[RP] Mariage du Comte Baillant & de la Duchesse Kilia

A l'autre extrémité du deuxième pôle d'attraction de la cérémonie, à savoir : le combat de catch en plein coeur de l'Église, Aimbaud était accoudé contre une colonne de l'édifice et jetait un regard blasé aux fauteurs de trouble. Bon, il était de notoriété publique que dans la familia Penthiévrique, on aimait pas trop les cérémonies trop cérémonieuses : un petit côté décalé était toujours le bienvenu. Mais là on tombait carrément dans le coupé-décalé, la grosse droite pas du tout aristotélicienne, le crochet avec poing-angevin de petite racaille des quartiers chauds de la Cour des Miracles...

Classe ou pas classe ? Définitivement : pas classe.

Il sifla un "Tsss" fort méprisant entre ses dents, croisa les bras et ramena toute son attention sur les mariés. Décidément, il n'était pas fâché d'avoir coupé les ponts avec certaines branches de son arbre généalogique...

Un coup d'oeil à sa soeur... Mais ! Elle est passée où ? Il zieute autour de lui, assez décontenancé. C'est pourtant pas difficile de repérer une tâche blanche et rose fushia, dans la foule ! Ah, ça y est, il la repère... Située juste entre Estrella et Calyce... Ah la poisse ! Maintenant c'est certain, il ne va pas pouvoir échapper à sa cousine, en allant récupérer sa frangine... Il aurait pu jouer l'anguille dans la foule le reste de la journée, essayer de passer inaperçu derrière les tapisseries, paraître toujours TRÈS absorbé dans des conversations avec des inconnus... Arf... Non inutile, il n'aurait pas pu y couper. Il lui faudrait au moins aller la saluer...
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Baylina on pouvait le dire suivait religieusement la cérémonie, priant quand cela était demandé, lançant les Amen de rigueur.
Elle se prenait parfois à rêvasser et à imaginer un mariage fictif dans lequel elle serait la mariée, mais tout cela finissait toujours par la faire rire, alors esquissant un sourire elle se remit à suivre le cours des évènements...

Pourtant, venant de l'autre côté de l'allée centrale venait du brouhaha, des chuchotis, des rires contenus et finalement un bruit sourd résonnant doucement dans la chapelle...
Discrètement, avançant son buste vers l'avant elle regarda de quoi il s'agissait... Suivant les têtes tournés et les regards elle finit par poser ses yeux sur ... sur... sur sa cousine!...
Mais qu'elle était ce manège, elle la connaissait sa Néa, elle voyait bien que quelque chose l'avait énervée au plus haut point... Et ce poing en l'air tournoyait devant le visage rougit surement par déjà un coup du jeune Penthièvre, qu'est ce que cela voulait dire...
Les sourcils froncés et quelque peu décontenancée de voir sa cousine devenir un pole d'intérêt, elle l'observait espérant qu'elle croise son regard...

Mais rien, de temps à autre Bay regardait Sassa assise à côté d'elle mais qui ne semblait se soucier de ce qui se passait sur les côtés, Bay continuait de regarder.
Naméhooo, grummpfff... V'la ti pas qu'elle voit une petiote boule rose balancer quelque chose dans les cheveux de sa cousine pour se rassoir quelques rangs plus loin...

Non mais la bienséance avait définitivement pris un coup dans l'enceinte de cette chapelle, qu'avaient-ils tous?!...

Elle bouillonnait intérieurement et alors que ses joues s'empourpraient elle se retenait de se lever discrètement pour aller de l'autre côté, sur l'autre rangé de banc, près de sa cousine...
L'agacement monte, la grogne se fait se sentir, Bay se lève à moitié repliée sur elle même pour ne pas gâcher la vue sur l'autel et les mariés à ceux derrière elle et passant par les extérieurs, puis le fond puis a nouveau le coté opposé de la chapelle, s'arrête au niveau des bancs où se trouve sa cousine... Elle tente de se faire la plus petite possible, elle n’était pas venue se faire remarquer et comptait bien que cela reste ainsi.

L'air sévère, la bouche pincée, la voilà qu'elle réintègre les places assises, comme toujours à grand coup de "excusez-moi, pardon". Elle arrive au niveau de sa cousine et s'adresse alors discrètement au jeune garçon les dents serrés et le plus discrètement possible:

Jeune homme pourriez vous vous décaler d'un siège, regarder il est libre afin que je m'assoie près de ma cousine...

Regard en coin et attentif alors que le môme se décale sans trop rechigner, il a du en prendre suffisamment pour son compte...
Bay s'assoit enfin, bien droite, la tête haute, tendu à souhait... Regard vers Néa, entre colère et incompréhension, elle passe sa main dans ses cheveux et y enlève avec le plus de soin possible ce truc gluant et dégueu que la rejetonne lui a balancé...

Cela s'agitait un peu trop dans le fond de la chapelle. Elle se leva comme au ralenti à la demande de l'évêque. Son regard se tourna vers l'assemblait il y avait dans ses yeux comme une pointe de défiance. Ce jour, personne n'arriverait à le gâcher.

Son regard se tourna vers Baillant redécouvrant son visage encore une fois, comme si chaque fois était la première.

Je m'engage envers mon Vicomte en toute liberté et sans aucune contrainte. Je lui promets amour, respect égale au sien pour toute ma vie. Je souhaite accueillir tous les enfants que le Très-Haut nous donnera et les éduquer selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos, en accord avec ce que nous sommes.

Sa voix marquait toute la conviction qu'elle sentait en elle. Kilia savait qu'ils avaient vécu autant le pire que le meilleur tous les deux et que leur mariage une fois prononcé serait indestructible.
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R.I.P

Le Comte avait écouté Lexy qui bien que généralement insupportable, semblait presque tenir d'un ange dans cette robe et en tenant ce discours... Presque j'ai dis !
Puis vint le tour de son témoin. Baillant écoutait et fronça les sourcils sur la fin, en effet ce dernier comprenait tout à fait bien le poitevin. Depuis ce moment il était resté pensif quant à la revanche qu'il prendrait sur son témoin, ce n'est que lorsque l'officiant répondit à Ventreachoux qu'il trouva le moment idéal. Il se pencha vers l'archevêque et lui glissa à voix basse :

Vous êtes tout l'inverse de moi, moi je serai plus tranquille s'il s'occupait de religion plutôt que d'économie...

Le Comte se tournait vers son témoin, se demandant si ce dernier avait entendu ou pas. Soudain du bruit vers le fond de la chapelle se fit entendre... sans doute des angevins, ils ne savaient jamais se tenir plus d'une heure sans avoir à se battre avec quelqu'un. Baillant regarde sa duduche d'un air de "j'savais bien que vos angevins étaient pas fait pour tenir une cérémonie, z'avez vu mes poitevins 'sont sage et discipliné, eux !".

C'est alors que celle ci prit un air agacé en regardant l'assemblée puis prononça ses voeux. Chacunes de ses paroles étaient décortiquées, c'était le moment dont il fallait se souvenir toute sa vie pour rappeler les engagements de l'un vis à vis de l'autre, au cours d'une scène de ménage, d'un point de vue divergent, ou même convergent parfois.

Les choses commençaient bien, si ce n'est l'appelation de Vicomte, où Baillant fit mine d'éternuer en émettant le son de "Comte", jusqu'à ce qu'il soit frappé par une certaine tournure : "égale au sien pour toute ma vie".
Qu'est ce que cela pouvait-il bien dire, allions nous compter combien de points chacun des deux marqueraient ? Cela pouvait être amusant mais tout de même, c'est à ce moment précis que le Comte se rendit compte que finalement, le mariage, c'était pas si différent d'une prison de verre... Fort heureusement, celle qui se retrouverait dans la même geôle que lui valait bien ce sacrifice.

Il laissa terminer sa duduche, puis il reprit.

Je m'engage également librement et sans contrainte à épouser ma dudu... hum... la Duchesse Kilia, lui promettant amour et respect égale au mie... sien tant qu'Aristote me prêtera vie.
Je m'engage également à veiller sur elle, et à la protéger jusqu'à la fin de mes jours.
J'accueillerai les enfants que Dieu nous donnera, en espérant qu'il se montre généreux, et les éduquerai selon les écrits d'Aristote, la pensée de Christos et le savoir poit...

Regarde sa duduche du coin de l'oeil qui n'allait plus tarder à lui jeter un des objets trainant sur l'autel s'il continuait ainsi. Sachant que ce serait du plus mauvais effet sur son costume, il reprit

... et le savoir nécessaire à faire d'eux de fidèles ouailles de notre religion.


Il posa de nouveau son regard sur elle, lui se savait sincère mais il se demandait ce à quoi elle pouvait bien être en train de penser à cet instant.
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Baillant écouta l'Archevêque puis se tourna vers son angevine et lui dit :

Ma duduche angevine, voulez vous être ma femme pour le meilleur et pour le pire, car l'un ne va pas sans l'autre ?
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Et son regard tomba dans celui de son Vicomte, son cœur se mit à battre un peu plus vite et de ses yeux brillaient comme un feu d'artifice.

Oui, je veux devenir votre épouse.
Et vous, Mon Vicomte, voulez vous devenir mon époux pour le meilleur et pour le pire car ils ne vont pas l'un sans l'autre?

Cet fois plus de retour en arrière possible, elle venait de dire oui, un sourire élargie son visage. Qu'il était bon, parfois, de laisser son cœur s'exprimer.
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Le Comte regarde sa duduche, son instinct quelque peu sadique se réveilla et il fit mine de réfléchir.

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Hmm, le meilleur oui, le pire... et pire comment d'abord ? Allait-on essayer de le suicider ? Non quand même pas ! Quoique...

Il regarda sa duduche, une lueur brilla dans ses yeux puis répondit :

Hmmm .... Oui, OUI, je veux être votre époux, plus que tout même.
Moi, Baillant de Mauléon, je vous fais l'immense honneur de vous recevoir comme mon épouse et serais ainsi votre époux.
Je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Il pensait en lui, oui enfin en espérant qu'elle ne veuille pas raccourcir la durée de ma vie.
Il lui sourit, n'ayant pas d'autres souhaits que d'être son époux de toute façon, quoiqu'il en coute.
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Le bonheur qui frappe à la porte, des rayons de lumière qui enveloppent le couple, les petits oiseaux qui chantent.... mais! Mais! MAIS! Il réfléchit. Son regard se noircit quelque peu.
Il réfléchit!!!!
Respire ma duduche tu sais bien qu'il le fait exprès, respire... oui mais quand même, il ose se jouer de moi, même le jour de nos noces. Regard de côté, voir si un vase ne traine pas, un peu d'eau sur la tête lui remettrait les idées en place.
Une petite mou sur sa bouche pointe doucement. Respire ma duduche il va pas réfléchir deux heures quand même...
Le voilà qu'il répond et évidement comme à chaque fois qu'il l'agace intentionnellement, il plonge ses yeux dans les siens.

Mais il répondit... L'immense honneur de vous recevoir comme mon épouse...
Le goujat! Même le jour de leur noce il le fera alors?
Ses yeux se froncent, puis elle regarda Mgs Aurélien.


Monseigneur, je pense que mon Vicomte s'est trompé dans la phrase, n'est-il pas?

Il voulait jouer au plus malin, mais elle aussi pouvez le faire parce que tourner les choses pour la faire passer pour la greluche qu'on épouse et qui doit être heureuse le la bonté de l'homme qui daigne bien l'épouser cela ne passait pas mais pas du tout!


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Regarde en coin sa duduche, toujours prompt à démarrer au quart de tour. Il soupira, puis se reprit.. même s'il n'en pensait pas moins.

Me tromper, êtes vous sûr ? Peut être ai je trop détaillé la chose... Soit, reprenons :

Oui, je veux être votre époux ma duduche.
Moi, Baillant de Mauléon, je vous reçois comme mon épouse et je serai votre seul et unique époux.
Je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Se tourne vers sa duduche, lui lançant un regard mi-amusé, mi-inquiet.
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Comme il était dur parfois d'aimer... La duchesse se radoucit voyant l'effort qu'il avait réussit à faire pour elle.
Ce qui était bien avec le Vicomte c'était surement cela. Quand elle n'avait plus les pieds sur terre et que son cœur commençait à s'emballer, à chaque fois, il y avait une poussière pour faire sauter le diamant du 45 tours et pour l'empêcher de partir trop loin. La belle mélopée devenait grincement et les petites fleures se transformaient toujours en épineux.
Elle se décida donc à quitter sa moue boudeuse et à nouveau de le regarder puis continuera leur échange.

Moi, Kilia de Chandos Penthièvre, je consens à vous recevoir comme époux et ainsi être votre seule et unique épouse. Je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Et une question vint s'immiscer dans son esprit "le plus dur avait été fait ou restait à faire?"....
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R.I.P

Ah bah parfait!

Ravi qu'il était le Maje. Entre deux réflexions, ce qui se disait finit par percuter un coin de son cervelet. Les boyaux d'la tête se mettant en route il comprit: c'était l'échange de voeux, le moment de dire oui et tout le toutim. Bref vous en conviendrez tous, ils étaient arrivés pile poil pour ne rien rater tout en sautant allègrement les infinies platitudes des débuts de cérémonies.

Restait à réussir à éviter les longs discours d'après cérémonies, mais on verrait après, on ne pouvait tout anticiper.

D'ailleurs il se serait bien déplacer mettre ses beaux fumigène sur le chambranle de l'entrée, mais il y avait décidément beaucoup trop de pairs d'yeux.

Il se retint donc, attendant le bon moment. Pour chasser ses frustrations de son esprit, il serra la douce main de sa femme tout en essayant de voir la suite au milieu de toutes ces fichues têtes.
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