pour tenter d'être la plus belle possible, mais pas trop quand même. Juste ce qu'il fallait. Ravie d'être au fond de l'église, elle se sentait moins nunuche puisque sans Messiah, elle n'avait aucune raison d'être ici donc il était sans doute mieux de ne pas trop s'exposer. Jamais encore elle n'avait assisté à un mariage alors son regard émerveillé balaya la salle, se posant sur la mariée, magnifique, puis sur le marié qu'elle n'avait jamais croisé. Ses grands yeux noisettes flânèrent ensuite sur les invités où elle put reconnaître plusieurs de ses amis dont Trella et sa cousine Baylina. Elle esquissa un sourire. Elle était pressée de les rejoindre plus tard, mais pour l'heure, elle écoutait l'énonciation du credo, une partie assez barbante de la cérémonie à vrai dire, elle qui n'était pas fan de tout ce qui touchait à l'église. De toute façon de là où elle se trouvait, elle n'entendait pas vraiment distinctement ce qu'il se disait donc elle laissa son regard vagabonder. Il y avait beaucoup de monde.

Légèrement, elle ajusta sa position en fonction de celle de Messiah et lui jeta un regard à la dérobé. Il avait déployer beaucoup efforts afin d'essayer d'échapper à la cérémonie, mais Alinea fut la plus forte. Oui, elle pouvait être particulièrement chiante parfois, et ça l'amusait beaucoup de le voir ici, rabat joie et bougon. Cependant, ça lui faisait plaisir de savoir qu'il le faisait pour lui faire plaisir. Les cérémonies religieuses, c'était pas son truc alors le voir ici tenait du miracle. Elle lui offrit un magnifique sourire et murmura entre ses dents :

Souris ... Puis arrête de mâter, j'te vois hein !

Calyce

Regarder fixement ses mains jointes et les pouces qui tournent l'un autour de l'autre, rester concentrée sur la cérémonie, ne surtout pas lever la tête : IL pourrait voir qu'elle a les joues roses. Si elle ne tenait pas tant à assister au mariage tant attendu de LA duchesse, elle serait partie ! Oui c'est ça, elle veut disparaître, là maintenant tout de suite !

Pssssssst, Messire Thibauld à grossement besoin d'vous. Il faut que vous lui dailladiez vite fait un habit. Y'a tout c'qui faut en haut vn'ez

Exhaussée. Mais le voulait-elle vraiment ? Non.
Étonnée, Calyce ne fera pas d'esclandre dans la chapelle. Elle attendra d'être dehors et que le valet colossal ait relâché l'emprise qu'il a sur son pauvre bras qu'elle frictionne. Il avait pas le droit !

Et ta mère en braies de soule ? Elle a grossement besoin de moi, elle aussi ?!

Le ton baisse au fur et à mesure qu'elle lève la tête sur la bête qui pourrait l'écraser vite fait. Elle déglutit et c'est dans un sourire forcé qu'elle ajoute:

C'est que j'avais pas l'intention de bouger moua... Tout ce qui faut à côté vous dites ? Soupire...J'vais jamais avoir l'temps. On va faire un truc ! Vous dépouillez de ses vêtements le prochain invité qui tente d'entrer dans la chapelle... z'avez les bras pour !

Et c'est suite à cette lumineuse-ou pas-idée, qu'un pauvre innocent se retrouva à courir les rues parisiennes vêtu d'une simple blouse de lin et que Calyce, elle, avait fini dans la chambre du jeune Penthièvre. Prenant un malin plaisir à planter les aiguilles, dont elle s'était armée, dans la peau de Thibauld... Quelques ourlets plus tard, elle le regarde, satisfaite.
C'bon, on peut y aller... vite !

La chapelle est retrouvée, la même place aux côtés de Trella. On reprend là où on en était : La coupe au bol ! Hum oui, la coupe au bol qu'il faut éviter de regarder et qu'elle ira saluer en bonne COUSINE adulte qu'elle est devenue. N'empêche qu'il est trop beau. Nouveau soupire avant de se concentrer sur la suite...
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Ventreachoux

Le témoin du comte du Poitou récita à son tour le crédo.Faut dire qu'il n'avait aucun mal a le réciter par coeur puisque son épouse le force tous les soirs a lire le livre des vertus et de lui réciter le crédo avant de tuer la chandelle.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Il se retourna discrètement vers les bancs qui se trouvait derrière lui et murmura .

Trop fastoche, même beurré comme une tartine je pourrais sortir cette prière sans me tromper une seule fois.
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Kilia

Pas le temps d'attendre la réponse de Joffrey, elle a un mariage à suivre surtout que c'est le sien. Son regard se tourne vers Baillant et lui sourit tendrement. Ben oui elle est amoureuse hein, et pour une fois, au moins ce jour elle peut l'afficher même si ça fait gnangnan.

Heureusement que Monseigneur de Bordeaux est là pour la ramener sur terre. Elle écoute le sermon et s'autorise un autre sourire vers son aimé mais cette fois moins assurée. Se retenant même de lui attraper la main juste pour la rassurée. Eh oui, c'est pour la vie, et même si elle est sûr de son amour, faire le grand saut du mariage c'est une grande décision, et vu le caractère de son aimé, c'est un vrai pari sur la vie.
C'est l'heure de prier et ce jour elle y met toute sa conviction, pas le moment de s'attirer les foudres du Très-Haut.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
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R.I.P

--Ralotain

L'annonce du mariage il l'avait vu en Anjou et c'est en voyant carrosse aux armes angevines qu'il se souvenu que c'était ce jour. Il venait de se lever et non pas dans une belle chambre, le Ralotain n'a pas un sous, mais plutôt d'un coin sombre sous un appentis. Il cherchait quelques bourgeois à racketter quand son œil se mit à pétiller.
Mariage de la dame d'Anjou à Paris, ça doit briller dans la chapelle se dit-il. Petit sourire en coin pour la bonne idée qu'il vient d'avoir. T'façon c'est un angevin de naissance et mais si c'est une racaille de vie il arrivera bien à se faire passer pour un invité. A son souvenir la duchesse recueillait tous les bras cassés.
Il puait la vinasse, était habillé comme un clodo mais peut importe. Il avait faim et il devait y avoir de quoi manger. Il était fauché et devait bien avoir quelques bourses brodées à se mettre dans la poche.
D'un pas décidé le voilà qui arrive devant l'attroupement qu'impose un mariage. Les mendiants se passaient tous le mot, c'est pas possible ça!
Vu la troupe devant la chapelle pas moyen d'entrer. Il lui fallait une idée, et c'est en regardant autour de lui qu'il l'eut.
Se faufiler entre les chevaux soigneusement gardés, faire celui qui sait ce qu'il fait et en toute légitimité. Passer le garde.

Salut mon brave, mon maître a oublié sa cape, heureusement que nous avons des jambes pour le manque de cervelle de nos nobles.

Ne pas se hâter, faire l'air blasé et le tour est joué. La cape est à lui et de belle facture.
Plus qu'à entrer en prenant le bon accent angevin, en courant c'est mieux pour marquer son retard.

Laisser passer je suis en retard!

Et hop, le voilà qui passe. Regarde sur le bénitier, l'utiliser pour se laver les mains, ça fera plus riche. Se faufiler vers les places du devant parce que c'est là que les poches sont pleines. En récitant un truc dans ses dents comme tous les autres, il s'installe à coté d'une brunette à belle robe, ça sent la bonne pioche.

Kirke.

Il s'était installé juste avant que la cérémonie commence... Dans un banc, où ça il ne le sait pas, ce qu'il savait c'est qu'il y avait de la famille ici. C'était les deux autres angevines qu'étaient venu s'installer à côté de lui. Il se fit donc discret, elles ne l'avaient pas reconnu. Faut dire que le " mini Beuch " comme le surnommait certain était agresser à tout coins de rues de Saumur par ces filles qui voulait soit des sous ou une cape de fonction. Faut dire aussi qu'il avait tourné la tête, parce que voulait pas déclencher une poussée de furie dans l'assemblée.

Pas de gaffe, pas tourner la tête, mais c'est que ça donne des torticolis, pas grave, il va prendre le risque, l'en a vu d'autre. Doucement il se remet dans le bon sens, et dit rien...

Lexy

A la demande de l'archevêque, Lexy récita le crédo après lui.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Puis elle se tourna vers sa mère qui semblait chercher quelqu'un. Tournant la tête vers la direction de sa marraine, elle essaya de comprendre ce qui embêtait sa mère.

Lecy.anne

Baylina en tant que membre du conseil ducale angevin avait été invitée, tout comme ses collègues, elle ne se sentait pas forcément à sa place, mais était venue avec grand plaisir. Avec un retard certain, elle finit par arriver à bon port...
Elle foulait le parvis de la Saincte Chapelle pour la première fois, et ne put s'empêcher de la regarder de l'extérieur, se ravissant de l'architecture imposante et radieuse de l'édifice. De dehors, les vitraux étaient baignés de soleil, ce qui lui laissait penser qu'à l'intérieur cela devait être un spectacle somptueux.
Quoi qu'il en soit, il fallait qu'elle y rentre sans trop se faire remarquer, elle espérait que les portes ne soient pas trop lourdes et surtout qu'elle ne grince pas ce qui la gênerait au pas possible... Elle espérait également trouver des visages connus vers qui elle aurait pu aller s'assoir.
Prenant son courage à deux mains, après une inspiration et expiration des plus sonores, elle poussa doucement une des portes.

Comme elle l'imaginait, le lieu avait été décoré avec soin et harmonie, une atmosphère quelque peu mystique semblait régner en ces lieux. Plus loin, elle regardait les futurs époux tout deux d'une élégance et prestance des plus magnifiques, cela laissant présager un mariage des plus fastueux
Le mariage était en cours, elle se faisait toute petite, se dirigeant vers le bénitier, elle y plongea deux doigts et se signa.
Restant en retrait, elle observait la scène, cherchant du regard une tête ou du moins une coiffe connue!... Elle finit par reconnaitre la duchesse Salebete et qui plus est un siège était libre à ses côtés. En hâte, elle s'enfonça dans la chapelle par le côté de celle-ci et après avoir dérangé quelques convives déjà assis, à grand coup de "pardonnez-moi, excusez-moi" fini par s'assoir à côté de Sassa...

Lui faisait un petit signe de tête, accompagné de petits yeux mutins, elle tourna son visage vers l'autel plus en amont et se mit à écouter, silencieusement la cérémonie...

Victorine

[Victor, sur le parvis]

Victor, l'écuyer du Josselinière, avait eu une vie (si si) avant de rencontrer le tout jeune Sénéchal et de lui offrir ses maigres services. Au moins aussi maigres que son bras ! Mais comme tout le monde le sait, un jeune garçon de quatorze ans, ça ne tarde pas à devenir un homme musclé et imposant.
Normalement.

Pas pour Victor, pour la bonne et simple raison que l'écuyer était une fille. Bien-sûr, Aimbaud ignorait ce léger détail, sinon il ne lui aurait sans doute jamais proposé cette fonction. Mais rien ne résistant à la volonté de Victorine, elle était là, les armes du Josselinière à la main, ses beaux yeux verts bien ouverts, et l'oreille aux aguets.

Dans sa vie d'avant, donc, disions-nous, elle avait rencontré certaines de ces personnes qui défilaient sous ses yeux, indifférents à l'innocente silhouette postée là. Certains même à qui elle avait cassé les pieds avec ses questions sans fin où l'adversaire finissait toujours par lâcher quelque information savoureuse. La tête de Vic en était pleine, car elle avait bonne mémoire. Et elle souriait intérieurement en les regardant passer, tout beaux, dans leurs vêtements de fête cousus pour l'occasion.
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*C'est à la gorge que l'Ysengrin mord.

Otto_kar

[Dans une taverne des environs]
[Ambiance]

- Hé, quoi, aubergiste, est-ce donc la famine en le royaume de France sous le règne de la Beatritz ? Quel pathétique plat me sers-tu alors que j'attendais des rôts, des pâtés, de bons gros haricots... de quoi me nourrir, enfin, voyons ! Et on te laisse tenir auberge ! C'est bien heureux que tout le monde n'ait pas la même pratique que toi !
- C'est que, maistre...
- Senhor !
- Senhor, oui, senhor... C'est loin d'être la famine, croyez-moi... mais... c'est notre meilleur plat et, voyez-vous, nous le servons de même façon à tous ceux qui en font la demande... mais...
- Ah, mais j'en veux une dizaine, alors !
- C'est que nous devons nous restreindre, mais... senhor ! Comme j'allais vous le dire, même s'il n'y a pas de famine, la plupart habituellement destinées au quartier ont été réservées pour un mariage de grands féodaux qui a lieu, aujourd'hui, non loin d'ici, à la sainte chapelle.
- QUOI ? Ah, la gueuse ! Vieille, mais gueuse ! Je parcours une infinité de lieues par des chemins secs et crotteux pour venir à son mariage, je ne peux pas même y assister parce qu'encore excommunié, et voilà qu'on me réduit à mourir de faim ! On me fait regretter la peine que je me donne, assurément ! Et du vin ? As-tu du vin ? J'en veux ! Pas du Bourgogne, je tiens à la vie ! Hé ! De l'Anjou, as-tu de l'Anjou ?
- Probablement oui, senhor... mais...
- Et bien va le chercher ! Ah, que ces gens de France sont balourds et patauds ! C'est donc avec des "mais... mais..." qu'on règne sur un si grand royaume ? "Mémé" ?! Héhéhé, comme la vieille Penthièvre qui se marie à cette heure. Pour la combientième fois d'ailleurs ? Dieu seul sait, probablement, tant il doit être le seul à être plus âgé qu'elle ! Ah, revoilà mon aubergiste ! Alors, ce vin ?
- Voilà, voilà, senhor, deux bouteilles ! Je vous les offre !
- Encore heureux ! Comme s'il avait fallu que jes les payasse, quand tu me sers si mal ! Allez, va, va, laisse-moi boire, et préviens-moi quand tout sera terminé et qu'ils sortiront de la Sainte Chapelle ! C'est que moi aussi, vois-tu, j'aimerais féliciter Pierrot et l'Aïeule !

Aloara

[Une Vilaine Servante, Un Mariage dans trois jours, On voulait sa mort ?]

Enfermée dans sa chambre depuis bien de nombreux jours, elle commençait à trouver le retour de Son Tendre Vicomte bien long...
Frappement à la porte, la Douce Baronne grognait sur son lit :

Je ne veux voir personne compris ???????? Oust du vent !!!

Mais Ma Dame vous avez reçut une missive...

En moins de temps qu'il le fallut, elle se retrouva face à la porte, prit le pli de la vilaine servante, et lui ferma la porte au nez... Et oui, quand il s'agissait d'une lettre de Son Aimé caché, Alo ne perdait pas de temps à se bouger le séant... Mais voilà qu'à la texture du vélin, son parfum, elle sut que ce n'était point une missive du Mini... Mais de qui alors ?

Nulle envie de l'ouvrir, mais elle le fit quand même regardant en tout premier la signature de la lettre... La Duchesse Kilia ?
Intriguée, elle se mit à lire les premières lignes et sourit en y découvrant une invitation d'épousailles... Et bien il y en avait qui était chanceuse c'était certain... Elle qui attendait toujours qu'on lui fasse une demande et pas n'importe laquelle... Elle voulait que ce soit celle de Sa Douceur et nulle autre !

En tout cas, elle irait à ce mariage, d'abord pour se changer les idées, et puis car Kilia était une femme respectable et surtout la meilleure amie de sa Mamou...

Seulement le mariage était dans trois jours et la Jeune Femme n'avait rien à se mettre de nouveau... Long soupire qui se fit entendre, et elle appela la servante pour lui demander de lui trouver une toilette adaptée à l'évènement et surtout de tout préparer pour la soirée car il ne fallait pas perdre de temps à prendre la route !
Et oui, elle aurait pas pu faire ça à Angers ? Non c'était Paris et heureusement que la Baronne commençait à connaître la route et cela grâce à Son Doux Vicomte...

Bref mise en route, ne restait plus qu'à arriver à temps à la Chapelle...

[Le jour du mariage...Tin-Tin-Tintin... Et une Baronne morte de fatigue...]

Après une longueee route sans aucun arrêt, elle arriva à destination... Mais pas prête du tout, du tout... Fatiguée au plus haut point par le voyage, il lui fallait se préparer désormais !
Et voilà que la Baronne, les esprits dans le brouillard, se fit aider pour la toilette par la servante... Maquillage comme jamais elle ne l'avait fait, il allait falloir cacher les cernes horribles qu'elle avait récolté durant le trajet... Les minutes, les heures passaient et ce fut une trentaine de minutes avant la cérémonie qu'elle fut apprêtée !

Point le temps de se reposer, qu'elle se fit amener à la Chapelle...
Quasi personne dehors, elle était en retard...
Les joues qui se teintèrent rien qu'à l'idée de franchir la porte, et voilà qu'elle regarda le cocher furieusement lui faisant comprendre un :

"T'aurais pas pu aller plus vite, espèce de ..."

Regard qui se dirige à nouveau sur la Chapelle et elle se résigna à entrer après s'être murmurer :

Pourquoi je les attends pas dehors ! Ils finiront bien par sortir ? Allez Alo, t'es déjà en retard, motive toi !

Et voilà qu'elle entra essayant de faire le moins de bruit possible, mais que voulez vous, les escarpins c'est pas discret du tout !
Regard qui cherche une coiffe familliale et elle vit non loin d'elle son petit frère Lovely...

Elle fila se mettre à ses côtés, sourit en guise de "Bonjour" et écouta les paroles religieuses déjà en cours avant de jeter un regard sur les futurs époux !

[En espérant que cela soit cohérent car je vous avoue que je n'ai pas eut le temps de lire les 5 premières pages, n'hésitez pas si vous voulez que je change certaines choses...]
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Sylphide

Depuis que son aimé lui avait annoncé qu'ils se devaient aaaaaabbbbsolumment d'aller au mariage au bout du monde de Baillant....Bin ....pour être franche la Louve était... secrètement bien sur...(elle avait tout de même une réputation a tenir hein...) toute excitée d'enfin voir de plus près ce qu'on lui avait vanté comme étant la plus belle ville de tout le Royaume.....

Pffff...Après avoir échappé aux pots de chambres qui dans cette ville était à la mode d'être jetés par les fenêtre en criant "GARE A L'EAU!!!!!!!" ainsi qu'aux sabots des canassons rendu fous par le nombre impressionnant de bipèdes marchant et se bousculant dans les rues....Sans parler de l'odeur pire que celle d'une carcasse de mouton dégelant au printemps.... Beurk!!!!..... ce mélange de laine mouillée, de chaire pourrissante le tout melé aux effluves de beaucoup de bipedes aux corps mal odorant trainant dans les rues....l'enthousiasme... franchement lui était bien revenu quelques fois de travers dans la gorge...

Mais la...en entrant dans la cette maison aux cloches....Quelle merveille...jamais celle de Thouars ne lui était apparue aussi douce aux narrines et agréablement reposante.....Malgré le nombre impressionnant de bipèdes réunis ici pour l'union de ce bon vieux Baillant et de la dame qui à son avis avait due travailler d' arrache pied pour le trainer ici...L'endroit comparativement à la folie du dehors l'apaisait et la rassurait autant pour elle que pour les jumelles quelle avait de serré très fort contre elle.

Voyant Aka se diriger vers Cali et Yoyo, elle poussa un immense soupire de soulagement et s'assit sur le banc à leur coté après les avoir discrètement salué bien sur....
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Estrella.

[Auberge parisienne]

Il n'y a pas assez d'occasions pour se faire belle au gout d'Estrella, même s'il est vrai qu'elle fait la fête environ deux cents jours sur trois cent soixante cinq. Il n'y en n'a pas non plus assez pour pouvoir rendre présentable sa grande copine Calyce -non pas qu'elle le soit pas présentable d'habitude- mais Trella le savait, aujourd'hui, sa copine allait voir son briseur de coeur, et il fallait que la brunette reflète pour le bourguignonno-angevin tout ce qu'il n'aurait, par sa bêtise, jamais.

Après une tentative de coiffure ratée vu la réaction de la propriétaire des cheveux, Trella fut victime d'une agression. En effet, Calyce trouva bon de se venger en voulant l'assassiner par étouffement. Avec la robe que celle ci avait elle même confectionnée. Tu parles d'une arme de crime...

Apprêtée et coiffée, les deux inséparables angevines quittèrent l'auberge pour se rendre dans le lieu où la Duduche allait unir sa vie à un poitevin.

[Chapelle]

Ouais y'en a trop de poitevins, ca fait bizarre... Ouais elle est belle Kiki...

Répond elle a son amie. Elles s'installent et quelques secondes plus tard quelqu'un vient lui enlever sa copine. Un gros machin. Hésitant entre se lever, protester et donc attirer l'attention de la foule et gacher le mariage de la Duduche la plus célèbre d'Anjou, elle préféra laisser faire et laisser Calyce s'en aller. Après tout, elle reviendra surement !
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Thomasdeclerel

Invité par Kiki la MILF, comme l'avait baptisé un jour brumeux d'octobre, un certain Simeon Mareuil- version romancé- le berrichon s'était fait la promesse de se rendre au mariage pour partager ce moment de bonheur, ou pas, où son amie d'Anjou aller s'engager à perpétuité...Ou du moins jusqu'à ce que la mort les séparé, amen. Thomas ramena donc son fessier à la saint chapelle en compagnie de son ami Chlodwig von Frayner. Pourquoi ? Parce qu'il n'aimait pas boire seul, c'était l'une des raisons de sa venu, il fallait bien le confesser, mais aussi parce que tout deux vouer un culte à la moquerie d'un Angevin tendrement surnommé "Barbichouchou" et qu'ils ne pouvaient rater une occasion d'être ensemble pour le saluer, et boire, aussi.

Le Roy d'armes de France et son ami prirent donc place dans le lieu saint, sans daigner porter leur attention sur les personnes présente, en écoutant d'une attention relative la cérémonie et pour le Pair du moins, en espérant que la cérémonie ne s'attarde pas trop.

Icie

Encore ce drapier de la rue du Chat Perché et puis cette denteliere qu'elle avait connue lorsqu'elle était au Louvre, sans oublier cet orfèvre pour une surprise à sa fille. La comtesse Icie et sa dame de compagnie n'en finissaient pas de passer commandes dans les boutiques parisiennes.
Le retard s'accumulait inexorablement, sous pretexte que la Saincte Chapelle était proche. Le mariage du comte du Poitou n'était pas le pretexte à ce voyage à Paris mais il eu été inconvenant de ne pas y assister en étant dans les murs de la cité. La diplomatie et d'autres occasions lui avait permis de croiser souvent la duchesse Kilia.
La vie était curieuse, songeait elle. Cette union eut été improbable il y a quelques années. Mais les temps changeaient, heureusement.

Icie de Plantagenêt et Maéline purent enfin, se glisser discretement à l'interieur de l'église .
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Aurelien87

Le Motete étant terminé, Mgr Aurélien vit un petit signe discret au Maitre de Chapelle pour lui montrer sa très grande satisfacion, puis il alla à l’ambon et et ouvrit le Livre des Vertu au chapitre XIII de la vie de Christos

Mes enfants, nous allons écouter un extrait du Livre des Vertu, parlant du mariage, engagement que vous prenez aujourd'hui:

Citation:

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "
Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "
Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :
" Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ? "
Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "

Aurélien regarda la réaction des fidèles, puis il fit un court sermon :

Mes enfants, vous venez d’entendre la parole de Dieu. Et que nous dit-elle, cette parole ? Que le mariage n’est pas en engagement pris à la légère. Et je sais, vous connaissant, que vous ne prenez pas vos engagements à la légère. Vos engagement politiques en sont une très belle démonstration. Vous aurrez à coeur, je le sais, d'avoir la même conscience de vos actes dans votre engagement de mariage. Mais il va vous imposer des sacrifices. Vous devrez être à l’écoute l’un de l’autre, pour vous soutenir dans les bons mais surtout dans les épreuves. Et c’est ce qui fait la différence entre les animaux et les hommes. Dieu bénit cet amour pour le rendre fécond et vous donner des enfants. Des enfants de Dieu. Aujourd’hui vous vous donnez l’un l’autre, et personne ne devra venir s’interposer entre vous. Ne prenez pas exemple sur tous ceux qui courent amants ou maîtresses. L’amour de Dieu est conditionné à une vie vertueuse, et c’est seulement à cette condition que vous pourrez espérer atteindre le paradis. Soyez donc vertueux et aimants. Soutenez vous dans les difficultés, et profitez ensemble de vos joies. Ainsi votre vie recevra la récompense promise par Dieu à ses fidèles croyants. Amen.

Mgr Aurélien se tourna vers les témoins

Vous qui allez être les témoins de leur union, les témoins de leur amour, je vais vous demander de réciter le credo après moi, chacun à votre tour. Et vous, mes enfants, récitez le à leur suite, et rendez grâce à Dieu.

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Aimbaud

[Dans la chapelle de l'AmÛr..]

Yolanda lovée dans ses bras — soit 25 kilos de crème-chantilly sur pattes — Aimbaud croule peu à peu sur lui-même, et se résout à poser le chargement sur le rebord d'une statue de Saint-Glinglin lapidé par des lions sur le bûcher. Une fois les deux souliers vernis roses posés sur le socle, la soeurette est toujours à la bonne hauteur pour ne rien louper de la cérémonie, sans se faire obstruer le champ de vision par une perruque ou une toque de luxe. Et les épaules d'Aimbaud s'en portent mieux.

Tout de même, il garde deux mains en rempart au cas où la gamine se mettrait à sautiller sur le marbre. On sait jamais, avec les effets secondaires que provoquent les mariages chez les petites-filles, de nos jours. Et puis, vaguement distrait par un reniflement dans le fond de la salle, ou peut-être par le sanglot étouffé d'une parente proche qui craque sous le coup de l'émotion, il tourne le regard vers la foule assemblée dans l'édifice.

Impossible de dire combien il a de cousins dans le tas : Lexy est assise dans les premiers rangs, un peu plus loin il repère Kilijo, et là... Tiens ! Thibauld, il s'en faut de peu qu'il ne parvienne à le reconnaître. Et puis il y a... Un groupe de filles qui gigotent dans un coin de la salle. Deux brunes. Tiens donc, Estrella, la maîtresse de Léandre. Si elle est ici, c'est que non-loin doit se trouver...

Elle se cache ! Derrière un invité. Il l'a vue ! Elle est là. Détourner le regard. Braquer ses yeux vers... Ce vitrail, là. Oh le beau vitrail. Rien à fout' du vitrail ! La fixer à nouveau. Elle est où ? Là ! Détourner le regard, bordel de grumpf ! S'absorber dans la contemplation des deux époux. Ah les mariages, l'amour, le bonheur... Rien à battre ! Lui jeter encore un coup d'oeil. Rapide. Il n'a pas bien pu la voir en détails. Là, il l'observe. Grave erreur, chef. Allôôô ? On se ré-veille. Croisement de regards = danger. Interdiction. Terrain miné. Papa a dit : dossier clos, affaire classée. Mût, mût, mûûût. Alarme anti-incendie interne. Extinction des feux. Retour à la normale. On regarde dans une autre direction. Voilà : les yeux bien fixés sur le curé qui officie.

Bon dieu, combien y'a de coeurs qui battent dans cette chapelle.
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Kilia

La musique était belle, elle l'écouta sans bouger jusqu'au moment ou elle s'aperçut que vraiment c'était très calme derrière elle. Elle se demanda un moment si les angevins étaient encore là.
La tête se tourne légèrement vers l'intérieur de la chapelle afin de voir si ça ne roupillait pas déjà.
Même pas dix minutes que cela avait commencé et elle prit certains en train de bailler aux corneilles. Bon fallait mieux que d'avoir une émeute ou d'en voir certains en tuer d'autres, ça aurait fait désordre.
Son regard repart vers Aurélien, mais revisualisant les invités qu'elle avait aperçut elle fait la moue, son fils n'est pas là. Elle ne va pas se lever pour mieux regarder mais ça la titille. Il s'était peut être perdu ou pire s'était fait enlevé, ou même bien attaqué.
Elle se retourne de l'autre coté toujours très discrètement et dans une espèce de chuchotement bouche mi-fermée lance à Joffrey.

Thi-b-aud? faisant des petits coups de menton en ouvrant grand les yeux et les tournant afin de faire comprendre qu'elle ne le voit pas et qu'elle le cherche.
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R.I.P

Yoyo_le_rouble

La route fut longue bien que le départ fut un peu précipité, l'invitation ayant été perdue puis remise tardivement, mais on avouait sans mal qu'elle arrivait à point.
Une sortie nous permettrait de nous aérer un peu, après tous ces jours à rester penchés au-dessus d'un bureau où de la paperasse s'étalait à ne plus en finir.

La route de Paris s'était faite sans encombres, et d'une seule traite, à bord de Lauryo, notre roulotte, sans qui cela n'aurait pas été possible, Cali et moi tenant les rênes tour à tour pendant que l'autre se reposait.
Trouver la chapelle fut plus compliquée, la ville de Paris, dont c'était ma première visite, était immense, et ses grandes rues et ses grands bâtiments avaient de quoi donner le tournis. Mais finalement, nous étions arrivés à temps et tout était pour le mieux.

J'étais assis regardant l'architecture somptueuse de la chapelle et de ses rosaces, tenant la main de ma Cali, et écoutant distraitement le déroulement de la messe lorsque j'entendis ma compagne me chuchoter :

- Rho mamour! Faut confesser ses péchés! Vite, vite, dis moi un truc à confesser. Là tout de suite j'ai pas d'idée moi... euh... ça compte si je donne le nom de la dernière personne que j'ai taloché? Je crois bien que c'est Aka d'ailleurs.

Je pinçais les lèvres pour ne pas rigoler trop fort avant de lui chuchoter à mon tour :

- Euh.. je sais pas.. euh... Ah si, j'ai menti à Balthazar en lui disant qu'il n'y avait plus de sablés, avant d'en manger rapidement dans son dos.. le pauvre gros toutou... J'espère que j'irai pas en enfer.

Et en parlant d'Aka, nous fîmes un grand sourire, après avoir un peu toussoté, en voyant Sylv' et lui et leur petite troupe arriver à notre hauteur, tandis que nous nous poussions un peu afin de leur faire un peu plus de place sur le banc.

La musique qui s'éleva alors par la suite, belle, majestueuse, faisant apprécier l'acoustique fabuleuse du lieu qui donnait plus de corps à chaque note jouée. Je serrai doucement un peu plus la main de ma Cali, heureux d'être là avec elle, et sans qui je ne serai sans doute pas aussi à l'aise parmi toutes ces personnes aux atours plus élégants et distingués les uns que les autres.
La future mariée était elle véritablement resplendissante, et nous étions ravis de la voir dans sa robe si joliment travaillée, malgré ses inquiétudes exprimées l'autre soir en taverne.
Nous reconnûmes Datan de loin et lui fîmes également un petit signe en lui adressant un sourire.

La musique retomba peu à peu et la suite de la cérémonie promettait d'être émouvante. Cali et moi tentions de rester le plus sage possible durant le reste de la messe pour la suivre religieusement.

Ventreachoux

Le comte Ventreachoux assis sagement dans son fauteuil près des futurs époux tourna légèrement la tête et esquissa un petit sourire en voyant son vieil ami Datan fait son apparition.
Au fait, Ventre était sage, serait il malade ? ou se réservait il encore une de ces facétieuses bêtises dont il avait le secret ?
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Fourmi.

Toujours appuyée contre un pilier de grès, une fourmi continuer de regarder les allées et venues incessantes depuis le début de la cérémonie.
A croire que finalement tout le monde s'était donné le mot pour faire pareil et arriver à la limite de fermeture des portes.
Les angevins sont pour la plupart identifiés à défaut d'être connus, les poitevins eux... sont certainement les autres. Forcément même.

Et les chants d'entreprendre de la bercer doucement.
Et la demoiselle de se retrouver les yeux mi clos, et les lèvres irrémédiablement scellées dans un silence sans équivoque.
D'ici qu'elle ne s'endorme...
Pourvu qu'elle ne s'endorme...
Ca la foutrait mal quand même que de se vautrer pendant le mariage de Kilia...

Mais quand est-ce que ça finit bon sang de bois !!
Et de se dire, dans un état proche de l'Ohio, que c'est la dernière fois qu'elle fait ce genre d'effort surfourmiesque...
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Aislin_mckorky

Lorsque les voix de la maitrise emplirent tout l'espace de la Chapelle, Rose se sentit pleinement en accord avec le lieu et le moment.
Fière de voir autour d'elle que la famille avait une fois de plus répondu présente et se regroupait tout naturellement autour de Jo.
Ses prières redoublèrent de ferveur, dans l'intention de faire passer sa dévotion et sa sincérité jusqu'aux époux afin qu'ils soient certains de recevoir bénédiction des homme de foi, comme de leurs amis .
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Verty

Son Eminence Verty, Sœur de la mariée, suivait la cérémonie dans la plus grande discrétion.

Elle s’était vêtue comme pour les grand jours car s’en était un.

Elle était heureuse pour sa sœur, enfin elle allait pouvoir s’unir à l’homme qu’elle aimait.

Vanwolk

Monseigneur Vanwolk, fis stopper les chuchotment et gagna l'attention de la maitre par un geste sec de la main. une fois les regards porter ves lui il lanca un motet qui resonna dans la Saint Chapelle, comme un ode spirituelle, qui venait calmer, et permettait d'entrer pleinement dans la célébration. Les voix raisonnaient sur une mélodiess qui s'engouffrai dans les voutes de la chapelle. LEs choeurs de femmes répondait a celui des hommes dans un sompteuse danse de mots et de rythme.

Datan

[Une sieste à l'ombre des Grands]

Il avait mis du temps à se préparer lui qui n'était pas un grand habitué des mariages entre couronnés. Il avait prévu quelques affaires plus belles et solennelles qu'à l'accoutumé, bien que sur fond noir et gris, avec touche de rouge et de blanc, ses couleurs privilégiées.
Le voyage fut long et fatigant, mais les compagnons de voyage poitevins avaient largement compensé la monotonie de la route. Les chemins vers Paris étaient pourtant agréables d'habitude, mais le vent froid et la rencontre de la pluie avait gâché l'ambiance festive. Ça et là, le long de la route, ils avaient pu découvrir des campagnes blanchâtres, des villages animés et surtout, le silence si cher aux voyageurs.

Arrivés à Paris, trouver une auberge n'avait pas été des plus faciles et c'est bien loin du lieu de cérémonie qu'il avait pu se trouver une chambrée. Là, fatigué par le voyage, Datan s'était octroyé un instant pour la toilette, un autre pour un repas frugal et le dernier pour un repos compensatoire. Mais l'auberge rompait avec le silence de Dampierre et l'Epervier s'endormit difficilement. Pourtant, au final, il fut plongé dans un lourd sommeil, semé de rêves étranges, de voyages en Anjou écourté bien trop tôt, et de descente en luge incontrôlable accompagné d'une passagère avec laquelle il avait fini par s'allonger sur quelque lit végétal...

C'est un vacarme d'enfer qui le tira de ses rêves. L'aubergiste criait après un livreur qui venait de faire tomber un tonneau de vin, baignant la ruelle dans une marre rougeâtre. On eut dit qu'un crime avait été commis au plus haut du passage étroit. C'est quelques instants plus tard que PetitLu déboula dans la chambrée, s'éveillant lui-même d'un lieu qu'il garda secret, la chemise à peine remise dans ses braies.
Messire, nous ne sommes pas partis ! Il est tard !
Datan maugréa de se rendre compte qu'il avait dormi tard et que même son écuyer avait laissé passer l'heure.

A peine une heure après, ils arrivaient tous deux devant l'édifice, essoufflés et énervés. Tandis que le jeune thouarsais s'occupait des chevaux, Datan se présenta devant la lourde porte. Il s'épousseta, reprit quelques instants ses esprits, et pénétra dans la Sainte Chapelle. Il y avait déjà pas mal de monde et il s'installa sur un côté le plus discrètement possible, et suffisamment bien placé pour voir les futurs époux. Ses yeux noirs parcoururent un instant la foule et se fixèrent sur certaines personnes présentes. Il salua Oane, heureux de la savoir sur Paris et fit un clin d'oeil à Cali, accrochée amoureusement à Yoyo. Ils respiraient tous les deux le bonheur et Datan sourit en les voyant. Plus loin, il reconnut la Duchesse d'Anjou, qu'il se promettait d'aller saluer.

Un dernier regard curieux pour voir qui accompagnait la jeune baronne, puis l'Epervier se reprit pour suivre la cérémonie.
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Oane

Et voila à arriver trop tôt on finit par arriver en retard.
C'était le paradoxe d'Oane.
Elle était arrivée en la Saincte Chapelle alors que seuls les vitraux et les bouquets de fleurs habillaient le lieu de milles et une lucioles colorées et la jeune femme avait mis en doute ses faculté mentales enfin .... pour être plus précis, celles de son cocher, ce qui donna, alors qu'elle était rssortie sur l’esplanade devant la Chapelle parisienne, à peu près cela :

Dites donc mon brave, cette Chapelle est aussi vide que le crâne de cet olibrius qui vient de se pointer en ville, "le seigneur des mouches", zetes sur que c'est bien LA Saincte Chapelle ?

Le cocher sentant l'orage arrivé avait opiné du chef. la baronne avait ajouté d'un air suspicieux :

et puis ....elles sont toutes saintes les chapelles non ? alors comment vous faictes pour savoir que c'est bien la bonne ?

mais ma dam ...

Oane avait mis fin au protestation d'un geste impérieux de la main

Allez vérifier auprès de cette personne là si c'est bien la Saincte Chapelle

Le cocher dégringola du carrosse aux armes de Surgères et de Luçon et s'éxécuta

La baronne quant à elle gromela

Quelle idée aussi de se marier à Paris ! Ca prône le ponant et ça convole à la capitale tssitt, voila bien un autre paradoxe ventrebleu...

Elle plissa son regard océan devenu taquin alors qu'elle revoyait Baillant et sa promise Kilia, puis, elle regarda autour d’elle et se dit que la capitale offrait bien des plaisirs et qu'elle pourrait mettre profit ce mariage pour y séjourner quelques temps et en découvrir les attraits. Un sourire cerise naquit sur le visage de porcelaine. Tout à sa contemplation,, elle n'avait point entendu le coche revenir et sursauta à ses mots

Dame Oane, c'est bien la bonne chapelle.

La De Surgères jeta un regard au coche

merci Pierre.

Je ne me puis m’être trompée de jour ou d'heure, cela veut dire qu'à Paris rien n’arrive à l'heure sans doute. Comme je ne saurais attendre que la chapelle se remplisse en vu du mariage, j'ai une sainte horreur d'attendre, emmenez-moi donc làbas je vois qu'il y a un parc, j'irai m'y détendre les jambes, cela ne me fera pas de mal après ce long trajet. D'autant que je gage que je vais encore passer une bonne heure, si ce n'est plus, assise sur un banc aussi dur que ...

Non, elle ne le dirai pas, elle sourit en coin

Et puis il fait si beau !

[Ici et maintenant]

Enfin Pierre vous ne pouviez pas me le dire que ça avait commencé !

Fichtre, me voila en retard maintenant !

mais vous ... ne m'aviez pas dit de ...

La jeune femme soupire et regrette de ne pas avoir emmener dame Jehanne, sa dame de compagnie, elle au moins aurait pris des initiatives. Malheureusement privé d'intendant, il avait passé l'arme à gauche d'une mauvaise toux qui avait empiré, elle avait dut laisser Jehanne pour gérer le domaine en son absence.

Restez garé là Pierre.

La jeune femme lissa les pans de sa robe et vérifia que sa ballade dans le parc ne lui avait pas laisser d'autres souvenirs que le parfum délicat des première fleurs du printemps.

Elle pénétra dans la chapelle;et progressa dans la travée centrale en écoutant l'officiant pour tenter de comprendre ou en était le mariage et en tentant de repérer l'endroit ou elle aurait du se mettre. Tandis que des regards courroucés se levaient en sa direction et qu'elle y répondait avec un sourire cerise plein d’aplomb, Oane décida de s'intaller au petit bonheur la chance et échoua ainsi sur un banc à coté d'une brochette de nobles inconnus d'elle, jeune homme et deux femmes d'age mure.
Un coeur se mit à chanter un motet. Elle y joignit sa voix haute et claire
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Akashia

Akashia avait été fort content et honoré de recevoir l'invitation de son ami Baillant ... enfin du comte Baillant ... euh ... bouarf il n'avait jamais été fort pour le protocole ... de son ami donc pour son mariage.

Quand il vit que c"était a Paris Il fit une drole de tete ... Fichtre a Paris ?? Et pourquoi pas a la Capitale tant qu'il y était ! Comment ca c'est a la Capitale ??? et ben ! Comment va t il pouvoir l'annoncer a sa Louve de femme qu'il fallait aller dans une ville au moins 4x plus grande que celle de Thouars !!

Toujours est il qu'ils prirent la route en prenant soin d'emmener un vetement de rechange pour la cérémonie et que la Nature pourvoirait a leur pitance pendant la route.

après c'etre changé dans une taverne fort chère ... mais tout était chère a Paris de toute manière ... ils se dirigèrent Sylphide, ses jumelles Seya et Misha et lui vers la chapelle ... ils durent bien marché 2h avant de la trouver cette satané chapelle ... autant ils arrivaient a se repérer dans les bois ... autant dans une ville telle que celle la ils avaient eu bien du mal !
Si bien que la cérémonie avait hélas commencée !

Ceci dit ... Ils se trouvaient fort beaux dans les habits tout neuf que leur avait fait sa Louve ... Mais ils avaient l'air de roturiers face aux habits que portaient les nobles ici lieu !

Aussi se firent ils encore plus petits et allèrent s'assoir a coté de Cali et Yoyo ... Qu'ils avaient repéré parce que Akashia avait eu l'espace d'un instant l'oreille qui sifflait ....

Salebete

La jeune Duchesse fit son entrée dans la Saincte Chapelle, pour ne pas déranger la cérémonie qui semblait avoir commencé depuis un bon moment déjà, Sassa prit place immédiatement sur un banc sans réellement chercher qui serait assis à ses côtés, essayant juste de se faire la plus discrète possible. Elle récita a voix basse l'acte de contrition.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

Une fois qu'elle eût fini, son regard se posa sur les futurs mariés, elle ne connaissait pas trop le fiancé mais si la Duchesse Kilia avait porté son choix sur lui, certainement qu'il possédait les qualités requises pour en faire son digne époux.

Cali

Comme les poules ils se couchaient en ce moment , épuisés à redresser la mairie et de temps à autre à filer un coup de pieds aux fondements des plus récalcitrants à payer ses foutus impôts.
Mais ce soir là c'est un autre volatile qui avait atterri dans leur lit. Bien nourrit d'ailleurs le pigeon portant son invitation.
Ils avaient croisés la future promise en taverne qui s'agitait tout en restant calme.. très difficile à faire ça. Cali avait essayé par la suite de faire pareil sans succès. Il faut un sacré entraînement.
Elle lui avait donc promis de venir à la cérémonie en lui disant qu'éventuellement elle lui prêterait main forte pour arracher ses jupons s'ils entravaient sa marche. Ce à quoi sa soeur Zézé avait rétorqué que le comte se ferait sans doute une joie de s'épuiser à les ôter.
Étonnamment après un silence s'en était suivi, où chacun soudain était parti dans ses rêveries.

Pour l' heure, Cali se trouvait au côté de son Yoyo,main dans la main, assis sur un banc de la chapelle. Ils avaient finalement accepté l'invitation qui arrivait fort à propos pour les distraire un peu de leur travail acharné. Une sorte de récréation en somme. En plus du fait que malgré ses neufs mois passés ensemble, c'était leur première sortie à une célébration publique.

La découverte de cette chapelle lumineuse entourée de vitraux avait causé un réel émerveillement à la Thouarsaise.
Et lorsque la mariée s'était avancée dans le couloir central pour rejoindre son futur épousé, Cali avait encore été émerveillée par la robe que la Duchesse Kilia portait.
Elle mettait en valeur son teint clair contrastant avec la couleur sombre de ses cheveux. La mariée était vraiment ravissante.
Cali avait bien écarquillé les yeux pour noter tous les détails, vu que sa gitane de soeur allait la passer à la questionnette .
Fort heureusement, Kilia n'avait pas tenu compte de la suggestion de Zézé et Sandino pour être plus à l'aise, de se marier en robe de chambre et sabots.

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

En entendant les paroles de Baillant , Cali se tourna vers Yoyo et chuchota.

Rho mamour! Faut confesser ses péchés! Vite, vite, dis moi un truc à confesser. Là tout de suite j'ai pas d'idée moi... euh... ça compte si je donne le nom de la dernière personne que j'ai taloché? Je crois bien que c'est Aka d'ailleurs.

La jeune femme resta pensive un moment en cherchant bien un autre péché puis se blottit dans les bras de son Yoyo pour suivre la cérémonie de mariage .

Aurelien87

Tout le monde ayant récité le confiteor, Mgr Aurélien fit un signe discret à la Maitrise pour qu'ils chantent un motet, avant qu'il aille à l'ambon pour lire le texte qu'il avait choisi.
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Lovelymaster

[Quelques jours plus tôt: Chez les moines]

Le jeune Seigneur se baladait dans les jardins de l'abbaye, quand il fut interpeller par un des moines:

Mon fils, bien qu'il ne soit pas courant d'accepter de transmettre un message, je viens à vous pour vous faire part de ce plis, plis qui nous a été remit par une duchesse se présentant comme votre Mère.

Louis Marc fronça les sourcils avant de tendre la main et de prendre la missive, il parcouru brièvement le message avant de relever les yeux vers le moine.

Mon père, je vous remercie grandement de m'avoir transmit se message sans quoi, j'aurais été absent au mariage d'une dame auprès de laquelle j'ai grandit, Vous m'excuserez mais je dois de ce pas faire mes bagages et me rendre au plus vite à Paris.

Le Dénéré ne tarda pas à se diriger vers la petite chambrée qui lui avait été offerte durant son séjour dans ce lieu saint, il posa une dernière fois son regard sur cette pièce, avant d'en sortir. Il se rendit dans la grande salle ou se réunissait la plupart des hommes d'Église, il les salua un par un, sans oublier de les remercier pour tout ce qu'ils avaient pu lui apprendre durant sa retraite

Il parti donc en direction de son château afin d'y faire préparer ses effets pour son voyage dans la capitale française

Bien le bonjour, vostre fier seigneur est de retour sur ses terres, malheureusement pour vous, pour très peu de temps.

Préparer mes plus beaux vêtements, je ne voudrais point être ridicule au Mariage de notre belle Duchesse Kilia, et ne tardez pas, je ne peux me permettre de ne pas prendre la route ce jour....

Louis Marc revêtit des habits qui avouons-le, le changeait des vulgaires tissus qu'il avait pu porter dans l'Abbaye, il ressortit chemise et bottes qui ne lui était d'aucune utilité la ou il se trouvait.

Une fois calèche et effets préparé, il demanda au coché de se rendre au plus vite à Paris.

[Non loin de Paris, quelques jours plus tard]

Louis Marc commençait à trouver le voyage beaucoup trop long à son gout, peut être du fait qu'il n'avait plus voyagé depuis fort longtemps. Mais le jeune homme savait se voyage nécessaire. Il aurait voulu que la duchesse elle aussi soit présente le jour de son mariage, jour qui cela dit n'est pas encore prêt d'arriver... De par ce fait , il était évident qu'il soit présent pour célébrer les noces de la belle kilia.

Paris se dessinait, et le Seigneur de Longué laissait ses yeux se poser sur la beauté des monuments,qu'elle belle ville se disait il, sans doutes un peu trop grande comparé à son Anjou natal, mais il était sur que dans cette ville les occupations ne manqueraient pas.

[Petit séjour dans une auberge]

Mon seigneur, je fait monter vos bagages, reposez vous...soyez en forme pour demain...

M'avez vous déjà vu en méforme? que néni et vous le savez.

Louis sourit à son fidèle coché avant de laisser sortir un petit rire.

Une nuit de sommeil plus tard, voila le jeune Homme fin prêt à partir rejoindre la chapelle, fraichement lavé, parfumé et vêtu, il se rendit à la cérémonie.

[Devant la chapelle]

Oops me voila en retard, vais je jour être à l'heure pour une cérémonie?? Voila les mots qui raisonnaient dans la petite tête du Dénéré

Il entra discrètement et chercha du coin de l'œil des visages amicaux, il se doutait d'y croiser sa Mère ainsi que sa Tante, c'est donc ces deux visages qu'il chercha en premier. il s'installa non loin d'elles tout en offrant des petits sourires à sa famille.

Que pourrait il bien leurs dire après la cérémonie, sans doute leurs expliquer pourquoi il était parti chez les moines sans les avertir...

Il écouta la cérémonie, comme si il n'avait pas assez entendu d'écriture biblique durant ses quelques mois de retraite, de toute façon un peu plus ou un peu moins, il n'était plus là dessus
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Kilia

Les deux petits bouts gluants vinrent se loger dans le creux de la main ducale gantée de soie blanche. En même temps un jeune homme vint emporter le petit colis angevin loin du couple . Kilia fut impressionnée, elle mit quelques secondes à comprendre que celui-ci était Aimbaud, il avait tellement grandit et il semblait avoir prit du muscle vu comment il arrivait à porter sa sœur.
Petit pincement au cœur quand elle réalisa que Fitz n'avait pas répondu à sa lettre et qu'elle ne serait pas parmi eux, Vad no plus... et 19... il fallait mieux ne pas y penser.
La main de la duchesse n'avait pas bougé d'un poil. Murmure vers Aurélien avant qu'il lance l'acte de contrition.

Veuillez nous excusez... je ne pouvais... Petite grimace en se taisant pas la peine d'en rajouter.

Regard qui se pose sur sa main, puis vers son Vicomte Comte. Elle s'approche doucement vers son oreille et dans un souffle:

Pardonnez moi mon aimé mais je n'ai pas de poche....

Et elle glisse doucement les bouts visqueux et encore gigotant dans la poche de Baillant. Elle n'allait pas les lancer derrière son épaule, vu le monde qu'il y avait derrière les gens n'auraient pas apprécié. Elle ne pouvait non plus les mettre à ses pieds la petite Yolanda devait la regarder et elle n'allait pas se marier avec un cadavres aux pieds. Dans la poche il pourrait peut être se faire une santé, et ainsi elle aurait tout le loisir après la cérémonie d'aller faire chercher un ver de terre par l'un de ses gardes.
Ce concentrant vers le prélat elle récita l'acte de contrition.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

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R.I.P

Baillant

Le Comte à l'écoute de l'officiant prononçant ces quelques mots "Si quelqu’un a quelque motif pour s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais., aurait bien objecté quelques remarques concernant les droits de l'époux et les devoirs de l'épouse, mais après mûr réflexion il préféra se taire, pensant qu'une scène en plein milieu de la Sainte Chapelle n'était peut être pas l'endroit le plus propice pour.

A peine allait-il réciter l'acte de contrition, qu'il fut coupé par une scène bien étrange avec un ver de terre qui semblait s'être invité à la cérémonie. Pendant que sa duduche était préoccupée à discuter avec la petite, il profita tout de même de cette "coupure" pour jeter discrètement un œil sur l'assemblée.
Quand soudain, sa future se pencha vers lui, pensant qu'elle avait remarqué que ses yeux s'étaient égarés, il s'attendait déjà à tout un tas de remontrances... finalement il s'en sortit avec deux moitiés de ver de terre fraichement tranchés.

Grimaçant en sentant sa poche bouger, il laissa glisser entre ses dents un "Hmpf !" puis, se tourna vers l'Archevêque, tacha de faire fit du ver de terre qui n'aimait visiblement pas l'obscurité de sa poche, et prononça :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

A mesure qu'il récitait, le Comte se rendait compte intérieurement de ce qu'il disait : "Comment ça pêcher ? mais non, surement pas moi !, puis un deuxième "Hmpf" s'échappa d'entre ses dents.
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Yolanda_isabel

Il est plein d'amour et d'éternelle reconnaissance ce regard azuré et candide qu'elle pose sur sa tante. Toi, tu m'as compris hein ? Tu sais que tout le monde peut vivre heureux, même les vers de terre.. Elle voudrait pouvoir lui dire des choses, plein de choses à cette tante qui s'apprête à épouser un poitevin, à cette femme si forte en Anjou qu'elle seule est capable d'abattre les clivages et d'aimer l'ennemi héréditaire des angevins. Elle voudrait lui dire qu'elle l'aime et qu'elle est bien gentille de s'intéresser à son ver de terre. Elle se contente de hocher la tête en souriant ravie.

- Toi aussi, t'es comme de la beauté, Tata ! Oui, tout d'après la cérémonie le soir !

Le ver de terre est glissé avec précaution dans la main tendue, une petite caresse sur .. où la tête ? Une caresse sur les deux têtes et un sourire niais à Tata alors qu'un murmure fâché-fâché se fait entendre et qu'elle se retrouve soulevée. Aimbaud ! Trop facile ! Et dans les bras d'Aimbaud, collée à lui, elle se dit que plus tard, elle sera comme Tata, elle sauvera les vers de terre le soir, un mouvement de la main à Kilia. A après le mariage !

En attendant, un mot perce les limbes du cerveau de Yolanda "dragées", le petit corps se raidit dans les bras du grand frère. Tilt !

- Je suis sage ! Vite !

Lexy

Enfin c'était le grand jour. Jusqu'à cette date, Lexy avait bien du mal à croire que sa mère se marierait à nouveau. Tôt ce matin là elle avait pris soin de sa toilette. Après un bain reposant, sa chambrière l'aida à s'habiller et à se coiffer. Le médaillon qui l'avait toujours accompagnée depuis toute petite finit par parer sa tenue. Elle se regarda dans le miroir et sourit. Enfin ils allaient devenir une vraie famille...

Elle arriva dans les premières dans l'église, voulant voir entrer sa mère et également le Vicomte. Quand ceux-ci firent leur apparition, le cœur de Lexy bondit dans sa poitrine. Comme ils étaient beaux tous les deux !

La cérémonie débuta. Monseigneur Aurélien demanda aux témoins de prendre place près des futurs mariés. D'un pas majestueux elle alla prendre place auprès de sa mère. Elle regarda ses parents et leur gratifia son plus beau sourire. C'était le plus beau jour de sa vie à elle aussi. Longtemps elle avait fait enrager sa mère en lui disant qu'elle viendrait nue à la cérémonie. Nul doute que sa mère devait guetter qu'elle ne mettrait pas sa menace à exécution. Kilia savait combien sa fille avait horreur de mettre des robes, préférant ses braies et sa chemise noire. Mais bon la jeune fille avait fait un effort pour la circonstance. Elle voulait que ses parents soient fiers d'elle surtout en ce jour mémorable.

Aislin_mckorky

Comme la lune suit le soleil, comme l'ombre suit le marcheur, ou comme les cinq doigts ne s'éloignent jamais de la paume, Rose n'était jamais très loin de sa soeur.
Non parce qu'elles ne pouvaient pas se séparer, mais bien plus surement parce que leur esprit de famille était fort, et les réunissait toujours dans la joie et le bonheur, et ne parlons pas de malheur en un si beau jour .

Elle entendit MGr Navigius demander des nouvelles de la famille, elle avait toujours vu en lui un homme de foi intelligent et avenant, et lui fit donc un sourire discret tout en emboitant le pas à Jo.

la Sainte chapelle avait un côté intime et presque famille qui ne déplu pas à la Baronne.
Elle prit le temps de faire un tour d'horizon parmi la foule, scrutant les visages .

......Surement plus de Poitevin que d'angevin se dit - elle, car il ne lui sembla pas reconnaitre de sourires familiers

Mais la cérémonie retint à nouveau toute son attention

Citation:

De dos les époux étaient majestueux, magnifiant de leur prestance tout l'espace, qui s'en trouvait anobli.

L'esprit saint, a n'en pas douter, était là pour les inspirer .

Rose ferma les yeux et pria pour leur bonheur . Le sien pour le moment semblait suspendu très loin au dessus des voutes de la chapelle, et seules les recherches occupaient ses journées. Pourtant ce n'était pas déplaisant, depuis qu'elle venait plus souvent en la Capitale, subtilement des occasions se présentaient, des entretiens, des conversations enflammées, ou très techniques l'amenaient à voir tout doucement le bout du tunnel.

Il était temps, et c'est avec une nouvelle ferveur qu'elle reprit ses prières .
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Aimbaud

Gah !

Aimbaud s'éjecte de son siège comme s'il s'était assis sur un feu de camp. Il vient de repérer sa charlotte-aux-fraises de soeur qui s'est immiscée entre les convives jusqu'à l'autel. Donc, ni une ni deux, en bon Pascal-le-Grand-Frère qu'il est, il oblige tous les spectateurs de son banc à se lever pour le laisser passer. Action-réaction ! Quelques pas chassés rapides dans la rangée, il écrase tout juste une ou deux poulaines en marmonnant des excuses, manque de renverser un chandelier en sautant dans l'allée de la cathédrale, et trottine à pas de loup jusqu'aux mariés pour récupérer l'intruse.

Yolanda Isabel de Josselinière, où t'étais passé.. Sacro-Saint de Dju !

Un large sourire plein de dents est adressé à Kilia et son Poitevin, un de ceux qui font acheter n'importe quel produit aux ménagères. Puis l'Aimbaud referme deux bras fraternels autour de la taille grasselette de sa soeur pour remporter le paquet, livré à la mauvaise adresse. Ainsi, chargé de ce charmant monticule de dentelles-roses et de crêpage de soie — qu'il est à même de porter depuis qu'il suit l'entraînement physique de l'armée — il effectue une marche arrière en quatrième vitesse, et laisse la cérémonie reprendre son cours.

Et un chuchotement dans le creux de l'oreille, parmi les boucles blondes et près de la joue rondelette semblable à une boule de pâte d'amande :

Allons, observe sagement... Plus vite ça sera terminé, plus vite on aura les dragées...
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Jehan_de_proisy

[Paris, non loin...pour des raisons qui font que les Fortunat sont à Paris...]

Pierre, assures toi que les enfants soient prêts veux tu? Je crains que la Sénéchale soit encore occupée par l'accumulation des missives reçues.

Le Fortunat a revêtu une tenue simple aux couleurs de ses terres d'Olonne puisqu'il assiste au mariage non seulement d'un homme qu'il estime mais qui est en même temps son souverain. Il est donc de bon ton que le Poitou vienne en force pour montrer son attachement mais aussi sa déférence.

Il alla tambouriner à la porte ou travaillait Leello....

Ma Mie il est plus que temps de vous apprêter voulez vous? Nous ne pouvons faire attendre Sa Grandeur un tel jour!

[Un peu plus tard ce même jour]

Ils étaient arrivés et quasiment tous ensemble...quelle chance cela se faisait de plus en plus rare...
Le Fortunat se faufila dans la foule emmenant son épouse et ses enfants. il trouva une place et ô joie la personne qui serait à ses cotés serait Choupi. Autrement dit un homme qu'il estimait et respectait pour sa franchise et son honneteté.

Peu avant il salua de la tête, très amicalement, le Général de la Légion, Messire Cyclope qui avait lui aussi prit un certain recul durant les derniers règnes...

En s'installant il murmura à Choupi...

Hum j'espère que nous ne sommes pas les derniers...Je suis bien aise de vous voir à cette occasion, je vois que le Comte sait choisir ses invités parmi les gens de confiance et engagés. Vous permettez?
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Yolanda_isabel

Elle était présente ! Bien sur qu'elle était présente avec Titi Pierre ! Elle avait juste .. trouvé un ver de terre sur le parvis de la Saincte Chapelle. Un ver de terre coupé en deux par une mule à talonnette, et le ver de terre, il remuait encore ! Captivant !! Réellement captivant. Alors doucement, elle le ramasse, pour demander après le mariage, si quelqu'un voudra pas dire une oraison funèbre pour lui, parce que s'il vit encore, c'est bien qu'il attend les saints sacrements avant de rendre l'âme non ? Elle sait cela l'infante angevine.

Et son ver de terre fois deux en main, elle entre dans la Saincte Chapelle laissant le garde du corps à l'entrée, pour la deuxième fois de sa vie, elle franchit les portes, elle voudrait lisser sa jolie tenue rose et crème, pour ce que cela s'accorde à merveille avec la tenue d'Aimbaud, mais les mains sont pleines du ver convalescent et agonisant. Discrètement, elle emprunte un bas-côté pour rejoindre les premiers rangs où se trouve son frère. Tout aussi, discrètement, elle se laisse glisser à ses côtés, prenant soin de ne pas blesser plus encore le souffrant du jour, j'ai nommé : Le ver.

Main'nant le pestacle ! Ouh Grand-Tata l'est belle ! Ca pétille dans les yeux de l'infante, ça pétille à donf' ! Elle aussi, voudrait se marier, mais Aimbaud ne veut pas, à charge de revanche, Yolanda ne veut pas qu'il se marie non plus. Le ver est considéré un moment, et finalement, elle se lève et rejoint le couple de futurs mariés pour tirer sur la robe de Kilia.

- Tata ? Y faut que vous le sauviez de la vie .. Il a mal, je crois ..

En plein mariage ? Elle a six ans, qu'importe le mariage, puisque c'est pour la vie, ils auront le temps de se marier, le ver lui, gigote de moins en moins dans les mains potelées de l'infante. Un regard plein d'espoir, sa grande tante peut tout, puisqu'elle est la Lumière d'Anjou.

Kilia

Le suspens est à son comble lorsque le prélat lance la phrase fatidique du " Si quelqu’un a quelque motif pour s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais."
Kilia se demande un instant qui peut bien y être opposé. Pas les Poitevins, tous savent très bien que personne d'autre n'aurait assez de patience pour supporter plus que deux jours son Comte Vicomte. Une femme? Peut être bien. C'est qu'il a du charme, avec son regard il arrive à lui faire avaler toutes les couleuvres. Peut être bien qu'une opposition pourrait venir d'une femelle qui ne le connait que par son sourire envoutant. Elle tend l'oreille, regarde son aimé du coin de l'œil.

C'est à ce moment précis que la petite Yolanda en profite pour la tirer de ses pensées.
Sursaute de la duchesse, soupire de soulagement en entendant Yolanda, ce n'est pas une rivale.
Ses yeux se posent sur le ver de terre en deux morceaux.
C'est vrai qu'elle a souvent le don de résoudre les problèmes de toutes la famille mais là, le ver semble bien mal au point. Une idée et vite pour ne pas avoir à entendre un petit roudou se mettre à hurler de désespoir à l'annonce d'un "ben il est mort et pis c'est tout". Parlant à voix basse:

T'es belle comme un cœur ma chouquette framboisée. Bien sur que je vais te le sauver ton ver, mais après la cérémonie d'accord?

Punaise, elle va pas s'en sortir comme ça va falloir trouver une solution, et vite, car les yeux de sa petite charlotte aux fraises semblent se rapprocher de l'émotion intense. Coup d'œil à Baillant dans une petite grimace voulant dire, excusez mais faut faire quelque chose...

Tu me le donnes et je te le rends ce soir, il faut bien ça comme temps pour la super magique guérison.

Sourire rassurant vers la petite, du style aie confiance
Et une main qui se tend afin de récupérer le truc répugnant.
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R.I.P

Killijo_de_denere

Citation:

Killijo arriva juste à ce moment. Il allait confesser aussi sa colère et sa douleur pour la triste perte qui l'avait affecté. Il avait décidé de venir tout de même célébrer le mariage de sa Marraine, par amour pour elle, mais le coeur n'y était toujours pas. Il ressentait son absence à chaque moment, comme un déchirement. Elle aurait été si jolie dans une belle robe, ses cheveux noués en chignon, comme lors de son annoblissement. Il s'excusa auprès des présents qui semblaient recueillis dans la prière pour ce Dieu que Killi accusait de lui avoir repris sa Mali trop tôt. Il portait sous son tabard une chemise noire, en signe de deuil et de souvenir pour elle. Il s'assit et médita sur tout, le mariage, auquel il ne croyait pas, l'amour, celui qu'il avait perdu et le reste... En espérant que la cérémonie se termine vite pour qu'il puisse retourner ruminer dans un coin. Il n'avait même pas remarqué les jolies dames alentour.
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Chez moi

--Bagminton

Comme tout bon garde il était là, le plus vieux de sa grâce Kilia. Il avait eu pour l'occasion un beau costume d'apparat bien brillant et n'était pas peu fière d'être le chef de la bonne tenue de ce mariage.
Bon il avait un peu foiré pour les placement, de toute façon il avait rien compris à ce que lui avait dit la duchesse et les gens se moquaient bien de ses recommandation. Il s'était faufilé vers l'avant et s'était calé du côté gauche. Dans cette chapelle pas possible d'être discret, il manquait sacrément de gros piliers au milieux. C'est quoi cette foutue église? Qu'une grande salle rectangulaire il n'avait jamais vu ça.
Il observé la bedaine rebondissante, c'est qu'il devait faire attention au moment de la question " Si quelqu’un a quelque motif pour s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais."

Les yeux rivés sur l'assemblée il s'aperçut que comme un couillon lui aussi avait laissé son arme à l'entrée de l'édifice. Avec quoi il allait pouvoir arrêter un hypothétique opposant à cette union? Regard bedeau sur la pièce, ses yeux se stoppèrent sur un chandelier à pied. Un peu grand certes mais très pratique si le contrevenant se trouvait au milieu de la pièce , sûr qu'il pourrait l'assommer de loin.
Sourire niais en s'imaginant la scène, envi naissante que quelqu'un l'ouvre à cette instant. Allez Allez qui veut un coup de chandelier?

Kilianedemarenvielle

Jo s'émerveilla de l'amour qui transcendait le couple .

Elle se recueillit et attendit la fin de la fameuse minute fatidique. Personne ne hurla , et elle se remit à respirer , se rappelant le même moment à son mariage.

Enfin la cérémonie repris et elle récita avec les autres

Citation:

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--Brutus.

Brutus en bon valet niais, obéit à son jeune maître qui lui demande d'aller chercher sa "cousin" - Brutus se demande alors si c'est sa cousine ou pas finalement parce que ces trucs de famille tout ça il comprend rien, comme beaucoup de chose me direz vous - en tout cas il veut qu'il aille la chercher. Pour la brute us aller chercher quand ça vient du maître c'est ramener donc c'est plus enlever que demander gentiment si elle veut pas venir.

Il traverse la placette et se dirige vers la sainte chapelle où résonne déjà les cantiques des petits chanteurs en robe blanche et rouge.
Quelle bonne chance que la Calyce soit assise là sur le banc tout près de la porte car il n'est rien de plus facile que de lui saisir le bras et l’entraîner à l'arrière. Un rapt bien légal dans la chapelle dite Sainte. Hop, chose dites chose faites.

Pssssssst, Messire Thibauld à grossement besoin d'vous. Il faut que vous lui dailladiez vite fait un habit. Y'a tout c'qui faut en haut vn'ez

Sans vraiment attendre la réponse de la petite Calyce, le grand bête de Brutus l’entraîne déjà hors de la chapelle en la tirant par le bras d'un pas pressé. L’hôtel de villégiature de la duchesse est par chance juste à côté ce qui va faciliter la chose.

Kirke.

En retard ? Meuh non jamais ! Disons qu'il arrive un peu après les autres... Bon c'est vrai qu'à quelques heures du mariage le jeune Penthièvre était encore à quelques nœuds. Paris, Paris... Ville des... Pur sang royaliste de français ? Eurk. Bon va pas louper ça quand même mais l'en pense pas moins. Et encore heureusement qu'il avait déjà pris son habit de cérémonie, acheté pour l'occasion, parce que sinon cela serait la fin des haricots.

Kirke menait son cheval d'une main de fer, fallait pas traîner. A force de se dire " Calme, j'ai le temps " m'étonne pas tiens !

C'était la première fois qu'il allait assister à un mariage, faut dire qu'avant il ne s'en souciait guère, étant bien loin de l'Anjou paternelle. Et c'est alors que l'homme marcha sur Paris... Déjà ? Euh bah la cérémonie doit déjà être commencée. Pis c'est quoi ce bourbier ? Pourraient au moins signaliser les lieux ces parisiens, z'ont que ça à faire de toute l'année les bougres. Kirke réfléchit -et arrêtez de dire que ça doit être dur parce qu'il est blond ! Il est blond parce que sa mère l'est blonde ! Et en plus l'a du sang breton donc faites gaffe à vous ! C'est quoi ces manières de critiquer ?- et regarde l'invitation. Saincte Chapelle. Et s'est repartit pour une petite course dans les rues de Paris, dangereux ici y'a pas de limitation, tant mieux ça lui fait ses affaires au Penthièvre. Il voit un semblant de caravelle de carrosse, il se dit donc qu'il va les suivre. Petit coup d'œil à son habit, son long manteau à capuche noir était couvert de poussière. Heureusement qu'il ne portait pas cela pour la cérémonie, parce que ce serait le cas de le dire, ça aurait fait tache !

Il remonte le cortège à toute vitesse. Et enfin, enfin ! Il arrive devant la Saincte Chapelle. Le cheval se cabre -pourquoi ?- avec toute cette foule excitée. Le temps de l'atteler à proximité et d'enlever le manteau, le voilà sur le parvis de cette majestueuse bâtisse. Il connait personne, mais qui ferait donc la confusion ? Faut dire que le jeune Penthièvre possède les mêmes traits que son père, Beucheumeu. Coup d'œil rapide, il essaye de repérer des visages connus, il devrait bien y en avoir tout de même !

Vanwolk

Citation:

une fois la confession récité, les choeurs entamèrent un Gloria pour remercier la miséricorde divine qu'il venait de recvoir.Dieu dans sa bonté immense venait de laver des fautes et des doutes les fidèles, pour que d'une ame pure ils puissent vivre pleinement ce sacrement

Choupi22

choupi22 avait mis longtemps à se décider , avant de venir à cette belle cérémonie .

Il avait reçu il y a quelque jour l'invitation du Comte mais avait longtemps hésiter car cette célébration n'était pas de "son monde" , avait il pensé , il n'était point noble et avait pensé qu'il ferait un peu tache

Mais le Comte Baillant lui avait transmis une invitation , c'était donc qu'il désirait qu'il vienne , et ce malgré sa modeste condition

Il avait donné les ordres à sa caserne de La Rochelle pour que son absence soit pallié et il avait pris la route en direction de la Sainte Chapelle .

Il entra dans la chapelle au moment ou la cérémonie commencé , il vit Baillant devant avec sa promise à ses cotés , il reconnut aussi d'autre personne comme Sa Grandeur Ventreachoux ou bien d'autre

il récita religieusement et à bas mot

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

Calyce

[Crêpage de chignons dans une auberge]

Quel supplice que celui de passer sous les mains d'une Estrella qui s'improvise coiffeuse pour l'événement du jour. Une menotte qu'appuie sur la racine de ses cheveux pour tenter d'atténuer la douleur, l'autre qui cherche à pincer la coiffeuse derrière elle, Calyce râle. Ça fait mal.

Lâcheuh ! S'en fout de mes tifs !
Maaaais c'pas fini... y'reste plus qu'une mèche à ranger !
Tu m'dis ça d'puis que t'as commencé ! STOP !

Trop c'est trop. La brunette récupère ses cheveux avant d'aller se pencher au dessus d'une bassine d'eau, histoire de voir ce à quoi elle ressemblait. La réponse que lui donna son reflet lui fit monter les larmes au yeux, le rouge aux joues, de rage. L'oeuvre capillaire se voit aussi vite détruite très rapidement devant la créatrice effarée. La Dénéré s'explique, les cils qui battent innocemment.

C'était bien hein...juste qu'on voyait trop l'oreille que j'ai pas ! La honte...tu comprends ?

L'idée qu'elle ne comprenne pas lui est impensable, on peut pas laisser une vraie amie se présenter comme ça à un mariage. Elle y laisse pas le temps de répondre ni de comprendre ce qui lui arrive, il était temps de s'habiller et d'aller rejoindre la chapelle.
On est un peu à la bourre là...
Qu'elle dit tout en serrant fort les lacets du corset de la robe d'Estrella.

Humpf !

Vengeance.
Zou ! En route pour la cérémonie.

[La chapelle, enfin]

Raser les murs pour pas se faire remarquer et chercher une tignasse familière pour prendre place à ses côtés. Mirettes plissées qui furètent et qui finissent par repérer Otissette vers qui elle se dirige en entrainant Trella...
C'plein de poitevins, ça fait bizarre n'empêche... pis t'as vu les gens qui chantent ? Comment qu'elle est belle Kiki...même son Vi...haaaaaaaaan !

Ou quand Calyce repère une coupe au bol Angevino-bourguignonne.
Le courage rejoindre la vicomtesse à l'autre bout de la chapelle se perd. Elles seront toutes aussi bien sur le banc qui reçoit le séant d'une Calyce dont les jambes fléchissent.
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Fourmi.

Qu’est-ce que je fous là ?

Petite phrase lancinante qui n’a de cesse de tournoyer dans l’esprit fourmiesque. Comme un résumé synchrétique de sa vie en quelque sorte.

Qu’est-ce que je fous là ?

Dans cette cathédrale, planquée au fond dans le modèle statue de pierre/acte de présence/tapisserie. Là où elle s’est glissée discrètement. Au moins elle est venue… Et elle a même fait l’effort de soigner la tenue en plus.

De la chemise de lin fin à bordure d’or au bliaut, chaque vêtement a été choisi avec soin. Mais bordel, comme elle se sent engoncée là dedans… Le pelisson ceint de cendal passé par-dessus la chemise, de couleur rouge sombre, dont les manches semblent ne jamais finir et qui descend jusqu’aux chevilles est étroit et ajusté, sous le bliaut de soie grise à l’encolure galonné d’or. La touche d’abondance dans la ceinture jetée négligemment sur les hanches et qui retombe par devant sur le bliaut, et dans laquelle un orfèvre a incrusté topazes, agates et escarboucles. A peine distingue-t-on les petits escarpins de cuir de Cordoue cousus d’or.

Dans son dos, la longue tresse corbeau relevée de rubans à galons d’or caresse ses reins sous le voile blanc retenu par un simple cercle d’or.

Seul détail qui dépare de la tenue, cette petite masse qui pend à sa taille. D’apparat certes, d’or serti de pierreries, mais qui saura certainement décourager le plus éméché des invités. Et déboiterait quand même la plus solide mâchoire...

Et déjà le prélât bordelais qui passait à la question… Au moins ils n’avaient pas eu à répéter le crédo pendant des heures, c’était toujours ça de gagné. Elle passe un regard amusé sur l’assistance, au cas où soudain un mystérieux individu viendrait animer la cérémonie d’un "Moi ! je m’y oppose…" Ce qui en soit serait fort divertissant…
Enfin p’têt pas pour tout le monde…
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Aurelien87

Parfait. Je vais demander à vos témoins de venir nous rejoindre et prendre place dans les deux fauteuils de chaque coté de vous.

Une fois les témoins arrivés, Mgr Aurélien alla à l'ambon et prononça un petit mot d’accueil.

Mes enfants, nous sommes ici pour célébrer le mariage de Noble Dame Kilia et Messire Baillant. Vous les connaissez tous, vous avez vu leur amour se développer et grandir. Aujourd’hui ils vont demander à Dieu de bénir leur union.

Si quelqu’un a quelque motif pour s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.

Avant d’écouter un passage du Livre des Vertus sur l’engagement du mariage, récitons notre acte de contrition.

Citation:

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Aimbaud

Aimbaud n'avait pas le moindre motif pour s'opposer à cette union, donc il se pipa mot.

Assis confortablement dans un des premiers rangs de la Saincte Chapelle, il était entré à la suite de tous les spectateurs, ayant déposé arme et chapeau entre les pattes de son écuyer. Il était vêtu ce jour d'un costume crème coupé à la Bourguignonne, rehaussé de velours blanc. Une tenue de parfait angelot, pour cette journée sacrée de l'union de sa tantine.

Deux longues années avaient passé depuis qu'il avait coupé les ponts avec la branche angevine de sa famille. Kilia le reconnaîtrait-elle seulement quand il irait la féliciter ? Il en doutait. Elle qui l'avait sortit du ventre de sa mère, qui lui avait donné la popote et l'avait menacé d'appeler la garde du Roy s'il ne cessait de faire pipi dans ses langes. Elle qui l'avait toujours soutenu, même durant ses crises existentielles, ses fugues et l'organisation de ses concerts de troubadours. Même quand il avait quitté l'Anjou pour vivre auprès de son père en pur-sang royaliste. Oh si, finalement : elle le reconnaîtrait.

Il sourit en coin en observant les deux promis, puis vaqua discrètement du regard entre les visages des invités. Aahh... Les réunions de famille... C'était toujours l'occasion de revoir de vieilles têtes...
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Thibauld

Avant

L'heure tourne, tourne, tourne et rien. Thibauld fait les cents pas dans les sa chambre à quelques heures du mariage de sa mère. Sa petite mamounette d'amour qui se marie avec le vis du comte euh... le viComte. Et oui, il y a des maman qui font les cents pas à la vieille du mariage de leur progéniture et il y a des enfants qui font de même le jour du mariage de leur maman.
L'origine du probleme est avant tout vestimentaire. La cérémonie va commencer dans moins d'une journée et le ptit ducaillon n'a rien à se mettre. Alatariel la tantine couturière n'a pas terminé ou du moins ne s'est pas manifesté.

Ah mais c'est pas possible ! Qu'est-ce que je vais faire moi ? J'ai pas de tenu, j'ai rien pris d'autre pour venir à Paris et là j'ai pas mon habit ? C'est quoi ce igzprjpzig...bordel ! Je fais comment maintenant ? Hein vous pouvez m'expliquer ? Jme pointe comme ça en ptite chemise ? et en bas tout moche ? Dans la Sainte Chapelle ! C'est hors de question !!! Vous m'entendez Brutus Oui car c'est au serviteur Brutus qu'il parle Trouvez une solution. Appelez Calyce et Trella. On va improviser de la grande couture. Elle doivent traîner dans le coin mais faites vite bon sang !!!!!!!!!!!!!! Qu'est-ce que vous foutez encore là

Le grand beta de Brutus détale comme un lapin laissant le pauvre Thibauld plongé dans une grande inquiétude qui attend ses "cousines" les yeux rivés sur un cadran solaire

Baillant

Le Comte se demandait si elle ne changerait pas d'avis au dernier moment. Certes elle s'était présenté, c'était de bonne augure, mais desfois les femmes sont tellement étrange qu'il ne fallait jurer de rien tant que ce n'était pas officiel.

Baillant allait ouvrir la bouche quand elle le devança et le conforta définitivement dans son idée. Une fois que cette dernière eut terminé de répondre, il prit à son tour la parole et déclara d'une voix solennelle :

Monseigneur, il n'y pas de volonté plus forte qui m'habite que celle qui m'a amené jusqu'à ce jour. Ma volonté est restée intact.

Après avoir prononcé ces quelques mots, son regard se posait de nouveau sur elle, il n'avait guère l'habitude de parler ainsi de ces choses et préférait généralement les sous entendre plutôt que de les avouer. Mais aujourd'hui, cela ne comptait pas, il n'y avait qu'elle qui comptait à ses yeux. D'ailleurs à cet instant, et même s'il l'avait longuement agacé sur ce point, il en avait presque oublié l'assemblé qui se tenait derrière lui.
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Kilia

Elle salua Monseigneur Aurélien et prit place. Son regard se tourna vers celui de Baillant comme à chaque fois que ses émeraudes tombaient dans l'azure tous les doutes s'envolèrent. La duchesse lui sourit et même si à ce moment elle ne pouvait lui parler son regard parlait pour elle. Oui elle l'aimait, et oui elle voulait l'épouser.

Son sourire revient vers l'officiant et d'une voix calme et sereine elle lui répondit la première.

Ma volonté n'a pas fléchi Monseigneur.

A ce moment précis son cœur s'accéléra, et si le Comte lui avait changé d'avis? Elle resta immobile, s'empêchant même de respirer afin d'entendre sa réponse. Leur couple était assez inhabituel et leur disputes très nombreuses, cela ne permettait pas toujours de savoir ce que l'autre ressentait et ils savaient tous les deux que les pas l'un vers l'autre n'étaient pas toujours facile. La peur était toujours là, même s'ils savaient bien que chacun de leur côté il y avait un amour profond l'un pour l'autre.
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R.I.P

Aurelien87

Mgr Aurélien gagna le choeur, pour attendre l'arrivée des époux. Comme il se doit, le fiancé était arrivé le premier, avançant d'un pas faussement décidé, dans la nef centrale. Il s'installa sur le fauteuil que Mgr Aurélien avait fait placer à cet effet. Puis, quelques instants plus tard, la fiancée fit son entrée, majestueuse et fort belle dans sa robe d'apparat. Il lui montra d'un signe très discret le fauteil restant, puis il alla à l'ambon.

Mes Enfants, vous venez aujourd'hui demander le sacrement du mariage. Vous voilà à l’aube d’une nouvelle vie. Nous avons beaucoup parlé ensemble. Aujourd’hui vous allez vous engager pour la vie. Il est encore temps de renoncer si vous ne vous en sentez pas la force. Est-ce toujours cette même volonté qui vous anime ?
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Tiss__

Après avoir minutieusement aidé à la préparation de la mariée, la Vicomtesse s'était éclipsé pour se préparer elle aussi.

Dernier regard avant d'enfiler sa robe, petite pensée vers Sassa et Izeliah qui s'étaient presque entretuées lorsqu'il avait fallut choisir la robe que Tiss porterait. Au final ce fut Kilia et Joffrey qui tranchèrent.
Dernières retouches avant de filer à la Sainte Chapelle ou déjà les invités commençaient surement déjà à arriver.

Pas en avance la Vicomtesse... pour changer, mais loin d'être la dernière pour une fois ! Elle se hâta de descendre du carrosse qui l'avait emmené, de saluer les personnes présentent et d'aller au plus vite prendre place.

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Navigius

L'italien fit un large sourire à la Duchesse de Beaufort en Anjou. Il se leva du banc qu'il occupait, puis tendit son bras à sa vieille amie afin qu'ils se rendent à son siège.

- Votre Grasce, il sera de notre plaisir de regarder cette cérémonie à vos côtés. Comment se porte la famille, dites-moi?

Kilianedemarenvielle

[Juste avant l'entrée du marié et donc de la mariée]

Jo se permit de passer devant Monseigneur Navigius et ses pas les conduisirent au premier rang , coté de la mariée.

Prenant place , Jo répondit:

Mes fils se sont certainement perdus dans les rues de Paris , quand à mes filles ....Allez savoir pourquoi , elle préfèrent passer l'hiver chez les nonnes.

Je ne pense pas qu'elles viendront..

Elle ne put en dire plus ... les mariés entraient , l'un à la suite de l'autre.
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Ventreachoux

Les bois, la plaine et les marais traversés sont toujours aussi remplis de sons et de mouvements parfois inquiétants selon les observateurs…la méfiance reste de rigueur pour les voyageurs qui s’aventureraient trop loin de leur villégiature.Le comte de La Roche Sur Yon avait pris ce risque en quittant ses terres yonnaise.Le carrosse du comte poitevin stoppa sa course devant le parvis de la chapelle.Ventreachoux passait sa tête par l'une des fenêtres de son carrosse afin de mieux contempler l'architecture et ses environs.
Le comte descendit de sa voiture et se dirigea vers l'entrée principale de l'édifice religieux.

Se retrouvant ainsi devant l'allée menant à l'autel, le comte se signa, saluait toutes les personnes présente puis s'avança discrètement vers le banc qui lui était réservé du en sa qualité de témoin du présent mariage.
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Baillant

Kilia

Kilianedemarenvielle

Baillant

Tiss__

Kilia

Navigius

Tiss__

Kilia

Baillant

Vanwolk

Cyclope

La Légion Poitevine

Kilia

Aurelien87

Près de l’ambon il fit poser également un chandelier orné de fleurs multicolores.

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Labonnegertrude

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[RP] Mariage du Comte Baillant & de la Duchesse Kilia