Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 7, 8, 9   >   >>

[RP] Mariage du Comte Baillant & de la Duchesse Kilia

Lovelymaster
[Quelques jours plus tôt: Chez les moines]

Le jeune Seigneur se baladait dans les jardins de l'abbaye, quand il fut interpeller par un des moines:

Mon fils, bien qu'il ne soit pas courant d'accepter de transmettre un message, je viens à vous pour vous faire part de ce plis, plis qui nous a été remit par une duchesse se présentant comme votre Mère.

Louis Marc fronça les sourcils avant de tendre la main et de prendre la missive, il parcouru brièvement le message avant de relever les yeux vers le moine.

Mon père, je vous remercie grandement de m'avoir transmit se message sans quoi, j'aurais été absent au mariage d'une dame auprès de laquelle j'ai grandit, Vous m'excuserez mais je dois de ce pas faire mes bagages et me rendre au plus vite à Paris.

Le Dénéré ne tarda pas à se diriger vers la petite chambrée qui lui avait été offerte durant son séjour dans ce lieu saint, il posa une dernière fois son regard sur cette pièce, avant d'en sortir. Il se rendit dans la grande salle ou se réunissait la plupart des hommes d'Église, il les salua un par un, sans oublier de les remercier pour tout ce qu'ils avaient pu lui apprendre durant sa retraite

Il parti donc en direction de son château afin d'y faire préparer ses effets pour son voyage dans la capitale française

Bien le bonjour, vostre fier seigneur est de retour sur ses terres, malheureusement pour vous, pour très peu de temps.

Préparer mes plus beaux vêtements, je ne voudrais point être ridicule au Mariage de notre belle Duchesse Kilia, et ne tardez pas, je ne peux me permettre de ne pas prendre la route ce jour....


Louis Marc revêtit des habits qui avouons-le, le changeait des vulgaires tissus qu'il avait pu porter dans l'Abbaye, il ressortit chemise et bottes qui ne lui était d'aucune utilité la ou il se trouvait.

Une fois calèche et effets préparé, il demanda au coché de se rendre au plus vite à Paris.


[Non loin de Paris, quelques jours plus tard]


Louis Marc commençait à trouver le voyage beaucoup trop long à son gout, peut être du fait qu'il n'avait plus voyagé depuis fort longtemps. Mais le jeune homme savait se voyage nécessaire. Il aurait voulu que la duchesse elle aussi soit présente le jour de son mariage, jour qui cela dit n'est pas encore prêt d'arriver... De par ce fait , il était évident qu'il soit présent pour célébrer les noces de la belle kilia.

Paris se dessinait, et le Seigneur de Longué laissait ses yeux se poser sur la beauté des monuments,qu'elle belle ville se disait il, sans doutes un peu trop grande comparé à son Anjou natal, mais il était sur que dans cette ville les occupations ne manqueraient pas.


[Petit séjour dans une auberge]

Mon seigneur, je fait monter vos bagages, reposez vous...soyez en forme pour demain...

M'avez vous déjà vu en méforme? que néni et vous le savez.

Louis sourit à son fidèle coché avant de laisser sortir un petit rire.


Une nuit de sommeil plus tard, voila le jeune Homme fin prêt à partir rejoindre la chapelle, fraichement lavé, parfumé et vêtu, il se rendit à la cérémonie.

[Devant la chapelle]

Oops me voila en retard, vais je jour être à l'heure pour une cérémonie?? Voila les mots qui raisonnaient dans la petite tête du Dénéré

Il entra discrètement et chercha du coin de l'œil des visages amicaux, il se doutait d'y croiser sa Mère ainsi que sa Tante, c'est donc ces deux visages qu'il chercha en premier. il s'installa non loin d'elles tout en offrant des petits sourires à sa famille.

Que pourrait il bien leurs dire après la cérémonie, sans doute leurs expliquer pourquoi il était parti chez les moines sans les avertir...


Il écouta la cérémonie, comme si il n'avait pas assez entendu d'écriture biblique durant ses quelques mois de retraite, de toute façon un peu plus ou un peu moins, il n'était plus là dessus
_________________
Salebete
La jeune Duchesse fit son entrée dans la Saincte Chapelle, pour ne pas déranger la cérémonie qui semblait avoir commencé depuis un bon moment déjà, Sassa prit place immédiatement sur un banc sans réellement chercher qui serait assis à ses côtés, essayant juste de se faire la plus discrète possible. Elle récita a voix basse l'acte de contrition.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.


Une fois qu'elle eût fini, son regard se posa sur les futurs mariés, elle ne connaissait pas trop le fiancé mais si la Duchesse Kilia avait porté son choix sur lui, certainement qu'il possédait les qualités requises pour en faire son digne époux.
Akashia
Akashia avait été fort content et honoré de recevoir l'invitation de son ami Baillant ... enfin du comte Baillant ... euh ... bouarf il n'avait jamais été fort pour le protocole ... de son ami donc pour son mariage.

Quand il vit que c"était a Paris Il fit une drole de tete ... Fichtre a Paris ?? Et pourquoi pas a la Capitale tant qu'il y était ! Comment ca c'est a la Capitale ??? et ben ! Comment va t il pouvoir l'annoncer a sa Louve de femme qu'il fallait aller dans une ville au moins 4x plus grande que celle de Thouars !!

Toujours est il qu'ils prirent la route en prenant soin d'emmener un vetement de rechange pour la cérémonie et que la Nature pourvoirait a leur pitance pendant la route.

après c'etre changé dans une taverne fort chère ... mais tout était chère a Paris de toute manière ... ils se dirigèrent Sylphide, ses jumelles Seya et Misha et lui vers la chapelle ... ils durent bien marché 2h avant de la trouver cette satané chapelle ... autant ils arrivaient a se repérer dans les bois ... autant dans une ville telle que celle la ils avaient eu bien du mal !
Si bien que la cérémonie avait hélas commencée !

Ceci dit ... Ils se trouvaient fort beaux dans les habits tout neuf que leur avait fait sa Louve ... Mais ils avaient l'air de roturiers face aux habits que portaient les nobles ici lieu !

Aussi se firent ils encore plus petits et allèrent s'assoir a coté de Cali et Yoyo ... Qu'ils avaient repéré parce que Akashia avait eu l'espace d'un instant l'oreille qui sifflait ....
Oane
Et voila à arriver trop tôt on finit par arriver en retard.
C'était le paradoxe d'Oane.
Elle était arrivée en la Saincte Chapelle alors que seuls les vitraux et les bouquets de fleurs habillaient le lieu de milles et une lucioles colorées et la jeune femme avait mis en doute ses faculté mentales enfin .... pour être plus précis, celles de son cocher, ce qui donna, alors qu'elle était rssortie sur l’esplanade devant la Chapelle parisienne, à peu près cela :


Dites donc mon brave, cette Chapelle est aussi vide que le crâne de cet olibrius qui vient de se pointer en ville, "le seigneur des mouches", zetes sur que c'est bien LA Saincte Chapelle ?

Le cocher sentant l'orage arrivé avait opiné du chef. la baronne avait ajouté d'un air suspicieux :


et puis ....elles sont toutes saintes les chapelles non ? alors comment vous faictes pour savoir que c'est bien la bonne ?

mais ma dam ...

Oane avait mis fin au protestation d'un geste impérieux de la main

Allez vérifier auprès de cette personne là si c'est bien la Saincte Chapelle

Le cocher dégringola du carrosse aux armes de Surgères et de Luçon et s'éxécuta

La baronne quant à elle gromela

Quelle idée aussi de se marier à Paris ! Ca prône le ponant et ça convole à la capitale tssitt, voila bien un autre paradoxe ventrebleu...

Elle plissa son regard océan devenu taquin alors qu'elle revoyait Baillant et sa promise Kilia, puis, elle regarda autour d’elle et se dit que la capitale offrait bien des plaisirs et qu'elle pourrait mettre profit ce mariage pour y séjourner quelques temps et en découvrir les attraits. Un sourire cerise naquit sur le visage de porcelaine. Tout à sa contemplation,, elle n'avait point entendu le coche revenir et sursauta à ses mots

Dame Oane, c'est bien la bonne chapelle.

La De Surgères jeta un regard au coche

merci Pierre.

Je ne me puis m’être trompée de jour ou d'heure, cela veut dire qu'à Paris rien n’arrive à l'heure sans doute. Comme je ne saurais attendre que la chapelle se remplisse en vu du mariage, j'ai une sainte horreur d'attendre, emmenez-moi donc làbas je vois qu'il y a un parc, j'irai m'y détendre les jambes, cela ne me fera pas de mal après ce long trajet. D'autant que je gage que je vais encore passer une bonne heure, si ce n'est plus, assise sur un banc aussi dur que ...


Non, elle ne le dirai pas, elle sourit en coin

Et puis il fait si beau !

[Ici et maintenant]

Enfin Pierre vous ne pouviez pas me le dire que ça avait commencé !

Fichtre, me voila en retard maintenant !


mais vous ... ne m'aviez pas dit de ...

La jeune femme soupire et regrette de ne pas avoir emmener dame Jehanne, sa dame de compagnie, elle au moins aurait pris des initiatives. Malheureusement privé d'intendant, il avait passé l'arme à gauche d'une mauvaise toux qui avait empiré, elle avait dut laisser Jehanne pour gérer le domaine en son absence.

Restez garé là Pierre.

La jeune femme lissa les pans de sa robe et vérifia que sa ballade dans le parc ne lui avait pas laisser d'autres souvenirs que le parfum délicat des première fleurs du printemps.



Elle pénétra dans la chapelle;et progressa dans la travée centrale en écoutant l'officiant pour tenter de comprendre ou en était le mariage et en tentant de repérer l'endroit ou elle aurait du se mettre. Tandis que des regards courroucés se levaient en sa direction et qu'elle y répondait avec un sourire cerise plein d’aplomb, Oane décida de s'intaller au petit bonheur la chance et échoua ainsi sur un banc à coté d'une brochette de nobles inconnus d'elle, jeune homme et deux femmes d'age mure.
Un coeur se mit à chanter un motet. Elle y joignit sa voix haute et claire

_________________
Datan
[Une sieste à l'ombre des Grands]

Il avait mis du temps à se préparer lui qui n'était pas un grand habitué des mariages entre couronnés. Il avait prévu quelques affaires plus belles et solennelles qu'à l'accoutumé, bien que sur fond noir et gris, avec touche de rouge et de blanc, ses couleurs privilégiées.
Le voyage fut long et fatigant, mais les compagnons de voyage poitevins avaient largement compensé la monotonie de la route. Les chemins vers Paris étaient pourtant agréables d'habitude, mais le vent froid et la rencontre de la pluie avait gâché l'ambiance festive. Ça et là, le long de la route, ils avaient pu découvrir des campagnes blanchâtres, des villages animés et surtout, le silence si cher aux voyageurs.

Arrivés à Paris, trouver une auberge n'avait pas été des plus faciles et c'est bien loin du lieu de cérémonie qu'il avait pu se trouver une chambrée. Là, fatigué par le voyage, Datan s'était octroyé un instant pour la toilette, un autre pour un repas frugal et le dernier pour un repos compensatoire. Mais l'auberge rompait avec le silence de Dampierre et l'Epervier s'endormit difficilement. Pourtant, au final, il fut plongé dans un lourd sommeil, semé de rêves étranges, de voyages en Anjou écourté bien trop tôt, et de descente en luge incontrôlable accompagné d'une passagère avec laquelle il avait fini par s'allonger sur quelque lit végétal...

C'est un vacarme d'enfer qui le tira de ses rêves. L'aubergiste criait après un livreur qui venait de faire tomber un tonneau de vin, baignant la ruelle dans une marre rougeâtre. On eut dit qu'un crime avait été commis au plus haut du passage étroit. C'est quelques instants plus tard que PetitLu déboula dans la chambrée, s'éveillant lui-même d'un lieu qu'il garda secret, la chemise à peine remise dans ses braies.

Messire, nous ne sommes pas partis ! Il est tard !
Datan maugréa de se rendre compte qu'il avait dormi tard et que même son écuyer avait laissé passer l'heure.

A peine une heure après, ils arrivaient tous deux devant l'édifice, essoufflés et énervés. Tandis que le jeune thouarsais s'occupait des chevaux, Datan se présenta devant la lourde porte. Il s'épousseta, reprit quelques instants ses esprits, et pénétra dans la Sainte Chapelle. Il y avait déjà pas mal de monde et il s'installa sur un côté le plus discrètement possible, et suffisamment bien placé pour voir les futurs époux. Ses yeux noirs parcoururent un instant la foule et se fixèrent sur certaines personnes présentes. Il salua Oane, heureux de la savoir sur Paris et fit un clin d'oeil à Cali, accrochée amoureusement à Yoyo. Ils respiraient tous les deux le bonheur et Datan sourit en les voyant. Plus loin, il reconnut la Duchesse d'Anjou, qu'il se promettait d'aller saluer.

Un dernier regard curieux pour voir qui accompagnait la jeune baronne, puis l'Epervier se reprit pour suivre la cérémonie.

_________________
Verty
Son Eminence Verty, Sœur de la mariée, suivait la cérémonie dans la plus grande discrétion.

Elle s’était vêtue comme pour les grand jours car s’en était un.



Elle était heureuse pour sa sœur, enfin elle allait pouvoir s’unir à l’homme qu’elle aimait.
Vanwolk
Monseigneur Vanwolk, fis stopper les chuchotment et gagna l'attention de la maitre par un geste sec de la main. une fois les regards porter ves lui il lanca un motet qui resonna dans la Saint Chapelle, comme un ode spirituelle, qui venait calmer, et permettait d'entrer pleinement dans la célébration. Les voix raisonnaient sur une mélodiess qui s'engouffrai dans les voutes de la chapelle. LEs choeurs de femmes répondait a celui des hommes dans un sompteuse danse de mots et de rythme.
Aislin_mckorky
Lorsque les voix de la maitrise emplirent tout l'espace de la Chapelle, Rose se sentit pleinement en accord avec le lieu et le moment.
Fière de voir autour d'elle que la famille avait une fois de plus répondu présente et se regroupait tout naturellement autour de Jo.
Ses prières redoublèrent de ferveur, dans l'intention de faire passer sa dévotion et sa sincérité jusqu'aux époux afin qu'ils soient certains de recevoir bénédiction des homme de foi, comme de leurs amis .

_________________
Ventreachoux
Le comte Ventreachoux assis sagement dans son fauteuil près des futurs époux tourna légèrement la tête et esquissa un petit sourire en voyant son vieil ami Datan fait son apparition.
Au fait, Ventre était sage, serait il malade ? ou se réservait il encore une de ces facétieuses bêtises dont il avait le secret ?
_________________
Fourmi.
Toujours appuyée contre un pilier de grès, une fourmi continuer de regarder les allées et venues incessantes depuis le début de la cérémonie.
A croire que finalement tout le monde s'était donné le mot pour faire pareil et arriver à la limite de fermeture des portes.
Les angevins sont pour la plupart identifiés à défaut d'être connus, les poitevins eux... sont certainement les autres. Forcément même.

Et les chants d'entreprendre de la bercer doucement.
Et la demoiselle de se retrouver les yeux mi clos, et les lèvres irrémédiablement scellées dans un silence sans équivoque.
D'ici qu'elle ne s'endorme...
Pourvu qu'elle ne s'endorme...
Ca la foutrait mal quand même que de se vautrer pendant le mariage de Kilia...

Mais quand est-ce que ça finit bon sang de bois !!
Et de se dire, dans un état proche de l'Ohio, que c'est la dernière fois qu'elle fait ce genre d'effort surfourmiesque...

_________________
Kilia
La musique était belle, elle l'écouta sans bouger jusqu'au moment ou elle s'aperçut que vraiment c'était très calme derrière elle. Elle se demanda un moment si les angevins étaient encore là.
La tête se tourne légèrement vers l'intérieur de la chapelle afin de voir si ça ne roupillait pas déjà.
Même pas dix minutes que cela avait commencé et elle prit certains en train de bailler aux corneilles. Bon fallait mieux que d'avoir une émeute ou d'en voir certains en tuer d'autres, ça aurait fait désordre.
Son regard repart vers Aurélien, mais revisualisant les invités qu'elle avait aperçut elle fait la moue, son fils n'est pas là. Elle ne va pas se lever pour mieux regarder mais ça la titille. Il s'était peut être perdu ou pire s'était fait enlevé, ou même bien attaqué.
Elle se retourne de l'autre coté toujours très discrètement et dans une espèce de chuchotement bouche mi-fermée lance à Joffrey.

Thi-b-aud? faisant des petits coups de menton en ouvrant grand les yeux et les tournant afin de faire comprendre qu'elle ne le voit pas et qu'elle le cherche.

_________________
R.I.P
Yoyo_le_rouble
La route fut longue bien que le départ fut un peu précipité, l'invitation ayant été perdue puis remise tardivement, mais on avouait sans mal qu'elle arrivait à point.
Une sortie nous permettrait de nous aérer un peu, après tous ces jours à rester penchés au-dessus d'un bureau où de la paperasse s'étalait à ne plus en finir.

La route de Paris s'était faite sans encombres, et d'une seule traite, à bord de Lauryo, notre roulotte, sans qui cela n'aurait pas été possible, Cali et moi tenant les rênes tour à tour pendant que l'autre se reposait.
Trouver la chapelle fut plus compliquée, la ville de Paris, dont c'était ma première visite, était immense, et ses grandes rues et ses grands bâtiments avaient de quoi donner le tournis. Mais finalement, nous étions arrivés à temps et tout était pour le mieux.

J'étais assis regardant l'architecture somptueuse de la chapelle et de ses rosaces, tenant la main de ma Cali, et écoutant distraitement le déroulement de la messe lorsque j'entendis ma compagne me chuchoter :


- Rho mamour! Faut confesser ses péchés! Vite, vite, dis moi un truc à confesser. Là tout de suite j'ai pas d'idée moi... euh... ça compte si je donne le nom de la dernière personne que j'ai taloché? Je crois bien que c'est Aka d'ailleurs.

Je pinçais les lèvres pour ne pas rigoler trop fort avant de lui chuchoter à mon tour :

- Euh.. je sais pas.. euh... Ah si, j'ai menti à Balthazar en lui disant qu'il n'y avait plus de sablés, avant d'en manger rapidement dans son dos.. le pauvre gros toutou... J'espère que j'irai pas en enfer.

Et en parlant d'Aka, nous fîmes un grand sourire, après avoir un peu toussoté, en voyant Sylv' et lui et leur petite troupe arriver à notre hauteur, tandis que nous nous poussions un peu afin de leur faire un peu plus de place sur le banc.

La musique qui s'éleva alors par la suite, belle, majestueuse, faisant apprécier l'acoustique fabuleuse du lieu qui donnait plus de corps à chaque note jouée. Je serrai doucement un peu plus la main de ma Cali, heureux d'être là avec elle, et sans qui je ne serai sans doute pas aussi à l'aise parmi toutes ces personnes aux atours plus élégants et distingués les uns que les autres.
La future mariée était elle véritablement resplendissante, et nous étions ravis de la voir dans sa robe si joliment travaillée, malgré ses inquiétudes exprimées l'autre soir en taverne.
Nous reconnûmes Datan de loin et lui fîmes également un petit signe en lui adressant un sourire.

La musique retomba peu à peu et la suite de la cérémonie promettait d'être émouvante. Cali et moi tentions de rester le plus sage possible durant le reste de la messe pour la suivre religieusement.
Aimbaud
[Dans la chapelle de l'AmÛr..]

Yolanda lovée dans ses bras — soit 25 kilos de crème-chantilly sur pattes — Aimbaud croule peu à peu sur lui-même, et se résout à poser le chargement sur le rebord d'une statue de Saint-Glinglin lapidé par des lions sur le bûcher. Une fois les deux souliers vernis roses posés sur le socle, la soeurette est toujours à la bonne hauteur pour ne rien louper de la cérémonie, sans se faire obstruer le champ de vision par une perruque ou une toque de luxe. Et les épaules d'Aimbaud s'en portent mieux.

Tout de même, il garde deux mains en rempart au cas où la gamine se mettrait à sautiller sur le marbre. On sait jamais, avec les effets secondaires que provoquent les mariages chez les petites-filles, de nos jours. Et puis, vaguement distrait par un reniflement dans le fond de la salle, ou peut-être par le sanglot étouffé d'une parente proche qui craque sous le coup de l'émotion, il tourne le regard vers la foule assemblée dans l'édifice.

Impossible de dire combien il a de cousins dans le tas : Lexy est assise dans les premiers rangs, un peu plus loin il repère Kilijo, et là... Tiens ! Thibauld, il s'en faut de peu qu'il ne parvienne à le reconnaître. Et puis il y a... Un groupe de filles qui gigotent dans un coin de la salle. Deux brunes. Tiens donc, Estrella, la maîtresse de Léandre. Si elle est ici, c'est que non-loin doit se trouver...

Elle se cache ! Derrière un invité. Il l'a vue ! Elle est là. Détourner le regard. Braquer ses yeux vers... Ce vitrail, là. Oh le beau vitrail. Rien à fout' du vitrail ! La fixer à nouveau. Elle est où ? Là ! Détourner le regard, bordel de grumpf ! S'absorber dans la contemplation des deux époux. Ah les mariages, l'amour, le bonheur... Rien à battre ! Lui jeter encore un coup d'oeil. Rapide. Il n'a pas bien pu la voir en détails. Là, il l'observe. Grave erreur, chef. Allôôô ? On se ré-veille. Croisement de regards = danger. Interdiction. Terrain miné. Papa a dit : dossier clos, affaire classée. Mût, mût, mûûût. Alarme anti-incendie interne. Extinction des feux. Retour à la normale. On regarde dans une autre direction. Voilà : les yeux bien fixés sur le curé qui officie.

Bon dieu, combien y'a de coeurs qui battent dans cette chapelle.

_________________
Icie
Encore ce drapier de la rue du Chat Perché et puis cette denteliere qu'elle avait connue lorsqu'elle était au Louvre, sans oublier cet orfèvre pour une surprise à sa fille. La comtesse Icie et sa dame de compagnie n'en finissaient pas de passer commandes dans les boutiques parisiennes.
Le retard s'accumulait inexorablement, sous pretexte que la Saincte Chapelle était proche. Le mariage du comte du Poitou n'était pas le pretexte à ce voyage à Paris mais il eu été inconvenant de ne pas y assister en étant dans les murs de la cité. La diplomatie et d'autres occasions lui avait permis de croiser souvent la duchesse Kilia.
La vie était curieuse, songeait elle. Cette union eut été improbable il y a quelques années. Mais les temps changeaient, heureusement.

Icie de Plantagenêt et Maéline purent enfin, se glisser discretement à l'interieur de l'église
.
_________________
Aurelien87
Le Motete étant terminé, Mgr Aurélien vit un petit signe discret au Maitre de Chapelle pour lui montrer sa très grande satisfacion, puis il alla à l’ambon et et ouvrit le Livre des Vertu au chapitre XIII de la vie de Christos



Mes enfants, nous allons écouter un extrait du Livre des Vertu, parlant du mariage, engagement que vous prenez aujourd'hui:


Citation:
Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "
Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "
Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :
" Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ? "
Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "


Aurélien regarda la réaction des fidèles, puis il fit un court sermon :

Mes enfants, vous venez d’entendre la parole de Dieu. Et que nous dit-elle, cette parole ? Que le mariage n’est pas en engagement pris à la légère. Et je sais, vous connaissant, que vous ne prenez pas vos engagements à la légère. Vos engagement politiques en sont une très belle démonstration. Vous aurrez à coeur, je le sais, d'avoir la même conscience de vos actes dans votre engagement de mariage. Mais il va vous imposer des sacrifices. Vous devrez être à l’écoute l’un de l’autre, pour vous soutenir dans les bons mais surtout dans les épreuves. Et c’est ce qui fait la différence entre les animaux et les hommes. Dieu bénit cet amour pour le rendre fécond et vous donner des enfants. Des enfants de Dieu. Aujourd’hui vous vous donnez l’un l’autre, et personne ne devra venir s’interposer entre vous. Ne prenez pas exemple sur tous ceux qui courent amants ou maîtresses. L’amour de Dieu est conditionné à une vie vertueuse, et c’est seulement à cette condition que vous pourrez espérer atteindre le paradis. Soyez donc vertueux et aimants. Soutenez vous dans les difficultés, et profitez ensemble de vos joies. Ainsi votre vie recevra la récompense promise par Dieu à ses fidèles croyants. Amen.


Mgr Aurélien se tourna vers les témoins

Vous qui allez être les témoins de leur union, les témoins de leur amour, je vais vous demander de réciter le credo après moi, chacun à votre tour. Et vous, mes enfants, récitez le à leur suite, et rendez grâce à Dieu.


_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)